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Comment conduire

un enfant à Christ

Un guide simple
pour aider les moniteurs
à conseiller les enfants

Dr Sam Doherty
2 Comment conduire un enfant à Christ

Une série de manuels de formation pour ceux qui travaillent parmi


les enfants :
Connaître le plan de Dieu pour les enfants
Evangéliser les enfants
Enseigner une leçon biblique
Conduire un enfant à Christ
Aider l’enfant à grandir dans la foi
Conseiller un enfant chrétien

Ce livre doit être distribué gratuitement – vente interdite.

Les citations bibliques sont extraites de la Bible dite la Colombe


© Société Biblique Française 1978. Avec l’aimable autorisation
de la Société biblique française.

Publié par l’Association pour l’Evangélisation des Enfants


Avec la permission de ACEW Trust, Irlande du Nord, GB
© Février 2011 Tous droits réservés © Avril 2013 version française
Tous droits réservés.
Comment conduire un enfant à Christ 3

Préface
Le Dr. Martin Lloyd Jones écrit : “Pour un prédicateur, rien n’est
plus merveilleux que de sentir l’onction de l’Esprit pendant la
prédication et d’apprendre par la suite que des âmes convaincues de
péché sont nées de nouveau.”
De même, un moniteur se réjouit quand un enfant exprime le désir
d’être sauvé. Quel privilège de s’asseoir à ses côtés et de le conduire
pas à pas au Seigneur. Rien n’est plus exaltant !
Il ne s’agit évidement pas d’un exercice mécanique ou intellectuel,
car nous ne sommes pas des sages-femmes spirituelles qui introduisons
les enfants dans le royaume de Dieu par leur seule habilité. C’est là le
travail du Saint-Esprit ! Le gagneur d’âme doit cependant agir avec
beaucoup de délicatesse et de sagesse.
Le présent ouvrage “Comment conduire un enfant à Christ” donne
de bons conseils pour l’accomplissement de cette tâche. Il contient
d’excellentes lignes directrices, un enseignement de grande qualité et
constitue un outil indispensable pour les moniteurs d’Ecole du
Dimanche et pour tous ceux qui travaillent parmi les enfants. Bien plus,
il sera utile à toute personne ayant à coeur de s’occuper des âmes, de
celles des enfants ou des adultes.
Dans ce livre, l’auteur familiarise le lecteur, pas à pas, avec les
différentes étapes de la marche à suivre tout en insistant sur la nécessité
de la prière persévérante et sur la préparation consciencieuse. L’analyse
finale montre clairement que “le salut vient de Dieu”. De ce fait, le
conseiller ne doit jamais faire pression sur l’enfant ni chercher à forcer
une décision. Quant à moi, j’aurais voulu disposer d’un tel livre à mes
débuts d’évangéliste.
En ce qui concerne l’auteur, je ne connais personne qui soit plus
qualifié que Samuel DOHERTY pour écrire un ouvrage sur le sujet.
Samuel a reçu un appel très précis pour l’évangélisation des enfants
juste après sa conversion, il y a quarante-six ans. Depuis, il n’a cessé de
chercher à apporter l’Evangile aux enfants et Dieu l’a utilisé pour le
salut de nombreuses jeunes âmes. J’ai eu le privilège de travailler
4 Comment conduire un enfant à Christ

pendant quarante-cinq ans avec lui et l’ai vu à l’oeuvre parmi les


enfants. Par ailleurs, il a beaucoup enseigné sur ce sujet.
Je prie que ce livre soit un instrument utile entre les mains de Dieu
pour inciter de nombreuses personnes à évangéliser les enfants ainsi
qu’une aide et une bénédiction pour tous ceux qui sont déjà impliqués
dans cette tâche.
David McQuilken
Directeur national
Child Evangelism Fellowship
of Ireland (1965 - 1995)
Comment conduire un enfant à Christ 5

Introduction
La réunion prenait fin et comme d’habitude, les
enfants quittaient bruyamment la pièce. La
monitrice poussa un soupir de soulagement. Le
“Club de la Bonne Nouvelle” venait de se terminer et
s’était bien passé. Fatiguée, la monitrice se préparait
à rentrer rapidement à la maison et prendre un repos
bien mérité.
Presque tous les enfants étaient partis. Elle
avait rassemblé son matériel pédagogique et
s’apprêtait, elle aussi, à quitter les lieux. Thierry, un
enfant de huit ans qui venait toutes les semaines au
Club et qui semblait écouter attentivement ce qu’elle
enseignait, s’attardait. Elle avait remarqué qu’il
avait l’air de réfléchir particulièrement à tout ce
qu’elle avait dit cet après-midi.
Debout à la porte, il se balançait nerveusement
d’un pied sur l’autre et la regardait.
Qu’y a-t-il, Thierry ? demanda-t-elle gentiment.
Puis-je t’aider ?
Thierry hésita quelques instants, puis dit :
Oui, Mademoiselle. J’aimerais être sauvé.
Pouvez-vous me dire comment faire ?
Désarroi de la monitrice ! Que faire
maintenant ? Comment puis-je le conduire à Christ ?
Je n’ai encore jamais fait cela !
C’est pour de tels moniteurs et monitrices que ce livre a été écrit. Il
est bref, simple et pratique et son but est de vous aider à être un
conseiller compétent, capable de conduire un enfant à Christ.
6 Comment conduire un enfant à Christ

Le chapitre deux établit dix principes que le conseiller doit


comprendre, pour que son service porte du fruit alors que le chapitre
trois indique dix étapes à suivre pour conseiller un enfant.
Peut-être êtes-vous comme la monitrice de Thierry et n’avez-vous
jamais conseillé un enfant pour le salut. Ou peut-être l’avez-vous déjà
fait, mais sentez-vous que vous avez besoin d’aide pour progresser.
Nous devrions tous désirer être aussi compétents que possible dans notre
ministère et nous avons besoin de toujours nous interroger pour savoir si
ce que nous faisons peut être amélioré.
Si les pages suivantes vous sont utiles, le livre aura atteint son but.
L’ouvrage est basé en premier lieu, sur des principes bibliques, car
la Bible nous est d’un grand secours sur ce sujet vital. Tout ce que nous
disons ou faisons - et d’autant plus dans ce domaine - doit être fondé sur
la Parole de Dieu.
Une grande partie de ce livre est également fondée sur mon
expérience personnelle. Pendant quarante-cinq ans, j’ai conseillé de très
nombreux enfants en travaillant au sein de l’Association pour
l’Evangélisation des Enfants. Tout en assumant l’entière responsabilité
du contenu de ce livre, je reconnais devoir beaucoup à mes responsables
et à mes collaborateurs dans cette grande association qui s’occupe de
millions d’enfants dans le monde. J’ai reçu de leur part beaucoup d’aide
et d’encouragement.
J’ai aussi enseigné ce sujet à des centaines de moniteurs et à des
étudiants de nombreux pays qui ont témoigné y avoir trouvé une grande
aide pour leur ministère.
J’insiste sur le fait que ce livre donne des indications sur la façon
d’amener les enfants au salut dans des conditions favorables. Vous
devrez adapter ces indications à la situation qui sera la vôtre, quelle
qu’elle soit. Vous découvrirez peut-être que l’enfant que vous
conseillez a un arrière-plan biblique assez pauvre, ce qui lui cause des
difficultés à suivre et à comprendre ce que vous essayez de lui
expliquer. Dans ce cas, vous aurez besoin de plus d’un entretien avec
lui.
Comment conduire un enfant à Christ 7

Il me semble, cependant, utile de maîtriser la démarche idéale et


d’être préparé à la suivre. Ensuite, vous pouvez, selon les circonstances,
l’adapter à chaque situation particulière.
Pour une raison pratique, j’utiliserai le pronom “il” pour le
conseiller. J’apprécie le fait que parmi ceux qui travaillent au milieu
des enfants et qui sont engagés dans un ministère auprès d’eux, il y ait
beaucoup de femmes, si ce n’est une majorité. Je loue Dieu pour
chacune d’entre elles. Néanmoins, je suis sûr qu’elles ne verront pas
d’objection à ce que j’utilise le pronom masculin. Mis à part l’avantage
d’utiliser un seul genre, je crois que cela souligne aussi le fait qu’il
serait bon de voir davantage d’hommes engagés dans un ministère
auprès des enfants.
Je prie pour que ce livre vous aide, cher lecteur et ouvrier, dans le
travail auprès des enfants.
Certains d’entre vous auront peut-être l’occasion d’apporter un
enseignement à ce sujet à un groupe de moniteurs et d’utiliser ce livre
comme guide et référence. Si c’est le cas, je vous suggère de prévoir
quatre sessions d’une heure chacune : les chapitres 1 et 2 en une session
et le chapitre 3 avec les questions qui suivent, en trois sessions.
De plus, il serait souhaitable de faire une démonstration d’un
entretien complet, avec vous-même dans le rôle du conseiller et un
participant dans le rôle de l’enfant. Demandez aux participants de se
conseiller mutuellement en dehors du cours. La pratique fait progresser.
Un formulaire d’évaluation est inclus page 64. Il peut être rempli par la
personne conseillée pour aider le conseiller à voir les erreurs qu’il a
commises.
8 Comment conduire un enfant à Christ

Chapitre un : Cinq questions à se poser


Beaucoup de questions se posent à un moniteur débutant, lorsqu’il
entend parler, pour la première fois, de l’art de conseiller. Le moniteur
le plus expérimenté a d’ailleurs souvent des questions similaires. Il peut
parfois se trouver lui-même dans la situation de la monitrice décrite
dans l’introduction. Il peut avoir enseigné les enfants pendant des
années, sans en avoir conduit un seul à Christ. Aussi le concept de
conseil est-il entièrement nouveau pour lui. Comme le débutant, il ne
sait pas s’y prendre.

Que signifie “conseiller un enfant” ?


La première question, fondamentale, plonge au coeur-même du
sujet. Que signifie “conseiller un enfant et le conduire à Christ” ?
Conseiller un enfant quant à son salut signifie simplement s’asseoir
à côté de lui (il peut y avoir un ou plusieurs enfants), lui parler
personnellement et, à sa demande, lui montrer comment il peut mettre
sa confiance en Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur. S’il
désire recevoir Christ, vous l’aiderez à le faire. Voilà ce que nous
appelons “conseiller” un enfant en vue de son salut. Voilà ce que
signifie “conduire un enfant à Christ”.
Il est intéressant de noter que le dictionnaire définit “conseiller”
comme : avertir, recommander, instruire ou indiquer une direction pour
conduire à la perfection morale.
Les enfants sauvés ont aussi besoin d’être conseillés
personnellement. Mais ce sujet sera traité plus tard dans un autre livre.
Ici, nous nous concentrerons sur l’aide à apporter aux enfants
inconvertis et sur la façon de les conduire à Christ.

Pourquoi l’entretien est-il


une partie importante de votre ministère ?
Dieu vous a donné un ministère auprès du groupe d’enfants que
vous enseignez régulièrement. Au cours de vos clubs hebdomadaires,
vous enseignez votre leçon biblique et préparez tout un programme pour
Comment conduire un enfant à Christ 9

les sensibiliser au message de l’Evangile. Cela signifie que vous leur


enseignez :
 qu’ils ont besoin d’être sauvés parce que Dieu est saint et qu’ils
sont pécheurs ;
 qu’ils peuvent être sauvés par l’oeuvre de Jésus-Christ sur la
croix ;
 qu’ils seront sauvés s’ils se détournent de leur péché et se
confient en Christ pour leur salut.
Ainsi, vous exposez aux enfants le chemin du salut et vous les
encouragez, vous les motivez, pour qu’ils reçoivent Christ comme leur
Sauveur.
Vous êtes un évangéliste et l’évangélisation est votre ministère.
Vous priez pour que des enfants de votre classe rencontrent Jésus
comme leur Sauveur et vous priez pour que le Saint-Esprit convainque
les enfants de péché et les conduise à Jésus-Christ.
Il peut arriver qu’un enfant, lors d’une réunion, se confie à Christ
pendant que vous parlez, ou après la rencontre, à la maison. Pourtant,
un autre enfant dans le groupe pourrait avoir besoin d’une aide
personnelle. Il a des problèmes et se pose des questions au sujet du
salut et cherche des solutions et des réponses précises. Certains ne sont
pas sûrs de ce qu’il faut faire pour être sauvés et ont besoin d’en parler à
quelqu’un.
C’est à cause de tels enfants que conseiller doit être une partie
importante de votre ministère. Nous rendons grâces à Dieu pour les
enfants qui viennent d’eux-mêmes à Jésus-Christ. Mais il y a aussi des
enfants qui ont besoin que vous les aidiez personnellement. Vous devez
être disponible pour un entretien avec eux.
Donc, vous devez être prêt et même chercherez des occasions de
conseiller de tels enfants. Il est important que vous compreniez que
c’est un élément vital de votre ministère et que vous y prévoyiez une
place dans votre emploi du temps.
10 Comment conduire un enfant à Christ

Qui est qualifié pour conseiller les enfants ?


Tous les moniteurs et chrétiens qui travaillent parmi les enfants ont
la responsabilité de savoir conseiller un enfant personnellement et de le
conduire à Christ. Votre ministère de conseiller est, de bien des
manières, aussi important que votre enseignement biblique.
Il est évident que le moniteur qui conduit un enfant à Christ doit
avoir lui-même reçu Christ comme son Sauveur, avoir l’assurance du
salut et être au clair sur les doctrines bibliques élémentaires.
Il doit, bien sûr, être convaincu que Dieu veut sauver les enfants et
qu’Il le fait. De plus, la Bible enseigne que Dieu se servira de lui et le
bénira dans la mesure où il cherchera à marcher avec Dieu et Lui fera
confiance.
Ceci dit, il reste trois étapes à franchir pour être apte à conduire des
enfants à Christ :
1. Apprendre le plus de choses possibles sur la façon de conduire
un enfant à Christ.
2. Etre prêt à vous investir dans un ministère de conseiller. Alors,
le Saint-Esprit vous ouvrira la porte. Vous apprendrez plus par
l’expérience que par tout autre moyen. Vous tirerez des leçons
de vos erreurs (après avoir prié et réfléchi) et vous mettrez tout
en oeuvre pour progresser.
3. Dépendre du Saint-Esprit quand vous conseillez. Priez Dieu
qu’Il vous aide et vous guide. Il est plus intéressé et préoccupé
par l’enfant que vous.

Quand et où aurons-nous des occasions de conseiller ?


Le plus souvent, l’occasion de conseiller et de conduire un enfant à
Christ se présente à la fin d’une réunion (Ecole du Dimanche, Club de la
Bonne Nouvelle ou autre rencontre dans le cadre d’une évangélisation).
Pendant cette réunion, vous avez clairement exposé le message de
l’Evangile (généralement dans une leçon biblique). Vous avez montré
aux enfants comment se confier en Christ et les avez incités ou invités à
le faire. Vous avez insisté sur le fait qu’ils peuvent se confier en Christ
Comment conduire un enfant à Christ 11

à tout moment et en tout lieu, tout en soulignant l’importance de le faire


aujourd’hui, sans remettre à plus tard. Sachant que la régénération est
l’oeuvre du Saint-Esprit, non la vôtre, et que vous ne devez pas essayer
de la faire à sa place, vous vous êtes gardé de faire pression sur les
enfants !
Vous reconnaissez qu’il est possible qu’un enfant dans la réunion
soit prêt à se donner à Christ, mais ne sait pas comment le faire. Vous
réalisez que cet enfant aurait besoin d’une aide personnelle et d’un
conseil de votre part. Parfois, de tels enfants sont timides et ne
viendront jamais vous parler si vous ne vous mettez pas à leur
disposition pour un entretien. Ainsi, à un moment de la réunion, vous
avez, par exemple, dit aux enfants :
“Si tu sais que tu n’es pas sauvé, si tu aimerais l’être, mais ne sais pas
comment faire, je serais heureux de te parler après la réunion pour t’aider.
Quand la réunion sera finie, reste simplement assis et quand je te verrai assis là,
je saurai que tu veux me parler.”
ou
“Peut-être n’es-tu pas sauvé et aimerais-tu l’être, seulement tu ne sais pas
ce que tu dois faire, ou tu as une question à ce sujet. Je serais heureux d’en
parler avec toi et de t’aider. Si tu désires que je le fasse, assieds-toi sur une des
chaises du premier rang après la réunion, quand tout le monde sera parti. Je
viendrai à côté de toi et nous en parlerons.”
Ainsi vous vous êtes rendu disponible pour les enfants qui veulent
recevoir aide et conseil d’une manière non directive. Vous avez fait
savoir aux enfants que vous êtes prêt à les aider à rencontrer Christ et
vous avez clairement établi que ce sont eux qui doivent solliciter cette
aide. Vous n’avez pas demandé aux enfants qui ont besoin d’aide de
lever la main, de se lever ou de venir sur le devant, mais vous les avez
informés qu’ils peuvent attendre après la réunion s’ils veulent que vous
les aidiez à venir à Christ pour être sauvés.
C’est ainsi que le moment et l’occasion de conseiller se présentent
habituellement après la réunion.
En marge de ce contexte et en dehors de toute réunion structurée,
des occasions de conseiller des enfants inconvertis et de les conduire à
12 Comment conduire un enfant à Christ

Christ peuvent également se présenter. Vous connaissez peut-être un


enfant qui, de toute évidence, n’est pas sauvé et vous pouvez vous sentir
conduit par Dieu à vous approcher de lui personnellement et à lui parler
de son besoin du salut. Vous devez alors guetter une occasion suscitée
par Dieu pour entamer une conversation ou une série d’entretiens avec
l’enfant dans l’espoir que cela débouchera, tôt ou tard, sur un désir,
exprimé par l’enfant, d’être conseillé. La conversation en elle-même ne
relève pas, à proprement parler, du “conseil” pour le conduire à Christ,
mais elle peut y mener. Ce type de situation demande beaucoup de
sagesse. Il est si facile de faire pression sur un enfant, surtout si c’est
vous, l’adulte, qui prenez l’initiative. Vous devez toujours être très
prudent afin de ne pas le pousser à prendre un engagement qu’il ne
comprend pas et pour lequel il n’est pas prêt.
Les parents peuvent aussi avoir des occasions de dire à leurs
propres enfants que s’ils veulent se confier au Seigneur Jésus, ils seront
toujours prêts à en parler avec eux et à les aider.
Dans toutes ces situations particulières, le parent ou le moniteur
doit faire preuve de beaucoup de sagesse, de sensibilité et de prudence.
Il ne doit jamais exercer de pression d’aucune sorte sur l’enfant, mais
être, en tout temps, sensible à la direction du Saint-Esprit.

Comment conseiller un enfant ?


Je crois que quelqu’un qui veut vraiment savoir comment conseiller
un enfant et le conduire à Christ peut y parvenir. Il doit d’abord
comprendre certains principes de base, exposés dans les pages
suivantes, puis connaître une série, simple et logique, d’étapes à suivre.
Les principes de base et la compréhension élémentaire de la marche à
suivre suffiront à sa préparation. Il ne lui faudra que de les mettre en
application ... !
Comment conduire un enfant à Christ 13

Chapitre deux : Dix principes à saisir


Lorsqu’un enfant vient vers vous après une réunion pour vous dire
qu’il aimerait accepter Christ comme son Sauveur et Seigneur, il est de
votre responsabilité de vous asseoir à ses côtés et de le conseiller d’une
manière aussi simple et approfondie que possible.
C’est un moment crucial pour l’enfant. Prier avec lui ou même le
faire prier est superficiel. Il n’est pas satisfaisant non plus de lui faire
signer une carte de décision. Beaucoup de tort peut être causé par un
entretien médiocre et trop superficiel. Vous devez prendre conscience
de la grande responsabilité que Dieu vous a confiée et apporter autant
d’aide que possible à l’enfant. Il vous incombe d’amener l’enfant à ce
contact vital avec Jésus-Christ tout en restant en retrait vous-même
autant que possible.
Aucun autre aspect du travail parmi les enfants ne nécessite
probablement autant de sagesse divine et autant de sensibilité à se
laisser diriger par le Saint-Esprit. La Bible dit, cependant, “Si
quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui
donne à tous et sans reproches,” Jacques 1.5.
Pour vous préparer à ce ministère de première importance, il est
nécessaire d’avoir étudié les dix principes de base suivants. Vous
devrez les connaître, les comprendre et les garder à l’esprit pour
conseiller un enfant inconverti en vue de l’amener au salut.

Comptez sur le Saint-Esprit


Rappelez-vous que Dieu aime les enfants (Matthieu 18.14) et qu’Il
ne veut pas qu’un seul périsse. Rappelez-vous aussi que le Saint-Esprit
peut sauver un enfant malgré vos erreurs au cours de l’entretien. Le
salut est, après tout, le travail de Dieu !
Alors, faites de votre mieux ; soyez à l’aise. Dieu veut vous
utiliser, mais vous n’êtes pas aussi indispensable que vous pourriez le
penser.
14 Comment conduire un enfant à Christ

Priez afin que le Saint-Esprit soit à l’oeuvre dans le coeur de


l’enfant - pour le convaincre de péché, pour lui rendre Christ et son
oeuvre réels pour lui et pour le régénérer.
Priez afin que le Saint-Esprit vous guide et vous inspire dans ce que
vous aurez à dire.
Priez avant de venir à la réunion, juste avant de la commencer, et
de nouveau avant de conseiller l’enfant. Restez également dans une
attitude de prière tout au long de l’entretien.

Faites preuve de sagesse


Une approche sage de la situation comprend deux mesures simples,
mais utiles.

Choisissez un endroit approprié


Pour conseiller l’enfant vous devez choisir un endroit tranquille où
son attention ne sera pas distraite. Pensez à le placer le dos tourné à tout
ce qui pourrait attirer son attention.
Malgré cela, l’endroit choisi devrait être public et ouvert. Si vous
conseillez un enfant après une réunion en plein air, assurez-vous qu’on
peut vous voir. Faites tout à la vue de quiconque voudrait vous
observer ; ne donnez jamais l’impression de vouloir vous cacher.
Ne prenez pas l’enfant avec vous derrière un mur, dans une voiture
ou dans une chambre la porte fermée, où vous seriez seul avec lui.
Hormis les soupçons que cela pourrait susciter, cela pourrait mettre
l’enfant mal à l’aise.

Conseiller un seul enfant à la fois, si possible


Il est préférable de conseiller les enfants un par un, si les
circonstances le permettent. Autrement, vous pouvez conseiller
plusieurs enfants ensemble, si c’est nécessaire et s’ils ont le même
problème de base. (Voir question 4 pages 54 à 56.)
Si possible, conseillez les enfants du même sexe que vous, surtout
si l’enfant est plus âgé et si vous êtes adolescent ou avez une vingtaine
d’années.
Comment conduire un enfant à Christ 15

Soyez prêt
S’il est incontestable que vous devez dépendre du Saint-Esprit pour
conseiller, il faut également faire de votre mieux pour être aussi
compétent que possible, “un ouvrier qui n’ait pas à rougir”. Il est
indispensable que vous soyez bien préparé à un tel entretien.
Posez-vous les questions suivantes :
 Ai-je prié ? C’est-à-dire prié avant la leçon pour que Dieu
sauve des enfants et prié de manière spécifique, même
brièvement, avant de commencer l’entretien.
 Ai-je étudié soigneusement et attentivement un livre comme
celui-ci qui m’aidera à savoir ce qu’il faut faire ?
 Ma Bible est-elle prête à l’emploi ? Est-ce que je dispose des
grandes lignes du plan qui m’aideront à me rappeler la marche à
suivre ? (Voir pages 49 et 50.)
 Ai-je choisi, d’avance, le verset que je vais expliquer ?
 Me suis-je entraîné avec un ami à conseiller ? Cela peut être
d’un grand secours.

Soyez à l’écoute
Soyez sensible à la direction du Saint-Esprit pour ce que vous
devrez dire à l’enfant. Souvenez-vous que chaque enfant est différent.
Certains ont besoin de plus d’aide et de plus d’explications sur tel ou tel
point que d’autres. Il est bon d’avoir un plan pour l’entretien, mais le
Saint-Esprit peut vous conduire dans une direction non prévue.
Soyez sensible à la direction du Saint-Esprit pour savoir jusqu’où
aller. Guettez les signes qui vous montreront que vous êtes allé aussi
loin que l’enfant voulait aller ou qu’il était prêt à aller (agitation, regard
fuyant ou pensées distraites). Soyez attentif pour déceler tout signe
évident d’incompréhension de vos paroles.
16 Comment conduire un enfant à Christ

Soyez sensible aussi pour évaluer la perception et la compréhension


spirituelles de l’enfant que vous êtes en train de conseiller. Comprend-il
ce que vous dites ? Est-il prêt à aller plus loin ?
Vous devriez toujours conseiller et conduire un enfant dans les
limites de sa disponibilité. Quand il est évident que le Saint-Esprit n’est
pas à l’oeuvre dans le coeur de l’enfant, qu’il ne semble pas comprendre
ou que vous sentez qu’il n’est pas prêt à aller plus loin, n’hésitez pas à
mettre fin à l’entretien. Vous êtes peut-être seulement celui qui sème ou
celui qui arrose, et non celui qui moissonne (1 Co. 3.6). Il y a
généralement plusieurs maillons dans la chaîne qui amène un enfant à
Christ. Vous pouvez être le dernier ou le premier.
Que ce soit en évangélisation ou en entretien, veillez toujours à ne
pas faire pression sur l’enfant et vouloir lui faire franchir des étapes
auxquelles le Saint-Esprit ne l’a pas préparé.
Cette sorte de sensibilité requiert une autodiscipline et une maîtrise
de soi qui vous garderont de contraindre l’enfant à quoi que ce soit.
S’il n’est pas prêt à aller plus loin, vous devriez lui proposer
d’avoir un autre entretien plus tard s’il le souhaite et prier pour que Dieu
continue son oeuvre dans son coeur.

Soyez consciencieux et prenez le temps nécessaire


Vous devez être prêt à consacrer du temps à l’enfant qui demande
votre conseil. Identifiez d’abord son problème et ensuite montrez-lui
simplement et clairement, par la Bible, comment son problème peut être
résolu dans la Personne et l’Oeuvre de Jésus-Christ. C’est le moment le
plus important de la vie de l’enfant et cela demande de votre part un
approfondissement des choses et le temps nécessaire.
Pour le bien de l’enfant, évitez tout ce qui est superficiel et vite fait,
en un mot, les méthodes rapides. Il n’est pas satisfaisant de poser des
questions auxquelles l’enfant répondra par “oui” ou “non”, de lui faire
signer une carte de décision, de lui lire juste un verset de la Bible, de
faire une courte prière ou de le faire prier.
Vous devez aller au fond des choses et cela demande du temps. On
ne peut pas le faire en deux ou en cinq minutes. En moyenne vingt à
Comment conduire un enfant à Christ 17

trente minutes sont nécessaires pour conseiller un enfant, comprendre


son problème et lui en donner la solution. Dans certains cas, en face de
problèmes particuliers, il faudra passer encore plus de temps. Il ne sera
peut-être pas possible de tout dire en un seul entretien et il faudra peut-
être demander à l’enfant de revenir pour continuer et compléter ce qui
aura été commencé.
Néanmoins, il faut reconnaître que le temps de l’entretien varie
selon les enfants, leur contexte, leur connaissance et leur degré de
réceptivité (ou tout autre paramètre). Certains enfants sont vraiment
prêts et déjà si réceptifs, qu’un court entretien peut suffire. Il est
essentiel, cependant, de toujours aller au fond des choses et s’il subsiste
un doute, de prévoir un entretien plus long.
Divers facteurs peuvent empêcher, semble-t-il, de passer autant de
temps à conseiller un enfant. Vous devez mettre tout en oeuvre pour
trouver une solution à ces difficultés :
 Les parents peuvent s’inquiéter si l’enfant ne rentre pas à la
maison à l’heure habituelle.
Téléphonez aux parents ou envoyez quelqu’un leur dire que
l’enfant sera en retard et indiquez quelle en est la raison
 L’enfant peut avoir un train ou un bus à prendre à une certaine
heure.
Raccompagnez-le chez lui en voiture.
 Il n’y a pas un instant disponible pour conseiller à la fin de la
réunion.
Dites à l’enfant de venir plus tôt le jour suivant ou la semaine
suivante de manière à pouvoir le conseiller avant la réunion.
Une autre solution est de modifier le programme de la réunion de
manière à ce que la leçon biblique se déroule plus tôt, ce qui
vous permettra de conseiller les enfants avant la fin de la
rencontre.
 Si vous faites votre leçon dans une école, vous ne disposerez ni
du temps ni de l’occasion de conseiller.
18 Comment conduire un enfant à Christ

Assurez-vous d’avoir clairement présenté le message de l’Evangile


et la voie de salut dans votre leçon. Priez que Dieu le Saint-
Esprit conduise des enfants à Christ sur la base de ce qu’ils
auront entendu. Vous pouvez aussi proposer aux enfants qui
voudraient discuter plus longuement de vous donner leurs nom
et adresse afin que vous les contactiez ultérieurement.
Beaucoup de ces problèmes peuvent être surmontés si vous en
faites un sujet de prière. En établissant votre programme, ménager un
temps pour des entretiens.
Pour plus de détails, lisez la réponse à la question 7 page 58.

Expliquez et approfondissez
ce que l’enfant a déjà entendu
Pendant l’entretien, vous n’introduirez généralement rien de très
nouveau pour l’enfant. Il aura déjà entendu les vérités fondamentales
pendant la réunion. Au cours de l’entretien, on ne fait que les répéter,
les expliquer, les développer, en s’assurant que l’enfant les comprend.
Dieu a déjà parlé à l’enfant au travers des vérités qu’il a entendues
pendant la réunion et lui a inspiré le désir d’être sauvé sur ces bases.
Vous les reprendrez et bâtirez là-dessus lors de l’entretien.
La grande différence, c’est que vous avez la possibilité de poser des
questions et de recevoir, en retour, la réaction de l’enfant ; vous pouvez
également appliquer à l’enfant ce que vous avez enseigné en tenant
compte de ses besoins personnels.

Ne perdez pas de vue l’objectif


Vous devez être vigilant, afin de ne pas vous écarter du sujet, soit
par manque d’attention ou de préparation de votre part, soit parce que
l’enfant introduit des éléments sans importance. Le temps est limité et il
est important de maintenir le cap.
Comment conduire un enfant à Christ 19

Posez des questions


La principale erreur commise par les conseillers inexpérimentés
est de trop parler et de trop peu écouter. C’est un entretien de conseil,
un dialogue, non pas une mini-prédication avec un seul auditeur !
Il vous faut écouter l’enfant pour discerner quels sont ses besoins et
pouvoir y répondre. Vous devez savoir ce que l’enfant comprend et ce
qui lui échappe.
Pour conseiller de façon efficace, il est nécessaire de poser des
questions et d’écouter attentivement les réponses. De cette manière,
vous comprendrez mieux les problèmes de l’enfant et vous pourrez aussi
mieux apprécier son degré de compréhension.
Il y a plusieurs règles à suivre quand vous posez ces questions :
 Cherchez à éviter les questions auxquelles on répond par “oui”
ou “non”. Par exemple : “Es-tu assez bon pour aller au Ciel
quand tu mourras ?” ou “Sais-tu que Jésus est mort sur la croix
pour tes péchés ?” Des réponses d’un mot ou de telles questions
ne vous aideront pas beaucoup. Cela peut même vous induire
en erreur quant aux problèmes de l’enfant ou à sa
compréhension.
 Evitez les questions qui ont des réponses faciles et évidentes, qui
demandent peu de réflexion, apportent peu d’informations et
auxquelles on peut répondre comme un perroquet. Par exemple :
“Qui est mort sur la croix pour tes péchés ?” Quelques-unes
pourraient aider, mais il ne faut pas en abuser.
 Posez des questions dont la réponse vous aidera réellement à
cerner le problème de l’enfant et la compréhension qu’il a du
sujet. Par exemple : “Comment est Dieu, selon toi ? Qu’est-ce-
que le péché, à ton avis ? Que voit Dieu quand Il regarde dans
ton coeur et dans ta vie ? Pourquoi le Seigneur Jésus est-Il le
seul qui puisse te laver de tes péchés ?”
 Assurez-vous que votre question est simple et pas trop
“théologique”. Si l’enfant ne la comprend pas, reformulez-la et
simplifiez-la.
20 Comment conduire un enfant à Christ

 Encouragez l’enfant à utiliser ses propres mots et à ne pas


simplement répéter les vôtres. Ils ne seront peut-être pas aussi
corrects et théologiques que les vôtres, mais ils vous donneront
une meilleure indication de sa compréhension et de ses
problèmes.
 Il est parfois bon de poser des questions qui peuvent avoir deux
réponses possibles. Ceci permet à l’enfant de répondre sans
embarras ou crainte de donner la mauvaise réponse. Par
exemple : “Es-tu sauvé ou est-ce cela qui te préoccupe ? As-tu
déjà reçu Christ ou n’as-tu pas encore fait ce pas ?”
 Si l’enfant ne semble pas connaître la réponse à une question
(et cela arrive souvent), ouvrez la Bible à un verset qui donne la
réponse et demandez-lui de le lire. Ou posez-lui des questions
qui peuvent l’aider à trouver la réponse.
 Il est important de poser les questions dans une atmosphère
détendue. Evitez toute tension, de quelque nature qu’elle soit.
Ne faites pas de cet entretien une “mini-inquisition” ou
interrogatoire qui mettra l’enfant mal à l’aise ou lui fera craindre
de donner une mauvaise réponse. Il risque de s’enfermer dans
le mutisme.

Utilisez votre Bible


Ayez votre Bible ouverte à la main pour montrer à l’enfant que ce
que vous dites est basé sur la Parole de Dieu. Evitez cependant de lire
ou de citer trop de versets, ce qui entraînerait une certaine confusion.
Vous ne négligerez pas de lui montrer un verset qui concerne le salut et
l’invitation de Christ à venir à Lui ; il est préférable de se concentrer sur
ce seul verset. D’autres versets peuvent être cités de mémoire et
précédés des mots “la Bible dit ...” sans forcément les lui montrer.
Il peut être utile d’utiliser le “Livre sans paroles” à un moment
donné de l’entretien, le plus tôt possible, car cela vous aidera à savoir ce
que l’enfant sait et ne sait pas. De toutes façons, veillez à conduire
l’enfant à Christ avec votre Bible à la main et basez sur elle, et non sur
le “Livre sans paroles”, tout ce que vous direz.
Comment conduire un enfant à Christ 21

Les couleurs du “Livre sans paroles” présentent le salut d’une


manière très claire et très vivante et elles stimuleront la réflexion et la
compréhension :
 La page dorée parle de Dieu et du Ciel.
 La page sombre parle du péché.
 La page rouge parle de la mort du Christ et de la résurrection.
 La page blanche parle de la justification par la foi.
 La page verte parle de la croissance dans la vie chrétienne.
Le “Livre sans paroles” peut vraiment vous aider à expliquer à un
enfant la voie du salut et aussi, par le moyen de questions, à voir quelle
compréhension il a de l’Evangile.
Vous pouvez, bien sûr, atteindre le même but sans le “Livre sans
paroles”.

Soyez attentif et plein d’amour


Les enfants apprécient une personne qui s’intéresse vraiment à eux
personnellement et au travers de qui rayonne l’amour de Dieu. Un
enseignant ou un conseiller ne devrait jamais devenir un technicien ou
un professionnel dans son approche des enfants.
Une fois que la glace est rompue et que la relation commence à
s’établir, il peut être tout à fait facile et plaisant de parler aux enfants et
de les conseiller. Les enfants sont naturels et ouverts. S’ils vous
respectent et vous font confiance, ils vous diront ce qu’ils savent et ce
qui leur échappe.
Néanmoins, il y a plusieurs clés principales à se remémorer.
 Respectez l’enfant comme une personne qui a de la valeur et
acceptez-le en tant qu’individu qui a des besoins.
 Ne soyez pas critique à son égard.
 Ne donnez jamais l’impression qu’un problème est sans intérêt
et n’en riez pas. Dieu n’agit jamais comme cela avec nous.
22 Comment conduire un enfant à Christ

 Gardez pour vous ce que l’enfant vous aura confié. Si vous


dévoilez ses confidences à quelqu’un d’autre, il sera amèrement
déçu et ne reviendra jamais vous voir.
Comment conduire un enfant à Christ 23

Chapitre trois : Dix étapes à respecter


Il est utile, lorsqu’on conduit un enfant à Christ, d’avoir un plan à
suivre et de l’utiliser comme canevas. Dans ce chapitre, nous allons
exposer un tel plan, étape par étape, et à la fin du chapitre, vous
trouverez trois schémas d’entretien, plus ou moins détaillés.
Vous pouvez découper ou photocopier l’un d’entre eux et le garder
dans votre Bible, ou mieux, le coller sur l’intérieur de la couverture.
Ainsi de temps en temps pendant que vous conseillerez l’enfant, vous
pourrez jeter un coup d’oeil sur le plan pour savoir comment continuer.
Rappelez-vous cependant que l’entretien n’est pas une simple
technique. Il doit constituer une occasion pour le Saint-Esprit de faire
son oeuvre, de convaincre et régénérer. Vous avez en permanence
besoin d’être souple et sensible à la direction du Saint-Esprit pour
répondre aux problèmes des enfants et à leurs besoins. Des
circonstances, des questions et des problèmes peuvent surgir qui vous
empêcheront de suivre exactement le plan. Malgré cela, il est utile
d’avoir un plan et de l’utiliser comme base de travail.
Gardons à l’esprit les dix étapes suivantes lorsque nous conduisons
un enfant à Christ.

Première étape : Mettez l’enfant à l’aise


L’enfant peut être inquiet et se demander ce qui va se passer,
particulièrement s’il est tout jeune. Il peut être mal à l’aise et se mettre
à rire. (Voir question 2 et réponse pages 53 et 54.)
 Souriez et mettez-le à l’aise. Dites-lui que vous êtes très
heureux d’avoir une occasion de lui parler.
 Demandez-lui son nom et son âge (si vous ne le savez pas déjà)
et adressez-vous à lui par la suite en l’appelant par son prénom.
 Cherchez à savoir si quelqu’un l’attend ou s’il doit être à la
maison à une certaine heure et prenez les dispositions
nécessaires.
24 Comment conduire un enfant à Christ

Cela vous aidera de savoir dès le début s’il est catholique, juif, etc.
Pour cela, vous pouvez lui demander s’il va à l’Ecole du Dimanche ou à
l’Eglise et si oui, laquelle. Dans certains cas, il peut vous être utile de
savoir quelle école il fréquente.
Vous pouvez aussi lui demander s’il aime l’école et quelles sont ses
matières préférées. Ce genre de conversation aide l’enfant à se détendre
et à parler ouvertement avec vous.

Deuxième étape : Identifiez le problème de l’enfant


Comme un médecin, vous devez “faire le diagnostic” du problème
spirituel de l’enfant avant de pouvoir apporter une aide. Aucun docteur
ne doit donner de médicament ou de traitement sans avoir examiné le
patient et essayé de trouver ce dont il souffre. Cela s’applique aussi à
celui qui “conseille” des enfants.

Les quatre principales catégories d’enfants


Les enfants qui réclament aide et conseil après une réunion
appartiennent généralement à l’une des quatre catégories et chacune doit
être abordée différemment.

Groupe 1 : L’enfant qui n’est pas sincère ou pas prêt


Il est peut-être curieux ou il est venu vous voir parce qu’un autre l’a
fait. Il est peut-être là seulement parce que son grand frère veut vous
parler ou encore parce qu’il a entendu dire que ceux qui viennent
reçoivent un livre. Il peut venir pour vous faire plaisir ou alors
simplement pour s’amuser.

Groupe 2 : L’enfant qui ne comprend pas son besoin d’être


sauvé
Il ne comprend pas ce qu’est le péché et n’est pas convaincu
d’avoir mal agi. Souvent, un tel enfant est très jeune.
Comment conduire un enfant à Christ 25

Groupe 3 : L’enfant qui manque d’assurance ou qui a un


problème en tant que chrétien
Il a déjà reçu Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur, mais il
pense qu’il a encore besoin d’être sauvé. Ou alors, il sait qu’il est
sauvé, mais il a un problème ou une question qui le trouble.

Groupe 4 : L’enfant sincère, qui comprend qu’il n’est pas sauvé


et qui veut vraiment l’être
Beaucoup d’enfants qui viennent à l’entretien appartiennent à cette
catégorie et c’est de ce groupe que nous parlerons plus particulièrement
dans la suite du livre.

Les trois grandes questions à poser


Vous devez poser à l’enfant qui vient vers vous une série de trois
questions, chacune étant en rapport avec les trois premières catégories
citées précédemment. Cela vous aidera à découvrir à quel groupe il
appartient. C’est pourquoi écoutez soigneusement ses réponses.

Question 1 : “De quoi veux-tu me parler ?”


Cette question peut, bien sûr, être formulée différemment :
“Pourquoi es-tu resté après le Club ?” “Y avait-il quelque chose dans la
leçon dont tu aimerais me parler ?” “Qu’aimerais-tu que le Seigneur
Jésus fasse pour toi?”
Les réponses de l’enfant devraient vous indiquer s’il est sincère ou
s’il appartient à la première catégorie mentionnée précédemment. Si sa
réponse indique qu’il veut réellement se confier en Christ, alors passez
aux questions 2 et 3.
Si, cependant, il est évident qu’il n’est pas sincère ou s’il n’est pas
prêt à aller plus loin, prenez le temps de lui démontrer que le pas le plus
important pour lui est de se confier en Christ. Dites-lui d’y penser
sérieusement et rappelez-lui qu’il peut le faire à tout moment et en tout
lieu. Faites-lui savoir que vous serez toujours prêt à parler avec lui plus
longuement quand il le désirera. Cette conversation avec l’enfant
26 Comment conduire un enfant à Christ

pourrait être la première étape dans l’établissement d’une relation qui


pourrait l’amener à se convertir plus tard.
Vous ne pouvez pas l’amener plus loin à ce moment-là.
S’il est évident que l’enfant est venu simplement pour s’amuser,
vous pouvez inclure un mot de correction ou de réprobation. Mais, en
même temps, encouragez-le à être sérieux et à réfléchir à son besoin
d’accepter Christ dans sa vie.

Question 2 : “As-tu déjà péché ou fait quelque chose de mal ?”


Cette question peut aussi être formulée autrement. “Que voit Dieu
quand Il regarde dans ta vie et dans ton coeur ?” “Quelles sont les
choses mauvaises que tu fais ?”
Ce genre de question permettra à l’enfant et à vous-même de parler
du péché.
Sa réponse vous indiquera si l’enfant comprend qu’il a besoin
d’être sauvé. Si ce n’est pas le cas, il fait partie de la deuxième
catégorie mentionnée précédemment et il n’est pas prêt à aller plus loin.
Néanmoins, il ne suffit pas que l’enfant sache qu’il a péché et qu’il
réponde “oui” aux questions ci-dessus. Il faut qu’il ait une conviction
de péché et le désir de s’en détourner et de changer.
Ensuite, vous pouvez poser des questions qui permettent d’aller
plus loin, par exemple : “Veux-tu rester comme tu es ?” “Comment,
d’après toi, Dieu veut-Il que tu réagisses, par rapport aux choses
mauvaises que tu as faites ?” “Voudrais-tu changer, avec l’aide de
Dieu ?” “Pourquoi veux-tu changer ?”
Si l’enfant n’a pas conscience de son péché ou semble ne pas être
convaincu de péché, il est dans la deuxième catégorie (voir les quatre
groupes plus haut). Vous ne pouvez pas le conduire à Christ pour
l’instant.
Dites-lui qu’il a besoin de comprendre qu’il est pécheur avant de
pouvoir recevoir Christ comme son Sauveur et quand il aura compris
cela, il devra demander au Seigneur Jésus de le sauver. Faites-lui savoir
qu’il pourra toujours venir vous voir s’il a besoin d’aide. Priez pour lui
Comment conduire un enfant à Christ 27

avant qu’il parte et demandez à Dieu qu’Il lui montre son état de
pécheur et l’aide à accepter Christ. Soyez prudent, afin qu’il ne pense
pas être sauvé à cause de la prière que vous avez faite pour lui.
Si, par contre, il semble comprendre et être convaincu de péché,
passez à la question 3.

Question 3 : “As-tu déjà demandé à Jésus-Christ de venir dans


ton coeur et dans ta vie pour pardonner tes péchés ? Ou as-tu
déjà fait quelque chose de semblable avant aujourd’hui ?”
La réponse de l’enfant doit montrer s’il est déjà sauvé ou non. Si
l’enfant répond “non” ou si vous avez des doutes sur son salut, agissez
avec lui comme avec un inconverti qui comprend. En d’autres termes, il
fait partie du groupe 4. (Voir plus haut.)
Même si l’enfant répond “oui”, vous devriez lui poser d’autres
questions. N’acceptez pas un “oui” sans vérifier. Il peut avoir répondu
“oui” parce qu’il sent que c’est ce que vous attendez, ou alors, parce que
la veille au soir avant d’aller au lit, il a fait une petite prière. Ecoutez
attentivement sa réponse et posez-lui des questions plus précises. Si
vous êtes sûr qu’il est déjà sauvé, classez-le dans le troisième groupe et
traitez-le comme un enfant né de nouveau, mais qui manque d’assurance
et qui a besoin d’aide pour sa vie chrétienne.
Vous devez, dans ce cas, essayer de trouver la raison de ce manque
d’assurance et lui donner la solution tirée de la Parole de Dieu. Vous
pouvez le faire par des questions du type : “Qu’est-ce qui te fait penser
que tu n’as plus le Seigneur Jésus dans ton coeur et dans ta vie ?”
Des raisons peuvent éventuellement être :
 Il a péché et pense qu’à cause de cela, Jésus l’a abandonné.
 Il a négligé la communion avec Dieu au travers de la prière et de
la lecture de la Bible.
 Par manque d’enseignement, il n’a jamais compris ou reçu
l’assurance du salut.
Comment pouvez-vous l’aider ?
28 Comment conduire un enfant à Christ

 Expliquez-lui que Jésus ne l’a pas abandonné et ne peut pas le


faire et qu’il n’a pas besoin d’être sauvé de nouveau. (Héb.
13.5)
 Montrez-lui qu’il a besoin de confesser ses péchés. (1 Jean 1.9)
 Mettez l’accent sur l’importance d’un moment de culte
personnel chaque matin (ou à un autre moment de la journée).
 Donnez-lui les grandes lignes de l’enseignement biblique sur
l’assurance du salut. Il peut être sûr d’être sauvé parce que la
Bible le dit (Actes 16.31) et parce qu’il y a eu un changement
(même s’il est petit) dans sa vie. (2 Co. 5.17)
Ensuite, vous devez prier avec lui, lui donner une parole
d’encouragement et le laisser aller.
Il se peut qu’en posant les trois questions ou séries de questions ci-
dessus, vous n’arriviez pas à être sûr que l’enfant est sincère, qu’il
comprend, ou qu’il a déjà accepté Christ. Autrement dit, vous ne savez
pas trop dans quelle catégorie le situer. Si vous n’êtes pas sûr, il est
préférable de continuer à le conseiller et d’agir avec lui comme avec un
enfant du quatrième groupe (voir plus haut) jusqu’à ce que vous ayez
une conviction.

Troisième étape : Assurez-vous que l’enfant


comprend le message du salut
Voilà une occasion favorable d’utiliser le “Livre sans paroles”
(LSP). Mais ne le racontez pas en entier. Vous n’êtes pas là pour
prêcher, mais pour découvrir quelle compréhension l’enfant a de
l’Evangile. Avant de continuer, vous devez lui poser des questions pour
voir ce qu’il a compris de Dieu, du péché, de Jésus-Christ et du chemin
du salut.
Vous pouvez citer quelques versets bibliques ici et là pour
expliquer et clarifier vos questions. Mais vous n’êtes pas obligé
d’ouvrir votre Bible à chaque verset.
Comment conduire un enfant à Christ 29

 Dieu (Montrez la page dorée du “Livre sans paroles”)


Qui cette page te rappelle-t-elle ?
Qui est Dieu ?
Il est le Créateur à qui tout appartient.
Il est le Roi des rois.
Il est pur.
Il vit dans le Ciel et Il t’aime.
 Le péché (Montrez la page sombre du “Livre sans paroles”)
Qu’est-ce que le péché ; donne-moi quelques exemples.
Que pense Dieu du péché ?
As-tu péché ?
Veux-tu te détourner du péché et changer de conduite ?
 Jésus-Christ (Montrez la page rouge du LSP)
Qui est le seul qui puisse ôter ton péché ?
Pourquoi peut-Il le faire ?
Est-Il toujours mort ?
 L’appropriation du salut (Montrez la page blanche du LSP)
Que faut-il que tu fasses pour être sauvé ?
Si tu fais cela, que fera Dieu ?
Rappelez-vous que vous parlez à un enfant et qu’il a une
compréhension et une capacité d’expression limitées. Ne vous attendez
pas à un haut degré de théologie de sa part. Vous cherchez à atteindre
une compréhension de base des vérités essentielles, pas plus !
En questionnant l’enfant, vous pouvez découvrir qu’il a une très
faible compréhension des vérités esquissées ou qu’il n’est pas vraiment
intéressé. Peut-être s’agite-t-il. Dans ces cas-là, il vaut mieux dégager
simplement le message de l’Evangile et l’encourager à découvrir Christ
30 Comment conduire un enfant à Christ

à son propre rythme. Vous pouvez, bien entendu, suggérer la possibilité


d’un autre rendez-vous pour continuer votre conversation et voir sa
réaction.

Quatrième étape : Utilisez un verset biblique


pour parler de l’appropriation du salut
C’est ici probablement l’étape la plus importante et celle qui
demande le plus de temps.
L’enfant est venu vers vous et désire être sauvé. Vous l’avez
interrogé.
 Il paraît sincère.
 Il paraît comprendre son besoin d’être sauvé.
 Il n’a pas reçu Christ.
 Il semble avoir une compréhension claire de l’Evangile.
Sur la base de ces éléments, vous pouvez maintenant lui montrer ce
qu’il doit faire pour être sauvé.
Il faut tenir compte de ces quelques directives :
 Servez-vous de la Bible pour lui montrer comment être sauvé.
 Choisissez un seul verset. Concentrez vos efforts sur ce verset
pour l’expliquer soigneusement.
 Employez un verset qui, si possible, correspond à ce que vous
avez enseigné dans votre leçon et votre présentation de
l’Evangile. Par exemple, si vous avez raconté l’histoire de
Zachée (Luc 19.1 à 10) qui est venu à Jésus quand celui-ci l’a
appelé, vous pouvez utiliser Jean 6.37 - “Je ne mettrai pas
dehors celui qui vient à moi.”
 Utilisez un verset facile à comprendre pour l’enfant et faites
appel à des mots et des idées qui n’ont pas besoin de longues
explications. Par exemple : Jean 1.12 avec son concept de
recevoir Christ est plus facile à expliquer à un enfant qui a peu
de culture biblique que Jean 3.16 avec le concept de croire en
Comment conduire un enfant à Christ 31

Christ. Il est aussi préférable d’utiliser Romains 10.13 plutôt


que Jean 1.12 lorsqu’on conseille un enfant catholique qui
risque de confondre le fait de “recevoir Christ” avec le fait de
faire sa première communion.
 Vous devez être très simple avec les très jeunes enfants. Par
exemple, Apocalypse 3.20 est facile à comprendre pour les plus
jeunes.
 Le verset choisi devrait montrer à l’enfant deux choses
Ce que Dieu attend de lui.
Ce que Dieu promet, si lui fait sa part.
Beaucoup de versets montrent ces deux aspects du chemin du salut,
parmi lesquels Jean 1.12, 3.16, 6.37, Actes 3.19, 10.43, 16.31,
Romains 10.13, Apocalypse 3.20.
 Faites lire le verset par l’enfant. S’il ne peut pas le faire, lisez
pour lui.
 Expliquez le verset soigneusement et simplement à l’enfant.
Rappelez-vous : il y a deux éléments principaux que vous devez
expliquer clairement -
 ce que Dieu veut de l’enfant
 ce que Dieu fera si l’enfant répond à son appel

Si vous utilisez Jean 1.12


“A tous ceux qui L’ont reçu, à ceux qui croit en son nom, Il a donné le
pouvoir de devenir enfants de Dieu.”
Vous devez insister sur le fait que l’enfant doit recevoir le Seigneur
Jésus dans son coeur et sa vie et dans ce cas, il devient un enfant de
Dieu et un membre de la famille de Dieu.

Si vous utilisez Jean 3.16


“Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en Lui, ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.”
32 Comment conduire un enfant à Christ

Vous devez souligner la nécessité pour l’enfant de croire ou de se


confier en Christ pour le salut et s’il le fait, il recevra la vie
éternelle.

Si vous utilisez Jean 6.37


“... Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.”
Mettez l’accent sur la nécessité de venir à Jésus-Christ et s’il le fait,
il sera reçu et non rejeté.

Si vous utilisez Actes 16.31


“Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé.”
Insistez sur le fait que l’enfant doit croire (faire confiance ou se
donner entièrement) en Jésus-Christ et s’il le fait, il sera sauvé.

Si vous utilisez Actes 3.19


“Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient
effacés.”
Insistez sur l’importance de se détourner de ses péchés pour venir à
Christ et si l’enfant le fait, s’il croit en Jésus comme son Sauveur,
tous ses péchés seront effacés.

Si vous utilisez Romains 10.13


“Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.”
Montrez la nécessité pour l’enfant de demander à Jésus-Christ de le
sauver et s’il le fait, il le sera effectivement.

Si vous utilisez Apocalypse 3.20


“Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et
ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.”
Soulignez le fait que l’enfant doit ouvrir la porte de son coeur et de
sa vie au Seigneur Jésus et s’il le fait, le Seigneur viendra y vivre.
Quand Il viendra, Il effacera son péché. (Si vous hésitez à utiliser
ce verset, lisez la réponse à la question 5 page 56.)
Comment conduire un enfant à Christ 33

Expliquez soigneusement le verset que vous avez choisi et revenez-


y encore et encore, jusqu’à ce que vous soyez sûr que l’enfant a
compris. Soyez simple dans votre explication. Voyons quelques
exemples simples :

Si vous utilisez Jean 1.12, expliquez-le comme suit :


“Selon ce que Dieu dit dans ce verset, tu dois recevoir quelqu’un pour
devenir enfant de Dieu. Qui dois-tu recevoir ? (Le Seigneur Jésus)
Oui ! Note comment, au verset précédent Il est venu parmi les siens et ils
ne L’ont pas reçu ! Quelle tristesse ! Je suis si heureux que toi, tu
veuilles Le recevoir !
Qui peut recevoir le Seigneur Jésus ? Ce verset nous dit : “à tous ceux qui
L’ont reçu ...” Son invitation s’adresse à tous, aussi mauvais qu’ils soient.
N’est-ce pas merveilleux ?
Comment recevoir le Seigneur Jésus ? Le mot “recevoir” signifie que tu
L’accueilles, que tu Lui demandes de venir dans ta vie pour te purifier du
péché, pour vivre en toi et prendre le contrôle de ta vie. Veux-tu vraiment
Le recevoir ? Il fera de toi un membre de la famille de Dieu. Tu seras
enfant de Dieu. Il sera ton Père et tu seras son enfant.
Que dois-tu faire ?
Que fera Jésus ?”
Si c’est nécessaire, revenez plusieurs fois sur l’explication du
verset pour être sûr que l’enfant a compris.
Si vous utilisez Jean 1.12, restez le plus près possible du concept de
“devenir enfant de Dieu” (comme résultat) et ne détaillez pas d’autres
pensées qui ne sont pas incluses dans le verset (par exemple - tu seras
sauvé, tu seras pardonné ou tu ne seras pas rejeté). Ce principe
s’applique à tout verset de la Bible. Restez le plus près possible de ce
que dit le verset choisi.

Si vous choisissez Jean 3.16


“Dieu t’a tant aimé qu’Il a envoyé le Seigneur Jésus mourir pour toi sur la
croix. Alors, selon ce verset, que dois-tu faire ? Tu dois croire en Lui, tu
34 Comment conduire un enfant à Christ

dois te confier en Jésus. C’est ce que signifie ce mot. Mais que signifie
faire confiance au Seigneur Jésus ?
Vois-tu cette chaise ? C’est une chaise solide, je le sais. Je suis sûr
qu’elle peut supporter mon corps si je m’y assois. Mais, cela ne suffit pas.
Je dois m’asseoir dessus. Je dois, pour ainsi dire, lui faire confiance.
Jésus-Christ veut que tu Lui fasses confiance et que tu te remettes
complètement à Lui, ton Sauveur et ton Seigneur. C’est ce que signifie ce
verset. Et si tu Lui fais confiance, que te promet la Bible ? La vie
éternelle ! C’est-à-dire la vie de Dieu en toi. Cette nouvelle vie avec
Dieu commence maintenant et se poursuit jusque dans le Ciel,
éternellement, si tu reçois le Seigneur Jésus comme ton Sauveur.”

Si vous choisissez Jean 6.37


“Dans ce verset, le Seigneur Jésus dit qu’Il veut que tu fasses quelque
chose. Vois-tu ce que c’est ?
Oui. Il veut que tu viennes à Lui. C’est une chose qu’Il dit souvent aux
pécheurs dans la Bible. Et Il le dit aujourd’hui encore : “Je ne mettrai pas
dehors celui qui vient à moi.”
Nous ne pouvons pas voir le Seigneur Jésus pour venir à Lui, Le toucher.
Il veut dire que nous pouvons venir à Lui par la prière et Lui parler dans
nos coeurs, sachant qu’Il est là, près de nous.
Que te dit le Seigneur Jésus sur ce qui se passera si tu viens à Lui et si tu
Lui demandes de te sauver ?
Il dit qu’Il ne te chassera pas et ne te repoussera pas. Cela signifie qu’Il te
recevra, te pardonnera et te sauvera ; aussi as-tu besoin de venir à Lui
maintenant. Il attend, prêt à te recevoir et à te sauver.”

Si vous choisissez Actes 16.31


“Dans ce verset Dieu te dit de croire au Seigneur Jésus. Cela signifie que
tu dois remettre ta vie au Seigneur Jésus-Christ et placer en Lui ta
confiance pour qu’Il soit ton Sauveur et Seigneur. C’est comme
quelqu’un qui embarque à bord d’un bateau et permet au pilote de le
conduire à travers les eaux profondes jusqu’à un endroit sûr. Quand tu
places ta vie entre ses mains, Il te sauve. Cela signifie qu’Il te délivre de
la condamnation que mérite ton péché et Il fait de toi une nouvelle
personne.”
Comment conduire un enfant à Christ 35

Si vous choisissez Actes 3.19


“Ce verset te montre que Dieu veut que tu te repentes, que tu te détournes
de ton péché, que tu Le suives. Il ne veut pas que tu continues à vivre
comme tu l’as fait jusqu’à présent. Voilà ce que signifie se convertir. En
même temps, Il veut que tu fasses confiance à Christ et que tu Lui
demandes de te sauver. Si tu fais cela, tous tes péchés seront effacés aux
yeux de Dieu, éternellement.
Regarde, vois-tu ce trait de stylo sur cette feuille ? Maintenant, regarde,
j’utilise un effaceur. Le trait de stylo a disparu. Il est ôté, effacé. Et c’est
ce que Dieu fait avec tes péchés quand tu t’en détournes et que tu te
confies en Jésus-Christ.”

Si vous choisissez Romains 10.13


“Ce verset te dit ce que Dieu veut que tu fasses. Il veut que tu invoques le
nom du Seigneur Jésus. Il veut que tu L’appelles. Pourquoi dois-tu
L’appeler et que dois-tu Lui demander de faire ?
Tu dois Lui demander de te sauver de tes péchés. Car Lui seul le peut.
Imagine un garçon qui serait tombé dans un puits profond sans issue. Il
essaie de sortir, mais les parois sont humides et glissantes. Il est
impossible de sortir. Puis, il voit quelqu’un qui regarde là-haut, par
l’ouverture du puits, quelqu’un qu’il connaît et en qui il a confiance,
quelqu’un de fort et il l’appelle : “S’il te plaît, sauve-moi !” Et cet homme
fort et plein d’amour descend lui-même dans le puits avec une corde,
prend le garçon avec lui et le sauve.
Si tu te rends compte que tu as besoin d’être sauvé du péché, appelle
Jésus-Christ, demande-Lui de te sauver et Il le fera. C’est ce que Dieu
promet dans ce verset à quiconque, c’est-à-dire, à chacun. Si tu
L’appelles pour qu’Il te sauve, que fera-t-Il, selon ce verset ?
Il te sauvera !”

Si vous choisissez Apocalypse 3.20


“A quelle porte le Seigneur Jésus frappe-t-Il ? Il frappe à la porte de ton
coeur et de ta vie. Ce n’est pas une porte que tu peux voir, ni contre
laquelle tu peux vraiment entendre frapper. Le Seigneur utilise une image
pour que tu comprennes qu’Il est en dehors de ta vie et qu’Il veut y entrer.
36 Comment conduire un enfant à Christ

Pourquoi le Seigneur Jésus frappe-t-Il à la porte de ton coeur et de ta vie ?


Il veut entrer pour enlever ton péché. Ce coeur-là n’est pas l’organe qui
envoie le sang dans tout ton corps. C’est ton être intérieur, c’est la partie
de toi-même qui pense et qui ressent. Que dois-tu faire, selon ce verset ?
Le Seigneur Jésus veut que tu Lui ouvres la porte de ton coeur et de ta vie.
Il veut que tu acceptes de te détourner de ton péché pour Lui demander de
te purifier et de te pardonner. Que fera le Seigneur Jésus si tu Lui
demandes d’entrer ?
Il a promis qu’Il entrerait et qu’en venant, Il ferait de toi un être pur aux
yeux de Dieu. Dieu dit aussi dans ce verset qu’Il veut avoir une
communion étroite avec toi, autrement dit de l’amitié. N’est-ce pas
merveilleux ?”
(Pour plus d’enseignement concernant l’usage d’Apocalypse 3.20
voir page 56.)
Si vous êtes satisfait de la compréhension manifestée par l’enfant et
si vous avez l’impression que Dieu travaille vraiment son coeur, passez
à l’étape suivante.
Une des erreurs les plus courantes à ce stade est de “mélanger”
les idées de plusieurs versets au lieu de coller au plus près au concept
donné dans le verset choisi. Par exemple, en prenant Actes 16.31, vous
ne devez pas dire : “Si tu viens à Jésus-Christ, tu seras sauvé”. Ou
avec Jean 1.12, ne dites pas : “Reçois le Seigneur Jésus et tu auras la
vie éternelle”. Avec Romains 10.13, ne dites pas : “Invoque le Seigneur
Jésus et tu deviendras enfant de Dieu.” Dans ces trois explications
(bien qu’elles soient vraies), il y a une confusion d’idées.
Une autre erreur consiste à associer la pensée de venir à Jésus-
Christ et celle de demander à Jésus-Christ de venir dans notre vie. Ces
deux pensées signifient la même chose, mais peuvent désorienter
l’enfant parce qu’elles semblent contradictoires.
Il peut être utile quand on s’appuie sur un verset pour conduire
l’enfant à Christ, d’utiliser certaines questions plutôt que de tout dire
soi-même. Par exemple, si vous prenez Romains 10.13, vous pouvez
poser des questions du type :
“Qu’est-ce que ce verset te dit de faire ?
Comment conduire un enfant à Christ 37

“Peux-tu m’expliquer ce que veut dire “invoquer” ?


“Qui dois-tu appeler ?
“Que fera le Seigneur Jésus si tu L’appelles à ton secours ?

Cinquième étape : Demander à l’enfant s’il veut


accepter Christ ou s’il préfère y réfléchir
Vous pouvez maintenant demander à l’enfant s’il veut réellement
aller plus loin et se confier en Jésus-Christ (venir à Christ ou Le
recevoir, selon le concept du verset que vous avez choisi).
Il est bon de formuler votre question en introduisant une alternative
au simple “oui”. Si vous incluez un “ou préfères-tu”, l’enfant trouvera
plus facile de donner une réponse franche sans être gêné. Il est difficile
pour un enfant de dire “non” à un conseiller.
Mettez l’accent sur l’importance cruciale de sa décision. En lui
expliquant l’importance de la décision qu’il envisage, il y a trois choses
à souligner.
1. Le Seigneur Jésus voudra régner sur sa vie.
Le Seigneur Jésus ne vient pas dans sa vie simplement pour le
sauver et pardonner ses péchés. Il vient pour le transformer et
pour prendre sa place de Seigneur et Maître. Il voudra être “son
patron”.
2. Le Seigneur Jésus s’attendra à voir un changement dans sa vie.
Devenir chrétien implique une volonté de se détourner du mal pour
chercher à faire ce qui plaît à Dieu. Il a besoin d’avoir une
position claire et sincère en face de cela.
38 Comment conduire un enfant à Christ

3. Etre chrétien n’est pas toujours facile.


Il faut qu’il sache que les autres enfants peuvent se moquer de
lui et le tourner en ridicule quand ils sauront ce qu’il a fait. Lui
dire, c’est l’avertir et, en même temps, l’y préparer.
Il est bon qu’un enfant sache ce que cela implique de devenir
chrétien avant de se confier en Christ. Cela peut avoir été déjà dit, bien
sûr, dans votre présentation de l’Evangile.
Si l’enfant ne semble pas vouloir “payer le prix”, ne le poussez pas.
Il doit se décider lui-même et vous l’avez déjà aidé en présentant
clairement la situation.
Mais il est essentiel de toujours préserver un équilibre. Si vous ne
voulez pas que cela semble trop facile pour l’enfant de se confier en
Christ, ne faites pas non plus en sorte que cela paraisse trop difficile.
Aussi devez-vous insister sur le fait que s’il se confie en Lui, Christ
l’aidera à être droit et à vivre pour Dieu, même si les autres disent des
choses méchantes sur lui.
Vous pouvez dire :
“Mais surtout rappelle-toi que si tu te confies au
Seigneur Jésus, Il sera dans ta vie et t’aidera à être
différent et à vivre pour Lui. Il te donnera la joie et
la force dont tu auras besoin.”
Ainsi, quand l’enfant aura compris ce que cela implique de suivre
Christ, vous pourrez lui demander ce qu’il veut faire.
“Aimerais-tu te confier en Jésus-Christ comme ton
Sauveur, maintenant ? Tu dois le faire de tout ton
coeur. Ou préfères-tu partir et y réfléchir encore ?
Nous allons réfléchir en silence quelques instants et
quand tu auras décidé, dis-le moi.”
Laissez-lui un certain temps pour répondre. S’il dit qu’il ne veut
pas se confier en Christ tout de suite, mais qu’il veut rentrer chez lui et y
réfléchir, laissez-le partir. N’essayez pas de faire pression sur lui pour
qu’il change d’avis. Dites-lui néanmoins qu’il peut se confier en Christ
quand il sera chez lui. Ou ailleurs, s’il le décide. Vous pouvez lui
Comment conduire un enfant à Christ 39

suggérer la possibilité de revenir plus tard pour vous parler. S’il le


désire, priez avec lui avant qu’il parte.
Si l’enfant a répondu “oui” à cette question et semble préparé par le
Saint-Esprit à se confier en Christ, vous pouvez passer à l’étape
suivante.
S’il est vrai que vous ne devez exercer aucune sorte de pression sur
lui, vous ne devez pas non plus lui donner l’impression qu’il peut
attendre et se confier en Christ n’importe quand. Hébreux 3.7 nous
rappelle que c’est aujourd’hui le jour du salut et l’enfant doit réaliser
l’importance de répondre à la voix de Dieu quand Il lui parle et ne pas
faire la sourde oreille.

Sixième étape : Suggérez à l’enfant de parler


au Seigneur Jésus et de Lui demander de le sauver
Vous devez maintenant encourager l’enfant à prier et à demander à
Jésus-Christ de le sauver, sur la base du verset biblique que vous avez
expliqué, en vous appuyant sur le concept souligné précédemment. Si,
par exemple, vous avez choisi Jean 1.12 ou Apocalypse 3.20 pour
montrer à l’enfant le chemin du salut, encouragez-le à demander au
Seigneur Jésus de venir dans son coeur et sa vie.
Il y a quatre possibilités :
1. Vous pouvez encourager l’enfant à prier audiblement et par lui-
même. Dans ce cas, vous pourriez suggérer d’abord une ou
deux phrases, en rapport avec le verset, qu’il peut inclure dans
sa prière.
“Si tu veux réellement que le Seigneur vienne dans ta vie, dis-Lui
que tu te repens de tes péchés et demande-Lui de venir dans ta
vie.”
La prière de l’enfant peut être très courte et simple comme celle de
ce garçon :
“Seigneur, je suis mauvais. Viens dans mon coeur et rends-moi
bon. Amen.”
40 Comment conduire un enfant à Christ

N’attendez pas et ne recherchez pas une perfection théologique.


Cette première méthode est probablement la meilleure.
2. Vous pouvez aussi conduire l’enfant dans la prière. Si l’enfant
est très jeune ou très timide, ou s’ils sont plusieurs à vouloir se
confier en Christ, vous pouvez suggérer que chacun prie à haute
voix après vous, phrase par phrase. Cela peut être une simple
prière comme celle-ci :
“Seigneur Jésus,/ je suis un pécheur./ J’ai fait de mauvaises
choses./ Je regrette./ Je ne veux pas continuer à vivre comme
cela./ Merci d’être mort sur la croix pour moi./ Maintenant je
me confie en Toi/ comme en mon Sauveur et Seigneur/ et je Te
demande/ de pardonner tous mes péchés/ et de faire de moi/ le
genre de personne/ que Tu désires que je sois.”
Néanmoins, il est préférable, même dans le cas où vous conseillez
plusieurs enfants, que chacun prie individuellement, si possible.
3. Vous pouvez utiliser la “prière dirigée”. Cela signifie que
l’enfant s’exprime dans ses propres mots, mais que vous le
guidez pas à pas dans les différentes étapes.
“Tu peux dire au Seigneur Jésus ce que tu m’as dit quand nous
avons parlé ensemble.
“Tu peux commencer en disant “Seigneur Jésus ... (Faites une
pause pour permettre à l’enfant de parler.)
“Maintenant parle-Lui de tes péchés et de ce que tu ressens ...
(Pause.)
“A présent dis-Lui que tu crois qu’Il est mort pour toi sur la croix ...
(Pause.)
“Maintenant dis-Lui que tu veux faire le bien. ... (Rappelez-lui le
verset et faites une pause.)
“Puis dis-Lui ce que tu veux qu’Il fasse pour toi. (Pause.)
“Tu peux terminer en disant ‘Amen’.”
Comment conduire un enfant à Christ 41

4. Vous pouvez l’inviter à prier tout bas. Ceci, après lui avoir
suggéré ce qu’il peut dire. Ensuite, demandez-lui de vous dire
ce qu’il a dit. Cette méthode, si elle reste possible, n’est pas
vraiment recommandée, car vous ne savez pas réellement ce
qu’il a demandé dans sa prière.
Encore une fois je pense que la première méthode proposée est la
meilleure.

Septième étape : Parlez de l’assurance du salut


L’enfant doit apprendre comment savoir qu’il est sauvé. S’il n’a
pas de véritable assurance, Satan et les autres peuvent facilement le faire
douter de la réalité de son salut et l’amener à croire que cette expérience
de la nouvelle naissance n’était pas véridique. Aussi devez-vous, à ce
moment-ci, enseigner à l’enfant comment savoir qu’il est sauvé. Vous
ne pouvez pas lui donner l’assurance du salut. Aussi évitez de lui dire
que vous êtes sûr qu’il est sauvé. Vous ne devez pas lui donner
l’impression que son assurance dépend de ce que vous dites, vous. Son
assurance vient de Dieu ; elle est basée sur sa Parole et non sur la vôtre.
L’assurance est l’oeuvre du Saint-Esprit (Romains 8.16), mais Il a
deux moyens pour donner, cette assurance à l’enfant qui croit.
 La Parole de Dieu (1 Jean 5.13)
 L’évidence d’une vie changée (2 Corinthiens 5.17)
Vous devez donc faire deux choses.

Montrez-lui ce que dit la Parole de Dieu


Demandez à l’enfant ce qu’il répondrait à sa mère si celle-ci lui
posait la question suivante : “Comment sais-tu que tu es sauvé ou que
Jésus est dans ton coeur ?”
Dites-lui que ce n’est pas à cause de ce qu’il ressent, ni à cause de
ce que vous lui avez dit ; l’essentiel est ce que Dieu dit dans sa Parole.
Revenez au verset utilisé à l’étape numéro quatre et relisez-le
ensemble.
42 Comment conduire un enfant à Christ

Ensuite, posez-lui quelques questions :


 Qu’est-ce que Dieu te dit de faire dans ce verset ?
 L’as-tu fait ?
 Qu’est-ce que Dieu dit qu’Il fera ?
 L’a-t-Il fait ?
 Comment sais-tu qu’Il l’a fait ?
“Parce qu’Il a dit qu’Il le ferait.
“Parce que c’est écrit dans la Bible.
“Parce qu’Il tient toujours ses promesses.”
 Ainsi, si tu étais vraiment sincère en demandant au Seigneur
Jésus de te sauver (Rom. 10.13), qu’a-t-Il fait ?
“Il m’a sauvé.”
 Comment le sais-tu ?
“Il a promis de le faire et Il tient toujours ses promesses.”

Parlez de la vie changée


Dites à l’enfant que s’il se confie au Seigneur Jésus, sa vie sera
changée et cela sera une chose de plus pour l’aider à savoir qu’il est
sauvé. Dites-lui que le changement sera peut-être minime, mais
néanmoins réel. Vous pouvez citer 2 Corinthiens 5.17 : “Si quelqu’un
est en Christ, il est une nouvelle créature.” Vous pouvez même lui
demander quel genre de changement il souhaite et qui serait le mieux
placé pour voir ce changement.
Cela vous permettrait plus tard, si vous ne voyez pas de
changement dans la vie d’un enfant qui a dit être sauvé, d’aller le voir et
de lui dire : “Te rappelles-tu ce que j’ai dit quand tu t’es confié dans le
Seigneur Jésus ?” Vous pouvez essayer de trouver où est le problème et
le conseiller en fonction de ce problème.
Comment conduire un enfant à Christ 43

Huitième étape : Suggérez une prière de remerciement


Vous pouvez maintenant suggérer à l’enfant que, puisqu’il a reçu le
Seigneur Jésus et le merveilleux don du salut, il peut dire “merci” à
Jésus pour tout ce qu’Il a fait.
“Que fais-tu quand ta mère te donne
quelque chose de spécial, comme un cadeau
d’anniversaire ? Tu dis “merci”. C’est évident.
Est-ce que cela ne serait pas bien de dire “merci”
au Seigneur pour tout ce qu’Il a fait pour toi ?”
Mettez l’accent particulièrement sur la vérité contenue dans le
verset utilisé. Donnez l’occasion à l’enfant de prier et de remercier le
Seigneur.
“Merci, Seigneur Jésus, de venir dans ma vie,
d’ôter mon péché, et de faire de moi un chrétien.
Amen.”

Neuvième étape : Commencez le travail de suite


Pendant l’entretien, il est préférable de se concentrer sur l’essentiel
(expliquer le chemin du salut et parler de l’assurance). Si le temps est
limité, concentrez vos efforts sur les huit premières étapes, surtout si
vous devez avoir l’occasion de revoir l’enfant ou de le rencontrer
régulièrement dans le futur. Ainsi, vous pouvez arrêter l’entretien après
la huitième étape, si c’est absolument nécessaire. Ou si le temps vous
manque, vous pouvez prendre rendez-vous plus tard dans la semaine et
évoquer les grandes lignes de la vie chrétienne à ce moment-là.
Autrement, si vous avez le temps ou si vous risquez de ne pas
revoir l’enfant pendant quelque temps, vous pouvez aborder les deux
dernières étapes assez rapidement.
A ce moment-là, ressortez votre “Livre sans paroles” et montrez la
page verte. Expliquez que le vert symbolise la croissance ; les fleurs,
l’herbe et les arbres sont verts et ils poussent. Maintenant que l’enfant a
reçu Christ comme son Sauveur et Seigneur, Dieu veut qu’il grandisse.
Expliquez que vous parlez d’une croissance spirituelle, de la
ressemblance progressive à Jésus et non d’une croissance physique.
44 Comment conduire un enfant à Christ

Dieu lui a donné des moyens pour l’aider à grandir. Chacun représente
une action ou un pas à faire par l’enfant. Vous pouvez les lui indiquer
en vous servant des doigts de la main. Vous lui donnerez ainsi un aide-
mémoire en montrant, un par un, les doigts de votre main gauche et en
demandant à l’enfant de désigner, puis de tenir, le même doigt de sa
propre main.

Lire la Bible et y obéir chaque jour


“Montre le pouce, le doigt fort. Si tu lis la Bible et si tu y obéis, tu seras
fort.”
Encouragez-le à lire chaque jour quelques versets de l’Evangile.
Commencez par Marc. Il est plus direct et plus facile à lire que
l’Evangile selon Jean ou le livre de la Genèse. Dites-lui combien cette
lecture est passionnante. Il y apprendra aussi comment se conduire dans
sa nouvelle vie avec Dieu. En fait, Dieu veut qu’il obéisse à ce que dit
la Bible et lui donnera la force de le faire.

Parler à Dieu, ton Père céleste


“Montre l’index, celui qui pointe vers le haut et nous rappelle de Lui
parler.”
L’enfant peut prier Dieu en tout lieu, en tout temps, et à tout
propos, mais il devrait essayer d’avoir chaque jour un moment de culte
personnel pendant lequel il pourrait parler à Dieu.

Le dire aux autres


“Montre le majeur, le plus grand qui se dresse tout droit et nous montre
que nous ne devons pas avoir honte de prendre position pour le Seigneur
Jésus.”
Encouragez l’enfant à témoigner, même si certains rient et se
moquent de lui. Soulignez l’importance du témoignage vécu et parlé.
Il n’est pas obligatoire qu’il dise immédiatement à ses parents ce
qu’il vient de faire, surtout s’il y a un risque que ses parents ne lui
permettent plus de revenir. Dans ce cas, dites-lui qu’avant de leur en
parler, les parents devraient voir, par sa vie transformée, que Christ vit
Comment conduire un enfant à Christ 45

en lui. De toute façon, suggérez à l’enfant de prier que le Saint-Esprit le


conduise à ce sujet.

Demander à Dieu de te pardonner quand tu pèches


“Pointe le quatrième doigt, celui qui ne se tient pas bien droit quand les
autres sont courbés.”
Montrez cela en essayant de dresser ce doigt quand les autres sont
pliés. Expliquez :
“Parfois, nous sommes comme cela et nous péchons. Si nous faisons
quelque chose de mal, nous n’avons pas besoin d’être sauvés de nouveau. Dieu
ne veut pas que tu fasses de mauvaises choses, mais cela arrive parfois dans la
vie chrétienne. Quand tu as commis un péché, quel qu’il soit, tu dois
immédiatement le confesser à Dieu. Dis-Lui que tu regrettes et demande-Lui
de te donner la force de ne pas recommencer.”
Expliquez brièvement 1 Jean 1.9 à l’enfant.

Rencontrer d’autres chrétiens


Pointez le petit doigt, puis rassemblez tous les doigts de la main
pour marquer l’unité.
“Le petit doigt, en lui-même, est faible, mais réuni aux autres, il peut faire
quantité de choses !”
Dites-lui combien il est bon d’aller à l’église, à l’Ecole du
Dimanche et au Club de la Bonne Nouvelle pour apprendre plus de
choses sur Dieu et pour se joindre à ceux qui aiment le Seigneur. Cela
l’aidera dans sa vie chrétienne.

Dixième étape : Donnez une promesse biblique


Maintenant, vous pouvez utiliser les cinq doigts de l’autre main
pour enseigner une dernière leçon et lui donner un verset contenant une
promesse de Dieu pour lui.
Ouvrez la Bible et montrez-lui ce que dit le Seigneur : “Je ne te
délaisserai pas” (Hébreux 13.5) Tout en disant la phrase, tendez chaque
doigt de la main droite et encouragez l’enfant à faire de même.
46 Comment conduire un enfant à Christ

Continuez à répéter la promesse en mettant l’accent sur un nouveau mot


et un nouveau doigt à chaque fois.
L’enfant devrait se rappeler la promesse du Seigneur d’être
toujours avec lui, quoi qu’il arrive.

Etapes éventuelles de conclusion


Ces étapes ne sont pas essentielles, mais si vous avez du temps et si
vous sentez qu’elles peuvent être utiles, n’hésitez pas à les inclure.

Faites une prière d’action de grâces avec l’enfant


Avant que l’enfant parte, vous pouvez remercier le Seigneur pour
ce qu’Il a fait et Lui demander d’aider l’enfant à grandir. Une autre
possibilité est que vous priiez et remerciiez Dieu après l’étape huit où
l’enfant a dit “merci”.

Notez le nom et les coordonnées de l’enfant


Faites ceci, si vous ne le connaissez pas personnellement, car vous
voulez prier pour lui et lui envoyer, si possible, un cours biblique par
correspondance.

Donnez un livret à l’enfant


Vous pouvez lui donner un traité comme “Jésus mon Sauveur et
Seigneur”, “Une Bonne Nouvelle pour toi”, ou “Comment aller au Ciel
depuis la ... ? (France, Suisse ou Belgique)”. Tous sont disponibles
auprès de l’Association pour l’Evangélisation des Enfants.
Néanmoins, il vaut mieux lui donner cette brochure lors d’une
visite ultérieure à son domicile. Cela supprime la possibilité que
d’autres enfants apprennent cela et viennent à un entretien simplement
pour avoir un joli dépliant gratuit.
Il est bon de fixer rendez-vous à l’enfant la semaine suivante pour
lui parler de ce qu’il a fait. Vous pouvez le faire après la réunion
suivante ou en allant le voir chez lui.
Si vous faites un Club de 5 Jours en plein air, vous pouvez donner
les fascicules le dernier jour. Assurez-vous aussi que chacun a une
Comment conduire un enfant à Christ 47

Bible ou une portion des Ecritures. Si l’enfant n’en a pas, vous lui
donnerez un Evangile plus tard.

Demandez-lui s’il a des questions


Quelque chose n’est peut-être pas clair pour lui ou le gêne. Il est
bon de lui proposer votre aide, maintenant ou pour plus tard.

Donnez-lui l’occasion de témoigner


Vous pourriez lui donner une occasion de témoigner
immédiatement en l’amenant vers un autre chrétien qui soit
compréhensif et puisse l’encourager aussi. Il pourrait lui dire ce qu’il a
fait.

Assurez-vous qu’il aura quelqu’un pour l’aider et


l’encourager, si possible
Si vous-même n’êtes pas disponible pour l’aider régulièrement à
l’avenir, ce serait bien qu’un ami adulte ou un conseiller puisse le faire.
Il faut que cette personne développe une bonne relation personnelle avec
l’enfant pour qu’ils aient la liberté de dialoguer ensemble à tout
moment. Il est préférable que la personne qui a conduit l’enfant à Christ
s’y engage. Si cela n’est pas possible, vous devriez essayer de trouver
quelqu’un d’autre qui accepte et soit apte à aider l’enfant.
Rappelez-vous : votre travail n’est pas fini ; il vient juste de
commencer.
L’entretien tel qu’il est schématisé ci-dessus peut durer trente
minutes, mais il entraîne des années de prière, de larmes, de dur travail
et de soins pleins d’amour pour nourrir l’enfant et le conduire à une vie
de service pour Christ.
N’oubliez pas qu’il est primordial de continuer par un travail
de suite.
Les pages suivantes présentent trois canevas d’entretien. Le
premier est une série de mots-clés faciles à se rappeler. Le deuxième
est un canevas simplifié. Le troisième est plus détaillé. Vous pouvez
découper l’un d’eux ou le photocopier et le garder dans votre Bible (ou
48 Comment conduire un enfant à Christ

le fixer à l’intérieur de la couverture). Vous pourrez alors l’utiliser


comme guide lors des entretiens. Personnellement, je vous recommande
d’utiliser le deuxième canevas simplifié. Il est très clair et concis.
Comment conduire un enfant à Christ 49

Chapitre quatre : Trois canevas


pour l’entretien
Mots-clés
1. Sourire
2. Problème
3. Evangile
4. Verset
5. Vraiment / ou ?
6. Prière
7. Assurance
8. Remerciement
9. Aide
10. Promesse
Canevas simplifié
1. Mettez l’enfant à l’aise
2. Identifiez son problème
De quoi veux-tu me parler ?
As-tu péché ?
As-tu déjà reçu le Seigneur Jésus ?
3. Assurez-vous qu’il comprend l’Evangile
Dieu
Le péché
Jésus-Christ
Se détourner et se confier
4. Utilisez un verset
5. Veux-tu te confier en Christ à l’instant ou y réfléchir encore ?
6. L’enfant prie
7. L’assurance du salut
8. Merci !
9. Travail de suite (les premiers pas)
Lire la Bible et obéir
Parler à Dieu
Parler aux autres
Demander à Dieu de te pardonner, si tu as péché
Rencontrer les autres chrétiens
10. “Je ne te délaisserai point.”
50 Comment conduire un enfant à Christ

Canevas détaillé
1. Mettez l’enfant à l’aise
Nom ? Es-tu attendu ? Milieu ?
2. Identifiez son problème grâce à des questions
De quoi veux-tu me parler ?
As-tu péché ?
As-tu déjà reçu Jésus-Christ ?
3. Assurez-vous qu’il comprend l’Evangile
Dieu (page dorée du LSP)
Demandez qui est Dieu
Créateur, Roi des rois, pur, amour
Le péché (page sombre)
Demandez s’il sait ce qu’est le péché (exemples)
Demandez ce que Dieu pense du péché
Demandez s’il est pécheur
Demandez s’il veut changer
Jésus-Christ (page rouge)
Qui peut ôter tes péchés ?
Pourquoi peut-Il les ôter ?
Il est ressuscité d’entre les morts et Il est Roi des rois
Se détourner du péché, se confier en Christ (page blanche)
Le Seigneur Jésus te sauvera si tu te détournes de ton péché et
te confies en Lui
4. Utilisez un verset
Jean 1.12, 3.16, 6.37, Actes 16.31, Romains 10.13 ou
Apocalypse 3.20
Expliquez ce que Dieu veut qu’il fasse et ce que Dieu fera ensuite
Comment conduire un enfant à Christ 51

5. Demandez s’il veut se confier en Christ maintenant ou s’il


préfère attendre et y réfléchir
Le Seigneur Jésus veut tout contrôler
L’enfant doit désirer se détourner du péché parce que le Seigneur
veut voir sa vie changée
Etre chrétien n’est pas facile
Mais le Seigneur l’aidera
6. Invitez-le à prier que Jésus le sauve
S’il semble prêt, encouragez-le à prier à haute voix
7. Parlez de l’assurance du salut
8. Suggérez une prière de remerciement
Donnez-lui l’occasion de remercier le Seigneur de l’avoir sauvé
9. Commencez le travail de suite (Montrez les premiers pas) (page
verte)
Lire la Bible et y obéir chaque jour
Parler à Dieu son Père céleste
Dire aux autres qu’il est chrétien
Demander à Dieu de lui pardonner, quand il pèche
Rencontrer d’autres chrétiens
10. Donnez une promesse biblique “Je ne te délaisserai point”
(Héb. 13.5)
Conclusion possible
Terminez par une prière d’action de grâces avec l’enfant
Prenez ses nom et adresse
Demandez-lui s’il a des questions
Donnez-lui l’occasion de témoigner
Remettez-lui un traité (tout de suite ou plus tard)
52 Comment conduire un enfant à Christ

Chapitre cinq : Quelques questions


et réponses

Première question
Est-il important de rendre visite aux parents pour faire leur
connaissance ?
Si oui, comment?

Réponse
Il est vital que vous leur rendiez visite. Les parents sont les
responsables de l’enfant et c’est devant eux que l’enfant vivra sa vie
chrétienne. Il est nécessaire de leur rendre visite, si c’est possible, en
prenant, bien sûr, le contexte de l’enfant en considération, (par exemple,
s’il est musulman ou catholique).
Cela aidera l’enfant si votre visite est positive. Les visites aux
parents d’enfants conseillés peuvent être très bénéfiques.
Rappelez-vous que votre but n’est pas
 de faire un sermon aux parents ou de les changer
 de leur suggérer comment élever leur enfant
 de vous faire passer pour un expert en éducation (ils en savent
probablement plus que vous sur les enfants)
Votre but est :
 de montrer et d’exprimer votre intérêt pour leur enfant et pour
son bien-être
 de donner à l’enfant un livret ou une Bible pour l’aider dans sa
vie chrétienne
Les parents seront souvent heureux que quelqu’un porte un intérêt
particulier à leur enfant. Si ce n’est pas le cas, ne soyez pas déçu.
Soyez patient et revenez. Ils peuvent apprécier ce que vous faites, mais
se sentir trahis parce que leur mode de vie est très différente du vôtre.
Comment conduire un enfant à Christ 53

Exemple d’une conversation :


_ Je voulais vous remercier de laisser votre
enfant venir si régulièrement au Club de la Bonne
Nouvelle.
_ Oh, il aime beaucoup y aller.
_ Je suis heureux d’entendre cela. J’apprécie
qu’il soit là. Son attitude est d’ailleurs tout à
l’honneur de ses parents et de sa famille.
_ Vous faites un bon travail avec les enfants.
_ C’est un réel plaisir pour moi. La venue
des enfants chaque semaine m’encourage vraiment
et je me rends compte que cela vaut la peine.
_ Notre fils est vraiment intéressé.
_ Oui, c’est vrai. J’ai d’ailleurs eu l’occasion
de lui parler et de prier avec lui. Nous avons eu
plusieurs bonnes conversations et je voudrais
l’encourager à mettre en pratique ce qu’il a appris,
que ce soit ici, à la maison, quand il joue dans la
rue ou quand il se trouve à l’école.
_ J’espère qu’il le fait.
_ Je l’ai également encouragé à lire la Bible
tous les jours. Ce serait vraiment très bien si vous
pouviez l’aider et l’inciter à le faire.
Il est utile d’établir une bonne relation avec les parents, même
avant de conseiller l’enfant, si c’est possible. En effet, quand vous êtes
régulièrement en contact avec un enfant, vous devriez essayer d’établir
un bon contact avec ses parents.

Question 2
Que devez-vous faire si vous conseillez deux petites filles qui ont
attrapé le fou rire ?
54 Comment conduire un enfant à Christ

Réponse
Il faut savoir que souvent elles rient parce qu’elles sont gênées. Si
vous êtes sûr qu’elles le font par timidité ou parce qu’elles sont mal à
l’aise, essayez de les décontracter, puis conseillez-les.
Si c’est le signe d’un manque de respect ou d’intérêt, vous ne
pouvez pas les conduire à Christ. D’abord, avertissez-les, avec amour et
fermeté et demandez-leur de revenir vous parler une autre fois, après
avoir réfléchi. Mais soyez prudent. Habituellement, chez les petites
filles, le fou rire est un signe de timidité ou de gêne.

Question 3
Que faire si un enfant venu pour être conseillé et ayant le désir de
se confier en Christ, hésite parce qu’il craint les objections de ses
parents ou des représentants du clergé ?

Réponse
Ephésiens 6.1 : “Enfants, obéissez à vos parents, selon le
Seigneur”. Quand ceux qui exercent l’autorité sur nous s’opposent à la
volonté de Dieu, il est clairement dit dans la Bible : “Il faut obéir à Dieu
plutôt qu’aux hommes.” (Actes 5. 29) La confiance en Christ est un
commandement de Dieu qui surpasse l’autorité religieuse ou parentale
qui s’y opposerait. Encouragez l’enfant à se confier en Christ, s’il en a
le désir, malgré les éventuelles réactions.

Question 4
Comment conseiller plusieurs enfants qui viennent ensemble et
vous demandent comment recevoir Christ ?

Réponse
Quand un groupe d’enfants vient pour être conseillé, il est
préférable de faire appel, si possible, à plusieurs conseillers, à condition
toutefois qu’ils soient formés pour conseiller les enfants. Le mieux est
d’avoir un conseiller pour chaque enfant. Si vous n’avez personne pour
Comment conduire un enfant à Christ 55

vous aider au cours de l’entretien, voici quelques conseils utiles dans


cette situation qui n’est pas idéale.
D’abord, regroupez les enfants et assurez-vous de leur calme et de
leur attention.
Ensuite, divisez le groupe en quatre comme indiqué pages 24 et 25
en leur posant les trois questions d’introduction pages 25 à 27. Puis,
conseillez chaque groupe séparément.
 Posez la question “De quoi veux-tu me parler ? Ecoutez
attentivement les réponses.
Si un enfant n’est pas sincère, s’il est seulement curieux ou venu
avec un autre, si vous êtes sûr qu’il n’est pas prêt à recevoir
Christ, conseillez-le (ou laissez votre collaborateur le conseiller)
comme un enfant du groupe 1 et laissez-le partir. Autrement, il
peut écouter pendant que vous conseillez les autres. De toute
façon, ce n’est pas l’idéal, car cela peut distraire ceux qui sont
conseillés et ceux-ci peuvent se sentir mal à l’aise à cause du
manque d’intimité.
Si un enfant chrétien est venu, traitez-le comme faisant partie du
groupe 3. Proposez-lui d’attendre que vous ayez le temps de
discuter de son problème. (Vous pouvez déterminer grâce à la
troisième question s’il y en a d’autres qui sont déjà chrétiens,
mais qui n’ont pas de certitude ou qui ont des problèmes
différents.) Une solution serait aussi de le conseiller brièvement
et de prier avec lui sans attendre ou de demander à votre
collaborateur de le prendre à part pour le conseiller.
 Posez la deuxième question : “As-tu déjà péché ?” à chaque
enfant. Ou s’il y a beaucoup d’enfants, adressez-vous au
groupe, en leur demandant de répondre par un signe de tête.
Prenez à part le groupe de ceux qui disent qu’ils n’ont jamais
péché et conseillez-les séparément comme des enfants qui n’ont
pas compris. Puis, priez avec eux et laissez-les partir ou, s’ils
sont venus avec d’autres enfants, faites-les asseoir à part et se
tenir tranquilles.
56 Comment conduire un enfant à Christ

 Posez aux autres la troisième question : “As-tu reçu le Seigneur


Jésus ?” Les enfants répondront. Prenez ceux qui ont dit “oui”
et demandez-leur de vous en parler. Si vous êtes sûr qu’ils ont
reçu le Seigneur Jésus, suggérez-leur, soit d’écouter
attentivement pendant que vous parlerez à ceux qui souhaitent
recevoir Christ aujourd’hui, soit dites-leur qu’ils n’ont pas
besoin d’être sauvés de nouveau. Priez avec eux et laissez-les
aller.
Conseillez ceux qui restent selon le schéma précédemment indiqué
(voir à partir de page 28). Ce n’est pas difficile quand tous sont dans le
même groupe et ont le même besoin. Ensuite, donnez à chacun
l’occasion de prier pour se confier en Christ. S’il y a un nombre
important d’enfants, vous pouvez conduire la prière et les faire répéter
après vous.
A ce stade, faites revenir ceux qui manquent de certitude (s’ils sont
encore là) et parlez à tous de l’assurance de pardon des péchés, etc.,
ensuite congédiez les deux groupes.

Question 5
Est-il bon d’utiliser Apocalypse 3.20 quand vous conseillez des
enfants ?

Réponse
Je crois que ce verset fait partie de l’enseignement du Nouveau
Testament concernant le salut et l’acceptation du Seigneur Jésus dans un
coeur pécheur (Jean 1.12, Colossiens 2.6), sa promesse de vivre en nous
(2 Corinthiens 1.22, Galates 4.6, Colossiens 1.27) et son désir de régner
dans nos vies (Galates 2.20, Ephésiens 3.17).
Il est nécessaire de voir Apocalypse 3.20 dans son contexte, de
comprendre et d’enseigner ce que le verset signifie réellement. Veillez
à ne pas donner l’image d’un mendiant impuissant, essayant de se faire
accepter à la porte d’un coeur et d’une vie de pécheur. Christ est le
Sauveur Tout-puissant !
Comment conduire un enfant à Christ 57

Celui qui frappe à la porte est l’Alpha et l’Oméga du Chapitre 1.8,


Celui devant qui Jean tombe comme mort (1.17) et Celui qui tient la clé
de la mort et du séjour des morts (1.18). Il est Celui qui sait tout de
nous (3.15), qui juge l’hypocrisie (3.16), qui reprend, châtie et exige la
repentance (3.19) et qui siège en Souverain sur son trône (3.21). Il ne
veut pas simplement entrer et sauver, mais contrôler la vie de celui qu’Il
sauve.
Par ailleurs, il est nécessaire de considérer Apocalypse 3.20 dans le
contexte de l’enseignement général des Ecritures. La Bible enseigne
clairement que c’est toujours Dieu qui fait le premier pas dans la
conversion des pécheurs (Jean 6.44, 65). L’enfant ne peut donc ouvrir
son coeur que parce que le Seigneur Jésus a déjà travaillé en lui et a
touché son coeur et son intelligence.
Le sens du verset est clair, même pour un enfant. Il apparaît à la
lecture des versets précédents (Apocalypse 3.15 à 18) que dans l’Eglise
de Laodicée, plusieurs personnes au moins n’étaient pas sauvés. Le
Seigneur parle à chacune individuellement (les pronoms sont au
singulier). L’image est celle d’une maison. Le Seigneur Lui-même
vient à la rencontre du pécheur et parle au travers de sa Parole (sa voix)
lue ou écoutée. Le Seigneur ne force pas la porte, bien qu’Il en ait le
pouvoir, mais l’homme doit écouter et ouvrir. Il doit demander au
Seigneur d’entrer et de le sauver (Romains 10.13). Quand l’homme
ouvre la porte, le Seigneur vient demeurer en lui par son Esprit et fait
toutes choses nouvelles, comme pour Zachée. Il nous attire dans une
étroite communion avec Lui et nous donne un avant-goût du festin des
noces de l’Agneau.

Question 6
Que répondre à un enfant qui demande chaque soir au Seigneur
Jésus de venir dans son coeur?

Réponse
Dites-lui qu’il n’a pas besoin de le faire chaque soir. Une seule et
unique fois suffit. Jésus vient pour rester.
58 Comment conduire un enfant à Christ

S’il prie ainsi, peut-être ne répète-t-il que quelque chose qu’il a


entendu sans en avoir la conviction ou une compréhension réelle.
Vous devez d’abord lui expliquer qu’il ne convient pas de réciter
juste une petite prière qu’il a entendue, mais qu’il doit réellement désirer
que le Seigneur lave son péché et soit son Sauveur. Expliquez-lui ce
que cela signifie. Ensuite, dites-lui que s’il est sincère et veut être
chrétien, il doit demander au Seigneur Jésus de pardonner ses péchés et
de venir vivre dans son coeur et sa vie. Assurez-le que s’il le fait
sincèrement, il n’aura plus jamais besoin de recommencer.

Question 7
Que faire si vous n’avez pas le temps de conseiller un enfant aussi
soigneusement que vous le voudriez ?

Réponse
 Soyez absolument sûr d’avoir expliqué l’Evangile d’une
manière si claire que l’enfant peut se confier en Christ sans
entretien.
 Etes-vous bien certain de ne pas avoir assez de temps ? N’y a-
t-il vraiment pas moyen d’en trouver ? Parfois, c’est un prétexte
pour ne pas faire les choses aussi soigneusement qu’il le
faudrait.
 Tout l’entretien ne doit pas nécessairement se dérouler à ce
moment-là. C’est, bien sûr, préférable, mais si le temps vous
manque, vous pouvez continuer à un moment que vous aurez
choisi avec l’enfant avant de le laisser partir.
 Faites de votre mieux. Ayez confiance en Dieu pour qu’Il
agisse malgré votre manque de temps.

Question 8
Est-il correct de parler du “coeur” à un enfant quand on le conseille
pour le salut ?
Comment conduire un enfant à Christ 59

Réponse
Le mot “coeur” apparaît 900 fois dans la Bible.
Généralement, il désigne “le siège (source ou base) de
l’intelligence, des émotions et de la volonté.” Parfois, l’accent est mis
sur l’intelligence (Genèse 6.5) sur les émotions (Juges 18.20 (L.S.), Luc
24.32) ou la volonté (Marc 3.5, Psaume 119.2). Parfois il s’applique à
“l’être intérieur” (Genèse 6.6), l’affection (Psaume 62.11) ou à toute la
nature morale de l’homme (Jérémie 17.9).
Peut-être le mot coeur pourrait-il être rapproché dans le Nouveau
Testament du mot “personne”. Le coeur commande à l’être tout entier
et c’est lui que Dieu désire : “Mon fils, donne-moi ton coeur.”
(Proverbes 23.26)
Le coeur est le “vrai moi”. Il est donc parfaitement biblique
d’utiliser ce mot “coeur” au cours de vos entretiens à condition
d’expliquer ce qu’il signifie et de le distinguer du “coeur” physique qui
envoie le sang dans l’organisme. Pour éviter toute confusion, utiliser les
mots “coeur et vie” ensemble.
60 Comment conduire un enfant à Christ

Annexe
Et maintenant ?
Quelle est votre réaction après avoir lu ce livre ?
 Peut-être connaissiez-vous et mettiez-vous déjà les conseils de
ce livre en pratique. C’est très bien ! Dans ce cas, je vous
encourage à le prêter à quelqu’un d’autre.
 Peut-être avez-vous appris quelque chose de nouveau. Tant
mieux !
 Peut-être avez-vous reconnu une de vos erreurs. Cela aussi est
positif, surtout si ce livre vous a aidé à la corriger.
Mais peut-être n’avez-vous jamais conduit d’enfant à Christ et ce
livre a suscité en vous deux réactions :
 le désir de conduire un enfant à Christ de cette manière.
 le sentiment d’en être incapable. La responsabilité vous dépasse
et vous écrase.
Rassurez-vous, c’est fréquent. Certains de ceux qui travaillent
parmi les enfants et qui n’ont jamais conseillé d’enfants inconvertis en
vue du salut, sont, on le comprend, réticents à le faire. Des pensées
négatives s’entrechoquent dans votre esprit. Vous vous dites :
J’en suis incapable. Je dirai des bêtises. Je vais oublier quelque
chose ou être un obstacle, une pierre d’achoppement pour l’enfant et
même l’empêcher d’être sauvé.
Si vous réagissez ainsi, les considérations suivantes peuvent vous
aider à aborder le problème de manière plus positive et à remporter la
victoire.
 Posez-vous la question : Est-ce que je désire faire l’oeuvre de
Dieu en accord avec sa volonté et en obéissant à ses lois. Si
dans votre coeur, vous avez l’assurance d’une réponse positive,
vous pouvez vous attendre à Lui en dépit de votre faiblesse.
Comment conduire un enfant à Christ 61

 Rappelez-vous qu’il s’agit de l’oeuvre de Dieu. Il peut travailler


le coeur d’un enfant malgré vos erreurs et vos hésitations. Ne
pensez pas que tout dépend de vous. C’est faux. Faites-Lui
confiance pour qu’Il accomplisse son oeuvre. Il ne permettra
pas que sa Parole retourne à Lui sans effet. Il règne au-dessus
de tout. Souvent, Il nous utilise alors que nous nous sentons
tout à fait incapables.
 Soyez bien préparé. Le fait que l’oeuvre soit celle de Dieu n’est
pas une excuse pour bâcler votre travail. Nous sommes ses
collaborateurs !
Relisez souvent les différentes étapes.
Travaillez avec un magnétophone.
Conseillez un autre moniteur au cours d’un exercice pratique.
Laissez-le vous conseiller. (Vous pouvez utiliser l’évaluation à
la fin de ce livre page 64.)
Montrez-vous vos erreurs réciproquement.
 Photocopiez ou découpez un des schémas au chapitre 4 et
gardez-le dans votre Bible. Vous pouvez vous y référer quand
vous conseillez un enfant.
 Apprenez à conseiller par la pratique. Plus vous essayerez, plus
vous progresserez. “C’est en forgeant que l’on devient
forgeron.” Vous apprendrez au fur et à mesure. Bien sûr, il est
important de connaître la théorie (et j’espère que ce livre vous y
aidera), mais cela ne vous dispense pas de mettre en pratique ce
que vous avez appris ; en le faisant, vous y gagnerez en
expérience et en savoir-faire.
 Considérez l’entretien avec un enfant comme un privilège.
C’est une occasion que Dieu vous donne de jouer un rôle dans la
vie d’un enfant et de le conduire à être ce que Dieu veut qu’il
soit. Cela peut être un fardeau sur votre coeur, mais ne devrait
pas devenir une source d’anxiété. Voyez votre engagement
dans ce travail comme une joie et un honneur.
62 Comment conduire un enfant à Christ

J’aimerais vous encourager à prier pour que Dieu vous donne la


possibilité de conseiller un enfant et à chercher des occasions de le faire.
Quand vous évangélisez les enfants, rendez-vous disponible pour les
conseiller et Dieu vous enverra des enfants qui ont besoin d’une aide
spirituelle et la réclament. Si vous ne leur faites pas savoir que vous
êtes prêt à leur parler personnellement du salut, très peu (ou aucun)
viendront vers vous.
Ne soyez ni craintif ni anxieux à cause de votre inexpérience. Vous
n’êtes qu’un canal que Dieu utilise. Sa grâce vous suffit. Sa puissance
s’accomplit dans la faiblesse. (2 Co. 12.9)
Que Dieu vous donne la joie et le privilège de conduire beaucoup
de précieux enfants à une connaissance personnelle du Seigneur Jésus-
Christ.
Comment conduire un enfant à Christ 63

Livres à lire pour aller plus loin


Bien qu’il y ait peu de livres traitant ce sujet, vous pouvez vous
rapporter avec profit aux livres suivants :
 Bases bibliques de l’évangélisation des enfants - par S. Doherty
 L’enseignement d’une leçon biblique - par J. Haaijer
Ces deux ouvrages sont disponibles aux bureaux de l’AEE de
France, de Suisse, et de Belgique.
64 Comment conduire un enfant à Christ

Formulaire d’évaluation
de l’entretien avec l’enfant
Personne conseillée _________________________________________
Conseiller _________________________________________________
Oui Non
1. Mettre l’enfant à l’aise
Sourit-il/elle ?  
Semble-t-il/elle à l’aise ?  
Vous a-t-il/elle demandé votre nom ?  
2. Trouver quel est son problème
Vous a-t-il/elle demandé pourquoi vous êtes venu ?  
Vous a-t-il/elle demandé si vous avez déjà accepté
Christ ?  
3. S’assurer qu’il comprend l’Evangile
A-t-il/elle utilisé le LSP ?  
A-t-il/elle découvert ce que vous savez du péché ?  
A-t-il/elle découvert ce que vous savez du chemin du
salut ?  
A-t-il/elle rappelé que Jésus-Christ est ressuscité des
morts ?  
4. Utiliser un verset
A-t-il/elle utilisé un verset pour expliquer le chemin
du salut ?  
Vous a-t-il/elle expliqué clairement ce qu’il faut
faire?  
Quel verset a été expliqué dans le détail ? _________
___________________________________________
5. Se confier maintenant en Christ ou y réfléchir
encore ?
Vous a-t-il/elle demandé si vous voulez vous confier
en Jésus-Christ ?  
Vous a-t-il/elle donné le choix ? (Préfères-tu ?)  
Comment conduire un enfant à Christ 65

A-t-il/elle mentionné que Jésus-Christ veut être votre


Sauveur ?  
A-t-il/elle mentionné que Jésus-Christ s’attend à voir
un changement en vous ?  
A-t-il/elle mentionné que les autres pourraient se
moquer de vous ?  
A-t-il/elle mentionné que Jésus-Christ vous aidera ?  
6. Prière de l’enfant
Vous a-t-il/elle donné des idées pour vous aider à
prier ?  
7. Assurance du salut
Vous a-t-il/elle montré que vous pouvez avoir
l’assurance d’être sauvé ?  
Est-il/elle revenu toujours au même verset ?  
Vous a-t-il/elle dit que votre vie serait changée ?  
8. Actions de grâce
Vous a-t-il/elle encouragé à remercier le Seigneur
Jésus?  
9. Suivi
Vous a-t-il/elle apporté une aide pour le suivi et la
croissance ?  
Vous a-t-il/elle encouragé à lire la Bible ?  
Vous a-t-il/elle montré où commencer ?  
Vous a-t-il/elle encouragé à prier ?  
Vous a-t-il/elle encouragé à parler aux autres ?  
Vous a-t-il/elle dit que si vous faisiez quelque chose
de mal, il fallait le confesser à Dieu ?  
Vous a-t-il/elle dit que vous n’avez pas à être sauvé
de nouveau si vous péchiez ?  
Vous a-t-il/elle encouragé à rencontrer d’autres
chrétiens ?  
10. Donner une promesse biblique
Vous a-t-il/elle donné une promesse ?  
Laquelle ? __________________________________
66 Comment conduire un enfant à Christ

Conclusion
A-t-il/elle été un conseiller amical et agréable ?  
Est-ce que l’entretien s’est déroulé sans trop
d’hésitations?  
Si vous étiez un enfant, aimeriez-vous avoir un tel
conseiller ?  
Comment conduire un enfant à Christ 67

Table des matières

Préface ........................................................................................... 3
Introduction .................................................................................. 5
Chapitre un : Cinq questions à se poser ..................................... 8
Que signifie “conseiller un enfant” ? ........................................8
Pourquoi l’entretien est-il une partie importante de votre
ministère ?.................................................................................8
Qui est qualifié pour conseiller les enfants ? ..........................10
Quand et où aurons-nous des occasions de conseiller ? .........10
Comment conseiller un enfant ? .............................................12

Chapitre deux : Dix principes à saisir ...................................... 13


Comptez sur le Saint-Esprit ....................................................13
Faites preuve de sagesse .........................................................14
Soyez prêt ...............................................................................15
Soyez à l’écoute ......................................................................15
Soyez consciencieux et prenez le temps nécessaire................16
Expliquez et approfondissez ce que l’enfant a déjà
entendu....................................................................................18
Ne perdez pas de vue l’objectif ..............................................18
Posez des questions ................................................................19
Utilisez votre Bible .................................................................20
Soyez attentif et plein d’amour ...............................................21

Chapitre trois : Dix étapes à respecter ..................................... 23


Première étape : Mettez l’enfant à l’aise ................................23
Deuxième étape : Identifiez le problème de l’enfant ..............24
Troisième étape : Assurez-vous que l’enfant comprend
le message du salut .................................................................28
Quatrième étape : Utilisez un verset biblique pour parler
de l’appropriation du salut ......................................................30
Cinquième étape : Demander à l’enfant s’il veut accepter
Christ ou s’il préfère y réfléchir..............................................37
68 Comment conduire un enfant à Christ

Sixième étape : Suggérez à l’enfant de parler au Seigneur


Jésus et de Lui demander de le sauver ....................................39
Septième étape : Parlez de l’assurance du salut ......................41
Huitième étape : Suggérez une prière de remerciement .........43
Neuvième étape : Commencez le travail de suite ...................43
Dixième étape : Donnez une promesse biblique .....................45
Etapes éventuelles de conclusion............................................46

Chapitre quatre : Trois canevas pour l’entretien................... 49


Mots-clés ................................................................................49
Canevas simplifié ...................................................................49
Canevas détaillé ......................................................................50

Chapitre cinq : Quelques questions et réponses ..................... 52


Annexe ......................................................................................... 60
Livres à lire pour aller plus loin ..............................................63
Formulaire d’évaluation de l’entretien avec l’enfant .............64

Table des matières ...................................................................... 67

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