Dim Station Pompage 1
Dim Station Pompage 1
Dim Station Pompage 1
IMEN
Dédicaces
À celle qui m’a enseigné la patience, la fierté et la réussite.
FATIHA ET YOUCEF
IMEN
Remerciements
Tout d’abord, je tiens à remercier ALLAH (Hamdoulil’ALLAH) Le Tout Puissant qui m’a
Je veux exprimer par ces quelques lignes de remerciements ma gratitude envers tous ceux en
qui par leur présence, leur soutien, leur disponibilité et leurs conseils, j’ai eu le courage
d’accomplir ce mémoire. Je tiens à remercier en premier lieu, mes parents en particulier pour
m'avoir permis de poursuivre mes études et pour leur soutien, le corps professoral et
T.FORTAS. Je tiens d'autre part à remercier les membres de Jury pour bien vouloir m'accorder
Je dédie ce travail :
Un cadeau spécial poue le grand homme qui m’a élevé et m’a enseigné
Mon père MOUNIR que dieu vous protège
A qui m’a soutenu tout au long de mes études depuis mon enfance
À ma très chère mère HASSIBA
Autant de phrases aussi expressives soient-elles ne sauraient montrer
le degré d’amour et d’affection que j’éprouve pour toi.
Tu n’as cessé de me soutenir et de m’encourager durant
toutes les années de mes études, tu as toujours été présente à mes côtés pour
me consoler quand il fallait.
À mes très chers frères et sœurs : MOHAMED, OTMAN et NOUR
A toute MA FAMILLE pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire
À mes proches amies que je partage tous mes bons moments qui ont toujours été près de mon
cœur
SAMIR LAYRI, AKRAM, HICHAM, KHALED, GHANOU, YAKIN TAYNA, YACIN, BADRO,
RIAD,TEYEB, GHILAS, LAMI, BOUGACH, NASSIM, WALID, TAKI
SOMMAIRE
Introduction générale……………………………………………………….….1
Chapitre premier.Présentation de la localité d ’étude
I-1-Présentation de la localite d’étude ………………………………………………………..3
I-2-Contexte de l’étude………………………………………………………………………..3
I-3-Le système de production Isser -Kaddara…………………………………………...…….3
I-4-Les caractéristiques du barrage de Keddara…………………………………………..…...5
I-5-Le système de transfert de l’eau du barrage Keddara – station de traitement -
Larbaatache………………………………………………………………..…………………...5
Chapitre deuxième. Le captage des eaux
II-Le captages des eaux ........................................................................................................... 9
II-1-Définition du captage ....................................................................................................... 9
II-2- Généralités sur les prises d’eau ....................................................................................... 9
II-3-Les différents types de prise d’eau ................................................................................... 9
II-3-1- Les prise d’eau dans les berges .................................................................................... 9
II-3-2-Prise en pleine eau ................................................................................................. 11
II-3-3-Prise en dessous du fond ........................................................................................ 12
II-3-4- Prise d’eau avec pompe immergée ....................................................................... 12
II-3-5- Les puits à drains rayonnants …………………………………………………13
II-3-6-Les drains horizontaux ........................................................................................... 13
II-3-7- Prise d'eau flottante ............................................................................................... 14
II-4-Conclusion………………………………………………………………………….16
A l’exception des eaux fossiles des nappes profondes du Sahara. Les ressources hydrauliques
naturelles de l'Algérie dépendent essentiellement de la pluviométrie qui est très inégalement
répartie sur le territoire et caractérisée par de fortes irrégularités intra-annuelles et
interannuelles.
Les volumes des précipitations sont très variables dans le temps : concentration sur quelques
mois dans le Nord et quelques jours par an dans lu Sud. Des années de fortes pluies peuvent
être suivies par des périodes de sécheresses sévères. Des fluctuations aussi marquées vont
affecter, d’une année à l’autre, le volume des ressources renouvelables disponibles
(écoulements superficiels et alimentation des nappes souterraines). Les grandes différences
dans la répartition des précipitations â travers le territoire national se retrouvent dans celle des
ressources hydrauliques renouvelables.
Ainsi, la région littorale du Nord, qui regroupe les bassins méditerranéens et ne représente que
7% de la surface du territoire national, accapare 90% du total des écoulements superficiels du
pays (estimée â 12,4 milliards de m3 par an), le reste étant partagé entre les Hauts Plateaux pour
6% et les bassins sahariens pour 4%. En outre, les précipitations étant, en moyenne, deux fois
plus importantes à l’est qu'à l'ouest, le même déséquilibre se retrouve dans les potentialités
hydriques de ces régions.
population.
Pour répondre et satisfaire les besoins eu eau de la localité précitée nous avons proposé de faire
une étude d’alimentation eu eau a partir du barrage de Keddara on passant par le station de
traitement de Boudouaou et enfin par pompage, alimenter la ville de Larbaatache en eau
continuellement.
C’est dans ce contexte que cette contribution à l’étude de ce modeste travail est orientée à
savoir dimensionner une station de pompage qui assurera à la population Arbatachoise ces
besoin en eau en en qualité ou en quantité suffisante
Ces travaux sont destinés à alimenter la zone Algéroise en eau brute. L’aménagement est
destiné à renforcer les besoins en eau potable de l’agglomération Algérois et ce depuis Avril
1987 à ce jour.
I-3-Le système de production Isser -Kaddara
Le barrage de Keddara de capacité 145,6 millions de m3 est alimenté d’une part par l’apport
des oueds Keddara et El Had et d’autre part par le transfert des eaux du barrage Beni Amrane
et du Barrage Hamiz. Ce système de transfert barrage Keddara – Hamiz est dénomé le SPIK
( le système de productuion Isser –Keddara).
Le barrage de Keddara est alimenté en eau par :
• Les eaux du bassin versant de Keddara qui alimente les oueds de Keddara et El Had
dont l’apport annuel est estimé à environ 32 millions de m3.
• Les eaux transférées du barrage du Hamiz dont le volume de transfert transféré annuel
se situe entre 15 et 30 millions de m3 selon le taux du remplissage de la retenue du
barrage et les saisons. Ce transfert se fait gravitairement à travers une galerie en béton
armé appelé galerie Hamiz-Keddara sur une longueur de 2,8km et de diamètre
2500mm. La pente de 0,4% du radier est uniforme sur toute la longueur de la galerie.
• Et enfin par les eaux transférées de la retenue du barrage de Béni Amrane, dont le
Le barrage de Keddara est constitué d’une digue en enrochement à noyau central en argile sur
lequel sont appuyées les couches filtrantes à forte épaisseur et à granu lométrie adaptée.
La cote des plus hautes eaux est de 147,0m. La hauteur maximale du barrage est de 106m, une
largeur à la base de 380m et une largeur en crête de 12m.Il est situé dans la Wilaya de
Boumerdès à 6 Km au Sud de Boudouaou et à 35 Km à l'Est d'Alger.
Il renferme la vallée de l'oued Boudouaou à 300 m à l'aval de la confluence des oueds
Les ouvrages de prise d'eau sont incorporés dans la tour inclinée reposant sur toute sa longueur
sur le flanc de la rive gauche. Elle comporte l'embouchure de la vidange de fond à la cote 71,16
m et 3 pertuis de prise situés respectivement aux cotes 87, 116,0 et 130,0 m N.G.A
Ces 3 prises débouchent dans un canal rectangulaire et sont équipées chacune d'une grille et
d'une vanne batardeau.
La tour de prise se termine à sa partie haute par un hangar de commande pour l'ouverture et la
fermeture des vannes et grilles des prises d'eau et de la vidange de fond.
La section de la tour est rectangulaire et a une hauteur structurale minimum de 1,6 m
Le débit maximum de prise pour chaque pertuis est de 6,25 m3 /s et la vitesse dans le canal de
prise est de 2,8 m/s.
La tour de prise est reliée à la dérivation provisoire et cette dernière est raccordée à la chambre
de stockage des eaux brutes située juste à la sortie du barrage. Ensuite de cette chambre,
gravitairment, les eaux brutes sont acheminées par une galerie en béton armé de diamètre
2000mm sur une distance de 6,0 km avec un debit maximal de 6,25m3/s vers la station de
traitement de Boudouaou où elles subiront les traitemenst nécessaires avant leur utilisation..
De ces eaux traitées on a projeté de soutirer un volume d’eau destiné à l’alimentation en eau
potable de la ville de Larbaatache. Ces eaux seront acheminées sur une courte distance et
gravirtairement vers deux bassins d’accumulation de moyenne dimensions. A partir de là ces
eaux sont prélevées par la station de pompage projetée et refoulé sur une distance de 8,6km
vers un réservoir jumelé de stockage situé dans la ville de Larbatache qui désservira les divers
usagers et abonnés de la localité.
Autres dispositifs pour des installations définitives mais à débit modéré (figures 6,7 )
Ce puisard doit avoir la profondeur voulue pour que, en tout temps, la crépine d'aspiration se
trouve à au moins 0,80 m au-dessous de la surface de la nappe (pour ne pas désamorcer la
pompe à cause du rabattement de la nappe), et également, à au moins 0,80 m du fond pour ne
pas aspirer les boues décantées. Ces précautions sont valables pour toutes les prises d'eau sur
berge.
Dans le cas d’une installation permanente et d’un débit important, on utilise un dispositif plus
complexe qui doit faire l’objet d’un entretien régulier. (Figure 9)
La prise d’eau peut se faire soit au fond du lit, soit entre deux eaux et il est impératif de faire
attention aux niveaux d’étiage. [14,15]
Ce procédé est utilisé pour les rivières à régime torrentiel (figure 12).
On peut également confectionner des chambres enterrées au fond de la rivière pour effectuer
la prise[17, 18]
Les pompes immergées sont idéalement conçues pour aller chercher l’eau à une profondeur où
il est impossible de l’aspirer depuis la surface. On les trouve également dans des puits peu
profonds, lorsqu’on veut éviter les amorçages difficiles, le bruit ou les risques de gel. Elles
permettent l’alimentation d’une maison ou d’un arrosage automatique et sont souvent
accompagnées d’un réservoir « suppresseur » qui stabilise les fréquences de fonctionnement
tout en régulant le débit et la pression. [14,15]
1-Pompe immergée
2- Coffret de démarrage
3- Coffret de protection électrique et de manque d'eau
4- Contacteur manométrique
5- Electrode
6Alimentation Électrique secteur
7 – Clapet anti retour
8- Manomètre
9- Réservoir à vessie "surpresseur"
Les drains sont des ouvrages de captage d'une certaine longueur, établis au sein de la nappe
selon un profil présentant une légère pente vers un ouvrage d'extrémité étanche où sont
aménagés les appareils de pompage. La longueur des drains est fonction du débit à extraire ; il
n'est pas rare de rencontrer des drains de plus de 100 m de longueur. Les drains ne peuvent
s'adresser à une nappe quelconque. Pour des raisons d'exécution, celle-ci devra se situer assez
proche du sol. Par ailleurs, pour que le drain soit efficace de tout temps, il devra toujours être
noyé[3]
Les prises d'eau flottantes pour systèmes d'eau potable permettent d'extraire de l'eau à proximité
de la surface d'un fleuve ou d'un lac, et ainsi, d'éviter les plus fortes charges en suspension que
l'on trouve plus près du fond quand il y a des inondations. Le tuyau d'entrée de la pompe
aspirante se connecte juste sous le niveau du plan d'eau à un ponton flottant. Celui-ci est amarré
à la rive ou au fond du fleuve ou du lac. La pompe elle-même peut être soit sur la rive soit sur
le ponton. En la plaçant sur le ponton, l'avantage est que le tuyau d’aspiration peut être très
court, la charge à l’aspiration sera donc constante (moins de risque de cavitation). Si les courants
du fleuve charrient souvent des troncs ou des débris volumineux, il faudra protéger d'autant plus
la prise d'eau flottante pour ne pas l'abîmer. Pour construire le ponton, on peut attacher une
structure d'acier ou de bois à des flotteurs faits de barils vides, de récipients en plastique, ou de
tubes en acier hermétiquement fermés d'au moins 30 cm de diamètre. [16,17] comme présenté
en figure 15.
II-4-Conclusion
L’étude, la conception et le choix judicieux des ouvrages de prises d’eau à installées est une
tâche délicate et complexe qui nécessite une attention particulière et le premier souci d’un
technicien doit être celui de concevoir un captage ou un pompage qui entraîne avec l'eau le
minimum de terre et de sable.
Dans le cas de notre travail la prise d’eau existante au niveau du barrage de Keddara construite
par l’entreprise yougouslave Hydroélectrica au niveau de la retenue du barrage de Kaddara est
d’une ingéniosité inouie ,elle est en béton armé de forme rectangulaire. Elle est construite en
forme d’une tour inclinée et adossé sur la rive gauche du barrage constituée de 3 niveaux du
fait de la varabilité du niveau du plan d’eau de la retenue au cours des saisons et dont les cotes
de prises sont respectivement 130,0, 116,0 m et 87,0m N.G.A. Le débit maximum de prise pour
chaque pertuis est de 6.25 m3/s et la vitesse dans le canal de prise est de 2,8 m/s.
Dans les pompes centrifuges l'augmentation de pression résulte du recours à la force centrifuge
imprimée au fluide par une roue ou propulseur qui se meut à l'intérieur d'un corps de pompe,
qui oriente le fluide, de l'entrée à la sortie
D’une manière générale une pompe centrifuge est constituée des organes suivants :
• La roue
Elle constitue l’organe principal de la pompe centrifuge. On l’appelle encore turbine,
impulseur, ou rotor.
La roue est constituée par un moyeu porté par un arbre et muni d’aubes (ailettes) tournant à
l’intérieur de deux coquilles formant le corps de la pompe. Les aubes peuvent –être fixées sur
uIn ou deux côtés à des disques ; on distingue ainsi des rotors ouverts, semi ouverts ou fermé
comme présenté en figure 17.
Le distributeur
Sorte de tubulure profilée qui, comme est nom l’indique, sert à conduire l’eau avec une vitesse
et une direction convenables dans l’axe de la pompe ou ouïe ou oeillard de la roue.
Le distributeur est généralement constitué par un cône convergent qui permet de réaliser une
meilleure disposition des files liquides en améliorant le parallélisme et l’égalité des vitesses. Il
est précédé, à l’amont, par la canalisation de l’aspiration.
• Le diffuseur
C’est une roue fixe munie d’aubes directrices dont la courbure est inverse aux sens de rotation
de la roue, Cet éliment non disponible donne à la pompe une pression supérieure, par
ralentissement progressif de la vitesse du liquide.
• La volute
Appelée aussi colimaçon, elle forme le corps de la pompe. C’est une bâche en forme de spirale
qui joue le rôle de diffuseur.
• Le divergent
C’est le canal de sortie, il présente un élargissement progressif, et achève le travail du diffuseur.
III-3-3- Les avantages et inconvénients des turbopompes [9].
III-3-3-1- Les avantages des pompes centrifuges
Parmi ces avantages on peut citer :
• ce sont des machines de construction simple, sans clapet ou soupape, d’utilisation facile
et peu coûteuses.
• Leur rendement est souvent meilleur que celui des pompes volumétriques.
• Elles sont adaptées à une très large gamme de liquide. Leur débit est régulier et le
fonctionnement est moins bruyant presque silencieux.
• construction simple, peu de composants mobiles, longue durée de service
• débit de refoulement facile à ajuster par une soupape à la sortie de la pompe ou par la
vitesse de rotation
• vitesse de rotation élevée, entraînement direct possible par moteur électrique ou turbine
• limiteur de pression intégré, pas de soupape de sécurité requise
• fonctionnement très silencieux grâce à un bon équilibrage des masses et à l’absence de
masses oscillantes
• refoulement continu sans pulsations
• acheminement possible de matières solides
• conviennent à des puissances élevées
• concentration élevée de la puissance et petit espace de construction
III-3-3-2- Les inconvénients des pompes centrifuges
Quant aux inconvénients, ceux-ci peuvent être résumé en ces point ci-dessous :
• diffuculté voire impossibilité de pomper des liquides trop visqueux.
• pas auto-amorçantes (des types spéciaux tels que la pompe à canal latéral peuvent être
auto-amorçantes),
• risque de cavitation avec de l’eau chaude ou des pressions d’aspiration faibles,
• le débit volumétrique dépend de la pression de refoulement,
• plusieurs étages requis pour les pressions de refoulement élevées,
• A faible débit et aux grandes hauteurs de refoulement, le rendement diminue.
• Risque de cavitation en cas de fuite d’air dans la conduite d’aspiration
III-4- Le principe de fonctionnement d’une pompe centrifuge
La théorie de fonctionnement des pompes centrifuges montre qu’entre l’entrée et la sortie de la
roue, l’énergie mécanique totale de la veine liquide est augmentée. Cette augmentation
provient :
• D’une part d’un accroissement de l’énergie de pression (potentielle),
• D’autre part d’un accroissement de l’énergie cinétique.
Cette dernière est transformée en énergie de pression par un ralentisseur progressif qui
est obtenu par une pièce selon le cas un diffuseur fixe et le colimaçon appelé la volute.
Cette volute se termine par un cône divergent qui contribue encore à ralentir la vitesse du fluide
et, partant, à récupérer sous forme de pression l’énergie cinétique correspondante.
Les pompes centrifuges sont composées d’une roue à aubes qui tourne de son axe, d’un stator
constitué au centre d’un distributeur qui dirige le fluide de manière adéquate à l’entrée de la
roue, et d’un collecteur en forme de spirale disposé en sortie de la roue appelé volute. Le fluide
arrivant par l’ouïe et dirigé vers la roue en rotation qui sous l’effet de la force centrifuge lui
communique de l’énergie cinétique. Cette énergie cinétique est transformée en énergie de
pression dans la volute. Un diffuseur à la périphérie de la roue permet d’optimiser le flux sortant
est ainsi de limiter les pertes d’énergie [12] figure 18.
• Les pompes monocellulaire ce sont des pompes munies d’une seule roue.
• Les pompes multicellulaires. Elles sont constituées d’au moins 2 roue et plus
disposées en série sur l’axe de la pompe. Ce type de pompe est utilisée pour de
grandes pressions.
courbe qui traduit la variation de la pression absolue minimale d’aspiration à l’entrée de pompe
en fonction du débit. La connaissance de cette caractéristique est d’une importance capitale, il
nous permet de vérifier les conditions d’aspiration de notre pompe nouvellement installée en
dérterminant son NPSHdisponible. La comparaison des deux NPSH disponible et requis nous
permet de connaître si notre installation de pompage risque t-elle ou non le phénomène de
cavitation, ce phénomène destructeur qu’il faut absolument éviter pour un bon fonctionnement
du circuit de pompage.Cette courbe a l’allure d’une courbe légèrement ascendante , elle
s’exprime en mètres de colone d’eau et généralement sa valeur occille entre (2 -8 ) m.C.E.
III-7- Paramètres de choix des pompes
Le choix de la pompe est un élément important en hydraulique, il est intimmement lié aux
conditions réelles d’exploitation de l’installation de pompage. Pour faire un choix judicieux et
pointu il est nécessaire de prendre en considération trois paramètres essentielles et qui sont :
• Le débit de refoulement Q.
• La hauteur manométrique totale Hmt.
• La vitesse spécifique de la pome ns . [7]
La détermination de la valeur de la vitesse spécifique nous renseigne sur le type de roue que
comporte la pompe, soit axiale, hélico-centrifuge ou radiale. Il nous permettra donc de
connaître la pression de fonctionnement de notre pompe à savoir , haute, moyenne ou faible
pression.Ce qui conduira à limiter le gaspillage en énergie et de facto obtenir un coût
d’exploitation minimum.
électrique est logé à l’abri et ainsi soustrait à tout risque de déprédation et assure une plus
grande sécurité au personnel d’intervention. De même on a de plus grandes facilités
d’intervention sur le matériel, pompe et moteur, dans des conditions de travail acceptables. La
consommation d’énergie électrique est plus faible du fait du rendement global plus élevé que
celui des groupes électropompes immergés.
L’inconvénient majeur pour ce type d’installation c’est son génie civil. En effet, il est
important et par la suite très onéreux.[11]
III-10-L’installation des pompes centrifuges:
Il faut éviter les points hauts sur la canalisation d'aspiration, l'air qui s'y accumulerait,
causerait un désamorçage de la pompe. Raccorder la pompe à la conduite d'aspiration par des
tronçons convergents à génératrice supérieure horizontale, et des coudes à fort rayon. Ce
dernier point est surtout à considérer pour les pompes à double entrée, un coude à faible rayon
de courbure risquant d'entraîner une dissymétrie dans ’alimentation de la pompe. Dans le cas
de plusieurs pompes débitant en parallèle sur une même conduite de refoulement, cette
dernière devra faire un angle de 45° avec le tronçon de raccordement à la pompe.
III-11-L’installation des pompes à hélices
Les règles d'installation hydraulique étant beaucoup plus simples que pour les pompes
centrifuges), il est nécessaire que la roue de la pompe soit non seulement immergée, mais,
noyée sous une hauteur d'eau égale à son diamètre. Dans le cas de plusieurs pompes installées
sur une même bâche d'aspiration, des cloisons devront être installées, de façon à éviter les
interactions entre les pompes, susceptibles de perturber l'aspiration.
en question, il y a lieu de prévoir des pompes à vide pour l’amorçage et de vérifier les conditions
d’aspiration des pompes pour éviter la cavitation.
En résumé, cette présente un avantage certain, qui est la sécurité absolue contre les
inondations et une certaine commodité d’entretien, mais qui peut rendre le fonctionnement de
la station plus délicat. (annexe 4)
Le 2ème cas représente une station de pompage avec groupe à axe horizontal en charge,
représenté dans l’annexe 2.
La station de pompage, comme dans le cas précédent, est installée près du canal, les conduites
d’aspiration des pompes plongeant dans un bassin de prise. Cependant, étant donné que
l’alimentation du bac de prise est assurée par une conduite de gros diamètre (ou des buses si la
charge set très faible), on peut facilement éloigner la station si la topographie du terrain s’y
prête (faible pente). Si la station risque ainsi de se trouver beaucoup plus bas que le canal, cette
solution ne présente plus d’intérêt, et il est préférable de prévoir une alimentation par conduite
en charge reliée directement à l’aspiration des groupes (sans l’intermédiaire d’un bassin de
prise).
Cette variante concernant l’alimentation du bassin de prise est mise à part, la disposition adoptée
dans le cas présent est caractérisée par :
• L’utilisation de groupes à axe horizontal,
• Une disposition des groupes en sous-sol.
• La crépine : elle évite l’entrée accidentelle des corps solides dans la pompe, elle est
constituée par un cylindre perfore qui refuge le passage à des objets nettement plus petits
que la grille.
• La conduite d’aspiration : sur la conduite d’aspiration, on évitera toute formation de
poches d’air, d’où les parties horizontales comporteront une légère pente 2% montant
en direction de la pompe, ceci permet l’évacuation permanente des bulles d’air, toute
contre pente est à proscrire.
• Le clapet d’aspiration (clapet à crépine) : Lorsque la pompe n’est pas immergée, un
clapet anti-retour placé sur la canalisation d’aspiration pour éviter le retour d’eau à l’arrêt
de la pompe. Ce clapet permet de maintenir la colonne d’eau dans la conduite d’aspiration
et le corps de la pompe évitant ainsi de recommencer trop souvent l’amorçage. Ce clapet
peut être combiné avec la crépine d’aspiration pour former un clapet à crépine.
• Les joints : si la conduites d’aspiration est en dépression, alors une attention particulière
sera donnée aux joints afin de supprimer toutes possibilités d’entrée l’air et aussi pour
assurer l’étanchéité, dans ce cas on préférera les souder aux joints à emboîtement et aux
joints à manchon filetés, pour un raccordement sur les appareils ; clapet, vanne, pompe,
on utilisera les joints à brides.
Des joints à brides permettant la décomposition des caoutchoucs sont généralement
utilisés en vue du démontage pour entretien ou réparation des appareils tels que vannes,
pompes, clapets.
• Les coudes : ils seront les moins nombreux, et à grande courbure. On évitera de monter
un coude juste en amont de la bride d’aspiration.
qui génère un impact de gestion négatif et un coût exorbitant pour le service d’exploitation.
• La maintenance préventive.
• La maintenance corrective.
Celle – ci concerne les éléments provoquant une perte de production ou de coûts d’arrêt
imprévisible classés comme important pour l’entreprise. Il convient donc d’organier un système
visant à minimiser ces aléas.
Elle se borne aux interventions en cas d'avarie, les interventions sont généralement des surprises
et il n'est donc pas possible de les planifier. La maintenance corrective se subdivise en deux
volets :
• La maintenance palliative.
• La maintenance curative.
d’origine.
• Vidanger la pompe et les tuyauteries en laissant entrer l'air aux point hauts : ouverture
de tous les robinets.
• Les pompes vidangées peuvent éventuellement être protèges de l'oxydation par un
rinçage une pulvérisation ou un remplissage avec un produit de protection : attention a
la compatibilité avec les produit de protection.
• Faire tourner le groupe de temps en temps pour éviter son gommage et le maintenir en
état de marche.
Avant de remettre la pompe en marche vérifier que :
Dés que la température risque de descendre au-dessous de 0° C et que la pompe doit s'arrêter
un certain temps (la nuit par exemple), vidanger la pompe et les tuyauteries.
Cette manœuvre est inutile lorsque le groupe se trouve dans un local protégé du gel et que les
tuyauteries extérieures sont calorifugées ou enterrées.
Ce type de surveillance peut être complété par des mesures de température. Au niveau du
roulement ou des coussinets ou du circuit de graissage. Lorsque la pivoteriez est constituée de
paliers à huile, le mouvement de l'arbre est mesuré, et quelquefois enregistré, au moyen de deux
capteurs de déplacement situés au niveau des coussinets et décalés de 90°. L'amplitude du
déplacement et sa forme permettent, d'apprécier la qualité du fonctionnement. Cette disposition
est quelquefois complétée par une mesure de réchauffement dans le matériau du coussinet. Très
exceptionnellement, elle est accompagnée par une analyse périodique de l’huile (présence dans
l'huile d'eau ou de particules métalliques).
III-20- Conclusion
Si dans leur ensemble, toutes les stations de pompage existantes semblent comparables, il y a
en réalité chaque fois plusieurs problèmes particuliers à résoudre : question d'orientation,
position relative des groupes, position de la conduite d'amenée par rapport au collecteur de
refoulement, disposition rationnelle de l'équipement électrique compte tenu du point d'arrivée
du courant, accès aux cellules haute tension et basse tension, modalités de régulation, etc.
Une étude, après consultation des spécialistes et fabricants, permet de fixer dans leurs grandes
lignes les caractéristiques des groupes et de l'appareillage à prévoir.
À partir de ce moment, il est possible d'étudier les différentes dispositions possibles de ce
matériel, donc la forme et les dimensions à donner au bâtiment lui-même.
Cette brochure insiste sur les points principaux du problème et donne les renseignements
essentiels sur les cas que l'on rencontre les plus fréquemment dans les projets d'aménagement
hydroagricole ou d'hydraulique urbaine.
Le débit moyen journalier constitue à une valeur d’eau à utiliser pour une journée de 24 h, il
est évalué en m³/j et déterminé par la relation suivante :
Qmoy j = D∗ P1
Qmoy j : le débit moyen journalier (m³/j).
D : dotation moyenne journalière à l’horizon futur prise égale 120 l/j/hab.
P1 : le nombre d’habitants à l’horizon futur 2030.
Le calcul du nombre d’habitant pour l’horizon futur 2030 est déterminé par la relation
suivante :
P1= P0∗ (1 + 𝑖)𝑛
Application numérique
Qmoyjd = P2030∗ D
Qmoyjd = 28659 ∗120
Qmoyjd=3439,08 m³/j
Les besoins en eau de la consommation hors domestique (tels que les besoins d’irrigation
jardinière, de lavage, des commerces,administratifs, bétail,ect… sont estimés à 20% de la
consommation domestique. On prend un coefficient de majoration égal à Km=20%
Qmoyjhd = Qmoy j∗ km
Qmoy jhd = 3439.08 ∗ 0,20
Qmoy jhd = 687,82 m³/j
Dans ce modeste travail nous avons supposé que la station de pompage fonctionne
continuellement soit 24heures par jour.
Qmoy.h = Qmax j /24 = 4952,28 / 24 = 206,35 m³/h
Qmoy.h = 206,35 m³/h
π ∗ Da²
𝑆𝑎 =
4
D’où on obtient :
4∗𝑄
𝐷𝑎 = √
𝜋 ∗ 𝑉𝑎
Pour une vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite d’aspiration choisie égale à
Va = 1,5 m/s
Application numérique
4 ∗ 0,057
𝐷𝑎 = √
𝜋 ∗ 1,5
𝐷𝑎 = 0,220 𝑚
On prend un diamètre normalisé :
𝑫𝒂 = 𝟐𝟓𝟎𝒎 𝒎
Correction de la vitesse d’aspiration
Q
𝑉𝑎 =
Sa
0,057
𝑉𝑎 =
0,049
𝑉𝑎 = 1,17 𝑚/𝑠
4∗𝑄
𝐷𝑟 = √
𝜋 ∗ 𝑉𝑟
En pratique, la vitesse moyenne dans le cas d’un refoulement est comprise entre (2,0 et 3)m/s
Pour notre cas on a choisi une vitesse acceptable moyenne égale à Vr = 2,5 m/s
Application numérique
4 ∗ 0,057
𝐷𝑟 = √ = 0,170𝑚
𝜋 ∗ 2,5
C’est la distance entre la cote du niveau le plus bas dans le réservoir d’aspiration et l’axe de la
pompe.
Hga = Cp – Cnm
Où :
Cp : la cote de l’axe de la pompe en m
Cnm : la cote du niveau minimal de l’eau dans le bassin d’accumulation en m
Cr = 156,5m et Cp = 92,0m
Application numérique
On trouve :
Hgr = 156,5 - 92,0
Hgr = 64,5 m.C.E
Calcul nulmérique de la hauteur géométrique
Elle est égale à la somme des valeurs de la hauteur géométrique d’aspiration (Hga) et la
hauteur géométrique de refoulement (Hgr)
Hg = Ha + Hr = 3,5 + 64,5
Hg = 68,0 m.C.E
La notion de pertes de charge est relative aux pertes d’énergie pendant l’écoulement de l’eau
dans les conduites et les accessoires des installations hydrauliques.Il y’a les pertes linéaires
relatives à la longueur des conduites et singulières, par frottement dans les les différentes
singularités et accessoires tels que les coudes, les vannes, les convergents, les clapets etc….
IV-5-2-1-Les pertes de charge linéaires
Elles se produisent tout le long d’une canalisation, ils ne dépendent que du linéaire des
canalisations.Ces pertes sont calculées par la relation de Darcy- Weisbach donnée ci-dessous :
λ ∗ L ∗ V²
𝛥𝐻𝑙 =
D∗2∗g
Où :
ΔHl : la perte de charge linéaire en m.C.E
λ : le coefficient de perte de charge ou facteur de résistance qui dépend du nombre de
Reynolds et de la rugosité relative (Ƹ/D)
L :la longueur de la conduite en m.
D : le diamètre de la canalisation en m
g : l’accélération de la pesanteur en m/s²
V : la vitesse moyenne de l’écoulement dans la conduite en m/s
Les pertes de charge à l’aspiration sont égales à la somme des pertes de charge linéaire et
singulière crées dans la partie de l’aspiration.
ΔHa= ΔHla +ΔHsa
Où :
ΔHal : pertes de charge linéaire dans la conduite d’aspiration en m.C.E
ΔHas : pertes de charge singulière dans la conduite d’aspiration en m.C.E
IV-5-3-1-Calcul les pertes de charge linéaire à l’aspiration 𝜟𝑯𝒍𝒂 :
On a :
λa ∗ La ∗ Va²
𝛥𝐻𝑙𝑎 =
Da ∗ 2 ∗ g
Où :
La : la longueur de la conduite d’aspiration en m.
Da : le diamètre de la conduite d’aspiration en m.
Va : vitesse moyenne de l’écoulement d’aspiration dans la conduite en m/s
IV-5-3-1-1 Détermination du coefficient de perte de charge linéaire 𝛌𝐚
Le coefficient de perte de charge λa est déterminé par le diagramme de Moody, il est fonction
du nombre de Reynols (Re) et la rugosité relative (ƺ /Da).
• Détermination du régime d’écoulement :
Le régime d’écoulement est déterminé par la relation de Reynolds suivante :
Va ∗ Da
𝑅𝑒 =
υ𝑒𝑎𝑢
υ eau : la viscosité cinématique de l’eau qui dépend de la température en (m²/s)
à une température de l’eau donnée t°C = 20°C 𝑜𝑛 𝑎 υ 𝑒𝑎𝑢 = 10−6 m²/s
• Application numérique
1,17∗0.250
𝑅𝑒 = = 292000
10−6
On constate que la valeur 𝑅𝑒 = 292000 est supérieur à la valeur limite Re =2300 c’est à
dire ona Re ˃ Re limite donc on conclut le régime d’écoulement est turbulent.
• Calcul de la rugosité relative Ƹ/D
D’après les données du projet la rugosité absolue de la paroi de la conduite ƺ =10−4 m
0,016 ∗ 10 ∗ 1,17²
𝛥𝐻𝑙𝑎 = 𝛥𝐻𝑙𝑎 = 0,4m. C. E
0,250 ∗ 2 ∗ 9,81
Va2
𝛥𝐻𝑠 = ξ ∗
2∗𝑔
Du coté aspiration de notre installation on a relevé les singularités suivantes présentées dans
le tableau n°3 :
λr ∗ Lr ∗ Vr²
ΔHlr =
Dr ∗ 2 ∗ g
Où :
Lr : la longueur de la conduite de refoulement en m
Dr : le diamètre de la conduite de refoulement en m
Vr : vitesse moyenne de l’écoulement de refoulement dans la conduite en m/s
IV-5-3-3-2- Détermination de coefficient de perte de charge linéaire 𝛌𝐫
• Détermination du régime d’écoulement
Le régime d’écoulement et déterminer par la relation de reynolds Re
Vr ∗ Dr
𝑅𝑒 =
υ 𝑒𝑎𝑢
Avec Vr =1,82 m/s, Dr =0,200 m et 𝑉𝑒𝑎𝑢 = 10−6 m²/s
1,82∗0,2
𝑅𝑒 = = 36400
10−6
Re = 36400
On conclut que le régime d’écoulement est turbulent.
Ayant déterminé les valeurs de la perte de charge en fonction du débit, nous traçons notre
courbe caractéristique ( C ) représenté par le graphe en figure 19.
La lecture du graphique nous montre clairement que le débit obtenu au point de fonctionnement
est égal à 212 m³/h , il est légèrement supérieur au débit désiré qui est égal à 206,34 m³/h.
Maintenant on doit ajuster le point de fonctionnement est le ramené sur le débit désiré, pour ce
faire on adopte l’une des trois solutions les plus utilisées en hydrauliques et qui sont :
• Effectuer un vannage a la conduite de refoulement.
• Changer la valeur de la vitesse de rotation de la pompe N.
• Effectuer un rognage sur la vanne de la pompe.
Comme la différence entre les deux débits n’est pas importante , on opte pour la première
solution c’est-à-dire effectuer un vannage sur la conduite de refoulement, simple, facile à
réaliser et gratuite, ce qui réduira la section de passage de l’eau et de ce fait augmenter les
pertes de charge dans la canalisation de refoulement.
IV-7-3-Courbe de rendement :
Le rendem ŋ d’une pompe se calcule comme le rapport entre la puissance hydraulique fournie
et la puissance absorbée par la pompe :
ŋ = 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒⁄𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒
𝜌𝑔𝑄𝐻
ŋ=
𝑷𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒
ŋ=f(Q)
80
70
60
50
ŋ%
40
30
20
10
Débit optimale
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Q(m³/h)
COURBE CARACTÉRISTIQUE DE PU ET PA
Pa=F(Q)
PA(KW) PU KW
Série1
Série2
Q(M³/S) Pu=F(Q)
Figure24 :courbe caracteristique de puissance et de pression absorbé
Où :
N-la vitesse de rotation de la pompe en tr/min
Q-le débit volumique qui traverse la machine en m³/s
H -la hauteur manométrique en m.C.E
La vitesse spécifique Ns d’une pompe est indépendante de la vitesse reélle de rotation ,lorsque
la vitesse N varie ,Q et H vont aussi varier de telle sorte que le rapport
N∗√𝑄
𝑁𝑠 = reste constante.
𝐻 3/4
La valeur de la vitesse spéssifique est une caractéristique de chaque groupe de pompes
semblables, Elle caractérise l’importance du débit et de la hauteur d’élevation que la pompe
doit vancre.
Application numérique
Q=0,057𝑚3 /s N = 1450 tr/min et H =193,34 m
1450 ∗ √0,057
𝑁𝑠 =
193,343/4
Ns = 6,67
La relation de la vitesse spécifique montre qu’à valeurs égales de Q et de N, les pompes de
grande vitesse spécifique (Ns>170) fonctionnent avec une haute d’élevation faible , ces pompes
sont généralement à écoulement axiale.
Inversement les pompes de faible vitesse spécifique (Ns<70) fonctionent avec une forte
hauteur d’élevation, Ces pompes sont généralement multicellulaires à écoulement radiale et à
aspiration simples.[12]
La cavitation d’une pompe est la vaporisation du liquide à l’entrée de la roue, une partie du
liquide, pompé. Cette vaporisation est liée au fait que la pression statique descend en dessous
de la pression de vapeur saturante du fluide pompé qui est fonction de la température du fluide
pompé. En réalité il s’agit de formation de bulles de vapeur, due à une baisse de pression, qui
apparaissent dans les zones de basse pression. Ces bulles augmentent le volume de fluide
présent dans la zone de basse pression et sont transportées vers les zones de haute pression
où elles se condensent violemment en implosant.
Ainsi, les chocs crées par l’éclatement de ces bulles engendrent non seulement des bruits et des
vibrations qui abîment les roulements, les arbres d'entraînement et les garnitures d’étanchéité
mais surtout ceux-ci peuvent provoquer la destruction des parois des organes en contact avec
le fluide et à la longue une usure prématurée de la pompe voir une casse mécanique.
Le NPSH disponible terme anglosaxon qui veut dire (Net Positive Succion Head) que l'on peut
traduire par la charge nette absolue à l'aspiration qui sert à définir la pression absolue nécessaire
à l'entrée de la roue pour obtenir un bon fonctionnement de la pompe, c’est à dire pour maintenir
en tout point du fluide une pression supérieure à la pression de vapeur saturante, de façon à
éviter tout phénomène de cavitation.
Il ne dépend que des conditions d'installation de la pompe, il dépend de la hauteur géomètrique
d’aspiration , de la pression dans le réservoir d'alimentation, de la pression absolue à l’entrée
de la pompe mesurée sur la bride d’aspiration , de la tension de vapeur, qui est elle-même
fonction de la température du fluide et des pertes de charges d’aspiration.Il est exprimé en
mètres de colone d’eau.
Le terme (Z0 –Z1) est égal à Ha, il représente la hauteur d’aspiration de la pompe. Il est
négatif car l’aspiration se fait en dépression.
𝑃1 𝑃0 𝑉12
= − (𝐻𝑎 + + 𝛥𝐻𝑎)
𝛾 𝛾 2𝑔
Où :
P0 : la pression atmosphèrique en m.C.E.
ρ : la masse volumique d’eau en kg/m³
𝑃1
= 5,73 𝑚.C.E
𝛾
Avec :
Pat =10,13*105 Pa, hga = 3,5 m ; Va = 1,17m/s ΔHa = 0,85 m.C.E et g = 9,81 m/s²
1,172
𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑 = 10,33 − (3,5 + + 0,85 + 0,24 )
2 ∗ 9,81
𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑 = 5,68 𝑚. 𝐶. 𝐸
On à la courbe de NPSHrequis dans la figure 26
NPSHr=f(Q)
9
8
7
6
NPSHr m.c.E
5
4
3
2
1
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
Q(m³/h)
CONCLUSION GÉNÉRALE
L’étude de la conception des stations de pompage est une tâche délicate qui nécessite une
attention particulière, il s’agit avant tout de définir les principaux équipements de la station :
pompes, moteurs, transformateurs, et les problèmes prépondérants liés au fonctionnement de
la station : commande, régulation et protection des groupes et des installations nécessitent. À
cela s’ajoute d’autres facteurs susceptibles d'être pris en compte pour (topographie, qualité des
eaux, etc..) l'établissement du projet d’étude de conception de la station. Il reste cependant à
considérer la station de pompage dans son ensemble.
Le choix de l'option s'accommodant au mieux des conditions propres à chaque station de
pompage est parfois difficile. Le choix du système de pompage doit être fait en prenant en
compte non seulement les contraintes techniques (type de pompe, énergie, hauteur de
refoulement, débit, turbidité de l’eau), mais aussi les contraintes liées au contexte socio-
économique (système de pompage accepté, disponibilité des pièces détachées, facilité de
maintenance des pompes).
Si dans leur ensemble, toutes les stations de pompage existantes semblent comparables, il y a
en réalité chaque fois plusieurs problèmes particuliers à résoudre : question d'orientation,
position relative des groupes, position de la conduite d'amenée par rapport au collecteur de
refoulement, disposition rationnelle de l'équipement électrique compte tenu du point d'arrivée
du courant, accès aux cellules haute tension et basse tension, modalités de régulation, etc.
Une étude, après consultation des spécialistes et fabricants, permet de fixer dans leurs grandes
lignes les caractéristiques des groupes et de l'appareillage à prévoir.
Il conviendra d'examiner plusieurs variantes et ce n'est qu'au terme de cette comparaison qui
tient compte de l'ensemble des parties composant la station (et, en particulier le génie civil),
qu'il sera possible de dégager la meilleure option.
À partir de ce moment, il est possible d'étudier les différentes dispositions possibles de ce
matériel, donc la forme et les dimensions à donner au bâtiment lui-même.
La problématique de mise en application sur terrain d’un aménagement de transfert des eaux
est une tâche très complexe ,délicate et coùuteuse. Par ce modeste travail que nous estimons
fructueux et riches en connaissances, nous avons proposé un schéma directeur d’alimentation
en eau de la localité de Larbaatachee par le transfert des eaux traitées du système de
production Isser –Keddara qui pourra contribuer éfficacement à résoudre le problème
d’alimentation en eau de la localité et ce d’une manière pérenne et éfficace.
Ce travail nous a permis de cerner la problématique de l’eau de la région considéré en posant
les jalons qui pourront néanmoins, à travers ce modeste travail est considéré peut être enréchi
CONCLUSION GÉNÉRALE
Abstract
Water supply from surface water necessarily requires appropriate treatment before use.
This water, once treated, is stored in accumulation basins. Subsequently, a second so-called
recovery or 2nd degree station connected to the accumulation basin, discharges towards a storage
tank intended to supply treated water to the various users.
Through this study, we are trying to provide some answers relating to the interdependence that
exists between the volume of treated water, the optimal dimensions of the treated water
accumulation tank and the performance of the operating parameters of the the recovery pumping
station called 2nd degree.
Keywords: pump, water supply, treatment, water quality, repression, Larbatache
ملخص
، يتم تخزين هذه المياه.تتطلب إمدادات المياه من المياه السطحية بالضرورة معالجة مناسبة قبل استخدامها
يعود ما يسمى بمحطة االسترداد الثانية أو محطة الدرجة الثانية، بعد ذلك. في أحواض تراكم،بمجرد معالجتها
من خالل.المتصلة بحوض التراكم إلى صهريج تخزين مخصص لتزويد مختلف المستخدمين بالمياه المعالجة
واألبعاد، نحاول تقديم بعض اإلجابات المتعلقة باالعتماد المتبادل الموجود بين حجم المياه المعالجة،هذه الدراسة
المثلى لخزان تراكم المياه المعالجة وأداء معايير التشغيل لمحطة ضخ االسترداد المسماة الدرجة
.الثانية
التصريف مدينة أرباتاش، جودة المياه، تزويد المياه، معالجة، مضخة:الكلمات المفتاحية