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Dim Station Pompage 1

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RÉPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Kasdi Merbah Ouargla

FACULTÉ DES SCIENCES APPLIQUÉES


Département de : Hydraulique et Génie civil C:……….
R:….……
.
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de
Master, filière: Hydraulique et Génie civil
Spécialité : Traitement et épuration et gestion des eaux
Thème

Étude théorique des performances


d’une station de pompage
d’eau traitée.
Soutenu le : 12/06/2022

Présenté par les étudiants:


Imen BENAHMED et Omar BENBAKIR

Soutenu devant le jury composé de :

Mr M. ZEROUKI Président Enseignant UKM Ouargla


Mr O. DERDOUSSE Examinateur Enseignant UKM Ouargla
Mr T .FORTAS Encadreur Enseignant UKM Ouargla

Année Universitaire: 2021 / 2022


Remerciements
Je remercie Dieu Tout Puissant de m’avoir donné la patience et le
courage pour réaliser ce travail.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude et mes sincères


remerciements à mon encadreur Mr FORTAS. T et de m’avoir
accepté de m’encadrer et suivre ce Travail, J’ai eu beaucoup de
plaisir de travailler avec lui, J’ai apprécié sa grande chaleur
humaine et sa disponibilité quotidienne. Merci Monsieur pour votre
disponibilité et votre gentillesse.

J’adresse mes sincères remerciements aux membres de jury qui ont


accepté d’évaluer ce modeste travail.

Mes sincères remerciements à Mr AHMED KETTAB et Mme


BELMAABDI.A de m’avoir soutenue et m’encourager toute la
période de mémoire.

Un grand merci aux enseignants du Département de l’hydraulique


ainsi que génie des procédés.

Enfin mes remerciements s’adressent aussi à tous ceux qui ont


contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail

IMEN
Dédicaces
À celle qui m’a enseigné la patience, la fierté et la réussite.

À la lumière qui éclaire mon chemin : Mes Très Chers parents

FATIHA ET YOUCEF

A celui qui m’a comblé d’amour et de courage à Mon Mari chéri


MOHAMMED
Je salue grandement vos efforts à la patience

De savoir écouter, transmettre et encourager

A mes chers enfants: DJOURI /AZED/AYLANE/ILYANE.

A mes complices Sœurs et frères


LAMIA, ILHEM, CHAWKI, LYES ET ISSAM

A mon cher neveu KHALIL.

A tous mes amis dans la vie et mes amis de ma promo

A tous mes professeurs du département Hydraulique et génie civil.

IMEN
Remerciements
Tout d’abord, je tiens à remercier ALLAH (Hamdoulil’ALLAH) Le Tout Puissant qui m’a

donné la force, le courage, la volonté et la patience de mener à terme ce modeste travail.

Je veux exprimer par ces quelques lignes de remerciements ma gratitude envers tous ceux en

qui par leur présence, leur soutien, leur disponibilité et leurs conseils, j’ai eu le courage

d’accomplir ce mémoire. Je tiens à remercier en premier lieu, mes parents en particulier pour

m'avoir permis de poursuivre mes études et pour leur soutien, le corps professoral et

administratif de l’Université de Kasdi Merbah ouargla département hydraulique, pour leur

dévouement à améliorer la qualité de notre formation. Je tiens à remercier mon promoteur Mr

T.FORTAS. Je tiens d'autre part à remercier les membres de Jury pour bien vouloir m'accorder

de leurs temps pour commenter, discuter et juger mon travail.


Dédicaces

Je dédie ce travail :
Un cadeau spécial poue le grand homme qui m’a élevé et m’a enseigné
Mon père MOUNIR que dieu vous protège
A qui m’a soutenu tout au long de mes études depuis mon enfance
À ma très chère mère HASSIBA
Autant de phrases aussi expressives soient-elles ne sauraient montrer
le degré d’amour et d’affection que j’éprouve pour toi.
Tu n’as cessé de me soutenir et de m’encourager durant
toutes les années de mes études, tu as toujours été présente à mes côtés pour
me consoler quand il fallait.
À mes très chers frères et sœurs : MOHAMED, OTMAN et NOUR
A toute MA FAMILLE pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire
À mes proches amies que je partage tous mes bons moments qui ont toujours été près de mon
cœur
SAMIR LAYRI, AKRAM, HICHAM, KHALED, GHANOU, YAKIN TAYNA, YACIN, BADRO,
RIAD,TEYEB, GHILAS, LAMI, BOUGACH, NASSIM, WALID, TAKI
SOMMAIRE
Introduction générale……………………………………………………….….1
Chapitre premier.Présentation de la localité d ’étude
I-1-Présentation de la localite d’étude ………………………………………………………..3
I-2-Contexte de l’étude………………………………………………………………………..3
I-3-Le système de production Isser -Kaddara…………………………………………...…….3
I-4-Les caractéristiques du barrage de Keddara…………………………………………..…...5
I-5-Le système de transfert de l’eau du barrage Keddara – station de traitement -
Larbaatache………………………………………………………………..…………………...5
Chapitre deuxième. Le captage des eaux
II-Le captages des eaux ........................................................................................................... 9
II-1-Définition du captage ....................................................................................................... 9
II-2- Généralités sur les prises d’eau ....................................................................................... 9
II-3-Les différents types de prise d’eau ................................................................................... 9
II-3-1- Les prise d’eau dans les berges .................................................................................... 9
II-3-2-Prise en pleine eau ................................................................................................. 11
II-3-3-Prise en dessous du fond ........................................................................................ 12
II-3-4- Prise d’eau avec pompe immergée ....................................................................... 12
II-3-5- Les puits à drains rayonnants …………………………………………………13
II-3-6-Les drains horizontaux ........................................................................................... 13
II-3-7- Prise d'eau flottante ............................................................................................... 14
II-4-Conclusion………………………………………………………………………….16

Chapitre Troisiéme .Les pompes et les stations de pompages


III- Les pompes et stations de pompage d’eau ...................................................................... 17
III-1-Introduction ................................................................................................................... 17
III-2-Définition d’une pompe ................................................................................................ 17
III-3-Les différents types des pompes ................................................................................... 18
III-3-1-Les pompes centrifuges…………………………………………………………………..18
III-3-2-Constitution d’une pompe centrifuge ................................................................... 18
III-3-3- Les avantages et inconvénients des turbopompes…………………………..….19
III-3-3-1- Les avantages des pompes centrifuges……………………………………….19
III-3-3-2- Les inconvénients des pompes centrifuges………………………………..…19
III-4- Le principe de fonctionnement d’une pompe centrifuge ............................................. 20
III-5- La classification des pompes centrifuges ..................................................................... 21
III-5-1-La disposition de l'axe de la pompe……………………………………………...…21
III-5-2-La position de la pompe par rapport au niveau d’aspiration………………….....…21
III-5-3-Le nombre de roues………………………………………………………………...21
III-5-4- La forme des aubes……………………………………………………...…………21
III-6- Les courbes caractéristiques d’une pompe ................................................................. .22
III-6-1 Courbe caractéristique de la pression en fonction du débit………………………...21
III-6-2- La courbe caractéristique de la puissance en fonction du débit……………………21
III-6-3- La courbe caractéristique du rendement en fonction du débit……………………..21
III-6-4- La courbe caractéristique de NPSHrequis en fonction du débit…………………...21
III-7- Paramètres de choix des pompes ................................................................................. 23
III-8-Les stations de pompage d’eau ..................................................................................... 23
III-8-1-Introduction………………………………………………………………………...23
III-9-Les types de stations de pompage…………………………………………………….24
III-9-1-Les installations immergées……………………………………………………...…24
III-9-1-1 Les avantages et les inconvénients des installations immergées…………………24
III-9-1-2- Les avantages et les inconvénients des installations à l'abri des eaux…………..24
III-10-L'installation des pompes centrifuges……………………………………………….25
III-11-L'installation des pompes hélices……………………………………………………25
III-11-1-Exemples de réalisation de station de pompage ................................................. 25
III-11-2-Stations de pompage fixes…………………………………………………......25
III-12- Les principales exigences soumises à la station de pompage…………………...26
III-13-Le choix de l’emplacement de la station de pompage…………………………...26
III-14-Les équipements hydrauliques de la station de pompages………………………27
III-14-1-Les équipements en amont de la pompe .................................................................. 27
III-14-2-Les équipements en aval de la pompe…………………………………………….28
III-15-La maintenance, la réhabilitation et l’entretien des pompes………………………...29
III-15-1- Généralités………………………………………………………………………..29
III-15-2- Objectifs de la maintenance .................................................................................... 29
III-15-3- Les types de maintenance ....................................................................................... 30
III-15-3-1-La maintenance préventive.............................................................................. 30
III -15-3-2- La maintenance systématique………………………………………………30
III-15-3-3- La maintenance conditionnelle…………………………………………...…30
III-15-3-4-La maintenance corrective .............................................................................. 30
III-15-3-4-1 La maintenance palliative………………………………………………….31
III-15-3-4-2- La maintenance curative………………………………………………….31
III-16- Les précautions à prendre en cas d'arrêt prolongé ................................................ 31
III-17- Les bruits et les vibrations ......................................................................................... 32
III-18-Les défaillances techniques : problèmes, causes et solutions……………………….32
III-19-Les aspects économiques……………………………………………………………35
III-20-Conclusion…………………………………………………………………………..35
Chapitre quatriéme Dimensionnement de la station de pompage d’eau
IV-1-Le système d’alimentation en eau proposé pour la localité de Larbaatache ................. 36
IV-1-1Introduction………………………………………………………………………….36
IV-1-2-Dimensionnement de la conduite d'amenée reliant les bassin d'eau traité à aux
bassinsd'accumulation…………………………………………………………………36
IV-1-3-Calcul du diamétre de la conduite d'amenée reliant la station de traitement à l'entrée
des bassins d'accumulation…………………………………………………………….36
IV-1-4-Calcul du débit moyen horaire prélévé……………………………………………..36
IV-1-5-Dimensionnement des bassins…………………………………………………...…36
IV-1-6-Détermination de la section du bassin………………...……………………………37
IV-1-7-Dimensionnement des réservoirs de stockage……...………………………………….37
IV-1-8-Calcul du diamétre du réservoir de stockage………………………..……………..37
IV-1-9-Détermination de la section du réservoir………………..…………………………38
IV-2-Système de production d’eau station de traitement de Boudouaou -Larbatache……..39
IV-3-Calcul des besoins en eau de la localité d’étude ........................................................... 40
IV-3-1-Calcul du débit moyen journalier domestique ..................................................... 40
IV-3-2-Détermination du nombre d’habitants à l’horizon futur 2030 ............................. 40
IV-3-3-Calcul du débit moyen journalier domestique ...................................................... 40
IV-3-4-Calcul des besoins en eau de consommation hors domestique ............................ 40
IV-3-5-Calcul des besoins en eau moyens journaliers totale de la localité d’étude ......... 41
IV-3-6-Calcul du débit maximum journalier (Qmax j) .................................................... 41
IV-3-7-Calcul du débit moyen horaire (Qmoy.h) ............................................................. 41
IV-4-Calcul des diamètres des conduites .............................................................................. 41
IV-4-1-Calcul du diamètre de la conduite d’aspiration .................................................... 41
IV-4-2-Calcul du diamètre de la conduite de refoulement ............................................... 42
IV-5-Calcul la hauteur manométrique totale Hmt ................................................................ 43
IV-5-1-La hauteur géométrique…………………………………………………………….43
IV-5-1-1-Calcul de la hauteur géométrique d’aspiration ................................................ 44
IV-5-1-2-La hauteur géométrique au refoulement .......................................................... 45
IV-5- 2 - Les pertes de charge .......................................................................................... 45
IV-5-2-1-Les pertes de charge linéaires…………………………………………...…….45
IV-5-2-2- Les pertes de charge singulières…………………………………………...…46
IV-5-3-Calcul des pertes de charge à l’aspiration………………………………………….…46
IV-5-3-1-Calcul les pertes de charge linéaire à l’aspiration ΔHla……………………....46
IV-5-3-1-1 Détermination du coefficient de perte de charge linéaire λa……………..…46
IV-5-3-2-Calcul les pertes de charge singulières d’aspiration ΔHas…………………....47
IV-5-3-3-Calcul des pertes de charge de refoulement………………………………….48
IV-5-3-3-1-Calcul des pertes de charge linéaire ΔHrl………………………..………....48
IV-5-3-3-1-1 Détermination de coefficient de perte de charge linéaire λr……………...48
IV-5-3-3-2-Calcul les pertes de charge singulière ΔHrs………………………………..48
IV-6-Le choix de la pompe…………………………………………………………………50
IV-7-Détermination du point de fonctionnement de la pompe.............................................. 50
IV-7-1-Détermination de la courbe caractéristique de la conduite…………………...…….51
IV-7-2-Détermination de l’équation de la caractéristique (C) de la conduite .................. 51
IV-8-Calcul de la vitesse spécifique ...................................................................................... 54
IV-9-Condition d'aspiration d’une pompe et phénomène de cavitation ................................ 55
IV-9-1- Condition d'aspiration d’une pompe ........................................................................ 55
IV-9-2- Le phénomène de cavitation ................................................................................ 55
IV-9-2-1-La notion de NPSH disponible (NPSH d) :....................................................... 55
IV-9-2-2-Détermination du NPSH disponible :................................................................ 57
CONCLUSION GÉNÉRALE ...................................................................... 59
La liste des abréviations

Cnm : la cote du niveau minimal de l’eau dans le réservoir d’aspiration en m.C.E


Cp : la cote de l’axe de la pompe en m.
Cr : la cote du niveau maximal dans le réservoir en m.
D : la dotation moyenne à l’horizon futur en l/j/habitant Da : le diamètre de la conduite
d’aspiration en m
Dr : diamètre de la canalisation de refoulement en m
g : accélération de la pesanteur en m/s²
Ha :la hauteur géométrique d’aspiration en m.C.E.
Hmt : la hauteur manométrique totale en m.C.E.
Hr :la hauteur géométrique de refoulement en m.C.E.
hv : la tension de vapeur qui dépend de la tº d’eau en m.C.E.
i : le taux d’accroissant moyen de la population.
Lr : la longueur de la conduite de refoulement en m
La : la longueur de la conduite d’aspiration en m
n : la différence entre les deux horizons
N :la vitesse de rotation de la pompe en tours par minute.
NPSH : Net Positive Succion Head ou charge nette absolue d’aspiration en m.C.E.
Ns : la vitesse spécifique de la pompe en tours par minute.
Patm : la pression atmosphérique en pascal.
P0 : le nombre de population de l’année de base en habitant
P1 : le nombre de population à l’horizon futur en habitant
Qmoyh: le débit volumique moyen horaire de refoulement en m³/s
Sa : la section de la conduite d’aspiration en m²
SPIK : système de production Isser-Keddara
Sr : la section de la conduite de refoulement en m²
Va : la vitesse moyenne de l’écoulement dans la conduite d’aspiration en m/s
V eau : la viscosité cinématique de l’eau en m²/s.
Vr : la vitesse moyenne de l’écoulement dans la conduite de refoulement en m/s
ρ eau : la masse volumique d’eau en kg/m³
Ƹ : coefficient de perte de charge singulière adimensionnel
ξ : coefficient caractéristique de la singularité adimensionnel
ΔHs: la perte de charge singulière en m.C.E.
ΔHl : la perte de charge linéaire en m.C.E.
ΔHa : la perte de charge dans la partie d’aspiration m.C.E.
ΔHr : la perte de charge dans la partie de refoulement en m.C.E.
λ: le coefficient de perte de charge ou facteur de résistance hydraulique
Ƹ/D : la rugosité relative de la conduite sans dimension.
La liste des figures
Figure 1 :plan de situation de la ville de Larbaatache…………………………………………3
Figure 2 :représentation générale du systéme de production Isser_Keddara (SPIK) ................. 5
Figure 3 :représentation du systéme de transfert des eaux Keddara-Larbaatache ...................... 7
Figure 4 : Schéma de prise du barrage Keddara ......................................................................... 8
Figure 5 : Prise sommaire dans les berges ................................................................................ 10
Figure 6 : Prise sur estacade ..................................................................................................... 10
Figure 7: Prise en berge maçonnée ........................................................................................... 10
Figure 8: Prise en berge par l’intermédiaire d’un puisard ........................................................ 11
Figure 9 : Vue en plan d’une prise en berge de grande capacité ............................................. 11
Figure 10: Prise en fond de lit ................................................................................................... 12
Figure 11: Prise au milieu du courant ....................................................................................... 12
Figure 12: Prise en rivière à courant rapide .............................................................................. 12
Figure 13: Prise d’eau avec pompe immergée ......................................................................... 13
Figure 14: Prise d’eau avec puit à drains rayonnants ............................................................... 14
Figure 15 Prise d'eau flottante .................................................................................................. 15
Figure 16 : photo de prise du barrage de Keddara ................................................................... 15
Figure 17: Les différents types de rotors .................................................................................. 18
Figure 18: schéma d’une pompe centrifuge. ............................................................................. 20
Figure 19 classification des pompes selon le type de roue. ...................................................... 22
Figure 20 : schéma du système de production d’eau station de traitement – Larbatache......... 39
Figure 21 :schéma illustratif des différentes hauteurs et cotes du circuit de pompage ............ 44
Figure 22: détermination du point de fonctionnement de la pompe ......................................... 52
Figure 23 :courbe de rendement de la pompe………………………………………………...53
Figure 24 :courbe caractéristique de puissance et de pression absorbé………………………53
Figure 25: aspiration d’une pompe en dépression .................................................................... 56
Figure 26 :courbe de NPSHrequis ……………………………………………………………56

La liste des tableaux


Tableau 1 :Problèmes, causes et solutions……………………………………………………32
Tableau 2 :récapitulatif des dimensions géométriques des ouvrages………………………….38
Tableau 3 : les pertes de charge singulières à l’aspiration ....................................................... 47
Tableau 4 : les pertes de charge singulières de refoulement ..................................................... 49
Tableau 5 : détermination des pertes de charge de la caractèristique de la conduite................ 51

Liste des Annexes


Annexe1 : Diagramme de Moody.
Annexe 2 : catalogue de choix de la pompe du projet.k
Annexe 3 : Stations de pompage types.
Annexe 4 : groupe et moteur installés en sous sol.
Annexe 5 : Exemple des différentes courbes carectérisiques d’une pompe centrifuge.
Annexe 6 : Pompes centrifuges immergées.
Annexe 7 : Installations immergées de pompes à hélices.
Annexe 8 : Prises de quelques photos du barrage de Keddara.
.
Introduction générale
E n Algérie, le secteur de l'eau fait l'objet d'une attention particulière de la part des pouvoirs
publics qui lui consacrent des moyens de plus en plus importants. La construction de nouveaux
barrages, la réalisation de grands transferts régionaux et de grandes adductions urbaines et
agricoles, des usines de dessalement ont permis d'augmenter nettement le volume des
ressources en eau mobilisées et d’améliorer les conditions d'approvisionnement des régions et
des agglomérations déficitaires,

L'évolution considérable de la demande en eau en Algérie, liée principalement à


l‘accroissement rapide de la population, aux dynamiques d’urbanisation et à l'élévation des
niveaux de vie. a conduit le pays à accroître les capacités de stockage des eaux de surface, à
augmenter l'exploitation des nappes souterraines disponibles et à réaliser des adductions et des
transferts d'eau portant sur des volumes et des distances de plus en plus importants.

A l’exception des eaux fossiles des nappes profondes du Sahara. Les ressources hydrauliques
naturelles de l'Algérie dépendent essentiellement de la pluviométrie qui est très inégalement
répartie sur le territoire et caractérisée par de fortes irrégularités intra-annuelles et
interannuelles.

Les volumes des précipitations sont très variables dans le temps : concentration sur quelques
mois dans le Nord et quelques jours par an dans lu Sud. Des années de fortes pluies peuvent
être suivies par des périodes de sécheresses sévères. Des fluctuations aussi marquées vont
affecter, d’une année à l’autre, le volume des ressources renouvelables disponibles
(écoulements superficiels et alimentation des nappes souterraines). Les grandes différences
dans la répartition des précipitations â travers le territoire national se retrouvent dans celle des
ressources hydrauliques renouvelables.
Ainsi, la région littorale du Nord, qui regroupe les bassins méditerranéens et ne représente que
7% de la surface du territoire national, accapare 90% du total des écoulements superficiels du
pays (estimée â 12,4 milliards de m3 par an), le reste étant partagé entre les Hauts Plateaux pour
6% et les bassins sahariens pour 4%. En outre, les précipitations étant, en moyenne, deux fois
plus importantes à l’est qu'à l'ouest, le même déséquilibre se retrouve dans les potentialités
hydriques de ces régions.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 1


La demande en eau potable s'est considérablement accrue en volume et en proportion. Elle
représentait 16% de la demande totale en eau un 1975. Elle a depuis plus que doublé et atteint
actuellement la valeur de 35%. Durant la même période, la part de l'eau agricole est passée de
80 à 60%, celle de l’industrie gardant à peu prés la même valeur de 3,5%. L’approvisionnement
en eau des populations a acquis, de fait, une priorité certaine par rapport aux autres utilisations.
Priorité qui a été explicitement consacrée dans la législation algérienne relative à l’eau.
Dans cette optique d’alimenter en eau potable de la ville de Larbatachc à partir de la retenue du
barrage de Keddara que notre étude sera orientée. En effet pour répondre aux besoins en eau de
celte localité il s'est avéré indispensable de mettre en place tout un système de production -
distribution en passant par un dimensionnement d’une station de pompage qui alimentera la
localité du Larbatache à partir des eaux traitées de la station de traitement la ville de Boudouaou.
L'objectif de cette élude est de satisfaire d’une manière pérenne et efficace les besoins en eau
des différents usagers de la localité d'étude.
Ce modeste travail se divise en cinq chapitres distincts :
• Le premier chapitre est consacré à la présentation de la région d’étude et du plan
d’aménagement du système de collecte des eaux au niveau du barrage de
Kaddara.
• Le deuxième chapitre présentera la collecte des eaux brutes c'est-à-dire le
captage et les modes de captages utilisés dans la collecte des eaux superficielles
avec les avantages et inconvénients de chaque type.
• Le troisième chapitre portera sur le système de transfert des eaux brutes depuis
le Barrage de Keddara et son acheminement par adduction gravitaire vers la
station de traitement de Boudouaou et enfin sa distribution aux différents
usagers.
• Le quatrième chapitre est consacre aux pompes et systèmes de pompage utilisés
en hydraulique ainsi que les différents types de pompes, les installations de
pompage utilisés dans le domaine d'alimentation en eau potable, leur
maintenance et leur entretien.
• Enfin, un cinquième chapitre portera sur le calcul des besoins en eau de la
localité d'étude. le dimensionnement et la détermination des performances des
paramètres hydrauliques, ainsi qu'aux conditions d'exploitation et d'aspiration de
notre station de pompage projetée.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 2


Chapitre premier
Présentation de la localité d ’étude
CHAPITRE I PRÉSENTATION DE LA LOCALITÉ D ’ÉTUDE

I-1- Présentation de la localite d’étude


La ville de Larbaatache est une localité à vocation agricole , moins développée et relativement
isolée par rapport au chef lieu de wilaya. Les infrastructures de bases font défaut avec un
manque flagrant de transport, d’équipement socio-culturels et associatifs.Ceci est dû peut être
à son lieu d’implantation à l’extréme sud de la wilaya de Boumerdès.Elle est distante de 35 km
d’Alger et de 25km de Boumerdes. Elle est limitée a l’Est par El Kherouba, à l’Ouest par
Khemis EL Khechna, au Sud par Boukram et au Nord par Ouled Moussa. Elle est située à une
altitude de 155m par rapport au niveau de la mer. Les coordonnées géographiques de la ville
sont Latitude 36.6364, Longitude 3.37201 36° 38′ 11″ Nord et 3° 22′ 19″ Est. Elle occupe une
superficie de 32,7 km2 pour une densité de 592 habitants par Km2. La population estimée à
22578 habitants (recensement de 2008).

Figure 1 :plan de situation de la ville de Larbaatache


I-2- Contexte de l’étude
La majorité des villes et des zones enclavées souffrent d'un manque en eau potable flagrant
surtout pendant les périodes sèches, ou l’eau se fait rare.
La ville de Larbatache fait partie de ces zones ou l’eau n’est pas disponible continuellement ce
qui a entrainée une perturbation et un disfonctionnement dans l’alimentation en eau de la

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 3


CHAPITRE I PRÉSENTATION DE LA LOCALITÉ D ’ÉTUDE

population.
Pour répondre et satisfaire les besoins eu eau de la localité précitée nous avons proposé de faire
une étude d’alimentation eu eau a partir du barrage de Keddara on passant par le station de
traitement de Boudouaou et enfin par pompage, alimenter la ville de Larbaatache en eau
continuellement.
C’est dans ce contexte que cette contribution à l’étude de ce modeste travail est orientée à
savoir dimensionner une station de pompage qui assurera à la population Arbatachoise ces
besoin en eau en en qualité ou en quantité suffisante
Ces travaux sont destinés à alimenter la zone Algéroise en eau brute. L’aménagement est
destiné à renforcer les besoins en eau potable de l’agglomération Algérois et ce depuis Avril
1987 à ce jour.
I-3-Le système de production Isser -Kaddara
Le barrage de Keddara de capacité 145,6 millions de m3 est alimenté d’une part par l’apport
des oueds Keddara et El Had et d’autre part par le transfert des eaux du barrage Beni Amrane
et du Barrage Hamiz. Ce système de transfert barrage Keddara – Hamiz est dénomé le SPIK
( le système de productuion Isser –Keddara).
Le barrage de Keddara est alimenté en eau par :
• Les eaux du bassin versant de Keddara qui alimente les oueds de Keddara et El Had
dont l’apport annuel est estimé à environ 32 millions de m3.
• Les eaux transférées du barrage du Hamiz dont le volume de transfert transféré annuel
se situe entre 15 et 30 millions de m3 selon le taux du remplissage de la retenue du
barrage et les saisons. Ce transfert se fait gravitairement à travers une galerie en béton
armé appelé galerie Hamiz-Keddara sur une longueur de 2,8km et de diamètre
2500mm. La pente de 0,4% du radier est uniforme sur toute la longueur de la galerie.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 4


CHAPITRE I PRÉSENTATION DE LA LOCALITÉ D ’ÉTUDE

• Et enfin par les eaux transférées de la retenue du barrage de Béni Amrane, dont le

Figure 2 :représentation générale du systéme de production Isser_Keddara


(SPIK)

volume transféré annuellement oscille entre 80 et 100 millions de m3 . Ce transfert se fait


par pompage à raison de 7,2m3 où une station de pompage refoule les eaux à travers une
adduction mixte composée d’une conduite de longueur 31,2 km reliée à une galerie de
longueur 500m qui débouche dans le barrage de Keddara. La conduite et la galerie sont en
béton armé de diamètre 3000mm.

I-4- Les caractéristiques du barrage de Keddara

Le barrage de Keddara est constitué d’une digue en enrochement à noyau central en argile sur
lequel sont appuyées les couches filtrantes à forte épaisseur et à granu lométrie adaptée.
La cote des plus hautes eaux est de 147,0m. La hauteur maximale du barrage est de 106m, une
largeur à la base de 380m et une largeur en crête de 12m.Il est situé dans la Wilaya de
Boumerdès à 6 Km au Sud de Boudouaou et à 35 Km à l'Est d'Alger.
Il renferme la vallée de l'oued Boudouaou à 300 m à l'aval de la confluence des oueds

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 5


CHAPITRE I PRÉSENTATION DE LA LOCALITÉ D ’ÉTUDE

Keddara et El Haad. La retenue de Keddara d'un volume de 145,6 millions de m ètres


cubes est alimentée par les affluents des oueds Boudouaou et Isser d'une part et par les
eaux excédentaires du barrage du Hamiz d'autre part. L'aménagement est destiné à
satisfaire les besoins en eau potable de l'agglomération algéroise et permettra
d'augmenter d'environ 150 hm 3 /an le volume actuellement disponible.
Les travaux de réalisation ont été entamés en janvier 1982 et se sont achevés en
décembre 1986.La mise en eau du barrage a été effectuée le 19 décembre 1987.

I-5- Le système de transfert de l’eau du barrage Keddara – station de traitement -


Larbaatache

Les ouvrages de prise d'eau sont incorporés dans la tour inclinée reposant sur toute sa longueur
sur le flanc de la rive gauche. Elle comporte l'embouchure de la vidange de fond à la cote 71,16
m et 3 pertuis de prise situés respectivement aux cotes 87, 116,0 et 130,0 m N.G.A
Ces 3 prises débouchent dans un canal rectangulaire et sont équipées chacune d'une grille et
d'une vanne batardeau.
La tour de prise se termine à sa partie haute par un hangar de commande pour l'ouverture et la
fermeture des vannes et grilles des prises d'eau et de la vidange de fond.
La section de la tour est rectangulaire et a une hauteur structurale minimum de 1,6 m
Le débit maximum de prise pour chaque pertuis est de 6,25 m3 /s et la vitesse dans le canal de
prise est de 2,8 m/s.
La tour de prise est reliée à la dérivation provisoire et cette dernière est raccordée à la chambre
de stockage des eaux brutes située juste à la sortie du barrage. Ensuite de cette chambre,
gravitairment, les eaux brutes sont acheminées par une galerie en béton armé de diamètre
2000mm sur une distance de 6,0 km avec un debit maximal de 6,25m3/s vers la station de
traitement de Boudouaou où elles subiront les traitemenst nécessaires avant leur utilisation..
De ces eaux traitées on a projeté de soutirer un volume d’eau destiné à l’alimentation en eau
potable de la ville de Larbaatache. Ces eaux seront acheminées sur une courte distance et
gravirtairement vers deux bassins d’accumulation de moyenne dimensions. A partir de là ces
eaux sont prélevées par la station de pompage projetée et refoulé sur une distance de 8,6km
vers un réservoir jumelé de stockage situé dans la ville de Larbatache qui désservira les divers
usagers et abonnés de la localité.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 6


CHAPITRE I PRÉSENTATION DE LA LOCALITÉ D ’ÉTUDE

Figure 3 :représentation du systéme de transfert des eaux Keddara-Larbaatache

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 7


CHAPITRE I PRÉSENTATION DE LA LOCALITÉ D ’ÉTUDE

Figure 4: : Schéma de prise du barrage Keddara

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 8


Chapitre deuxième. Le captage des eaux
CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

II-Le captages des eaux


II-1-Définition du captage
Le captage est un ouvrage de prélèvement exploitant une ressource en eau que ce soit en
surface (prise d’eau d’un lac, barrage , rivières) ou en sous sol (forage, puits) qui permet de
mobiliser l’eau pour soi transfert aux utilisations(AEP , industrie,irrigation )
II-2- Généralités sur les prises d’eau
Les eaux des lacs, ou des barrages-réservoirs, ont une composition dépendant étroitement de
celles des cours d'eaux qui les alimentent et de la nature des roches composant la cuvette du
lac. Mais cette cuvette forme un bassin de décantation naturel en sorte que les eaux, quoique
généralement souillées, le sont moins vers la sortie du lac que vers l'entrée. C'est donc là qu'il
conviendra de les puiser, de préférence loin des bords et à quelques mètres à la fois du fond et
du niveau minimum de la surface libre, à mi-hauteur [1, 16,17].
Dans certains cas, des courants de convection (suivant les saisons) perturbent le phénomène de
décantation. Dans d'autres, la présence de plancton trouble l’eau.
Le point de captage doit être choisi autant que possible à l'amont des points importants de
pollution : agglomérations, usines insalubres. La prise peut être faite, soit dans une berge, soit
dans le lit de la rivière, soit encore en dessous du lit, soit enfin dans les alluvions qui constituent
la rive, à une certaine distance du cours d'eau [3].
La prise d'eau est généralement couplée à une station de pompage et à un puits ou un réservoir
d'eau. Les points suivants doivent être pris en considération pour minimiser les interventions
d'entretien ou de dragage à long terme [5] :
Éviter les zones de sédimentation ;
Éviter les secteurs où il y a présence de plantes aquatiques ;
Choisir un site où la profondeur est suffisante en tenant compte du niveau d'étiage, de
l'épaisseur et du déplacement des glaces ;
Choisir un site où le substrat est de nature grossière.
II-3-Les différents types de prise d’eau
Il existe plusieurs types de prise d’eau [3] , qui peuvent être classé selon l’emplacement, le
débit tranporté, la taille de l’ouvrage ect…et parmi lesquels on distingue :
II-3-1- Les prise d’eau dans les berges
Le dispositif à employer dépend entre autres choses du débit nécessaire et du caractère
temporaire ou permanent de l'ouvrage. [3, 13]
Prise sommaire (figure 5) ,elle a un débit assez faible, sa mise en place rapide mais son
installation temporaire.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 9


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

Figure 5 : Prise sommaire dans les berges

Autres dispositifs pour des installations définitives mais à débit modéré (figures 6,7 )

Figure 6 : Prise sur estacade

Figure 7: Prise en berge maçonnée

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 10


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

Figure 8: Prise en berge par l’intermédiaire d’un


puisard

Ce puisard doit avoir la profondeur voulue pour que, en tout temps, la crépine d'aspiration se
trouve à au moins 0,80 m au-dessous de la surface de la nappe (pour ne pas désamorcer la
pompe à cause du rabattement de la nappe), et également, à au moins 0,80 m du fond pour ne
pas aspirer les boues décantées. Ces précautions sont valables pour toutes les prises d'eau sur
berge.
Dans le cas d’une installation permanente et d’un débit important, on utilise un dispositif plus
complexe qui doit faire l’objet d’un entretien régulier. (Figure 9)

Figure 9 : Vue en plan d’une prise en berge de grande


capacité

II-3-2-Prise en pleine eau

La prise d’eau peut se faire soit au fond du lit, soit entre deux eaux et il est impératif de faire
attention aux niveaux d’étiage. [14,15]

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 11


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

Ces dispositifs s’appliquent à des rivières de faible courant (figures 10,11).

Figure 10: Prise en fond de lit

Figure 11: Prise au milieu du courant

II-3-3-Prise en dessous du fond

Ce procédé est utilisé pour les rivières à régime torrentiel (figure 12).
On peut également confectionner des chambres enterrées au fond de la rivière pour effectuer
la prise[17, 18]

Figure 12: Prise en rivière à courant rapide

II-3-4- Prise d’eau avec pompe immergée

Les pompes immergées sont idéalement conçues pour aller chercher l’eau à une profondeur où
il est impossible de l’aspirer depuis la surface. On les trouve également dans des puits peu

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 12


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

profonds, lorsqu’on veut éviter les amorçages difficiles, le bruit ou les risques de gel. Elles
permettent l’alimentation d’une maison ou d’un arrosage automatique et sont souvent
accompagnées d’un réservoir « suppresseur » qui stabilise les fréquences de fonctionnement
tout en régulant le débit et la pression. [14,15]

Figure 13: Prise d’eau avec pompe immergée

1-Pompe immergée
2- Coffret de démarrage
3- Coffret de protection électrique et de manque d'eau
4- Contacteur manométrique
5- Electrode
6Alimentation Électrique secteur
7 – Clapet anti retour
8- Manomètre
9- Réservoir à vessie "surpresseur"

II-3-5- Les puits à drains rayonnants


Elle consiste essentiellement à capter l'eau au moyen de drains horizontaux foncés à partir d'un
puits vertical qui, lui, n'est pas captant, mais joue le rôle de collecteur de l'eau des drains. La
station de pompage est établie directement au-dessus du puits, avec toutes les précautions
voulues pour éviter la pollution des eaux.

II-3-6-Les drains horizontaux

Les drains sont des ouvrages de captage d'une certaine longueur, établis au sein de la nappe
selon un profil présentant une légère pente vers un ouvrage d'extrémité étanche où sont
aménagés les appareils de pompage. La longueur des drains est fonction du débit à extraire ; il

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 13


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

n'est pas rare de rencontrer des drains de plus de 100 m de longueur. Les drains ne peuvent
s'adresser à une nappe quelconque. Pour des raisons d'exécution, celle-ci devra se situer assez
proche du sol. Par ailleurs, pour que le drain soit efficace de tout temps, il devra toujours être
noyé[3]

Figure 14: Prise d’eau avec puit à drains rayonnants

II-3-7- Prise d'eau flottante

Les prises d'eau flottantes pour systèmes d'eau potable permettent d'extraire de l'eau à proximité
de la surface d'un fleuve ou d'un lac, et ainsi, d'éviter les plus fortes charges en suspension que
l'on trouve plus près du fond quand il y a des inondations. Le tuyau d'entrée de la pompe
aspirante se connecte juste sous le niveau du plan d'eau à un ponton flottant. Celui-ci est amarré
à la rive ou au fond du fleuve ou du lac. La pompe elle-même peut être soit sur la rive soit sur
le ponton. En la plaçant sur le ponton, l'avantage est que le tuyau d’aspiration peut être très
court, la charge à l’aspiration sera donc constante (moins de risque de cavitation). Si les courants
du fleuve charrient souvent des troncs ou des débris volumineux, il faudra protéger d'autant plus
la prise d'eau flottante pour ne pas l'abîmer. Pour construire le ponton, on peut attacher une
structure d'acier ou de bois à des flotteurs faits de barils vides, de récipients en plastique, ou de

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 14


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

tubes en acier hermétiquement fermés d'au moins 30 cm de diamètre. [16,17] comme présenté
en figure 15.

Figure 15 Prise d'eau flottante

Figure 16 : photo de prise du barrage de Keddara

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 15


CHAPITRE II LE CAPTAGES DES EAUX

II-4-Conclusion
L’étude, la conception et le choix judicieux des ouvrages de prises d’eau à installées est une
tâche délicate et complexe qui nécessite une attention particulière et le premier souci d’un
technicien doit être celui de concevoir un captage ou un pompage qui entraîne avec l'eau le
minimum de terre et de sable.
Dans le cas de notre travail la prise d’eau existante au niveau du barrage de Keddara construite
par l’entreprise yougouslave Hydroélectrica au niveau de la retenue du barrage de Kaddara est
d’une ingéniosité inouie ,elle est en béton armé de forme rectangulaire. Elle est construite en
forme d’une tour inclinée et adossé sur la rive gauche du barrage constituée de 3 niveaux du
fait de la varabilité du niveau du plan d’eau de la retenue au cours des saisons et dont les cotes
de prises sont respectivement 130,0, 116,0 m et 87,0m N.G.A. Le débit maximum de prise pour
chaque pertuis est de 6.25 m3/s et la vitesse dans le canal de prise est de 2,8 m/s.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 16


Chapitre Troisiéme
Les pompes et les stations de pompages
CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

III- Les pompes et stations de pompage d’eau


III-1-Introduction
Dans le domaine de pompage de l’eau (pompage d’eau brute, d’eau potable, évacuation des
eaux usées et le pompage des eaux pluviales), les pompes les plus fréquemment utilisées sont
les pompes centrifuges..[17]
Une pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers
d’une roue à aubes ou d'une hélice appelée impulseur (souvent nommée turbine). Par l’effet de
la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement dans la pompe, puis accéléré
radialement, et enfin refoulé tangentiellement.
Les pompes centrifuges sont des machines hydrauliques caractérisées par leur faculté à
transmettre de l’énergie à des fluides (en particulier liquides) grâce à la force centrifuge.
L’objectif principal est de transférer des fluides par une augmentation de la pression. Les
pompes centrifuges peuvent avoir des conceptions différentes, mais leur principe de
fonctionnement et leurs caractéristiques dynamiques des fluides sont toujours les mêmes.
Schématiquement, les pompes centrifuges sont formées d’un rotor appelé turbine ou roue qui
tourney à l'intérieur d’un corps.
Le rotor à aubes comprend une série d'aubes, de préférence de conception radiale, qui
transmettent l'énergie cinétique au fluide pompé.
Le corps de pompe est équipé de buses d'aspiration et de refoulement pour le fluide pompé.
La buse d'aspiration à un axe qui correspond à l'axe de rotation du rotor, tandis que la buse de
refoulement a un axe perpendiculaire à l'axe du rotor, mais se trouvant toujours sur le même
plan que la turbine.
III-2-Définition d’une pompe
Une pompe est une machine qui permet de transformer l’énergie mécanique en énergie de
pression. Elle permet de relever une masse d’eau d’un point bas par aspiration et le transporter
par refoulement vers un point haut.
Alors la pompe est un appareil qui génère une différence de pression ∆𝑃 entre l’entrée et la
sortie de la machine, l’énergie requise pour faire fonctionner une pompe dépend :
• Des propriétés du fluide : la masse volumique ρ, la viscosité dynamique µ.
• Des caractéristiques de l’écoulement : la pression, la vitesse V, le débit Q, la hauteur H.
• Des caractéristiques de l’installation : la longueur des conduites L, le diamètre D, et la
rugosité absolue 𝜀[1].

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 17


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

III-3-Les différents types des pompes


Il existe deux grandes familles des pompes :
• Les pompes centrifuges.Ce sont des pompes rotatives.
• Les pompes volumétriques.Ce sont des pompes cycliques.

III-3-1-Les pompes centrifuges

Dans les pompes centrifuges l'augmentation de pression résulte du recours à la force centrifuge
imprimée au fluide par une roue ou propulseur qui se meut à l'intérieur d'un corps de pompe,
qui oriente le fluide, de l'entrée à la sortie

III-3-2-Constitution d’une pompe centrifuge

D’une manière générale une pompe centrifuge est constituée des organes suivants :

• La roue
Elle constitue l’organe principal de la pompe centrifuge. On l’appelle encore turbine,
impulseur, ou rotor.
La roue est constituée par un moyeu porté par un arbre et muni d’aubes (ailettes) tournant à
l’intérieur de deux coquilles formant le corps de la pompe. Les aubes peuvent –être fixées sur
uIn ou deux côtés à des disques ; on distingue ainsi des rotors ouverts, semi ouverts ou fermé
comme présenté en figure 17.

Figure 1: Les différents types de rotors

Le distributeur
Sorte de tubulure profilée qui, comme est nom l’indique, sert à conduire l’eau avec une vitesse
et une direction convenables dans l’axe de la pompe ou ouïe ou oeillard de la roue.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 18


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Le distributeur est généralement constitué par un cône convergent qui permet de réaliser une
meilleure disposition des files liquides en améliorant le parallélisme et l’égalité des vitesses. Il
est précédé, à l’amont, par la canalisation de l’aspiration.
• Le diffuseur
C’est une roue fixe munie d’aubes directrices dont la courbure est inverse aux sens de rotation
de la roue, Cet éliment non disponible donne à la pompe une pression supérieure, par
ralentissement progressif de la vitesse du liquide.
• La volute
Appelée aussi colimaçon, elle forme le corps de la pompe. C’est une bâche en forme de spirale
qui joue le rôle de diffuseur.
• Le divergent
C’est le canal de sortie, il présente un élargissement progressif, et achève le travail du diffuseur.
III-3-3- Les avantages et inconvénients des turbopompes [9].
III-3-3-1- Les avantages des pompes centrifuges
Parmi ces avantages on peut citer :
• ce sont des machines de construction simple, sans clapet ou soupape, d’utilisation facile
et peu coûteuses.
• Leur rendement est souvent meilleur que celui des pompes volumétriques.
• Elles sont adaptées à une très large gamme de liquide. Leur débit est régulier et le
fonctionnement est moins bruyant presque silencieux.
• construction simple, peu de composants mobiles, longue durée de service
• débit de refoulement facile à ajuster par une soupape à la sortie de la pompe ou par la
vitesse de rotation
• vitesse de rotation élevée, entraînement direct possible par moteur électrique ou turbine
• limiteur de pression intégré, pas de soupape de sécurité requise
• fonctionnement très silencieux grâce à un bon équilibrage des masses et à l’absence de
masses oscillantes
• refoulement continu sans pulsations
• acheminement possible de matières solides
• conviennent à des puissances élevées
• concentration élevée de la puissance et petit espace de construction
III-3-3-2- Les inconvénients des pompes centrifuges
Quant aux inconvénients, ceux-ci peuvent être résumé en ces point ci-dessous :
• diffuculté voire impossibilité de pomper des liquides trop visqueux.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 19


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

• pas auto-amorçantes (des types spéciaux tels que la pompe à canal latéral peuvent être
auto-amorçantes),
• risque de cavitation avec de l’eau chaude ou des pressions d’aspiration faibles,
• le débit volumétrique dépend de la pression de refoulement,
• plusieurs étages requis pour les pressions de refoulement élevées,
• A faible débit et aux grandes hauteurs de refoulement, le rendement diminue.
• Risque de cavitation en cas de fuite d’air dans la conduite d’aspiration
III-4- Le principe de fonctionnement d’une pompe centrifuge
La théorie de fonctionnement des pompes centrifuges montre qu’entre l’entrée et la sortie de la
roue, l’énergie mécanique totale de la veine liquide est augmentée. Cette augmentation
provient :
• D’une part d’un accroissement de l’énergie de pression (potentielle),
• D’autre part d’un accroissement de l’énergie cinétique.
Cette dernière est transformée en énergie de pression par un ralentisseur progressif qui
est obtenu par une pièce selon le cas un diffuseur fixe et le colimaçon appelé la volute.
Cette volute se termine par un cône divergent qui contribue encore à ralentir la vitesse du fluide
et, partant, à récupérer sous forme de pression l’énergie cinétique correspondante.
Les pompes centrifuges sont composées d’une roue à aubes qui tourne de son axe, d’un stator
constitué au centre d’un distributeur qui dirige le fluide de manière adéquate à l’entrée de la
roue, et d’un collecteur en forme de spirale disposé en sortie de la roue appelé volute. Le fluide
arrivant par l’ouïe et dirigé vers la roue en rotation qui sous l’effet de la force centrifuge lui
communique de l’énergie cinétique. Cette énergie cinétique est transformée en énergie de
pression dans la volute. Un diffuseur à la périphérie de la roue permet d’optimiser le flux sortant
est ainsi de limiter les pertes d’énergie [12] figure 18.

Figure 2: schéma d’une pompe centrifuge.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 20


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

III-5- La classification des pompes centrifuges


D’une manière générale les pompes sont classées selon :
III-5-1-La disposition de l'axe de la pompe
• Pompe à axe horizontal.
Ces pompes sont conçues pour être disposée en surface, l’entretien et le démontage de ces
pompes sont alors simplifiées et moins encombrantes.
• Pompe à axe vertical.
Généralement ce sont des pompes immergées spécialement conçues pour l’équipement des
puits profonds. Elles peuvent être commandées par un moteur placé en surface ou par un
moteur immergé couplé avec la pompe dans ce cas on les appellent groupe électropompes
immergées.
III-5-2-La position de la pompe par rapport au niveau d’aspiration:
• Des pompes à aspiration en dépression.
• Des pompes à aspiration en charge.

III-5-3-Le nombre de roues

• Les pompes monocellulaire ce sont des pompes munies d’une seule roue.
• Les pompes multicellulaires. Elles sont constituées d’au moins 2 roue et plus
disposées en série sur l’axe de la pompe. Ce type de pompe est utilisée pour de
grandes pressions.

III-5-4- La forme des aubes

• Les pompes centrifuges radiales ou centrifuges. Dans ce type de pompes les


filets de courant d’eau pénètrent dans un plan perpendiculaires à l’axe de la
pompe.
• Les pompes centrifuges axiales Dans ces pompes les filets de courant liquide
pénètrent dans la pompe axialement, c’est-à-dire parallèle à l’axe de rotation de
la pompe.
• Les pompes semi axiales ces pompes sont appelées communément pompes hélico-
centrifuge du fait que les filets liquides pénètrent dans la roue d’une manière ni
axiales, ni radiales mais intermédiaire entre les deux.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 21


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Figure 3 classification des pompes selon le type de roue.

III-6- Les courbes caractéristiques d’une pompe


Les constructeurs des pompes fournissent aux utilisateurs des courbes appelées caractéristiques
des pompes nécessaires pour le bon fonctionnement de l’installation de pompage.Ces courbes
nous renseignent sur la variation des paramètres hydrauliques tels que la pression, la puissance
absorbée, le rendement et les conditions d’aspiration en fonction du débit pour une vitesse de
rotation N donnée (annexe 1). Parmi ces courbes nous distingons (voir annexe 5) :
III-6-1 Courbe caractéristique de la pression en fonction du débit
Cette courbe traduit la variation de la hauteur manomètrique en fonction du débit.Elle nous
renseigne sur la pression fournie par la pompe correspondant au débit de service de notre
pompe. Ella a une allure descendante et s’exprime en mètres de colone d’eau. Le point
correspondant au débit nul est appelé le point de barbotage. Ce point correspond au
fonctionnement à vanne de refoulement fermée.
III-6-2- La courbe caractéristique de la puissance en fonction du débit
Cette courbe traduit la variation de la puissance en fonction du débit. Ella a une allure
ascendante et tend à devenir rectiligne quand le débit est important. La puissance consommée
par la pompe pour un débit donné nous permettra de déterminer le coût d’exploitation du circuit
de pompage.[7]. Elle s’exprime en Watt ou KiloWatt.
III-6-3- La courbe caractéristique du rendement en fonction du débit
Cette courbe traduit la variation du rendement de pompe en fonction du débit. Ella a l’allure
d’une cloche, elle s’exprime en pour cent. Sa valeur nous renseigne si pour un débit donné notre
pompe fonctionne dans des conditions optimales correspondant à des zones où le rendement est
est plus élevé.
III-6-4- La courbe caractéristique de NPSHrequis en fonction du débit
Le NPSH terme anglosaxon (Net Positive Succion Head) qui signifie en francais la charge nette
absolue sur la bride d’aspiration. On le trouve dans les catalogues des pompes sous forme de

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 22


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

courbe qui traduit la variation de la pression absolue minimale d’aspiration à l’entrée de pompe
en fonction du débit. La connaissance de cette caractéristique est d’une importance capitale, il
nous permet de vérifier les conditions d’aspiration de notre pompe nouvellement installée en
dérterminant son NPSHdisponible. La comparaison des deux NPSH disponible et requis nous
permet de connaître si notre installation de pompage risque t-elle ou non le phénomène de
cavitation, ce phénomène destructeur qu’il faut absolument éviter pour un bon fonctionnement
du circuit de pompage.Cette courbe a l’allure d’une courbe légèrement ascendante , elle
s’exprime en mètres de colone d’eau et généralement sa valeur occille entre (2 -8 ) m.C.E.
III-7- Paramètres de choix des pompes
Le choix de la pompe est un élément important en hydraulique, il est intimmement lié aux
conditions réelles d’exploitation de l’installation de pompage. Pour faire un choix judicieux et
pointu il est nécessaire de prendre en considération trois paramètres essentielles et qui sont :
• Le débit de refoulement Q.
• La hauteur manométrique totale Hmt.
• La vitesse spécifique de la pome ns . [7]

La détermination de la valeur de la vitesse spécifique nous renseigne sur le type de roue que
comporte la pompe, soit axiale, hélico-centrifuge ou radiale. Il nous permettra donc de
connaître la pression de fonctionnement de notre pompe à savoir , haute, moyenne ou faible
pression.Ce qui conduira à limiter le gaspillage en énergie et de facto obtenir un coût
d’exploitation minimum.

III-8-Les stations de pompage d’eau


III-8-1-Introduction :
L’étude de la conception des stations de pompage est une tâche délicate qui nécessite une
attention particulière, il s’agit avant tout de définir les principaux équipements de la station :
pompes, moteurs, transformateurs, et les problèmes prépondérants liés au fonctionnement de
la station : commande, régulation et protection des groupes et des installations nécessitent. À
cela s’ajoute d’autres facteurs susceptibles d'être pris en compte pour (topographie, qualité des
eaux, etc..) l'établissement du projet d’étude de conception de la station. Il reste cependant à
considérer la station de pompage dans son ensemble.
Le choix de l'option s'accommodant au mieux des conditions propres à chaque station de
pompage est parfois difficile. Le choix du système de pompage doit être fait en prenant en
compte non seulement les contraintes techniques (type de pompe, énergie, hauteur de
refoulement, débit, turbidité de l’eau), mais aussi les contraintes liées au contexte socio-

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 23


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

économique (système de pompage accepté, disponibilité des pièces détachées, facilité de


maintenance des pompes).
Il conviendra d'examiner plusieurs variantes et ce n'est qu'au terme de cette comparaison qui
tient compte de l'ensemble des parties composant la station (et, en particulier le génie civil),
qu'il sera possible de dégager la meilleure option.
Les installations de pompage types proposées dans le présent document sont classées, en
fonction :
des différents types de pompes (principalement hélices et centrifuges),
de la disposition des groupes ou des pompes (verticale, horizontale, immergée, à sec).
III-9-Les types de stations de pompage
Deux cas principaux sont à envisager pour les dispositions générales des groupes
électropompes.
III-9-1-Les installations immergées
On distingue deux dispositions possibles ( annexe 6 )
• 1ere disposition
Le corps de la pompe montée verticalement (pompe à axe verticale) est immergé à un niveau
inférieur à celui des plus basses eaux et le moteur est installé en surface.
• 2ème disposition
Le couple pompe / moteur monté verticalement est immergé (forage ou puits) dans cas on
parle de groupe électropompes immergés.
Généralement les installations immergés sont destinées pour le refoulement à des hauteurs
importantes (hautes pressions) donc on utilise le plus souvent des pompes multicellulaires
rarement les mono cellulaires.
III-9-1-1 Les avantages et les inconvénients des installations immergées
L’avantage des installations immergées c’est qu’elles nous offrent la possibilité d’outre passer
la superstructure du bâtiment. La simplification de la conception et de la réalisation des
travaux du génie civil, se traduit par un faible côut d’investissement.
L’équipement hydraulique est simplifié pour les pompes immergées avec moteur en surface et
absence de tuyauteries d’aspiration pour les groupes électropompes immergés.
Son inconvénient se résume par son encombrement d’intervention en cas d’incidents ou
réparation et plus particulièrement au niveau des moteurs.
III-9-1-2- Les avantages et les inconvénients des installations à l'abri des eaux
L’installation de la pompe et du moteur ainsi que le matériel et des équipements hydrauliques
est plus souple et facile. En outre, l’exploitation de ces installations est plus facile et ne pose
pas le problème d’encombrement en raison d’un accès plus aisé au matériel. L’équipement

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 24


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

électrique est logé à l’abri et ainsi soustrait à tout risque de déprédation et assure une plus
grande sécurité au personnel d’intervention. De même on a de plus grandes facilités
d’intervention sur le matériel, pompe et moteur, dans des conditions de travail acceptables. La
consommation d’énergie électrique est plus faible du fait du rendement global plus élevé que
celui des groupes électropompes immergés.
L’inconvénient majeur pour ce type d’installation c’est son génie civil. En effet, il est
important et par la suite très onéreux.[11]
III-10-L’installation des pompes centrifuges:
Il faut éviter les points hauts sur la canalisation d'aspiration, l'air qui s'y accumulerait,
causerait un désamorçage de la pompe. Raccorder la pompe à la conduite d'aspiration par des
tronçons convergents à génératrice supérieure horizontale, et des coudes à fort rayon. Ce
dernier point est surtout à considérer pour les pompes à double entrée, un coude à faible rayon
de courbure risquant d'entraîner une dissymétrie dans ’alimentation de la pompe. Dans le cas
de plusieurs pompes débitant en parallèle sur une même conduite de refoulement, cette
dernière devra faire un angle de 45° avec le tronçon de raccordement à la pompe.
III-11-L’installation des pompes à hélices
Les règles d'installation hydraulique étant beaucoup plus simples que pour les pompes
centrifuges), il est nécessaire que la roue de la pompe soit non seulement immergée, mais,
noyée sous une hauteur d'eau égale à son diamètre. Dans le cas de plusieurs pompes installées
sur une même bâche d'aspiration, des cloisons devront être installées, de façon à éviter les
interactions entre les pompes, susceptibles de perturber l'aspiration.

III-11-1-Exemples de réalisation de station de pompage

III-11-2-Stations de pompage fixes


La disposition des groupes adoptée est caractérisée par :
• L’utilisation de groupes à axe horizontale.
• Une installation des groupes en surface, c’est-à-dire au dessus des plus hautes eaux .
Ce type d’installation ou la construction ne nécessite donc pas de travaux de fondation
importants, mais la surface totale du bâtiment est grande. Les conduites et les câbles électriques
peuvent être disposés dans des caniveaux couverts.
Tout le matériel, et en particulier les moteurs et l’appareillage électrique, se trouve à une cote
supérieure à celle des plus hautes eaux possibles dans le canal, ce qui donne une sécurité totale
au point de vue inondation.
Par contre, cette disposition conduit à avoir une hauteur d’aspiration non négligeable, Un
problème d’amorçage des pompes se pose dans ce cas, Étant donné l’importance des groupes

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 25


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

en question, il y a lieu de prévoir des pompes à vide pour l’amorçage et de vérifier les conditions
d’aspiration des pompes pour éviter la cavitation.
En résumé, cette présente un avantage certain, qui est la sécurité absolue contre les
inondations et une certaine commodité d’entretien, mais qui peut rendre le fonctionnement de
la station plus délicat. (annexe 4)
Le 2ème cas représente une station de pompage avec groupe à axe horizontal en charge,
représenté dans l’annexe 2.
La station de pompage, comme dans le cas précédent, est installée près du canal, les conduites
d’aspiration des pompes plongeant dans un bassin de prise. Cependant, étant donné que
l’alimentation du bac de prise est assurée par une conduite de gros diamètre (ou des buses si la
charge set très faible), on peut facilement éloigner la station si la topographie du terrain s’y
prête (faible pente). Si la station risque ainsi de se trouver beaucoup plus bas que le canal, cette
solution ne présente plus d’intérêt, et il est préférable de prévoir une alimentation par conduite
en charge reliée directement à l’aspiration des groupes (sans l’intermédiaire d’un bassin de
prise).
Cette variante concernant l’alimentation du bassin de prise est mise à part, la disposition adoptée
dans le cas présent est caractérisée par :
• L’utilisation de groupes à axe horizontal,
• Une disposition des groupes en sous-sol.

III-12- Les principales exigences soumises à la station de pompage


Tout projet de station de pompage doit tenir compte des recommandations suivantes :
• Diminution possible du coût de génie civil.
• Organisation de l’exécution des travaux en phases.
• Détermination du nombre de pompes de la station d’après les calculs technico-
économique.
• Utilisation des matériaux de conception différente.
• Normalisation des solutions techniques.
• Utilisation des projets-types.
• Il faut éviter les zones inondables.
III-13-Le choix de l’emplacement de la station de pompage
L’emplacement de la station et les ouvrages doivent assurer les conditions de fonctionnement
les plus adéquates avec le minimum possible de surface occupée.
Assurant l’accès des voitures, des engins, des pompiers, à tout le bâtiment et à tout ouvrage. '
Les conditions d’exploitation de la station tiennent compte de la fluctuation du niveau d’eau.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 26


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

elle dépend du relief d’accès de l’alimentation en énergie électrique ; des conditions


géologiques.

III-14-Les équipements hydrauliques de la station de pompages


Les installations de pompage sont munies de déférents accessoires de fonctionnement, de
sécurité et de protection.On distingue les équipement amont et les équipements aval.
Équipements amont et aval d’une station de pompage
• Les équipements à l’aspiration (amont de la pompe).
• Les équipements au refoulement (aval de la pompe).[10]
III-14-1-Les équipements en amont de la pompe
• Les grilles : ces dispositifs ne sont utilisés que pour les eaux brutes afin d’éviter l’entrée
des corps solides dans la pompe.

• La crépine : elle évite l’entrée accidentelle des corps solides dans la pompe, elle est
constituée par un cylindre perfore qui refuge le passage à des objets nettement plus petits
que la grille.
• La conduite d’aspiration : sur la conduite d’aspiration, on évitera toute formation de
poches d’air, d’où les parties horizontales comporteront une légère pente 2% montant
en direction de la pompe, ceci permet l’évacuation permanente des bulles d’air, toute
contre pente est à proscrire.
• Le clapet d’aspiration (clapet à crépine) : Lorsque la pompe n’est pas immergée, un
clapet anti-retour placé sur la canalisation d’aspiration pour éviter le retour d’eau à l’arrêt
de la pompe. Ce clapet permet de maintenir la colonne d’eau dans la conduite d’aspiration
et le corps de la pompe évitant ainsi de recommencer trop souvent l’amorçage. Ce clapet
peut être combiné avec la crépine d’aspiration pour former un clapet à crépine.
• Les joints : si la conduites d’aspiration est en dépression, alors une attention particulière
sera donnée aux joints afin de supprimer toutes possibilités d’entrée l’air et aussi pour
assurer l’étanchéité, dans ce cas on préférera les souder aux joints à emboîtement et aux
joints à manchon filetés, pour un raccordement sur les appareils ; clapet, vanne, pompe,
on utilisera les joints à brides.
Des joints à brides permettant la décomposition des caoutchoucs sont généralement
utilisés en vue du démontage pour entretien ou réparation des appareils tels que vannes,
pompes, clapets.
• Les coudes : ils seront les moins nombreux, et à grande courbure. On évitera de monter
un coude juste en amont de la bride d’aspiration.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 27


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

• Le convergent d’aspiration : la conduite d’aspiration est raccordée à la pompe par un


convergent ce qui permet d’avoir accélération progressive de l’écoulement, favorisant
la bonne répartition des vitesses, dans le but d’évite toute formation de poche d’air, on
place horizontalement la génératrice supérieure de notre convergent.
• La tubulure d’aspiration : pour le raccordement entre la pompe et la conduite
d’aspiration, le diamètre de cette tubulure est inférieur à celle de la conduite d’aspiration
de façon que que Da = 1,2da.
• La ventouse : Elle a pour but d’assurer le dégazage de la conduite par l’évacuation de
l’air que contient la conduite lors de la mise en fonctionnement pour laisser l’eau à
mettre en place (et aussi dans autres cas pour laisser l’air s’entrer dans la conduite quand
l’eau entre, pas le cas de la conduite d’aspiration).

III-14-2-Les équipements en aval de la pompe


• Le divergent : à la sortie de la pompe, il est évident que la vitesse de l’eau est très
grande dans les conduites de refoulement, il est nécessaire de ralentir cette vitesse pour
la maintenir dans une plage admissible.
• Le clapet de refoulement : à la sortie de la pompe, il pourra être placé un clapet dont
le rôle sera d’empêcher l’inversion du débit d’eau lors de l’arrêt de la pompe, les clapets
les plus utilisées sont les clapets à battant, ils sont installés sur la conduites horizontales.
• La vanne de refoulement : généralement celle-ci est placée à la sortie de la pompe
avec le clapet anti-retour. Cette vanne peut jouer plusieurs rôles, elle permettra tout
d’abord d’isoler la pompe lors des travaux entretiens et des démontages, la vanne peut
intervenir également lors de la mise en marche et de l’arrêt de la pompe dans le cas de
pompes centrifuges (notre cas), la manœuvre progressive de la vanne de refoulement
permettra par ailleurs ; lors du démarrage et de l’arrêt de groupe, de limiter les coups de
bélier due aux variations brusques de la vitesse de l’eau dans la conduite de refoulement.
• Le joint de démontage : il a pour but de faciliter le montage et le démontage des pièces,
de robinetterie, pour le montage, il y a lieu de prendre en considération qu’un
déplacement du guidage lors du service n’est pas possible à cause du serrage des écrous
de fixation.
• La conduite de refoulement : elle sert à véhiculer l’eau entre la pompe et le
collecteur de refoulement.
La tubulure de refoulement : c’est une bouche pour l’évacuation de l’eau vers la conduite de
refoulement, pour l’emplacement de conduite de refoulement, le diamètre est déterminé
d’après le catalogue.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 28


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

• La conduite de vidange : elle existe le long de conduite de refoulement, elle sert a


évacue les eaux que reste dans le collecteur de refoulement en cas de l’arrêt de la pompe,
le diamètre de cette conduit est donne par la formule suivent : dv=0.25Dr (dv : diamètre
de la conduite de vidange).
• Le collecteur de refoulement : il sert a véhiculé l’eau vers les points de refoulement,
le diamètre de collecteur est détermine après des études technico-économique.
• Le by-pass : le by-pass est placée entre l’aspiration et le refoulement de la pompe, il est
muni d’un clapet fermé lorsque la pompe fonctionne normalement, au moment d’un
arrêt brusque de la pompe, la dépression dans la conduite provoque l’ouverture du clapet
et se trouve aussi limitée à la pression existante à l’aspiration. Le clapet interdit le retour
d’eau.
• La soupape de décharge : cet équipement est destiné à limiter la surpression.
III-15-La maintenance, la réhabilitation et l’entretien des pompes
III-15-1- Généralités
La maintenance et la réhabilitation des stations de pompage deviennent indispensables. Nous
nous trouvons donc devant une problématique de gestion technique dont les enjeux sont très
variés, ils peuvent être d’ordre économique, social, ou et environnemental. Par exemple : le
coût de réhabilitation, l’interruption du service et la sensibilité à cette interruption, les pannes,
les fuites, la qualité de service.
La gestion de la réhabilitation des infrastructures hydrauliques et plus particulièrement les
stations de pompage constitue une nouvelle dynamique qui s'impose. Les gestionnaires doivent
déterminer quand et comment entretenir, réparer et renouveler les installations existantes, de la
façon la plus efficace et la plus économique possible.[10]
III-15-2- Objectifs de la maintenance
L’existence d’un service de la maintenance à pour but d’une part de maintenir les équipements
en bonne état de fonctionnement et d’autre part veiller à la diminution des fréquences de pannes,
ces anomalies

qui génère un impact de gestion négatif et un coût exorbitant pour le service d’exploitation.

L’objectif principal de la maintenance est de :

• réduire les coûts d’exploitation et d’entretien,

• assurer en permanence une production avec de faibles coûts de fonctionnement


et d’exploitation,

• garantir la disponibilité et la fiabilité de l’équipement,

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 29


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

• augmenter la longévité des équipements de production,

• optimiser les moyens humains et matériels.

Des couts directs.

III-15-3- Les types de maintenance


Généralement on distingue deux types majeurs de maintenance :

• La maintenance préventive.

• La maintenance corrective.

III-15-3-1-La maintenance préventive

Celle – ci concerne les éléments provoquant une perte de production ou de coûts d’arrêt
imprévisible classés comme important pour l’entreprise. Il convient donc d’organier un système
visant à minimiser ces aléas.

La maintenance préventive se subdivise en plusières formes et comprend :

III-15-3-2- La maintenance systématique


Celle – ci consiste à intervenir à intervalles réguliers, avant l'apparition des défaillances, elle
peut conduire, par un excès de prudence à une immobilisation exagérée des matériels ou à des
coûts de maintenance prohibitifs. (par exemple :vidange , rechange de filtre , de roulements, -
réglage de pression , de température , contrôle le jeux de fonctionnement , serrage de boulons,
......etc.)

III-15-3-3- La maintenance conditionnelle


Elle est déclenchée, avant la constatation d'une défaillance, par l'apparition d'une signal
précurseur, d'usure, ou de vibration, ou d'échauffement anormal...etc. La maintenance
conditionnelle doit normalement incorporer déjà la notion de diagnostic

III-15-3-4-La maintenance corrective

Elle se borne aux interventions en cas d'avarie, les interventions sont généralement des surprises
et il n'est donc pas possible de les planifier. La maintenance corrective se subdivise en deux
volets :

• La maintenance palliative.
• La maintenance curative.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 30


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

III-15-3-4-1- La maintenance palliative :


Elle peut être un dépannage ou une intervention à caractère provisoire pour limite l'arrêt un
dépannage de fonctionnement.

III-15-3-4-2- La maintenance curative


Elle s'intéressé à la réparation et l'amélioration de l'outil de fabrication donc la remise à l'état

d’origine.

III-16- Les précautions à prendre en cas d'arrêt prolongé

• Vidanger la pompe et les tuyauteries en laissant entrer l'air aux point hauts : ouverture
de tous les robinets.
• Les pompes vidangées peuvent éventuellement être protèges de l'oxydation par un
rinçage une pulvérisation ou un remplissage avec un produit de protection : attention a
la compatibilité avec les produit de protection.
• Faire tourner le groupe de temps en temps pour éviter son gommage et le maintenir en
état de marche.
Avant de remettre la pompe en marche vérifier que :

• La pompe tourne librement à la main.

• L'éventuel accouplement est reste bien aligne.

• -La fixation et l'état du socle sur le massif sont corrects.

• précaution contre le gel :

Dés que la température risque de descendre au-dessous de 0° C et que la pompe doit s'arrêter
un certain temps (la nuit par exemple), vidanger la pompe et les tuyauteries.

Cette manœuvre est inutile lorsque le groupe se trouve dans un local protégé du gel et que les
tuyauteries extérieures sont calorifugées ou enterrées.

Ce type de surveillance peut être complété par des mesures de température. Au niveau du
roulement ou des coussinets ou du circuit de graissage. Lorsque la pivoteriez est constituée de
paliers à huile, le mouvement de l'arbre est mesuré, et quelquefois enregistré, au moyen de deux
capteurs de déplacement situés au niveau des coussinets et décalés de 90°. L'amplitude du
déplacement et sa forme permettent, d'apprécier la qualité du fonctionnement. Cette disposition
est quelquefois complétée par une mesure de réchauffement dans le matériau du coussinet. Très
exceptionnellement, elle est accompagnée par une analyse périodique de l’huile (présence dans
l'huile d'eau ou de particules métalliques).

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 31


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

III-17- Les bruits et les vibrations


Le problème du bruit et des vibrations causées par les installations de pompage n'est pas
nouveau .il apparaît de façon plus aigue aujourd'hui, en raison de l’exigence de confort qui se
développe, tant pour le personnel d'exploitation que le voisinage. Les bruits les plus aigus sont
les plus pénibles à supporter, mais les plus faciles à absorber ou à arrêter, la fréquence propre
de la plupart des matériaux étant basse. Par contre, les sons graves sont difficiles à absorber et
se propagent très facilement en effet les hautes fréquences se transmettent par l'air et se
réfléchissent sur les parois. L'isolation phonique obéit à d'autres règles que l'isolation thermique
avec laquelle elle est souvent confondue ainsi l'utilisation de cloisons ou de verre doubles est
en générale de peu d'effet, le poids étant le paramètre essentiel.[10]

III-18-Les défaillances techniques : problèmes, causes et solutions


Durant la période d’exploitation les pompes sont assujetties à des disfonctionnement du à
l’usure de certaines pièces ou à des défaillances ou pannes techniques imprévisibles
Dans le cas d’un disfonctionnement ou d’un endommagement, se référer au tableau1 pour
résoudre les problèmes rencontrés. S’ils persistent ou en cas de doute, contacter votre
fournisseur ou le service après-vente.
Tableau n°1 : Problèmes, causes et solutions

PROBLEME LES CAUSES POSSIBLES


Peu ou pas d’écoulement et/ou de pression 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 -10 -11-12-13-
14-17-25-40
Écoulement et/ou pression excessifs 15 - 16 - 17 – 18
Consommation d’énergie élevée 10-15-16-18-19-20-21-22-23
Vibration et bruit excessifs 8-18-19-20-23-24-25-26-27-28-36-37-40
Surchauffe des paliers 19-20-28-29-30-36-38-39-42
Mauvais fonctionnement des garnitures 28-31-32-33-34-35-40-41

N° CAUSES SOLUTIONS ET REMEDES


1 Peu ou pas d’écoulement Répéter la procédure d’amorçage
et/ou de pression
2 La vitesse de rotation n’est Augmenter la vitesse du moteur par rapport aux
pas adéquate conditions de fonctionnement-Remplacer la turbine par
une turbine de plus grand diamètre
3 L’installation nécessite une Augmenter la vitesse du moteur par rapport aux
pression plus élevée que conditions de fonctionnement-Remplacer la turbine par
prévu une turbine de plus grand diamètre – Changer la pompe
ou, dans le cas d’une pompe multicellulaire, augmenter le
nombre d’étages-Réduire la pression du système.
4 Mauvais sens de rotation Changer le sens de rotation du moteur
5 Poches d’air dans conduite Modifier l’agencement de la conduite d’aspiration
d’aspiration

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 32


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

6 L’air entre dans la conduite Vérifier les zones d’étanchéité du tuyau


d’aspiration
7 Le liquide pompé est Installer un réservoir avant la pompe pour désaérer le
émulsifié au contact de l’air liquide
8 La hauteur d’aspiration et/ou Régler la hauteur d’aspiration à sa valeur originale -
la pression Augmenter le diamètre du tuyau - Vérifier le tuyau
d’aspiration sont plus d’aspiration, le clapet de pied ou la soupape de retenue, le
élevées que prévu, ce qui filtre-Ouvrir complètement la vanne de sectionnement
cause une cavitation de la dans le tuyau d’aspiration-Réduire les pertes par
pompe. frottement.

9 L’anneau d’usure et/ou le Remettre la pompe en état en remplaçant et/ou en réparant


rétrécissement de turbine les composants endommagés
et/ou la turbine et/ou les
diffuseurs sont usés ou
endommagés.
10 La viscosité, la densité ou le Rétablir les caractéristiques du liquide qui étaient
poids prévues à l’origine (si nécessaire, communiquer avec
spécifique du liquide sont le fournisseur).
supérieurs aux valeurs
prévues
11 Le tuyau d’aspiration n’est Immerger le tuyau ou le clapet de pied plus profondément
pas assez immergé dans dans le liquide
le liquide, ce qui provoque un
tourbillon.
12 La turbine est bouchée par Retirer la turbine, la nettoyer, débarrasser les palettes et
des dépôts les cavités tout corps étranger- adoucir le liquide pompé.
calcaires et/ou par des corps
étrangers
13 L’air pénètre dans le système Replacer la garniture dans la boîte à étoupe ou réparer /
remplacer la garniture mécanique.
14 Le tuyau est bouché Nettoyer tuyau et soupapes - nettoyer les filtres
15 La vitesse est trop élevée Si possible, réduire la vitesse de rotation de la pompe
16 La pression requise du Régler la soupape de contrôle de l’écoulement dans le
tuyau de décharge. Réduire le diamètre de la turbine.
système est plus
Dans le cas de pompes multicellulaires réduire le nombre
basse que prévu d’étages.
17 Pompe inappropriée à Prendre contact avec le fournisseur
l’utilisation
18 La pression d’entrée est trop Réduire la pression, mais sans régler la vanne de
élevée sectionnement.
19 Accouplement pompe- Réaligner le couplage.
moteur désaligné
20 Paliers défectueux ou usés Remplacer les paliers
21 Tension du bloc Changer le moteur - Apporter des corrections au bloc
d’alimentation et/ou de d’alimentation.
tension du moteur
incorrecte(s)-Le moteur ne
fonctionne pas correctement
22 La garniture est trop serrée Desserrer les écrous de la bague de presse-étoupe.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 33


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

23 Blocage de la pompe Arrêter la pompe et s’assurer que le rotor n’est pas


obstrué.
24 Pompe et/ou tuyau Appliquer un couple aux boulons selon les
désajusté(s) spécifications.
25 Pompe usée ou endommagée Remettre la pompe en état de rénovation.
qui présente des jeux internes
excessifs
26 Garnitures en caoutchouc de Remplacer les garnitures d’accouplement
l’accouplement sont usées
27 La turbine est déséquilibrée Démonter, nettoyer, balancer, évaluer son état et/ou
en raison de remplacer la turbine - Adoucir le liquide pompé.
l’usure, de dépôts et
d’incrustations
28 Forces, moments et Réaligner et supporter le tuyau.
désalignement des
tuyaux exercent une charge
sur la pompe
29 Niveau d’huile trop bas dans Remettre l’huile ou la graisse au niveau normal en
le coffret de paliers, qualité utilisant la qualité de lubrifiant requise
d’huile inadéquate,
ou manque de graisse
30 La puissance absorbée est Diminuer la consommation d’énergie en identifiant la
trop élevée cause.
31 La pompe fonctionne à sec Rétablir les conditions de fonctionnement adéquates
32 Le liquide pompé ou le Installer un filtre dans les conduites de rinçage - Changer
liquide de rinçage le liquide
33 Vibrations et déflections Identifier les causes et rétablir les conditions de
excessives de fonctionnement
l’arbre
34 Le liquide pompé ne convient Communiquer avec le fournisseur de la pompe.
pas aux
Garnitures
35 Le manchon de l’arbre est usé Remplacer le manchon par un nouveau
36 L’écoulement pompé est Augmenter l’écoulement - régler la conduite ou la
inférieur au soupape de dérivation.
minimum requis
37 La base ou l’assise de pompe Changer ou consolider la base et/ou l’assise en se
n’est pas conformant aux procédures recommandées.
Adéquate
38 Trop de graisse dans les Enlever l’excès de graisse et vérifier les paliers
paliers
39 Il y a de l’eau dans le coffret Changer les paliers et remplacer tout le lubrifiant
de paliers
40 Assemblage incorrect après Remettre la pompe et l’assemblage en état en se
réparation de la pompe conformant aux directives appropriées.
41 Les garnitures mécaniques Démonter les garnitures, les contrôler ou les changer.
sont endommagées
42 Les poussées axiales sont Vérifier la roue.
trop élevées

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 34


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

III-19- Les aspects économiques


D’une manière générale et sommaire les composants de frais relatifs au calcul du côut de
revient d'une installation de pompage sont :
Les frais d'amortissement
Les frais de fonctionnement
Les frais d'entretien
Les frais d’énergie
Autres frais divers

III-20- Conclusion
Si dans leur ensemble, toutes les stations de pompage existantes semblent comparables, il y a
en réalité chaque fois plusieurs problèmes particuliers à résoudre : question d'orientation,
position relative des groupes, position de la conduite d'amenée par rapport au collecteur de
refoulement, disposition rationnelle de l'équipement électrique compte tenu du point d'arrivée
du courant, accès aux cellules haute tension et basse tension, modalités de régulation, etc.
Une étude, après consultation des spécialistes et fabricants, permet de fixer dans leurs grandes
lignes les caractéristiques des groupes et de l'appareillage à prévoir.
À partir de ce moment, il est possible d'étudier les différentes dispositions possibles de ce
matériel, donc la forme et les dimensions à donner au bâtiment lui-même.
Cette brochure insiste sur les points principaux du problème et donne les renseignements
essentiels sur les cas que l'on rencontre les plus fréquemment dans les projets d'aménagement
hydroagricole ou d'hydraulique urbaine.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 35


Chapitre Quatriéme
Dimensionnement de la station de pompage d’eau
CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-1-Le système d’alimentation en eau proposé pour la localité de Larbaatache


IV-1-1-Introduction
Les eaux brutes du barrage de keddara sont acheminées gravitairement vers la station de
traitement de Boudouaou par une galerie de longueur 7,2km et de diamètre 1600mm. Les eaux
traitées totales sont évaluées à 540.000 m3/j destinées à l’alimentation de l’algérois, quelques
localités du Nord et de l’Ouest de la wilaya de Boumerdès et enfin une faible quantité destiné
à alimenter la localité de Larbaatache au sud du chef lieu de Boumerdès.
C’est dans ce contexte et en vue de répondre aux besoins en eau potable de la localité de
Larbaatache, qu’un prélèvement d’environ 5000m3 par journée de 12heures a été effectué à
partir des bassins de stockage et acheminé via une courte conduite d’amenée gravitaire de
diamètre 300mm vers deux bassins d’accumulation de forme géomètrique rectangulaire.
À partir des bassins précités l’eau est aspiré par une pompe P1 ensuite refoulé à raison d’un
débit moyen horaire estimé à 206,5m3/ h vers deux bassins de stockage jumelés de volume
global estimé à 1,5 la consommation maximale journalière soit un volume total de 7000m3/j.
IV-1-2-Dimensionnement de la conduite d’amenée reliant les bassins d’eau traitée à aux
bassins d’accumulation.
Généralement dans les écoulements gravitaires la vitesse moyenne de l’eau est prise dans la
gamme de 0,8m/s jusqu’à 1,5m/s, dans notre cas on estime qu’une vitesse de 1,0m/s est
raisonnable.
IV-1-3-Calcul du diamètre de la conduite d’amenée reliant la station de traitement à
l’entrée des bassins d’accumulation.
Le diamètre de la conduite d’amenée est déterminé par l’équation de continuité suivante :
Q = V*S
Où :
Q : le débit moyen horaire qui transit par la conduite en m3/s .
V : La vitesse d’écoulement dans la conduite d’amenée en m/s .
S : La section de la conduite d’amenée en m2.
La section S de la conduite est égale à :
S = (π*D2) /4
Où :
D : Le diamètre de la conduite en m2
IV-1-4-Calcul du débit moyen horaire prélevé
Qmoy h prélevé = Qmoy journalier prélevé /12
Qmoy h prélevé =5000/12 = 416,67m3/h = 0,116 m3/s

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 36


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Q= V*S = V*(π*D2) /4 d’où D = √ (4*Q) /(π*V)


Application numérique
D =√ (4*0,116)/(3,14*1) D = 0,384m on prend un diamètre normalisé
D = 400mm.

IV-1-5-Dimensionnement des bassins d’accumulation


Le volume total d’eau moyen qui transite par les deux bassins est estimé à 5000 m3/j, par bassin
on a un volume de 2500m3/j., on déterminera les dimensions géométriques du bassin à savoir
sa longueur et sa largeur.
Le volume peut-être déterminé par la relation suivante :
V = S*h
Où :
V : Le volume d’eau contenue dans un bassin d’accumulation en m3.
S : La section du bassin en m2.
h : La hauteur de la lame d’eau dans le bassin en m.
Dans notre cas on admet une hauteur de la lame d’eau h égale à 5,5m.
La hauteur du bassin d’accumulation HBA
HBA = h + a a : la revanche en m, elle est prise égal à 0,5m.C.E
HBA = 5,5 + 0,5 = 6,0m HBA = 6,0m
Comme la forme géométrique du bassin est rectangulaire donc la section S du bassin est égale
à:
S = L*l
Où :
L : La longueur du bassin en m.
l : La largeur du bassin en m.
IV-1-6-Détermination de la section du bassin
S = V/h
S = 2500/6 donc S = 416,67m2
donc approximativement on a les dimensions suivantes Longueur = 26m et largeur =16m.
IV-1-7-Dimensionnement des réservoirs de stockage
Le volume de stockage des deux réservoirs jumelés est estimé à 1,5 de la consommation
maximale journalière soit 7000 m3/j. Pour un seul réservoir le volume étant égal à 3500 m3/j
IV-1-8-Calcul du diamètre du réservoir de stockage
Le diamètre du réservoir de stockage est déterminé par la relation suivante :

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 37


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

V = S*H avec S = (π*D2) /4 donc V = ((π*D2) /4)*H


Où :
V : Le volume d’un seul réservoir en m3.
S : La section du réservoir en m2 .
H : La hauteur de la lame d’eau dans le réservoir en m.C.E
D : Le diamètre du réservoir en m.
On a pris une valeur de la hauteur de la lame d’eau dans réservoir égal à 5,5m.C.E
La hauteur du réservoir HR
HR = H + a a : la revanche en m, elle est prise égal à 0,5m.C.E
HR = 5,5 +0,5 = 6m HR = 6m
IV-1-9-Détermination de la section du réservoir.
S =V/H avec V = 3500m3 et H= 6m on obtient :
S = 3500/6 donc S = 583,33m2
Le diamètre du réservoir de stockage est égal à :
S = (π*D2) /4 donc D = √ (4*S) / π d’où D = √(4*583,33)/3,14 donc D = 27,26m
On prend une valeur constructive soit un diamètre D = 27,5m

Tableau n°2 : récapitulatif des dimensions géomètriques des ouvrages

Ouvrages projetées Caractéristiques géométriques


Longueur (m) Largeur (m) Hauteur (m) Diamètre(m)
Bassin d’accumulation 26 16 6,0 -
Réservoir de stockage - - 6,0 27,5

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 38


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-2-Système de production d’eau station de traitement de Boudouaou -Larbatache

Figure 4 : schéma du système de production d’eau station de traitement –


Larbatache

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 39


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-3-Calcul des besoins en eau de la localité d’étude

IV-3-1-Calcul du débit moyen journalier domestique :

Le débit moyen journalier constitue à une valeur d’eau à utiliser pour une journée de 24 h, il
est évalué en m³/j et déterminé par la relation suivante :
Qmoy j = D∗ P1
Qmoy j : le débit moyen journalier (m³/j).
D : dotation moyenne journalière à l’horizon futur prise égale 120 l/j/hab.
P1 : le nombre d’habitants à l’horizon futur 2030.

IV-3-2-Détermination du nombre d’habitants à l’horizon futur 2030 :

Le calcul du nombre d’habitant pour l’horizon futur 2030 est déterminé par la relation
suivante :
P1= P0∗ (1 + 𝑖)𝑛

P0 : le nombre d’habitants de l’année de base 2008 égal à 19356 habitants


P1 : P2030 le nombre d’habitants à l’horizon futur 2030
i :le taux d’accroissant moyen égale 1,8%
n : la différence entre les deux horizons.
Application numérique
P2030 = P2008∗ (1 + 𝑖)𝑛
P2030=19356∗ (1 + 0,018)22
P2030= 28659 habitants
Dans cette étude tous les calculs des besoins en eau sont faits pour l’horizon future 2030.

IV-3-3-Calcul du débit moyen journalier domestique

Application numérique
Qmoyjd = P2030∗ D
Qmoyjd = 28659 ∗120
Qmoyjd=3439,08 m³/j

IV-3-4-Calcul des besoins en eau de consommation hors domestique

Les besoins en eau de la consommation hors domestique (tels que les besoins d’irrigation
jardinière, de lavage, des commerces,administratifs, bétail,ect… sont estimés à 20% de la
consommation domestique. On prend un coefficient de majoration égal à Km=20%

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 40


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Qmoyjhd = Qmoy j∗ km
Qmoy jhd = 3439.08 ∗ 0,20
Qmoy jhd = 687,82 m³/j

IV-3-5-Calcul des besoins en eau moyens journaliers totale de la localité d’étude

Qmoyj = Qmoyjd + Qmoy jhd


Qmoy j = 3439,08 + 687,82
Qmoy j = 4126,90 m³/j

IV-3-6-Calcul du débit maximum journalier (Qmax j)

La distance de transfert de l’eau depuis la source (station de traitement jusqu’au réservoirs


jumeléesde stockage) est importante, elle s’étale presque sur neuf kilomètres en traversant une
multitude d’ouvrages, terrains, routes et avec une pression importante.Ceci engendrera dans le
temps, durant la phase d’exploitation, des pertes et autres ruptures imprévisibles.Pour anticiper
et compenser ces pertes, on a jugé raisonnable et nécessaire d’effectuer une majoration sur le
débit moyen journalier d’environ 20%.
Qmax j = Qmoyj + (Qmoyj∗ Kj)
Qmaxj = 412696 ∗ 1,2
Qmax j = 4952,28 m³/j

IV-3-7-Calcul du débit moyen horaire (Qmoy.h):

Dans ce modeste travail nous avons supposé que la station de pompage fonctionne
continuellement soit 24heures par jour.
Qmoy.h = Qmax j /24 = 4952,28 / 24 = 206,35 m³/h
Qmoy.h = 206,35 m³/h

IV-4-Calcul des diamètres des conduites

IV-4-1-Calcul du diamètre de la conduite d’aspiration

Le diamètre de laconduite d’aspiration est déterminé par l’équation de continuité :


Q = Va*Sa
Q : débit d’aspiration en m³/s
Va : la vitesse d’aspiration en m/s
Sa : la section de la conduite d’aspiration en m²
Da : le diamètre de la conduite d’aspiration en m

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 41


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

π ∗ Da²
𝑆𝑎 =
4
D’où on obtient :

4∗𝑄
𝐷𝑎 = √
𝜋 ∗ 𝑉𝑎

Pour une vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite d’aspiration choisie égale à
Va = 1,5 m/s
Application numérique

4 ∗ 0,057
𝐷𝑎 = √
𝜋 ∗ 1,5

𝐷𝑎 = 0,220 𝑚
On prend un diamètre normalisé :
𝑫𝒂 = 𝟐𝟓𝟎𝒎 𝒎
Correction de la vitesse d’aspiration
Q
𝑉𝑎 =
Sa
0,057
𝑉𝑎 =
0,049
𝑉𝑎 = 1,17 𝑚/𝑠

IV-4-2-Calcul du diamètre de la conduite de refoulement

Le diamètre de laconduite de refoulement est déterminé par l’équation de continuité :


Q = Vr * Sr
Vr : la vitesse de refoulement en m/s
Sr : la section de la conduite de refoulement en m²
π ∗ Dr²
𝑆𝑟 =
4
Dr : le diamètre de la conduite de refoulement en m
Donc :

4∗𝑄
𝐷𝑟 = √
𝜋 ∗ 𝑉𝑟

En pratique, la vitesse moyenne dans le cas d’un refoulement est comprise entre (2,0 et 3)m/s
Pour notre cas on a choisi une vitesse acceptable moyenne égale à Vr = 2,5 m/s

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 42


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Application numérique

4 ∗ 0,057
𝐷𝑟 = √ = 0,170𝑚
𝜋 ∗ 2,5

On prend un diamètre commercial dit normalisé :


𝑫𝒓 = 𝟐𝟎𝟎 𝒎𝒎
Correction de la vitesse d’aspiration
Q
𝑉𝑟 =
Sr
0,057
𝑉𝑟 =
0,031
𝑽𝒓 = 𝟏, 𝟖𝟐 𝒎/𝒔
IV-5-Calcul la hauteur manométrique totale Hmt :
Définition
Elle correspond à la pression que devra fournir la pompe au fluide entre le point d'aspiration
et de refoulement augmentée des pertes de charges.
Autrement dit elle représente l’énergie totale que la pompe doit communiquer au fluide pour
le déplacer d’un point bas vers un point haut. Elle est exprimée en mètres de colones d’eau.
HMT = Hga + Hgr + ΔHa + ΔHr
HMT = Hg + ΔHt
Avec ΔHt = ΔHa + ΔHr
Où :
HMT : la hauteur manométrique totale en m.C.E.
Hga : la hauteur géométrique d’aspiration en m.C.E.
Hgr : la hauteur géométrique de refoulement m.C.E.
ΔHa :la perte de charge d’aspiration m.C.E.
ΔHr : la perte de charge de refoulement m.C.E.
ΔHt : la perte de charge totale du circuit en m.C.E.

IV-5-1 La hauteur géométrique


Elle est égale à la somme de la hauteur géométrique d’aspiration Hga, distance qui sépare
verticalement l’axe de la pompe du niveau d’aspiration et de la hauteur géométrique de
refoulement Hgr ,distance qui sépare verticalement l’axe de la pompe du niveau le plus élevé
dans le réservoir. Autrement dit la hauteur géométrique Hg représente la distance sur la verticale
entre le niveau du liquide du point d’aspiration et le niveau maximum de l’eau dans le réservoir.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 43


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Figure 5 :schéma illustratif des différentes hauteurs et cotes du circuit de


pompage

IV-5-1-1-Calcul de la hauteur géométrique d’aspiration :

C’est la distance entre la cote du niveau le plus bas dans le réservoir d’aspiration et l’axe de la
pompe.
Hga = Cp – Cnm
Où :
Cp : la cote de l’axe de la pompe en m
Cnm : la cote du niveau minimal de l’eau dans le bassin d’accumulation en m

Cp = 92,0m et Cnm = 88,5m


Application numérique
On trouve :
Hga = 92,0 – 88,5
Hga = 3,5 m.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 44


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-5-1-2-La hauteur géométrique au refoulement :

C’est la distance entre l‘axe de la pompe et la surface libre du réservoir de stockage.


Hgr = Cr – Cp
Où :
Cr : la cote maximale du niveau de l’eau dans le réservoir en m

Cr = 156,5m et Cp = 92,0m
Application numérique
On trouve :
Hgr = 156,5 - 92,0
Hgr = 64,5 m.C.E
Calcul nulmérique de la hauteur géométrique
Elle est égale à la somme des valeurs de la hauteur géométrique d’aspiration (Hga) et la
hauteur géométrique de refoulement (Hgr)
Hg = Ha + Hr = 3,5 + 64,5
Hg = 68,0 m.C.E

IV-5- 2 - Les pertes de charge:

La notion de pertes de charge est relative aux pertes d’énergie pendant l’écoulement de l’eau
dans les conduites et les accessoires des installations hydrauliques.Il y’a les pertes linéaires
relatives à la longueur des conduites et singulières, par frottement dans les les différentes
singularités et accessoires tels que les coudes, les vannes, les convergents, les clapets etc….
IV-5-2-1-Les pertes de charge linéaires
Elles se produisent tout le long d’une canalisation, ils ne dépendent que du linéaire des
canalisations.Ces pertes sont calculées par la relation de Darcy- Weisbach donnée ci-dessous :
λ ∗ L ∗ V²
𝛥𝐻𝑙 =
D∗2∗g
Où :
ΔHl : la perte de charge linéaire en m.C.E
λ : le coefficient de perte de charge ou facteur de résistance qui dépend du nombre de
Reynolds et de la rugosité relative (Ƹ/D)
L :la longueur de la conduite en m.
D : le diamètre de la canalisation en m
g : l’accélération de la pesanteur en m/s²
V : la vitesse moyenne de l’écoulement dans la conduite en m/s

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 45


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-5-2-2- Les pertes de charge singulières :


Ce sont des pertes d’énergie qui se produisent dans les singularités tels que : les tés, les
coudes, les vannes, divergent, ect..…, elles sont déterminées par la relation suivante :

𝛥𝐻𝑠 = ξ
2∗𝑔
Où :
ΔHs : la perte de charge singulière en m.C.E,
ξ : le coefficient caractéristique de la singularité de l’accessoire considéré, adimensionnel,
V : la vitesse moyenne de l’écoulement dans la conduite en m/s.

IV-5-3-Calcul des pertes de charge à l’aspiration :

Les pertes de charge à l’aspiration sont égales à la somme des pertes de charge linéaire et
singulière crées dans la partie de l’aspiration.
ΔHa= ΔHla +ΔHsa
Où :
ΔHal : pertes de charge linéaire dans la conduite d’aspiration en m.C.E
ΔHas : pertes de charge singulière dans la conduite d’aspiration en m.C.E
IV-5-3-1-Calcul les pertes de charge linéaire à l’aspiration 𝜟𝑯𝒍𝒂 :
On a :
λa ∗ La ∗ Va²
𝛥𝐻𝑙𝑎 =
Da ∗ 2 ∗ g
Où :
La : la longueur de la conduite d’aspiration en m.
Da : le diamètre de la conduite d’aspiration en m.
Va : vitesse moyenne de l’écoulement d’aspiration dans la conduite en m/s
IV-5-3-1-1 Détermination du coefficient de perte de charge linéaire 𝛌𝐚
Le coefficient de perte de charge λa est déterminé par le diagramme de Moody, il est fonction
du nombre de Reynols (Re) et la rugosité relative (ƺ /Da).
• Détermination du régime d’écoulement :
Le régime d’écoulement est déterminé par la relation de Reynolds suivante :
Va ∗ Da
𝑅𝑒 =
υ𝑒𝑎𝑢
υ eau : la viscosité cinématique de l’eau qui dépend de la température en (m²/s)
à une température de l’eau donnée t°C = 20°C 𝑜𝑛 𝑎 υ 𝑒𝑎𝑢 = 10−6 m²/s

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 46


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

• Application numérique
1,17∗0.250
𝑅𝑒 = = 292000
10−6
On constate que la valeur 𝑅𝑒 = 292000 est supérieur à la valeur limite Re =2300 c’est à
dire ona Re ˃ Re limite donc on conclut le régime d’écoulement est turbulent.
• Calcul de la rugosité relative Ƹ/D
D’après les données du projet la rugosité absolue de la paroi de la conduite ƺ =10−4 m

ƺ /Da =10−4 / 0,250 = 0,0004


Pour les valeurs de 𝑅𝑒 = 292000 𝑒𝑡 ƺ /D = 0,0004, sur le graphe de Moody on lit et on
détermine que la valeur de λa est égal à 0,016. (voir annexe 1).
λa = 0,016
• Calcul numérique de la perte de charge d’aspiration ΔHla :
La perte de charge d’aspiration est déterminée par la relation de Darcy-Weisbach.
λa ∗ La ∗ Va2
𝛥𝐻𝑙𝑎 =
Da ∗ 2 ∗ g
Pour un linéaire de la conduite d’aspiration égal à 10m on a :

0,016 ∗ 10 ∗ 1,17²
𝛥𝐻𝑙𝑎 = 𝛥𝐻𝑙𝑎 = 0,4m. C. E
0,250 ∗ 2 ∗ 9,81

IV-5-3-2-Calcul les pertes de charge singulières d’aspiration ΔHas :


La perte de charge singulière est déterminée par la relation suivante :

Va2
𝛥𝐻𝑠 = ξ ∗
2∗𝑔
Du coté aspiration de notre installation on a relevé les singularités suivantes présentées dans
le tableau n°3 :

Tableau 3 : les pertes de charge singulières à l’aspiration

Accessoires Coefficient Nombre Perte de charge (m)


Crépine 1,5 1 0,10
Coude 90° 0,8 1 0,09
Convergent 1,1 1 0,08
Clapet de pied 2,5 1 0,17

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 47


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

La perte de charge singulière à l’aspiration est égale à :


ΔHsa = 0,1 + 0,09 + 0,08 + 0,17
ΔHsa = 0,44 m.C.E
• Les pertes de charge totale à l’aspiration :
ΔHat = ΔHla + ΔHsa
ΔHat = 0,4 + 0,45
ΔHat = 0,85 m.C.E
IV-5-3-3-Calcul des pertes de charge de refoulement
ΔHr = ΔHrl + ΔHrs
Où :
ΔHrl : la perte de charge linéaire dans la conduite de refoulement en m.C.E.
ΔHrs :la perte de charge singulière dans la conduite de refoulement en m.C.E

V-5-3-3-1-Calcul des pertes de charge linéaire ΔHrl

λr ∗ Lr ∗ Vr²
ΔHlr =
Dr ∗ 2 ∗ g
Où :
Lr : la longueur de la conduite de refoulement en m
Dr : le diamètre de la conduite de refoulement en m
Vr : vitesse moyenne de l’écoulement de refoulement dans la conduite en m/s
IV-5-3-3-2- Détermination de coefficient de perte de charge linéaire 𝛌𝐫
• Détermination du régime d’écoulement
Le régime d’écoulement et déterminer par la relation de reynolds Re

Vr ∗ Dr
𝑅𝑒 =
υ 𝑒𝑎𝑢
Avec Vr =1,82 m/s, Dr =0,200 m et 𝑉𝑒𝑎𝑢 = 10−6 m²/s
1,82∗0,2
𝑅𝑒 = = 36400
10−6

Re = 36400
On conclut que le régime d’écoulement est turbulent.

La rugosité relative Ƹ/D est égaleà :


Ƹ/D = 0,004/ 0,2 = 0,005
Pour déterminer le coefficient de résistance hydraulique λr en utilise comme précédemment le

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 48


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

diagramme de moody présenté en annexe1.


Avec 𝑅𝑒 = 364000 et Ƹ/D = 0,0005
On a λr = 0,017
Calcul numérique 𝚫𝐇𝐥𝐫:
λr ∗ Lr ∗ Vr²
ΔHlr =
Dr ∗ 2 ∗ g
Pour une longueur de lr = 8600m on calcul ΔHlr
0,017 ∗ 8600 ∗ 1,815²
ΔHlr =
0,200 ∗ 2 ∗ 9.81
ΔHlr = 122,73 m. C. E

IV-5-3-4-Calcul les pertes de charge singulière ΔHrs :


Vr²
𝛥𝐻𝑠 = ξ ∗
2∗𝑔
Les accessoires dans la canalisation de refoulement sont représentés dans le tableau n°5 ci-
dessous,

Tableau 4 : les pertes de charge singulières de refoulement

Accessoires Coefficient Nombre Perte de charge (m)


Vanne 4,0 1 0,67
Coude 90° 1,2 2 0,40
Divergent 1,3 1 0,22
Clapet 2,8 1 0,47

La perte de charge singulière au refoulement est égale à :


ΔHsr = 0,67 + 0,40 + 0,22 + 0,47
ΔHsr = 1,76 m.C.E
• Calcul numérique de la perte de charge totale au refoulement
ΔHtr = ΔHlr + ΔHsr
ΔHtr = 122,72 + 1,76
ΔHtr = 124,49 m
• Calcul numérique de la perte de charge totale de l’installation

ΔHt = ΔHa + ΔHr = 124,49 + 0,85 = 124,98m ΔHt = 125,34m

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 49


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

• Calcul numérique de la hauteur manométrique totale Hmt


HMT = Hg + ΔHt
Avec Hg = Hga + Hgr HMT = Hga + Hgr + ΔHt
HMT = 3,5 + 64,5 + 125,34 = 193,34 m.C.E
HMT = 193,34 m.C.E
IV-6-Le choix de la pompe
Le choix d’une pompe se fait à partir d’un catalogue des pompes centrifuges (annexe 2) en
utilisant deux paramètres hydraulique a savoir le débit de refoulement Q et la hauteur
manométrique totale HMT.
D’après le catalogue des pompes centrifuge, la pompe choisie pour notre circuit de pompage a
les caractéristiques suivantes :

• Pompe centrifuge multicellulaire type : IMPJ 38 à axe horizontale.


• Le débit de refoulement Q égal à 206 m³/h.
• La hauteur manométrique totale Hmt égale à 193.34m.C.E
• Le NPSH requis égal à 3,5m.C.E
• La vitesse de rotation N égale à 1450 tr/min
• Le rendement Ƞ égal à 0,7.
• La puissance sur l’arbre de la pompe égale à 180 kw.
• Le nombre de roues 4

IV-7-Détermination du point de fonctionnement de la pompe


Le point de fonctionnement de la pompe est obtenu par l’intersection de la courbe
caractéristique de refoulement de la pompe (HQ) avec la caractéristique de la courbe (C). On a
pas pris en considération les pertes de charges à l’aspiration du fait qu’elles sont faibles,donc
on les a négligées.
Ce point nous permet de connaitre les conditions optimales de fonctionnement de notre pompe,
surtout du point rentabilité. Autrement il nous permet de savoir si notre pompe travaille dans
une plage de rendement acceptable ou non.

Cette détermination s’effectue facilement en traçant sur le même graphique la courbe


caractéristique de la conduite, notée (C) et la courbe (HQ) caractéristique de la pompe. Le point
d’intersection de ces deux courbes, le point F nous donnera le point de fonctionnement de la
pompe.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 50


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-7-1-Détermination de la courbe caractéristique de la conduite


La courbe caractéristique d’une conduite PEHD notée (C) est défini comme étant la
représentation graphique de la variation de la perte de charge ΔH en fonction du débit Q.

IV-7-2-Détermination de l’équation de la caractéristique (C) de la conduite

L’équation de la craractéristique de la conduite (C) donnant la variation de la perte de charge


en fonction du débit , est déterminée par l’équation de Darcy –Weiesbach suivante :
λr ∗ Lr ∗ Vr²
ΔHlr =
Dr ∗ 2 ∗ g
On détermine la vitesse V de refoulement par l’équation de continuité:
Q 4∗Q
𝑉𝑟 = =
Sr π ∗ Dr²

On remplace ensuite la vitesse de refoulement Vr par sa valeur de l’équation de Darcy –


Weisbach on obtient :
λr ∗ 16 ∗ 𝑙𝑟
ΔHlr = ∗ 𝑄²
𝐷𝑟 5 ∗ 𝜋 2 ∗ 2 ∗ g
ΔHlr = 𝐴 ∗ 𝑄²
λr∗ 16∗.𝑙𝑟
Avec A =
𝐷𝑟 5 ∗ 𝜋2 ∗ 2∗ g

A, représente la résistance hydraulique de la conduite en s2/m5


Application numérique
0,017 ∗ 8 ∗ 8600
ΔHlr = ∗ 𝑄²
𝜋 2 ∗ 0.25 ∗ 9.81

ΔHlr = 37788,45 ∗ Q2 (m.C.E)

Tableau 5 : détermination des pertes de charge de la caractèristique de la conduite

Q(m³/h) 100 200 300 400

Q(m³/s) 0,027 0,055 0,083 0,111

ΔH (m) 27,49 114,23 260,26 465,56

Hg (m) 68,00 68,00 68,00 68,00

Hmt (m) 95,49 182,23 328,26 533,58

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 51


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Ayant déterminé les valeurs de la perte de charge en fonction du débit, nous traçons notre
courbe caractéristique ( C ) représenté par le graphe en figure 19.

Figure 6: détermination du point de fonctionnement de la pompe

La lecture du graphique nous montre clairement que le débit obtenu au point de fonctionnement
est égal à 212 m³/h , il est légèrement supérieur au débit désiré qui est égal à 206,34 m³/h.
Maintenant on doit ajuster le point de fonctionnement est le ramené sur le débit désiré, pour ce
faire on adopte l’une des trois solutions les plus utilisées en hydrauliques et qui sont :
• Effectuer un vannage a la conduite de refoulement.
• Changer la valeur de la vitesse de rotation de la pompe N.
• Effectuer un rognage sur la vanne de la pompe.

Comme la différence entre les deux débits n’est pas importante , on opte pour la première
solution c’est-à-dire effectuer un vannage sur la conduite de refoulement, simple, facile à
réaliser et gratuite, ce qui réduira la section de passage de l’eau et de ce fait augmenter les
pertes de charge dans la canalisation de refoulement.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 52


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-7-3-Courbe de rendement :
Le rendem ŋ d’une pompe se calcule comme le rapport entre la puissance hydraulique fournie
et la puissance absorbée par la pompe :
ŋ = 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑒⁄𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒
𝜌𝑔𝑄𝐻
ŋ=
𝑷𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒

La courbe de rendement d’une pompe se présente comme la figure 23

ŋ=f(Q)
80
70
60
50
ŋ%

40
30
20
10
Débit optimale
0
0 50 100 150 200 250 300 350
Q(m³/h)

Figure 23 ; courbe de rendement de la pompe

COURBE CARACTÉRISTIQUE DE PU ET PA

Pa=F(Q)
PA(KW) PU KW

Série1
Série2

Q(M³/S) Pu=F(Q)
Figure24 :courbe caracteristique de puissance et de pression absorbé

La puissance hydraulique fournie se déduirt de la courbe HQ traité précédemment. La


puissance absorbée doit étre mesurée directement et constitue en soi une troisiéme courbe
caractéristique de la pompe.
Le rendement augmente avec le débit pour atteindre une valeur maximale ŋ=70% et diminue
ensuite pour des valeurs du débit supérieures au débit optimale.
Le rendement d’une pompe centrifuge varie sensiblement en fonction du débit.On doit donc
s’assurer que le débit d’opération soit le plus proche possible du débit optimal pour minimiser
la conssommation energétique.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 53


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

IV-8-Calcul de la vitesse spécifique


La vitesse spécifique, notée Ns, est le nombre de tours par minute auquel devrait tourner la
roue d’une pompe centrifuge qui débiterait 1 m3/s à 1 mètre de hauteur.
Pour illustrer convenablement tout un groupe de pompes semblables entrent – elles, on fait
appel à cette notion de vitesse spécifique.
Cette vitesse est calculée pour le rendement maximal de la pompe, donc pour un point
fonctionnement correspondant à des valeurs Q et H bien définies et les mieux adaptées pour la
pompe.
Elle est déterminée par la relation suivante :
N ∗ √𝑄
𝑁𝑠 =
𝐻 3/4

Où :
N-la vitesse de rotation de la pompe en tr/min
Q-le débit volumique qui traverse la machine en m³/s
H -la hauteur manométrique en m.C.E
La vitesse spécifique Ns d’une pompe est indépendante de la vitesse reélle de rotation ,lorsque
la vitesse N varie ,Q et H vont aussi varier de telle sorte que le rapport
N∗√𝑄
𝑁𝑠 = reste constante.
𝐻 3/4
La valeur de la vitesse spéssifique est une caractéristique de chaque groupe de pompes
semblables, Elle caractérise l’importance du débit et de la hauteur d’élevation que la pompe
doit vancre.
Application numérique
Q=0,057𝑚3 /s N = 1450 tr/min et H =193,34 m
1450 ∗ √0,057
𝑁𝑠 =
193,343/4

Ns = 6,67
La relation de la vitesse spécifique montre qu’à valeurs égales de Q et de N, les pompes de
grande vitesse spécifique (Ns>170) fonctionnent avec une haute d’élevation faible , ces pompes
sont généralement à écoulement axiale.
Inversement les pompes de faible vitesse spécifique (Ns<70) fonctionent avec une forte
hauteur d’élevation, Ces pompes sont généralement multicellulaires à écoulement radiale et à
aspiration simples.[12]

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 54


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Donc selon la valeur de Ns <70 on une pompe multicellulaire à un écoulement radiale


IV-9-Condition d'aspiration d’une pompe et phénomène de cavitation
IV-9-1- Condition d'aspiration d’une pompe
Une pompe centrifuge n’est pas capable de commencer à aspirer l’eau d’elle-même. Il est
nécessaire d’aspiration de prévoir un dispositif pour créer le désamorçage. Alors la pompe est
remplie d’eau et, par la même, la conduite d’aspiration... Cela exige que cette deaqrnière soit
munie, à son extrémité, d’un clapet de pied pour éviter que l’eaus’échappe.L’air ainsi chassé,
la pompe pourra être mise en marche. Ce procédé ne peut pas être utilisé dans les installations
importantes en raison du volume d’eau qui serait nécessaire. Il existe pour en pratique plusieurs
autres procédés d’amorçage.

IV-9-2- Le phénomène de cavitation

La cavitation d’une pompe est la vaporisation du liquide à l’entrée de la roue, une partie du
liquide, pompé. Cette vaporisation est liée au fait que la pression statique descend en dessous
de la pression de vapeur saturante du fluide pompé qui est fonction de la température du fluide
pompé. En réalité il s’agit de formation de bulles de vapeur, due à une baisse de pression, qui
apparaissent dans les zones de basse pression. Ces bulles augmentent le volume de fluide
présent dans la zone de basse pression et sont transportées vers les zones de haute pression
où elles se condensent violemment en implosant.
Ainsi, les chocs crées par l’éclatement de ces bulles engendrent non seulement des bruits et des
vibrations qui abîment les roulements, les arbres d'entraînement et les garnitures d’étanchéité
mais surtout ceux-ci peuvent provoquer la destruction des parois des organes en contact avec
le fluide et à la longue une usure prématurée de la pompe voir une casse mécanique.

IV-9-2-1-La notion de NPSH disponible (NPSH d) :

Le NPSH disponible terme anglosaxon qui veut dire (Net Positive Succion Head) que l'on peut
traduire par la charge nette absolue à l'aspiration qui sert à définir la pression absolue nécessaire
à l'entrée de la roue pour obtenir un bon fonctionnement de la pompe, c’est à dire pour maintenir
en tout point du fluide une pression supérieure à la pression de vapeur saturante, de façon à
éviter tout phénomène de cavitation.
Il ne dépend que des conditions d'installation de la pompe, il dépend de la hauteur géomètrique
d’aspiration , de la pression dans le réservoir d'alimentation, de la pression absolue à l’entrée
de la pompe mesurée sur la bride d’aspiration , de la tension de vapeur, qui est elle-même
fonction de la température du fluide et des pertes de charges d’aspiration.Il est exprimé en
mètres de colone d’eau.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 55


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

Figure 25: aspiration d’une pompe en dépression

En appliquant le théorème de Bernoulli entre le plan d’aspiration (0-0) et l’entrée de la pompe


plan (1-1) de la figure 25
On obtient:
𝑃0 𝑉02 𝑃1 𝑉12
Z0 + + = 𝑍1 + + + 𝛥𝐻𝑎
𝛾 2𝑔 𝛾 2𝑔
Déterminons la pression absolue à l’entrée de la pompe P1/ 𝛾
𝑃1 𝑃0 𝑉12
= (𝑍0 − 𝑍1) + − − 𝛥𝐻𝑎
𝛾 𝛾 2𝑔
𝑃1 𝑃0 𝑉12
= + (𝑍0 − 𝑍1) − − 𝛥𝐻𝑎
𝛾 𝛾 2𝑔

Le terme (Z0 –Z1) est égal à Ha, il représente la hauteur d’aspiration de la pompe. Il est
négatif car l’aspiration se fait en dépression.
𝑃1 𝑃0 𝑉12
= − (𝐻𝑎 + + 𝛥𝐻𝑎)
𝛾 𝛾 2𝑔
Où :
P0 : la pression atmosphèrique en m.C.E.
ρ : la masse volumique d’eau en kg/m³

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 56


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

P1 : la pressien absolue à l’entée de la pompe en m.C.E


Ha : hauteur géométrique d’aspiration en m.C.E.
ΔHa : la perte de charge à l’aspiration en m.C.E
V1 : la vitesse d’aspiration à l’entrée de la pompe en m/s
Application numérique
𝑃1 10,13 ∗ 105 1,172
= − (3,5 + + 0,9)
𝛾 9,81 ∗ 1000 2𝑔

𝑃1
= 5,73 𝑚.C.E
𝛾

IV-9-2-2-Détermination du NPSH disponible :

Par définition le NPSHdisponible est égal à la pression absolue à l’entrée de la pompe


diminuer de la tension de vapeur.
P1
𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑 = − ℎ𝑣
𝛾
Patm Va2
𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑 = − (ℎ𝑔𝑎 + + 𝛥𝐻𝑎 + ℎ𝑣)
𝛾 2𝑔
hv : la tension de vapeur en m.C.E elle dépend de la température en °C du fluide.
À une température de l’eau t = 20°C, on hv = 0,24m.C.E
Le NPSH requise est une mesure donnée par le constructeur des pompes d’après le catalogue
(annexe 2) des pompes centrifuges on a un NPSH requis égale à 3,2 m.C.E
NPSHrequis = 3,2m.C.E

Avec :
Pat =10,13*105 Pa, hga = 3,5 m ; Va = 1,17m/s ΔHa = 0,85 m.C.E et g = 9,81 m/s²
1,172
𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑 = 10,33 − (3,5 + + 0,85 + 0,24 )
2 ∗ 9,81
𝑁𝑃𝑆𝐻𝑑 = 5,68 𝑚. 𝐶. 𝐸
On à la courbe de NPSHrequis dans la figure 26

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 57


CHAPITRE IV DIMENTIONNEMENT DE LA STATION DE POMPAGE DEAU

NPSHr=f(Q)
9
8
7
6
NPSHr m.c.E

5
4
3
2
1
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
Q(m³/h)

Figure 26 : courbe de NPSHrequis


D’après la courbe de NPSHr on a :
NPSHrequis =3,2 m.C.E
On remarque que le NPSHd ˃ à NPSHr .Donc en terme de conclusion, on peut dire que notre
circuit de pompage est protégé et ne risque pas le phénomène de cavitation.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 58


CONCLUSION GÉNÉRALE

CONCLUSION GÉNÉRALE
L’étude de la conception des stations de pompage est une tâche délicate qui nécessite une
attention particulière, il s’agit avant tout de définir les principaux équipements de la station :
pompes, moteurs, transformateurs, et les problèmes prépondérants liés au fonctionnement de
la station : commande, régulation et protection des groupes et des installations nécessitent. À
cela s’ajoute d’autres facteurs susceptibles d'être pris en compte pour (topographie, qualité des
eaux, etc..) l'établissement du projet d’étude de conception de la station. Il reste cependant à
considérer la station de pompage dans son ensemble.
Le choix de l'option s'accommodant au mieux des conditions propres à chaque station de
pompage est parfois difficile. Le choix du système de pompage doit être fait en prenant en
compte non seulement les contraintes techniques (type de pompe, énergie, hauteur de
refoulement, débit, turbidité de l’eau), mais aussi les contraintes liées au contexte socio-
économique (système de pompage accepté, disponibilité des pièces détachées, facilité de
maintenance des pompes).
Si dans leur ensemble, toutes les stations de pompage existantes semblent comparables, il y a
en réalité chaque fois plusieurs problèmes particuliers à résoudre : question d'orientation,
position relative des groupes, position de la conduite d'amenée par rapport au collecteur de
refoulement, disposition rationnelle de l'équipement électrique compte tenu du point d'arrivée
du courant, accès aux cellules haute tension et basse tension, modalités de régulation, etc.
Une étude, après consultation des spécialistes et fabricants, permet de fixer dans leurs grandes
lignes les caractéristiques des groupes et de l'appareillage à prévoir.
Il conviendra d'examiner plusieurs variantes et ce n'est qu'au terme de cette comparaison qui
tient compte de l'ensemble des parties composant la station (et, en particulier le génie civil),
qu'il sera possible de dégager la meilleure option.
À partir de ce moment, il est possible d'étudier les différentes dispositions possibles de ce
matériel, donc la forme et les dimensions à donner au bâtiment lui-même.
La problématique de mise en application sur terrain d’un aménagement de transfert des eaux
est une tâche très complexe ,délicate et coùuteuse. Par ce modeste travail que nous estimons
fructueux et riches en connaissances, nous avons proposé un schéma directeur d’alimentation
en eau de la localité de Larbaatachee par le transfert des eaux traitées du système de
production Isser –Keddara qui pourra contribuer éfficacement à résoudre le problème
d’alimentation en eau de la localité et ce d’une manière pérenne et éfficace.
Ce travail nous a permis de cerner la problématique de l’eau de la région considéré en posant
les jalons qui pourront néanmoins, à travers ce modeste travail est considéré peut être enréchi
CONCLUSION GÉNÉRALE

par d’autres propositions


Au terme de ce modeste travail nous pouvons dire que le dimensionnement d’une station de
pompage d’eau potable est complexe du fait de manque de données et d’informations
nécessaires à l’élaboration d’un tel travail. Avec le peu de données en notre possession, nous
avons quand même pu arriver à des résultats encourageants par cette modeste contribution en
posant les jalons et les repères nécessaires à l’étude du transfert de l’eau depuis le barrage de
Keddara jusqu’à la ville de Larbatache en passant éventuellement par la station de traitement
de Boudouaou afin d’assurer aux différents usagers de la localité une eau saine en qualité et
suffisante en quantité.
Le parachèvement de ce modeste travail doit être axée sur le volet économique, il reste à
analyser le facteur du coût d’investissement et d’exploitation d’une telle infrastructure et
chercher les moyens financiers nécessaires pour sa réalisation dans le futur proche afin de
solutionner le problème et d’une manière définitive d’alimentation en eau potable de la
localité de Larbatache et autres localités environnantes.
Enfin pour conclure on peut dire que cette modeste contribution servira sans doute de guide et
de support à l’étude d’un éventuel projet d’aménagement d’hydraulique urbaine dans la
région de Larbatache.

MÉMOIRE DE FIN D’ETUDE 60


Références Bibliographiques
Références bibliographiques
[1] : Forages et prélèvements réalisés dans une Installation Classée pour la Protection de
l’Environnement (ICPE) (Obligation d’information du Préfet fixée par les articles R 512-33 et
R 512-54 du Code de l’Environnement)
[2] : BELGUELIL Nadjat, «Etude Comparative Du Point De Vue Fonctionnement Et
Maintenance Des Installation De Pompage », Mémoire de Master, Université Mohamed
Boudiaf- M’sila, 2015.
[3] : BRUSA-P ASQUÉ Bernard, Les grands aménagements hydroélectriques :
GENISSOIAT (II) | Encyclopédie de l'énergie, 2020.
[4] : Otmani Abdeslam, « Contribution à l’étude de rénovation de la station de pompage d’eau
de mer Alzinc-Ghazaouet», mémoire de master, université de Tlemcen, 2014.
[5] : guide d’opération de la prise d’eau sous‐fluviale du poste de pompage de l’ouvrage à ‐
ville de QUEBEC rapport de recherche (préliminaire) : numéro r‐1560.
[6] : Ministère de la coopération (République Française), « Les pompes et les petites stations
de pompage» Société Grenobloise d'Études et d'Applications Hydrauliques SOGREAH, 1978.
[7] : KSB-Détermination-pompes centrifuges.
[8] : Technique d’ingénier, édition hachette technique 1989-1990
[9] : KADI Mohammed et GANA Djamal Eddine « étude et amélioration FMD d’une
Motopompe centrifuge » Mémoire Master, Université Ouargla, 2014
[10] : T. FORTAS. Mémoire de fin d’études, Calcul hydraulique des éléments statistiques et
dynamique d’une mini station de pompage. UKMO.2007
[11] : T. FORTAS. Cours pompes et stations de pompage. UKMO.2012.
[12] : SAAD-BENNIS. Livre Hydraulique et Hydrologie,Ecole de technologie superieur
Université du Québéc 2é édition Revue et Augmentée.
[13] : Guide technique AEP, Conception et réalisation d’ouvrages d’eau potable, direction des
ressources en eau, octobre 2014.
[14] : BEI SEE : La voie de l'eau dans la ville, 2020
[15] : Fiche technique n14 : prise d’eau, université de Québec 2001.
[16] : S. Haddad, Cours de Pompes et stations de pompage 3ème année Licence Académique
en Hydraulique urbaine et Ouvrages et Aménagements Hydraulique (2012 à 2020)
[17] :S. Haddad, Cours de Barrages en Terre pour 1ère année Master Académique en
Ouvrages et Aménagements Hydrauliques (2012 à 2020)
Annexes
ANNEXES

Annexe 1 Diagramme de Moody


ANNEXES

Annexe 2 catalogue de choix de la pompe du projet


ANNEXES

Annexe 3 Stations de pompage types

a) Pompes a prise verticale en sous sol-moteur en surface


ANNEXES

b) groupe à axe horizontal disposition en sous sol


ANNEXES

Annexe 4 : groupe et moteur installés en sous sol

Figure 4- Groupe à axe horizontal avec canalisation disposé en sous-sol


ANNEXES

Annexe 5 Exemple des différentes courbes caractéristiques d’une pompe centrifuge.


ANNEXES

Annexe 6: Pompes centrifuges immergées

Figure 1a - Pompes centrifuges multicellulaire verticale

Figure 1b - Pompe centrifuge monocellulaire verticale


ANNEXES

Annexe 7 Installations immergées de pompes à hélices

Annexe 1 : Installations immergées de pompes à hélices


ANNEXES

Annexe 8 Prises de quelques photos du barrage de Keddara

Photo 1 : phase de construction de la digue du barrage

Photo 2 : Vue de la retenue du barrage


ANNEXES

Photo 3 implantation de la prise sur la rive gauche du barrage


Résumé
L’alimentation en eau à partir des eaux superficielles nécessite obligatoirement un traitement
approprié avant son utilisation. Ces eaux, une fois traitées sont stockées dans des bassins
d’accumulation.
Par la suite une deuxième station dite de reprise ou 2ème degré reliée au bassin d’accumulation,
refoule vers un réservoir de stockage destiné à approvisionner en eau traitée les différents usagers.
Par cette étude, nous essayons d’apporter des éléments de réponse relatifs à l’interdépendance qui
existe entre le volume d’eau traitée, les dimensions optimales de la bâche d’accumulation de l’eau
traitée et les performances des paramètres de fonctionnement de la station de pompage de reprise
appelée 2ème degré.
Mots clés : SPIK,Pompe, traitement, eau, qualité des eaux, Larbaatache.

Abstract
Water supply from surface water necessarily requires appropriate treatment before use.
This water, once treated, is stored in accumulation basins. Subsequently, a second so-called
recovery or 2nd degree station connected to the accumulation basin, discharges towards a storage
tank intended to supply treated water to the various users.
Through this study, we are trying to provide some answers relating to the interdependence that
exists between the volume of treated water, the optimal dimensions of the treated water
accumulation tank and the performance of the operating parameters of the the recovery pumping
station called 2nd degree.
Keywords: pump, water supply, treatment, water quality, repression, Larbatache

‫ملخص‬
،‫ يتم تخزين هذه المياه‬.‫تتطلب إمدادات المياه من المياه السطحية بالضرورة معالجة مناسبة قبل استخدامها‬
‫ يعود ما يسمى بمحطة االسترداد الثانية أو محطة الدرجة الثانية‬،‫ بعد ذلك‬.‫ في أحواض تراكم‬،‫بمجرد معالجتها‬
‫ من خالل‬.‫المتصلة بحوض التراكم إلى صهريج تخزين مخصص لتزويد مختلف المستخدمين بالمياه المعالجة‬
‫ واألبعاد‬،‫ نحاول تقديم بعض اإلجابات المتعلقة باالعتماد المتبادل الموجود بين حجم المياه المعالجة‬،‫هذه الدراسة‬
‫المثلى لخزان تراكم المياه المعالجة وأداء معايير التشغيل لمحطة ضخ االسترداد المسماة الدرجة‬
.‫الثانية‬
‫ التصريف مدينة أرباتاش‬،‫ جودة المياه‬،‫ تزويد المياه‬،‫ معالجة‬،‫ مضخة‬:‫الكلمات المفتاحية‬

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