Pub 00038904
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MEMOIRE DE STAGE
1ère année de MASTER
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Spécialité : Mécatronique
MAMFOUMBI Georghand
MISE EN PLACE D’UN SYSTEME D’ACQUISITION DE MESURE ET DE
DEPLACEMENT D’UN CHARIOT AU-DESSUS D’UN BANC DE MESURES
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REMERCIEMENTS
Ce rapport n’est qu’une prémisse de tout un parcours, par le présent, je tiens à remercier les
personnes qui ont bien voulu me faire confiance en me proposant ce sujet, notamment :
Victor DUPUIS, doctorant au centre Irstea Lyon, qui m’a présenté ses recherches, apporté une
aide précieuse, mais aussi sa bonne humeur ;
Celine BERNI et Sébastien PROUST qui m’ont accordé de leur temps afin de mener à bien
cette mission ;
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PREAMBULE
L’institut de recherche Irstea Lyon, vient d’acquérir dans son hall hydraulique une installation
nouvelle en cours de mise en fonctionnement. C’est dans cette optique que l’on m’a proposé
de mettre en place un système d’acquisition de mesure et de déplacement d’un chariot au-
dessus d’un banc de mesures, programmé sous LabVIEW.
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SOMMAIRE
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Conclusion ...................................................................................................................... 59
Lexique ........................................................................................................................... 60
Annexes .......................................................................................................................... 61
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L’ETABLISSEMENT IRSTEA
FICHE D’IDENTITE
IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE
ORGANIGRAMME
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I. FICHE D’IDENTITE
Son siège social est situé sur la commune d’Antony au 1 rue Pierre-Gilles de Gennes, CS
10030, 92761 Antony Cedex.
Afin de pouvoir répondre à ses diverses exigences, l’institut bénéficie d’un budget de 115M€
dont 32% de ressources propres.
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L’institut est placé sous la double tutelle des ministères chargés de la recherche et de
l’agriculture. Il a construit au fil des ans une approche pluridisciplinaire sur trois domaines :
l'eau ;
les écotechnologies ;
les territoires ;
Ces derniers ont fait aujourd'hui toute la force et l’originalité d’ Irstea. L'institut s'affirme
ainsi comme le fer de lance de la recherche environnementale dans l'appui aux politiques
publiques. Cela a conduit en 2010 à devenir le porte-parole de la recherche environnementale
lors de la création d'AllEnvi (l'alliance nationale de recherche pour l'environnement), dont
l'enjeu est de donner sa place à la recherche dans le débat public sur les défis
environnementaux.
Contact
Tel : +331 40 96 61 21
Fax : +331 40 96 62 95
Siret : 18007001300198
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L’Irstea est reparti sur neuf centres en métropole et deux implantations hors centres à
Strasbourg et en Martinique.
1. Activités et clientèle
L’Irstea est composé de 19 unités de recherche et de 5 unités mixtes (CIRAD, INRA, IRD,
Engees, AgroParisTech, SupAgro). L’institut travaille sur 12 thèmes de recherche dont les
quatre principaux sont les suivants :
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2. Partenariat
L’IRSTEA lie plusieurs partenariats avec les acteurs locaux, tant publics que privés, sans
oublier les partenaires étrangers.
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III. ORGANIGRAMME
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Lors de mon stage, j’ai été accueilli dans les locaux du centre de Lyon d'Irstea, dans la
commune de Villeurbanne sur le campus de la Doua. Durant cette période j’étais directement
rattaché à l’unité de recherche Hydrologie-Hydraulique (HHLY).
Les recherches et les activités du centre Irstea Lyon portent essentiellement sur le domaine de
l’eau. Les études menées viennent en appui aux politiques publiques dans la gestion des
ressources en eau, la réduction des impacts des rejets de polluants et de toxiques sur les
écosystèmes aquatiques, la diminution de la vulnérabilité aux risques associés au cycle de
l’eau, inondation et aussi sécheresse.
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C’est dans le domaine de l’eau en tant que ressource naturelle et milieu vivant que le centre de
Lyon oriente ses activités de recherche. Le centre de Lyon compte environ 120 agents répartis
dans 3 unités de recherche :
IRSTEA cherche à mettre l’accent sur les expériences originales et novatrices, afin d’en
améliorer la qualité, l’économie et l’organisation. Cette unité est composée d’agents
d’IRSTEA et de l’ENGEES. Elle est localisée à Strasbourg.
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Les méthodes et les outils élaborés apportent des réponses aux demandes sociales parfois
contradictoires, liées aux usages de l’eau, à la protection contre les événements extrêmes et à
la qualité environnementale des hydro-systèmes (éco-hydrologie).
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5. L’équipe Métrologie
Les activités de l’équipe font appel à des compétences variées telles que l’hydrométrie,
l’hydraulique, l’hydrologie, la granulométrie, la topographie, l’informatique industrielle, le
traitement d’images…
L’équipe organise les expérimentations de terrain et de laboratoire pour les thèses et projets
de l’unité de recherche HHLY. Elle a en charge le suivi et la maintenance de 31 sites
instrumentés dont 17 sont suivis par télétransmission.
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PRESENTATION DE L’ETUDE
CONTEXTE ET ENJEUX
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I. CONTEXTE ET ENJEUX
Les enjeux et l’impact des inondations peuvent varier considérablement d’une région à une
autre ou d’un pays à l’autre. En effet, les inondations perturbent le milieu humain, social,
économique, environnemental et patrimonial. Leur étude a pour but de prévenir les risques
liés à ce phénomène et de garantir la stabilité de ces milieux.
1. Contexte scientifique
Lors de fortes précipitations ou de fonte des neiges, il peut arriver que le cours d’eau sorte de
son lit et provoque une inondation du voisinage (terres, plaines, habitations…). Le cours
d’eau qui s’écoule normalement dans son lit mineur se répand dans la plaine d’inondation et
occupe une partie du lit majeur (cf. figure 9). Plus la durée d’inondation est longue, plus les
dégâts risquent d’être importants.
Afin d’avoir une vision et une compréhension réaliste des risques liés à une inondation, une
modélisation du phénomène s’impose. Diverses interactions ont lieu d’une part entre
l’écoulement rapide et profond du lit mineur et d’autre part entre l’écoulement relativement
lent et peu profond de la plaine d’inondation.
Cette étude fait l’objet du sujet de thèse menée par Victor DUPUIS (2013- 2015) intitulé
«Crues extrêmes à proximité de zones sensibles endiguées : expériences sur l’effet des
fortes rugosités». Les travaux de recherches s’intéressent aux modélisations expérimentales et
numériques d’écoulements débordants en présence d’obstacle dans le lit majeur en eau claire
et en eau trouble (présence de sédiments à la surface ou des sédiments statiques en
profondeur).
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2. Les enjeux
En superposant la carte de l’aléa inondation à celle des enjeux, on obtient la carte du risque
inondation (cf. figure 10). Avec ses 160 000 km de cours d’eau, la France présente une
surface de 22 000 km² reconnue particulièrement inondable, soit 2 millions de riverains
concernés. Ce risque menace 300 grandes agglomérations. Les dégâts causés par les
inondations représentent environ 80% du coût des dommages imputables aux risques naturels.
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Figure 10: Superposition de la carte des aléas d'inondation et celle des enjeux
La thèse en cours a pour objectif de comprendre la structure des écoulements de crue extrême,
en faisant varier le degré de végétation (herbes, arbustes, arbres) ou d’urbanisation du lit
majeur et en balayant une gamme de débits.
Pour mener à bien ces expérimentations, Irstea dispose d’un hall hydraulique équipé de deux
canaux qu’ils viennent d’acquérir afin de simuler au mieux l’écoulement d’une rivière.
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1. Le hall hydraulique
a. Description générale
Il comprend :
Ces différents canaux sont équipés de nombreux capteurs destinés à produire des données
scientifiques pour les projets de recherche.
L’objet de mon stage était de définir et mettre au point un programme informatique pour
assurer notamment l’acquisition et l’enregistrement de ces données.
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b. Fonctionnement
L’eau arrive par le dessus de la cuve de tranquillisation amont (cf. figure 13), avant de passer
à l’intérieur du canal où les mesures sont réalisées, puis elle tombe au sous-sol où elle est
orientée vers différents réservoirs.
Les deux grands canaux (large et inclinable) sont équipés d’un système d’alimentation selon
trois modes d’utilisation :
1) Ils peuvent être alimentés en eau claire via une tour de régulation à charge constante.
L’eau claire circule alors en circuit fermé via un réservoir de 180 m3.
2) Ils peuvent être alimentés en eau chargée en sédiments fins en suspension ou sables
(granulométrie < 1 mm) en circuit fermé également. La circulation s’effectue dans ce
cas via une cuve plus petite, équipée d’un agitateur pour homogénéiser la
concentration en sédiments.
3) Enfin, il est possible, de travailler en circuit ouvert pour des sédiments plus grossiers.
Les canaux sont alimentés en eau claire par la tour de régulation et en sédiments secs
par une trémie. À la sortie, l’eau est dirigée vers une cuve souterraine où les sédiments
se déposent, puis elle se déverse à nouveau vers la cuve d’eau claire.
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2. Le canal inclinable
a. Description
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b. Caractéristique techniques :
Paramètres
Longueur utile 18 m
Largeur 1m
Profondeur 80 cm
Débit maximal 300 L.s-1
Aval Guillotine
Pente maximale 5%
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c. Instrumentation
Mesure de hauteur d’eau par capteurs ultrasons (trois capteurs dont un à l’amont, un à
l’aval et un mobile) ;
Mesure de vitesse par sonde de Pitot, par vélocimètre acoustique Doppler, par stéréo
PIV laser (imagerie de particules) ou LS-PIV (vitesses de surface) ;
Mesure de pression ;
Mesure de concentrations.
Ces capteurs peuvent être fixés sur un rail motorisé permettant leur déplacement.
d. Expériences menées
Ce canal inclinable a été conçu plus spécifiquement pour l’étude du transport sédimentaire.
L’étude des phénomènes d’infiltration de sédiments fins dans un substrat de sédiments
grossiers constituera les premières expériences.
3. Le canal large
a. Description
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b. Caractéristiques techniques :
Paramètres
Longueur utile 18 m
Largeur 3m
Profondeur 80 cm
Amont 3 alimentations indépendantes
Débit maximal 300 L.s-1 (75 L.s-1 + 150 L.s-1 + 75 L.s-1)
Aval 3 guillotines
Pente 1/1000
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c. Instrumentation
Mesure de hauteur d’eau par capteurs ultrasons (sept capteurs dont trois à l’amont,
trois à l’aval et un mobile) ;
Mesure de vitesse par sonde de Pitot, par vélocimètre acoustique Doppler, par stéréo
PIV laser (imagerie de particules) ou LS-PIV (vitesses de surface).
Ces capteurs peuvent être fixés sur un rail motorisé permettant leur déplacement.
d. Expériences menées
Enfin, ce canal large permettra également d’étudier des morphologies complexes de rivières,
avec une dynamique latérale, telles que les rivières à méandres et le transport sédimentaire
associé.
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PROJET DE STAGE
DESCRIPTION DU PROJET
CAHIER DE CHARGES
REALISATIONS
EQUIPEMENTS D’INSTRUMENTATION
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I. DESCRIPTION DU PROJET
Ce stage d’une durée de 5 mois a pour thème : « Mise en place sous LabVIEW d’un système
d’acquisition de mesure et de déplacement d’un chariot au-dessus d’un banc de mesure ».
Comme il est décrit dans son intitulé, j’ai pour mission de développer sous LabVIEW une
application conviviale et intuitive qui a pour but de communiquer avec l’automate assurant le
déplacement d’un chariot sur lequel sont montés des capteurs, d’acquérir des signaux de
mesures et de les sauvegarder dans un fichier exploitable sous MATLAB.
L’accent a été porté sur l’évolutivité du programme afin que ce dernier soit facilement
adaptable pour les futurs projets de recherche. Une documentation précise et détaillés du code
a donc été nécessaire de manière à faciliter sa prise en main ultérieure par d’autres
utilisateurs. Un mode opératoire est également en cours de rédaction.
Cette partie correspond à la zone non grisée du synoptique (cf. Figure 17). Elle est
entièrement sous-traitée par une entreprise qui sera choisie suite à un appel d’offre (en cours).
L’entreprise sélectionnée aura l’entière responsabilité de concevoir le portique, les rails du
système de déplacement et surtout la programmation de l’automate assurant les déplacements
du portique selon un cahier de charge précis et prédéfini par le maitre d’œuvre du projet hall
hydraulique.
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Le logiciel des utilisateurs devra pouvoir gérer la chaine du système d’acquisition, c’est-à-
dire, les capteurs, les cartes d’acquisition, le traitement des signaux, le stockage des données
et surtout assurer la communication avec l’API (Automate Programmable Industriel) de la
commande des portiques. Cette partie est représentée en grisé sur le synoptique (cf. figure
17). Elle représente la tâche principale de ma mission.
Dans le cadre de mon projet, l’étude est portée sur les deux canaux. Chacun de ces derniers
devra avoir son propre exécutable.
Les différents cahiers de charge ont été premièrement établis à la suite d’un brainstorming
avec les futurs utilisateurs afin de connaitre leurs besoins (données, traitements…). Ma
mission est de concevoir ce logiciel et de proposer une interface conviviale répondant aux
besoins des utilisateurs.
1. Objectifs
L’objectif visé est de pouvoir commander (communiquer avec l’automate) le déplacement des
capteurs installés sur le portique suivant les directions X, Y, Z, d’acquérir les mesures des
différents capteurs et de les sauvegarder.
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En somme l’application devra posséder une interface homme machine ergonomique et sera
capable de gérer séquentiellement :
L’acquisition ;
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2. Description
Du point de vue programmation, les deux canaux sont quasiment identiques. Par conséquent,
l’étude et la réalisation du programme peuvent se faire sur un canal puis transposé à l’autre
moyennant des modifications mineures. La première version de l’exécutable a été développée
pour le canal large car les besoins scientifiques étaient plus urgents.
En détaillant chaque bloc de l’algorithme fonctionnel nous pouvons établir un premier cahier
des charges ;
Lecture des coordonnées : quel que soit le mode d’acquisition, c’est-à-dire, avec ou
sans maillage, l’exécutable devra transmettre la consigne (la coordonnée du point sur
lequel est effectuée l’acquisition en fonction du point de repère [0, 0, 0]) de
déplacement à l’automate assurant le mouvement du portique et ensuite l’automate
doit transmettre les coordonnées réelles au logiciel avant l’acquisition.
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La date et l’heure
III. REALISATIONS
1. LabVIEW
a. Généralités
b. Vocabulaire et environnement
Les programmes sous LabVIEW sont appelés Virtual Instruments (VI) car leur apparence et
leur fonctionnement sont semblables à ceux d’instruments réels, tels que les oscilloscopes et
les multimètres.
Face avant : aussi appelée interface utilisateur, y figurent tous les éléments
interactifs du VI (commandes et indicateurs) ;
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Icône/connecteur d’un VI :
Chaque VI affiche une icône, dans le coin supérieur droit des fenêtres de la face-avant et
du diagramme. Une icône est une représentation graphique d’un VI qui permet de l’identifier
au sein d’un autre VI.
2. Acquisition de données
LabVIEW propose des outils pour assurer l’acquisition des données. Deux moteurs de drivers
permettent la communication entre la carte DAQ et le logiciel d’applications LabVIEW :
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a. Méthode de programmation
Supprimer la tâche permet de libérer les ressources d’une voie physique. Elle pourra ensuite
être réutilisée pour une autre fonction.
b. L’assistant DAQ
Il est aussi possible d’utiliser un assistant DAQ de programmation. Cet outil permet de
configurer simplement le matériel par une fenêtre utilisateur et génère automatiquement un
programme à base de VIs DAQmx invisible par le développeur.
C’est l’outil utilisé pour notre application. L’assistant DAQ a l’avantage d’être robuste, facile
à mettre en place et rapidement fonctionnel. Contrairement à la première méthode de
programmation, il est plus rigide, donc moins personnalisable et plus difficile à faire évoluer.
Dans l’avenir l’idée d’évolution sera de rendre le logiciel plus modulable, personnalisable à
souhait, donc substituer l’assistant DAQ par les VIs DAQmx.
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La sauvegarde de fichier et très bien gérée par LabVIEW, plusieurs outils sont à notre
disposition pour répondre à cette attente spécifique. La sauvegarde des fichiers doit répondre
au mieux aux besoins des utilisateurs, tant sur le format que sur le contenu.
En sortie d’acquisition, ne seront sauvegardées que les données statistiques des différents
signaux (moyennes, écart-types, max, min et la gamme). Pour sa thèse, le doctorant a besoin
de traiter ces données sous MATLAB, donc il faut prévoir un enregistrement au format texte
(cf. figure 23).
Comme on peut le voir dans le fichier de sauvegarde, ce dernier indique la date, le nom de
l’opérateur et le nom de l’expérience. Pour des raisons de lisibilité et de poids du fichier, il
sera possible de sélectionner certains capteurs pour que seules leurs données soient stockées.
4. Communication LabVIEW-API
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a. Onglet « Paramètres»
(1), (2), (3) : L’opérateur devra renseigner son identité, le nom de l’expérience
et indiquer la hauteur de guillotine. Ces données sont reportées
automatiquement en entête du ficher des résultats.
(5) : Représente les hauteurs à vide, cette vérification doit être faite avant
toutes manipulations. Le remplissage de ces champs permet au logiciel de
calculer les différentes hauteurs d’eau.
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(8) : Cette commande sert à charger le fichier de maillage (cf. figure 24).
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(9) : Ces commandes sont des sélecteurs de capteurs. L’opérateur peut ainsi
choisir les capteurs qui verront les données sauvegardées dans le fichier de
résultats.
b. Onglet « Résultats »
L’onglet « Résultats » regroupe tous les tableaux et graphes représentant les résultats en
instantané.
(2) : Ces diodes rappellent à l’utilisateur quels sont les signaux qui sont
observés et enregistrés.
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(4) : Ce bandeau est tout le temps visible, quel que soit l’onglet. Il informe en
permanence l’opérateur des coordonnées du point en cours d’acquisition, de
la température de l’eau et des différents débits.
6. Difficultés
a. Structure évènement
En langage C/C++ la structure évènement peut être comparable à une boucle if...else…end.
Contrairement à la structure Condition qui elle, est l’équivalent d’une boucle if, la structure
évènement attend qu’un évènement se produise puis exécute la condition appropriée pour
gérer cet évènement. Cette structure à l’avantage de ne pas ralentir le programme en évitant
qu’il scrute en continu l’état de l’entrée de la structure.
Quand l’utilisateur clique sur un élément d’une application, ou bien bouge sa souris, ou sur
une touche, l’application qui possède le focus est avertie par le système d’exploitation grâce à
un événement. La programmation d’IHM se basant sur les événements, utilise ce principe :
grâce à la structure événement, LabVIEW peut les transmettre à notre application.
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Pour mon application, j’utilise essentiellement la structure évènement pour gérer le lancement
des acquisitions, ce qui me permet de configurer mes différents paramètres.
b. Fichier de sortie
Lors de l’écriture des données dans le fichier texte, les en-têtes des colonnes représentant
chaque facteur sont figés et les colonnes dynamiques. Dans le cas où l’on fait une acquisition
sur toutes les sondes cela n’est pas gênant, mais dès que le choix de capteurs est réduit, la
présence de ces en-têtes à colonne vide devient encombrante et induit un décalage entre l’en-
tête et la valeur affichée (cf. figure 23).
Pour remédier à ce problème, il a fallu créer une boucle de scrutation qui sélectionne les
entêtes correspondant aux signaux à acquérir (cf. figure 29).
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Et introduire une boucle FOR sur le « tableau 3 » (variable de stockage) pour qu’il réitère la
séquence cinq fois pour propager la première ligne d’en-tête aux différentes données
statistiques (Moyennes, Ecart-types, Maximum, Minimum et la Gamme).
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1. Capteurs
Pour la mesure de hauteur d’eau, plus précisément le tirant d’air entre le capteur et la surface
de l’eau, nous utilisons des capteurs à ultrasons aériens de type Baumer-UNDK
20I6903/S235A. Ce détecteur à une portée de mesure comprise entre 100 et 1000 millimètres,
pour la thèse de Victor DUPUIS, on a réduit cette plage à [550; 850] pour améliorer la
sensibilité.
L’onde transmise par le capteur est réfléchie à la surface du liquide due à son impédance
acoustique. Connaissant la vitesse du son dans l’air (340,29 m/s à 15°C) et le temps de
déplacement mis par l’onde jusqu’à la réflexion on peut déduire la distance : « d=v×t ».
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Caractéristiques électriques
Pour la mesure des contraintes proches des parois (tube de Preston) ou la mesure de vitesse
(tube de Pitot), on utilise un capteur différentiel de pression de type LPM9381 de DRUCK
(voir annexes).
Les vélocimètres appartiennent à la famille des instruments 3D haute résolution utilisés pour
étudier les phénomènes à fluctuations rapides soit en milieu naturel, soit en laboratoire. Ces
instruments possèdent trois (ou plus) faisceaux convergents permettant de mesurer dans une
petite cellule à un taux d’échantillonnage très élevé. Pour notre banc d’essai, on utilise un
Vectrino de chez NORTEK (Fréquence max. 200Hz).
La mesure de ce capteur est basée sur un traitement Doppler cohérent, qui est caractérisé par
des données très précises sans dérive.
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Fonctionnement
2. Cartes d’acquisition
LabVIEW est le logiciel par excellence pour faire des acquisitions. Il est conçu par National
Instrument qui propose également des modules avec un large éventail de fonctions et de
formats. Pour notre cas, nous sommes équipés de deux cartes d’acquisitions en courant NI-
9203 et d’une en tension NI-9205.
a. NI 9203
Le NI 9203 est un module d'acquisition de données doté de huit voies d'entrée de courant
analogique pour les applications de contrôle et de surveillance hautes performances. Il
fournit :
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Pour se protéger contre les régimes transitoires des signaux, le NI 9203 comporte un double
écran d'isolation de la voie vers la terre (isolation de 250 Veff) pour la sécurité et la protection
contre le bruit.
b. NI 9205
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GESTION DE PROJET
LA FORGE
LE DIAGRAMME DE GANTT
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Durant mon stage, j’ai pu m’impliquer pleinement dans la gestion du projet de développement
du code informatique depuis la phase de définition des objectifs avec les utilisateurs jusqu’à la
gestion du calendrier des tâches à accomplir pour mener à bien sa réalisation.
La gestion de projet est l’ensemble des actions à entreprendre afin de répondre à un besoin
défini dans des délais fixés. Ainsi un projet est une action temporaire avec un début et une fin,
mobilisant des ressources identifiées (humaines, matérielles…) durant sa réalisation. Pour
mener à bien ce projet, certains outils ont été utilisés, certaines difficultés ont été rencontrées.
La forge logicielle d’Irstea, qui est une application qui sera mise en place afin
de pouvoir pérenniser, surveiller, hiérarchiser l’évolution du projet ;
I. LA FORGE
La forge permet de rassembler tous les acteurs d’un projet de développement logiciel autour
d’un ensemble d’outils intégrés et cohérents :
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Les deux applications (canal inclinable et large) sont appelées à évoluer, par exemple pour
l’ajout de capteurs, ou pour le passage du mode d’acquisition en instantané. La forge indique
aux développeurs les modifications qui ont été opérées à la ligne près et permet d’enregistrer
les différentes versions. Mais pour cela, il faudrait impérativement que le code source de
l’application soit codé en C, dans notre cas LabVIEW, son code source est en binaire. Dans ce
cas l’identification de la modification ne se fait plus ligne par ligne mais plutôt généralisée, la
forge indique au développeur qu’une des lignes du programme a été modifiée. Elle permet
néanmoins d’assurer la pérennité des codes successifs et de leurs documentations respectives.
Comme indiqué en préambule, Irstea Lyon dispose dans son hall hydraulique une installation
nouvelle en cours de mise en fonctionnement. C’est dans ce contexte que le projet a évolué.
La mise en place d’un Gantt est là pour visualiser l’avancement du projet et les différents
délais que nous nous sommes imposé.
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Sur ce diagramme, les mises aux points hebdomadaires ne sont pas représentées. La durée de
mon stage ne me permettra pas de faire des essais de communication avec l’automate, dû au
fait que les délais de livraison de l’installation (rails, automate...) ne sont pas encore connus.
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CONCLUSION
Cette expérience m’a permis de découvrir les activités dudit centre de recherche et j’ai pu
constater l’importance de la coopération entre les études théoriques, les expérimentations sur
modèles simplifiés en laboratoire et les applications pratiques sur le terrain.
Ce projet m’a aidé à développer mon autonomie face à la compréhension d’un problème
nouveau, à travailler en équipe et à m’impliquer dans la gestion d’un projet. Il m’a donnée
l’occasion de pouvoir exposer mes points de vue à plusieurs reprises, d’apprendre à organiser
son emploi du temps.
Plus personnellement, Irstea Lyon orientant ses activités sur l’eau et son environnement, je
me suis rendu compte de l’importance d’assurer la préservation de cette ressource naturelle.
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LEXIQUE
Lit : Endroit le plus profond de la vallée où s’écoule le cours d’eau, de l’amont vers
l’aval. Le lit mineur, limité par les berges, correspond à l’espace occupé en
permanence par le cours d’eau. Le lit majeur correspond au plus vaste espace investi
par le cours d’eau lors de la plus grande crue répertoriée.
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ANNEXES
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