Impact Du Conflit Sur L Economie Mondial

Guerre en Ukraine : conséquences sur l'économie mondiale
Les nuages s'amoncellent au-dessus de l'économie mondiale. Après deux longues années de
pandémie COVID-19, la guerre en Ukraine risque de coûter très cher à la croissance
mondiale.
Donc l'effondrement en 2020 le rebond en 2021 et déjà avant même le conflit entre la Russie
et l’Ukraine on a un ralentissement pour 2022 peu près 3 4% de croissance mondiale donc on
passe sous la moyenne de long terme qui à 3 5%.
Et surtout n'oublions pas on a déjà utilisé toutes les cartouches pour sortir de la pandémie
donc la dette publique a explosé donc si demain le nouveau ralentissement voire une récession
mondiale évidemment on n'aura pas beaucoup de cartouches pour sortir de la crise.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a, d’ores et déjà, eu de nombreuses conséquences en
matière économique. Parmi celles-ci : Hausse des prix de l’énergie et de certaines matières
premières, ralentissement de la croissance économique et turbulences sur les marchés
financiers mondiaux,
L’économie mondiale fait face à un choc stagflationniste de grande ampleur, puisque le FMI
estime la baisse du PIB mondial à 7 % en 2022. Et cette chute du PIB sous-jacente à
l’estimation du FMI serait probablement bien plus prononcée vu que cette guerre entraîne le
monde vers une dépression durable, avec une baisse permanente d’activité de 15 % à 20 %, et
une baisse du revenu réel de la population.
Ainsi, et face à cette guerre amplifiée par le phénomène de la mondialisation, l’économie

mondiale est confrontée à un choc d’offre multiple et de grande ampleur : l’offre d’énergie
fossile, pétrole, gaz et charbon, l’offre de denrées alimentaires comme le blé, et d’intrants
agricoles (potasse, engrais azotés) et industriels (nickel, titane), qui forment l’essentiel des
exportations de la Russie, sont toutes fortement réduites, sans parler de celles de l’Ukraine. Il
en résulte une augmentation des prix mondiaux pour tous ces intrants, comme on l’a vu de
façon vertigineuse.
Exemples :
Pour les énergies
-le pétrole :
Donc le 22 février on a atteint 99 dollars pour le baril de Brent donc c'était du jamais vu
depuis 2014
Et quand le baril augmente de 10 $ ça enlève 0,4 point la croissance mondiale
-le gaz :
Pour le gaz naturel américain même si elle en baisse mais encore aujourd’hui on a 238 %
Et aussi pour l’Europe on a encore 2190 %
D’après l’agence internationale de l’énergie le gaz naturel et l’énergie fossile qui progresse le
plus depuis 45 ans dans le mix-énergétique mondial.
Elle représente aujourd’hui 24.7% de la demande mondial de l’énergie après le pétrole
31.2% et le charbon 27.2%.
Seul limite : les capacités de production de gaz naturel sont limitee et les pays producteurs se
servent logiquement en premier.
Pour les biens alimentaires
- le blé
Si on a une augmentation de produits alimentaires ça peut générer des dangers sociaux pout
tout le monde
Et pour l’ensemble de matières premières
Donc on remarque une hausse de 147%.

Avant l’invasion de l’Ukraine, on parlait déjà d’un risque stagflationniste, en raison de la
hausse des matières premières et des goulots d’étranglement dans les chaînes de productions
mondiales. Mais la source même du risque était de nature temporaire, s’effaçant au fur et à
mesure d’un retour à une certaine normale dans les chaînes de production. Tout a changé, car
non seulement le choc est bien plus important, touche un plus large spectre de canaux mais
surtout, il risque d’être durable.
La baisse de l’offre va mécaniquement réduire l’activité dans certaines branches déjà touchées
par des pénuries ou des délais de livraison, l’automobile en particulier, mais aussi les
composants électroniques. D’autre part, la montée de l’inflation va réduire le pouvoir d’achat
des consommateurs. Cette crise géante va réduire l’activité, tout en accélérant l’inflation :
c’est bien de stagflation dont il s’agit, avec à la clef pertes d’emploi et profits des entreprises
réduits, donc moins d’investissement, et, enfin, envolée des déficits budgétaires.
Donc le conflit alimente l’inflation
S’il y’a plus d’inflation il y’a moins de pouvoir d’achat et moins de consommation et il y’a
moins de croissance donc il y’a moins d’activité et bien sûr moins d’emplois.

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Guerre en Ukraine : conséquences sur l'économie mondiale

Ainsi, et face à cette guerre amplifiée par le phénomène de la mondialisation, l’économie

Pour les énergies

Et aussi pour l’Europe on a encore 2190 %

Pour les biens alimentaires

Et pour l’ensemble de matières premières

Donc on remarque une hausse de 147%.

Donc le conflit alimente l’inflation

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