Cours de Droit Commercial Général
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Le droit des affaires est l’ensemble des règles qui régissent les relations
entre les commerçants personnes physiques et morales. C’est le droit qui
s’occupe des relations entre commerçants d’une part, et des activités de
production et d’échange effectuées par les entreprises commerciales, d’autre
part.
Le droit privé = régit les rapports de personnes de droit privé entre elles.
A- sources internes
1- La loi au sens large : Il s’agit de :
la constitution du Mali du 25 Février 1992 ;
le code de commerce du Mali de 1992 et ses décrets
d’application…
2- La coutume : La coutume : présomption de solidarité entre commerçants.
Elle a une très grande importance en matière commerciale.
3- La jurisprudence : C’est l’ensemble des décisions rendues par le tribunal
de commerce et la CCJA.
4- La doctrine.
B- sources communautaires
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SECTION I : DEFINITION
Selon une thèse développée notamment dans les années 1990, l’acte de
commerce est un « acte de spéculation ». Cette approche connu aussi de
critiques dans la mesure où le commerçant ne se contente pas seulement de
spéculer, il rend des services, il travaille.
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déterminée à une personne appelée bénéficiaire (qui peut être le tireur lui-
même).
Remarque : Le chèque ne fait pas partie des actes de commerce par la forme.
S’il est acte de commerce, il le devient par accessoire.
Les Actes de Commerce visés par l’AUSCGIE
Il s’agit des sociétés commerciales par leur forme : la Société en Nom
Collectif (SNC), la Société en Commandite Simple (SCS), la Société à
Responsabilité Limitée (SARL), la Société Anonyme (SA) et la société par
actions simplifiées (SAS).
Est commerciale toute société constituée sous cette forme quel que soit
son objet par ailleurs civil ou non. Lorsqu’une société de cette forme a un objet
civil et accomplit un acte civil, l’acte civil suit le caractère commercial de la
forme : la forme l’emporte sur le fond.
Caractère de l’énumération
Il s’agit de voir si l’énumération est limitative ou indicative.
Si l’on considère que la liste est limitative, on devra admettre que les actes
n’y figurant pas ne sont pas des actes de commerce. A l’opposé, si l’on
considère que la liste n’est qu’indicative, on pourra affirmer que tous les actes
de commerce n’y figurent pas.
A notre avis, la liste est purement indicative. L’utilisation de l’adverbe
« notamment » donne à l’affirmer. Mais comment dans ce cas savoir si un acte
qui n’y figure pas est ou non un acte de commerce ?
Trois critères sont retenus :
L’idée de circulation : L’acte de commerce est celui qui se trouve entre la
production et la consommation. Ce critère ne correspond pas à la réalité.
En effet, des actes se trouvent au début de la chaîne et ne sont pas des
actes de commerce. C’est l’exemple de l’agriculteur qui vend sa récolte.
L’idée de spéculation : C’est l’intention de vendre pour réaliser des
bénéfices qui soutient l’acte et qui lui donne son caractère commercial.
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Mais des actes accomplis sans intention spéculative sont des actes de
commerce (c’est le cas de la signature d’une lettre de change). A
contrario, des actes accomplis dans l’intention de réaliser des bénéfices
peuvent ne pas être des actes de commerce.
L’idée d’entreprise : L’acte de commerce suppose l’existence d’une
entreprise. Mais des actes isolés peuvent être des actes de commerce.
C’est le cas de la signature d’une lettre de change. A contrario, il arrive
que des actes accomplis dans le cadre d’une entreprise soient civils.
Finalement, aucun de ces indices, pris individuellement ne donne
satisfaction, d’où la nécessité de les combiner.
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CHAPITRE II : LE COMMERÇANT
Définition
Il s’agit ici des conditions que doit remplir la personne voulant exercer le
commerce. Pourquoi alors de telles conditions sont alors exigées?
Le législateur veut répondre à deux types de préoccupations :
- D’une part, protéger ceux qui veulent être Commerçants : « être
capable »,
- D’autre part, protéger l’intérêt général : « Ne pas être empêché »
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NB : Ils sont facultatifs parce que le commerçant n’est pas obligé de les
tenir et lorsqu’il les tient, il n’est pas tenu de respecter des règles de tenue.
L’obligation d’immatriculation
condition = Article 44 à 58 AUDCG
Effets= Article 59 à 61 AUDCG
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Cessation de Mandat
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LES COMMISSIONNAIRES
Ils sont régis par les articles 192 à 207 de l’AU. L’article 192 le définit en
ces termes : « le commissionnaire est un professionnel qui, moyennant le
versement d’une commission, se charge de conclure tout acte juridique en son
propre nom mais pour le compte du commettant qui lui en donne mandat ».
LE COURTIER
Il est visé par les articles 208 à 215 de l’AU. L’article 208 de l’AU définit
Le courtier est un professionnel qui met en rapport des personnes en vue de
faciliter ou faire aboutir la conclusion de conventions entre ces personnes.
Ils sont règlementés par les articles 216 à 233 de l’AUDCG. L'agent
commercial est un mandataire professionnel chargé de façon permanente de
négocier et, éventuellement, de conclure des contrats de vente, d'achat, de
location ou de prestation de services, au nom et pour le compte de
producteurs, d'industriels, de commerçants, ou d'autres agents commerciaux,
sans être lié envers eux par un contrat de travail( Art. 216).
La Clientèle
L’Acte Uniforme de l’OHADA relatif au droit commercial général
évoque des notions sans en donner des définitions. Mais traditionnellement, on
distingue Clientèle et Achalandage. La clientèle est constituée des personnes
attirées par la personnalité du commerçant alors que celles attirées par les
installations forment l’achalandage.
L’AU ne parle pas d’achalandage, il regroupe ces deux catégories sous le
nom de Clientèle. La clientèle est une valeur constituée par un courant d’affaires
qu’il est possible ou probable de réaliser.
Le Nom Commercial :
La définition se trouve dans l’accord de Bangui. « Le Nom Commercial
est l’appellation sous laquelle est connu et exploité un établissement industriel,
commercial, artisanal ou professionnel ». Le Nom Commercial peut être
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transmis en même temps que l’établissement qu’il sert à désigner. Il existe des
mesures dites préventives en vue de la protection du Nom Commercial.
L’Enseigne :
Il peut être assimilé à l’inscription, le Nom, la Dénomination de fantaisie
ou l’emblème. Elle sert ou contribue non seulement à attirer mais aussi à retenir
la clientèle.
Les éléments Facultatifs du fonds de commerce
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La location gérance
L'exploitation directe peut être le fait d’un commerçant, même s’il est
entreprenant, ou d'une société commerciale ».
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L’article 120 dispose que l’acte de Cession doit être déposé en deux
copies certifiées conformes par le vendeur et par l’acquéreur au RCCM. On peut
penser que l’acte est déposé par le vendeur et par l’acquéreur ou que ce sont les
deux qui certifient conforme.
En fait, il faut comprendre qu’il y a deux copies certifiées conformes par
le vendeur et l’acquéreur que l’un d’eux va déposer.
L’acte doit faire l’objet d’une publication sous forme d’avis dans un
journal d’annonces légal qui paraît dans le lieu où le vendeur est immatriculé, et
cela dans un délai de quinze (15) jours à compter de la vente.
Les parties doivent en outre requérir une mention modificative au RCCM,
mais si l’acquéreur n’était pas commerçant, il doit s’inscrire.
III / Les Effets
L’acte produit des effets à l’égard des parties et des tiers dont il faut
assurer la protection des droits.
A / Effets à l’égard des parties
La vente du Fonds de Commerce est un contrat synallagmatique.
1 – Les obligations du vendeur
L’acte Uniforme a mis à sa charge deux obligations :
La mise du fonds à la disposition de l’acquéreur ;
La garantie.
a- La mise du fonds à la disposition de l’acquéreur
Le vendeur doit mettre l’acquéreur en possession de tous les éléments du
fonds à la date indiquée dans l’acte. Il peut arriver que l’obligation ne soit pas
exécutée à ladite. C’est le cas s’il s’agit d’une vente au comptant et s’il n’y a
pas paiement complet du prix. Cette règle n’est pas d’ordre public, elle peut être
écartée par une stipulation contraire.
b- La Garantie
Elle se présente sous diverses formes :
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Le bail peut etre poursuivi même après le décès de l’une quelconque des
parties (art.111).
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Définition
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