Ms Hyd Ghali
Ms Hyd Ghali
Ms Hyd Ghali
MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain
Thème
Devant le jury :
MR BENMANSOUR Abdelhalim………………………………… Président
MR ROUISSAT Bouchrit………………………………….………. Examinateur
MR BENTALHA Chakib ……………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MR HADJ SLIMANE Sidi Mohamed…………………………… Encadreur
Promotion 2011/2012
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان
Université ABOU BEKR BELKAID
MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain
Thème
Devant le jury :
MR CHIBOUB FELLAH Abdelghani……………...……………… Président
MR BOUMEDIENE Maamar …………………………….………. Examinateur
MR BOUKLI HASSEN Cherifa………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MME BELARBI Fadila…………………………………….…… Encadreur
Promotion 2010/2011
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان
Université ABOU BEKR BELKAID
MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain
Thème
Devant le jury :
MR BESSEDIK Madani………………..…………...……………… Président
MR BOUMEDIENE Maamar …………………………….………. Examinateur
MR BOUKLI HASSEN Cherifa………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MME BELARBI Fadila…………………………….………….…… Encadreur
Promotion 2011/2012
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان
Université ABOU BEKR BELKAID
MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain
Thème
Etude
Devant le jury :
MR BENMANSOUR Abdelhalim………………………………… Président
MR ROUISSAT Bouchrit………………………………….………. Examinateur
MR BENTALHA Chakib………………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MR …………………………….………….…… Encadreur
Promotion 2011/2012
Avant tout, je remercie DIEU qui a illuminé mon chemin et qui m’a armé de
courage pour achever mes études.
J'exprime mes profondes gratitudes à Mr. Laribi Mostapha qui m’a donné la
volonté de réaliser ce mémoire à travers tous les services qu’il m’a rendu.
Je tiens à remercier aussi Tout ceux qui a contribués de près ou de loin dans
l’élaboration de mon mémoire.
Dédicace
Au terme de cette étude, je tiens à exprimer mes sincères sentiment
à:
Mon père et ma mère pour leurs sacrifices et leurs conseilles, sans les quelles
Afin de protéger notre environnement, un projet d’assainissement est devenu une solution
primordiale pour la protection de l’hygiène du milieu environnant et joue un rôle important,
dans la préservation de la Santé des populations. Par ailleurs, le rejet d’eaux usées brutes,
dans un milieu récepteur, en l’occurrence, un cours d’eau, peut causer des problèmes
sanitaires sérieux pour les populations, compte tenu de l’importance des rejets qui traversent
la plus grande partie de la ville.
La collectivité locale est responsable de l’urbanisation de son territoire, de toutes les
études et décisions des opérations d’intérêt général qui s’attachent à son développement.
Il faut que la commune ne soit plus la seule instance de décision en matière d’occupation des
sols et d’aménagement, en raison de l’importance de plus en plus grande des synergies au
niveau des intercommunalités. Ainsi la construction d’un réseau d’assainissement est-elle
d’abord une affaire communale, étant bien entendu que cet équipement public s’intègre dans
les orientations et les prescriptions du plan d’aménagement de la commune.
Au titre de cette prévision, on a fait étude schéma directeur d’assainissement de la commune
de Marsa Ben M’Hidi qui est une ville frontalière parmi les importantes villes touristiques en
l’Algérie. De par sa population, elle est la plus peuplée surtout dans les saisons estivales.
Avec une forte poussée démographique influencée par sa position géographique, ainsi elle
constitue un pôle d’attraction pour les populations d’autres pays. Le tourisme occupe une
place de choix dans les activités économiques de la ville.
La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement pour
eaux pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers.
Malheureusement, les eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le
réseau des eaux usées en créant de graves problèmes, d’insalubrité aussi bien par les
stagnations locales que par le déversement direct des stations de relevage. En effet,
l’occupation progressive du sol n’ayant pas bénéficié de mesures d’accompagnement de plan
d’urbanisation, il s’avère nécessaire d’améliorer les conditions d’écoulement des eaux
tombées à l’intérieur de la ville par un réseau de collecte.
La ville connaît, pour ainsi dire, une situation critique dans le domaine de l’assainissement.
Devant la détérioration rapide de l’environnement dans la ville, il est devenu impératif
d’accorder aux problèmes de pollution beaucoup plus d’attention que par le passé. À cause
des problèmes d’assainissement conduisant à des rejets directs en mer, et utilisation des fosses
septiques.
1
L’objectif du notre projet est la mise en place d’une orientation à moyen et à long
terme pour améliorer la qualité, la fiabilité et la capacité du réseau d’assainissement.
Les attentes principales de ce SDA sont la réduction des eaux claires parasites
en entrée de station d’épuration et l’élimination des déversements d’eaux usées non traitées
directement vers le milieu naturel.
La première phase « Collecte de données techniques de base et plans de recollement » a été
achevée et approuvée par les services techniques l’hydraulique de la wilaya de Tlemcen et de
l’Assemblée Populaire Communale de Marsa Ben M’Hidi.
La deuxième phase de l’étude « réhabilitation et schéma directeur » est scindée en trois parties
définies comme suit :
Proposition de réhabilitation du réseau existant.
Schéma directeur d’Aménagement hydraulique du réseau, avec l’intégration du plan
d’urbanisme de la ville de Marsa Ben M’Hidi.
Exécution des calculs hydrauliques.
-Détermination des débits des eaux usées et pluviales.
-Dimensionnement des collecteurs principaux.
-Choix des matériaux des collecteurs.
-Dimensionnement des stations de relevage.
-Choix des pompes pour les stations de relevage.
A cet effet notre mémoire sera structuré comme suite:
Chapitre I:présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Chapitre II : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Chapitre III : Evaluation des débits et dimensionnement du réseau
Chapitre IV : Dimensionnement des stations de relevage
2
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Chapitre I:
Présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Avant tout projet d’assainissement, l’étude du site est nécessaire pour connaître toutes
les caractéristiques du lieu et les facteurs qui influent sur la conception du projet, Parmi ces
facteurs nous citons : les données relatives à l’agglomération ; les données propres au réseau
d’assainissement ainsi que les caractéristiques géologiques car La connaissance de la géologie
du site nous permettra de prendre les dispositions nécessaires lors de la réalisation des
travaux, par exemple le choix des engins à utiliser et le choix du type de matériaux pour les
canalisations[1 ] .
3
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
4
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Par ailleurs, la faible valeur agricole des terres a eu pour conséquence une occupation
du sol fragmentaire et une dévalorisation de l’espace rural au dépend d’une polarisation
relative autour du chef lieu de la commune, provoquant ainsi une certaine asymétrie
fonctionnelle et une disparité structurelle de l’espace communal, laquelle apparait compacte
au Nord et lâche et émietté au Sud [1].
I.1.3. Hydrographie :
La bande littorale et en particulier les Traras sont formés de roches sédimentaires plissées
autour de noyau cristallin du Djebel Fillaoucène (1136 m). Les Traras sont caractérisés par
des affleurements rocheux très variés, où dominent les argiles, les marnes, qui augmentent
l’effet érosif en l’absence de couvert végétal et quelques affleurements durs sur les sommets
calcaires ou granites. Ils comportent des épointements et coulées volcaniques récentes d'âge
mio-pliocène, liées à des mouvements récents. Ils se raccordent vers l'est par les Monts des
Sebaa Chioukh, au-delà de Béni Saf aux chaînes telliennes du Tell oranais (Tessala). Les
formations superficielles sont marquées essentiellement par les encroûtements calcaires sur
les versants et les formations alluvionnaires dans les fonds des vallées et des dépressions qui
constituent ainsi le domaine de l’arboriculture traditionnelle de montagne [1].
5
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Fig. I-2. Extrait de carte géologique de l’oranie nord occidentale de Pierre Gourdia ;
1976, Marsa Ben M’Hidi [DHW].
6
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Moy
Mois Sep Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avr Mai Juin Juil. Août
Mensu.
T° C 23.4 19.3 16.9 13.8 10.3 10.6 13.0 14.4 19.5 22.7 26.5 25.9 18.025
Pluviométrie :
L’étude des précipitations joue un très grand rôle, pour le choix du type de réseau
d’assainissement à adopter et pour tout dimensionnement d’ouvrage à vocation
hydraulique, principalement, les STEP . Elle nous donne aussi une idée sur la nécessité
de projection des ouvrages spéciaux comme les déversoirs d’orages, ou encore des canaux
pour eau pluviale servant de protection pour l’agglomération contre des inondations.
La ville de Marsat Ben M’Hidi connaît une pluviométrie très irrégulière et peut varier
considérablement d’une année à une autre [1].
a) Pluviométrie annuelle :
La moyenne annuelle est estimée à 324 mm. L’analyse climatique du secteur étudié
s’est basée sur les travaux et données de Selzer (1946) et de Chaumont et Paquin qui ont
établi en 1971 la carte pluviométrique de l’Algérie septentrionale Ouest, à l’échelle
1 :500 000 et à partir des observations étalées sur une période de 53 années (1943-1998). Ils
ont utilisé des observations plus récentes (jusqu'à 1998) au niveau de la station de Marsa Ben
M’hidi. Seules les données de 50 années et de 45 années furent utilisées respectivement pour
la série des précipitations mensuelles et pour la série des pluies maximales journalières. Les
autres années se caractérisent par des lacunes dans les observations [2].
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Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
L’histogramme à la figure (04) montre une forte probabilité pour une pluviométrie
annuelle dans l’intervalle (261-348 mm). La moyenne ou norme pluviométrique est située
dans cet intervalle (324 mm). Les valeurs extrêmes des pluies annuelles se situent dans les
intervalles (< 87 -174) mm pour les années de sécheresse (5 % des cas) et (522-696)mm pour
les années humides ,caractérisant une légère asymétrie positive (avec une tendance vers les
valeurs inférieure à la norme).
Ce tableau présente la précipitation annuelle moyenne de Marsa Ben M’ Hidi pour
l’année 2008 :
Tableau I.2 : Précipitation annuelle moyenne [1].
Total
Mois Sep Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aoû
Mensuel
Pluvio
32.24 107.18 12.45 40.41 111.27 44.2 19.81 44.46 6.1 2.54 0 0 420.66
(mm)
b) Pluviométrie mensuelle :
On note une augmentation des pluies mensuelles de septembre à février, suivie d’une
diminution des normes mensuelles des pluies jusqu’aux mois de juillet-août. Cette
variation mensuelle est très accentuée en été (juin, juillet et août). La variation est quasi
stable pour les autres mois de l’année.
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Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Vents :
Le vent est un des éléments les plus importants du climat de Marsat Ben M’Hidi, sa
direction varie du Nord-est au Nord-Ouest et de l’Ouest au Sud-ouest.
Pour avoir un aperçu de la grandeur de ces vents on propose le tableau 07 qui
récapitule les vents moyens mensuels durant l’année 2010 [1].
Tableau I.3 : Moyenne de la vitesse du vent [1].
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc Moy
V
11.7 6.9 9.1 8.3 8.0 7.8 8.5 6.9 6.5 8.5 8.2 10.3 8.39
(km/h)
I.1.6. Sismicité :
Le zonage sismique du territoire Algérien montre que la zone tellienne dont fait partie la
wilaya de Tlemcen, notamment sa frange littorale (Marsa Ben M’Hidi) est soumise au degré
d’aléas sismiques le plus élevé. La carte proposée par le CRAAG la classe au niveau 03 dont
l’intensité maximale attendue est comprise entre 9 et 10. Des dispositions urgentes et
particulières s’imposent pour le périmètre d’étude, tant au plan des réalisations parasismiques,
surtout que le sol présente une hétérogénéité géotechnique horizontale ou verticale, qu’au plan
du renforcement des moyens de prévention et de gestion catastrophes naturelles [1].
Les rejets des eaux usées en provenance de l’agglomération de Marsa Ben M’Hidi et
son infrastructure d’accueil se font en mer sans aucun traitement préalable, ce qui génère une
pollution du milieu côtier et leur influence sur la qualité physico-chimique et bactériologique
des zones de baignade. Le volume des eaux résiduaires à épurer est estimé à 1,2 Hm3/an, ce
qui laisse envisager une opération de recyclage de cette ressource (non conventionnelle) dans
le circuit économique et écologique de la commune.
Par ailleurs, les rejets de la ville marocaine (Ahfir de 15000Habitants) située à une
vingtaine de Km au Sud du site balnéaire engendrent des risques de pollution de la nappe
phréatique de Oued Kiss, et par conséquent des puits et forages de la ferme « Termos », capté
pour les besoins d’alimentation en eau potable de Marsa Ben M’Hidi et sa zone éparse
(Merrika, Sarramrame, El Assa….)[1].
9
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
10
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
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Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Les équipements publics existants sont concentrés au sein de l’agglomération chef lieu
Marsat Ben M’Hidi.
Tableau I.5. Les équipements publics existants à Marsa Ben M’ Hidi [1].
Equipements public Nature des équipements Nombre
Equipements scolaires -Ecoles primaires 02
-Ecoles moyens 01
-Ecoles secondaires 01
-Centre CFPA 01
Equipements sanitaires -Centres de santé 01
-Salles de soin 01
- stade 01
Equipements sportifs et - piscine semi olympique 01
culturels - bibliothèque municipale 01
- maison de culture 01
- maison de jeunes 01
- mosquées 03
- maison pour enfants délaissés 01
- Siège de Daïra. 01
Equipements administratifs et - Siège de l’APC. 01
sécuritaires - Agence des PTT 01
- Sureté de Daïra 01
- (CNAS). 01
- Centre commercial 01
-Caserne de police communale 01
- centre de douanes 01
- casernes GGF 02
- brigade des gardes forestiers 01
- hôtels 04
-campings 02
12
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
I.3.2.Assainissement :
13
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
14
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Chapitre II :
Diagnostic du réseau d’assainissement existant
II.1. Introduction :
Le diagnostic est l’ensemble des mesures prises pour réparer ou améliorer la
performance d’un réseau d’assainissement.
En quelques années de fonctionnement, les réseaux d’assainissement commencent à
présenter des disfonctionnements résultant de la combinaison d’une série de facteurs qui
sont :
Rétrécissement des sections des conduites ou leur obturation à cause des dépôts.
Corrosion des parois internes des conduites par certains gaz comme l’H2S.
L’érosion des radiers (décrochement, disparition et affouillement) dû au drainage
d’eaux chargées en produits solides et particules de sable à des vitesses élevées dans des
collecteurs à forte pente.
Le manque des périodes d’entretien et de nettoyage des collecteurs.
La mauvaise qualité des bétons et des produits de revêtements intérieurs des
collecteurs dû à leur âge avancées d’une part et à l’éventualité du non respect des normes de
dosage des agrégats lors de leur mise en œuvre d’autre part.
La variation des contraintes statiques et dynamique exercées sur la structure
(glissement de terrain, terrassement près des réseaux principaux, tel que remblais non prévu
provoquant des surcharges sur la conduite.
La mauvaise évaluation des poussées latérales ou axiales des sols et des surcharges
ponctuelles lors de la réalisation [3].
L’étude du diagnostic nous permet de juger l'état physique ainsi que le bon
fonctionnement hydraulique des réseaux d'assainissement.
- augmenter le rendement du réseau
- améliorer la fiabilité du réseau
- prolonger la durée de vie des canalisations
- assurer une bonne gestion et entretien futur [2].
15
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
16
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
17
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
La première station « SP1 » de 60m³ de capacité située à l’entrée du port reçoit les
eaux usées de la partie Est de Marsa Ben M’hidi y compris les eaux usées du port de
plaisance, ces eaux sont véhiculées par refoulement vers un regard situé en face de l’hôtel
Ziani puis gravitairement vers la deuxième station «SP2 » (de capacité 100 m3) du centre ville
située près de l’ex Souk El Fellah.
18
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
La troisième station « SP3 » de capacité 20m3 située au niveau de la cité des écoles
reçoit les eaux usées de la partie Nord de Marsa Ben M’Hidi et celles des maisons
environnantes, le tout est ensuite refoulé par pompage vers la 2ème station « SP2 ».
La problématique constatée est que les stations de relevage existantes sont implantées
au cœur du tissu urbain, aussi elles ne sont pas dotées ni de groupes électrogènes de secours qui
assurent leurs fonctionnements en cas de coupure du courant électrique, ni de groupes
électropompes de secours. La ville de Marsa Ben M’Hidi connait des défaillances électriques
fréquentes ce qui conduit au débordement fréquent des stations causant ainsi un désagrément
pour la population.
Le boulevard principal est réalisé en conduites allant du diamètre 315mm type PVC
jusqu’au diamètre 600mm type béton. Ce collecteur destiné à la collecte des eaux usées de la
partie Sud-est et Sud-Ouest de la ville de Marsa Ben M’Hidi pour les évacuer à la station de
relevage principale de 100m³ pour être ensuite rejeté vers Oued Kiss connait des difficultés
d’écoulement après le raccordement des avaloirs.
Une grande partie des branchements particuliers est réalisée par les citoyens eux-mêmes
par des buses en béton comprimé Ø200mm et Ø250mm [d’après subdivision hydraulique].
Etat des regards :
Le réseau d’assainissement de la ville de Marsa Ben M’Hidi comprend dans sa totalité
182 regards de types circulaires et carrés. La profondeur maximale est de 3,5 m et la distance
entre les regards varie de 5,63 à 300m. Les regards de visites pleins de dépôts solides ou de
sable.
Certains tampons de regard sont presque condamnés ce qui rend leur ouverture très
difficiles et parfois impossible, en plus des tampons qui sont enterrés sous la chaussée après le
revêtement réalisés sur certains tronçons. La négligence dans le domaine d’entretien et de
maintenance a rendu une partie des regards dans un état non identifie et couvert par les
chaussées [d’après subdivision hydraulique] .
19
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Total 182
20
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Remarque : la figure II.2 suivante est représente réseau d’assainissement existant de Marsa
Ben M’Hidi [CTH].
21
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
22
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
26-27 7,15 7,54 5,70 0,00 54,70 400 0,104 3,444 0,433 1,894 Regards circulaires
27-28 7,54 7,63 6,91 6,53 26,30 400 0,014 1,283 0,161 0,705 Regards circulaires
28-29 7,63 7,71 6,53 0,00 26,50 400 0,246 5,296 0,665 2,913 Regards circulaires
31-32 7,94 7,82 0,00 0,00 104,50 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
32-30 7,82 7,71 0,00 0,00 33,10 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
Regards circulaires,
contre pente, pas
30-33 7,71 7,02 0,00 5,87 32,60 300 -0,180 * * * d'autocurage
33-34 7,02 6,97 5,87 5,57 32,10 400 0,009 1,031 0,130 0,567 Regards circulaires
36-35 7,62 7,54 0,00 0,00 40,10 400 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards circulaires
Regards circulaires,
contre pente, pas
35-34 7,54 6,97 0,00 5,57 28,40 400 -0,196 * * * d'autocurage
Regards circulaires, pas
34-37 6,97 6,94 5,57 5,44 33,90 400 0,004 0,661 0,083 0,363 d'autocurage
23
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
49-50 6,96 6,93 5,44 5,37 40 300 0,002 0,360 0,025 0,198 Pas d'autocurage
50-51 6,93 6,7 5,37 5,22 40 300 0,004 0,527 0,037 0,290 Pas d'autocurage
51-52 6,7 6,54 5,22 4,99 40 300 0,006 0,652 0,046 0,359 Pas d'autocurage
52-53 6,54 6,47 4,99 4,87 40 300 0,003 0,471 0,033 0,259 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
53-54 6,47 6,22 4,87 0 40 300 0,122 3,000 0,212 1,650 traversant jardins
Regards circulaires, pas de
54-10 6,22 6,15 0 0 40 300 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
55-56 7,91 7,75 6,81 6,65 40 300 0,004 0,544 0,038 0,299 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
57-56 7,83 7,75 7,03 6,65 40 300 0,010 0,838 0,059 0,461 traversant jardins
56-58 7,75 7,68 6,65 6,58 40 300 0,002 0,360 0,025 0,198 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
59-58 7,71 7,68 7,01 6,58 40 300 0,011 0,892 0,063 0,490 traversant jardins
58-60 7,68 7,61 6,58 6,51 40 300 0,002 0,360 0,025 0,198 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
60-27 7,61 7,54 6,51 0 40 300 0,163 3,469 0,245 1,908 traversant jardins
55-61 7,91 6,65 6,81 6,65 40 300 0,004 0,544 0,038 0,299 Pas d'autocurage
61-62 6,65 7,62 6,65 6,6 64,6 300 0,001 0,239 0,017 0,132 Pas d'autocurage
62-63 7,62 7,58 6,60 6,53 50,00 400 0,001 0,399 0,050 0,220 Pas d'autocurage
63-64 7,58 7,53 6,53 6,48 50,00 400 0,001 0,337 0,042 0,186 Pas d'autocurage
64-65 7,53 7,44 6,48 6,34 50,00 400 0,003 0,565 0,071 0,311 Pas d'autocurage
65-66 7,44 7,32 6,34 5,99 43,60 400 0,008 0,956 0,120 0,526 Pas d'autocurage
66-67 7,32 7,20 5,99 5,90 50,00 400 0,002 0,453 0,057 0,249 Rejet à fosse septique
68-69 7,52 7,43 6,32 6,18 18,00 200 0,008 0,560 0,018 0,308 Pas d'autocurage
69-70 7,43 7,34 6,18 6,06 18,80 200 0,006 0,507 0,016 0,279 Pas d'autocurage
70-67 7,34 7,20 6,06 5,90 21,20 200 0,008 0,551 0,017 0,303 Pas d'autocurage
67-24 7,20 7,19 5,90 5,74 21,30 200 0,008 0,550 0,017 0,302 Pas d'autocurage
61-71 6,65 7,27 6,65 0,00 32,40 200 0,205 2,874 0,090 1,581 Pas d'autocurage
55-72 7,91 7,87 6,81 6,33 32,50 200 0,015 0,771 0,024 0,424 Pas d'autocurage
72-73 7,87 7,75 6,33 0,00 39,80 200 0,159 2,530 0,079 1,392 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
73-74 7,75 7,14 0,00 5,54 32,80 200 -0,169 * * * pas d'autocurage
74-54 7,14 6,22 5,54 0,00 2,20 200 2,518 10,068 0,316 5,537 Contre pente
75-76 7,65 7,40 6,65 6,51 67,60 300 0,002 0,391 0,028 0,215 Pas d'autocurage
76-77 7,40 7,17 6,51 5,97 46,30 300 0,012 0,929 0,066 0,511 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
77-78 7,17 7,15 5,97 6,05 51,40 300 -0,002 * * * pas d'autocurage
78-79 7,15 7,12 6,05 5,67 46,70 300 0,008 0,776 0,055 0,427 Pas d'autocurage
24
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
25
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
26
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
134>135 6,95 7,05 4,85 0,00 38,70 300 0,125 * * * pas d'autocurage
136>137 7,20 7,15 0,00 0,00 44,20 300 0,000 0,000 0,000 0,000 pas de pente
137>138 7,15 7,13 0,00 5,78 48,60 300 0,119 2,965 0,210 1,631 Contre pente
Regards circulaires, contre pente,
138>139 7,13 7,10 5,78 5,70 49,50 300 0,002 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
139>140 7,10 7,08 5,70 5,68 40,80 300 0,000 * * * pas d'autocurage
140>141 7,08 7,05 5,68 5,05 40,70 300 0,015 * * * Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
142>144 7,23 7,16 5,53 5,26 42,80 300 0,006 * * * pas d'autocurage
143>144 7,23 7,16 0,00 5,26 41,00 300 0,128 3,080 0,218 1,694 Contre pente
144>141 7,16 7,05 5,26 5,05 30,80 300 0,007 * * * Contre pente
146>147 10,26 9,55 0,00 0,00 15,10 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards 147 sous chaussée
147>148 9,55 8,33 0,00 0,00 28,50 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards 147 sous chaussée
148>149 8,33 7,82 0,00 6,52 54,40 300 0,120 2,977 0,210 1,637 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
149>151 7,82 7,64 6,52 6,14 45,50 300 -0,120 * * * pas d'autocurage
150>151 10,53 7,64 0,00 6,14 33,30 300 -0,184 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
152>153 0,00 7,33 0,00 0,00 42,10 300 0,000 * * * Contre pente
Regards circulaires, contre pente,
151>153 7,64 7,33 6,14 0,00 52,90 300 0,116 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
153>159 7,33 7,30 0,00 5,80 44,40 300 -0,131 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
154>155 11,14 10,88 10,04 9,13 36,20 300 0,025 * * * pas d'autocurage
155>156 10,88 10,25 9,13 0,00 50,70 300 0,180 0,000 0,000 0,000 Pas d'autocurage
156>157 10,25 9,75 0,00 0,00 46,30 300 0,000 2,930 0,207 1,611 pas de pente
157>158 9,75 8,92 0,00 0,00 34,80 300 0,000 * * * pas de pente
Regards circulaires, contre pente,
158>159 8,92 7,30 0,00 5,80 41,60 300 -0,139 1,363 0,096 0,750 pas d'autocurage
120>158 9,06 8,92 0,00 0,00 38,50 300 0,000 3,649 0,258 2,007 Regards sous chaussée
159>160 7,30 7,26 5,80 0,00 41,60 300 0,139 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
160>145 7,26 7,60 0,00 0,00 24,20 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
161>145 7,99 7,60 0,00 0,00 26,90 300 0,000 * * * Regards sous chaussée
167>168 10,82 10,75 6,80 6,75 43,70 300 0,001 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
162>163 11,95 11,24 0,00 0,00 36,90 300 0,000 3,211 0,227 1,766 Regards sous chaussée
163>168 11,24 10,75 7,84 6,75 25,10 300 0,043 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
27
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
168>161 10,75 7,99 6,75 5,43 33,10 200 0,040 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
169>171 14,24 11,63 10,20 10,08 32,00 300 0,004 0,291 0,021 0,160 Regards sous chaussée
170>171 12,73 11,63 11,58 10,08 36,90 300 0,041 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
171>172 11,63 9,49 10,08 8,10 42,10 300 0,047 1,792 0,127 0,986
173>175 13,83 10,89 12,20 8,60 35,90 300 0,100 1,267 0,090 0,697
174>175 11,58 10,89 10,00 8,60 44,60 300 0,031 0,527 0,037 0,290
175>176 10,89 10,19 8,60 8,19 41,40 300 0,010 1,734 0,122 0,954
176>172 10,19 9,49 8,19 8,10 45,90 300 0,002 1,865 0,132 1,026
172>161 9,49 7,99 8,10 0,00 9,40 200 0,862 2,723 0,086 1,498
164>165 15,19 13,64 14,05 11,74 38,20 200 0,060 1,524 0,048 0,838
165>168 13,64 10,75 11,74 6,75 19,00 300 0,263 0,856 0,060 0,471 Regard 178 dallé et scellé
165>166 13,64 11,98 11,74 10,60 15,90 200 0,072 0,381 0,381 0,209 Regards sous chaussée
166>167 11,98 10,82 10,60 0,00 20,30 300 0,522 5,889 0,416 3,239 Regards sous chaussée
181>180 14,96 9,29 13,61 8,10 36,50 300 0,151 1,560 0,110 0,858 Regards sous chaussée
Regards circulaires,contre pente,
180>161 9,29 7,99 8,10 0,00 45,70 300 -0,007 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires,contre pente,
177>178 10,38 10,28 7,98 8,20 33,00 300 -0,007 * * * pas d'autocurage
178>179 10,28 10,00 8,20 0,00 46,20 300 0,177 3,623 0,256 1,992 Regards sous chaussée
179>180 10,00 9,29 9,01 8,10 39,10 300 0,023 1,312 0,093 0,722
145>182 7,60 7,43 0,00 0,00 33,40 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
28
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
29
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Chapitre III :
Evaluation des débits et dimensionnement du réseau
III.1.Définition de l’assainissement :
L’assainissement des agglomérations a pour but d’assurer la collecte, le transit, au
besoin la rétention de l’ensemble des eaux, pluviales et usées et de procéder aux traitements
avant leur rejet dans le milieu naturel par des modes compatibles avec les exigences de la
santé publique et de l’environnement [4].
Les eaux usées d’origine domestique sont les eaux de consommation après usage, on
les désigne souvent par l’expression de retour à l’égout. Ces eaux sont de provenance
différente :
Eaux vannes.
Eaux de ménage, de bains et de douches.
Eaux des cours.
Ces eaux sont d’une extrême pollution et la fréquence de leur rejet suit le train de vie
des habitants pendant la journée [5].
b) Quantités à évacuer :
La quantité des eaux à évacuer dépend des chiffres de consommation en eaux potable
et qui à leur tours dépendent de :
Evaluation de la consommation actuelle.
Pour la quantification actuelle ou prévisible de la consommation en eaux potable, on à
les facteurs suivants qui interviennent :
30
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
d) Eaux industrielles
En termes de quantité d’eau rejetée par les industries on fait on fait la classification
suivante :
– Industrie de production : on considère la nature et la quantité des produits
industriels.
– Industrie de transformation : on considère le nombre de travailleurs employé par
l’industrie
Cette quantification est adoptée en l’absence de compteurs, mais il y a toujours
certains paramètres à prendre en considération à savoir :
Les eaux chaudes doivent avoir une température inférieure à 35°c
Elles ne doivent pas contenir de matières corrosive, solide ou toxique. Si non
elles doivent subir un prétraitement à l’intérieure de l’unité industrielle [5].
e) Eaux d’équipements
On appelle équipements différents services publics : éducatifs, sanitaires, touristiques,
administratifs et différents autres services d’utilité publique. L’estimation se fait à base du
nombre de personnes qui fréquentent le lieu et sur la dotation requise pour chaque activité [5].
31
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
32
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
33
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
ce qui nous
donne des
collecteurs
traversant la ville
de moindre
dimension
34
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
S’il s’agit d’une extension du réseau, il faut tenir compte du système existant ;
L aspect technique et des conditions locales (topographie des lieux, régime des
précipitations atmosphériques, disposition du réseau de la voirie, répartition des
masses d’habitations, …etc.) [6].
III.4.1.Schéma perpendiculaire :
Il est adopté pour les eaux pluviales des réseaux séparatifs s’il n’y a pas de traitement qui
est prévue. L’écoulement se fait directement dans le cours d’eau le plus proche. Suivant la
disposition des collecteurs par apport au cours on distingue :
35
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
III.4.4.Schéma radial :
C’est un schéma adopté pour les terrains plat, ou les eaux sont collectées en un point
bas, pour en suite être relevées vers :
- Un cours d’eau récepteur.
- Une station d’épuration.
- Un collecteur fonctionnant à surface libre [6].
III.4.5.Schéma à collecte transversale oblique :
Ce schéma comporte des ramifications de collecteurs qui permettent de rapporter
l’effluent à l’aval de l’agglomération. Ce type de schéma est adopté lorsque la pente du terrain
est faible [6].
36
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
III.5.2.Regard de chute :
Destinés à limité les fortes pentes, ils sont utilisées surtout dans les terrains accidentés.
III.5.3.Bouche d’égout :
Une bouche d’égout est un élément propre au réseau d’égout pluviale et unitaire, elle à
pour fonction de collecter habituellement à la bordure des rues, les eaux de ruissellement de
surface, afin que celle-ci puisse être acheminé vers l’égout pluviale ou unitaire, on distingue :
-Bouche à accès latérale (avaloir).
-Bouche à accès sur le dessus (grille de caniveaux) [7].
III.5.4. Principe du tracé du réseau :
Le tracé des différents collecteurs se fait en fonction des paramètres suivants :
- La topographie du site.
- Implantation des canalisations dans le domaine public.
- Les conditions de rejet.
- Emplacement des cours d’eau et talweg.
- Emplacement du cours d’eau ou de la station d’épuration.
La profondeur des canalisations doit elle aussi répondre à certain critères comme :
- La profondeur des caves avoisinante.
- La résistance de la canalisation aux efforts physique et au gel [5].
37
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
38
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Avec:
Qmoyj: Débit moyen rejeté quotidiennement en (l/s);
Kr : Coefficient de rejet pris égal à 80%de la quantité d’eau potable Consommée ;
N : Nombre d’habitant (capacité) par hab. ;
D : Dotation journalière ou la consommation en eau potable
Estimation des débits des équipements sont représenté dans les tableaux suivants ; on
commence par la zone A estimation des débits représenté dans le tableau suivant :
39
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Estimation des débits des équipements pour la zone B sont représenté dans le tableau suivant :
Tableau III.3 : représentation de la consommation et les rejets pour la zone B :
dotation Consommation
nature des équipements capacité Qéqui
l/hab/J[3] l/s
40
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
On peut estimer le nombre d’habitants pour des horizons futurs, en utilisant la loi des
accroissements géométrique donnée par la relation suivante
N
P t = P 0 (1 + T) ………………… (III.2)
Avec:
Pt : Nombre d’habitants à l’horizon futur.
P0 : Nombre d’habitants à l’année de base 2008
T : taux d’accroissement de la population.
N : l’écart d’années entre les deux horizons (2008-2040);
Selon le dernier recensement national effectue en 2008 la ville de Marsa Ben M’Hidi
se compose de 3625 habitants avec un taux de croissance annuelle égal à 1,2%.
D’après les informations recueillies auprès des services de la Daïra de Marsa Ben
M’Hidi le nombre d’habitants saisonniers est estimé à 2 400 040 habitants durant l’année
2011, ce flux touristique est estimé à 7millions de vacanciers pendant les trois mois de l’été
pour l’horizon 2040. Et d’après PDAU de Marsa Ben M’Hidi le nombre d’habitants projetés
est estimé à 2849 habitants [1].
Les résultats des estimations de la population sont reportés dans le tableau suivant :
Notre projet est composé de trois zones, on estime le nombre d'habitants pour chaque zone,
les résultats obtenus sont représenté dans le tableau III.6, selon la configuration topographique
de la zone d’étude et pour permettre un écoulement des eaux usées à surface libre ; elle est
41
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
décomposée en trois zone et chaque zone sera équipée de son propre réseau, déversera ses
eaux dans une station de relevage.
Afin de bien dimensionner ces réseaux nous avons estimé les populations relatives à chaque
zone.
Tableau III.6 : estimation de la population.
Avec:
Qmoyj: Débit moyen rejeté quotidiennement en (l/s);
Kr : Coefficient de rejet pris égal à 80%de la quantité d’eau potable Consommée ;
N : Nombre d’habitants à l’horizon étudié (hab.) ;
D : Dotation journalière ou la consommation en eau potable.
D’après le service de l’hydraulique de notre région la dotation actuelle adoptée en eau potable
est de 200 l/j/ha.
Les résultats de calcul d’estimation du débit moyen journalier de chaque zone sont représenté
dans le tableau suivant :
Tableau III.6 : estimation du débit moyen journalier.
42
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Avec :
Kp : Cœfficient de pointe ;
Qmoyj : Débit moyen journalier.
Le coefficient de pointe peut être estimé de plusieurs façons :
1/De façon moyenne :
Kp =24/14≈ 1,714
Kp = 24/10≈2,4
Kp = 3 en tête du réseau
Kp = 2 à proximité de l’exutoire
2.5
Kp 1.5 ; Si Qmoy≥ 2,8 l/s ………. (III.5)
Qmoy
Kp 3 ; Si Qmoy <2,8 l/s
43
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
44
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
2.5
Kp 1.5
Qmoy
AN : Kp = 2
Qp=Kp.Qmoy=131.56l/s
tronçons L R q mr Q Q P Q en Qp
(long) l/s/m (l/s) entrant sortant Q sort final
(m3/s)
A1-A4 50 0,065 3,24 0 - - - 0,0047
- 3,24 3 9.37
A2-A4 64 0,065 4,16 0 - - - 0,0057
- 4,16 3 11.34
A3-A4 65 0,065 4,225 0 - - - 0,0057
- 4,225 3 11.48
A4-A5(N1) 80 0,065 5,2 11,628 - 2 26 0,0307
- 16,828 2 35.5
A6-A5 67 0,065 4,355 0 - - - 0,0059
- 4,355 3 11.75
A7-A5 69 0,065 4,485 0 - - - 0,0060
- 4,485 3 12.02
A5-A8(N2) 43 0,065 2,795 25,668 - 2 51.2 0,0536
- 28,463 2 56.03
A9-A8 69 0,065 4,485 0 - - - 0,0060
- 4,485 3 12.02
A10-A8 67 0,065 4,355 0 - - - 0,0059
- 4,355 3 11.75
A8-A11(N3) 87 0,065 5,655 37,303 - 2 71.2 0,0760
- 42,958 2 80.82
A12-A11 56 0,065 3,64 0 - - - 0,0051
- 3,64 3 10.23
A13-A11 60 0,065 3,9 0 - - - 0,0054
- 3,9 3 10.79
A11-A14(N4) 70 0,065 4,55 50,498 - 2 93.5 0,0973
- 55,048 2 101.12
45
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
47
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
2.5
Kp 1.5
Qmoy
AN : Kp = 2
Qp=Kp.Qmoy76.79 l/s
Qp
q mr Q Q Q en
tronçons L (long) R l/s/m p final
(l/s) entrant sortant Q sort
(m3/s)
0 - - -
B1-B3 48 0,046 2,208 0,0035
- 2,208 3 7.03
0 - - -
B2-B3 42 0,046 1,932 0,0032
- 1,932 3 6.37
4,14 - 3 11.3
B3-B4 80 0,046 3,68 0,0150
- 7,82 2 18.72
0 - - -
B5-B6 55 0,046 2,53 0,0039
- 2,53 3 7.77
2,53 - 3 7.77
B6-B4 40 0,046 1,84 0,0098
- 4,37 3 11.78
12,19 - 2 27.01
B4-B7 40 0,046 1,84 0,0287
- 14,03 2 30.41
0 - - -
B8-B9 75 0,046 3,45 0,0049
- 3,45 3 9.82
3,45 - 3 9.82
B9-B12 43 0,046 1,978 0,0119
- 5,428 3 13.97
0 - - -
B10-B11 41 0,046 1,886 0,0031
- 1,886 3 6.26
1,886 - 3 6.26
B11-B12 37 0,046 1,702 0,0082
- 3,588 3 10.12
9,016 - 2 21.03
B12-B7 56 0,046 2,576 0,0235
- 11,592 2 25.90
25,622 - 2 51.09
B7-B13 25 0,046 1,15 0,0521
- 26,772 2 53.09
0 - - -
B14-B15 37 0,046 1,702 0,0029
- 1,702 3 5.81
1,702 - 3 5.81
B15-B17 24 0,046 1,104 0,0071
- 2,806 3 8.40
48
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
0 - - -
B16-B17 39 0,046 1,794 0,0030
- 1,794 3 6.04
4,6 - 3 12.26
B17-B19 65 0,046 2,99 0,0153
- 7,59 2 18.27
0 - - -
B18-B19 42 0,046 1,932 0,0032
- 1,932 3 6.37
9,522 - 2 22.00
B19-B13 21 0,046 0,966 0,0229
- 10,488 2 23.83
37,2-6 - 2 71.15
B13-B23 19 0,046 0,874 0,0719
38,134 2 72.64
0 - - -
B20-B22 17 0,046 0,782 0,0016
- 0,782 4 3.13
0 - - -
B21-B22 77 0,046 3,542 0,0050
- 3,542 3 10.02
4,324 - - -
B22-B23 56 0,046 2,576 0,0085
- 6,9 2 16.92
45,034 - 2 84.33
B23-B27 42 0,046 1,932 0,0860
- 46,966 2 87.58
0 - - -
B24-B25 63 0,046 2,898 0,0043
- 2,898 3 8.6
2,898 - 3 8.6
B25-B26 64 0,046 2,944 0,0117
- 5,842 3 14.81
5,842 - - -
B26-B27 23 0,046 1,058 0,0085
- 6,9 2 16.92
0 - - -
B28-B27 90 0,046 4,14 0,0056
- 4,14 3 11.30
51,106 - - -
B27-SR B 48 0,046 2,208 0,0491
- 53,314 2 98.23
0 - - -
B29-B30 18 0,046 0,828 0,0017
- 0,828 4 3.31
0,828 - 4 3.31
B30-B31 26 0,046 1,196 0,0050
- 2,024 3 6.59
0 - - -
B32-B31 46 0,046 2,116 0,0034
- 2,116 3 6.81
0 - - -
B36-B31 60 0,046 2,76 0,0041
- 2,76 3 8.29
6,9 - 2 16.92
B31-B34 48 0,046 2,208 0,0191
- 9,108 2 21.21
0 - - -
B33-B34 55 0,046 2,53 0,0039
- 2,53 3 7.77
11,638 - 2 25.99
B34-B35 63 0,046 2,898 0,0287
- 14,536 2 31.34
14,536 - 2 31.34
B35-SR B 39 0,046 1,794 0,0330
- 16,33 2 34.60
III.7.3.calcul le débit de pointe de la zone C :
Le réseau C est représenté dans la fig.III.7 qui suit :
49
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
50
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
2.5
Kp 1.5
Qmoy
AN : Kp = 2.05
Qp=Kp.Qmoy=42.62 l/s
Tableau III.9: calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (C)
tronçons L R l/s/m q mr Q Q P Qen Qp final
(long) (l/s) entrant sortant Qsort (m3/s)
C1-C2 60 0,024 1,44 0 - - - 0,0026
- 1,44 4 5.16
C2-C3 89 0,024 2,136 1,44 - 4 5.16 0,0076
- 3,576 3 10.09
C4-C3 64 0,024 1,536 0 - - - 0,0027
- 1,536 4 5.40
C3-C6 59 0,024 1,416 5,112 - 3 13.32 0,0147
- 6,528 2 16.18
C5-C6 73 0,024 1,752 0 - - - 0,0030
- 1,752 3 5.94
C6-C8 59 0,024 1,416 8,28 - 2 19.61 0,0210
- 9,696 2 22.33
C7-C8 100 0,024 2,4 0 - - - 0,0037
- 2,4 3 7.47
C9-C10 30 0,024 0,72 0 - - - 0,0014
- 0,72 4 2.88
C10-C11 60 0,024 1,44 18,744 - 2 38.94 0,0402
- 20,184 2 41.51
C12-C13 70 0,024 1,68 0 - - - 0,0029
- 1,68 3 5.76
C13-C14 47 0,024 1,128 1,68 - 3 5.76 0,0071
- 2,808 3 8.40
51
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
52
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Méthode superficielle ;
Méthode rationnelle [8].
Remarque : On fait le calcul de notre réseau par la méthode rationnelle
53
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Méthode rationnelle :
C’est une méthode qui consiste à estimer le débit a partir d’un découpage du bassin
versant en secteurs limités par les lignes isochrones, cette méthode fut découverte en 1889,
mais ce n’est qu’en 1906 qu’elle à été généraliser, elle est connue aussi par la méthode de
LIOYD DAVIS*, c’est une méthode qui à fait et fait ses preuves surtout pour les bassins
urbains a faible surface ( 10 ha) [8].
………(III.6)
Avec :
54
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
C amon C ava
I (m/m)…………(III.7)
L
Camon : Côte amont du parcours (m).
Cava : Côte aval du parcours (m)
III.8.4. Découpage de l’aire d’étude en sous bassins :
Le découpage de l’aire d’étude en sous bassins élémentaires doit être fait selon :
-La nature des sols ;
-La densité des habitations ;
-Les courbes de niveau ;
-Les routes et voiries existantes ;
-Les pentes et les contres pentes ;
-Les limites naturelles (oueds, talwegs,…etc.)[7].
55
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Catégorie d’urbanisation Cr
Habitations très denses 0.90
Habitations denses 0.60 – 0.70
Habitations moins denses 0.40 – 0.50
Quartiers résidentiels 0.20 – 0.30
Square – garde – prairie 0.05 – 0.20
Dans notre projet nous avons utilisé le coefficient de ruissellement en fonction de la catégorie
d'urbanisation et en fonction de la zone d’influence.
56
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Le temps d’entrée (temps de concentration), Tc, d’un bassin versant urbain est le temps le
plus long que peut mettre l’eau qui ruisselle sur ce bassin versant à atteindre la bouche
d’égout. La valeur du temps d’entrée est fonction de :
…………………(III.8)
F : facteur relatif à la surface ; il permet d’utiliser l’équation les régions autres que rurales (f=
1 pour bassin rural).
Intensité :
………………..(III.9)
Avec :
i : intensité en (mm/h)
tc : temps de concentration en min.
Avant estimé le débit pluvial de bassin versant A (zone projeté), il a été découpé en 35 sous
bassin qui représenté dans la figure .III.8 et nous avons estimé le coefficient de ruissellement,
57
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
le temps de concentration et le débit pluvial ces résultats sont représenté dans le tableau
suivant :
58
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
59
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
60
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
61
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Avant estimé le débit pluvial de bassin versant C, il a été découpé en 26 sous bassin qui
représenté dans la figure III.10 et nous avons estimé le coefficient de ruissellement, le temps
de concentration et le débit pluvial ces résultats sont représenté dans le tableau suivant :
62
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
63
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Une fois que la totalité des débits sont déterminées, La phase qui vient c’est bien le
dimensionnement et le calcul hydraulique du réseau et sa conception; tout en vérifiant les
conditions d’écoulement et en définissant le meilleur tracé possible des collecteurs.
Comme nous avons un réseau du type unitaire il faut qu’il soit auto curant, c’est-à-dire
conçu de telle manière que :
les sables soient automatiquement entraînés pour des débits d’étiage
les vases fermentes cibles soient également entraînées pour le débit minimum.
III.10. Conception du réseau :
La conception d’un réseau d’assainissement est la concrétisation de tous les éléments
constituant les branches du réseau sur un schéma global,
Les collecteurs sont définis par leur :
- Emplacement (en plan),
- Profondeur,
- Diamètres (intérieur et extérieur),
- Pente,
- Leur joints et confection.
Les regards de visite et de jonction sont également définis par leur,
- Emplacement (en plan),
- Profondeur,
- Côtes [10].
III.11. Dimensionnement du réseau d’assainissement:
III.11.1 Conditions d’écoulement et de dimensionnement:
L’écoulement en assainissement doit être de préférence à surfaces libre, donc tributaire de la
topographie du terrain naturel, il doit aussi assurer une vitesse permettant l’auto-curage qui
l’auto-curage du réseau.
La vitesse d’auto curage qui empêchera les dépôts du sable, facilement décanter dans
les collecteurs est de l’ordre de :
- au moins 0,6 m/s pour le un dixième du débit de pleine section.
- au moins 0,3 m/s pour le un centième du débit de pleine section.
La vitesse d’érosion représente la limite supérieure (entre 4 et 5 m/s), au dessus de
laquelle les parois internes des conduites seront soumises à une forte érosion étant
donné que les eaux sont chargées [10].
64
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
- Les canalisations d’égouts dimensionnées pour un débit en pleine section Qps ne débitent en
réalité et dans la plupart du temps que des quantités d’eaux plus faibles que celles pour
lesquelles elles ont été calculées.
A partir de l’abaque (réseau pluvial en système unitaire ou séparatif), et pour les valeurs
données des pentes, des diamètres normalisés, on déduit le débit Qps et la vitesse Vps de la
conduite remplie entièrement.
On a les paramètres suivants :
Périmètre mouillé (P) : c’est la longueur du périmètre de la conduite qui est en
contact avec l’eau.
65
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
V C R h .I ……………… (III.10)
Où :
I : Pente du collecteur (m/m).
Rh : Rayon hydraulique (m)
C: Coefficient dépend des paramètres hydrauliques et géométriques de l’écoulement,
Le coefficient « C» est donné à son tour par la formule de Strickler:
……………….
C = K_RH1/6 (III.11)
[ ] ……(III.12)
√
Avec :
D : diamètre de la conduite en (m)
K : (k=1/n)
n =0.012(tuyaux ciment lisse)
I : la pente en %
Q : débit en m3/s [10].
Le procédé de calcul se fait comme suit :
On calcul le débit à plein section et la vitesse à plein section par les l’équation suivantes :
√ ...............(III.13)
Avec :
Qps : débit à plein section (m3/s)
D : diamètre normalisé (m)
I : la pente en (%)
La vitesse à plein section :
…………….(III.14)
66
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Avec :
Vps : la vitesse à plein section (m/s)
Qps : débit à plein section (m3/s)
D : diamètre normalisé (m)
Avec la pente et le débit on tire de l’abaque (1ère annexe) le diamètre normalisé, le débit à
pleine section et la vitesse à pleine section, Ensuite on calcule les rapports [10]:
Q
RQ rapport des débits ……………….
(III.15)
QPS
V
RV rapport des vitesses ………………. (III.16)
V PS
h
Rh rapport des hauteurs ……………….
(III.17)
D
67
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
68
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
D=[ ] =[ ] =0,241m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,3m
*détermination de débit à plein section :
√ = √ =0,10m3/s
= =1,42m/s
rH=0,53 ; rv=1,05
{ ⇒{
= =
Taval=t1+t2=1,86min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,42=0,78m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
69
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
On a :Qeu=0,0057m3/s
* détermination du Q pluvial :
C=0,9 ;
Tc=0,0195. (Lmax) 0,77. (Ibassin)-0.385
Tc=1.7min ;
i=4.tc-0.5=4.(1,7)-0,5=3,07(mm/h)
A=0,1425ha
Qpluvial=0,167.C .i. A
D=[ ] =[ ] =0,267m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,3m
*détermination de débit à plein section :
√ = √ =0,098m3/s
= =1,38m/s
rH=0,73 ; rv=1,09
{ ⇒{
= =
Taval=t1+t2=2,41min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,50=0,78m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
-Dimensionnement de conduite (A3-A4) :
On a :Qeu=0,0057m3/s
* détermination du Q pluvial :
C=0,9 ;
Tc=0,0195. (Lmax) 0,77. (Ibassin)-0.385
Tc=2,4min ;
i=4.tc-0.5=4.(2,4)-0,5=2,58(mm/h)
A=0,1871ha
Qpluvial=0,167.C .i. A
D=[ ] =[ ] =0,296m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,3m
*détermination de débit à plein section :
√ = √ =0,064m3/s
= =1,1m/s
71
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
rH=0,75 ; rv=1,14
{ ⇒{
= =
Taval=t1+t2=3,27min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,25=0,61m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
-Dimensionnement de conduite (A4-A5) nœud 1:
On a :Qeu=0,0307m3/s
* détermination du Q pluvial :
On fait assemblage des sous bassin (BV1, BV2, BV3, BV4)
∑
C= ;
∑
72
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
D=[ ] =[ ] =0,472m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,5m
*détermination de débit à plein section :
√ = √ =0,3m3/s
= =1,53m/s
rH=0,73 ; rv=1,13
{ ⇒{
= =
Taval=t1+t2=3,10min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,73=0,84m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
Les résultats obtenus de dimensionnement pour chaque réseau (réseau A, réseau B et réseau)
sont représenté dans les tableaux III.16, tableau III.17 et tableau III.18.
73
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
74
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
75
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
76
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Remarque :
* Dans ce chapitre nous avons calculé les différents débits (eaux pluviales et Eaux usées) pour
chaque sous bassins ; et on a calculé les débits dans les collecteurs qui sont en bon état
(changement de diamètre).
*Les résultats obtenus à l’issu des calculs du dimensionnement des réseaux A, B et C sont
satisfaisants à l’auto-curage ; ainsi que les vitesses d’écoulements sont respectés dans chaque
tronçon des trois réseaux. Nous proposons la réalisation de trois stations de relevages à cause
de la faible pente dans notre réseau car de la faible pente dans notre réseau car la station
d’épuration envisagé pour cette localité est situe en point plus haut que les points de rejet de
ces réseaux.
III.12.Les profil en long:
III.12.1.Les profils en long du réseau:
Après le traçage des canalisations et la détermination des débits des eaux usées et pluviaux
pour chaque tronçon on erise les profils en long tronçon du réseau : il sert à déterminer les
profondeurs des tranchées et les cotes, de pose des conduites suivant le diamètre de chaque
tronçon.[11]
La hauteur moyenne de déblai (Hm) .Utilisée pour la détermination des volumes de déblai est
calculée comme suit:
H=CTN – CR (m)…………….(III.19)
H: hauteur de déblai (m).
Remarque: Les profils en long de chaque réseaux sont représenté dans la figure III.12.
suivant:
77
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
78
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Avec:
VD: volume du déblai (m3).
L: longueur de la tranchée m.
B: largeur de la tranchée m.
K: coefficient grossissement (1,2).
M : talus m=ctg on prendre m= 0,5.
79
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
Vcdt =L D2 /4 (m3)…………….(III.22)
Avec:
Vcdt : volume occupé par les conduites en (m3).
L: longueur totale de la tranchée en(m).
D : diamètre de la conduite en (m).
III.13.1. 4.Volume remblai [11] :
C'est le volume de pose du conduite sur la tranché est définis comme suit
Vr = VD - ( Vcdt + VLS ) (m3)………..(III.23)
Les résultats obtenus sont représenté dans les tableaux suivants (tableauIII18, tableau
III.19, tableau III.20)
80
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
tronçon Lon D larg haute haute haute volume de volum volum volume volume
g ur de ur de ur déblai e de la e de la de de
débla débla moye condu lit de remblai déblai
i i nne ite sable en excès
amon avale e=0,1
t m
L Φ B H1 H2 Hmoy VD VCdt VLS Vr Vexc
M mm m m m m m3 m3 m3 m3 m3
A1-A4 50 0,3 0,9 15,95 12,75 14,35 774,90 3,53 30,22 741,15 211,98
A2-A4 64 0,3 0,9 15,46 12,75 14,11 974,94 4,52 38,68 931,74 267,44
A3-A4 65 0,3 0,9 13,93 12,75 13,34 936,47 4,59 39,28 892,59 259,26
A4-A5 80 0,5 1,1 12,95 10,88 11,92 1258,22 15,70 67,90 1174,62 372,99
A6-A5 67 0,3 0,9 11,85 10,68 11,27 815,14 4,73 40,49 769,91 232,71
A7-A5 69 0,3 0,9 13,46 10,68 12,07 899,46 4,87 41,70 852,88 253,45
A5-A8 43 0,7 1,3 11,08 10,82 10,95 734,53 16,54 47,75 670,24 233,23
A9-A8 69 0,4 1 11,40 10,52 10,96 907,49 8,67 49,98 848,84 267,37
A10-A8 67 0,4 1 10,78 10,52 10,65 856,26 8,42 48,53 799,31 253,89
A8-A11 87 0,7 1,2 10,72 7,64 9,18 1150,07 24,59 85,03 1040,45 374,14
A12-A11 56 0,4 1 7,44 7,84 526,51 8 7,03 40,57 478,91 168,70
A13-A11 60 0,5 1,1 9,04 7,54 8,29 656,57 11,78 50,93 593,87 213,71
A11-A14 70 0,8 1,4 7,84 6,95 7,40 869,65 35,17 87,33 747,15 322,52
A16-A14 65 0,5 1,1 7,76 6,65 7,21 618,19 12,76 55,17 550,26 210,11
A14-A15 43 1,25 1,9 7,40 7,38 7,39 705,45 52,74 82,49 570,21 297,49
A17-A18 51 0,3 0,9 8,13 7,16 7,65 421,09 3,60 30,82 386,66 131,27
A20-A21 53 0,4 1 7,80 7,36 7,58 482,09 6,66 38,39 437,04 155,93
A21-A18 49 0,4 1 7,36 7,26 7,31 429,83 6,15 35,50 388,18 140,51
A18-A19 40 0,6 1,2 7,46 7,41 7,44 428,26 11,30 39,10 377,86 148,90
A19-A14 60 0,5 1,1 7,31 6,65 6,98 552,82 11,78 50,93 490,12 189,85
A22-A28 30 0,3 0,9 7,11 7,09 7,10 230,04 2,12 18,13 209,79 73,16
A23-A24 72 0,3 0,9 8,27 8,25 8,26 642,30 5,09 43,51 593,70 196,33
A24-A26 68 0,4 1 8,35 7,66 8,01 653,21 8,54 49,26 595,41 208,04
A25-A26 55 0,3 0,9 8,13 7,56 7,85 465,99 3,89 33,24 428,87 144,30
A26-A27 34 0,5 1,1 7,76 7,23 7,50 336,38 6,67 28,86 300,85 112,90
A29-A30 64 0,3 0,9 7,95 7,61 7,78 537,75 4,52 38,68 494,55 166,88
A30-A31 40 0,4 1 7,71 7,53 7,62 365,76 5,02 28,98 331,76 118,12
A32-A33 57 0,4 1 8,23 7,66 7,95 543,44 7,16 41,29 494,99 173,44
A33-A34 27 0,4 1 7,66 7,60 7,63 247,21 3,39 19,56 224,26 79,81
A34-A31 45 0,4 1 7,60 7,53 7,57 408,51 5,65 32,60 370,26 132,21
A31-A28 39 0,3 0,9 7,43 7,09 7,26 305,79 2,76 23,57 279,47 96,66
A28-A27 45 0,4 1 7,19 7,13 7,16 386,64 5,65 32,60 348,39 127,18
A27-A15 88 1 1,6 7,73 7,13 7,43 1255,37 69,08 135,08 1051,21 492,90
A15-A35 76 1,25 1,9 7,38 7,18 7,28 1228,28 93,22 145,80 989,26 521,52
A35-SR A 80 1,25 1,9 7,18 6,94 7,06 1253,86 98,13 153,48 1002,26 539,99
23858,4 576,02 1825,4 21457 7888,87
81
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
82
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
tronçon long D larg haute haute haute volume de volume volum volume de volume
ur de ur de ur déblai de la e de la remblai de
déblai déblai moye condui lit de déblai
amon avale nne te sable en excès
t e=0,1
m
L Φ B H1 H2 Hmoy VD VCdt VLS Vr Vexc
m mm m m m m m3 m3 m3 m3 m3
C1-C2 60 0,3 0,9 14,85 11,84 13,35 864,76 4,24 36,26 824,26 239,39
C2-C3 89 0,4 1 11,94 8,21 10,08 1076,01 11,18 64,47 1000,36 323,13
C4-C3 64 0,4 1 8,87 8,21 8,54 655,87 8,04 46,36 601,47 205,25
C3-C6 59 0,5 1,1 8,31 7,76 8,04 625,77 11,58 50,08 564,11 205,58
C5-C6 73 0,3 0,9 9,19 7,56 8,38 660,29 5,16 44,12 611,01 201,14
C6-C8 59 0,5 1,1 7,76 6,67 7,22 561,90 11,58 50,08 500,25 190,89
C7-C8 100 0,3 0,9 8,59 6,47 7,53 813,24 7,07 60,44 745,74 254,55
C9-C10 30 0,3 0,9 9,46 7,54 8,50 275,40 2,12 18,13 255,15 83,59
C10-C11 60 0,4 1 7,64 7,36 7,50 540,00 7,54 43,46 489,00 175,20
C12-C13 70 0,3 0,9 8,07 7,86 7,97 602,15 4,95 42,30 554,90 185,75
C13-C14 47 0,3 0,9 7,86 7,69 7,78 394,66 3,32 28,40 362,93 122,50
C15-C14 30 0,3 0,9 8,12 8,00 8,06 261,14 2,12 18,13 240,89 80,31
C14-C10 93 0,4 1 7,79 7,64 7,72 860,99 11,68 67,37 781,94 277,08
C16-C17 36 0,3 0,9 8,27 8,04 8,16 317,07 2,54 21,76 292,77 97,23
C19-C18 45 0,3 0,9 8,20 8,07 8,14 395,36 3,18 27,20 364,99 121,31
C20-C21 112 0,3 0,9 8,60 8,46 8,53 1031,79 7,91 67,69 956,19 312,91
C21-C23 33 0,3 0,9 8,46 8,33 8,40 299,20 2,33 19,94 276,92 91,09
C22-C23 76 0,3 0,9 8,37 8,33 8,35 685,37 5,37 45,93 634,07 208,93
C23-C24 51 0,4 1 8,43 8,28 8,36 511,33 6,41 36,94 467,98 160,95
C25-C24 58 0,3 0,9 8,31 8,18 8,25 516,47 4,10 35,05 477,32 157,94
C24-C18 70 0,4 1 8,28 8,17 8,23 690,90 8,79 50,71 631,40 218,41
C18-C17 30 0,4 1 8,17 8,14 8,16 293,58 3,77 21,73 268,08 93,02
C17-C14 140 0,5 1,1 8,24 7,89 8,07 1490,41 27,48 118,83 1344,11 489,09
C26-C27 80 0,3 0,9 8,39 8,00 8,20 708,05 5,65 48,35 654,05 216,85
C27-C11 77 0,3 0,9 8,00 7,26 7,63 634,51 5,44 46,53 582,54 197,91
C11-C8 68 0,5 1,1 7,46 6,71 7,09 635,95 13,35 57,72 564,89 217,33
C8-SR C 50 1 1,6 7,21 7,14 7,18 688,80 39,25 76,75 572,80 239,39
17090,9 226,12 1244,7 15620,1 5401,77
83
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
84
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau
85
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Chapitre IV :
Dimensionnement des stations de relevage
Les stations de relevage sont destinées, en assainissement, à élever les eaux d’un niveau à un
autre, soit pour le franchissement d’un obstacle, soit pour modifier des tracés devenus
économiquement inacceptables en réseau gravitaire, ou en raison de conditions incompatibles
avec les données d’aval. Dans ce chapitre, A cause de la topographie de la région d’étude,
nous avons opté pour la réalisation des stations de relevage à cause de la très faible pente.
Dans notre étude on a prévue 3 stations de relevage selon les trois zones seront prévus.
Le choix du site d’implantation de la future Station d’épuration (STEP) de Marsa Ben M’Hidi
est basé sur une série de critères. Le choix doit être fondé sur un compromis entre les objectifs
et les contraintes suivantes :
Une étude détaillée du milieu permettra le meilleur choix du site. Dans cette phase nous avons
étudié le milieu environnemental où le site sera implanté.
Il a été proposé que la position la plus adaptée et celle là se trouve à l'amont du la ville vu les
critères suivant:
86
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
√ ………………. (IV.1)
87
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
l’eau), mais aussi les contraintes liées au contexte socio-économique (système de pompage
accepté, disponibilité des pièces détachées, facilité de maintenance des pompes).
Ce chapitre donne les éléments théoriques permettant de dimensionner les stations de
pompage courantes appropriées à notre domaine d’utilisation, illustrés par des exemples
pratiques [9].
[ ] [ ]…..(IV.2)
Avec :
Où :
( ) ……..(IV.4)
√ √
Où : ⁄ …………. (IV.5)
Avec :
89
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Cette courbe, fonction du débit, est parabolique. Pour les pompes centrifuges, la
concavité de la parabole est tournée vers le bas.
La puissance est égale au travail effectué pendant l'unité de temps pour élever le débit
correspondant à une hauteur égale à la hauteur manométrique totale d'élévation [9].
…………(IV.6)
Avec :
P [Wh] : puissance totale consommée
ρ [kg/m3] : masse volumique
Q [m3/s] : débit
H [mce] : hauteur manométrique
ƞg : Rendement global du groupe motopompe ; avec : ƞg : f ( ƞe, ƞh)
ƞe : Rendement du moteur électrique (= 0,85) ;
ƞh: Rendement hydraulique de l’ensemble roue-volute (= 0,6 à 0,7)
Pour le résoudre, il nous faut le débit et la hauteur manométrique engendrée par une
pompe donnée, débitant dans un réseau ou une conduite.
La perte de charge totale d'une conduite, en fonction du débit du liquide, sera reportée
sur un graphique. On obtient ainsi la courbe caractéristique de la conduite. La perte de charge
est proportionnelle au carré du débit et la courbe est une parabole.
On peut également représenter la hauteur géométrique d'élévation en fonction du débit,
ce qui permet de déterminer d'une façon simple, pour chaque débit, la somme de H géom et J
[9].
90
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
*Le débit de collecteur commun sera composé de la Somme des débits de chaque
pompe.
* La caractéristique de l'ensemble des groupes sera obtenue en sommant pour une même
ordonnée H les débits abscisses de chaque groupe [9].
91
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Les pompes sont parfois montées en parallèle (by-pass) avec une seule des deux
fonctionnant. En cas de panne ou pour une action de maintenance le montage permet alors de
continuer à fonctionner en démarrant la deuxième pompe [9].
(En m3)……………..(IV.8)
( )
92
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Avec :
n: nombre max de démarrage par heure est fonction de la puissance des groupes
électropompes, afin de tenir compte de la fatigue de ceux –ci .On peut préconiser (avec P,
puissance nominale du moteur) :
C Q pet
Vmort T
………………..(IV.9)
Avec :
93
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
- hp : hauteur de pompe
- n : nombre de pompes [8].
Lb = 2Lp+3e…………… (IV.12)
Avec:
VB
H
S
……………………..(IV.13)
Avec :
- VB : volume de la bâche (m3)
- S : surface de la bâche (m2) avec (S= Bb. Lb) [8].
b) Calcul la hauteur du volume mort :
Vmort
h
S
…………………(IV.14)
94
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Avec :
Le résultat obtenu pour notre station relevage A représenté dans le tableau suivant :
On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).
Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, suite à ce choix le logiciel pump
tutor caprari de la firme sera utilisé pour le calcul des stations de relevage (type de
pompe, nombre de pompe, point de fonctionnement…) les résultats obtenues sont résumé
dans ce qui suit :
95
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
96
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
- double garniture mécanique sur l'arbre, lubrifiée à l'huile contenue dans la chambre
barrière :
- protections :
*sonde de conductivité insérée dans la chambre à huile pour signaler la présence éventuelle
d'infiltrations de liquide pompé.
97
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
(P2= 30 kW).
Caractéristiques de la pompe :
- Asynchrone triphasé, fermé normalisé suivant les normes UNEL - CEI, ventilation
extérieure, rotor en court-circuit ;
- Forme de construction B5 / V1 ;
- Protection IP 55 ;
- Classe d'isolation F ;
Q : 102,7 l/s
H : 18,3 m
n. poles :4
Fréquence : 50 Hz
Monophasé / Triphasé : 3~
98
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
*dimensionnement de la bâche :
Les résultats obtenus sont représenté dans le tableau IV.2 :
Tableau IV.2 : les résultats du dimensionnement de la bâche.
Vu Vmort Vppe Vtot S Hbâche hmort Bs Ls
Bâche A 14.9 1.19 1.31 17.4 19.68 1.69 0.9 4.8 4.1
99
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
sera rejeté à l’oued Sidi M’Hammed par un déversoir d’orage qui sera installé avant la station
de relevage
Le résultat obtenu pour notre station relevage B représenté dans le tableau suivant :
L (m) H D V HL Hs ΔH HMT P
géo (m) (m/s) (m) (m) (m) (m) % (Kw)
Station de 700 7.4 0,7 0,55 6,78 1,01 7,79 15.2 73 76,21
relevage B
On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).
Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, le calcul des stations de relevage
(type de pompe, nombre de pompe, point de fonctionnement…) est résumé dans ce qui
100
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
suit :
-double garniture mécanique sur l’arbre, lubrifiée par immersion dans la chambre à huile :
101
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
-moteur asynchrone, triphasé, isolement classe F, protection IP68, rotor guidé par
roulements à bille lubrifiés à la graisse.
-protections :
*sonde de conductivité incorporée dans la chambre à huile pour détecter la présence d’eau.
Q : 105,9 l/s
H : 16,1 m
n. poles :4
Fréquence : 50 Hz
Monophasé / Triphasé : 3~
Puissance moteur P2 : 25 kW
Tension : 400 V
102
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
103
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Le résultat obtenu pour notre station relevage C est représenté dans le tableau suivant :
104
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
L (m) H D V HL Hs ΔH HMT P
Géo (m) (m/s) (m) (m) (m) (m) % (Kw)
(m)
On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).
Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, le calcul des stations de relevage
(type de pompe, nombre de pompe, point de fonctionnement…) est résumé dans ce qui
suit :
105
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
A partir de cette courbe nous proposons quatre pompes immergées (trois en marche
et une pompe de secours) de type CAPRARI avec les caractéristique suivantes :(point de
fonctionnement est : Q=208 l/s, HMT=10m ; et de rendement est de 76,5% .Débit de
chaque pompe est : Q1=69.2 l/s.
-double garniture mécanique sur l'arbre, lubrifiée par immersion dans la chambre à
huile:
-moteur asynchrone, triphasé, isolement classe F, protection IP68, rotor guidé par
roulements à bille lubrifiés à la graisse.
-protections :
*sonde de conductivité incorporée dans la chambre à huile pour détecter la présence d'eau.
106
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Q : 79,34 l/s
H : 11,2 m
n. poles : 6
Fréquence : 50 Hz
Monophasé / Triphasé : 3~
Puissance moteur P2 : 13 kW
Tension : 400 V
107
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Avec :
108
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
IV.6.1. Fonctionnement :
C’est donc un ouvrage destiné à décharger le réseau d’une certaine quantité d’eaux pluviales,
de manière à réagir sur l’économie d’un projet en réduisant les dimensions du réseau aval.
Ce principe étant posé, les déversoirs sont appelés à jouer un rôle essentiel, notamment dans
le concept des réseaux en système unitaire [12].
- Le milieu récepteur et son équilibre après le rejet des effluents dont il faut établir un degré
de dilution en fonction du pouvoir auto épurateur du milieu récepteur ;
- Les valeurs de débit compatibles avec la valeur de dilution et avec l’économie générale du
projet, c'est-à-dire rechercher le facteur de probabilité des déversements de façon à limiter la
fréquence des lâcheurs d’effluents dans le milieu récepteur ;
- La capacité des bassins pièges et la surface des ouvrages de la station d’épuration pour les
surcharges et le mauvais fonctionnement ;
109
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Pour calculer le débit déversé, la formule la plus utilisée est celle de Bazin, dont l’expression
est la suivante [12]:
Dans laquelle :
Le déversoir classique à seuil latéral ou de dimension standard à seuil haut ou bas peut être
partialisé et équipé de dispositifs de vannage.
Il présente l’intérêt majeur de permettre la conception de seuil long sans occuper beaucoup de
place.
On notera, à ce propos, que la longueur de crête déversant d’un déversoir latéral, calculée
selon la formule d’Engels, est de 3 à 4 fois plus importante que celle d’un déversoir frontal.
Cette longueur de la lame de déversoir calculée est donnée par la même expression [12] :
110
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
1
0.83
Q
L ....................................( IV .16)
2
.. 2 g .H
1.67
3
Dans laquelle :
- S’il s’agit d’un seuil latéral bas (le rapport entre le diamètre du collecteur d’entrée et la
hauteur du seuil étant important), il n’est pas possible de mettre en place un orifice calibré
réglable, tout au plus un masque sur la partie du collecteur de sortie ;
- Au contraire, s’il s’agit d’un seuil latéral haut (le rapport entre la hauteur du seuil et le
diamètre du collecteur de sortie étant supérieur ou égal à 2), il est obligatoire de mettre en
place une vanne réglable pour ajuster le calibrage du débit conservé [12].
Dans ce type de déversoir, la cunette transitant le débit de temps sec et de « Petite pluie » est
suspendue dans la longueur de la chambre.
Il s’agit de cas bien particuliers au niveau d’une chute dans le collecteur ou en cas de très
fortes pentes [12].
111
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Dans ce type de déversoir, le débit de temps sec et « petite pluie » passe par l’orifice dans
le fond ou sur le coté du radier,
112
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
e) Déversoir circulaire :
Ceux-ci présentant des avantages de simplicité, de facilité de mise en place pour des mesures
des petits débits. L’expression de cette formule est la suivante [12]:
Avec :
μ = (0.35+0.002d/H)(1+(W/Ω)2) ;
f) Déversoir siphoïde :
113
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage
Dans notre cas ; l’utilisation d’un déversoir à seuil latéral est à préconiser, car il n’occupe
pas beaucoup d’espaces, ainsi que le problème des dépôts qui ne se pose pas [12].
114
Conclusion
Pour notre agglomération, l’évaluation des débits des eaux pluviales s’est faite par la méthode
rationnelle pour une période de retour de 10ans et les débits des eaux usées (domestiques, et
service publique) on été déterminés selon la répartition de la population à l'horizon projet
2040. Les réseaux ainsi proposés et dimensionner, Présente dans ces tronçons de pentes
convenables permettant une évacuation des débits des pointes en toutes secrété et avec des
vitesses d'écoulement adéquates et autocurage des réseaux. à la fin de chaque réseau une station de
relevage transférera 30 % du débit d’eau de pointe vers une station d'épuration pour un éventuelle
traitement et 70% des débits de pointe seront rejeté vers un émissaire proche sans traitement car la
charge polluante des eaux usées se trouve diluées en période d'averse.
115
Le dimensionné les trois stations de relevage de chaque réseau a été facilité par l’utilisation du
logiciel CAPRARI qui a permet d'arrêter nombre des pompes, les caractéristiques de fonctionnement
le dimensionnement des bâches d'eau ... Ces stations seront équipées chacune de trois pompes en
fonctionnement en période de point; ce choix à été motivé pour remédier au variation de débits en
particulier en période sèche.
Nous espérons que cette étude pourra faire l’objet d’un avant projet pour l’élaboration
d’un réseau d’assainissement plus fiable et plus rigoureux pour la localité de Marsa Ben
M’Hidi .
115
Abréviations et signes
DHW : Direction d’Hydraulique de Wilaya
ANRH : Agence Nationale des Ressources Hydriques
CTH : Contrôle Technique et suivi Hydraulique
SDA : Schéma directeur d’Assainissement
TAAM : Taux d’Accroissement Annuel Moyen
RGPH :
Q : Débit véhiculé par la conduite circulaire. (m3/s)
V : Vitesse d’écoulement de l’eau. (m/s)
H: Hauteur de remplissage dans la conduite (m).
Qps : Débit de pleine section (m3/s)
Vps : Vitesse à pleine section (m/s).
Dnor : Diamètre normalisé de la conduite
K : coefficient de Manning
I : la pente
P: puissance totale consommée [Wh]
ρ: masse volumique [kg/m3]
Q: débit [m3/s]
H: hauteur manométrique [mce]
ƞg: Rendement global du groupe motopompe ; avec : ƞg : f ( ƞe, ƞh)
ƞe: Rendement du moteur électrique ;
ƞh: Rendement hydraulique de l’ensemble roue-volute
-Bb : largeur de la base de bâche en (m)
-Lb : longueur de la base de bâche en (m)
-e : encombrement de la pompe
W : Section mouillée (en m2) ;
Ω : Section totale (m);
H : Charge en amont de la section mouillée
Q : Débit au niveau du seuil déversoir (m3/s) ;
μ : Coefficient expérimental dont la valeur est fonction du type de seuil ;
L : Longueur de la lame déversant (m) ;
G : Accélération de la pesanteur
Fig. I.1 : Situation géographique du Marsa Ben M’Hidi ……………………………...…….…….04
Fig. I.2 : Extrait de carte géologique de l’oranie nord occidentale de Pierre Gourdia 1976,
Marsa Ben M’Hidi …………………………………………………..……….....…..........06
Tableau I.5. Les équipements publics existants à Marsa Ben M’ Hidi ….……………………..…12
Tableau I.6. Le bilan ressources/besoins en eau potable de Marsa Ben M’Hidi ..……………….13
Tableau III.7: Calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (A)……………..…....45
Tableau III.8: Calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (B)…………..………48
Tableau III.9: Calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (C)………..……….51
[5] GOMELLA, C., GUERREE, H., 1986, « Guide d’assainissement dans les
agglomérations urbaines et rurales (tome 1), Edition Eyrolles, Paris.
[12] VAZQUEZ J, 2006, Guide technique sur le fonctionnement des déversoirs d’orage,
PDF, page (13-17), (www.les stations de relevage.com), consulté le (12/09/2012).
Bibliographie
[5] GOMELLA, C., GUERREE, H., 1986, « Guide d’assainissement dans les
agglomérations urbaines et rurales (tome 1), Edition Eyrolles, Paris.
[12] VAZQUEZ J, 2006, Guide technique sur le fonctionnement des déversoirs d’orage,
PDF, page (13-17), (www.les stations de relevage.com), consulté le (12/09/2012).
Summary:
The town of Marsa Ben M’Hidi is completely deprived of network of cleansing for water rain.
There is on the other hand a network of waste water in some districts. The rain water in
various places is often poured in the network of waste water by creating serious problems.
Our study has the aim of raising the anomalies which poses the agglomeration of Marsa Ben
M’Hidi as regards cleansing in order to provide, rehabilitation and extension alteration work
of the existing network.
In order to achieve the goals traced as a preliminary, with three carried out crucial steps. First
concerned, the establishment of the diagnosis of the existing network; The second, it,
consisted of the expertise on the same network while including, this time, the zones of
extension and the zones recently urbanized also and finally, directly achievable on the ground.
In the second in layout and dimensioning of the general outline of cleansing including the
zones of extension and the zones recently urbanized, was committed and finally considering
the topographic configuration of the zone of study of the collecting stations were proposed
and dimensioned.
Key words:
La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement pour
eaux pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers.
Malheureusement, les eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le
réseau des eaux usées en créant de graves problèmes.
Notre étude a pour objet de relever les anomalies que pose l'agglomération de Marsa Ben
M'Hidi en matière d'assainissement afin de prévoir des travaux d'aménagement, de
réhabilitation et d'extension du réseau existant.
Afin d’atteindre les objectifs tracés au préalable, à trois étapes essentielles et ou tète menées.
La première a concerné, l’établissement du diagnostic du réseau existant ; La deuxième, elle,
a consisté en l’expertise du même réseau en incluant, cette fois-ci, les zones d’extension et les
zones récemment urbanisées aussi et enfin, directement exécutable sur le terrain.
Mots clés :
La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement pour eaux
pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers. Malheureusement, les
eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le réseau des eaux usées en créant de
graves problèmes.
Notre étude a pour objet de relever les anomalies que pose l'agglomération de Marsa Ben M'Hidi en
matière d'assainissement afin de prévoir des travaux d'aménagement, de réhabilitation et d'extension
du réseau existant.
Afin d’atteindre les objectifs tracés au préalable, à trois étapes essentielles et ou tète menées. La
première a concerné, l’établissement du diagnostic du réseau existant ; La deuxième, elle, a consisté en
l’expertise du même réseau en incluant, cette fois-ci, les zones d’extension et les zones récemment
urbanisées aussi et enfin, directement exécutable sur le terrain.
Mots clés :
Assainissement, eau usée, station de relevage, pompe, déversoir d'orage.
:ملخص
لكن هناك شبكة مٌاه الصرف الصحً فً بعض.مدٌنة مرسى بن مهٌدي تخلو تماما من الصرف الصحً لتصرٌف مٌاه األمطار
. مما ٌؤدي إلى خلق مشاكل خطٌرة، ٌتم تصرٌف مٌاه األمطار مع المٌاه المستعملة، لألسف.المناطق
وإعادة التأهٌل،دراستنا تهدف إلى تحدٌد الحاالت الشاذة التً توجد فً بلدة مرسى بن مهٌدي لتوفٌر المرافق الصحٌة وتطوٌر العمل
وتوسٌع الشبكة القائمة.
وثانٌا اختبار نفس الشبكة و وصل المناطق، أوال تشخٌص الشبكة القائمة. ثالث خطوات أساسٌة،لتحقٌق األهداف المحددة مسبقا
. وأخٌرا التنفٌذ مباشرة على المنطقة،المأهولة نسبٌا.
و أخٌرا تم اقتراح محطات رفع مٌاه الصرف الصحً و.ًفً المرحلة الثانٌة قمنا بتصمٌم المخطط العام لشبكة الصرف الصح
.تصمٌمها بعد النظر لتضارٌسها
:كلمات البحث
الصرف الصحً’ المٌاه المستعملة’ محطة رفع مٌاه الصرف الصحً’ مضخة’ قناة لتصرٌف فائض المٌاه
Summary:
The town of Marsa Ben M’Hidi is completely deprived of network of cleansing for water rain. There
is on the other hand a network of waste water in some districts. The rain water in various places is
often poured in the network of waste water by creating serious problems.
Our study has the aim of raising the anomalies which poses the agglomeration of Marsa Ben M’Hidi
as regards cleansing in order to provide, rehabilitation and extension alteration work of the existing
network.
In order to achieve the goals traced as a preliminary, with three carried out crucial steps. First
concerned, the establishment of the diagnosis of the existing network; The second, it, consisted of the
expertise on the same network while including, this time, the zones of extension and the zones recently
urbanized also and finally, directly achievable on the ground.
In the second in layout and dimensioning of the general outline of cleansing including the zones of
extension and the zones recently urbanized, was committed and finally considering the topographic
configuration of the zone of study of the collecting stations were proposed and dimensioned.
Key words:
The city of Marsa Ben M'Hidi is completely devoid of sewerage for storm water. There exists
against a wastewater network in some areas. Unfortunately, stormwater at different locations
are often discharged into the sewage system, creating serious problems.
Our study aims to identify anomalies that pose the town of Marsa Ben M'Hidi sanitation to
provide development work, rehabilitation and extension of the existing network.
To achieve the objectives set in advance, three essential steps and head or conducted. The first
concerned the diagnosis of the existing network; Second, it has consisted of the same network
of expertise including, this time, the areas of extension and recently urbanized areas also and
finally, directly executable on the field.
In the second in layout and dimensioning of the general pattern of areas including sanitation
expansion and recently urbanized areas was initiated and finally saw the topographic
configuration of the study area pumping stations have been proposed and sized .
Keywords :