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Ms Hyd Ghali

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‫الجمهىريت الجسائريت الديمقراطيت الشعبيت‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-‫جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان‬
Université ABOU BEKR BELKAID

Faculté de Technologie Département d’Hydraulique

MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain

Thème

Etude d’un schéma directeur d’assainissement de la ville


Marsa Ben M’Hidi

Soutenue publiquement le 22 / 11/2012


Présenté par
Melle GHALI SAMIRA

Devant le jury :
MR BENMANSOUR Abdelhalim………………………………… Président
MR ROUISSAT Bouchrit………………………………….………. Examinateur
MR BENTALHA Chakib ……………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MR HADJ SLIMANE Sidi Mohamed…………………………… Encadreur

Promotion 2011/2012
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-‫جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان‬
Université ABOU BEKR BELKAID

Faculté de Technologie Département d’Hydraulique

MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain

Thème

Etude expérimentale de la contribution d’un lit bactérien et


d’une filtration dans l’amélioration de la qualité des eaux
épurées par boues activées.

Soutenue publiquement le 15 / 03 /2012


Présenté par :
Melle RAOUTI HOURIA

Devant le jury :
MR CHIBOUB FELLAH Abdelghani……………...……………… Président
MR BOUMEDIENE Maamar …………………………….………. Examinateur
MR BOUKLI HASSEN Cherifa………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MME BELARBI Fadila…………………………………….…… Encadreur

Promotion 2010/2011
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-‫جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان‬
Université ABOU BEKR BELKAID

Faculté de Technologie Département d’Hydraulique

MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain

Thème

Etude expérimentale de la contribution d’un lit bactérien à


pouzzolane dans l’amélioration de la qualité des eaux
épurées par boues activées.

Soutenue publiquement le 31 / 10 /2012


Présenté par :
Mr SAHOULI SHAMS EDDINE

Devant le jury :
MR BESSEDIK Madani………………..…………...……………… Président
MR BOUMEDIENE Maamar …………………………….………. Examinateur
MR BOUKLI HASSEN Cherifa………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MME BELARBI Fadila…………………………….………….…… Encadreur

Promotion 2011/2012
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
-‫جامعت أبي بكر بلقايد – تلمسان‬
Université ABOU BEKR BELKAID

Faculté de Technologie Département d’Hydraulique

MEMOIRE
Projet de Fin d’Etude
Pour l’obtention du diplôme Master en Hydraulique
« Eau, Sol et Aménagement » Option : Espace Urbain

Thème

Etude

Soutenue publiquement le 31 / 10 /2012


Présenté par :
Mr SAHOULI SHAMS EDDINE

Devant le jury :
MR BENMANSOUR Abdelhalim………………………………… Président
MR ROUISSAT Bouchrit………………………………….………. Examinateur
MR BENTALHA Chakib………………………...…………………. Examinateur
MR BOUCHELKIA Hamid…………………………....................... Encadreur
MR …………………………….………….…… Encadreur

Promotion 2011/2012
 

Avant tout, je remercie DIEU qui a illuminé mon chemin et qui m’a armé de
courage pour achever mes études.

Et « quiconque ne remercie pas les gens, ne remercie pas Dieu»

Au nom de vertu de travail et de l’esprit d’élévation de la connaissance, je


tiendrai à exprimer tous mon respect à mon encadreur: Mr Bouchelkia Hamid
de m’avoir orienté par ses conseils judicieux dans le but de mener a bien ce
travail.

Un remerciement spécial pour mon Co-encadreur Mr. Hadj Slimane qui


travaille actuellement au CTH et qui n’a pas hésité un moment pour me donner
les informations dont on a eu besoin.

J’adresse mes très sincères remerciements à: Mr. Ben Sadria Mohamed


ingénieur d’état à DHW de Ghardaia, Sa disponibilité, ses conseils ont permis
la réalisation de ce mémoire.

J'exprime mes profondes gratitudes à Mr. Laribi Mostapha qui m’a donné la
volonté de réaliser ce mémoire à travers tous les services qu’il m’a rendu.

Je remercie également Mr Benadda Lotfi, qui m’a donné la volonté de réaliser


ce mémoire à travers tous les services qu’il m’a rendus.

Je remercie fortement : Mr khaldi Fouad chef service au DHW de Tlemcen,


Mr.Achour.M ingénieur en topographie au CTH, A Subdivisionnaire
hydraulique à Marsa Ben M’Hidi,A les travailleurs de L’APC à Marsa Ben
M’Hidi.

D'avoir dirigé notre travail avec attention et gentillesse nous adressons de


même nos vifs remerciements à mes examinateurs : Mr. Rouissat B, Mr.
Bentalha C et au Mr. Benmansour A de m'avoir fait l'honneur d'accepter
d'examiner et de discuter ce travail.

Je tiens à remercier aussi Tout ceux qui a contribués de près ou de loin dans
l’élaboration de mon mémoire.
Dédicace
Au terme de cette étude, je tiens à exprimer mes sincères sentiment

à:

Mon père et ma mère pour leurs sacrifices et leurs conseilles, sans les quelles

je ne serais jamais arrivé a ce niveau que dieu les gardent.

Mes sœurs : Faiza, Lamia, Hafida, Khadîdja et mon frère Abdelhak

Toute la famille que pend le nom GHALI

Pour mes collègues de travail et en particulier service AEP « Mr. Makaoui,

Mr. Ounedjla, Mr. Hassani et Mme Bensaoula, Mme Sassi, Chabni

Nasima, Mme.Hiba, Daraz Imane, Wafaa »

A mon cher ami qui m'a beaucoup aidé : Tahari Abdelhak.

A mes amies : Fatiha, Farida, Sara, Rabia, Ibtissem

A mon promo de master 2 hydraulique : Rafik, Nabila, Chams Eddine,

Rachid, Mohamed, Sofiane, Réda.

A promo de 2ieme années master 2010/2011 : Djamel, Meriem, Hassini, Sid

Ahmed, Fouzi, Farhet, Faress


SOMMAIRE
Introduction.......................................................................................... 3
Chapitre I : Présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi ................. 3
I.1. Caractéristique général de la commune .................................... 3
I.1.1. Situation géographique .................................................................................................... 3
I.1.2. Description de milieu physique ....................................................................................... 4
I.1.3. Hydrographie .................................................................................................................... 5
I.1.4. Géologie et Hydrogéologie .............................................................................................. 5
I.1.5. Climatologie de la région ................................................................................................. 6
 Température ................................................................................................................. 6
 Pluviométrie ................................................................................................................ 7
a) Pluviométrie annuelle ........................................................................................ 7
b) Pluviométrie mensuelle ...................................................................................... 8
 Vents ………………………………………………………………………………...9
I.1.6. Sismicité ............................................................................................................................ 9
I.1.7. Pollution de la zone côtière ............................................................................................... 9
I.1.8. les risque d’inondation ................................................................................................... 10
I.2. Situation démographique actuelle ............................................. 10
I.2.1. Population actuelle .......................................................................................................... 10
I.2.2. Situation Socio-économique ........................................................................................... 12
I.3. Situation hydraulique ................................................................. 13
I.3.1. Alimentation en eau potable: .......................................................................................... 13
I.3.2. Assainissement ................................................................................................................ 14
Chapitre II : Diagnostic du réseau d’assainissement exsistant .... 15
II.1. Introduction .............................................................................. 15
II.2. Objectif de l'étude de diagnostic .............................................. 15
II.3. Phases principales d’une étude de diagnostic ........................ 16
II.3.1. Phase I : le pré diagnostic ............................................................................................. 16
II.3.2. Phase II : reconnaissance approfondie .......................................................................... 16
II.3.3. Phase III : étude fonctionnelles des bassins versant élémentaire ................................. 17
II.3.4. Phase IV : conception de la nouvelle structure d’assainissement ................................. 17
II.3.5. Phase V : conclusion et permanence du processus d’étude .......................................... 17
II.4. Aperçu général du réseau d’assainissement existant de Marsa
Ben M’Hidi ........................................................................................ 17
 Etat de réseau d’assainissement ................................................................................... 18
 Etat des regards............................................................................................................. 19
 Etat des bouches d’égout ............................................................................................. 20
II.5. Les problèmes du réseau existant ............................................ 29
II.6. Les solutions proposées ............................................................ 29

Chapitre III : Evaluations des débits et dimensionnement du réseau……..30

III.1. Définition de l’assainissement ................................................ 30


III.2. Origine et nature des eaux usées ........................................... 30
a) Nature et origine ....................................................................................................... 30
b) Quantités à évacuer ................................................................................................. 30
c) Eaux usées de service public .................................................................................... 31
d) Eaux industrielles ..................................................................................................... 31
e) Eaux d’équipements ................................................................................................. 31
III.3. Différents systèmes d’assainissement .................................... 32
III.3.1. Système unitaire ........................................................................................................... 32
III.3.2. Système séparatif ......................................................................................................... 32
III.3.3. Système pseudo-séparatif ............................................................................................ 32
III.3.4. Choix du système d’assainissement ............................................................................. 35
III.4. Différent schéma d’évacuation ............................................... 35
III.4.1. Schéma perpendiculaire ....................................................... 35
III.4.2. Schéma par déplacement latéral .................................................................................. 35
III.4.3. Schéma de collecteur par zones étagées ....................................................................... 35
III.4.4. Schéma radial .............................................................................................................. 36
III.4.5. Schéma à collecte transversale oblique ........................................................................ 36
III.4.6. Choix du schéma du réseau d’évacuation .................................................................... 36
III.5. Les accessoires nécessaires dans un réseau d’assainissement
36
III.5.1. Regard d’égout ............................................................................................................. 36
III.5.2. Regard de chute ........................................................................................................... 37
III.5.3. Bouche d’égout ........................................................................................................... 37
III.5.4. Principe du tracé du réseau .......................................................................................... 37
III.6. Evaluation des débits d’eaux usées ....................................... 39
III.6.1. But de l’évaluation d’eaux usées ................................................................................. 39
III.6.2. Estimation du débit des équipements d’eau usée ......................................................... 39
III.6.3. Eaux usées d’origine domestique ................................................................................ 41
III.6.3.1. Situation démographique ........................................................................................... 41
III.6.3.2. Evaluation du débit moyen journalier (habitats) ....................................................... 42
III.6.3.2. Evaluation du débit de pointe ................................................................................... 43
III.7. Calcul le débit de pointe pour chaque zone........................... 44
III.7.1. Calcul le débit de pointe de la zone A ......................................................................... 44
III.7.2. Calcul le débit de pointe de la zone B ......................................................................... 46
III.7.3. Calcul le débit de pointe de la zone C ......................................................................... 49
III.8. Estimations des débits des eaux de ruissellement ................ 53
III.8.1. Qualité des eaux de ruissellement ............................................................................... 53
III.8.2. Evaluation du débit d’eau pluviale .............................................................................. 53
III.8.3. Pente moyenne ............................................................................................................ 54
III.8.4. Découpage de l’aire d’étude en sous bassins .............................................................. 55
III.8.5. Evaluation du coefficient de ruissellement ................................................................. 55
III.8.6. Le temps d’entrée d’un sous bassin versant (tc) ......................................................... 57
III.9. Evaluation du débit pluvial pour chaque zone ..................... 57
III.9.1. Evaluation du débit pluvial pour la zone A ................................................................. 57
III.9.2. Evaluation du débit pluvial pour la zone B .................................................................. 60
III.9.3. Evaluation du débit pluvial pour la zone C .................................................................. 62
III.10. Conception du réseau ............................................................ 64
III.11. Dimensionnement du réseau d’assainissement ................... 64
III.11.1 Conditions d’écoulement et de dimensionnement....................................................... 64
III.11.2. Mode de calcul .......................................................................................................... 65
III.11.3. dimensionnement du réseau pour chaque zone .......................................................... 68
III.12. Les profil en long .................................................................... 77
III.12.1 .Les profils en long du réseau ...................................................................................... 77
III.12.2. Détermination des cotes radiers ................................................................................. 77
III.12.3. Détermination des hauteurs des déblais .................................................................... 77
III.13. Devis quantitatif et estimatif ................................................ 79
III.13.1. Calcul du volume des travaux ................................................................................... 79
III.13.1.1. Volume de déblais ................................................................................................... 79
III.13.1.2. Volume de lit de sable ............................................................................................ 79
III.13.1.3. Volume occupe par les conduites ........................................................................... 80
III.13.1. 4. Volume remblai ..................................................................................................... 80
III.13.1.5. Volume excédentaire .............................................................................................. 80
III.14. Technique de construction de réseau .................................. 84
III.14.1. Aménagement du lit de pose ..................................................................................... 84
III.14.2. La mise en place des canalisations .......................................................................... 84
III.14.3. Assemblage des conduites ....................................................................................... 85
III.14.4. Construction des regards ......................................................................................... 85
III.14.5. Remblai des tranchées ............................................................................................ 85

Chapitre IV : Dimensionnement des stations de relevage................................86

IV.1. Choix du site se la station d’épuration ................................... 86


IV.2. Station relevage ........................................................................ 87
IV.3. Dimensionnement des les stations de relevage ...................... 87
IV.3.1. Transfert des eaux usées vers la station ....................................................................... 87
IV.3.2. dimensionnement de station de pompage .................................................................... 87
IV.3.2.1. Hauteur manométrique totale (HMT) ...................................................................... 88
IV.3.2.2. Courbes caractéristiques d'une pompe ...................................................................... 89
IV.3.2.3. Point de fonctionnement d’une pompe .................................................................... 90
IV.3.2.4. Choix d’un type de pompe ....................................................................................... 91
IV.3.2.5. Couplage en parallèle ............................................................................................... 91
IV.3.3. Détermination du volume de la bâche ......................................................................... 92
a. Volume utile (vu) ..................................................................................................... 92
b. Calcul le volume mort Vmort .................................................................................... 93
c. Calcul le volume de la pompe et de socle Vppe ....................................................... 93
IV.3.4. .Dimensionnement de la bâche ................................................................................... 94
IV.3.5. Calcul la hauteur de la station ...................................................................................... 94
IV.4. Dimensionnement de 2ieme station de relevage zone B ........ 100
IV.5. Dimensionnement de 3ieme station de relevage zone C ....... 104
IV.6. Les déversoirs d’orage .......................................................... 109
IV.6.1. Fonctionnement .......................................................................................................... 109
IV.6.2. Emplacement des déversoirs d’orage ........................................................................ 109
IV.6.3. Les types de déversoirs .............................................................................................. 110
a) Déversoir à seuil frontal ........................................................................................ 110
b) Déversoir à seuil latéral .......................................................................................... 110
c) Déversoir à double seuil latéral ............................................................................. 111
d) Déversoir avec ouverture de radier ........................................................................ 112
e) Déversoir circulaire ............................................................................................... 112
f) Déversoir siphoïde .................................................................................................. 113
IV.6.5. Choix du déversoir d’orage : ...................................................................................... 114

Conclusion ............................................................................................................................. 114


INTRODUCTION

Afin de protéger notre environnement, un projet d’assainissement est devenu une solution
primordiale pour la protection de l’hygiène du milieu environnant et joue un rôle important,
dans la préservation de la Santé des populations. Par ailleurs, le rejet d’eaux usées brutes,
dans un milieu récepteur, en l’occurrence, un cours d’eau, peut causer des problèmes
sanitaires sérieux pour les populations, compte tenu de l’importance des rejets qui traversent
la plus grande partie de la ville.
La collectivité locale est responsable de l’urbanisation de son territoire, de toutes les
études et décisions des opérations d’intérêt général qui s’attachent à son développement.
Il faut que la commune ne soit plus la seule instance de décision en matière d’occupation des
sols et d’aménagement, en raison de l’importance de plus en plus grande des synergies au
niveau des intercommunalités. Ainsi la construction d’un réseau d’assainissement est-elle
d’abord une affaire communale, étant bien entendu que cet équipement public s’intègre dans
les orientations et les prescriptions du plan d’aménagement de la commune.
Au titre de cette prévision, on a fait étude schéma directeur d’assainissement de la commune
de Marsa Ben M’Hidi qui est une ville frontalière parmi les importantes villes touristiques en
l’Algérie. De par sa population, elle est la plus peuplée surtout dans les saisons estivales.
Avec une forte poussée démographique influencée par sa position géographique, ainsi elle
constitue un pôle d’attraction pour les populations d’autres pays. Le tourisme occupe une
place de choix dans les activités économiques de la ville.
La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement pour
eaux pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers.
Malheureusement, les eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le
réseau des eaux usées en créant de graves problèmes, d’insalubrité aussi bien par les
stagnations locales que par le déversement direct des stations de relevage. En effet,
l’occupation progressive du sol n’ayant pas bénéficié de mesures d’accompagnement de plan
d’urbanisation, il s’avère nécessaire d’améliorer les conditions d’écoulement des eaux
tombées à l’intérieur de la ville par un réseau de collecte.
La ville connaît, pour ainsi dire, une situation critique dans le domaine de l’assainissement.
Devant la détérioration rapide de l’environnement dans la ville, il est devenu impératif
d’accorder aux problèmes de pollution beaucoup plus d’attention que par le passé. À cause
des problèmes d’assainissement conduisant à des rejets directs en mer, et utilisation des fosses
septiques.

1
L’objectif du notre projet est la mise en place d’une orientation à moyen et à long
terme pour améliorer la qualité, la fiabilité et la capacité du réseau d’assainissement.

Le schéma directeur décrit le programme d’aménagement du système


d’assainissement de la commune : il désigne le type d’assainissement qui doit être mis en
place sur la commune (assainissement collectif et ou individuel) et expose les travaux à
réaliser pour leur fonctionnement.
Le schéma directeur peut également proposer une estimation du coût des travaux à réaliser. Le
SDA reste un schéma, il n’est en aucun cas un avant projet détaillé des travaux qui seront à
mettre en œuvre.

Les attentes principales de ce SDA sont la réduction des eaux claires parasites
en entrée de station d’épuration et l’élimination des déversements d’eaux usées non traitées
directement vers le milieu naturel.
La première phase « Collecte de données techniques de base et plans de recollement » a été
achevée et approuvée par les services techniques l’hydraulique de la wilaya de Tlemcen et de
l’Assemblée Populaire Communale de Marsa Ben M’Hidi.
La deuxième phase de l’étude « réhabilitation et schéma directeur » est scindée en trois parties
définies comme suit :
 Proposition de réhabilitation du réseau existant.
 Schéma directeur d’Aménagement hydraulique du réseau, avec l’intégration du plan
d’urbanisme de la ville de Marsa Ben M’Hidi.
 Exécution des calculs hydrauliques.
-Détermination des débits des eaux usées et pluviales.
-Dimensionnement des collecteurs principaux.
-Choix des matériaux des collecteurs.
-Dimensionnement des stations de relevage.
-Choix des pompes pour les stations de relevage.
A cet effet notre mémoire sera structuré comme suite:
Chapitre I:présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Chapitre II : Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Chapitre III : Evaluation des débits et dimensionnement du réseau
Chapitre IV : Dimensionnement des stations de relevage

2
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Chapitre I:
Présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi
Avant tout projet d’assainissement, l’étude du site est nécessaire pour connaître toutes
les caractéristiques du lieu et les facteurs qui influent sur la conception du projet, Parmi ces
facteurs nous citons : les données relatives à l’agglomération ; les données propres au réseau
d’assainissement ainsi que les caractéristiques géologiques car La connaissance de la géologie
du site nous permettra de prendre les dispositions nécessaires lors de la réalisation des
travaux, par exemple le choix des engins à utiliser et le choix du type de matériaux pour les
canalisations[1 ] .

I.1. Caractéristique général de la commune :


I.1.1. Situation géographique :
Marsa Ben M'Hidi est une ville côtière de la mer Méditerranée à la frontière marocaine
(limitrophe de la ville marocaine de Saïdia)du nord Algérien à vocation agricole, touristique.
Elle est située à 110 km au nord-ouest de Tlemcen et à 54 km au nord-ouest de
Maghnia., faisant partie du massif des Trara. Elle comporte actuellement de cinq
communes « A.C.L Marsa Ben M’Hidi-As M’Kam Moulay Aek ,Merrika ,Chaib Rasso ,
Sarramrame, Annabra »
Elle est limitée par :
- La mer méditerranée au Nord.
- La commune de M’Sirda Fouaga à l’Est et au Sud.
- Oued Kiss qui constitue la frontière marocaine à l’Ouest [1].

3
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Fig. I-1 : Situation géographique du Marsa Ben M’Hidi


(Extrait de la carte N° 5-6‘Cap Milonia’) [2]
I.1.2. Description de milieu physique :
L’espace communal de Marsa Ben M’Hidi n’est pas tout à homogène .Il est constitué
d’une bande littorale, depuis l’embouchure d’Oued Kiss, marquant la frontière Algéro-
Marocaine, jusqu’à celle de l’Oued Ain Adjroud à l’Est, constituant la limite communale avec
M’Sirda Fouaga.
L’arrière pays est rattaché géographiquement au Massif des Trara, avec une altitude
assez modérée .le point culminant (monticule de Chaib Rasso ) se trouve à 317 m d’altitude
,surplombant le reste de l’espace communal.
A l’exception des baies, constituants des plages de capacité d’accueil moyenne (Marsa
Ben M’Hidi, Moscarda et Ain Adjeroud ),la façade maritime est en général assez raide, ce qui
présente un caractère accidenté et enclavé à cette bande côtière.
Plus à l’intérieur, le relief se relève brutalement pour se maintenir à des altitudes
comprises entre 200 et 300 m .Outre sa bonne accessibilité, ce relief vallonné est parsemé de
centres agglomérés et d’habitat épars, avec un mode de vie essentiellement rural, pratiquant
une agriculture traditionnelle.

4
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Par ailleurs, la faible valeur agricole des terres a eu pour conséquence une occupation
du sol fragmentaire et une dévalorisation de l’espace rural au dépend d’une polarisation
relative autour du chef lieu de la commune, provoquant ainsi une certaine asymétrie
fonctionnelle et une disparité structurelle de l’espace communal, laquelle apparait compacte
au Nord et lâche et émietté au Sud [1].

I.1.3. Hydrographie :

Le réseau hydrographique est composé essentiellement de l’Oued Kiss aval avec un


écoulement permanent des eaux superficielles des oueds et des thalwegs intermittents.

La présence de ces oueds constitue un problème d’inondation permanente notamment


par l’Oued de Sidi M’Hamed qui traverse l’agglomération de Marsat Ben M’Hidi [1].

I.1.4. Géologie et Hydrogéologie :

La bande littorale et en particulier les Traras sont formés de roches sédimentaires plissées
autour de noyau cristallin du Djebel Fillaoucène (1136 m). Les Traras sont caractérisés par
des affleurements rocheux très variés, où dominent les argiles, les marnes, qui augmentent
l’effet érosif en l’absence de couvert végétal et quelques affleurements durs sur les sommets
calcaires ou granites. Ils comportent des épointements et coulées volcaniques récentes d'âge
mio-pliocène, liées à des mouvements récents. Ils se raccordent vers l'est par les Monts des
Sebaa Chioukh, au-delà de Béni Saf aux chaînes telliennes du Tell oranais (Tessala). Les
formations superficielles sont marquées essentiellement par les encroûtements calcaires sur
les versants et les formations alluvionnaires dans les fonds des vallées et des dépressions qui
constituent ainsi le domaine de l’arboriculture traditionnelle de montagne [1].

5
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Fig. I-2. Extrait de carte géologique de l’oranie nord occidentale de Pierre Gourdia ;
1976, Marsa Ben M’Hidi [DHW].

I.1.5. Climatologie de la région :

Le climat se définit comme étant l'ensemble des phénomènes météorologiques qui


caractérisent l'état de l’atmosphère et de son évolution en un lieu donné.
La région de Marsat Ben M’Hidi est caractérisée par un climat de type méditerranéen
constitué d’une saison chaude et sèche se prolongeant au-delà de l’été et jusqu’au mois
d’octobre, et une saison froide de novembre à avril, pendant laquelle les pluies tombent sous
forme d’averses de courtes durées, et souvent assez violentes [1].
Selon la station météorologique de Marsa Ben M’Hidi(ANRH):
Code : 040104 ; X=53.95km ; Y=209.55km ; Z=5m [ANRH]

Période de fonctionnement : 1943-1998, on a constate que :


 Température :
D’après le tableau qui suit, on constate que les températures traduisent la prépondérance
des influences littorales méditerranéennes qui se manifestent par un été chaud et sec [1].

6
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Tableau I.1 : Température annuelle moyenne [1].

Moy
Mois Sep Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avr Mai Juin Juil. Août
Mensu.

T° C 23.4 19.3 16.9 13.8 10.3 10.6 13.0 14.4 19.5 22.7 26.5 25.9 18.025

 Pluviométrie :
L’étude des précipitations joue un très grand rôle, pour le choix du type de réseau
d’assainissement à adopter et pour tout dimensionnement d’ouvrage à vocation
hydraulique, principalement, les STEP . Elle nous donne aussi une idée sur la nécessité
de projection des ouvrages spéciaux comme les déversoirs d’orages, ou encore des canaux
pour eau pluviale servant de protection pour l’agglomération contre des inondations.

La ville de Marsat Ben M’Hidi connaît une pluviométrie très irrégulière et peut varier
considérablement d’une année à une autre [1].

a) Pluviométrie annuelle :

La moyenne annuelle est estimée à 324 mm. L’analyse climatique du secteur étudié
s’est basée sur les travaux et données de Selzer (1946) et de Chaumont et Paquin qui ont
établi en 1971 la carte pluviométrique de l’Algérie septentrionale Ouest, à l’échelle
1 :500 000 et à partir des observations étalées sur une période de 53 années (1943-1998). Ils
ont utilisé des observations plus récentes (jusqu'à 1998) au niveau de la station de Marsa Ben
M’hidi. Seules les données de 50 années et de 45 années furent utilisées respectivement pour
la série des précipitations mensuelles et pour la série des pluies maximales journalières. Les
autres années se caractérisent par des lacunes dans les observations [2].

7
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Fig. I .3 : Distribution fréquentielle de pluie annuelle [ANRH].

L’histogramme à la figure (04) montre une forte probabilité pour une pluviométrie
annuelle dans l’intervalle (261-348 mm). La moyenne ou norme pluviométrique est située
dans cet intervalle (324 mm). Les valeurs extrêmes des pluies annuelles se situent dans les
intervalles (< 87 -174) mm pour les années de sécheresse (5 % des cas) et (522-696)mm pour
les années humides ,caractérisant une légère asymétrie positive (avec une tendance vers les
valeurs inférieure à la norme).
Ce tableau présente la précipitation annuelle moyenne de Marsa Ben M’ Hidi pour
l’année 2008 :
Tableau I.2 : Précipitation annuelle moyenne [1].

Total
Mois Sep Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aoû
Mensuel
Pluvio
32.24 107.18 12.45 40.41 111.27 44.2 19.81 44.46 6.1 2.54 0 0 420.66
(mm)

b) Pluviométrie mensuelle :
On note une augmentation des pluies mensuelles de septembre à février, suivie d’une
diminution des normes mensuelles des pluies jusqu’aux mois de juillet-août. Cette
variation mensuelle est très accentuée en été (juin, juillet et août). La variation est quasi
stable pour les autres mois de l’année.

8
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

 Vents :
Le vent est un des éléments les plus importants du climat de Marsat Ben M’Hidi, sa
direction varie du Nord-est au Nord-Ouest et de l’Ouest au Sud-ouest.
Pour avoir un aperçu de la grandeur de ces vents on propose le tableau 07 qui
récapitule les vents moyens mensuels durant l’année 2010 [1].
Tableau I.3 : Moyenne de la vitesse du vent [1].

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc Moy
V
11.7 6.9 9.1 8.3 8.0 7.8 8.5 6.9 6.5 8.5 8.2 10.3 8.39
(km/h)

I.1.6. Sismicité :

Le zonage sismique du territoire Algérien montre que la zone tellienne dont fait partie la
wilaya de Tlemcen, notamment sa frange littorale (Marsa Ben M’Hidi) est soumise au degré
d’aléas sismiques le plus élevé. La carte proposée par le CRAAG la classe au niveau 03 dont
l’intensité maximale attendue est comprise entre 9 et 10. Des dispositions urgentes et
particulières s’imposent pour le périmètre d’étude, tant au plan des réalisations parasismiques,
surtout que le sol présente une hétérogénéité géotechnique horizontale ou verticale, qu’au plan
du renforcement des moyens de prévention et de gestion catastrophes naturelles [1].

I.1.7. Pollution de la zone côtière:

Les rejets des eaux usées en provenance de l’agglomération de Marsa Ben M’Hidi et
son infrastructure d’accueil se font en mer sans aucun traitement préalable, ce qui génère une
pollution du milieu côtier et leur influence sur la qualité physico-chimique et bactériologique
des zones de baignade. Le volume des eaux résiduaires à épurer est estimé à 1,2 Hm3/an, ce
qui laisse envisager une opération de recyclage de cette ressource (non conventionnelle) dans
le circuit économique et écologique de la commune.
Par ailleurs, les rejets de la ville marocaine (Ahfir de 15000Habitants) située à une
vingtaine de Km au Sud du site balnéaire engendrent des risques de pollution de la nappe
phréatique de Oued Kiss, et par conséquent des puits et forages de la ferme « Termos », capté
pour les besoins d’alimentation en eau potable de Marsa Ben M’Hidi et sa zone éparse
(Merrika, Sarramrame, El Assa….)[1].

9
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

I.1.8.les risque d’inondation :


De par, sa configuration géomorphologique, le site de Marsa Ben M'hidi a toujours été
confronté aux problèmes d'inondation en période d'orage et ce, malgré le dispositif mis en
place, notamment :
-Le canal de dérivation des eaux pluviales, de type trapézoïdal et de dimension 60 x
100, ceinture le tissu aggloméré de Marsa Ben M'hidi et protège la ville contre les
déversements des eaux pluviales du plateau de M'kam Moulay Abdelkader.
-L'aménagement d'Oued Sid M'Hamed (seuils en gabions) : ces aménagements de
protection contre les crues d'Oued Sidi M'Hamed se sont rendus nécessaires il la suite des
fréquentes inondations que connaît le lotissement « auto-construction », la route nationale
RN7 A et la station de service de « Naftal ».
La zone la plus vulnérable est localisée au niveau du lotissement communal, du fait de
l'absence d'émissaire naturel vers la mer et de l'insuffisance du système d'assainissement
urbain (avaloir, caniveaux, chaussée réglementaire).
Les nouvelles constructions au niveau de la cité des sables (Remla), n'ont pas pris en
considération les déversements des eaux pluviales depuis la crête de M'kam Moulay
Abdelkader. Arrivant au niveau du lotissement, les eaux stagnent et forment de véritables
"Lacs", générant des nuisances dans la circulation en milieu urbain [1].
I.2.Situation démographique actuelle :
I.2.1. Population actuelle :
Selon les données figurant sur le PDAU de la ville de Marsat Ben M’Hidi la population
actuelle de la commune est de 6235 hab. d’après les nouvelles données apportées par le
RGPH 2008 avec un taux d’accroissement moyen égal à 1.20 % par rapport au RGPH 1998.
Cette situation démontre que la population de la commune a tendance à connaitre une
stabilité relative de sa population locale.
Le tableau suivant montre l’évolution de la population et taux d’accroissement
démographique par période de recensement et par dispersion [1].

10
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Tableau I.4. Évolution de la population [1].


TAAM TAAM TAAM
RGPH RGPH 1977 RGPH 1987/ RGPH 1998
Dispersion
1977 1987 /1987 1998 1998 2008 /2008
% % %
Marsat Ben
1971 2594 2.7 3068 1.53 3349 0.9
M’Hidi
M’kam
- - - - - 276 -
Moulay AEK
Annabra - - - 328 - 355 0.08
Merrika - - - 494 - 610 2.13
Sarramrame - - - - - 443 -
Chaib Rasso - - - - - 377 -
Zone épars 1965 2013 0.2 1657 -1.75 825 -0.07
Total 3936 4607 1.58 5547 1.63 6235 1.2

I.2.2. Situation Socio-économique :

11
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Les équipements publics existants sont concentrés au sein de l’agglomération chef lieu
Marsat Ben M’Hidi.
Tableau I.5. Les équipements publics existants à Marsa Ben M’ Hidi [1].
Equipements public Nature des équipements Nombre
Equipements scolaires -Ecoles primaires 02
-Ecoles moyens 01
-Ecoles secondaires 01
-Centre CFPA 01
Equipements sanitaires -Centres de santé 01
-Salles de soin 01

- stade 01
Equipements sportifs et - piscine semi olympique 01
culturels - bibliothèque municipale 01
- maison de culture 01
- maison de jeunes 01
- mosquées 03
- maison pour enfants délaissés 01
- Siège de Daïra. 01
Equipements administratifs et - Siège de l’APC. 01
sécuritaires - Agence des PTT 01
- Sureté de Daïra 01
- (CNAS). 01
- Centre commercial 01
-Caserne de police communale 01
- centre de douanes 01
- casernes GGF 02
- brigade des gardes forestiers 01
- hôtels 04
-campings 02

I.3. Situation hydraulique:


I.3.1. Alimentation en eau potable:

12
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Les prélèvements sur la ressource destinée à l’alimentation de la commune sont


effectués par les ouvrages suivant :
 le forage d’Annabra d’un débit de (6 l/s), réalisé en 2005, et alimentant le château
d’eau d’une capacité de 150 m3pour desservir l’agglomération secondaire d’Annabra.
 un autre forage destiné aux besoins de la commune de Marsa B en M’ Hidi , capté au
niveau de Boukanoun (Oued Yabes) de la commune M’sirda El Fouaga d’un débit important
de (20 l/s)réalisé en 2006.L’alimentation est assurés à partir du forage par conduite en fonte
Φ200mm vers la station de pompage de 60m3 située au niveau d’ El Assa et refoulée vers le
réservoir 250m3de l’agglomération secondaire de Chaib Rasso par une conduite de
refoulement en fonte Φ150mm. Un piquage sur la même conduite vers l’agglomération
secondaire Merrika alimentant le réservoir 150m3par une conduite en acier galvanisé Φ80-
90mm.
Il est à noter que les puits existants sont exposés à un problème de qualité (salinisation
par la remontée de l’eau de mer et la pollution engendré par un important volume d’eaux
usées de la ville marocaine d’Ahfir, source de pollution du fait qu’il se déverse dans l’oued
Kiss [1].
Tableau I.6. Le bilan ressources/besoins en eau potable de Marsa Ben M’Hidi [1].
Population Dotationl Besoins Volume Taux de Origine de
(2008) /j/hab en eau mobilisé satisfaction la ressource
3 3
m /j m /j %
Période Forage
normale 6235 97 604,79 2678,4 100 Boukanoun
+couloir
ouest
Période Forage
estivale 46350 120 5562 4060,8 73 Boukanoun
+couloir
ouest

I.3.2.Assainissement :

13
Chapitre I : présentation de la ville Marsa Ben M’Hidi

Le réseau d’assainissement de Marsat Ben M’Hidi de type pseudo-séparatif est


constitué de trois sous réseaux, déversant chacun vers chaque station de relevage existante.
On dénombre ainsi trois (03) stations de relevage existantes a. u niveau de la ville de Marsat
Ben M’Hidi. Le boulevard principal est réalisé en conduites allant du diamètre 315mm type
PVC jusqu’au diamètre 600mm type béton
Une grande partie des branchements particuliers est réalisée par les citoyens eux-mêmes
par des buses en béton comprimé Ø200mm et Ø250mm.
A long terme nous devant vérifier si ce dernier peut répondre aux besoins de la
population à l’horizon considère [1].
Tableau I.7. Les besoins en assainissement [1].

Commune Population (2008) Qm (m3/j) Qass (EU) (m3/j)

Marsa Période 6235 604,79 484


Ben Normale
M’Hidi
Période 46350 5562 4450
Estivale

14
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Chapitre II :
Diagnostic du réseau d’assainissement existant
II.1. Introduction :
Le diagnostic est l’ensemble des mesures prises pour réparer ou améliorer la
performance d’un réseau d’assainissement.
En quelques années de fonctionnement, les réseaux d’assainissement commencent à
présenter des disfonctionnements résultant de la combinaison d’une série de facteurs qui
sont :
 Rétrécissement des sections des conduites ou leur obturation à cause des dépôts.
 Corrosion des parois internes des conduites par certains gaz comme l’H2S.
 L’érosion des radiers (décrochement, disparition et affouillement) dû au drainage
d’eaux chargées en produits solides et particules de sable à des vitesses élevées dans des
collecteurs à forte pente.
 Le manque des périodes d’entretien et de nettoyage des collecteurs.
 La mauvaise qualité des bétons et des produits de revêtements intérieurs des
collecteurs dû à leur âge avancées d’une part et à l’éventualité du non respect des normes de
dosage des agrégats lors de leur mise en œuvre d’autre part.
 La variation des contraintes statiques et dynamique exercées sur la structure
(glissement de terrain, terrassement près des réseaux principaux, tel que remblais non prévu
provoquant des surcharges sur la conduite.
 La mauvaise évaluation des poussées latérales ou axiales des sols et des surcharges
ponctuelles lors de la réalisation [3].

II.2.Objectif de l'étude de diagnostic:

L’étude du diagnostic nous permet de juger l'état physique ainsi que le bon
fonctionnement hydraulique des réseaux d'assainissement.
- augmenter le rendement du réseau
- améliorer la fiabilité du réseau
- prolonger la durée de vie des canalisations
- assurer une bonne gestion et entretien futur [2].

15
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

II.3.Phases principales d’une étude de diagnostic : [3]


L’étude de diagnostic est un ensemble d’opérations effectuées sur le terrain, pour
déceler les disfonctionnement et proposer les travaux correspondants. Pour conduire une
étude de diagnostic on à les trois phases suivantes à suivre.

Avant de commencer le diagnostique il faut en premier lieu faire la collecte des


données et des informations relatives au réseau actuelle.
Les données à recueillir sont :
1-Données relatives à la collecte :
 nombre d’habitants et leur consommation en eau potable
 la surface totale drainées et leur caractéristique : intensité de pluie, pente.
2-données relatives au réseau et ces ouvrages annexes :
 collecteur, station de relevage, déversoir d’orage, bassin de retenue…
3-données relatives au traitement :
 Bilans de traitement
 Etat de fonctionnement de l’ouvrage de traitement
4-Données relatives au milieu récepteur :
 Qualité actuelle
Après le recueil des données on distingue cinq phases de diagnostic à suivre :
II.3.1. Phase I : le pré diagnostic :
Dans la phase initiale, et après le recueil des données, un examen préalable du réseau
ainsi que des ouvrages annexes est nécessaire pour établir une préconisation des travaux à
adopter pour améliorer les caractéristiques du réseau et à remédier aux différentes
détériorations et insuffisances constates [2].
II.3.2.Phase II : reconnaissance approfondie :
La deuxième phase consiste à faire une reconnaissance approfondie et détaillée des
réseaux et des ouvrages annexes ce qui permet de :
 Quantifier les fuites de pollution dans les milieux récepteurs et l’étude de l’impact de
rejet sur la nappe d’eau environnante.
 détecter les apports des eaux parasites.
 Rechercher l’origine d’éventuelle pollution toxique d’origine industrielle, des graisses
et des métaux lord.

16
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

 Vérification de la présence de l’H2S aux débouchées des conduites de refoulement, car


la libération de ce gaz provoque une oxydation et une fermentation de l’H2SO4 qui provoque à
son tour une attaque des matériaux constituant les ouvrages d’assainissement [3].
II.3.3. Phase III : étude fonctionnelles des bassins versant élémentaire :
Cette phase permet de localiser les tronçons suspects .elle comporte à priori une
représentation des espaces et des réseaux à partir des outils qui conduisent au découpage en
sous bassins élémentaire ou secteurs de desserte homogènes ou sous secteurs d’activités qui
comte tenue de l’importance de la superficie et du linéaire du réseau [3].
II.3.4. Phase IV : conception de la nouvelle structure d’assainissement :
La quatrième phase comprend des dispositions de réhabilitation, de restructuration et
d’extension. Autre dispositions particulières sot à étudier tel que les rétentions de pollution le
traitement spécifique aux eaux pluviales déversées par le réseau unitaire, les rejets de station
d’épuration [3].
II.3.5.Phase V : conclusion et permanence du processus d’étude :
En résumé le processus consiste à prendre en comte la situation actuelle de
l’assainissement, à étudier précisément les fonctionnements et Dysfonctionnement pour
concevoir la solution d’amélioration grâce à la mise en place d’outils permanents de gestion
[3].

II.4. Aperçu général du réseau d’assainissement existant de Marsa


Ben M’Hidi :
La commune de Marsa Ben M’Hidi est caractérisée par un milieu récepteur des eaux
usées extrêmement fragile ; la plage de Marsa Ben M’Hidi et Oued Kiss, pollués déjà par les
rejets de l’agglomération marocaine « Ahfir ».
Les eaux usées rejetées de la commune sans traitement préalable sont estimés à
environ : 1247m³/jour, un taux de raccordement global de 95%
Le volume des eaux usées rejetées pour ACL de Marsa Ben M’Hidi, estimé comme suit :
-A court terme, le volume des eaux usées est de : 461,52m3/j
-A moyen terme, le volume des eaux usées est de : 505,2m3/j
-A long terme, le volume des eaux usées est de : 703m3/j [d’après subdivision hydraulique].
On cité l’état de fait du réseau actuel comme suit :
Le plus grand diamètre des collecteurs est en Ø600mm en béton, alors que les autres
diamètres varient du Ø250mm au Ø400mm en béton ou PVC.

17
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Ce collecteur qui longe le boulevard principal déverse dans la station de relevage


principale de 100m³ qui refoule vers Oued Kiss.
Il a été constaté que certains tronçons ont été rénovés récemment dans les programmes
de développement communal à savoir :
- Cité Riyad, réalisé en conduite type béton à emboitement :
Un linéaire de 130m est réalisé en Ø400mm,
Un linéaire de 800m est réalisé en Ø300mm
- Cité agence foncière section 01, collecteur réalisé en conduite type PVC Ø315mm
- Front de mer, la conduite de refoulement reliant la station du port à la station
principale existante est rénovée récemment en conduite type PEHD Ø315mm.
 Etat de réseau d’assainissement :
La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement
pour eaux pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers.
Malheureusement, les eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le
réseau des eaux usées en créant de graves problèmes d’insalubrité aussi bien par les stagnations
locales que par le déversement direct des stations de relevage
L’ensemble de l’agglomération de Marsa Ben M’Hidi est doté d’un réseau
d’assainissement à part quelques structures et certaines maisons qui sont toujours assainis par
les fosses septiques. Le réseau d’assainissement de Marsa Ben M’Hidi de type pseudo-séparatif
est constitué de trois sous réseaux, déversant chacun vers chaque station de relevage existante.
On dénombre ainsi trois (03) stations de relevage existantes au niveau de la ville de Marsa Ben
M’Hidi [1]

 La première station « SP1 » de 60m³ de capacité située à l’entrée du port reçoit les
eaux usées de la partie Est de Marsa Ben M’hidi y compris les eaux usées du port de
plaisance, ces eaux sont véhiculées par refoulement vers un regard situé en face de l’hôtel
Ziani puis gravitairement vers la deuxième station «SP2 » (de capacité 100 m3) du centre ville
située près de l’ex Souk El Fellah.

 La deuxième station « SP2 » de 100m³ de capacité étant la station principale qui


accumule tous les rejets de la ville de Marsa Ben M’Hidi, étant donné qu’elle reçoit les débits
issues des stations « SP1 » et « SP3 » pour les véhiculer par la suite vers Oued Kiss sans
traitement préalable et ce sur un linéaire de 400m.

18
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

 La troisième station « SP3 » de capacité 20m3 située au niveau de la cité des écoles
reçoit les eaux usées de la partie Nord de Marsa Ben M’Hidi et celles des maisons
environnantes, le tout est ensuite refoulé par pompage vers la 2ème station « SP2 ».

La problématique constatée est que les stations de relevage existantes sont implantées
au cœur du tissu urbain, aussi elles ne sont pas dotées ni de groupes électrogènes de secours qui
assurent leurs fonctionnements en cas de coupure du courant électrique, ni de groupes
électropompes de secours. La ville de Marsa Ben M’Hidi connait des défaillances électriques
fréquentes ce qui conduit au débordement fréquent des stations causant ainsi un désagrément
pour la population.

Le boulevard principal est réalisé en conduites allant du diamètre 315mm type PVC
jusqu’au diamètre 600mm type béton. Ce collecteur destiné à la collecte des eaux usées de la
partie Sud-est et Sud-Ouest de la ville de Marsa Ben M’Hidi pour les évacuer à la station de
relevage principale de 100m³ pour être ensuite rejeté vers Oued Kiss connait des difficultés
d’écoulement après le raccordement des avaloirs.

Une grande partie des branchements particuliers est réalisée par les citoyens eux-mêmes
par des buses en béton comprimé Ø200mm et Ø250mm [d’après subdivision hydraulique].
 Etat des regards :
Le réseau d’assainissement de la ville de Marsa Ben M’Hidi comprend dans sa totalité
182 regards de types circulaires et carrés. La profondeur maximale est de 3,5 m et la distance
entre les regards varie de 5,63 à 300m. Les regards de visites pleins de dépôts solides ou de
sable.
Certains tampons de regard sont presque condamnés ce qui rend leur ouverture très
difficiles et parfois impossible, en plus des tampons qui sont enterrés sous la chaussée après le
revêtement réalisés sur certains tronçons. La négligence dans le domaine d’entretien et de
maintenance a rendu une partie des regards dans un état non identifie et couvert par les
chaussées [d’après subdivision hydraulique] .

19
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Fig II.1 : Etat des regards (09-09-2012).

On peut résumer les résultats obtenus dans le tableau suivant :


Tableau II.1 : Etat des regards [d’après subdivision hydraulique].
Identification de l'état nombre selon l'état
Regard en bon état 10

Regards asphaltés (goudronnés) 72

Non identifie (enterrée) 100

Total 182

 Etat des bouches d’égout :


Il existe deux types de bouches d’égout : circulaires et carrées. Généralement, elles sont en
moyen état ; cependant, celles qui se trouvent au centre de la ville, sont envasées par les
feuilles des arbres et des déchets. Cela est dû à l’absence de l’aménagement des trottoirs, ainsi
que l’absence totale d’entretien et de travaux de nettoyage [d’après subdivision hydraulique].

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Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Remarque : la figure II.2 suivante est représente réseau d’assainissement existant de Marsa
Ben M’Hidi [CTH].

21
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Tableau II.2 : état actuel du réseau [CTH].

Cote tamp Cote rad Long D Pente Vps Qps V10%


Tron Amont aval amont aval m mm m/m m/s m3/s m/s Observations
1-2 17,40 14,94 14,90 13,59 22,50 400 0,058 2,575 0,323 1,416 Regards circulaires
2-3 14,94 12,42 13,59 11,12 40,00 400 0,062 2,651 0,333 1,458 Regards circulaires
3-4 12,42 11,91 11,12 10,31 43,60 400 0,019 1,454 0,183 0,800 Regards circulaires
4-5 11,91 10,39 10,31 9,09 42,50 500 0,029 2,137 0,419 1,175 Regards circulaires
5-6 10,39 8,74 9,09 7,49 46,60 500 0,034 2,337 0,459 1,285 Regards circulaires
6-7 8,74 8,62 7,49 0,00 48,70 500 0,154 4,947 0,971 2,721
7-8 8,62 6,82 0,00 0,00 30,60 500 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
8-9 6,82 6,65 0,00 0,00 28,90 500 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
9-10 6,65 6,15 0,00 0,00 49,10 500 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
2-11 14,94 13,45 13,59 0,00 48,40 300 0,281 4,557 0,322 2,506 Regards circulaires
Regards circulaires,
contre pente, pas
11-12 13,45 11,20 0,00 10,05 36,30 400 -0,277 * * * d'autocurage
12-13 11,20 10,41 10,05 6,65 33,00 400 0,103 3,425 0,430 1,884 Regards circulaires
Regards circulaires,
13-14 10,41 8,62 6,65 0,00 47,80 300 0,139 3,207 0,227 1,764 Tampon (13) cassé
14-15 8,62 8,07 0,00 0,00 38,00 400 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
15-16 8,07 7,32 0,00 0,00 42,00 500 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
16-17 7,32 7,25 0,00 0,00 42,20 500 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
17-8 7,25 6,82 0,00 0,00 48,30 500 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
Regards circulaires,
16-18 7,32 7,00 0,00 5,62 36,00 500 -0,156 * * * contre pente
18-19 7,00 6,78 5,62 0,00 31,70 400 0,177 4,493 0,564 2,471 Regards circulaires
19-20 6,78 6,74 0,00 0,00 31,80 400 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
Regards circulaires,
20-21 6,74 6,53 0,00 5,23 55,40 500 -0,094 * * * contre pente
contre pente, pas
21-9 6,53 6,65 5,23 0,00 31,60 600 -0,166 * * * d'autocurage
22-23 7,79 7,41 6,50 6,01 34,70 300 0,014 1,022 0,072 0,562 Regards circulaires
23-24 7,41 7,24 6,01 5,74 30,00 400 0,009 1,012 0,127 0,557 Regards circulaires
Regards circulaires,pas
24-25 7,24 7,18 5,79 5,78 78,90 400 0,000 0,120 0,015 0,066 d'autocurage
Regards circulaires, pas
25-26 7,18 7,15 5,78 5,70 34,60 400 0,002 0,513 0,064 0,282 d'autocurage

22
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

26-27 7,15 7,54 5,70 0,00 54,70 400 0,104 3,444 0,433 1,894 Regards circulaires
27-28 7,54 7,63 6,91 6,53 26,30 400 0,014 1,283 0,161 0,705 Regards circulaires
28-29 7,63 7,71 6,53 0,00 26,50 400 0,246 5,296 0,665 2,913 Regards circulaires
31-32 7,94 7,82 0,00 0,00 104,50 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
32-30 7,82 7,71 0,00 0,00 33,10 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Fermé et enterré
Regards circulaires,
contre pente, pas
30-33 7,71 7,02 0,00 5,87 32,60 300 -0,180 * * * d'autocurage
33-34 7,02 6,97 5,87 5,57 32,10 400 0,009 1,031 0,130 0,567 Regards circulaires
36-35 7,62 7,54 0,00 0,00 40,10 400 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards circulaires
Regards circulaires,
contre pente, pas
35-34 7,54 6,97 0,00 5,57 28,40 400 -0,196 * * * d'autocurage
Regards circulaires, pas
34-37 6,97 6,94 5,57 5,44 33,90 400 0,004 0,661 0,083 0,363 d'autocurage

Fermé et enterré, collecteur


37-38 6,94 6,9 5,44 0 31,8 400 0,171 4,413 0,554 2,427 traversant jardins
Regards circulaires, pas de
38-39 6,9 7,98 0 0 30,4 300 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
Regards circulaires, pas de
39-40 7,98 7,46 0 0 29,9 300 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
Regards circulaires, contre
38-49 6,9 6,84 0 5,44 40 300 -0,136 * * * pente, pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
41-42 7,52 7,48 6,42 6,18 40,2 600 0,006 1,117 0,316 0,615 traversant jardins
Regards circulaires, contre
42-43 7,48 7,33 6,18 6,65 40,7 600 -0,012 * * * pente, pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
43-44 7,33 7,27 6,65 0 30,3 600 0,219 6,775 1,915 3,726 traversant jardins
Regards circulaires, pas de
44-45 7,27 7,11 0 0 29,8 600 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
Regards circulaires, pas de
45-46 7,11 7,05 0 0 40 600 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
Regards circulaires, pas de
46-38 7,05 6,9 0 0 39,9 400 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
48-47 7,21 7,14 5,96 5,54 40 400 0,011 1,093 0,137 0,601 traversant jardins
Fermé et enterré, collecteur
47-46 7,14 7,05 5,54 0 39,9 400 0,139 3,976 0,499 2,187 traversant jardins

23
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

49-50 6,96 6,93 5,44 5,37 40 300 0,002 0,360 0,025 0,198 Pas d'autocurage
50-51 6,93 6,7 5,37 5,22 40 300 0,004 0,527 0,037 0,290 Pas d'autocurage
51-52 6,7 6,54 5,22 4,99 40 300 0,006 0,652 0,046 0,359 Pas d'autocurage
52-53 6,54 6,47 4,99 4,87 40 300 0,003 0,471 0,033 0,259 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
53-54 6,47 6,22 4,87 0 40 300 0,122 3,000 0,212 1,650 traversant jardins
Regards circulaires, pas de
54-10 6,22 6,15 0 0 40 300 0,000 0,000 0,000 0,000 pente, pas d'autocurage
55-56 7,91 7,75 6,81 6,65 40 300 0,004 0,544 0,038 0,299 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
57-56 7,83 7,75 7,03 6,65 40 300 0,010 0,838 0,059 0,461 traversant jardins
56-58 7,75 7,68 6,65 6,58 40 300 0,002 0,360 0,025 0,198 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
59-58 7,71 7,68 7,01 6,58 40 300 0,011 0,892 0,063 0,490 traversant jardins
58-60 7,68 7,61 6,58 6,51 40 300 0,002 0,360 0,025 0,198 Pas d'autocurage
Fermé et enterré, collecteur
60-27 7,61 7,54 6,51 0 40 300 0,163 3,469 0,245 1,908 traversant jardins
55-61 7,91 6,65 6,81 6,65 40 300 0,004 0,544 0,038 0,299 Pas d'autocurage
61-62 6,65 7,62 6,65 6,6 64,6 300 0,001 0,239 0,017 0,132 Pas d'autocurage
62-63 7,62 7,58 6,60 6,53 50,00 400 0,001 0,399 0,050 0,220 Pas d'autocurage
63-64 7,58 7,53 6,53 6,48 50,00 400 0,001 0,337 0,042 0,186 Pas d'autocurage
64-65 7,53 7,44 6,48 6,34 50,00 400 0,003 0,565 0,071 0,311 Pas d'autocurage
65-66 7,44 7,32 6,34 5,99 43,60 400 0,008 0,956 0,120 0,526 Pas d'autocurage
66-67 7,32 7,20 5,99 5,90 50,00 400 0,002 0,453 0,057 0,249 Rejet à fosse septique
68-69 7,52 7,43 6,32 6,18 18,00 200 0,008 0,560 0,018 0,308 Pas d'autocurage
69-70 7,43 7,34 6,18 6,06 18,80 200 0,006 0,507 0,016 0,279 Pas d'autocurage
70-67 7,34 7,20 6,06 5,90 21,20 200 0,008 0,551 0,017 0,303 Pas d'autocurage
67-24 7,20 7,19 5,90 5,74 21,30 200 0,008 0,550 0,017 0,302 Pas d'autocurage
61-71 6,65 7,27 6,65 0,00 32,40 200 0,205 2,874 0,090 1,581 Pas d'autocurage
55-72 7,91 7,87 6,81 6,33 32,50 200 0,015 0,771 0,024 0,424 Pas d'autocurage
72-73 7,87 7,75 6,33 0,00 39,80 200 0,159 2,530 0,079 1,392 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
73-74 7,75 7,14 0,00 5,54 32,80 200 -0,169 * * * pas d'autocurage
74-54 7,14 6,22 5,54 0,00 2,20 200 2,518 10,068 0,316 5,537 Contre pente
75-76 7,65 7,40 6,65 6,51 67,60 300 0,002 0,391 0,028 0,215 Pas d'autocurage
76-77 7,40 7,17 6,51 5,97 46,30 300 0,012 0,929 0,066 0,511 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
77-78 7,17 7,15 5,97 6,05 51,40 300 -0,002 * * * pas d'autocurage
78-79 7,15 7,12 6,05 5,67 46,70 300 0,008 0,776 0,055 0,427 Pas d'autocurage

24
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Regards circulaires, contre pente,


79-80 7,12 7,00 5,67 5,70 42,60 300 -0,001 * * * pas d'autocurage
80-81 7,00 6,95 5,70 5,50 29,70 300 0,007 0,706 0,050 0,388 Pas d'autocurage
81-82 6,95 6,55 5,50 4,80 31,20 300 0,022 1,288 0,091 0,708 Pas d'autocurage
82-83 6,55 6,65 4,80 0,00 27,70 300 0,173 3,580 0,253 1,969 Contre pente
84-85 7,78 7,21 6,18 5,71 58,20 400 0,008 0,959 0,120 0,527
85-86 7,21 6,99 5,71 5,54 53,30 400 0,003 0,603 0,076 0,331 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
86-70 6,99 7,12 5,54 5,67 8,90 300 -0,015 * * * pas d'autocurage
87-88 7,18 7,15 6,13 6,05 39,40 300 0,002 0,387 0,027 0,213 Regard 90 sous chaussée
88-81 7,15 6,95 6,05 5,50 28,80 300 0,019 1,188 0,084 0,654 Regards sous chaussée
89-83 7,20 6,65 5,70 0,00 41,10 300 0,139 3,202 0,226 1,761 Regards sous chaussée
Regards circulaires, contre pente,
90-91 7,22 7,26 6,02 6,24 53,60 300 -0,004 * * * pas d'autocurage
91-92 7,26 7,50 6,24 0,00 46,40 300 0,134 3,153 0,223 1,734 Regards sous chaussée
Regards circulaires, contre pente,
92-93 7,50 7,42 0,00 6,07 27,10 300 -0,224 * * * pas d'autocurage
93-94 7,42 7,36 6,07 6,01 24,70 300 0,002 0,424 0,030 0,233 Regards sous chaussée
94-95 7,36 7,27 6,01 5,52 25,20 300 0,019 1,199 0,085 0,659
96-97 7,16 6,84 5,81 5,34 10,70 315 0,044 1,869 0,146 1,028
97-82 6,84 6,55 5,34 4,80 24,70 300 0,022 1,271 0,090 0,699
98-99 7,05 7,21 6,05 5,76 28,60 300 0,010 0,866 0,061 0,476
Regards circulaires, contre pente,
99-100 7,21 7,12 5,76 6,02 15,80 300 -0,016 * * * pas d'autocurage
100-101 7,12 7,01 6,02 5,81 41,70 300 0,005 0,610 0,043 0,336
101-102 7,01 6,84 5,81 5,49 56,60 300 0,006 0,647 0,046 0,356
102-97 6,84 6,84 5,49 5,34 26,50 300 0,006 0,647 0,046 0,356
Regards circulaires, contre pente,
103-104 7,94 7,68 0,00 6,48 49,60 300 -0,131 * * * pas d'autocurage
104-105 7,68 7,42 6,48 6,12 23,30 0 0,015 0,000 0,000 0,000 Reg 104 bourré,
105-106 7,42 7,11 6,12 0,00 80,80 300 0,076 2,367 0,167 1,302 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
106-107 7,11 7,05 0,00 5,75 17,80 300 -0,323 * * * pas d'autocurage
107-108 7,05 6,98 0,00 0,00 60,40 250 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
108-109 6,98 6,94 0,00 0,00 53,50 315 0,000 * * * Reg 109 Dallé et scellé
Regards circulaires, contre pente,
109-110 6,94 7,02 0,00 5,62 18,20 315 -0,309 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
110>96 7,02 7,16 6,72 6,86 32,80 300 -0,004 * * * pas d'autocurage

25
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

Regards circulaires, pas de pente,


111>112 6,64 6,56 5,65 5,11 44,30 315 0,012 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, pas de pente,
112>113 6,56 6,75 5,11 4,80 26,60 315 0,012 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, pas de pente,
113>117 6,75 6,54 4,80 4,79 82,50 315 0,000 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, pas de pente,
117>116 6,54 6,42 4,79 0,00 42,10 315 -0,114 * * * pas d'autocurage
116>115 6,42 6,18 0,00 4,63 31,60 315 -0,147 3,414 0,266 1,878 Pas d'autocurage
115>114 6,18 6,13 4,63 4,71 36,20 315 -0,002 0,419 0,033 0,231 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
113>108 6,75 6,90 4,80 0,00 35,90 315 0,134 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
109>120 6,94 6,92 5,19 5,72 46,40 315 -0,011 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
120>119 6,92 6,91 5,72 5,78 8,50 315 -0,007 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
119>118 6,91 6,81 5,78 6,06 37,40 315 -0,007 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
121>122 7,25 7,21 5,71 0,00 25,20 300 0,227 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
122>123 7,21 7,15 0,00 5,50 36,30 300 -0,152 3,347 0,236 1,841 pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
125>123 7,17 7,15 0,00 5,50 51,80 300 -0,106 2,802 0,198 1,541 pas d'autocurage
123>126 7,15 7,08 5,50 5,30 56,10 300 0,004 * * * Regard 127 sous chaussée
Regards circulaires, contre pente,
127>126 7,12 7,08 0,00 5,30 115,20 300 -0,046 1,844 0,130 1,014 pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
128>129 7,16 7,13 5,26 5,13 44,50 300 0,003 * * * pas d'autocurage
129>126 7,13 7,08 5,13 5,30 49,30 300 0,003 0,505 0,036 0,278 Contre pente
Regards circulaires, contre pente,
126>130 7,08 6,98 5,30 4,98 50,80 300 0,006 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
131>132 7,16 7,12 0,00 6,02 42,90 300 -0,140 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
132>133 7,12 7,19 6,02 5,84 40,40 300 0,004 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
133>134 7,09 6,95 5,84 4,85 30,50 300 0,032 * * * pas d'autocurage
130>134 6,98 6,95 4,98 4,85 39,10 300 0,003 * * * Regards circulaires, contre pente,

26
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
134>135 6,95 7,05 4,85 0,00 38,70 300 0,125 * * * pas d'autocurage
136>137 7,20 7,15 0,00 0,00 44,20 300 0,000 0,000 0,000 0,000 pas de pente
137>138 7,15 7,13 0,00 5,78 48,60 300 0,119 2,965 0,210 1,631 Contre pente
Regards circulaires, contre pente,
138>139 7,13 7,10 5,78 5,70 49,50 300 0,002 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
139>140 7,10 7,08 5,70 5,68 40,80 300 0,000 * * * pas d'autocurage
140>141 7,08 7,05 5,68 5,05 40,70 300 0,015 * * * Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
142>144 7,23 7,16 5,53 5,26 42,80 300 0,006 * * * pas d'autocurage
143>144 7,23 7,16 0,00 5,26 41,00 300 0,128 3,080 0,218 1,694 Contre pente
144>141 7,16 7,05 5,26 5,05 30,80 300 0,007 * * * Contre pente
146>147 10,26 9,55 0,00 0,00 15,10 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards 147 sous chaussée
147>148 9,55 8,33 0,00 0,00 28,50 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards 147 sous chaussée
148>149 8,33 7,82 0,00 6,52 54,40 300 0,120 2,977 0,210 1,637 Pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
149>151 7,82 7,64 6,52 6,14 45,50 300 -0,120 * * * pas d'autocurage
150>151 10,53 7,64 0,00 6,14 33,30 300 -0,184 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
152>153 0,00 7,33 0,00 0,00 42,10 300 0,000 * * * Contre pente
Regards circulaires, contre pente,
151>153 7,64 7,33 6,14 0,00 52,90 300 0,116 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
153>159 7,33 7,30 0,00 5,80 44,40 300 -0,131 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires, contre pente,
154>155 11,14 10,88 10,04 9,13 36,20 300 0,025 * * * pas d'autocurage
155>156 10,88 10,25 9,13 0,00 50,70 300 0,180 0,000 0,000 0,000 Pas d'autocurage
156>157 10,25 9,75 0,00 0,00 46,30 300 0,000 2,930 0,207 1,611 pas de pente
157>158 9,75 8,92 0,00 0,00 34,80 300 0,000 * * * pas de pente
Regards circulaires, contre pente,
158>159 8,92 7,30 0,00 5,80 41,60 300 -0,139 1,363 0,096 0,750 pas d'autocurage
120>158 9,06 8,92 0,00 0,00 38,50 300 0,000 3,649 0,258 2,007 Regards sous chaussée
159>160 7,30 7,26 5,80 0,00 41,60 300 0,139 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
160>145 7,26 7,60 0,00 0,00 24,20 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
161>145 7,99 7,60 0,00 0,00 26,90 300 0,000 * * * Regards sous chaussée
167>168 10,82 10,75 6,80 6,75 43,70 300 0,001 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
162>163 11,95 11,24 0,00 0,00 36,90 300 0,000 3,211 0,227 1,766 Regards sous chaussée
163>168 11,24 10,75 7,84 6,75 25,10 300 0,043 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée

27
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

168>161 10,75 7,99 6,75 5,43 33,10 200 0,040 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
169>171 14,24 11,63 10,20 10,08 32,00 300 0,004 0,291 0,021 0,160 Regards sous chaussée
170>171 12,73 11,63 11,58 10,08 36,90 300 0,041 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée
171>172 11,63 9,49 10,08 8,10 42,10 300 0,047 1,792 0,127 0,986
173>175 13,83 10,89 12,20 8,60 35,90 300 0,100 1,267 0,090 0,697
174>175 11,58 10,89 10,00 8,60 44,60 300 0,031 0,527 0,037 0,290
175>176 10,89 10,19 8,60 8,19 41,40 300 0,010 1,734 0,122 0,954
176>172 10,19 9,49 8,19 8,10 45,90 300 0,002 1,865 0,132 1,026
172>161 9,49 7,99 8,10 0,00 9,40 200 0,862 2,723 0,086 1,498
164>165 15,19 13,64 14,05 11,74 38,20 200 0,060 1,524 0,048 0,838
165>168 13,64 10,75 11,74 6,75 19,00 300 0,263 0,856 0,060 0,471 Regard 178 dallé et scellé
165>166 13,64 11,98 11,74 10,60 15,90 200 0,072 0,381 0,381 0,209 Regards sous chaussée
166>167 11,98 10,82 10,60 0,00 20,30 300 0,522 5,889 0,416 3,239 Regards sous chaussée
181>180 14,96 9,29 13,61 8,10 36,50 300 0,151 1,560 0,110 0,858 Regards sous chaussée
Regards circulaires,contre pente,
180>161 9,29 7,99 8,10 0,00 45,70 300 -0,007 * * * pas d'autocurage
Regards circulaires,contre pente,
177>178 10,38 10,28 7,98 8,20 33,00 300 -0,007 * * * pas d'autocurage
178>179 10,28 10,00 8,20 0,00 46,20 300 0,177 3,623 0,256 1,992 Regards sous chaussée
179>180 10,00 9,29 9,01 8,10 39,10 300 0,023 1,312 0,093 0,722
145>182 7,60 7,43 0,00 0,00 33,40 300 0,000 0,000 0,000 0,000 Regards sous chaussée

28
Chapitre 2 : Diagnostic du réseau d’assainissement existant

II.5.Les problèmes du réseau existant :


Après avoir terminé l’analyse des données recueillies sur le réseau d’assainissement de la ville
de Marsa Ben M’Hidi les problèmes de ce réseau sont les suivants
 Les pentes des collecteurs sont très faibles, et parfois nulle, les contres pentes.
 Certains quartiers sont toujours assainis par les fosses septiques, on cite :
- Le quartier PRO-GE-TOUR ;
- La daïra ;
- La maison pour enfants assistés ;
- L’hôtel Ziani qui est assaini par un refoulement personnel (mis en place par le
propriétaire de l’hôtel) ;
-cité Ramela.
 Le quartier de l’agence foncière section 01 qui dispose d’un réseau réalisé récemment
en PVC Ø315mm est qui collecte les eaux usées vers une fosse septique.
 Difficulté d’écoulement sur la majorité des collecteurs visités, cela est dû soit à la
présence des dépôts solides soit à des pentes nulles et contre pentes constatées lors du
diagnostic.
 Le manque d’entretien de la bouche d’égout (aucun nettoyage) à cause des feuilles des
arbres et de sable.
 les stations de reprise manque des équipements de secours.
 Dans les jours de pluie, les stations sont dans le pire cas, conduisant à d’inondations.
II.6.Les solutions proposées :
 Construire une station d’épuration pour traiter les eaux avant de les rejeter dans
l’oued
 Eviter le passage du réseau projeté sous les constructions
 Raccordement des avaloirs du boulevard principal au réseau d’assainissement
 à Refaire un nouveau dimensionnement de réseaux et les stations de relevages.
 On propose que notre réseau est unitaire pour minimisé les risque d’inondation, et car
le réseau unitaire est plus moins couteux.

29
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Chapitre III :
Evaluation des débits et dimensionnement du réseau

Dans ce chapitre ; on va s’intéresser au calcul de base du réseau d’évacuation d’eaux


usées et pluviales et de l’estimation du nombre d’habitants pour L’horizon 2040, le choix du
système de réseau et du schéma ; le nombre de sous bassins adoptés et le coefficient de
ruissellement correspondant.

III.1.Définition de l’assainissement :
L’assainissement des agglomérations a pour but d’assurer la collecte, le transit, au
besoin la rétention de l’ensemble des eaux, pluviales et usées et de procéder aux traitements
avant leur rejet dans le milieu naturel par des modes compatibles avec les exigences de la
santé publique et de l’environnement [4].

III.2.Origine et nature des eaux usées :


On distingue les eaux d’origines suivantes :
a) Nature et origine :

Les eaux usées d’origine domestique sont les eaux de consommation après usage, on
les désigne souvent par l’expression de retour à l’égout. Ces eaux sont de provenance
différente :

 Eaux vannes.
 Eaux de ménage, de bains et de douches.
 Eaux des cours.
Ces eaux sont d’une extrême pollution et la fréquence de leur rejet suit le train de vie
des habitants pendant la journée [5].

b) Quantités à évacuer :
La quantité des eaux à évacuer dépend des chiffres de consommation en eaux potable
et qui à leur tours dépendent de :
 Evaluation de la consommation actuelle.
Pour la quantification actuelle ou prévisible de la consommation en eaux potable, on à
les facteurs suivants qui interviennent :

30
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

 Type d’habitats et leur degré de confort.


 Dotation en eaux potable.
 Conditions climatiques.
 Augmentation du niveau de vie des desservies.
 Prise en compte forfaitaire des eaux publiques et industrielles [5].
c) Eaux usées de service public
On appelle eaux usées de service public les eaux de lavage des rues, marchés, et pour
éteindre les incendies.

Ces eaux sont généralement de nature chargée de matières grasse [5].

d) Eaux industrielles
En termes de quantité d’eau rejetée par les industries on fait on fait la classification
suivante :
– Industrie de production : on considère la nature et la quantité des produits
industriels.
– Industrie de transformation : on considère le nombre de travailleurs employé par
l’industrie
Cette quantification est adoptée en l’absence de compteurs, mais il y a toujours
certains paramètres à prendre en considération à savoir :
 Les eaux chaudes doivent avoir une température inférieure à 35°c
 Elles ne doivent pas contenir de matières corrosive, solide ou toxique. Si non
elles doivent subir un prétraitement à l’intérieure de l’unité industrielle [5].

e) Eaux d’équipements
On appelle équipements différents services publics : éducatifs, sanitaires, touristiques,
administratifs et différents autres services d’utilité publique. L’estimation se fait à base du
nombre de personnes qui fréquentent le lieu et sur la dotation requise pour chaque activité [5].

31
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.3.Différents systèmes d’assainissement :


Pour la collecte et l’évacuation des eaux usées et pluviales on à trois système
d’évacuation qui se présente :

III.3.1. Système unitaire :


Dans le système unitaire les eaux usées domestique, les eaux pluviales avec ou sans
stockage préalable, et certaine effluents industriels ou certaine eau de refroidissement, sont
évacuées par un réseau unique [5].
La figure suivant présente schéma de système unitaire :

Fig III.1: schéma d’un réseau unitaire [5].


III.3.2. Système séparatif :
Ce système à la particularité d’un dédoublement des conduites ; telle qu’on a une
conduite qui véhicule les eaux domestiques d’origine ménagère, les eaux des équipements, les
de service public et certaines eaux industrielles, et une autre conduite achemine les eaux de
ruissellement vers le cours d’eau le plus proche [5].
La figure suivant présente schéma de système séparatif :

Fig.III .2 : schéma d’un réseau séparatif [5].

32
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.3.3. Système pseudo-séparatif :


Ce système reçoit les eaux usées en partie, les eaux de ruissellement en provenance
des habitations, tandis que les eaux de ruissellement des voiries et toitures sont reprises par
une conduite qui les diverse dans le milieu naturel. C’est un système qui s’adapte aux zones
rurales, les habitations desservies par un tel réseau ne possèdent qu’un seul branchement [5].
La figure suivant présente schéma de système pseudo-séparatif :

Fig.III. 3 : schéma d’un réseau pseudo-séparatif [5].

33
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

On propose le tableau III.1 : qui récapitule les particularités de chaque système


Tableau III.1 : Avantages et inconvénients des différents systèmes : [5]

Système Domaine Avantages Inconvénients Contraintes


d'utilisation d'exploitation
- milieu récepteur - conception - débit à la STEP - entretien régulier
éloigné des simple très variable des déversoirs
points de collecte - encombrement - la dilution des d'orage et des
- topographie à réduit du sous-sol eaux usées est bassins de
faible relief - à priori variable stockage
- débit d'étiage du économique - apport de sable - difficulté
cours d'eau - pas de risque important à la d'évaluation des
récepteur d'inversion de station d'épuration rejets directs vers
important. branchement. ; le milieu récepteur.
- rejet direct vers le
milieu récepteur du
mélange " eaux
usées eaux
Unitaire

pluviales " au droit


des déversoirs
d'orage.
- petites et - diminution des - encombrement - Surveillance
moyennes sections des important du sous- accrue des
agglomérations ; collecteurs sol branchements
- extension des - exploitation plus - coût - entretien d'un
villes ; facile de la STEP d'investissement linéaire important
- faible débit - meilleure élevé de collecteurs
Séparatif

d'étiage du cours naturel préservé - risque important (eaux usées et


d'eau récepteur. d'erreur de pluviales)
branchement.
- petits et - Le problème - le - Entretien régulier
moyennes des faux fonctionnement de des déversoirs
agglomération. branchements est la station d'orage et des
- présence d’un éliminé. d’épuration est bassins de
milieu récepteur - Le plus gros perturbé, la charge stockage ;
proche. des eaux polluante est - Surveillance
pluviales étant variable en qualité accrue des
acheminées en et en quantité branchements.
d’heur de la ville,
Pseudo séparatif

ce qui nous
donne des
collecteurs
traversant la ville
de moindre
dimension

34
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.3.4.Choix du système d’assainissement


Les paramètres prépondérants pour le choix du système d’assainissement sont :

 L’aspect économique : une étude comparative de plusieurs variantes est nécessaire ;


prenant en compte les dépenses d’investissement et les frais d’entretien, d’exploitation
et de gestion de l’ensemble des installations, de pompage et équipement des eaux
usées ;

 Il faut tenir compte des conditions de rejet ;

 S’il s’agit d’une extension du réseau, il faut tenir compte du système existant ;

 L aspect technique et des conditions locales (topographie des lieux, régime des
précipitations atmosphériques, disposition du réseau de la voirie, répartition des
masses d’habitations, …etc.) [6].

III.4.Différent schéma d’évacuation :


Le mode d’écoulement en assainissement est généralement gravitaire, donc dépendant
du relief et de la topographie du terrain naturel, pour assurer cet écoulement gravitaire on a les
différents schémas d’évacuations suivantes :

III.4.1.Schéma perpendiculaire :
Il est adopté pour les eaux pluviales des réseaux séparatifs s’il n’y a pas de traitement qui
est prévue. L’écoulement se fait directement dans le cours d’eau le plus proche. Suivant la
disposition des collecteurs par apport au cours on distingue :

- Le schéma perpendiculaire simple.


- Le schéma perpendiculaire étagé [5].
III.4.2.Schéma par déplacement latéral :
On adopte ce type de schéma quand il y a obligation de traitement des eaux usées. Ou
toutes les eaux sont acheminées vers un seul point dans la mesure du possible [6].

III.4.3.Schéma de collecteur par zones étagées :


C’est une transposition de schéma à déplacement latéral, mais avec une multiplication
des collecteurs longitudinaux pour ne pas charger certains collecteurs [6].

35
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.4.4.Schéma radial :
C’est un schéma adopté pour les terrains plat, ou les eaux sont collectées en un point
bas, pour en suite être relevées vers :
- Un cours d’eau récepteur.
- Une station d’épuration.
- Un collecteur fonctionnant à surface libre [6].
III.4.5.Schéma à collecte transversale oblique :
Ce schéma comporte des ramifications de collecteurs qui permettent de rapporter
l’effluent à l’aval de l’agglomération. Ce type de schéma est adopté lorsque la pente du terrain
est faible [6].

III.4.6.Choix du schéma du réseau d’évacuation :

Le choix du schéma du réseau d’évacuation à adopter, dépend des divers paramètres :

 Les conditions techniques et locales du lieu : système existant, la topographie du


terrain et la répartition géographique des habitants à desservir ;
 Les conditions économiques : le coût et les frais d’investissement et d’entretien ;
 les conditions d’environnement : nature de rejet et le milieu récepteur ;
 L’implantation des canalisations dans le domaine public [6].
III.5.Les accessoires nécessaires dans un réseau
d’assainissement :
III.5.1.Regard d’égout :
Un regard d’égout est un ouvrage de première importance dans un réseau d’égout, il
permet d’accéder à une conduite pour y effectué des taches d’entretien et d’assurer la
ventilation dans le réseau et le raccordement des collecteurs.
Son emplacement doit être :

-a chaque changement de directions

-a chaque changement de pente

-a chaque jonction de canalisation

-Tout les 30 à 50 m en alignement droit [7].

36
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.5.2.Regard de chute :
Destinés à limité les fortes pentes, ils sont utilisées surtout dans les terrains accidentés.
III.5.3.Bouche d’égout :
Une bouche d’égout est un élément propre au réseau d’égout pluviale et unitaire, elle à
pour fonction de collecter habituellement à la bordure des rues, les eaux de ruissellement de
surface, afin que celle-ci puisse être acheminé vers l’égout pluviale ou unitaire, on distingue :
-Bouche à accès latérale (avaloir).
-Bouche à accès sur le dessus (grille de caniveaux) [7].
III.5.4. Principe du tracé du réseau :
Le tracé des différents collecteurs se fait en fonction des paramètres suivants :
- La topographie du site.
- Implantation des canalisations dans le domaine public.
- Les conditions de rejet.
- Emplacement des cours d’eau et talweg.
- Emplacement du cours d’eau ou de la station d’épuration.
La profondeur des canalisations doit elle aussi répondre à certain critères comme :
- La profondeur des caves avoisinante.
- La résistance de la canalisation aux efforts physique et au gel [5].

Remarque : le réseau d'assainissement de notre agglomération est séparatif destiné


pour évacuer les eaux usées et vu la topographique de la région que les pentes du terrain sont
peut faibles ce qui impose de grandes sections au réseau d’égout séparatif. L’exutoire est
éloigné des points de collecte. Les considérations économiques ainsi que l’étroitesse de la
chaussée ne nous permettent d’adopter pour un réseau séparatif. A la lumière de ces
constatations nous optons donc pour un système unitaire. Dans ce chapitre nous allons
déterminer la quantité de chacune des ces eaux, et nous avons découpé le bassin versant à
trois sous bassin principaux : bassin 1(zone A) qui est zone projeté , bassin 2(zone B), bassin
3 (zone C) et nous allons dimensionner trois réseau et chaque réseau relié à station de
relevage ; la répartition du ces réseaux sont représenté dans la figure .III.4. Suivante :

37
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

38
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.6.Evaluation des débits d’eaux usées :

III.6.1.But de l’évaluation d’eaux usées :

Le but principal de la conception d’un réseau d’assainissement est la collecte et


l’évacuation hors les limites de la ville des eaux usées. Comme ces eaux ont une composition
qui peut être source de maladies à transmission hydrique (fièvre typhoïde ; fièvre
paratyphoïde ; dysenterie; diarrhées infectieuses), il faut les évacuer le plus tôt possible et par
le moyen le plus sur. D’ou ressort l’utilité de l’évaluation des quantités à traiter ; dans notre
projet le réseau est unitaire [6].

III.6.2.Estimation du débit des équipements d’eau usée :

Comme on la cite précisément le débit d’eau est la somme de plusieurs eaux de


provenances différentes, Les débits des équipements seront comptabilisés dans le débit d’eau
usée d’origine domestique, ainsi que pour les eaux rejetées par les sévices publics. Dans notre
projet on a trois zones et chaque zone est ses équipements. On peut estimer le débit de
l’équipement par l’équation suivante :

Qmoyj(équi) = (Kr. D.N)/86400 …………. (III.1)

Avec:
Qmoyj: Débit moyen rejeté quotidiennement en (l/s);
Kr : Coefficient de rejet pris égal à 80%de la quantité d’eau potable Consommée ;
N : Nombre d’habitant (capacité) par hab. ;
D : Dotation journalière ou la consommation en eau potable

Estimation des débits des équipements sont représenté dans les tableaux suivants ; on
commence par la zone A estimation des débits représenté dans le tableau suivant :

39
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.2 : représentation de la consommation et les rejets pour la zone A :

nature des équipements dotation Consommation


capacité Qéqui
l/hab/J [3] l/s
piscine semi olympique 100 80 0,093 0,074
lycée 130 20 0,030 0,024
hôtel (projeté+existant) 320 300 1,111 0,889
marché 250 10 0,029 0,023
siège daïra 20 60 0,014 0,011
GGF 100 250 0,289 0,231
mosquée 300 80 0,278 0,222

Estimation des débits des équipements pour la zone B sont représenté dans le tableau suivant :
Tableau III.3 : représentation de la consommation et les rejets pour la zone B :

dotation Consommation
nature des équipements capacité Qéqui
l/hab/J[3] l/s

stade 4837 10 0,560 0,448


maison de jeune 60 20 0,014 0,011
2 hôtels 300 300 1,042 0,833
2 centres commerciaux 300 20 0,069 0,056
bibliothèque 45 20 0,010 0,008
CEM 480 20 0,111 0,089
école 615 20 0,142 0,114
maison de culture 40 20 0,009 0,007
Gendarmerie 100 250 0,289 0,231

Le tableau suivant représente l’estimation des débits des équipements de la zone C :


Tableau III.4 : représentation de la consommation et les rejets pour la zone C.
nature des équipements dotation Consommation
capacité Qéqui
l/hab/J [4] l/s
CFPA 361 20 0,084 0,067
police communale 70 250 0,203 0,162
hôtel 100 300 0,347 0,278
PTT+APC+siège APC 40 60 0,028 0,022
salle de soin 45 20 0,010 0,008
centre de santé 50 20 0,012 0,009
douane 120 250 0,347 0,278
casernes GGF 100 250 0,289 0,231

40
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.6.3. Eaux usées d’origine domestique :


III.6.3.1.Situation démographique:
La population de la ville de Marsa Ben M’Hidi se caractérise par une croissance
démographique moyenne. Cette croissance démographique est certes apparente au niveau de
la commune avec un taux moyen de 1 ,2 % [1].

On peut estimer le nombre d’habitants pour des horizons futurs, en utilisant la loi des
accroissements géométrique donnée par la relation suivante

N
P t = P 0 (1 + T) ………………… (III.2)
Avec:
Pt : Nombre d’habitants à l’horizon futur.
P0 : Nombre d’habitants à l’année de base 2008
T : taux d’accroissement de la population.
N : l’écart d’années entre les deux horizons (2008-2040);
Selon le dernier recensement national effectue en 2008 la ville de Marsa Ben M’Hidi
se compose de 3625 habitants avec un taux de croissance annuelle égal à 1,2%.

D’après les informations recueillies auprès des services de la Daïra de Marsa Ben
M’Hidi le nombre d’habitants saisonniers est estimé à 2 400 040 habitants durant l’année
2011, ce flux touristique est estimé à 7millions de vacanciers pendant les trois mois de l’été
pour l’horizon 2040. Et d’après PDAU de Marsa Ben M’Hidi le nombre d’habitants projetés
est estimé à 2849 habitants [1].
Les résultats des estimations de la population sont reportés dans le tableau suivant :

Tableau III.5 : estimation de la population.

Population Taux Horizon


Commune Marsat Ben M’Hidi
2008 d’accroissement 2040
(Population actuelle) 3625 1.2% 5309
(population projeté)de la zone A 2849 1.2% 4173

Population total 6474 1.2% 9482

Notre projet est composé de trois zones, on estime le nombre d'habitants pour chaque zone,
les résultats obtenus sont représenté dans le tableau III.6, selon la configuration topographique
de la zone d’étude et pour permettre un écoulement des eaux usées à surface libre ; elle est

41
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

décomposée en trois zone et chaque zone sera équipée de son propre réseau, déversera ses
eaux dans une station de relevage.
Afin de bien dimensionner ces réseaux nous avons estimé les populations relatives à chaque
zone.
Tableau III.6 : estimation de la population.

Population Taux Horizon


Commune Marsat Ben M’Hidi
2008 d’accroissement 2040
Population de Zone A 3570 1.2% 5229
Population de Zone B 1924 1.2% 2818
Population de Zone C 980 1.2% 1435

III.6.3.2.Evaluation du débit moyen journalier (habitats):


Le débit moyen journalier rejeté et calculé par la relation suivante :

Qmoyj (habitats) = (Kr. D.N)/86400 …………. (III.3)

Avec:
Qmoyj: Débit moyen rejeté quotidiennement en (l/s);
Kr : Coefficient de rejet pris égal à 80%de la quantité d’eau potable Consommée ;
N : Nombre d’habitants à l’horizon étudié (hab.) ;
D : Dotation journalière ou la consommation en eau potable.
D’après le service de l’hydraulique de notre région la dotation actuelle adoptée en eau potable
est de 200 l/j/ha.
Les résultats de calcul d’estimation du débit moyen journalier de chaque zone sont représenté
dans le tableau suivant :
Tableau III.6 : estimation du débit moyen journalier.

Population Dotation Qmoyj


Commune Marsat Ben M’Hidi (hab) (l/j/hab) habitats
(m3/s)
Population de Zone A 5229 200 0,09

Population de Zone B 2818 200 0,048


Population de Zone C 1435 200 0,024

42
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.6.3.2.Evaluation du débit de pointe :


Le régime du rejet est conditionné par le train de vie des citadins, ce qui nous donne
des heures ou on à un pic et des heures creuses ou le débit est presque nul (la nuit).
Pour estimer le coefficient de pointe, on à plusieurs méthodes parmi les quelles on
citera [6].
– Méthode liée à la position de la conduite dans le réseau.
– Le coefficient de pointe est estimé selon l’importance de la ville.
– Le coefficient de pointe est estimé à partir débit moyen.
Le débit de pointe est donné par la formule suivante :

Qpte = Kp. Qmoyj ………………….. (III.4)

Avec :
Kp : Cœfficient de pointe ;
Qmoyj : Débit moyen journalier.
Le coefficient de pointe peut être estimé de plusieurs façons :
1/De façon moyenne :
Kp =24/14≈ 1,714
Kp = 24/10≈2,4

2/Relié à la position de la conduite dans le réseau :

Kp = 3 en tête du réseau

Kp = 2 à proximité de l’exutoire

3/Calculé à partir du débit moyen Qmoy :

2.5
Kp  1.5  ; Si Qmoy≥ 2,8 l/s ………. (III.5)
Qmoy
Kp  3 ; Si Qmoy <2,8 l/s

III.7.Calcul le débit de pointe pour chaque zone :

III.7.1.calcul le débit de pointe de la zone A :

Le réseau A est représenté dans la fig.III.5 qui suit:

43
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

44
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Qmoyj=Qmoyj(équi) +Qmoyj (habitats)=0,092 m3/s=92l/s

On utilise l’équation (III.5) :

2.5
Kp  1.5 
Qmoy

AN : Kp = 2

Qp=Kp.Qmoy=131.56l/s

La longueur total du réseau du BV.A (zone A) est : LT=∑Li=2028m

Le débit spécifique ou coefficient R : R=Qp/LT=131.56/2028=0.065l/s/m


Le calcul des débits des eaux usées des tronçons de la zone A est représenté dans le tableau
suivant :
Tableau III.7: calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (A).

tronçons L R q mr Q Q P Q en Qp
(long) l/s/m (l/s) entrant sortant Q sort final
(m3/s)
A1-A4 50 0,065 3,24 0 - - - 0,0047
- 3,24 3 9.37
A2-A4 64 0,065 4,16 0 - - - 0,0057
- 4,16 3 11.34
A3-A4 65 0,065 4,225 0 - - - 0,0057
- 4,225 3 11.48
A4-A5(N1) 80 0,065 5,2 11,628 - 2 26 0,0307
- 16,828 2 35.5
A6-A5 67 0,065 4,355 0 - - - 0,0059
- 4,355 3 11.75
A7-A5 69 0,065 4,485 0 - - - 0,0060
- 4,485 3 12.02
A5-A8(N2) 43 0,065 2,795 25,668 - 2 51.2 0,0536
- 28,463 2 56.03
A9-A8 69 0,065 4,485 0 - - - 0,0060
- 4,485 3 12.02
A10-A8 67 0,065 4,355 0 - - - 0,0059
- 4,355 3 11.75
A8-A11(N3) 87 0,065 5,655 37,303 - 2 71.2 0,0760
- 42,958 2 80.82
A12-A11 56 0,065 3,64 0 - - - 0,0051
- 3,64 3 10.23
A13-A11 60 0,065 3,9 0 - - - 0,0054
- 3,9 3 10.79
A11-A14(N4) 70 0,065 4,55 50,498 - 2 93.5 0,0973
- 55,048 2 101.12
45
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

A16-A14 65 0,065 4,225 0 - - - 0,0057


- 4,225 3 11.48
A14-A15(N5) 43 0,065 2,795 75,7186 - 2 135.3 0,1376
- 78,513 2 139.92
A17-A18 51 0,065 3,315 0 - - - 0,0048
- 3,315 3 9.52
A20-A21 53 0,065 3,445 0 - - - 0,0049
- 3,445 3 9.81
A21-A18(N6 49 0,065 3,185 3,445 - 3 9.8 0,0131
- 6,63 2 16.38
A18-A19(N7) 40 0,065 2,6 9,945 - 2 22.8 0,0252
- 12,545 2 27.67
A19-A14(N8) 60 0,065 3,9 12,545 - 2 27.7 0,0312
- 16,445 2 34.81
A22-A28 30 0,065 1,95 0 - - - 0,0032
- 1,95 3 6.42
A23-A24 72 0,065 4,68 0 - - - 0,0062
- 4,68 3 12.43
A24-A26(N9) 68 0,065 4,42 4,68 - - 12.4 0,0168
- 9,1 3 21.19
A25-A26 55 0,065 3,575 0 - 3 - 0,0050
- 3,575 2 10.09
A26-A27(N10) 34 0,065 2,21 12,675 - - 27.9 0,0299
- 14,885 3 31.97
A29-A30 64 0,065 4,16 0 - 2 - 0,0057
- 4,16 2 11.34
A30-A31(N11) 40 0,065 2,6 4,16 - - 11.3 0,0140
- 6,76 3 16.64
A32-A33 57 0,065 3,705 0 - 3 - 0,0052
- 3,705 2 10.37
A33-A34(N12) 27 0,065 1,755 3,705 - - 10.37 0,0122
- 5,46 3 14.03
A34-A31(N13) 45 0,065 2,925 5,46 - 3 14.03 0,0169
- 8,385 3 19.82
A31-A28(N14) 39 0,065 2,535 15,145 - 3 32.45 0,0347
- 17,68 2 37.03
A28-A27(N15) 45 0,065 2,925 19,63 - 2 40.52 0,0431
- 22,555 2 45.71
A27-A15(N16) 88 0,065 5,72 37,44 - 2 71.46 0,0763
- 43,16 2 81.16
A15-A35(N17) 76 0,065 4,94 121,673 - 2 210.09 0,2141
- 126,613 2 218.05
A35-SR A(N18) 80 0,065 5,2 126,613 - 2 218.05 0,2222
- 131,813 2 226.42

III.7.2.calcul le débit de pointe de la zone B :

Le réseau B est représenté dans la fig.III.6 qui suit :


46
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

47
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Qmoyj=Qmoyj(équi )+Qmoyj (habitats)=0,051m3/s=51 l/s

2.5
Kp  1.5 
Qmoy

AN : Kp = 2

Qp=Kp.Qmoy76.79 l/s

La longueur total du réseau du BV.B (zone B) est : LT=∑Li =1664m


Le débit spécifique ou coefficient R : R=Qp/LT=76.79/1664=0.046l/s/m
Le calcul des débits des eaux usées des tronçons de la zone B est représenté dans le tableau
suivant :
Tableau III.8: calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (B)

Qp
q mr Q Q Q en
tronçons L (long) R l/s/m p final
(l/s) entrant sortant Q sort
(m3/s)
0 - - -
B1-B3 48 0,046 2,208 0,0035
- 2,208 3 7.03
0 - - -
B2-B3 42 0,046 1,932 0,0032
- 1,932 3 6.37
4,14 - 3 11.3
B3-B4 80 0,046 3,68 0,0150
- 7,82 2 18.72
0 - - -
B5-B6 55 0,046 2,53 0,0039
- 2,53 3 7.77
2,53 - 3 7.77
B6-B4 40 0,046 1,84 0,0098
- 4,37 3 11.78
12,19 - 2 27.01
B4-B7 40 0,046 1,84 0,0287
- 14,03 2 30.41
0 - - -
B8-B9 75 0,046 3,45 0,0049
- 3,45 3 9.82
3,45 - 3 9.82
B9-B12 43 0,046 1,978 0,0119
- 5,428 3 13.97
0 - - -
B10-B11 41 0,046 1,886 0,0031
- 1,886 3 6.26
1,886 - 3 6.26
B11-B12 37 0,046 1,702 0,0082
- 3,588 3 10.12
9,016 - 2 21.03
B12-B7 56 0,046 2,576 0,0235
- 11,592 2 25.90
25,622 - 2 51.09
B7-B13 25 0,046 1,15 0,0521
- 26,772 2 53.09
0 - - -
B14-B15 37 0,046 1,702 0,0029
- 1,702 3 5.81
1,702 - 3 5.81
B15-B17 24 0,046 1,104 0,0071
- 2,806 3 8.40

48
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

0 - - -
B16-B17 39 0,046 1,794 0,0030
- 1,794 3 6.04
4,6 - 3 12.26
B17-B19 65 0,046 2,99 0,0153
- 7,59 2 18.27
0 - - -
B18-B19 42 0,046 1,932 0,0032
- 1,932 3 6.37
9,522 - 2 22.00
B19-B13 21 0,046 0,966 0,0229
- 10,488 2 23.83
37,2-6 - 2 71.15
B13-B23 19 0,046 0,874 0,0719
38,134 2 72.64
0 - - -
B20-B22 17 0,046 0,782 0,0016
- 0,782 4 3.13
0 - - -
B21-B22 77 0,046 3,542 0,0050
- 3,542 3 10.02
4,324 - - -
B22-B23 56 0,046 2,576 0,0085
- 6,9 2 16.92
45,034 - 2 84.33
B23-B27 42 0,046 1,932 0,0860
- 46,966 2 87.58
0 - - -
B24-B25 63 0,046 2,898 0,0043
- 2,898 3 8.6
2,898 - 3 8.6
B25-B26 64 0,046 2,944 0,0117
- 5,842 3 14.81
5,842 - - -
B26-B27 23 0,046 1,058 0,0085
- 6,9 2 16.92
0 - - -
B28-B27 90 0,046 4,14 0,0056
- 4,14 3 11.30
51,106 - - -
B27-SR B 48 0,046 2,208 0,0491
- 53,314 2 98.23
0 - - -
B29-B30 18 0,046 0,828 0,0017
- 0,828 4 3.31
0,828 - 4 3.31
B30-B31 26 0,046 1,196 0,0050
- 2,024 3 6.59
0 - - -
B32-B31 46 0,046 2,116 0,0034
- 2,116 3 6.81
0 - - -
B36-B31 60 0,046 2,76 0,0041
- 2,76 3 8.29
6,9 - 2 16.92
B31-B34 48 0,046 2,208 0,0191
- 9,108 2 21.21
0 - - -
B33-B34 55 0,046 2,53 0,0039
- 2,53 3 7.77
11,638 - 2 25.99
B34-B35 63 0,046 2,898 0,0287
- 14,536 2 31.34
14,536 - 2 31.34
B35-SR B 39 0,046 1,794 0,0330
- 16,33 2 34.60
III.7.3.calcul le débit de pointe de la zone C :
Le réseau C est représenté dans la fig.III.7 qui suit :

49
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

50
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Qmoyj=Qmoyj(équi )+Qmoyj (habitats)

Qmoyj =0,026m3/s=26 l/s

On utilise l’équation (III.5) :

2.5
Kp  1.5 
Qmoy

AN : Kp = 2.05

Qp=Kp.Qmoy=42.62 l/s

La longueur total du réseau du BV.C (zone C) est : LT=∑Li =1760m

Le débit spécifique ou coefficient R : R=Qp/LT=42.62/1760=0.024l/s/m


Le calcul des débits des eaux usées des tronçons de la zone C est représenté dans le tableau
suivant :

Tableau III.9: calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (C)
tronçons L R l/s/m q mr Q Q P Qen Qp final
(long) (l/s) entrant sortant Qsort (m3/s)
C1-C2 60 0,024 1,44 0 - - - 0,0026
- 1,44 4 5.16
C2-C3 89 0,024 2,136 1,44 - 4 5.16 0,0076
- 3,576 3 10.09
C4-C3 64 0,024 1,536 0 - - - 0,0027
- 1,536 4 5.40
C3-C6 59 0,024 1,416 5,112 - 3 13.32 0,0147
- 6,528 2 16.18
C5-C6 73 0,024 1,752 0 - - - 0,0030
- 1,752 3 5.94
C6-C8 59 0,024 1,416 8,28 - 2 19.61 0,0210
- 9,696 2 22.33
C7-C8 100 0,024 2,4 0 - - - 0,0037
- 2,4 3 7.47
C9-C10 30 0,024 0,72 0 - - - 0,0014
- 0,72 4 2.88
C10-C11 60 0,024 1,44 18,744 - 2 38.94 0,0402
- 20,184 2 41.51
C12-C13 70 0,024 1,68 0 - - - 0,0029
- 1,68 3 5.76
C13-C14 47 0,024 1,128 1,68 - 3 5.76 0,0071
- 2,808 3 8.40
51
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

C15-C27 30 0,024 0,72 0 - - - 0,0014


- 0,72 4 2.88
C14-C10 93 0,024 2,232 15,792 - 2 33.62 0,0356
- 18,024 2 37.65
C16-C17 36 0,024 0,864 0 - - - 0,0017
- 0,864 4 3.46
C19-C18 45 0,024 1,08 0 - - - 0,0021
- 1,08 4 4.22
C20-C21 112 0,024 2,688 0 - - - 0,0041
- 2,688 3 8.13
C21-C23 33 0,024 0,792 2,688 - 3 8.13 0,0090
- 3,48 3 9.88
C22-C23 76 0,024 1,824 0 - - - 0,0031
- 1,824 3 6.11
C23-C24 51 0,024 1,224 5,304 - 3 13.71 0,0149
- 6,528 2 16.18
C25-C24 58 0,024 1,392 0 - - - 0,0025
- 1,392 4 5.04
C24-C18 70 0,024 1,68 7,92 - 2 18.92 0,0205
- 9,6 2 22.15
C18-C17 30 0,024 0,72 10,68 - 2 24.19 0,0249
- 11,4 2 25.54
C17-C14 140 0,024 3,36 12,264 - 2 27.15 0,0302
- 15,624 2 33.32
C26-C27 80 0,024 1,92 0 - - - 0,0032
- 1,92 3 6.34
C27-C11 77 0,024 1,848 2,64 - 3 8.02 0,0100
- 4,488 3 12.03
C11-C8 68 0,024 1,632 24,672 - 2 49.43 0,0509
- 26,304 2 52.28
C8-SR C 50 0,024 1,2 38,4 - 2 73.09 0,0741
- 39,6 2 75.13

52
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.8. Estimations des débits des eaux de ruissellement :


Les eaux pluviales ou de ruissellement comprennent les eaux de pluies, les eaux de
lavage, des rues et les eaux de drainage.

III.8.1: Qualité des eaux de ruissellement :


La pollution des eaux de ruissellement est variable dans le temps ; plus fort au début
d’une précipitation qu’à la fin par suite du nettoyage des aires balayées par l’eau, Cette
pollution première est elle-même variable et croit en même temps que le taux
d’industrialisation, à proximité des crassiers, par exemple, les eaux de ruissellement en
provenance des cours de fermes sont également assez polluées.
Ces eaux sont polluées par les matières qu’elles entraînent, en provenance des trottoirs
et chaussées (mazoute, bitume, etc.) ; elles contiennent, également, du zinc du plomb et du
cuivre.
Les eaux de drainage peuvent provenir de la montée d’une nappe phréatique dans le
sol ; elles sont généralement polluées.
Toutes ces eaux contiennent, la plus part du temps, des sables, sujétion importante en ce qui
concerne leurs évacuations [8].

III.8.2.Evaluation du débit d’eau pluviale :


Si on fait une comparaison entre la quantité d’eaux usées et d’eaux pluviales issues
d’une agglomération, on constatera une nette différence entre les deux, telle que les eaux
pluviales représente la majeure partie.

Pour l’estimation des eaux pluviales, on fait un découpage de l’aire de l’agglomération


en sous bassin, suivant des critères bien précis, en suite on attribue à chaque sous bassin un
coefficient de ruissellement pondéré en fonction de la nature du sol drainé. La quantification
des eaux de ruissellement est obtenue par l’application de différentes méthodes

On peut citer deux méthodes essentielles les plus utilisées :

 Méthode superficielle ;
 Méthode rationnelle [8].
Remarque : On fait le calcul de notre réseau par la méthode rationnelle

53
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Méthode rationnelle :
C’est une méthode qui consiste à estimer le débit a partir d’un découpage du bassin
versant en secteurs limités par les lignes isochrones, cette méthode fut découverte en 1889,
mais ce n’est qu’en 1906 qu’elle à été généraliser, elle est connue aussi par la méthode de
LIOYD DAVIS*, c’est une méthode qui à fait et fait ses preuves surtout pour les bassins
urbains a faible surface (  10 ha) [8].

La méthode est définie sous la forme :

………(III.6)

Avec :

Q: Débit maximal [m3/s].


A : Surface du bassin versant [ha].
i : Intensité de pluie [mm/ha].
C : Coefficient de ruissellement.
K : Coefficient de répartition de pluie dans l’espace du bassin K=0.167
Remarque :
*Cette évaluation reste valable que pour les pluies de durée t ≥ te
Ou te : Temps d’écoulement dans le sous bassin.
**la méthode rationnelle est fondée sur les hypothèses suivantes :
- L’intensité de pluie reste constante dans le temps.
- Les surfaces dites imperméables (rues, toitures,…etc.) sont uniformément répartie
sur le bassin.
- La capacité d’emmagasinement du sou bassin n’est pas prise en considération.
Tous ces paramètres nous conduisent généralement à une surestimation du débit
pluvial issu d’un bassin versant [8].

III.8.3. Pente moyenne :


La pente moyenne d’un sou bassin est prise généralement égale à la pente moyenne du
collecteur qui le dessert.

Quand le parcours de l’eau ruisselante ne présente pas de déclivité, la pente serra


calculée comme étant le rapport entre la différence des cotes amont et aval sur la longueur de
ce parcours [8].

54
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

C amon  C ava
I (m/m)…………(III.7)
L
Camon : Côte amont du parcours (m).
Cava : Côte aval du parcours (m)
III.8.4. Découpage de l’aire d’étude en sous bassins :
Le découpage de l’aire d’étude en sous bassins élémentaires doit être fait selon :
-La nature des sols ;
-La densité des habitations ;
-Les courbes de niveau ;
-Les routes et voiries existantes ;
-Les pentes et les contres pentes ;
-Les limites naturelles (oueds, talwegs,…etc.)[7].

III.8.5 Evaluation du coefficient de ruissellement :

Le coefficient de ruissellement « Cr » d’une surface donnée est le rapport du volume


d’eau, qui ruisselle de cette surface, au volume d’eau tombé sur elle .Sa valeur dépend de
plusieurs facteurs tel que :
 La nature du sol ;
 L’inclinaison du terrain ;
 Le mode d’occupation du sol ;
 Densité de population ;
 La durée de pluie ;
 L’humidité du sol ;
 L’humidité de l’air [9].

 Le coefficient de ruissellement en fonction de densité de la population :

Le coefficient de ruissellement augmente avec l’accroissement de la population car on


aura une augmentation de la surface couverte par rapport à celle qu’est perméable. Ce qui
donne un ruissellement important [10] (Tableau III.9), de même il peut être évalué en fonction
de la catégorie d’urbanisation (Tableau III.10) ou en fonction de la zone d’influence (Tableau
III.11).

55
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.10 : Coefficient de ruissellement en fonction de la densité de population [9] :


Densité de la population (hab / ha) Cr
20 0.20
30 – 80 0.20 – 0.25
60 – 150 0.25 – 0.30
150 – 200 0.30 – 0.45
200 – 300 0.45 – 0.60
300 – 400 0.60 – 0.80
400 et plus 0.80 – 0.90

Tableau III.11: Coefficients de ruissellement en fonction de la catégorie d'urbanisation [7]:

Catégorie d’urbanisation Cr
Habitations très denses 0.90
Habitations denses 0.60 – 0.70
Habitations moins denses 0.40 – 0.50
Quartiers résidentiels 0.20 – 0.30
Square – garde – prairie 0.05 – 0.20

Tableau III.12 : Coefficient de ruissellement en fonction de la zone d’influence [7] :


Zones d’influence Cr
Surface imperméable 0.90
Pavage à larges joints 0.60
Voirie non goudronnées 0.35
Allées en gravier 0.20
Surfaces boisées 0.05

Dans notre projet nous avons utilisé le coefficient de ruissellement en fonction de la catégorie
d'urbanisation et en fonction de la zone d’influence.

56
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.8.6. Le temps d’entrée d’un sous bassin versant (tc) :

Le temps d’entrée (temps de concentration), Tc, d’un bassin versant urbain est le temps le
plus long que peut mettre l’eau qui ruisselle sur ce bassin versant à atteindre la bouche
d’égout. La valeur du temps d’entrée est fonction de :

 La pente moyenne de la surface du terrain en direction de la bouche d’égout.


 La distance que l’eau doit parcourir, en surface, pour atteindre la bouche d’égout
 La nature de la surface sur laquelle l’eau doit ruisseler.

Il existe plusieurs modèles d’évaluation du temps de concentration d’un bassin versant. Le


calcul des temps d’entrées des sous bassins de notre projet se fera avec le modèle de Kirpich
[4].

…………………(III.8)

L : longueur maximale parcourue par l’eau sur la surface (m)

S : pente moyenne du chemin parcouru par l’eau (m/m)

F : facteur relatif à la surface ; il permet d’utiliser l’équation les régions autres que rurales (f=
1 pour bassin rural).

Intensité :

Estimation de l’intensité est définie par l’équation suivante :

………………..(III.9)
Avec :
i : intensité en (mm/h)
tc : temps de concentration en min.

III.9. Evaluation du débit pluvial pour chaque zone :

III.9.1. Evaluation du débit pluvial pour la zone A :

Avant estimé le débit pluvial de bassin versant A (zone projeté), il a été découpé en 35 sous
bassin qui représenté dans la figure .III.8 et nous avons estimé le coefficient de ruissellement,

57
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

le temps de concentration et le débit pluvial ces résultats sont représenté dans le tableau
suivant :

58
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.13 : Evaluation du débit pluvial pour la zone A :


CTN Lmax Tc Q pluvial
tronçons CTN am av A (ha) (m) (min) i(mm/h) C m3/s
A1-A4 15,5 12,3 0,0969 62 1,56 3,21 0,9 0,051
A2-A4 15,01 12,3 0,1425 68 1,70 3,07 0,9 0,066
A3-A4 13,48 12,3 0,1871 70 2,40 2,58 0,9 0,056
A4-A5(N1) 12,3 10,23 0,1626 80 2,33 2,62 0,9 0,1959
A6-A5 11,4 10,23 0,0320 68 2,39 2,59 0,9 0,012
A7-A5 13,01 10,23 0,0300 70 1,77 3,01 0,9 0,014
A5-A8(N2) 10,23 9,97 0,0743 45 2,61 2,47 0,5 0,2198
A9-A8 10,85 9,97 0,3837 70 2,75 2,41 0,6 0,093
A10-A8 10,23 9,97 0,1404 67 4,21 1,95 0,6 0,027
A8-A11(N3) 9,97 6,89 0,3522 87 2,20 2,70 0,6 0,28
A12-A11 7,68 6,89 0,2949 60 2,35 2,61 0,7 0,09
A13-A11 8,39 6,89 0,4570 65 2,01 2,82 0,9 0,194
A11-A14(N4) 6,89 6 0,2572 72 2,82 2,38 0,9 0,5588
A16-A14 7,11 6 0,4395 65 2,33 2,62 0,9 0,173
A14-A15(N5) 6 5,98 0,0645 50 7,61 1,45 0,7 0,752
A17-A18 7,68 6,71 0,1160 55 1,96 2,86 0,6 0,033
A20-A21 7,25 6,81 0,1893 56 2,74 2,42 0,7 0,054
A21-A18(N6) 6,81 6,71 0,0510 51 4,37 1,91 0,7 0,0407
A18-A19(N7) 6,71 6,66 0,0756 40 4,38 1,91 0,9 0,0576
A19-A14(N8) 6,66 6 0,1417 60 2,59 2,49 0,9 0,0885
A22-A28 6,66 6,64 0,0199 30 4,47 1,89 0,85 0,005
A23-A24 7,82 7,8 0,0799 76 5,38 1,72 0,85 0,013
A24-A26(N9) 7,8 7,11 0,1627 71 3,04 2,29 0,7 0,0339
A25-A26 7,68 7,11 0,1174 57 2,55 2,51 0,7 0,034
A26-A27(N10) 7,11 6,58 0,0155 34 1,46 3,31 0,7 0,2581
A29-A30 7,5 7,16 0,0756 65 3,65 2,10 0,7 0,019
A30-A31(N11) 7,16 6,98 0,0337 40 2,67 2,45 0,7 0,0268
A32-A33 7,68 7,11 0,0847 59 2,65 2,46 0,7 0,024
A33-A34(N12) 7,11 7,05 0,0065 31 2,88 2,36 0,7 0,0251
A34-A31(N13) 7,05 6,98 0,0174 50 4,78 1,83 0,7 0,00511
A31-A28(N14) 6,98 6,64 0,0187 43 2,19 2,70 0,7 0,0123
A28-A27(N15) 6,64 6,58 0,0175 45 4,68 1,85 0,7 0,0212
A27-A15(N16) 6,58 5,98 0,1063 88 4,18 1,96 0,9 0,5594
A15-A35(N17) 5,98 5,78 0,1731 76 5,39 1,72 0,6 0,6188
A35-SR A(N18) 5,78 5,54 0,4414 80 5,33 1,73 0,55 0,7161

59
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.9.2. Evaluation du débit pluvial pour la zone B :


Avant estimé le débit pluvial de bassin versant B, il a été découpé en 37 sous bassin qui
représenté dans la figure III.9 et nous avons estimé le coefficient de ruissellement, le temps de
concentration et le débit pluvial ces résultats sont représenté dans le tableau suivant
Tableau III.14 : Evaluation du débit pluvial pour la zone B :
tronçons CTN am CTN A (ha) Lmax Tc (min) i C Q pluvial
av m3/s
B1-B3 14,98 13,59 0,211 50 1,55 3,21 0,6 0,068
B2-B3 16,89 13,59 0,310 47 1,01 3,99 0,55 0,114
B3-B4 13,59 9,29 0,309 65 1,75 3,02 0,55 0,240
B5-B6 12,38 11,03 0,068 55 1,78 3,00 0,7 0,060
B6-B4 11,03 9,29 0,024 25 1,68 3,09 0,7 0,032
B4-B7 9,29 8,15 0,052 39 1,29 3,52 0,6 0,047
B8-B9 13,27 11,58 0,142 75 2,33 2,62 0,6 0,040
B9-B12 11,58 9,49 0,039 43 1,13 3,76 0,7 0,049
B10-B11 14,19 10,75 0,101 49 0,95 4,11 0,7 0,090
B11-B12 10,75 9,49 0,023 68 1,85 2,94 0,9 0,045
B12-B7 9,49 8,15 0,027 65 2,04 2,80 0,9 0,089
B7-B13 8,15 7,5 0,084 28 1,03 3,93 0,9 0,160
B14-B15 9,55 7,82 0,079 37 1,02 3,96 0,55 0,030
B15-B17 7,82 7,79 0,014 72 6,88 1,52 0,55 0,003
B16-B17 10,53 7,79 0,107 44 1,00 4,00 0,6 0,043
B17-B19 7,79 7,71 0,029 80 7,51 1,46 0,6 0,032
B18-B19 10,88 7,71 0,091 46 1,01 3,99 0,7 0,043
B19-B13 7,71 7,5 0,056 33 1,70 3,07 0,7 0,053
B13-B23 7,5 7,2 0,043 21 1,00 3,99 0,7 0,118
B20-B22 7,25 7,1 0,057 17 1,07 3,87 0,9 0,033
B21-B22 7,16 7,1 0,058 80 8,96 1,34 0,7 0,018
B22-B23 7,1 6,98 0,026 67 5,29 1,74 0,9 0,036
B23-B27 6,98 6,8 0,016 53 3,38 2,17 0,6 0,105
B24-B25 7,39 7,21 0,049 115 7,18 1,49 0,7 0,019
B25-B26 7,21 7,12 0,059 101 8,54 1,37 0,7 0,023
B26-B27 7,12 6,8 0,100 25 1,21 3,64 0,9 0,038
B28-B27 7,79 6,8 0,027 106 4,01 2,00 0,6 0,025
B27-SR B 6,8 6,2 0,011 64 2,59 2,48 0,6 0,189
B29-B30 7,99 7,82 0,099 18 1,03 3,94 0,6 0,061
B30-B31 7,82 7,14 0,087 28 1,03 3,94 0,9 0,106
B32-B31 7,2 7,14 0,012 50 5,11 1,77 0,9 0,023
B36-B31 7,5 7,17 0,066 64 3,55 2,12 0,9 0,041
B31-B34 7,17 7,12 0,013 49 5,49 1,71 0,9 0,081
B33-B34 7,78 7,12 0,056 55 2,34 2,61 0,85 0,051
B34-B35 7,12 6,55 0,100 63 2,90 2,35 0,9 0,172
B35-SR B 6,55 6,2 0,061 42 2,13 2,74 0,7 0,731

60
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

61
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.9.3. Evaluation du débit pluvial pour la zone C :

Avant estimé le débit pluvial de bassin versant C, il a été découpé en 26 sous bassin qui
représenté dans la figure III.10 et nous avons estimé le coefficient de ruissellement, le temps
de concentration et le débit pluvial ces résultats sont représenté dans le tableau suivant :

Tableau III.15 : Evaluation du débit pluvial pour la zone C :

tronçons CTN CTN A Lmax Tc i C Qpluvial


am av (ha) (min) m³/s
C1-C2 14,4 11,39 0,421 65 1,54 3,23 0,35 0,079
C2-C3 11,39 7,66 0,112 70 1,55 3,21 0,55 0,128
C4-C3 8,32 7,66 0,230 75 3,15 2,25 0,55 0,048
C3-C6 7,66 7,11 0,032 42 1,68 3,09 0,2 0,128
C5-C6 8,74 7,11 0,161 71 2,24 2,67 0,6 0,043
C6-C8 7,11 6,02 0,033 41 1,25 3,58 0,2 0,168
C7-C8 8,14 6,02 0,297 105 3,10 2,27 0,35 0,039
C9-C10 9,01 7,09 0,033 86 1,73 3,04 0,35 0,006
C10-C11 7,09 6,81 0,037 77 4,37 1,91 0,6 0,034
C12-C13 7,62 7,41 0,091 70 4,81 1,82 0,7 0,019
C13-C14 7,41 7,24 0,072 50 3,45 2,15 0,55 0,031
C15-C27 7,67 7,55 0,015 45 3,06 2,29 0,7 0,004
C14-C10 7,24 7,09 0,046 97 7,85 1,43 0,6 0,031
C16-C17 7,82 7,59 0,034 40 2,34 2,62 0,9 0,013
C19-C18 7,75 7,62 0,124 55 4,05 1,99 0,6 0,025
C20-C21 8,15 8,01 0,211 103 8,72 1,35 0,35 0,017
C21-C23 8,01 7,88 0,018 46 3,13 2,26 0,55 0,019
C22-C23 7,92 7,88 0,065 85 10,91 1,21 0,7 0,009
C23-C24 7,88 7,73 0,018 43 2,94 2,33 0,7 0,026
C25-C24 7,86 7,73 0,120 61 4,84 1,82 0,9 0,033
C24-C18 7,73 7,62 0,057 70 6,17 1,61 0,9 0,058
C18-C17 7,62 7,59 0,024 44 5,13 1,77 0,9 0,063
C17-C14 7,59 7,24 0,065 91 5,30 1,74 0,9 0,121
C26-C27 7,94 7,55 0,054 80 4,42 1,90 0,7 0,012
C27-C11 7,55 6,81 0,037 77 3,31 2,20 0,6 0,022
C11-C8 6,81 6,06 0,016 68 2,85 2,37 0,6 0,053
C8-SR C 6,06 5,99 5,234 52 5,13 1,77 0,35 0,62

62
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

63
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Une fois que la totalité des débits sont déterminées, La phase qui vient c’est bien le
dimensionnement et le calcul hydraulique du réseau et sa conception; tout en vérifiant les
conditions d’écoulement et en définissant le meilleur tracé possible des collecteurs.
Comme nous avons un réseau du type unitaire il faut qu’il soit auto curant, c’est-à-dire
conçu de telle manière que :
 les sables soient automatiquement entraînés pour des débits d’étiage
 les vases fermentes cibles soient également entraînées pour le débit minimum.
III.10. Conception du réseau :
La conception d’un réseau d’assainissement est la concrétisation de tous les éléments
constituant les branches du réseau sur un schéma global,
 Les collecteurs sont définis par leur :
- Emplacement (en plan),
- Profondeur,
- Diamètres (intérieur et extérieur),
- Pente,
- Leur joints et confection.
 Les regards de visite et de jonction sont également définis par leur,
- Emplacement (en plan),
- Profondeur,
- Côtes [10].
III.11. Dimensionnement du réseau d’assainissement:
III.11.1 Conditions d’écoulement et de dimensionnement:
L’écoulement en assainissement doit être de préférence à surfaces libre, donc tributaire de la
topographie du terrain naturel, il doit aussi assurer une vitesse permettant l’auto-curage qui
l’auto-curage du réseau.
 La vitesse d’auto curage qui empêchera les dépôts du sable, facilement décanter dans
les collecteurs est de l’ordre de :
- au moins 0,6 m/s pour le un dixième du débit de pleine section.
- au moins 0,3 m/s pour le un centième du débit de pleine section.
 La vitesse d’érosion représente la limite supérieure (entre 4 et 5 m/s), au dessus de
laquelle les parois internes des conduites seront soumises à une forte érosion étant
donné que les eaux sont chargées [10].

64
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.11.2. Mode de calcul :

Avant de procéder au calcul hydraulique du réseau d’assainissement, on considère


les l’hypothèse suivantes :
-L’écoulement est uniforme à surface libre, le gradient hydraulique de perte de charge est
égal à la pente du radier.
-La perte de charge engendrée est une énergie potentielle égale à la différence des côtes du
plan d’eau en amont et en aval.

- Les canalisations d’égouts dimensionnées pour un débit en pleine section Qps ne débitent en
réalité et dans la plupart du temps que des quantités d’eaux plus faibles que celles pour
lesquelles elles ont été calculées.

A partir de l’abaque (réseau pluvial en système unitaire ou séparatif), et pour les valeurs
données des pentes, des diamètres normalisés, on déduit le débit Qps et la vitesse Vps de la
conduite remplie entièrement.
On a les paramètres suivants :
 Périmètre mouillé (P) : c’est la longueur du périmètre de la conduite qui est en
contact avec l’eau.

 Section mouillée (S) : c’est la section transversale de la conduite occupée par


l’eau (m²).

 Rayon hydraulique (Rh) : c’est le rapport entre la section mouillée et le périmètre


mouillé (m).

 Vitesse moyenne (v) : c’est le rapport entre le débit volumique (m3/s) et la


section mouillée (m2) [10].
L’écoulement dans les collecteurs est un écoulement à surface libre régi par la formule de la
continuité :

Q = V.S ……………….. (III.9)


Avec :
Q : Débit (m3/s).
V : Vitesse d’écoulement (m/s).
S : Section mouillée (m²).

65
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Pour le dimensionnement de notre réseau, on utilise la formule de CHEZY qui nous


donne la vitesse moyenne :

V  C R h .I ……………… (III.10)

Où :
I : Pente du collecteur (m/m).
Rh : Rayon hydraulique (m)
C: Coefficient dépend des paramètres hydrauliques et géométriques de l’écoulement,
Le coefficient « C» est donné à son tour par la formule de Strickler:
……………….
C = K_RH1/6 (III.11)

D’où on tire l’expression du diamètre :

[ ] ……(III.12)

Avec :
D : diamètre de la conduite en (m)
K : (k=1/n)
n =0.012(tuyaux ciment lisse)
I : la pente en %
Q : débit en m3/s [10].
Le procédé de calcul se fait comme suit :
On calcul le débit à plein section et la vitesse à plein section par les l’équation suivantes :

√ ...............(III.13)
Avec :
Qps : débit à plein section (m3/s)
D : diamètre normalisé (m)
I : la pente en (%)
La vitesse à plein section :

…………….(III.14)

66
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Avec :
Vps : la vitesse à plein section (m/s)
Qps : débit à plein section (m3/s)
D : diamètre normalisé (m)
Avec la pente et le débit on tire de l’abaque (1ère annexe) le diamètre normalisé, le débit à
pleine section et la vitesse à pleine section, Ensuite on calcule les rapports [10]:
Q
 RQ  rapport des débits ……………….
(III.15)
QPS
V
 RV  rapport des vitesses ………………. (III.16)
V PS
h
 Rh  rapport des hauteurs ……………….
(III.17)
D

67
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.11.3.dimensionnement du réseau pour chaque zone:


Les débits des eaux usées et les eaux pluviales étant déterminé pour chaque tronçon, la phase
qui suit c’est le dimensionnement et le calcul hydraulique du réseau et sa conception
Par exemple : dimensionnée les conduites (A1-A2), (A2-A4), (A3-A4), (A4-A5) sont
représenté dans la figure suivante :

Fig. III.11 : schéma des tronçons (A1-A5).

-Dimensionnement de conduite (A1-A4) :


On a :Qeu=0,0047m3/s
* détermination du Q pluvial :
C=0,9 ;
Tc=0,0195. (Lmax) 0,77. (Ibassin)-0.385
=0,0195. (59)0,77. (0,054)-0.385
Tc=1.30min ;
i=4.tc-0.5=4.(1,3)-0,5=3,51(mm/h)
A=0,0969ha
Qpluvial=0,167.C .i. A

68
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

=0,167.0, 9.3, 51.0, 0969


Qpluvial=0,051m3/s
* Le débit total du tronçon :
Qtot=Qeu+Qpluvial
=0,0047+0,051
Qtot=,056m3/s
*détermination du diamètre de tronçons :

D=[ ] =[ ] =0,241m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,3m
*détermination de débit à plein section :

√ = √ =0,10m3/s

*détermination de la vitesse à plein de section

= =1,42m/s

*détermination de rapport de débit :

A partir de l’abaque (annexe 1) on obtient :

rH=0,53 ; rv=1,05
{ ⇒{

*détermination de temps de parcours :


On a :

= =

Taval=t1+t2=1,86min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,42=0,78m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)

-Dimensionnement de conduite (A2-A4) :

69
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

On a :Qeu=0,0057m3/s
* détermination du Q pluvial :
C=0,9 ;
Tc=0,0195. (Lmax) 0,77. (Ibassin)-0.385
Tc=1.7min ;
i=4.tc-0.5=4.(1,7)-0,5=3,07(mm/h)
A=0,1425ha
Qpluvial=0,167.C .i. A

=0,167.0, 9.3, 07.0, 1425


Qpluvial=0,066m3/s
* Le débit total du tronçon :
Qtot=Qeu+Qpluvial
=0,0057+0,066
Qtot=0,072m3/s
*détermination du diamètre de tronçons :

D=[ ] =[ ] =0,267m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,3m
*détermination de débit à plein section :

√ = √ =0,098m3/s

*détermination de la vitesse à plein de section

= =1,38m/s

*détermination de rapport de débit :

A partir de l’abaque (annexe 1) on obtient :

rH=0,73 ; rv=1,09
{ ⇒{

*détermination de temps de parcours :


On a :
70
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

= =

Taval=t1+t2=2,41min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,50=0,78m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
-Dimensionnement de conduite (A3-A4) :
On a :Qeu=0,0057m3/s
* détermination du Q pluvial :
C=0,9 ;
Tc=0,0195. (Lmax) 0,77. (Ibassin)-0.385
Tc=2,4min ;
i=4.tc-0.5=4.(2,4)-0,5=2,58(mm/h)
A=0,1871ha
Qpluvial=0,167.C .i. A

=0,167.0, 9.2, 58.0, 1871


Qpluvial=0,056m3/s
* Le débit total du tronçon :
Qtot=Qeu+Qpluvial
=0,0057+0,056
Qtot=0,062m3/s
*détermination du diamètre de tronçons :

D=[ ] =[ ] =0,296m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,3m
*détermination de débit à plein section :

√ = √ =0,064m3/s

*détermination de la vitesse à plein de section

= =1,1m/s

*détermination de rapport de débit :

71
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

A partir de l’abaque (annexe 1) on obtient :

rH=0,75 ; rv=1,14
{ ⇒{

*détermination de temps de parcours :


On a :

= =

Taval=t1+t2=3,27min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,25=0,61m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
-Dimensionnement de conduite (A4-A5) nœud 1:
On a :Qeu=0,0307m3/s
* détermination du Q pluvial :
On fait assemblage des sous bassin (BV1, BV2, BV3, BV4)

C= ;

Tc=max (tcaval1 ;tc aval2 ;tc aval3 ;tc4bassin)


=max (1,86 ; 2,41 ; 3,27 ; 2,33)
Tc4 =3,27min
i=4.tc-0.5=4.(3,27)-0,5=7,23(mm/h)
A=∑
Qpluvial=0,167.C .i. A

=0,167.0, 9.7, 23.0, 5892


Qpluvial=0,195m3/s
* Le débit total du tronçon :
Qtot=Qeu+Qpluvial
=0,0307+0,195
Qtot=0,227m3/s
*détermination du diamètre de tronçons :

72
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

D=[ ] =[ ] =0,472m
√ √
Donc le diamètre normalisé est : Dnor=0,5m
*détermination de débit à plein section :

√ = √ =0,3m3/s

*détermination de la vitesse à plein de section

= =1,53m/s

*détermination de rapport de débit :

A partir de l’abaque (annexe 1) on obtient :

rH=0,73 ; rv=1,13
{ ⇒{

*détermination de temps de parcours :


On a :

= =

Taval=t1+t2=3,10min
*condition d’auto curage :
V(Q/10)=0,55.1,73=0,84m/s <0.6m/s (donc condition vérifiée)
Les résultats obtenus de dimensionnement pour chaque réseau (réseau A, réseau B et réseau)
sont représenté dans les tableaux III.16, tableau III.17 et tableau III.18.

73
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.16 : résultats du calcul de dimensionnement du réseau A


tronçons L pente Qu Qp Qtot D (m) D Qps Vps rQ rH rv V H Tc Tc V
(lo I(%) usée pluvial =Qu+QP nor (m3/s) (m/s) (m/s)
ng)
(m) par aval (Q/
(min) 10)
A1-A4 50 0,0440 0,0047 0,051 0,056 0,241 0,3 0,10 1,42 0,56 0,53 1,05 1,49 0,16 0,56 1,86 0,78
A2-A4 64 0,0423 0,0057 0,066 0,071 0,267 0,3 0,098 1,38 0,73 0,73 1,09 1,50 0,22 0,71 2,41 0,76
A3-A4 65 0,0182 0,0057 0,056 0,062 0,296 0,3 0,064 1,1 0,96 0,75 1,14 1,25 0,23 0,86 3,27 0,61
A4-A5 80 0,0259 0,0307 0,1959 0,227 0,472 0,5 0,3 1,53 0,70 0,73 1,13 1,73 0,37 0,77 3,10 0,84
A6-A5 67 0,0175 0,0059 0,012 0,018 0,21 0,3 0,062 1,8 0,29 0,29 0,86 1,55 0,09 0,72 3,11 0,99
A7-A5 69 0,0403 0,0060 0,014 0,020 0,167 0,3 0,095 1,35 0,21 0,29 0,74 1,00 0,09 1,15 2,92 0,74
A5-A8 43 0,0107 0,0536 0,2198 0,273 0,635 0,7 0,354 1,42 0,77 0,74 1,13 1,60 0,52 0,45 3,06 0,78
A9-A8 69 0,0157 0,0060 0,093 0,099 0,376 0,4 0,117 1,54 0,85 0,7 1,12 1,72 0,28 0,67 3,42 0,85
A10-A8 67 0,0069 0,0059 0,027 0,033 0,31 0,4 0,065 1,12 0,51 0,62 1,09 1,22 0,25 0,91 5,13 0,62
A8-A11 87 0,0331 0,0760 0,28 0,356 0,604 0,7 0,567 2 0,63 0,67 1 2,00 0,40 0,73 2,92 1,10
A12-A11 56 0,0141 0,0051 0,09 0,095 0,365 0,4 0,122 2,23 0,78 0,68 1 2,23 0,27 0,42 2,77 1,23
A13-A11 60 0,0250 0,0054 0,194 0,199 0,432 0,5 0,295 1,5 0,68 0,74 1,13 1,70 0,37 0,59 2,60 0,83
A11-A14 70 0,0156 0,0973 0,5588 0,656 0,763 0,8 0,744 1,48 0,88 0,18 1,14 1,69 0,14 0,69 3,51 0,81
A16-A14 65 0,0202 0,0057 0,173 0,179 0,446 0,5 0,243 1,24 0,74 0,79 1,11 1,38 0,40 0,79 3,11 0,68
A14-A15 43 0,0074 0,1376 0,752 0,890 1,03 1,25 1,516 1,24 0,59 0,74 1,13 1,40 0,93 0,51 8,12 0,68
A17-A18 51 0,0229 0,0048 0,033 0,038 0,244 0,3 0,066 1,19 0,57 0,53 1,04 1,24 0,16 0,69 2,65 0,65
A20-A21 53 0,0083 0,0049 0,054 0,059 0,339 0,4 0,092 1,25 0,64 0,57 1,03 1,29 0,23 0,69 3,42 0,69
A21-A18 49 0,0061 0,0131 0,0407 0,054 0,369 0,4 0,118 1,142 0,46 0,47 0,96 1,10 0,19 0,74 5,12 0,63
A18-A19 40 0,0087 0,0252 0,0576 0,083 0,568 0,6 0,096 1,33 0,86 0,72 1,13 1,50 0,43 0,44 4,82 0,73
A19-A14 60 0,0060 0,0312 0,0885 0,120 0,416 0,5 0,195 1,56 0,61 0,67 1,12 1,75 0,34 0,57 3,16 0,86
A22-A28 30 0,0107 0,0032 0,005 0,008 0,166 0,3 0,04 1,62 0,21 0,29 0,75 1,22 0,09 0,41 4,88 0,89
A23-A24 72 0,0058 0,0062 0,013 0,019 0,267 0,3 0,026 1,42 0,74 0,64 1,09 1,55 0,19 0,78 6,16 0,78
A24-A26 68 0,0072 0,0168 0,0339 0,051 0,328 0,4 0,086 2,64 0,59 0,7 1,12 2,96 0,28 0,38 3,42 1,45
A25-A26 55 0,0140 0,0050 0,034 0,039 0,278 0,3 0,048 2,01 0,81 0,67 1,12 2,25 0,20 0,41 2,95 1,11
A26-A27 34 0,0244 0,0299 0,2581 0,288 0,479 0,5 0,323 1,64 0,89 0,79 1,12 1,84 0,40 0,31 1,77 0,90
A29-A30 64 0,0053 0,0057 0,019 0,025 0,267 0,3 0,034 1,3 0,73 0,73 1,09 1,42 0,22 0,75 4,40 0,72
A30-A31 40 0,0145 0,0140 0,0268 0,041 0,336 0,4 0,065 1,18 0,63 0,79 1,12 1,32 0,32 0,50 3,18 0,65
A32-A33 57 0,0100 0,0052 0,024 0,029 0,35 0,4 0,048 1,42 0,61 0,45 1,05 1,49 0,18 0,64 3,29 0,78
A33-A34 27 0,0096 0,0122 0,0251 0,037 0,37 0,4 0,046 1,37 0,81 0,67 1,12 1,53 0,27 0,29 3,18 0,75
A34-A31 45 0,0060 0,0169 0,00511 0,022 0,304 0,4 0,046 2 0,48 0,68 1,08 2,16 0,27 0,35 5,13 1,10
A31-A28 39 0,0062 0,0347 0,0123 0,047 0,28 0,3 0,056 1,56 0,84 0,69 1,12 1,75 0,21 0,37 2,56 0,86
A28-A27 45 0,0058 0,0431 0,0212 0,064 0,35 0,4 0,167 1,6 0,39 0,8 1,14 1,82 0,32 0,41 5,09 0,88
A27-A15 88 0,0068 0,0763 0,5594 0,636 1 1 0,648 1,64 0,98 0,76 1,11 1,82 0,76 0,81 4,99 0,90
A15-A35 76 0,0053 0,2141 0,6188 0,833 1,041 1,25 1,356 2,33 0,61 0,77 1,13 2,63 0,96 0,48 5,87 1,28
A35-SR A 80 0,0068 0,2222 0,7161 0,938 1,089 1,25 1,356 2,52 0,69 0,8 1,14 2,87 1,00 0,46 5,79 1,39

74
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.17 : résultats du calcul de dimensionnement du réseau B


tronçons L pente Q Q Qtot D(m) Dn Qps Vps rQ rH rv V H Tc Tc V
(lon I(%) usée pluvial
g)
or (m3/s) (m/s (m/s par aval Q/1
(m) ) ) (min) 0
B1-B3 48 0,0394 0,0035 0,068 0,072 0,270 0,3 0,0950 1,34 0,75 1,12 0,68 0,91 0,20 0,88 2,43 0,74
B2-B3 42 0,0476 0,0032 0,114 0,117 0,314 0,4 0,2240 1,78 0,52 1,12 0,74 1,32 0,30 0,53 1,54 0,98
B3-B4 80 0,0475 0,0150 0,240 0,255 0,420 0,5 0,4060 2,07 0,63 1,11 0,68 1,41 0,34 0,95 2,70 1,14
B5-B6 55 0,0245 0,0039 0,060 0,064 0,283 0,5 0,0750 2,54 0,85 1,12 0,7 1,78 0,21 0,52 2,29 1,40
B6-B4 40 0,0435 0,0098 0,032 0,042 0,217 0,3 0,0990 1,40 0,42 0,95 0,44 0,62 0,13 1,08 2,76 0,77
B4-B7 40 0,0285 0,0287 0,047 0,076 0,293 0,5 0,0810 1,15 0,93 1,13 0,74 0,85 0,22 0,79 2,07 0,63
B8-B9 75 0,0225 0,0049 0,040 0,045 0,252 0,3 0,0720 1,12 0,62 1,05 0,58 0,65 0,17 1,92 4,26 0,62
B9-B12 43 0,0486 0,0119 0,049 0,061 0,244 0,3 0,1050 1,49 0,58 1,04 0,54 0,80 0,16 0,89 2,02 0,82
B10-B11 41 0,0473 0,0031 0,090 0,093 0,288 0,3 0,1040 1,47 0,90 1,13 0,74 1,09 0,22 0,63 1,58 0,81
B11-B12 37 0,0341 0,0082 0,045 0,053 0,248 0,3 0,0880 1,25 0,60 1,04 0,55 0,69 0,17 0,90 2,75 0,69
B12-B7 56 0,0239 0,0235 0,089 0,112 0,351 0,4 0,1590 1,27 0,71 1,09 0,62 0,78 0,25 1,19 3,23 0,70
B7-B13 25 0,0420 0,0521 0,160 0,212 0,401 0,5 0,3820 1,95 0,56 1,09 0,64 1,25 0,32 0,33 1,37 1,07
B14-B15 37 0,0468 0,0029 0,030 0,033 0,195 0,3 0,1030 1,46 0,32 0,86 0,36 0,52 0,11 1,17 2,20 0,80
B15-B17 24 0,0096 0,0071 0,003 0,010 0,169 0,3 0,0470 2,01 0,22 0,76 0,29 0,58 0,09 0,69 7,57 1,11
B16-B17 39 0,0497 0,0030 0,043 0,046 0,219 0,3 0,1060 1,50 0,43 0,95 0,45 0,68 0,14 0,96 1,96 0,83
B17-B19 65 0,0058 0,0153 0,032 0,047 0,331 0,4 0,0780 2,56 0,61 1,13 0,72 1,84 0,29 0,59 8,10 1,41
B18-B19 42 0,0469 0,0032 0,043 0,046 0,222 0,3 0,1030 1,46 0,45 0,95 0,47 0,69 0,14 1,02 2,03 0,80
B19-B13 21 0,0052 0,0229 0,053 0,076 0,404 0,5 0,1340 1,32 0,57 1,09 0,64 0,84 0,32 0,41 2,11 0,73
B13-B23 19 0,0379 0,0719 0,118 0,190 0,392 0,5 0,2000 1,59 0,95 1,14 0,75 1,19 0,30 0,27 1,27 0,88
B20-B22 17 0,0324 0,0016 0,033 0,035 0,213 0,3 0,0860 1,22 0,40 0,95 0,43 0,52 0,13 0,54 1,61 0,67
B21-B22 77 0,0060 0,0050 0,018 0,023 0,251 0,3 0,0370 1,56 0,62 1,05 0,58 0,90 0,17 1,42 10,37 0,86
B22-B23 56 0,0057 0,0085 0,036 0,044 0,325 0,4 0,0780 1,87 0,57 1,12 0,68 1,27 0,27 0,73 6,03 1,03
B23-B27 42 0,0138 0,0860 0,105 0,191 0,475 0,5 0,2190 1,12 0,87 1,14 0,7 0,78 0,35 0,90 4,28 0,61
B24-B25 63 0,0060 0,0043 0,019 0,023 0,252 0,3 0,0370 1,98 0,63 1,05 0,57 1,13 0,17 0,93 8,11 1,09
B25-B26 64 0,0061 0,0117 0,023 0,035 0,292 0,3 0,0370 1,23 0,94 1,13 0,74 0,91 0,22 1,17 9,71 0,68
B26-B27 23 0,0096 0,0085 0,038 0,046 0,299 0,3 0,0470 1,96 0,99 1,13 0,77 1,51 0,23 0,25 1,46 1,08
B28-B27 90 0,0154 0,0056 0,025 0,031 0,234 0,3 0,0590 2,54 0,52 1,01 0,5 1,27 0,15 1,18 5,20 1,40
B27-SR B 48 0,0083 0,0491 0,189 0,238 0,568 0,6 0,2760 2,62 0,86 1,13 0,72 1,89 0,43 0,42 3,02 1,44
B29-B30 18 0,0094 0,0017 0,061 0,063 0,336 0,4 0,1000 2,13 0,63 1,13 0,74 1,58 0,30 0,19 1,22 1,17
B30-B31 26 0,0338 0,0050 0,106 0,111 0,319 0,4 0,1890 1,50 0,59 1 0,68 1,02 0,27 0,42 1,46 0,83
B32-B31 46 0,0057 0,0034 0,023 0,026 0,267 0,4 0,0360 1,66 0,73 1,09 0,64 1,06 0,19 0,72 5,84 0,91
B36-B31 60 0,0093 0,0041 0,041 0,045 0,298 0,4 0,0460 1,30 0,98 1,11 0,76 0,99 0,23 1,01 4,57 0,72
B31-B34 48 0,0088 0,0191 0,081 0,100 0,406 0,5 0,1750 2,65 0,57 1,09 0,65 1,72 0,33 0,46 5,96 1,46
B33-B34 55 0,0229 0,0039 0,051 0,055 0,271 0,5 0,0720 1,23 0,76 1,09 0,65 0,80 0,20 1,15 3,49 0,68
B34-B35 63 0,0059 0,0287 0,172 0,201 0,568 0,6 0,2330 2,06 0,86 1,13 0,72 1,48 0,43 0,71 3,61 1,13
B35-SR B 39 0,0090 0,0330 0,731 0,764 0,866 1 1,1220 2,33 0,68 1,12 0,7 1,63 0,70 0,40 2,53 1,28

75
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.18 : résultats du calcul de dimensionnement du réseau C

tronçon L pente Qp Qpluv Qtot D Dno Qps Vps rQ rH rv V H Tc Tc V


s (lon) I(%) usée (m3/s) (m3/s)
(m3/s)
(m) r (m3/s (m/s (m/s par aval (Q/1
) ) ) (min 0)
)
C1-C2 60 0,0468 0,0026 0,079 0,0816 0,28 0,30 0,103 1,46 0,79 0,67 1,00 1,46 0,20 0,68 2,22 0,80
C2-C3 66 0,0419 0,0076 0,128 0,1356 0,31 0,40 0,21 1,67 0,50 0,73 1,11 1,85 0,29 0,80 2,91 0,92
C4-C3 64 0,0103 0,0027 0,048 0,0507 0,31 0,40 0,104 1,83 0,50 0,73 1,11 0,92 0,29 1,16 4,21 1,01
C3-C6 33 0,0093 0,0147 0,128 0,1427 0,46 0,50 0,18 1,91 0,79 0,67 1 0,91 0,34 1,08 4,32 1,05
C5-C6 73 0,0223 0,0030 0,043 0,0460 0,25 0,30 0,071 2,01 0,62 0,45 1,05 1,06 0,14 1,15 3,61 1,11
C6-C8 32 0,0185 0,0210 0,168 0,1890 0,45 0,50 0,253 1,2 0,99 0,77 1,13 1,36 0,39 0,73 3,40 0,66
C7-C8 100 0,0212 0,0037 0,039 0,0427 0,25 0,30 0,069 1,98 0,62 0,45 1,05 1,03 0,14 1,62 4,72 1,09
C9-C10 30 0,0473 0,0014 0,006 0,0074 0,11 0,30 0,104 1,47 0,77 0,67 1 1,47 0,20 0,34 2,07 0,81
C10-C11 60 0,0063 0,0402 0,034 0,0742 0,39 0,40 0,082 1,65 0,91 0,74 1,13 0,73 0,30 1,36 5,73 0,91
C12-C13 70 0,0059 0,0029 0,019 0,0219 0,25 0,30 0,037 1,52 0,60 0,55 1,04 0,54 0,17 2,16 6,97 0,84
C13-C14 47 0,0355 0,0071 0,031 0,0381 0,22 0,30 0,09 1,27 0,42 0,44 0,95 1,21 0,13 0,65 4,10 0,70
C15-C14 30 0,0073 0,0014 0,004 0,0054 0,14 0,30 0,041 1,58 0,13 0,23 0,65 0,38 0,07 1,33 4,39 0,87
C14-C10 93 0,0059 0,0356 0,031 0,0666 0,38 0,40 0,079 1,63 0,84 0,69 1,12 0,71 0,28 2,20 10,05 0,90
C16-C17 36 0,0064 0,0017 0,013 0,0147 0,21 0,30 0,038 1,54 0,39 0,42 0,86 0,46 0,13 1,29 3,63 0,85
C19-C18 45 0,0273 0,0021 0,025 0,0271 0,21 0,30 0,079 1,12 0,34 0,38 0,86 0,96 0,11 0,78 4,83 0,62
C20-C21 101 0,0063 0,0041 0,017 0,0211 0,24 0,30 0,036 1,51 0,56 0,52 1,03 0,53 0,16 3,55 13,43 0,83
C21-C23 33 0,0070 0,0090 0,019 0,0280 0,26 0,30 0,04 1,65 0,68 0,67 1,08 0,60 0,20 0,91 4,04 0,91
C22-C23 76 0,0084 0,0031 0,009 0,0121 0,19 0,30 0,044 1,62 0,28 0,28 0,86 0,53 0,08 2,38 13,29 0,89
C23-C24 37 0,0069 0,0149 0,026 0,0409 0,31 0,40 0,085 1,62 0,68 0,67 1,08 0,67 0,27 1,27 5,85 0,89
C25-C24 58 0,0160 0,0025 0,033 0,0355 0,25 0,30 0,06 1,85 0,59 0,55 1,04 0,88 0,17 1,09 5,93 1,02
C24-C18 70 0,0059 0,0205 0,058 0,0785 0,40 0,40 0,079 1,63 1,00 0,8 1,14 0,72 0,32 1,62 7,79 0,90
C18-C17 30 0,0077 0,0249 0,063 0,0879 0,40 0,40 0,09 1,72 0,98 0,76 1,11 0,80 0,30 0,63 6,38 0,95
C17-C14 89 0,0096 0,0286 0,121 0,1512 0,47 0,50 0,145 1,74 0,85 0,7 1,12 0,83 0,35 2,82 11,61 0,96
C26-C27 80 0,0061 0,0032 0,012 0,0152 0,21 0,3 0,037 1,81 0,41 0,43 0,95 0,50 0,13 2,65 7,07 1,00
C27-C11 77 0,0096 0,0100 0,022 0,0320 0,26 0,3 0,047 1,95 0,69 0,68 1,08 0,71 0,20 1,80 5,11 1,07
C11-C8 68 0,0096 0,0509 0,053 0,1039 0,41 0,5 0,183 2 0,60 0,55 1,04 0,97 0,28 1,17 4,02 1,10
C8-SR C 50 0,0054 0,0741 0,62 0,6941 0,91 1 0,869 2,1 0,81 0,67 1,12 1,24 0,67 0,67 5,80 1,16

Avec : Q : Débit véhiculé par la conduite circulaire. (m3/s)


V : Vitesse d’écoulement de l’eau. (m/s)
H: Hauteur de remplissage dans la conduite (m).
Qps : Débit de pleine section (m3/s).
Vps : Vitesse à pleine section (m/s).
Dnor : Diamètre normalisé de la conduite (mm)

76
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Remarque :
* Dans ce chapitre nous avons calculé les différents débits (eaux pluviales et Eaux usées) pour
chaque sous bassins ; et on a calculé les débits dans les collecteurs qui sont en bon état
(changement de diamètre).
*Les résultats obtenus à l’issu des calculs du dimensionnement des réseaux A, B et C sont
satisfaisants à l’auto-curage ; ainsi que les vitesses d’écoulements sont respectés dans chaque
tronçon des trois réseaux. Nous proposons la réalisation de trois stations de relevages à cause
de la faible pente dans notre réseau car de la faible pente dans notre réseau car la station
d’épuration envisagé pour cette localité est situe en point plus haut que les points de rejet de
ces réseaux.
III.12.Les profil en long:
III.12.1.Les profils en long du réseau:
Après le traçage des canalisations et la détermination des débits des eaux usées et pluviaux
pour chaque tronçon on erise les profils en long tronçon du réseau : il sert à déterminer les
profondeurs des tranchées et les cotes, de pose des conduites suivant le diamètre de chaque
tronçon.[11]

III.12.2.Détermination des cotes radiers:[11]


Pour chaque tronçon il existe une cote du radier en amont et un autre aval, qui est calculé par :
CR=CTN – H……..(III.18)
Avec:
CR : cote du radier (m)
CTN: cote du terrain naturel (m).
H: profondeur de la tranchée (m).
III.12.3.Détermination des hauteurs des déblais [11] :

La hauteur moyenne de déblai (Hm) .Utilisée pour la détermination des volumes de déblai est
calculée comme suit:
H=CTN – CR (m)…………….(III.19)
H: hauteur de déblai (m).

Remarque: Les profils en long de chaque réseaux sont représenté dans la figure III.12.
suivant:

77
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

78
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.13. Devis quantitatif et estimatif :


Afin d’avoir une idée sur le coût de réalisation de notre projet, il faut passer par le
calcul du devis quantitatif et estimatif.
Ce calcul consiste à déterminer les quantités de toutes les opérations effectuées sur le
terrain pour la réalisation du projet, ensuite les multiplier par le prix unitaire correspondant.
Les différentes taches effectuées par ordre chronologique sont :
 Travaux de décapage de la terre végétale ;
 L’exécution des tranchées ;
 Fourniture et pose de lit de sable ;
 Fourniture et pose des buses en béton ou en béton arme ;
 Construction des regards et des déversoirs d’orage en béton armé ;
 Tavaux de remblaiement de la tranchée ;
 Transport des sols excédentaires.
III.13.1.Calcul du volume des travaux [11]:
III.13.1.1. Volume de déblais:
Le volume du déblai est calculé en fonction de la longueur, largeur da la tranché et
coefficient grossissement, le volume est définit par l’équation suivante :

VD=K L Hm( B + m Hm) (m3)…………….(III.20)

Avec:
VD: volume du déblai (m3).
L: longueur de la tranchée m.
B: largeur de la tranchée m.
K: coefficient grossissement (1,2).
M : talus m=ctg on prendre m= 0,5.

III.13.1.2.volume de lit de sable [11] :

Détermination du volume de lit de sable par l'équation suivante :

VLS=e L (B+m e) (m3)……..(III.21)


Avec:
VLS : volume du lit du sable en (m3).

79
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

e: largeur de la couche de sable en (m).


B: largeur de la couche du tronçon en (m).
L: longueur totale de la tranchée (m).

III.13.1.3.Volume occupe par les conduites [11] :

La conduite occupe un volume qui défini par l'équation suivante :

Vcdt =L  D2 /4 (m3)…………….(III.22)
Avec:
Vcdt : volume occupé par les conduites en (m3).
L: longueur totale de la tranchée en(m).
D : diamètre de la conduite en (m).
III.13.1. 4.Volume remblai [11] :
C'est le volume de pose du conduite sur la tranché est définis comme suit
Vr = VD - ( Vcdt + VLS ) (m3)………..(III.23)

Vr : volume du remblai en (m3).

III.13.1.5.Volume excédentaire [11] :

Volume du sol excédentaire est défini comme suit :

Vexc =Vf – Vr (m3)…………(III.24)

Vexc: volume du sol excédentaire en (m3).


Vf : volume du sol foisonné én (m3).
Tel que : Vf=VD Kf (m3)
Kf : coefficient de foisonnement dépend de la nature de sol pour notre cas on à : Kf= 1,23.

Les résultats obtenus sont représenté dans les tableaux suivants (tableauIII18, tableau
III.19, tableau III.20)

80
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.19 : calcul des volumes du terrassement pour réseau A.

tronçon Lon D larg haute haute haute volume de volum volum volume volume
g ur de ur de ur déblai e de la e de la de de
débla débla moye condu lit de remblai déblai
i i nne ite sable en excès
amon avale e=0,1
t m
L Φ B H1 H2 Hmoy VD VCdt VLS Vr Vexc
M mm m m m m m3 m3 m3 m3 m3
A1-A4 50 0,3 0,9 15,95 12,75 14,35 774,90 3,53 30,22 741,15 211,98
A2-A4 64 0,3 0,9 15,46 12,75 14,11 974,94 4,52 38,68 931,74 267,44
A3-A4 65 0,3 0,9 13,93 12,75 13,34 936,47 4,59 39,28 892,59 259,26
A4-A5 80 0,5 1,1 12,95 10,88 11,92 1258,22 15,70 67,90 1174,62 372,99
A6-A5 67 0,3 0,9 11,85 10,68 11,27 815,14 4,73 40,49 769,91 232,71
A7-A5 69 0,3 0,9 13,46 10,68 12,07 899,46 4,87 41,70 852,88 253,45
A5-A8 43 0,7 1,3 11,08 10,82 10,95 734,53 16,54 47,75 670,24 233,23
A9-A8 69 0,4 1 11,40 10,52 10,96 907,49 8,67 49,98 848,84 267,37
A10-A8 67 0,4 1 10,78 10,52 10,65 856,26 8,42 48,53 799,31 253,89
A8-A11 87 0,7 1,2 10,72 7,64 9,18 1150,07 24,59 85,03 1040,45 374,14
A12-A11 56 0,4 1 7,44 7,84 526,51 8 7,03 40,57 478,91 168,70
A13-A11 60 0,5 1,1 9,04 7,54 8,29 656,57 11,78 50,93 593,87 213,71
A11-A14 70 0,8 1,4 7,84 6,95 7,40 869,65 35,17 87,33 747,15 322,52
A16-A14 65 0,5 1,1 7,76 6,65 7,21 618,19 12,76 55,17 550,26 210,11
A14-A15 43 1,25 1,9 7,40 7,38 7,39 705,45 52,74 82,49 570,21 297,49
A17-A18 51 0,3 0,9 8,13 7,16 7,65 421,09 3,60 30,82 386,66 131,27
A20-A21 53 0,4 1 7,80 7,36 7,58 482,09 6,66 38,39 437,04 155,93
A21-A18 49 0,4 1 7,36 7,26 7,31 429,83 6,15 35,50 388,18 140,51
A18-A19 40 0,6 1,2 7,46 7,41 7,44 428,26 11,30 39,10 377,86 148,90
A19-A14 60 0,5 1,1 7,31 6,65 6,98 552,82 11,78 50,93 490,12 189,85
A22-A28 30 0,3 0,9 7,11 7,09 7,10 230,04 2,12 18,13 209,79 73,16
A23-A24 72 0,3 0,9 8,27 8,25 8,26 642,30 5,09 43,51 593,70 196,33
A24-A26 68 0,4 1 8,35 7,66 8,01 653,21 8,54 49,26 595,41 208,04
A25-A26 55 0,3 0,9 8,13 7,56 7,85 465,99 3,89 33,24 428,87 144,30
A26-A27 34 0,5 1,1 7,76 7,23 7,50 336,38 6,67 28,86 300,85 112,90
A29-A30 64 0,3 0,9 7,95 7,61 7,78 537,75 4,52 38,68 494,55 166,88
A30-A31 40 0,4 1 7,71 7,53 7,62 365,76 5,02 28,98 331,76 118,12
A32-A33 57 0,4 1 8,23 7,66 7,95 543,44 7,16 41,29 494,99 173,44
A33-A34 27 0,4 1 7,66 7,60 7,63 247,21 3,39 19,56 224,26 79,81
A34-A31 45 0,4 1 7,60 7,53 7,57 408,51 5,65 32,60 370,26 132,21
A31-A28 39 0,3 0,9 7,43 7,09 7,26 305,79 2,76 23,57 279,47 96,66
A28-A27 45 0,4 1 7,19 7,13 7,16 386,64 5,65 32,60 348,39 127,18
A27-A15 88 1 1,6 7,73 7,13 7,43 1255,37 69,08 135,08 1051,21 492,90
A15-A35 76 1,25 1,9 7,38 7,18 7,28 1228,28 93,22 145,80 989,26 521,52
A35-SR A 80 1,25 1,9 7,18 6,94 7,06 1253,86 98,13 153,48 1002,26 539,99
23858,4 576,02 1825,4 21457 7888,87

81
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.20 : calcul des volumes du terrassement pour réseau B.


tronçon long D larg haute haute haute volume de volume volum volume de volume
ur de ur de ur déblai de la e de la remblai de
déblai déblai moye condui lit de déblai
amon avale nne te sable en excès
t e=0,1
m
L Φ B H1 H2 Hmoy VD VCdt VLS Vr Vexc
M mm m m m m m3 m3 m3 m3 m3
B1-B3 48 0,3 0,9 15,43 14,04 14,74 763,86 3,39 29,01 731,46 208,09
B2-B3 42 0,4 1 17,44 14,14 15,79 795,82 5,28 30,42 760,12 218,74
B3-B4 80 0,5 1,1 14,24 9,94 12,09 1276,70 15,70 67,90 1193,10 377,24
B5-B6 55 0,5 1,1 13,03 11,68 12,36 896,97 10,79 46,68 839,50 263,78
B6-B4 40 0,3 0,9 11,48 9,74 10,61 458,35 2,83 24,17 431,35 132,42
B4-B7 40 0,5 1,1 9,94 8,80 9,37 494,74 7,85 33,95 452,94 155,59
B8-B9 75 0,3 0,9 13,72 12,03 12,88 1042,88 5,30 45,33 992,25 290,49
B9-B12 43 0,3 0,9 12,03 9,94 10,99 510,14 3,04 25,99 481,12 146,36
B10-B11 41 0,3 0,9 14,64 11,20 12,92 572,10 2,90 24,78 544,42 159,26
B11-B12 37 0,3 0,9 11,20 9,94 10,57 422,38 2,61 22,36 397,40 122,12
B12-B7 56 0,4 1 10,04 8,70 9,37 629,66 7,03 40,57 582,06 192,42
B7-B13 25 0,5 1,1 8,80 8,15 8,48 279,68 4,91 21,22 253,55 90,45
B14-B15 37 0,3 0,9 10,00 8,27 9,14 365,03 2,61 22,36 340,06 108,93
B15-B17 24 0,3 0,9 8,27 8,24 8,26 213,97 1,70 14,50 197,77 65,41
B16-B17 39 0,3 0,9 10,98 8,24 9,61 404,77 2,76 23,57 378,45 119,42
B17-B19 65 0,4 1 8,34 8,26 8,30 647,40 8,16 47,09 592,15 204,15
B18-B19 42 0,3 0,9 11,33 8,16 9,75 442,03 2,97 25,38 413,68 130,02
B19-B13 21 0,5 1,1 8,36 8,15 8,26 228,83 4,12 17,82 206,88 74,58
B13-B23 19 0,5 1,1 8,15 7,85 8,00 200,64 3,73 16,13 180,79 66,00
B20-B22 17 0,3 0,9 7,70 7,55 7,63 140,00 1,20 10,27 128,52 43,67
B21-B22 77 0,3 0,9 7,61 7,55 7,58 630,35 5,44 46,53 578,38 196,96
B22-B23 56 0,4 1 7,65 7,53 7,59 510,05 7,03 40,57 462,45 164,91
B23-B27 42 0,5 1,1 7,63 7,45 7,54 418,02 8,24 35,65 374,13 140,03
B24-B25 63 0,3 0,9 7,84 7,66 7,75 527,31 4,45 38,07 484,79 163,81
B25-B26 64 0,3 0,9 7,66 7,57 7,62 526,35 4,52 38,68 483,15 164,26
B26-B27 23 0,3 0,9 7,57 7,25 7,41 184,06 1,62 13,90 168,54 57,86
B28-B27 90 0,3 0,9 8,24 7,25 7,75 752,81 6,36 54,39 692,06 233,90
B27-SR B 48 0,6 1,2 7,55 6,95 7,25 501,12 13,56 46,92 440,64 175,74
B29-B30 18 0,4 1 8,54 8,37 8,46 182,63 2,26 13,04 167,33 57,30
B30-B31 26 0,4 1 8,37 7,69 8,03 250,54 3,27 18,83 228,44 79,72
B32-B31 46 0,4 1 7,75 7,69 7,72 426,14 5,78 33,32 387,04 137,11
B36-B31 60 0,4 1 8,05 7,72 7,89 567,72 7,54 43,46 516,72 181,58
B31-B34 48 0,5 1,1 7,82 7,77 7,80 493,89 9,42 40,74 443,73 163,75
B33-B34 55 0,5 1,1 8,43 7,77 8,10 588,06 10,79 46,68 530,59 192,73
B34-B35 63 0,6 1,2 7,87 7,30 7,59 688,11 17,80 61,58 608,73 237,65
B35-SR B 39 1 1,6 7,70 7,35 7,53 563,47 30,62 59,87 472,99 220,08

82
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

Tableau III.21 : calcul des volumes du terrassement pour réseau C.

tronçon long D larg haute haute haute volume de volume volum volume de volume
ur de ur de ur déblai de la e de la remblai de
déblai déblai moye condui lit de déblai
amon avale nne te sable en excès
t e=0,1
m
L Φ B H1 H2 Hmoy VD VCdt VLS Vr Vexc
m mm m m m m m3 m3 m3 m3 m3
C1-C2 60 0,3 0,9 14,85 11,84 13,35 864,76 4,24 36,26 824,26 239,39
C2-C3 89 0,4 1 11,94 8,21 10,08 1076,01 11,18 64,47 1000,36 323,13
C4-C3 64 0,4 1 8,87 8,21 8,54 655,87 8,04 46,36 601,47 205,25
C3-C6 59 0,5 1,1 8,31 7,76 8,04 625,77 11,58 50,08 564,11 205,58
C5-C6 73 0,3 0,9 9,19 7,56 8,38 660,29 5,16 44,12 611,01 201,14
C6-C8 59 0,5 1,1 7,76 6,67 7,22 561,90 11,58 50,08 500,25 190,89
C7-C8 100 0,3 0,9 8,59 6,47 7,53 813,24 7,07 60,44 745,74 254,55
C9-C10 30 0,3 0,9 9,46 7,54 8,50 275,40 2,12 18,13 255,15 83,59
C10-C11 60 0,4 1 7,64 7,36 7,50 540,00 7,54 43,46 489,00 175,20
C12-C13 70 0,3 0,9 8,07 7,86 7,97 602,15 4,95 42,30 554,90 185,75
C13-C14 47 0,3 0,9 7,86 7,69 7,78 394,66 3,32 28,40 362,93 122,50
C15-C14 30 0,3 0,9 8,12 8,00 8,06 261,14 2,12 18,13 240,89 80,31
C14-C10 93 0,4 1 7,79 7,64 7,72 860,99 11,68 67,37 781,94 277,08
C16-C17 36 0,3 0,9 8,27 8,04 8,16 317,07 2,54 21,76 292,77 97,23
C19-C18 45 0,3 0,9 8,20 8,07 8,14 395,36 3,18 27,20 364,99 121,31
C20-C21 112 0,3 0,9 8,60 8,46 8,53 1031,79 7,91 67,69 956,19 312,91
C21-C23 33 0,3 0,9 8,46 8,33 8,40 299,20 2,33 19,94 276,92 91,09
C22-C23 76 0,3 0,9 8,37 8,33 8,35 685,37 5,37 45,93 634,07 208,93
C23-C24 51 0,4 1 8,43 8,28 8,36 511,33 6,41 36,94 467,98 160,95
C25-C24 58 0,3 0,9 8,31 8,18 8,25 516,47 4,10 35,05 477,32 157,94
C24-C18 70 0,4 1 8,28 8,17 8,23 690,90 8,79 50,71 631,40 218,41
C18-C17 30 0,4 1 8,17 8,14 8,16 293,58 3,77 21,73 268,08 93,02
C17-C14 140 0,5 1,1 8,24 7,89 8,07 1490,41 27,48 118,83 1344,11 489,09
C26-C27 80 0,3 0,9 8,39 8,00 8,20 708,05 5,65 48,35 654,05 216,85
C27-C11 77 0,3 0,9 8,00 7,26 7,63 634,51 5,44 46,53 582,54 197,91
C11-C8 68 0,5 1,1 7,46 6,71 7,09 635,95 13,35 57,72 564,89 217,33
C8-SR C 50 1 1,6 7,21 7,14 7,18 688,80 39,25 76,75 572,80 239,39
17090,9 226,12 1244,7 15620,1 5401,77

83
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.14.Technique de construction de réseau :


III.14.1.Aménagement du lit de pose :
Les conduites doivent être posées sur un lit de pose de 0,1 m d'épaisseur qui se compose
généralement de sable bien nivelé suivant les côtes du profil en long.
Mais si les terrains sont peu consistants, le fond des tranchées sera consolidé Chaque
tuyau repose sur deux briques placées sur ce fond, le vide doit être rempli de sable.
Pour les mauvais terrains on opte pour des dalles en béton [11].
III.14.2.La mise en place des canalisations :
La mise en place des conduites répond aux opérations suivantes :
 Les éléments sont posés à partir de l'aval et l'emboîture des tuyaux est dirigée
vers l'amont ;
 Chaque élément doit être posé avec précaution dans la tranchée et présenté dans
l'axe de l'élément précédemment posé ;
 Les tuyaux sont posés avec une pente régulière entre deux regards ;
 Avant la mise en place, il faut nettoyer le lit des tranchées ;
 Le calage soit définitif par remblai partiel, soit provisoire à l'aide des cales ;
 A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables sont
provisoirement obturées pour éviter l'introduction des corps étrangers [11].

Fig.III.13 : Coupe transversale d’une tranchée avec la mise en place de la conduite

84
Chapitre 3 : évaluation des débits et dimensionnement du réseau

III.14.3.Assemblage des conduites :


Les joints des conduites circulaires à emboîtement sont effectués à l'aide d'une
bague renforcée d'une armature et coulée sur place à l'intérieur d'un moule [11].
III.14.4. Construction des regards :
Les regards sont généralement de forme carrée dont les dimensions varient en fonction
des collecteurs. La profondeur et l'épaisseur varient d'un regard à un autre.
Les différentes opérations pour l'exécution d'un regard sont les suivantes :
 Réglage du fond du regard ;
 Exécution de la couche du béton de propreté ;
 Ferraillage du radier de regard ;
 Bétonnage du radier ;
 Ferraillage des parois ;
 Coffrage des parois ;
 Bétonnage des parois ;
 Décoffrage des parois ;
 Ferraillage de la dalle ;
 Coffrage de la dalle ;
 Bétonnage de la dalle ;
 Décoffrage de la dalle [11].
III.14.5. Remblai des tranchées :
Après avoir effectué la pose des canalisations dans les tranchées, on procède au
remblaiement par la méthode suivante :

 L'enrobage de (10 : 15 cm) au-dessus de la génératrice supérieure de la


conduite,
 Le matériau utilisé est constitué par des déblais expurgés des pierres
grossières ;
 A l'aide des engins on continue à remblayer par des couches successives de
0,25 m compactées l'une après l'autre. Pour cette étape on utilise la terre des
déblais ;
Pour que les conduites résistent aux forces extérieures dues à des charges fixes et mobiles et au
remblai il faut choisir des matériaux qui garantissent la résistance à ce dernier [11].

85
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Chapitre IV :
Dimensionnement des stations de relevage
Les stations de relevage sont destinées, en assainissement, à élever les eaux d’un niveau à un
autre, soit pour le franchissement d’un obstacle, soit pour modifier des tracés devenus
économiquement inacceptables en réseau gravitaire, ou en raison de conditions incompatibles
avec les données d’aval. Dans ce chapitre, A cause de la topographie de la région d’étude,
nous avons opté pour la réalisation des stations de relevage à cause de la très faible pente.

Dans notre étude on a prévue 3 stations de relevage selon les trois zones seront prévus.

IV.1.Choix du site de la station d’épuration :

Le choix du site d’implantation de la future Station d’épuration (STEP) de Marsa Ben M’Hidi
est basé sur une série de critères. Le choix doit être fondé sur un compromis entre les objectifs
et les contraintes suivantes :

- Meilleure protection de l’environnement ;


- Possibilités d’une réutilisation des effluents pour l’irrigation;
- Contraintes budgétaires, surtout en termes d’investissement et d’exploitation;
- Zone non inondable ;
- La superficie de l’assiette ;
- La distance par rapport à la ville ;
- La distance du site avec les points de rejets et avec Oued Kiss et Oued M’Hammed ;

Une étude détaillée du milieu permettra le meilleur choix du site. Dans cette phase nous avons
étudié le milieu environnemental où le site sera implanté.

Il a été proposé que la position la plus adaptée et celle là se trouve à l'amont du la ville vu les
critères suivant:

- trouver un oued Kiss à la partie ouest de la commune


- trouver un oued Sidi M’Hammed à la partie est de la commune
- trouver la mer à la partie nord de la commune

Le site de la future station d’épuration de Marsa B en M’Hidi, se trouvera au sud-est (en


amont de la ville) du chef lieu de la commune distant de celui-ci d’environ 500 m. à la cote
de terrain naturel 30m. [CTH]

86
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

IV.2. station relevage :


La station de relevage est un ouvrage hydraulique composé d’un bassin d'aspiration en
béton armé destiné à la collecte des eaux usées ; et une ou plusieurs pompes qui doivent
relever les eaux usées collectées dans le bassin vers un ouvrage situé à un niveau plus élevé
,par un refoulement qui est destinée à forcer le transport des effluents d’un point à un autre,
souvent sur de grandes distances , voire d’importantes dénivellations ,moyennant une mise en
pression pour vaincre les pertes de charges ainsi que la hauteur géométrique de
franchissement .Dans la pratique, ces refoulements assurent le transfert d’une rive à l’autre
d’une rivière ,d’un versant à l’autre ,ou servent ,tout simplement ,à parcourir des distances
importantes à plat ou à contre pente.

Une station de pompage est constituée par :

-une bâche de stockage temporaire ou de reprise des effluents, équipée, normalement en


amont d’un dégrillage et d’une chambre se dessablement, ce qui est d’une souhaitable pour
limiter les effets abrasifs et assurer la pérennité des matériels hydro-électriques ;

-un ensemble hydroélectrique constitué d’une ou de plusieurs motopompes, immergées ou


non, des tuyauteries et appareillages nécessaires à l’exhaure des effluents [10].

IV.3. Dimensionnement des les stations de relevage :

IV.3.1. Transfert des eaux usées vers la station :

Le diamètre de refoulement (théorique) est calculé d’après la formule suivante,


sachant quelle tient compte de tous les paramètres de l’écoulement et quelle est issue d’un
développement théorique fondé :

√ ………………. (IV.1)

Le diamètre économique retenu sera le diamètre commercialisé le plus proche du


diamètre théorique obtenu avec une vitesse de 1 m/s [11].

IV.3.2.dimensionnement de station de pompage :


Le choix du système de pompage doit être fait en prenant en compte non seulement les
contraintes techniques (type de pompe, énergie, hauteur de refoulement, débit, turbidité de

87
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

l’eau), mais aussi les contraintes liées au contexte socio-économique (système de pompage
accepté, disponibilité des pièces détachées, facilité de maintenance des pompes).
Ce chapitre donne les éléments théoriques permettant de dimensionner les stations de
pompage courantes appropriées à notre domaine d’utilisation, illustrés par des exemples
pratiques [9].

IV.3.2.1.Hauteur manométrique totale (HMT) :

A partir du calcul des pertes de charge linéaires et singulières et de la conduite de


refoulement et des caractéristiques géométriques, la hauteur manométrique totale (HMT)
est égale à la somme de celles-ci, soit :

[ ] [ ]…..(IV.2)
Avec :

: Hauteur géométrique d’aspiration du plan d’eau variable dans la bâche au


cours du cycle de pompage jusqu’au départ du refoulement (en m) ;
: Hauteur géométrique de refoulement entre l’origine et le point haut de la
conduite de refoulement (en m) ;
J : Perte de charge totale de la conduite de refoulement (en m) ;
: Pertes de charges linéaires (en m) ;
: Pertes de charges singulières en m, avec : HS = 10 à 20 % de HL [] ;
: Côte du point le plus haut de la conduite de refoulement;
: Côte du volume mort dans la bâche d’aspiration (origine) en m, avec :

: Côte du fond de la bâche d’aspiration

D’après la formule de Darcy-Weisbach : ……..(IV.3)

Où :

: Linéaire de la conduite de refoulement (m) ;


: Coefficient de perte de charge ;
: Vitesse moyenne du fluide dans la section considérée, en m/s.

La valeur de est calculée d’après la formule de Colebrook (résultat des expériences


de Nikuradzé) tel que [9] :
88
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

( ) ……..(IV.4)
√ √

Où : ⁄ …………. (IV.5)
Avec :

: Rugosité équivalente de la paroi en m (= 0,1 à 1 mm) ;


: Nombre de Reynolds ;
: Viscosité cinématique de l’eau en m²/s,
µ = 1,3.10 -6 m2/s [9].
IV.3.2.2. Courbes caractéristiques d'une pompe :
Les courbes principales qui caractérisent une pompe sont au nombre de trois. Elles sont
établies par le constructeur :
- courbe débit-hauteur,
- courbe de rendement,
- courbe de puissance [9].
*Courbe débit-hauteur H=f(Q) :
Elle présente les variations de la hauteur manométrique totale d'élévation susceptible d'être
fournie par la pompe en fonction du débit Q.
Ce sont sensiblement des paraboles.

Fig. IV.1. Courbes débit- hauteur, rendement et puissance [9].

89
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

*Courbe de rendement. Rendement optimum : ƞ(Q)


Elle présente pour chaque type de pompe un maximum au voisinage duquel il faudra
utiliser la pompe. Le rendement tient compte des pertes d’énergie dans les pompes : pertes
hydrauliques, volumétriques et mécaniques [9].
*Courbe de puissance. Puissance absorbée par une pompe P(Q) :

Cette courbe, fonction du débit, est parabolique. Pour les pompes centrifuges, la
concavité de la parabole est tournée vers le bas.
La puissance est égale au travail effectué pendant l'unité de temps pour élever le débit
correspondant à une hauteur égale à la hauteur manométrique totale d'élévation [9].
…………(IV.6)

Avec :
P [Wh] : puissance totale consommée
ρ [kg/m3] : masse volumique
Q [m3/s] : débit
H [mce] : hauteur manométrique
ƞg : Rendement global du groupe motopompe ; avec : ƞg : f ( ƞe, ƞh)
ƞe : Rendement du moteur électrique (= 0,85) ;
ƞh: Rendement hydraulique de l’ensemble roue-volute (= 0,6 à 0,7)

IV.3.2.3. Point de fonctionnement d’une pompe :

Pour le résoudre, il nous faut le débit et la hauteur manométrique engendrée par une
pompe donnée, débitant dans un réseau ou une conduite.
La perte de charge totale d'une conduite, en fonction du débit du liquide, sera reportée
sur un graphique. On obtient ainsi la courbe caractéristique de la conduite. La perte de charge
est proportionnelle au carré du débit et la courbe est une parabole.
On peut également représenter la hauteur géométrique d'élévation en fonction du débit,
ce qui permet de déterminer d'une façon simple, pour chaque débit, la somme de H géom et J
[9].

90
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

IV.3.2.4. Choix d’un type de pompe :


En fonction des caractéristiques hydrauliques (débit, hauteur manométrique d'élévation) [9].

Fig IV.2. Courbes caractéristiques des pompes [9].


IV.3.2.5.Couplage en parallèle :

Chaque conduite de refoulement aboutit à un collecteur général commun.

*Le débit de collecteur commun sera composé de la Somme des débits de chaque
pompe.

* La caractéristique de l'ensemble des groupes sera obtenue en sommant pour une même
ordonnée H les débits abscisses de chaque groupe [9].

Remarque : la somme des débits partiels < QTot. Théorique

Q 2≠2.Q 1 et Q 2< 2.Q1

La courbe I est la courbe QH commune à chaque pompe. La courbe 2 est obtenue en


doublant à chaque fois pour une même hauteur, les abscisses de la première courbe

Le couplage en parallèle permet d'augmenter le débit dans le réseau: il convient bien


pour un réseau présentant des pertes de charge assez faibles.

91
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Les pompes sont parfois montées en parallèle (by-pass) avec une seule des deux
fonctionnant. En cas de panne ou pour une action de maintenance le montage permet alors de
continuer à fonctionner en démarrant la deuxième pompe [9].

Fig IV.3. Pompe en parallèle [9].

IV.3.3. Détermination du volume de la bâche [8]:

Le volume total de la bâche est composé à trois volumes :

- volume utile (Vu).


- volume de la pompe (Vpdpe ) .
- Volume mort (Vmort) .

V bâche = Vu +Vpom +Vmort…………. (IV.7)

a. Volume utile (vu) :

La bâche d’aspiration de la station de relevage constitue un volume tampon


permettant de régulariser le fonctionnement des pompes. Son volume total doit être
suffisant pour que le nombre de déclenchements par heure des moteurs ne dépasse pas une
valeur maximale donnée par le constructeur.

(En m3)……………..(IV.8)
( )

92
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Avec :

: Volume de marnage dans la bâche d’eau entre le niveau haut de démarrage


et le niveau bas d’arrêt (m3) ;
: Débit de pointe (m 3/h) ;
: Nombre de pompes identiques et N-1 excluant la pompe de secours ;
: Durée d’un cycle (en h), ⁄ avec le nombre maximum de
démarrage par heure.

n: nombre max de démarrage par heure est fonction de la puissance des groupes
électropompes, afin de tenir compte de la fatigue de ceux –ci .On peut préconiser (avec P,
puissance nominale du moteur) :

P < 4 KW : 10 démarrage par heure ;

P > 4 KW : 6 démarrage par heure [8].

b. Calcul le volume mort Vmort :

Le volume mort est défini par l’équation suivante :

C  Q pet
Vmort  T
 ………………..(IV.9)

Avec :

- T : temps de nettoyage on choisit 1 an


- ρ =(1.6  1.8) Kg/l
- Q : le débit masque d’eaux usées
- C : concentration de M.E.S [8].
C. Calcul le volume de la pompe et de socle Vppe :
Le volume de la pompe et de socle (vppe) calculé comme suit :
Vppe = (lp. Lp. hp) .n …………..(IV.10)

- Lp : longueur de base de pompe


- lp : largeur de base de pompe

93
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

- hp : hauteur de pompe
- n : nombre de pompes [8].

IV.3.4 .Dimensionnement de la bâche :


Le dimensionnement de la largeur et longueur de la bâche, sont déterminées par l’équation
suivant :
Bb = 2lp + 3e ………….. (IV.11)

Lb = 2Lp+3e…………… (IV.12)

Avec:

-Bb : largeur de la base de bâche en (m)

-Lb : longueur de la base de bâche en (m)

-e : encombrement de la pompe en (m) e (0,6 ~1,0) [8].

IV.3.5.Calcul la hauteur de la station :


La hauteur de la station est composée à deux hauteurs (hauteur de la bâche et hauteur de
volume mort)
a)calcul de hauteur de la bâche :

VB
H 
S
……………………..(IV.13)

Avec :
- VB : volume de la bâche (m3)
- S : surface de la bâche (m2) avec (S= Bb. Lb) [8].
b) Calcul la hauteur du volume mort :

Vmort
h
S
…………………(IV.14)

94
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Avec :

- Vmort : volume mort (m3)


- S : surface de la bâche (m2) [8].

IV.4.dimensionnement de 1ier station de relevage zone A :

Le débit total à rejeté étant de Qtot=0.938m3/s ; 30% de débit du collecteur principal de la


zone sera transféré à la station d’épuration pour un éventuel traitement et 70% de ce débit
sera rejeté à l’oued Kiss par un déversoir d’orage qui sera installé avant la station de relevage

Donc débit qui entre à station de relevage : Q r=0.938.30%=0.281m3/s.

Le résultat obtenu pour notre station relevage A représenté dans le tableau suivant :

Tableau IV.1 : résultat de détermination de HMT de la pompe :


L (m) H D V HL Hs ΔH HMT P
Géo (m) (m/s) (m) (m) (m) (m) % (Kw)
(m)

Station de 1000 7 0,7 0,73 8,15 1,22 9,37 16 ,37 72 76,83


relevage A

On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).

Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, suite à ce choix le logiciel pump
tutor caprari de la firme sera utilisé pour le calcul des stations de relevage (type de
pompe, nombre de pompe, point de fonctionnement…) les résultats obtenues sont résumé
dans ce qui suit :

95
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Fig IV.4 : Courbes caractéristiques et point de fonctionnement.

A partir de la courbe de la figure IV.4 nous proposons quatre pompes immergées


(trois en marche et une pompe de secours) de type CAPRARI avec les caractéristique
suivantes :(point de fonctionnement est : Q=281 l/s, HMT=16,37 ; de rendement est de
72,4% .Débit de chaque pompe est : Q1=93.6 l/s.

N° de série de la pompe dans le marché : KKCM150NA+030042N1de type : électropompes


pour eaux chargées en fosse sèche, la figure suivante représente schéma de la pompe :

96
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Fig. IV.5 : schéma de la pompe CAPRARI.

Electropompe accouplée à un moteur électrique de surface IP 55 pour installation


horizontale/verticale à chambre sèche.

- corps de pompe, carter d'huile en fonte.

- roue monocanal en fonte, bloquée sur l'arbre par clavette.

- arbre, visserie et bouchons d'huile en acier inoxydable.

- orifice de refoulement à bride avec joint d'étanchéité.

- double garniture mécanique sur l'arbre, lubrifiée à l'huile contenue dans la chambre
barrière :

*garniture mécanique côté pompe en carbure de silicium/oxyde d'alumine ;

*garniture mécanique côté moteur en graphite/stéatite.

- rotor soutenu par roulements à billes lubrifiés à la graisse.

- protections :

*sonde de conductivité insérée dans la chambre à huile pour signaler la présence éventuelle
d'infiltrations de liquide pompé.

97
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

- lanterne d'accouplement à moteur électrique en fonte sphéroidale.

Moteur : constructeur de première importance CEE 4P - IP 55 - 400 V - 50 Hz

(P2= 30 kW).

Caractéristiques de la pompe :

- Asynchrone triphasé, fermé normalisé suivant les normes UNEL - CEI, ventilation
extérieure, rotor en court-circuit ;

- Forme de construction B5 / V1 ;

- Protection IP 55 ;

- Classe d'isolation F ;

- Accouplement direct par joint rigide.

La figure suivante représente schéma du corps de la pompe :

*Données techniques / Caractéristiques :

Q : 102,7 l/s

H : 18,3 m

Roue type : Monocanal

Passage libre : 115 mm

n. poles :4

Fréquence : 50 Hz

Monophasé / Triphasé : 3~

Puissance moteur P2 : 30 kW.

98
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

*dimensionnement de la bâche :
Les résultats obtenus sont représenté dans le tableau IV.2 :
Tableau IV.2 : les résultats du dimensionnement de la bâche.
Vu Vmort Vppe Vtot S Hbâche hmort Bs Ls
Bâche A 14.9 1.19 1.31 17.4 19.68 1.69 0.9 4.8 4.1

Le dimensionnement de la bâche se fait comme suit :

Fig. IV.6 : dimensionnement de la bâche.


Avec :
As=4100mm ; Bs=4800 ; C=508 ; C%=76 ; Lmax=1697mm ;Lmin=940mm.

IV.4.dimensionnement de 2ieme station de relevage zone B :

Le débit total à rejeté étant de Qtot=1,002m3/s ; 30% de débit du collecteur principal de la


zone sera transféré à la station d’épuration pour un éventuel traitement et 70% de ce débit

99
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

sera rejeté à l’oued Sidi M’Hammed par un déversoir d’orage qui sera installé avant la station
de relevage

Donc débit qui entre à station de relevage : Q r=1.002.30%=0.301m3/s

Le résultat obtenu pour notre station relevage B représenté dans le tableau suivant :

Tableau IV.3 : résultat de détermination de HMT de la pompe :

L (m) H D V HL Hs ΔH HMT P
géo (m) (m/s) (m) (m) (m) (m) % (Kw)

Station de 700 7.4 0,7 0,55 6,78 1,01 7,79 15.2 73 76,21
relevage B

On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).

Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, le calcul des stations de relevage
(type de pompe, nombre de pompe, point de fonctionnement…) est résumé dans ce qui

100
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

suit :

Fig IV.7 : Courbes caractéristiques de la pompe.

A partir de la courbe de la figure IV.7 nous proposons quatre pompes immergées


(trois en marche et une pompe de secours) de type CAPRARI des caractéristique
suivantes :(point de fonctionnement est Q=301 l/s, HMT=15.2 m ; et de rendement est de
73,6% .Débit de chaque pompe est : Q1=100.3 l/s,

N° de série KCM150NA+025042N1 électropompe submersible composée de :

-corps de pompe, chambre à huile et carcasse moteur en fonte.

-roue monocanal en fonte, bloquée sur l’arbre par clavette.

-Bague d’étanchéité en caoutchouc.

-arbre, visserie et bouchons d’huile en acier inoxydable.

-orifice de refoulement, avec joint d’étanchéité.

-double garniture mécanique sur l’arbre, lubrifiée par immersion dans la chambre à huile :

101
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

*garniture mécanique côté pompe en carbure de silicium/carbure de silicium ;

*garniture mécanique côté moteur en graphite/acier inoxydable.

-moteur asynchrone, triphasé, isolement classe F, protection IP68, rotor guidé par
roulements à bille lubrifiés à la graisse.

-protections :

*sondes thermiques couplées en série et incorporées dans l’enroulement moteur.

*sonde de conductivité incorporée dans la chambre à huile pour détecter la présence d’eau.

-peinture époxy, homologuée pour eau potable.

-câble d’alimentation NSSHÖU-J.

*Données techniques / Caractéristiques

Q : 105,9 l/s

H : 16,1 m

Roue type : Monocanal

Passage libre : 115 mm

n. poles :4

Fréquence : 50 Hz

Monophasé / Triphasé : 3~

Puissance moteur P2 : 25 kW

Tension : 400 V

Diamètre refoulement : DN150

Installation : Accouplement automatique immergé

La figure suivante représente schéma du corps de la pompe :

102
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Fig.8 : schéma de la pompe.

*calcul volume de la bâche :


Les résultats obtenus sont représenté dans le tableau IV.2 :
Tableau IV.4 : les résultats du dimensionnement de la bâche :

Vu Vmort Vppe vtot S Hbâche hmort Bs Ls


Bâche B 15,9 1.29 1.33 18.5 16.6 1,7 0.94 4.8 4.1

Le dimensionnement de la bâche se fait comme suit :

103
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Fig. IV.9 : dimensionnement de la bâche.


Avec :
Ø=700mm ; As=4100mm ; Bs=4800mm ; c=508 ; c%=81 ; Lmax=1749 ; Lmin=940.
IV.5.dimensionnement de 3ieme station de relevage zone C :

Le débit total à rejeté étant de Qtot=0,694m3/s ; 30% de débit du collecteur principal de la


zone sera transféré à la station d’épuration pour un éventuel traitement et 70% de ce débit
sera rejeté à l’oued Sidi M’Hammed par un déversoir d’orage qui sera installé avant la station
de relevage

Donc le débit qui entre à station de relevage est : Q r=0,694.30%=0.208m3/s

Le résultat obtenu pour notre station relevage C est représenté dans le tableau suivant :

104
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Tableau IV.5 : résultat de détermination de HMT de la pompe :

L (m) H D V HL Hs ΔH HMT P
Géo (m) (m/s) (m) (m) (m) (m) % (Kw)
(m)

Station de 900 6 0,6 0,73 3,25 0,5 4 10 76 33,85


relevage C

On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).

Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, le calcul des stations de relevage
(type de pompe, nombre de pompe, point de fonctionnement…) est résumé dans ce qui
suit :

Fig IV.10 : Courbes caractéristiques de la pompe.

105
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

A partir de cette courbe nous proposons quatre pompes immergées (trois en marche
et une pompe de secours) de type CAPRARI avec les caractéristique suivantes :(point de
fonctionnement est : Q=208 l/s, HMT=10m ; et de rendement est de 76,5% .Débit de
chaque pompe est : Q1=69.2 l/s.

N° de série KCM200PD+013062N1 électropompe submersible composée de :

-corps de pompe, chambre à huile et carcasse moteur en fonte.

-roue monocanal en fonte, bloquée sur l'arbre par clavette.

-Bague d'étanchéité en caoutchouc.

-arbre, visserie et bouchons d'huile en acier inoxydable.

-orifice de refoulement, avec joint d'étanchéité.

-double garniture mécanique sur l'arbre, lubrifiée par immersion dans la chambre à
huile:

*garniture mécanique côté pompe en carbure de silicium/carbure de silicium;

*garniture mécanique côté moteur en graphite/acier inoxydable.

-moteur asynchrone, triphasé, isolement classe F, protection IP68, rotor guidé par
roulements à bille lubrifiés à la graisse.

-protections :

*sondes thermiques couplées en série et incorporées dans l'enroulement moteur.

*sonde de conductivité incorporée dans la chambre à huile pour détecter la présence d'eau.

-peinture époxy, homologuée pour eau potable.

-câble d'alimentation NSSHÖU-J.

106
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

*Données techniques / Caractéristiques

Q : 79,34 l/s

H : 11,2 m

Roue type : Monocanal

Passage libre : 135 mm

n. poles : 6

Fréquence : 50 Hz

Monophasé / Triphasé : 3~

Puissance moteur P2 : 13 kW

Tension : 400 V

Diamètre refoulement : DN200

Installation : Accouplement automatique immergé.

La figure suivante représente schéma du corps de la pompe :

Fig IV.11 : schéma de la pompe.

107
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

*calcul volume de la bâche :


Les résultats obtenus sont représenté dans le tableau IV.2 :
Tableau IV.6 : les résultats du dimensionnement de la bâche :

Vu Vmort Vppe vtot S Hbâche hmort Bs Ls


Bâche C 11,9 0.89 1.31 14.1 16.6 1.4 0,6 5 5

Le dimensionnement de la bâche se fait comme suit :

Fig. IV.12 : dimensionnement de la bâche.

Avec :

As=5000 ;Bs=5000 ;c=615 ;c%=48 ;Lmax=1477 ;Lmin=1000.

108
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

IV.6. Les déversoirs d’orage :

Au sens de l’hydraulique, un déversoir est un orifice, généralement de forme rectangulaire,


établie sur le cours d’un écoulement à nappe libre permettant de connaître les débits selon la
démonstration de Bernoulli.

Les déversoirs sont utilisés surtout dans le domaine de l’Assainissement [12].

IV.6.1. Fonctionnement :

En hydraulique urbaine, un déversoir est un dispositif dont la fonction essentielle est


d’évacuer les points exceptionnels des débits d’orage vers le milieu récepteur.

C’est donc un ouvrage destiné à décharger le réseau d’une certaine quantité d’eaux pluviales,
de manière à réagir sur l’économie d’un projet en réduisant les dimensions du réseau aval.

Ce principe étant posé, les déversoirs sont appelés à jouer un rôle essentiel, notamment dans
le concept des réseaux en système unitaire [12].

IV.6.2.Emplacement des déversoirs d’orage :

Avant l’emplacement des déversoirs d’orage il faut voir :

- Le milieu récepteur et son équilibre après le rejet des effluents dont il faut établir un degré
de dilution en fonction du pouvoir auto épurateur du milieu récepteur ;

- Les valeurs de débit compatibles avec la valeur de dilution et avec l’économie générale du
projet, c'est-à-dire rechercher le facteur de probabilité des déversements de façon à limiter la
fréquence des lâcheurs d’effluents dans le milieu récepteur ;

- La capacité des bassins pièges et la surface des ouvrages de la station d’épuration pour les
surcharges et le mauvais fonctionnement ;

- Les régimes d’écoulement du niveau d’eau dans la canalisation amont/aval ;

- La topographie du site et la variation des pentes [12].

109
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

IV.6.3.Les types de déversoirs :

On distingue plusieurs types de déversoirs :

a) Déversoir à seuil frontal :

Le déversement s’effectue en face du collecteur d’amenée ou dans un changement de


direction. Dans cette disposition, le seuil ne doit pas être élevé pour ne pas trop réduire la
section d’écoulement.

Pour calculer le débit déversé, la formule la plus utilisée est celle de Bazin, dont l’expression
est la suivante [12]:

Q  .L.H . 2 gH .................( IV .15)

Dans laquelle :

Q : Débit au niveau du seuil déversoir (m3/s) ;

μ : Coefficient expérimental dont la valeur est fonction du type de seuil ;

L : Longueur de la lame déversant (m) ;

G : Accélération de la pesanteur (9.81m/s2) [12].

b) Déversoir à seuil latéral :

Le déversoir classique à seuil latéral ou de dimension standard à seuil haut ou bas peut être
partialisé et équipé de dispositifs de vannage.

Il présente l’intérêt majeur de permettre la conception de seuil long sans occuper beaucoup de
place.

On notera, à ce propos, que la longueur de crête déversant d’un déversoir latéral, calculée
selon la formule d’Engels, est de 3 à 4 fois plus importante que celle d’un déversoir frontal.
Cette longueur de la lame de déversoir calculée est donnée par la même expression [12] :

110
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

1
  0.83
 Q 
L  ....................................( IV .16)
2
 .. 2 g .H 
1.67

3 

Dans laquelle :

Q : Débit déversé (m3/s) ;

μ : Coefficient de débit exprimé, d’après la formule de Bazin (μ moyen = 0.40) ;

H : Hauteur de charge (m) mesurée dans les conditions définies précédemment.

- S’il s’agit d’un seuil latéral bas (le rapport entre le diamètre du collecteur d’entrée et la
hauteur du seuil étant important), il n’est pas possible de mettre en place un orifice calibré
réglable, tout au plus un masque sur la partie du collecteur de sortie ;

- Au contraire, s’il s’agit d’un seuil latéral haut (le rapport entre la hauteur du seuil et le
diamètre du collecteur de sortie étant supérieur ou égal à 2), il est obligatoire de mettre en
place une vanne réglable pour ajuster le calibrage du débit conservé [12].

c) Déversoir à double seuil latéral :

Dans ce type de déversoir, la cunette transitant le débit de temps sec et de « Petite pluie » est
suspendue dans la longueur de la chambre.

Il s’agit de cas bien particuliers au niveau d’une chute dans le collecteur ou en cas de très
fortes pentes [12].

111
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Fig.13 : Déversoir latéral double [12].

d) Déversoir avec ouverture de radier :

Dans ce type de déversoir, le débit de temps sec et « petite pluie » passe par l’orifice dans
le fond ou sur le coté du radier,

Il s’agit d’un type d’ouvrage à fortement déconseiller qui a tendance à se boucher en


permanence, donc à déverser souvent par temps sec [12].

Fig.14 : Déversoir avec ouverture de radier [12].

112
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

e) Déversoir circulaire :

La formule de Hégly-Ramponi est adaptée aux déversoirs circulaires.

Ceux-ci présentant des avantages de simplicité, de facilité de mise en place pour des mesures
des petits débits. L’expression de cette formule est la suivante [12]:

Q  .W . 2 gH ...........................( IV .17)

Avec :

μ = (0.35+0.002d/H)(1+(W/Ω)2) ;

d : Diamètre de l’ouverture déversant (en m) ;

W : Section mouillée (en m2) ;

Ω : Section totale = Πd2/4 ;

H : Charge en amont de la section mouillée [12].

f) Déversoir siphoïde :

Le déversoir siphoïde a un rôle multiple. On peut en effet, par le procédé de déversement


retardé, utiliser le collecteur comme bassin tampon.

Le fonctionnement peut être statique à un niveau maximal de mise en charge d’accumulation


dans le réseau et, après avoir laisser passer le premier flot fortement pollué pour épuration, le
siphoïde s’amorce et produit le déversement accéléré [12].

113
Chapitre 4 : dimensionnement des stations de relevage

Fig.15 : Principe du déversement siphoïde [12].

 Il existe d’autres types de déversoirs comme :


- Les déversoirs à évacuation retardée et prolongée ;
- Les déversoirs automatiques [15].
-
IV.6.5. Choix du déversoir d’orage :

Dans notre cas ; l’utilisation d’un déversoir à seuil latéral est à préconiser, car il n’occupe
pas beaucoup d’espaces, ainsi que le problème des dépôts qui ne se pose pas [12].

Fig.16 : Déversoir classique à seuil latéral [12].

114
Conclusion

Un diagnostic du réseau d’assainissement existant de l’agglomération de Marsa Ben


M’Hidi nous a permis de faire à lumière les différents problèmes existant, à savoir : Les
faibles pentes, les contres pentes, le mauvais état des regards, le mal fonctionnement des
stations de relevage surtout en période pluvieuse (inondation), le manque d’un réseau
d’évacuation pour les eaux pluviales.

Pour résoudre ces problèmes nous avons proposées :

 Le redimensionnement des deux réseaux d’assainissement existant et d’un nouveau


réseau qui va être projeté pour le futur.
 Le choix d’un réseau d’assainissement unitaire tout en prenant en compte les avantages
que possède ce type (le côté économique).
 Le dimensionnement de trois stations de relevage, vu la topographie de la région qui
serviront au relevage des eaux usées vers la station d’épuration ;

A cet effet, Vue la configuration topographique de la localité de Marsa Ben M’Hidi et


l'incapacité de collecté les eaux usées vers un seul point de rejet, nous avons été contraint de
subdiviser la zone d'étude en trois zones élémentaires chacune assainie par un réseau de
collecte indépendant de type unitaire. Chaque réseau déversera la majore partie de son débit
maximal vers l'émissaire le plus proche et l'autre partie sera reprise par une station de relevage
vers la station d'épuration projeté pour la dite localité, ce partage de débit sera assuré par des
déversoirs d'orage installé en tête de chaque station de relevage.

Pour notre agglomération, l’évaluation des débits des eaux pluviales s’est faite par la méthode
rationnelle pour une période de retour de 10ans et les débits des eaux usées (domestiques, et
service publique) on été déterminés selon la répartition de la population à l'horizon projet
2040. Les réseaux ainsi proposés et dimensionner, Présente dans ces tronçons de pentes
convenables permettant une évacuation des débits des pointes en toutes secrété et avec des
vitesses d'écoulement adéquates et autocurage des réseaux. à la fin de chaque réseau une station de
relevage transférera 30 % du débit d’eau de pointe vers une station d'épuration pour un éventuelle
traitement et 70% des débits de pointe seront rejeté vers un émissaire proche sans traitement car la
charge polluante des eaux usées se trouve diluées en période d'averse.

115
Le dimensionné les trois stations de relevage de chaque réseau a été facilité par l’utilisation du
logiciel CAPRARI qui a permet d'arrêter nombre des pompes, les caractéristiques de fonctionnement
le dimensionnement des bâches d'eau ... Ces stations seront équipées chacune de trois pompes en
fonctionnement en période de point; ce choix à été motivé pour remédier au variation de débits en
particulier en période sèche.

Nous espérons que cette étude pourra faire l’objet d’un avant projet pour l’élaboration
d’un réseau d’assainissement plus fiable et plus rigoureux pour la localité de Marsa Ben
M’Hidi .

115
Abréviations et signes
DHW : Direction d’Hydraulique de Wilaya
ANRH : Agence Nationale des Ressources Hydriques
CTH : Contrôle Technique et suivi Hydraulique
SDA : Schéma directeur d’Assainissement
TAAM : Taux d’Accroissement Annuel Moyen
RGPH :
Q : Débit véhiculé par la conduite circulaire. (m3/s)
V : Vitesse d’écoulement de l’eau. (m/s)
H: Hauteur de remplissage dans la conduite (m).
Qps : Débit de pleine section (m3/s)
Vps : Vitesse à pleine section (m/s).
Dnor : Diamètre normalisé de la conduite
K : coefficient de Manning
I : la pente
P: puissance totale consommée [Wh]
ρ: masse volumique [kg/m3]
Q: débit [m3/s]
H: hauteur manométrique [mce]
ƞg: Rendement global du groupe motopompe ; avec : ƞg : f ( ƞe, ƞh)
ƞe: Rendement du moteur électrique ;
ƞh: Rendement hydraulique de l’ensemble roue-volute
-Bb : largeur de la base de bâche en (m)
-Lb : longueur de la base de bâche en (m)
-e : encombrement de la pompe
W : Section mouillée (en m2) ;
Ω : Section totale (m);
H : Charge en amont de la section mouillée
Q : Débit au niveau du seuil déversoir (m3/s) ;
μ : Coefficient expérimental dont la valeur est fonction du type de seuil ;
L : Longueur de la lame déversant (m) ;
G : Accélération de la pesanteur
Fig. I.1 : Situation géographique du Marsa Ben M’Hidi ……………………………...…….…….04

Fig. I.2 : Extrait de carte géologique de l’oranie nord occidentale de Pierre Gourdia 1976,
Marsa Ben M’Hidi …………………………………………………..……….....…..........06

Fig. I 3 : Histogramme de pluviométrie annuelle ……………………………………………..…...08

Fig II.1 : Etat des regards ……………………………………………………………………...……20

Fig II.2 : Réseau d’assainissement existant de Marsa Ben M’Hidi…...…………...………………21

Fig III.1: Schéma d’un réseau unitaire ……………...………………………………….……….….32

Fig.III .2 : Schéma d’un réseau séparatif ………………….………………...……………………..32

Fig.III. 3 : Schéma d’un réseau pseudo-séparatif ………………………………....……….………33

Fig.III.4 : Schéma directeur d’assainissement de Marsa Ben M’Hidi.……………..……….....….38

Fig.III.5 : Réseau de la zone A.............................................................................................................31

Fig.III.6 : Réseau de la zone B ………...………………………………………………………….... 47

Fig.III.7 : Réseau de la zone C……………………………...…………………………….………….50

Fig .III.8 : Découpage du bassin versant A…………………………………………….……………58

Fig .III.9 : Découpage du bassin versant B …………………………..……………………………..61

Fig .III.10 : Découpage du bassin versant C ……………………...........................…………....…...63

Fig. III.11 : Schéma des tronçons (A1-A5)…………………...……………………….….…..……..68

Fig. III.12: Les profiles en long. ……………...……………………………………………….….….78

Fig.III.13 : Coupe transversale d’une tranchée avec la mise en place de la conduite……….….84

Fig. IV.1. Courbes débit- hauteur, rendement et puissance …………………………...…....89

Fig IV.2. Courbes caractéristiques des pompes ……………………………………..…….......91

Fig IV.3. Pompe en parallèle ……………………………………..……........................................92

Fig IV.4 : Courbes caractéristiques et point de fonctionnement………………………........96

Fig. IV.5 : Schéma de la pompe caprari ……………………………………..……....................97


Fig. IV.6 : Dimensionnement de la bâche …………...……………………………...……..99

Fig IV.7 : Courbes caractéristiques de la pompe ………………………………….…….101

Fig.8 : Schéma de de la pompe …………………………………………………....……...103

Fig. IV.9 : Dimensionnement de la bâche …………………………………..…….………104

Fig IV.10 : Courbes caractéristiques de la pompe …………………………………..…..105

Fig IV.11 : Schéma de de la pompe ……………...……………..………………..……….107

Fig. IV.12 : Dimensionnement de la bâche ……………………………………………….108

Fig.13 : Déversoir latéral double ………………………………………………….………112

Fig.14 : Déversoir avec ouverture de radier ……………………………………..………112

Fig.15 : Principe du déversement siphoïde ……………………………………………....114

Fig.16 : Déversoir classique à seuil latéral …………………………………………….....114


Tableau I.1 : Température annuelle moyenne ……………………………...……..…………....….07

Tableau I.2 : Précipitation annuelle moyenne……………………………..………..........................08

Tableau I.3 : Moyenne de la vitesse du vent ………………………………………………...……...09

Tableau I.4. Évolution de la population ..…………………………………………...………………11

Tableau I.5. Les équipements publics existants à Marsa Ben M’ Hidi ….……………………..…12

Tableau I.6. Le bilan ressources/besoins en eau potable de Marsa Ben M’Hidi ..……………….13

Tableau I.7. Les besoins en assainissement .……………….…………………………………….....14

Tableau II.1 : Etat des regards ……….………………………………….………………….………20

Tableau II.2 : Etat actuel du réseau.…………………………...………….…………………......….22

Tableau III.1 : Avantages et inconvénients des différents systèmes…………………………...….34

Tableau III.2 : Représentation de la consommation et les rejets pour la zone A ………...…….. 40

Tableau III.3 : Représentation de la consommation et les rejets pour la zone B ……………...…40

Tableau III.4 : Représentation de la consommation et les rejets pour la zone C ………….....….40

Tableau III.5 : Estimation de la population ………………………….……...…………..................41

Tableau III.6 : Estimation de la population ………………………................……...................…...42

Tableau III.7: Calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (A)……………..…....45

Tableau III.8: Calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (B)…………..………48

Tableau III.9: Calcul des débits et répartition sur les tronçons de la zone (C)………..……….51

Tableau III.10 : Coefficient de ruissellement en fonction de la densité de population …………..55

Tableau III.11: Coefficients de ruissellement en fonction de la catégorie d'urbanisation……....55

Tableau III.12 : Coefficient de ruissellement en fonction de la zone d’influence……………......55

Tableau III.13 : Evaluation du débit pluvial pour la zone A …………………….............59

Tableau III.14 : Evaluation du débit pluvial pour la zone B ……………………...……..60


Tableau III.15 : Evaluation du débit pluvial pour la zone C …...………………...….…..62

Tableau III.16 : Résultats du calcul de dimensionnement du réseau A………...…….….73

Tableau III.17 : Résultats du calcul de dimensionnement du réseau B……………….....75

Tableau III.18 : Résultats du calcul de dimensionnement du réseau C…………….……76

Tableau III.19 : Calcul des volumes du terrassement pour réseau A………………..…..81

Tableau III.20 : Calcul des volumes du terrassement pour réseau B………………...….82

Tableau III.21 : Calcul des volumes du terrassement pour réseau C…………...……….83

Tableau IV.1 : Résultat de détermination de HMT de la pompe ………………......……95

Tableau IV.2 : Les résultats du dimensionnement de la bâche …………….....……..…..99

Tableau IV.3 : Résultat de détermination de HMT de la pompe………….……...….....100

Tableau IV.4 : Les résultats du dimensionnement de la bâche ………………...…...….103

Tableau IV.5 : Résultat de détermination de HMT de la pompe …………………..….105

Tableau IV.6 : Les résultats du dimensionnement de la bâche …………………….….108


Bibliographie

[1] PDEU (la commune Marsa Ben M’Hidi), Volume 3, 2008.

[2] CALVADOS, 2005, Prescriptions techniques relatives à la construction des réseaux


d'assainissement, PDF, page (21-46),( www.caenlamer.fr),consulté le (10/09/2012).

[3] MEZATI Belkaceme, 2007, « Assainissement de la ville d’Oum El Djellil wilaya de


MEDEA », P.E.F d’Ingénieur en hydraulique urbaine, Ecole nationale supérieure de
l’hydraulique ARBAOUI Abdallah.

[4] Chibane farhat, 2011, « Etude du réseau d’assainissement de la localité de TAGMA


commune de Ain Fezza », P.E.F de Master en hydraulique urbaine, Département hydraulique-
Université de Tlemcen.

[5] GOMELLA, C., GUERREE, H., 1986, « Guide d’assainissement dans les
agglomérations urbaines et rurales (tome 1), Edition Eyrolles, Paris.

[6] BELHOCINE AHCENE, «Diagnostic du réseau d’assainissement de la ville de


Cherchell (W.TIPAZA), P.E.F d’Ingénieur en hydraulique urbaine, Ecole nationale
supérieure de l’hydraulique ARBAOUI Abdallah ,2002.
[7] François G Brière, 2000, Distribution et collecte des eaux, Edition Presses internationales
Polytechnique Canada.

[8] MARC. S, BECHIR. S.., 1999 « Guide technique de l’assainissement », édition le


Moniteur, France

[9] DUPONT A, 2005"Hydraulique urbaine tome I: Captages – Réseaux d’adduction –


Réservoirs -Réseaux de distribution – Equipements -Pompes – Petites centrales hydrauliques,
Edition Eyrolles.
[10] FRANCOIS, V., 1994 « Mémento du gestionnaire de l’alimentation en eau et de
l’assainissement », Edition Moniteur, Paris.
[11] REGIS, B., 1984 «les réseaux d’assainissement, calculs application et
perspective », Paris

[12] VAZQUEZ J, 2006, Guide technique sur le fonctionnement des déversoirs d’orage,
PDF, page (13-17), (www.les stations de relevage.com), consulté le (12/09/2012).
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MEDEA », P.E.F d’Ingénieur en hydraulique urbaine, Ecole nationale supérieure de
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Université de Tlemcen.

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agglomérations urbaines et rurales (tome 1), Edition Eyrolles, Paris.

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Cherchell (W.TIPAZA), P.E.F d’Ingénieur en hydraulique urbaine, Ecole nationale
supérieure de l’hydraulique ARBAOUI Abdallah ,2002.
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Réservoirs -Réseaux de distribution – Equipements -Pompes – Petites centrales hydrauliques,
Edition Eyrolles.
[10] FRANCOIS, V., 1994 « Mémento du gestionnaire de l’alimentation en eau et de
l’assainissement », Edition Moniteur, Paris.
[11] REGIS, B., 1984 «les réseaux d’assainissement, calculs application et
perspective », Paris

[12] VAZQUEZ J, 2006, Guide technique sur le fonctionnement des déversoirs d’orage,
PDF, page (13-17), (www.les stations de relevage.com), consulté le (12/09/2012).
Summary:

The town of Marsa Ben M’Hidi is completely deprived of network of cleansing for water rain.
There is on the other hand a network of waste water in some districts. The rain water in
various places is often poured in the network of waste water by creating serious problems.

Our study has the aim of raising the anomalies which poses the agglomeration of Marsa Ben
M’Hidi as regards cleansing in order to provide, rehabilitation and extension alteration work
of the existing network.

In order to achieve the goals traced as a preliminary, with three carried out crucial steps. First
concerned, the establishment of the diagnosis of the existing network; The second, it,
consisted of the expertise on the same network while including, this time, the zones of
extension and the zones recently urbanized also and finally, directly achievable on the ground.

In the second in layout and dimensioning of the general outline of cleansing including the
zones of extension and the zones recently urbanized, was committed and finally considering
the topographic configuration of the zone of study of the collecting stations were proposed
and dimensioned.

Key words:

Cleaning, waste water, station collecting, pump, outfall of storm.


Résumé :

La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement pour
eaux pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers.
Malheureusement, les eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le
réseau des eaux usées en créant de graves problèmes.

Notre étude a pour objet de relever les anomalies que pose l'agglomération de Marsa Ben
M'Hidi en matière d'assainissement afin de prévoir des travaux d'aménagement, de
réhabilitation et d'extension du réseau existant.

Afin d’atteindre les objectifs tracés au préalable, à trois étapes essentielles et ou tète menées.
La première a concerné, l’établissement du diagnostic du réseau existant ; La deuxième, elle,
a consisté en l’expertise du même réseau en incluant, cette fois-ci, les zones d’extension et les
zones récemment urbanisées aussi et enfin, directement exécutable sur le terrain.

Dans la deuxième en tracé et en dimensionnement du schéma général d’assainissement


incluant les zones d’extension et les zones récemment urbanisé, a été engagé et enfin vu la
configuration topographique de la zone d’étude des stations de relevage ont été proposées et
dimensionnées.

Mots clés :

Assainissement, eau usée, station de relevage, pompe, déversoir d'orage.


Résumé :

La ville de Marsa Ben M’Hidi est complètement dépourvue de réseau d’assainissement pour eaux
pluviaux. Il existe par contre un réseau des eaux usées dans quelques quartiers. Malheureusement, les
eaux pluviales en différents endroits sont souvent déversées dans le réseau des eaux usées en créant de
graves problèmes.

Notre étude a pour objet de relever les anomalies que pose l'agglomération de Marsa Ben M'Hidi en
matière d'assainissement afin de prévoir des travaux d'aménagement, de réhabilitation et d'extension
du réseau existant.

Afin d’atteindre les objectifs tracés au préalable, à trois étapes essentielles et ou tète menées. La
première a concerné, l’établissement du diagnostic du réseau existant ; La deuxième, elle, a consisté en
l’expertise du même réseau en incluant, cette fois-ci, les zones d’extension et les zones récemment
urbanisées aussi et enfin, directement exécutable sur le terrain.

Dans la deuxième en tracé et en dimensionnement du schéma général d’assainissement incluant les


zones d’extension et les zones récemment urbanisé, a été engagé et enfin vu la configuration
topographique de la zone d’étude des stations de relevage ont été proposées et dimensionnées.

Mots clés :
Assainissement, eau usée, station de relevage, pompe, déversoir d'orage.
:‫ملخص‬
‫لكن هناك شبكة مٌاه الصرف الصحً فً بعض‬.‫مدٌنة مرسى بن مهٌدي تخلو تماما من الصرف الصحً لتصرٌف مٌاه األمطار‬
.‫ مما ٌؤدي إلى خلق مشاكل خطٌرة‬،‫ ٌتم تصرٌف مٌاه األمطار مع المٌاه المستعملة‬،‫ لألسف‬.‫المناطق‬
‫ وإعادة التأهٌل‬،‫دراستنا تهدف إلى تحدٌد الحاالت الشاذة التً توجد فً بلدة مرسى بن مهٌدي لتوفٌر المرافق الصحٌة وتطوٌر العمل‬
‫وتوسٌع الشبكة القائمة‬.
‫ وثانٌا اختبار نفس الشبكة و وصل المناطق‬،‫ أوال تشخٌص الشبكة القائمة‬.‫ ثالث خطوات أساسٌة‬،‫لتحقٌق األهداف المحددة مسبقا‬
.‫ وأخٌرا التنفٌذ مباشرة على المنطقة‬،‫المأهولة نسبٌا‬.
‫و أخٌرا تم اقتراح محطات رفع مٌاه الصرف الصحً و‬.ً‫فً المرحلة الثانٌة قمنا بتصمٌم المخطط العام لشبكة الصرف الصح‬
.‫تصمٌمها بعد النظر لتضارٌسها‬
:‫كلمات البحث‬
‫الصرف الصحً’ المٌاه المستعملة’ محطة رفع مٌاه الصرف الصحً’ مضخة’ قناة لتصرٌف فائض المٌاه‬
Summary:

The town of Marsa Ben M’Hidi is completely deprived of network of cleansing for water rain. There
is on the other hand a network of waste water in some districts. The rain water in various places is
often poured in the network of waste water by creating serious problems.

Our study has the aim of raising the anomalies which poses the agglomeration of Marsa Ben M’Hidi
as regards cleansing in order to provide, rehabilitation and extension alteration work of the existing
network.
In order to achieve the goals traced as a preliminary, with three carried out crucial steps. First
concerned, the establishment of the diagnosis of the existing network; The second, it, consisted of the
expertise on the same network while including, this time, the zones of extension and the zones recently
urbanized also and finally, directly achievable on the ground.
In the second in layout and dimensioning of the general outline of cleansing including the zones of
extension and the zones recently urbanized, was committed and finally considering the topographic
configuration of the zone of study of the collecting stations were proposed and dimensioned.

Key words:

Cleaning, waste water, station collecting, pump, outfall of storm.


Abstract:

The city of Marsa Ben M'Hidi is completely devoid of sewerage for storm water. There exists
against a wastewater network in some areas. Unfortunately, stormwater at different locations
are often discharged into the sewage system, creating serious problems.

Our study aims to identify anomalies that pose the town of Marsa Ben M'Hidi sanitation to
provide development work, rehabilitation and extension of the existing network.

To achieve the objectives set in advance, three essential steps and head or conducted. The first
concerned the diagnosis of the existing network; Second, it has consisted of the same network
of expertise including, this time, the areas of extension and recently urbanized areas also and
finally, directly executable on the field.

In the second in layout and dimensioning of the general pattern of areas including sanitation
expansion and recently urbanized areas was initiated and finally saw the topographic
configuration of the study area pumping stations have been proposed and sized .

Keywords :

Sanitation, waste water lifts station, pump, and storm overflow.

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