Patho Docx-1
Patho Docx-1
Patho Docx-1
1) Insuffisance respiratoire :
Définition : Incapacité de l’appareil respiratoire à assumer correctement son
fonctionnement savoir oxygéner le sang.
● Causes (4)
▪ Dépression du centre respiratoire
▪ Atteinte du parenchyme pulmonaire
▪ Atteinte de la cage thoracique
▪ Obstruction des voies aériennes
● Conséquence
▪ Hypertension artérielle pulmonaire
▪ Polyglobulie
2) Œdème pulmonaire
Définition : Il s’agit d’une accumulation de liquide dans la paroi alvéolaire parfois même
dans l’espace alvéolaire
● Cause
▪ Insuffisance respiratoire
▪ Défaillance cardiaque
● Autres causes
▪ Incendie
▪ Prise de drogue
▪ Augmentation de la perméabilité alvéolo-capillaire
▪ Infection sévère
▪ Irradiation
▪ Toxines inhalées
● Conséquence :
▪ Dyspnée
▪ Elévation importante des pressions de remplissage cardiaque
3) Bronchite
Définition : infection respiratoire basses. Elles sont d’origine virale
● Cause virale
▪ Influenza : virus de la grippe a un tropisme élevé pour les cellules
respiratoires et les tuent. Disparition du mucus et de la protection de la
membrane basale ce qui est parfait pour les pneumocoques.
▪ Adénovirus
● Cause bactérienne surviennent souvent après une infection virale
▪ Pneumocoque Nécessiter de vacciner les personnes âgées et les enfants.
20 % de mourir pdt l’année chez une personne âgée si pneumonie.
4) Pneumonie
Définition : Infection inflammatoire avec condensation du parenchyme pulmonaire.
● Causes : Plus de 100 microbes différents
▪ Pneumonies communautaires : 4 germes :
- Streptococcus pneumonieae
- Klebsiella pneumoniae
- Haemophilus influenza
- Pseudomonas aeroginosa
▪ Pneumonie hospitalière :
- Staphilicoque doré MRSA
▪ Retrouvé chez le patient en ventilation mécanique : on court-circuite
tous les mécanismes de défenses immunitaires.
5) Pneumonie Lobaire
Définition : Infection s’étend rapidement par les voies aériennes et provoque la
condensation d’un lobe entier. Les voies aériennes ne sont pas au centre de
l’inflammation. Exemple du pneumocoque : il fait son nid au niveau de l’alvéole. IL va
proliférer ce qui va provoquer une inflammation mucopurulente et cette
inflammation se propage d’alvéole en alvéole pour finir dans tout le lobe entier.
6) Bronchopneumonie
Définition : infection de la bronche qui s’étend vers les alvéoles.
Complication Pneumonie
- Pleurésie
- Empyème : accumulation de pus dans une cavité naturelle.
7) BPCO
Définition : Atteinte des bronches et de l’espace pulmonaire donc tout l’arbre respiratoire
est atteint. Maladie pulmonaire chronique avec obstruction progressive des voies
respiratoires avec limitation du flux aérien. Peu réversible.
● Conséquence
▪ Résistance accrue au passage de l’air due à une sténose bronchique
▪ Pression réduite de l’air expiré due à la perte d’élasticité : Neutrophiles
activés vont détruire les lames élastiques bronches deviennent flasques
▪ Inflammation inappropriée aux agressions extérieurs
● Cause
▪ Facteurs extérieurs :
- Tabagisme 90% des cas de BPCO.
- Pollution atmosphérique
- Infections bronchopulmonaire.
▪ Facteurs intrinsèques
- Déficit génétique en alpha antitrypsine
- Susceptibilité infectieuse : déficit en AC, dyskinésie ciliaire
● Complication
▪ Rupture de bulles emphysèmes –> Pneumothorax
▪ Surinfections bronchiques.
▪ Cœur pulmonaire chronique
▪ Evolution vers l’insuffisance respiratoire chronique.
● Traitement
▪ Eviter les expositions aux toxiques
▪ Suppression des médocs qui vont déprimer le centre respiratoire :
Benzodiazépine.
▪ Améliorer le mécanisme de ventilation
- Bronchodilatateur : anticholinergiques et des B2 mimétiques.
- Corticoides pour limiter la réponse inflammatoire
- Oxygénothérapie
▪ Kinésithérapie.
● Eviter d’arriver à cette BPCO arrêt de la cigarette test de Fagerstrom
Consiste à poser 6 questions
- Cb de tps après le réveil
- Trouvez-vous difficile de ne pas fumer dans un lieu interdit
- Quelle cigarette trouvez-vous la plus indispensable 1 ou dernière
- Cb de cigarettes par jour ?
- Fumez vous de facon plus imp dans la première heure de la journée que dans le reste de la
journée.
- Fumez vous mm si une maladie vous oblige à rester au lit.
● BPCO comprend un emphysème et une bronchite chronique
Physiopathologie :
Stade :
- Bronchite chronique : atteinte des bronches mais peu de chance
de les obstruer complètement
- Bronchite chronique obstructive : ostruction au niveau des
alvéoles. Correspond à une emphysème + une bronchite
chronique.
Dans un cas on conserve le rapport perfusion ventilation mais pas dans l’autre. Dans le cas de
l’emphysème pantolobulaire on garde ce rapport et pas dans le centro puisqu’il y a une conservation
des capillaires.
8) Asthme
Définition : Maladie inflammatoire chronique des bronches. Se caractérise par une hyper
réactivité à différents stimuli. Bronchospasme réversible. Idem que BPCO sauf qu’il n’y a pas
d’emphysème.
On a une réduction du diamètre des bronches, grande sécrétion de mucus, apparition d’un
œdème et un bronchospasme. Altérations de la réparation cellulaire
● Causes :
▪ Inducteurs : on aura une inflammation et un bronchospasme qui est du a des
allergènes ou des infections virales
▪ Déclencheur : on aura uniquement une aggravation du bronchospasme du à
des facteurs tels que le froid, le chaud, poussière, hormone, anxiété.
● Clinique
▪ Enfant : ressemble à une bronchiolite aiguë.
▪ Adultes :
- Dyspnée
- Toux sèche
- Respiration sifflante sifflement expiratoire
- Oppression thoracique
- Anxiété
- Expectorations blanchâtres.
● Sévérité
● Test d’asthme
▪ VEMS : volume expiré maximale en 1 seconde.
▪ DEP : Mesure par le patient lui-même. Débit expiratoire de pointe. 580
L/min.
▪ Test hyperréactivité bronchique : consiste à utiliser un irritant qui est la
métacholine. On administre une première dose de 20 µg et on test la VEMS.
Si elle a diminué de plus de 20% on arrête si pas on continue jusqu’à une
dose de 1600µg qui est la dose maximale. Si le VEMS n’a pas chuté de 2O% à
cette dose on dit que le test est négatif.
▪ Test cutané aux allergènes (Prick-test) : contrôle : sérum physiologique et
contrôle positif : histamine. On place des solutions allergènes sur peau irritée
légèrement.
● Stade
● Traitement
9) Mucoviscidose
Définition : Autosomique récessif. Mutation du gène CFTR qui code pour un canal chlore au niveau
des cellules épithéliales. Maladie héréditaire caractérisée par des sécrétions sous hydratées et trop
visqueuses difficulté à expectorer et à évacuer le mucus prolifération bactérienne.
● Symptomes
▪ Pulmonaire :
- Mucus sous hydraté donc a du mal à être éliminé et les microbes
collent dedans infections récidivantes.
- Obstructions des petites voies respiratoires
- Bronchiectasie
▪ Digestif :
- Insu pancréatique exocrine malabsorption de graisses
- Insu pancréatique endocrine diabète
- Iléus méconial
▪ Urogénital :
- Retard de puberté
- Hypofertilité
● Diagnostic
▪ Test à la sueur : problème de sécrétion donc taux élevé de chlore et de
sodium.
▪ Recherche de la mutation CFTR.
● Traitement :
▪ Ferments pancréatiques (CREON) et vitamines liposolubles.
Substitue la fonction pancréatique exocrine.
▪ Insuline si diabète
▪ Mucolytiques : fluidifiants N acétylcystéine.
▪ DNAse recombinante : permet de détruire l’ADN bactérien car il est
chargé – donc cela le rend collant.
▪ Bronchodilatateur
11) Pneumoconioses
Définition : Ce sont des pneumopathies interstitielles causées par inhalation prolongée de
particules inorganiques
● Asbestose : Inhalation de fibres d’asbeste (amiante). Une fois dans les poumons elles
y restent. Le SI s’active et quand il essaie d’ingérer l’amiante les lysosomes se
rompent contenu acide relargué il s’autodigère et provoque une réaction
inflammatoire. Il y a une destruction du parenchyme pulmonaire.
● Anthracosilicose : Exposition chronique aux poussières de charbon et de silice. On
observe en clinique une BPCO avec IR.
Rénales.
1) Insuffisance rénale
Définition : Perte irréversible des néphrons (60-70%) ce qui engendre une diminution du
DFG. Moyen d’alerte est la clairance mais on n’observe des variations qu’à partir de 50% des
néphrons touchés. Observation de protéines dans les urines. Pathologie asymptomatique
jusqu’à l’IR. Système de compensation hyperfiltration hypersécrétion tubulaire soumet
le rein a encore plus de contrainte donc cercle vicieux.
● Cause :
▪ Diabète
▪ HTA
▪ Glomérulonéphrites
▪ Atteinte tubulaire
▪ Maladie rénale kystique
● Altérations de l’homéostasie
▪ Rétention hydrosodée
▪ Troubles électrolytiques : hyperkaliémie, hypocaliémie, acidose
métabolique (déficit en bicarbonates perte importante du bicarbonate
par le tubule proximal)
▪ Capacité de S deficient donc diminution de la S de EPO Anémie
▪ Perte de la capacité d’excrétion : entraine une hyperphosphatémie qui
va complexer le calcium ce qui entraine une hypocalcémie
stimulation de la PTH Fragilisation osseuse.
▪ Accumulation de déchets métaboliques
- Urémie
● Traitement :
▪ Mesure générale : éviter les produits néphrotoxiques , limiter les
apports en eau et en sel, potassium phosphore.
▪ Prise de chélateur de phosphore pour éviter l’hypocalcémie. Et prise
de vit D active qui va empêcher l’anomalie osseuse ( si atteinte rénale
on a un déficit en l’activation de la vitamine D par l’alpha1
hydroxylase) Prise également de calcimimétique ce sont des
drogues qui se lient sur le R PTH et qui évite leur sécrétion endogène
pour signaler que la calcémie est bien normale)
▪ Anémie Injection de EPO mais regarder si le statut en fer et normal
sinon cela ne sert a rien complémenter en fer.
Dialyse : But est d’utiliser une membrane avec d’un coté le sang du patient et de l’autre
coté un compartiment pauvre en soluté pour avoir un déplacement du soluté du sang vers
ce compartiment.
Système nerveux
1) Céphalées
Définition : On connait plus de 300 causes de céphalées qui est un mal de tête. Il
existe différents types de céphalées.
Céphalées primaires : elles sont non organiques.
● Céphalées primaires :
▪ Migraine : Douleur hémi crânienne pulsatile. Du a un problème
neurovasculaire
▪ Céphalée de tension : lié a une contraction excessive du muscle
trapèze compression continue et douleur frontale en casque.
▪ Céphalée en grappe (CLUSTER) : douleur autour de l’œil. S’associe
souvent à une coloration rouge de l’œil.
▪ Céphalée liée à une toux, à un effort par effet vasodilatateur.
● Céphalée secondaire :
▪ Traumatisme crânien, atteinte cervicale.
▪ Atteinte vasculaire : hémorragie, vasculite
▪ Non vasculaire : hypertension intracrânienne, des tumeurs ils
irritent les méninges.
▪ Intoxication au CO.
▪ Infection : méningite, abcès.
▪ Extra cérébrale : Sinusite, carie dentaire, otite, glaucome
▪ Névralgique : atteinte des nerfs trijumeau, nerf occipital
2) Migraine
Définition : C’est un processus physiopathologique particulier. Céphalée primaire particulière.
Femme sont plus touchées que les hommes car la période menstruelle va causer une rétention
hydrosodée ce qui a un effet vasodilatateur qui participe à la survenue de la migraine. Maladie
Neurovasculaire complexe. Dysfonction entre les nerfs et les VS. Il y a une vasoD des VS qui sont trop
importante ce qui va activer de façon anormale les neurones.
Douleurs le plus souvent unilatérales, pulsatile d’intensité modérée à extrêmement sévère et
aggravée par l’exercice physique. Cette migraine est souvent accompagnée de nausées, de
vomissements et de photophobie et ou phonophobie.
● Traitement
▪ Antalgique
▪ Triptans
▪ Sport détente
▪ En prophylaxie : B bloquant.
▪
3) Aura
Définition : Phénomène sensoriel précédents la migraine
● Différents types
▪ Visuels :
1. Scotomes (tâche qui se balade dans le champ visuel. Ils sont
scintillants ou autre)
2. Hémianopsie : Amputation d’une partie du champ visuel
périphérique.
3. Amaurose fugace : perte du champ visuel complet.
▪ Sensitifs :
1. Paresthésie : picotement au niveau des extrémités
2. Dysgueusie : mauvais gout dans la bouche.
▪ Langage
1. Dysphasie : difficulté de prononciation.
4) Epilepsie
● Cause
▪ Infectieuse
1. Virale : Herpès, HIV, Echovirus encéphalite : atteinte du
parenchyme cérébrale.
2. Bactérienne
a. Méningite provoquée par pneumocoque ou méningocoque.
Méninge est une enveloppe du cerveau et par processus
irritatif peut causer des crises d’épilepsies.
3. Parasitaire : toxoplasmose, malaria
4. Fungique : rare
▪ Lésion cérébrale organique : atteinte du parenchyme cérébrale
1. AVC peut donner des épilepsies secondaires.
2. Anoxie : cerveau privé d’O2.
3. Tumeur
4. MAV Malformation artérioveineuse. Congénital. Cet amas
entremêlé est extrêmement irritatif.
5. Trauma
▪ Troubles métaboliques
1. Hypocalcémie
2. Hyponatrémie
3. Hypoglycémie
▪ Intoxication
1. Alcool dans les phénomènes de sevrage.
1. Causes
a. Embolie :
i. Contenu des plaques athéromateuses
ii. Lors d’endocardite (les bactéries vont former
des végétations qui peuvent tomber et forme
une embole)
iii. Fibrillation auriculaire : le sang stagne et donc
formation de caillot Cardiomyopathie dilatée
= même principe que la fibrillation auriculaire.
b. Microangiopathie cérébrale :
i. Diabète
ii. HTA
● Symptomes FAST
6) Méningites
Définition Maladie inflammatoire des méninges avec un nombre élevé de GB dans le
liquide céphalorachidien.
● Causes
▪ Bactérienne ou virale
1. Streptococcus pneumoniae
2. Neisseria menigitidis
3. Listeria monocytogeneses
● Symptômes
▪ Fièvre
▪ Raideur de la nuque
▪ Altération de l’état mental
● Traitement
▪ Antibiotique
▪ Glucocorticoide
▪ Hydratation
7) Démences
Définition : Troubles d’installation progressive caractérisé par une altération, trouble de la
mémoire. Associé a au moins un trouble de la fonction cognitive. Installation progressive lié
à une dégénérescence successive et à un moment donnés les réseaux neuronaux sont
interrompus. Perte progressive de l’autonomie jusqu’à perte complète. On perd surtout la
mémoire a court terme. S’intéresser à la mémoire immédiate dans le cas de démence, c’est
celle qui est la plus fragile. -> TEST de MMSE Echelle qui s’intéresse aux faits récents. La
mémoire la plus solide est celle motrice c’est celle que l’on perd en dernier.
● Différents types de démences
▪ Maladie Alzheimer
▪ Maladie de Parkinson
▪ Syndrome de korsakoff
Manifestations cliniques
- Tremblement au repos d’abord unilatéral puis généralisé. Dans
son activité il ne tremblera pas mais dès qu’il sera au repos
tremblement. Jamais de tremblements de la tête chez le
parkinsonien.
- Bradykinésie : lenteur des mouvements + bradykinésie psychique :
ralentissement de la fonction cérébrale
- Rigidité : augmentation de la résistance des membres aux
mouvements passifs d’abord unilatéral puis généralisée.
● Manifestations cliniques
▪ Troubles sensitifs et moteurs des membres et de la face.
▪ Névrite optique
▪ Signe de Lhermitte : sensation de courant électrique qui parcourt la colonne
vertébrale lors d’une flexion
▪ Ophtamoplégie
▪ Fatigue
▪ Phénomène d’Uhthoff : aggravation des symptômes suite à une exposition
au soleil ou à un effort.
● Diagnostic
▪ IRM
● Traitement :
▪ Immunosuppresseur car ce sont des lymphocytes qui détruisent cette
myéline.
▪ Kinésithérapie
ARTICULAIRE
1) Ostéoporose
Définition : Atteinte globale du squelette caractérisé par une diminution globale de la
masse osseuse, une détérioration de la microarchitecture osseuse travées osseuses sont les
médiateurs de la rigidité osseuse. Présence de calcium et phosphate sanguin normaux mécanisme
de régulation fortement activé. Altération complexe de l’os lié à une activation importante des
ostéoclastes. On a un déséquilibre dans la balance résorption formation osseuse.
Types d’ostéoporose
Primitive
o La plus fréquente du a une carence en oestrogène
o Facteurs de risques
▪ Régime pauvres en calcium
▪ Tabac alcool ils influencent les ostéoclastes.
▪ Sédentarité : soumettre l’os a des contraintes mécaniques pour
avoir un bon développement osseux. Effort physique renforce
l’os
Secondaire
o Glucocorticoïdes : les ostéoclastes et ostéoblastes sont des cellules du SI
donc on va venir diminuer le SI et donc diminuer l’action des ces cellules.
o Hyperparathyroïdie
o Hypogonadisme
o Maladie cœliaque malabsorption de calcium.
o Alitement prolongé
o Médicaments : cyclosporine, héparine.
2) Arthrite
Définition : inflammation aigu ou chronique des articulations
● Arthrite infectieuse
▪ Infection de la cavité articulaire.
- Contamination hématogène : le microbe se trouve dans le sang
- Contamination percutanée.
▪ Causée par des multiples germes
- Gonocoque : enflamme uretère et donne une irritation lors de la
miction
- Borrelia burgdorferi : spirochète transmis par morsure d’une tique
porteur du germe. Doxycycline.
3) Goutte
Définition : Maladie métabolique provoquée par une accumulation de cristaux d’acide
urique
● Acide urique : produit en continu, apport exogène. Acide urique est issu du
catabolisme des purines. Conversion xanthine en acide urique par la xanthine
oxydase. Elimination rénale (2/3) et intestinale (1/3)
● Hyperuricémie quand taux supérieur à 6 ,4 mg/dl. A ce moment là on dépasse le
seuil de solubilité à 37 degrés. Mais les premiers symptômes se retrouveront dans les
extrémités où la T° corporelle est inférieur et donc la solubilité l’est aussi
cristallisation.
● Femme les œstrogènes sont uricosuriques donc il protège de la goutte car stimule la
sécrétion par le rein.
● Complications
▪ Crise de goutte : si concentration supérieure à 9mg/ dl si crise de goutte
5% d’en refaire une dans l’année.
▪ Néphrolithiase : Acide urique cristallise et forme des calculs rénaux.
Hyperuricémie primaire
- Causes :
Troubles de la sécrétion tubulaire = 99% des cas. Défaut
du tube contourné proximal qui ne sécrète pas assez
d’acide urique.
Production augmentée en acide urique. Déficit
enzymatique. Syndrome de Lesch Nyhan et de Kelley
Seemiller.
Hyperuricémie secondaire
- Causes
Production augmentée d’acide urique dû a un turnover
augmenté des acides nucléiques : leucémie, lyse tumorale,
anémie hémolytique
Altération de l’élimination rénale : atteinte rénale, acidose,
médicaments.
● Evolution : Modification du taux acide urique Formation de cristaux urates
Phagocytoses des cristaux d’urate Libération de médiateurs inflammatoires
SYNOVITE (synoviale est la membrane qui tapissent l’intérieur de la capsule des
articulations mobiles.
● Traitement
▪ Diète :
- BMI inférieur à 25 sinon faire régime.
- Régime pauvre en purines
- Eviter les thiazidiques qui favorise l’hyperuricémie
▪ Médicament
- Aigu : AINS, glucocorticoides, colchicine( poison des microtubules du
cytosquelette : bloque la diapédèse donc les cellules inflammatoires
sont bloquées)
- Fond :
Uricostatique : Allopurinol bloque la xanthine oxydase.
Uricosurique : Probénécide : bloque la réabsorption
tubulaire
Crise de goutte
On retrouve une mono arthrite aiguë : inflammation au niveau d’une seule
articulation 60% gros orteil. Crise douloureuse brutale survient en quelque
heure.
Polyarthrite rhumatoïde
Maladie inflammatoire la plus fréquente. Il s’agit de la reconnaissande d’un auto
anticorps devenu étranger pour le SI. Cela mène à une réaction immunitaire
aberrante contre l’articulation qui se détruit progressivement. Elle se caractérise par
un trouble inflammatoire chronique des articulations d’étiologie inconnue et dont les
cibles essentielles sont les membranes synoviales, les gaines et bourses tendineuses
▪ Clinique
- Femme entre 40 et 60 ans
- Douleurs, gonflements et raideur symétrique et diffuses des petites
articulations périphériques. Incapacité à serrer le poing.
- Manifestations extra-articulaires : transpiration, vasculite, perte de
poids, nodule sous cutanés..
▪ Diagnostic
- Raideur articulaire
- Gonflement articulaire simultanée de plus de 3 articulations
- Apparition de nodules rhumatoides
▪ Traitement
- Antiinflammatoire
- Glucocorticoide
- Thérapie biologique : Anti TNFalpha
- Action lente : hydroxychloroquine
- Action rapide : Sulfasalazine , Méthotrexate.
5) Arthrose
Définition : Altération des articulations synoviales. On a une perte progressive du cartilage
articulaire et néoformation osseuse. On retrouve de l’arthrose autant dans les petites que les
grosses articulations. Le cartilage a pour but d’optimiser la pression entre les deux os, la
pression est répartie sur la plus grande surface possible. Dans le cas d’une arthrose, on perd
cette surface cartilagineuse donc la surface de contact entre les deux os est réduite mais la
pression reste la même. Accélération de l’usure cartilagineuse. Pour compenser la perte de
surface l’os va proliférer et donner naissance à des ostéophytes.
● Arthrose est lié à l’âge avec l’age les chondrocytes ont tendance à disparaitre et
toutes augmentation de contraintes mécaniques vont faire que les chondrocytes
vont mourir écrasés. Obésité est un facteur favorisant la survenue de l’arthrose.
● Clinique : raideur matinale, douleur articulaire accentué par le mouvement,
impotence corporelle due aux ostéophytes et a la mécanique articulaire altérée.
● Diagnostic : RMN
● Traitement :
▪ Maintien de la fonction articulaire
▪ Réduction de la surcharge pondérale
▪ Antalgiques, antiinflammatoires.
▪ Infiltrations : injection de glucocorticoides qui dure 2-3 mois mais
aggravation paradoxale car force vu qu’il ne ressent plus la douleur.
▪ Injection d’acide hyaluronique : effet lubrifiant qui permet d’augmenter le
coefficient de glissement des articulations et diminuer la douleur. Fonctionne
4-6 semaines.
CŒUR
1) HTA
Définition : Il s’agit d’une élévation soutenue de la pression artérielle au-delà des valeurs
normales.
● Systolique : Valeur la plus élevée = sang est éjecté du VG vers l’aorte c’est la
contraction cardiaque. 120 mmHg
● Diastolique : Valeur la plus basse = relâchement cardiaque entre deux battements,
les ventricules se remplissent. 80mmHg
● Fréquence cardiaque : 60 à 100 bpm inférieur = bradycardie et supérieur =
tachycardie
● Mesure de la TA
▪ 140-159 ▪ 90-99
▪ Grade 2
▪ 160-179 ▪ 100-109
▪ Grade 3
● Types d’HTA
▪ Labile et lié à l’effort
▪ Permanente ou stable
▪ Crise hypertensive : sup 230/130 sans atteinte organe
Symptômes : épistaxis, acouphènes, céphalées, trouble de la vision
▪ Urgence hypertensive : sup 230/130 avec atteinte d’organe
Organe cible : cerveau, rein et le cœur
Symptômes : Confusion, AVC, décompensation cardiaque
● Causes
▪ Primaire
1. Activité importante du SN sympathique
2. Activité de l’angiotensine 2 une augmentation du SN sympathique,
Augmentation de la S d’aldostérone ( Réabsorption de Na) et
libération d’ADH (Réabsorption d’eau)
▪ Secondaire
1. Affections rénales
2. Endocrinopathies : hyperaldostéronisme, phéochromocytome,
Cushing.
3. Syndrome d’apnée du sommeil : engendre une diminution de O2
donc vasoC
4. Médicamenteuse excès de cortisol
5. Grossesse : augmentation de la rétention d’eau et de sels.
● Influence du CHO
▪ Risque multiplié par 2,5 si hyperCHO.
▪ Taux optimal : inférieur à 200 mg/dl
● Traitement
▪ Hygiène de vie
1. Régime de type DASH : diminuer les graisses, riches en fruits et
légumes
2. Limiter le sel à 6g/jour
3. Sport 3X30 min /semaine
4. Consommation modérée de tabac
5. BMI entre 18 et 25
▪ Pharmacologique
1. Diurétique de l’anse, thiazidiques = élimine l’eau libre
2. B bloquant : diminue la tension
3. Antagoniste calcique
4. IEC
5. Alpha bloquant
6. Vasodilatateurs directes : NO
▪ Mono bi ou tri thérapie : on ne peut pas tout associer ensemble
1. Diurétiques thiazidiques
a. IEC
b. Antagoniste des R angiotensine
c. Antagoniste calcique
2. B bloquant
a. Antagoniste calcique
3. IEC
a. Antagoniste calcique
b. Thiazidique
4. Antagoniste R angiotensine
a. Antagoniste calcique
b. Thiazidique
2) ECG
● Influx du nœud sinuso-atrial au nœud atrioventriculaire vers le faisceau de his vers le
réseau de Purkinje.
● Nœud sinusal émet une onde qui se repend vers le nœud atrioventriculaire Influx
nerveux contraction des oreillettes ONDE P
● Influx se répend dans le faiseau de His puis parcourt le réseau de Purkinje
contraction des ventricules ONDE QRS
3) Arythmie
● Régulière
▪ Rapide = tachycardie
▪ Normal /
▪ Lente = Bradycardie
● Irrégulière
▪ Irrégulièrement irrégulier : Impossible de prédire le prochain battement :
Fibrillation auriculaire. Oreillette se dépolarise un peu partout pas seulement
au niveau du nœud sinusal donc influx anarchique au ventricule se
contracte de façon imprévisible.
▪ Sporadique : Extrasystole : bénin.
4) Fibrillation auriculaire
Définition : C’est l’arythmie la plus fréquente. Résulte d’une activité anarchique au niveau
des 2 oreillettes qui engendre des problèmes au niveau du remplissage ventriculaire. Moins
rempli car la contraction au niveau des oreillettes est moins efficace 30% de remplissage
ventriculaire perdu
● Causes
▪ Cardiopathies
▪ Hyperthyroïdie
▪ Alcool+ fatigue
▪ Infection
▪ Embolie pulmonaire
▪ Hypoxie
● Complications :
▪ Embolie cérébrale : Sang stagne car moins bonne contraction formation
d’un caillot envoyé dans l’aorte et dans la circulation et envoyer au
cerveau.
● Symptomes
▪ Asymptomatiques
1. Fatigue
2. Nausées
3. Douleurs thoraciques
4. Palpitations
5. Confusion
6. Dyspnée
● Traitement :
▪ Digitalique : freine la conduction du nœud atrioventriculaire.
▪ Para sympathicolytique
▪ Sympathicomimétique
▪ Antiarythmique : bloque les canaux ioniques et empêchent leur
dépolarisation
1. B bloquant
2. Amiodarone : bloque les canaux potassiques
3. Amlodipine : bloque les canaux calciques
▪ Pacemaker
▪ Anticoagulant
5) Triade de Virchow
3 facteurs favorisants la TVP
● Stase sanguine : ralentissement de la circulation sanguine favorise le contact des
plaquettes avec l’endothélium
● Lésion endothéliale
● Hypercoagulabilité : Celle-ci est due soit à une déshydratation, corticoides,
tabagisme, contraception hormonale. Ou la Thrombophilie congénitale déficit en
antithrombine.
FOIE
1) Bile :
● Vésicule biliaire est une glande de stockage qui se contracte lors du passage du bol
alimentaire avec un relâchement du Sphincter Oddi qui se trouve a la hauteur de la
papille duodénale.
● Solution aqueuse contenant des molécules organiques : sels biliaires, cholestérol,
bilirubine, déchets hépatiques
● 2 possibilités de synthèse des acides biliaires
▪ Synthèse de novo : elle se fait dans le foie. Acide biliaire + Glycine Taurine =
Acides biliaires conjugués.
▪ Cycle entéro-hépatique : réabsorption iliaque et colique des sels biliaires qui
retournent au foie par circulation porte permet de ne pas devoir en
resynthétiser = économie d’énergie et recyclage.
● Bilirubine Provient de la dégradation des GR après leur passage dans la rate les
macrophages les phagocytent et cela mène à la production de bilirubine.
● Bile sert à émulsifier les graisses ce qui permet l’accès au E lipolytiques.
2) Ictère
Définition : Maladie provoquée par l’accumulation de bilirubine dans le sang si la bile est
trop chargée en CHO. Cela provoque des lithiases qui bloquent la voie excrétrice et la
bilirubine s’y accumule. Coloration jaune.
● 2 types d’ictères
● Clinique
▪ Asymptomatique
▪ Symptomatique si la lithiase bouge de place
1. Colique biliaire : migration de la lithiase dans l’arbre biliaire : douleur
nausée, vomissement
2. Cholécystite : inflammation de la vésicule provoquée par l’impaction
d’une lithiase
3. Angiocholite : inflammation des voies biliaires ictère obstructif.
● Traitement :
▪ Acide ursodésoxycholique : Chélateurs biliaires.
▪ Envois d’onde d’ultrasons pour détruire les pierres.
▪ Chirurgie
▪ AB pour traiter l’infection qui va avec ou en prévention.
6) Pancréatite
Définition : Inflammation aigu ou chronique du pancréas
● Causes :
▪ Migration de lithiases
▪ Ethylisme
● Clinique :
▪ Douleur abdominale intense
▪ Si le pancréas s’enflamme il va libérer son contenu dans la cavité péritonéale
les E vont digérer les organes.
▪ Forme chronique : Stéatorrhée, malabsorption, diabète (pancréas n’assure
plus sa fonction endocrine)
● Diagnostic
▪ Dosage des E pancréatiques circulantes.
▪ Lipase
▪ CT scanner abdominal : mesure l’absorption des rayon X par les tissus puis on
numérise et on reconstruit les images -> voir s’il y a digestion de celle-ci.
● Traitement
▪ Substitution en E pancréatiques
▪ Antalgiques morphiniques
7) Malabsorption
Définition : Troubles de l’assimilation des aliments. Provoque des carences nutritionnelles,
perte de poids, retard staturo-pondéral, diarrhée, ostéoporose, anémie
● Causes
▪ Troubles de la digestion
1. Gastrectomie
2. Anomalies du métabolismes des sels biliaires
▪ Altération de l’absorption
1. Entéropathies inflammatoires
2. Lésions post-radiation
3. Maladie coeliaque
4. Réduction de la surface d’absorption
▪ Cardiopathies chroniques : TD pas assez alimenté pour assurer sa fonction
Trajet du soin : mis en place a cause du vieillissement de la population. Ce sont des structures
pour améliorer l’efficience des traitements er diminuer les couts des soins de santé. Ils sont
composés de médecin généralisé, de spécialiste et du pharmacien. Cela permet de mieux gérer les
pathologies complexes.
But :
Patient est informé vis-à-vis de sa maladie. Les personnes qualifiées dans les soins de santé sont
pro-actives et interactives patient s’engage à aller voir son médecin généraliste tous les ans et son
spécialiste tous les deux ans.
Diabétique
Condition : il est pris en charge si une à deux injections par jour ou contrôle
insuffisant avec traitement oral maximum et où un traitement à insuline est à
envisager.
Critères exclusions si personne enceinte ou désirant l’être. Si plus de 2 injections
par jour ou si DT1. Ce sont des cas trop grave.
Exemple de suivi
Pharmacien peut réaliser un test qui consiste à diagnostiquer une DT2 dans les 10 ans âge,
BMI, tour de taille, sédentarité, prise de médicament contre la tension, hyperglycémie.,
diabète dans la famille. en fonction du score
Patient gériatrique :
Patient âgé de plus de 65 ans.
Frangibilité dû à
- Multi pathologie
- Poly-médication
- Invalidité
- Dépendance
- Altération de la qualité de vie
- Modification comportementale
- Modification pharmacologique
-
Modifications des médicaments
● Pharmacocinétique : modification de la concentration en PA.
● Pharmacodynamique : modification de la sensibilité cellulaire au PA.