Mémoire Sebih TP-VOA 2022-2023

‫الـج ـ ـم ــهوري ـ ــة الـج ـ ـ ــسائري ـ ــة الــديمق ـ ـراطي ــة الــشعبيـ ـ ــة‬
People’s Democratic republic of Algeria

‫وزارة الـت ـعــليـ ـ ــم ال ـعـالــي و الـبحــث ال ـعـلـ ـ ـمــي‬
Ministry of Higher Education and Scientific Research
‫جـ ـ ــامـع ـ ـ ــة عبـد الحمي ـ ــد بـن بادي ـ ــس – مستـغان ـ ـ ــم‬
University Abdelhamid Ibn Badis – Mostaganem
‫كـلي ـ ـ ـ ــة الـعـل ـ ـ ــوم والــتكنولـ ــوجـ ـ ـ ـيــا‬
Faculty of Sciences and Technology
‫قسم الهندسة المدنية‬
Civil engineering department
N° d’ordre : M …………/GC/2023
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE

MASTER ACADEMIQUE
Filière : Travaux publics
Spécialité : VOA
Etude d’un tablier d’un pont à poutres

En béton précontraint
Présenté par :
 SEBIH DJILALI
Soutenu le 20 / 06 / 2023 devant le jury composé de :
Président : BOUHALOUFA AHMED……………M.A.A

Examinateur : BENSOULA MOHAMED……………M.C.A
Encadrant : KADRI TAHAR ……………………….PROF
Année Universitaire : 2022 / 2023

Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
En premier lieu ceux que personne ne peut compenser
les sacrifices qu’ils ont consentis pour notre éducation et
notre bien-être à mes parents qui se sont sacrifiés pour
nous prendre en charge tout au long de notre formation et
qui sont l’origine de notre réussite que dieu ait pitié d'eux.
A ma famille et nos chers amis qui nous ont accordé
leur soutien dans les instants les plus difficiles.

Remerciements
Tout d'abord je tiens à remercier le dieu tout puissant avoir

donné le courage, la volonté et la force pour faire ce travail et
nous prions toujours qu'il soit à nos cotés
Le mémoire que j’ai l’honneur de présenté, a été exécuté

et mené à bien grâce à la participation exceptionnelle de
l’encadrement de Mr :KADRI Tahar, encadreur qui a fourni des
efforts énormes, par ses informations ses conseils et ses
encouragement
Les enseignants de l'FST de l'université Abdelhamid Ibn

Badis de Mostaganem sans exception et leurs efforts et
sacrifices dans des conditions difficiles à savoir l'épidémie du
corona virus Covid 19.
Et à tous les étudiantes et étudiants de Génie Civil et Travaux
Publics.
Et à tous les personnes qui nous ont aidé à l’élaboration de ce
modeste travail pour l'intérêt qu'ils ont porté à notre travail, et
qui nous feront le plaisir d'apprécier.
Comme nous tenons à remercier tous ceux et celles qui de loin
ou prés ont contribué ont finalisé ce modeste travail.
SEBIH Djilali
Résumé
Le choix de la conception du pont dépend de plusieurs facteurs, économique,
technique environnemental la prise de décision de la part du maitre d’ouvrage sur le choix
de la variante est une véritable problématique.
Notre travail consiste à faire un pré dimensionnement des poutres des deux variantes, un
calcul de ferraillage des poutres en béton armé et poutre en béton précontraint, et après
une comparaison entre les avantages et inconvénients des deux variantes nous avons
choisi la variante des poutres en béton précontraint de 33.4 m pour éviter de réaliser une
pille au milieu du canal d’oued Mina, avec une largeur de 12 m (7m de chaussée 02voie de
3.5m) et deux trottoirs de 2.5 m pour permettre aux piétons de se déplacer dans les deux
sens des deux cités.

‫ملخص‬
‫يعتمد اختجار تصمجم الجسر على عدة عواملي ويعتبر اتخاذ القررارات اٌتتصراديو و‬
‫التقنجو و البجًجو من جانب صاحب المشروع بشأن اختجار تصمجم معجن مشكلو حقجقجو‪.‬‬
‫يتمثررل عملنررا جررء دجرررام دراسررو مسرربقو لح ر م كررٍ اٌختجررارين بحسرراب تقويررو‬
‫العوارض الخرسانجو المسلحو و العوارض الخرسانجو سابقو اإلجوادي و بعد المقارنرو برجن م ايرا‬
‫و عجوب اٌختجراريني اخترنرا العروارض الخرسرانجو سرابقو اإلجوراد بلرول ‪ ...3‬مترر ي وهرذا‬
‫تنراة واد" م مجنرامي كمرا ترم التصرمجم بعررض ‪ 21‬مترر ‪ 7‬م‬ ‫لتجنب وضع راجدة جء منتصر‬
‫تارعو اللريق ‪ ..3‬م لكل مسلك) و رصفجن بعرض ‪1.3‬م للسماح بمررور المشراة و التنقرل مرا‬
‫بجن الحججن‪.‬‬
Abstract
The choice of the design of the bridge depends on several factors; economic,
technical environmental decision-making on the part of the client on the choice of
the variant is a real problem.
Our work consists in making a pre-sizing of the beams of the two variants, a
calculation of the reinforcement of the reinforced concrete beams and the prestressed
concrete beam, and after a comparison between the advantages and disadvantages of
the two variants we chose the variant of the concrete beams. prestressed by 33.4 m
to avoid carrying out a pillage in the middle of the Mina wadi canal, with a width of
12 m (7m of roadway 02 lane of 3.5m) and two sidewalks of 2.5 m to allow
pedestrians to move in both meaning of the two cities.

NOTATIONS ET SYMBOLES
ftj : Résistance caractéristique du béton à la traction au n : Nombre de voies.

jem jours.
lv : Largeur d’une voie.
γb : Coefficient de sécurité du béton.
a1 : Coefficient dépendant de la classe du pont et du
fbu : Résistance du béton comprimé à l’ELU. nombre de voies chargées.
σ bc : Contrainte limite de compression du béton. a2 : Coefficient dépendant de la largeur de la voie.
Eij : Module d’élasticité longitudinal instantané du béton. bc : Coefficient de pondération du convoi BC.
EVj : Module d’élasticité longitudinal différé du béton. bt : Coefficient de pondération du convoi Bt.
σs : Contrainte admissible de traction de l’acier passif. G : Charge permanente.
Ep : Module d’élasticité longitudinal de l’acier actif. Q : Charge d’exploitation.
γ s : Coefficient de sécurité de l’acier. δ : Coefficient de majoration dynamique.
f : Coefficient de frottement en courbe. V : Effort tranchant.
Ap: Section des aciers actifs. Mf : Moment fléchissant.
∅: Diamètre de la gaine. α : Paramètre de torsion.
Φ : Coefficient de frottement en ligne. θ : Paramètre d’entretoisement.
ρ1000 : Relaxation à 1000 heures des aciers actifs. ρP : Rigidité flexionnelle de la poutre par unité de
longueur.
fcj : Résistance caractéristique du béton à la compression
au jeme jours. ρE : Rigidité flexionnelle de l’entretoise par unité de
longueur.
fe : Limite élastique des aciers passifs.
γ P : Rigidité torsionnelle de la poutre par unité de
Es : Module d’élasticité longitudinal de l’acier passif ; longueur.
f prg : Limite de rupture garantie des aciers actifs. γ E : Rigidité torsionnelle de l’entretoise par unité de
longueur.
f peg : Limite de élastique garantie des aciers actifs.
IP : Moment d’inertie de la poutre.
hp : Hauteur de la poutre.
IE : Moment d’inertie de l’entretoise.
ep : Epaisseur de l’âme.
I0 : Moment d’inertie de la poutre en section d’about.
bt : Largeur totale des talons.
Im : Moment d’inertie de la poutre en section médiane.
B : Section brute.
K α: Coefficient de répartition transversale.
V´: Distance entre le centre de gravité de la section et la
fibre inférieure. 2b : Largeur active.
V: Distance entre le centre de gravité de la section et la n : Nombre de poutres.

fibre supérieure.
ϑ∶ Coefficient de poisson.
I : Moment d’inertie de la section.
P min : Précontrainte minimale ;
i²: Rayon de giration.
B n : Section nette.
ρ : Coefficient de rendement géométrique de la section.
B br : Section brute.
L: La portée de la travée.
In : Moment d’inertie nette de la section.
ρb : Masse volumique du béton.
Ibr : Moment d’inertie brute de la section.
lc : Largeur chargeable.
σti: Contrainte limite de traction du béton dans la fibre Uc : Largeur d’impact de la roue.
inférieure.
Fg : Flèche due aux charges permanentes.
σts: Contrainte limite de traction du béton dans la fibre
supérieure. Fp : Flèche due à la précontrainte.
P0 : Effort à l’origine. Fc : Flèche de construction.
n : Nombre de câbles. FD : Flèche due à la surcharge D240.
e0 : Excentricité du câble moyen. θg : Rotation due aux charges permanentes.
σ sup : Contrainte sur la fibre supérieure. θ D : Rotation due à la surcharge D240.
σ inf : Contrainte sur la fibre inférieure. θ P : Rotation due à la précontrainte.
Vu : Effort tranchant limite. ∆h max: Déplacement maximal à l’appui.
m : Nombre de gaines par lit. R i : Rigidité d’un appui.
Vmin : Effort tranchant minimum. τH : Contrainte de cisaillement due à l’effort horizontal.
Vmax : Effort tranchant maximum. τN : Contrainte de cisaillement due à l’effort normal.
α(x): Angle de déviation du câble entre 0 et x. G : valeur nominale des charges permanentes / module de
cisaillement.
σp0: Tension initiale.
E : action sismique limitée au mouvement d'ensemble.
Δσf :Perte de tension par frottement.
Q : actions variables des charges d'exploitation.
∆σrec: Perte de tension par glissement.
T : période fondamentale.
∆σrac : Perte de tension par déformation instantanée du
béton. T1, T2 : périodes caractéristiques associées a la catégorie
de site.
rm : Rayon moyen de la section.
Sae (T) : spectre de réponse élastique.
∆σp (x): Perte due à la relaxation de l’acier.
K : Raideur.
∆σflu : Perte due au fluage du béton.
g : Accélération de la pesanteur.
∆σinst : Pertes instantanées.
S: coefficient de site ; :
∆σ d : Pertes différées.
η: Facteur de correction de l'amortissement.
σbt : Contrainte admissible de traction.
(ξ):Taux d'amortissement.
σc : Contrainte admissible de compression.
b
F: La force sismique.
Vred : Effort tranchant réduit.
d : Déplacement.
S(y) : Moment statique / au centre de gravité de la poutre.
Ec : l’énergie cinétique du système
bn(y) : Largeur nette de la section au niveau y.
Ep : l’énergie potentielle du système.
Mu ,Nu : Sollicitations agissant sur la section / Ap ;
Pt : Poussée des terres ;
σbt : Contrainte de traction dans le béton.
Ka : Coefficient de poussée des terres.
Nu : Effort normale résistant ultime.
υ : Angle de frottement interne du sol.
Mu : Moment fléchissant résistant ultime / Ap ;
γ : Poids volumique des terres.
st : Espacement des armatures transversales.
R: Réaction d’appui des fûts.
Mt : Moment entravée.
B : Entre axe des fûts.
Qu : Charge concentrée à l’ELU.
h : Hauteur du chevêtre.
b0 : Epaisseur fictif de la paroi du chevêtre.
D : Diamètre du plus grand cercle inscriptible dans la section du
chevêtre.Mt : Moment de torsion.
τu (v): Contrainte de cisaillement dû à l’effort tranchant. τu (Mt): Contrainte de cisaillement dû à la
torsion.Ns : Effort normal dû au séisme. Hs : Effort horizontal dû au séisme.
γ f : Coefficient de majoration(pour tenir compte du flambement).
ea : Excentricité additionnelle.
Mu*, Nu*: Efforts exercés sur le fût.(Nu) ,(Mu ) : Efforts admissible. Qp : Effort de pointe.
Qf : Effort de frottement latéral.Qn : Charge nominale.
Cu : Coefficient de réaction du sol.I : Moment d’inertie du pieu ;
Mu*, Nu*: Efforts exercés sur le pieu.Mu, Nu : Efforts admissible.
n : nombre des appareils d’appuis de l’élément porteur .G : module de cisaillement de l’appareil. (a, b) : les dimensions
en plan de l’appareil.
e : l’épaisseur totale de l’élastomère de l’appareil.n : Nombre de fût composant la pile.
E : module de déformation instantanée de béton.I : moment d’inertie longitudinal d'un fût.
l: hauteur du fût.
M : est la masse totale du tablier.
η: Facteur de correction de l'amortissement.

b : quantifie la réaction d'appui pour un ouvrage .μ : masse linéique du tablier.L :
longueur travée.
Qr : les charges de chaussées A(l) ou B avec charges de trottoirs.
Qrp : les charges militaires ou exceptionnelles .Ad : La charge accidentelle.b : la petite cote du rectangle circonscrit.
Φl : plus gros diamètre des armatures longitudinales .n : Nombre de barre. d : Enrobage.
Φ: Diamètre de pieu. b : diamètre des pieux.
y : déplacement en tête des pieux : module d’élasticité du béton. α: longueur élastiquedu pieu.
λ: Coefficient d’amortissement, λ =1/α
h’ : l’enrobage de l’acier.
Liste des figures et tableaux
Les figures
Pages
Fig1.1. Situation du projet…………………………………………… 11
Fig1.2. Situation du projet…………………………………………… 11
Fig1.3. Tracé en plan du projet…………………………………….. 13
Fig1.4. Carte de la sismicité du Nord Algérien (1900-2004)…… 14
Fig1.5. la zone sismique du projet…………………………………. 16
Fig1.6 : Bassin versant de l'oued Mina…………………………… 19
Fig1.7 :Schéma simplifier du traverser d’Oued Mina…………… 20
Fig2.1 :coupe transversale en travée………………………………. 24
Fig2.2 :coupe longitudinale………………………………………….. 24
Fig2.3 :Vue en plan……………………………………………………. 25
Fig2-4 : Coupe longitudinale A-A de la Variante de Poutre en 31

Béton Armé
Fig2-5 :Coupe transversale en About de la Variante de Poutre en 31

Béton Armé
Fig2.6 Culées enterrées…………………………………………………… 34
Fig2.7 Culées mur de front………………………………………………… 35
Fig2.8 Section d’About………………………………………………….. 44

Fig2. 9. Section médiane……………………………………………….. 44
Fig2.10. Section intermédiaire…………………………………………. 44
Fig4.1 : coupe transversale d la poutre………………………………….. 53
Fig4.2 : système A(L)……………………………………………………….. 55
Fig4.3 : système Bc………………………………………………………….. 57
Fig4.4 : Système Br………………………………………………………….. 59
Fig4.5: Système Bt…………………………………………………………… 60
Fig4.6: système Mc120……………………………………………………… 61
Fig4.7: : convois……………………………………………………….. 62
Fig5.1 : Poutre seule…………………………………………………….. 67
Fig5.2: Surcharge A (L) une voie chargée à x=0.5 l……………… 69
Fig5.3: Surcharge A (L) deux voies chargées à x=0.5l……………… 69
Fig5.4: Surcharge des trottoirs (un trottoir chargé) à x=0.5l……… 70
Fig5.5: Surcharge des trottoirs (deux trottoirs chargés)à x=0.5l……… 70
71
Fig5.6: Système BC (Une voie chargée) à x=0.5l…………………….
Fig5.7: Système Bt (Un seul Tandem) à x=0.5l………………………. 72
Fig5.8: Système Br à x=0.5l…………………………………………….. 72

Fig5.9: Système MC 120………………………………………………….. 72
Fig5.10: Charge exceptionnelle D240…………………………………... 73
Fig6.1: Modèle du tablier de pont d'après Guyon-Massonnet………… 81

Fig7.1 : Principe de la précontrainte……………………………………
88
Figure 7.2: Précontrainte par pré-tension……………………………….
89
Fig7.3 : Précontrainte par post-tension………………………………… 89
Fig7.4 : Diagramme des contraintes sous (P1)……………………….. 95
Fig7.5 : Diagramme des contraintes sous (P2)………………………. 95
Fig7.6 : Diagramme des contraintes sous (P1)………………………… 96
Fig7.10 : Section équivalente…………………………………………….. 98
Fig7.11 : Disposition des câbles………………………………………… 102
Fig7.12: Angle de déviation……………………………………………… 104
Fig7.13 : Représentation des tensions par suite des pertes par 105
.frottement et par glissement le long du câble
Fig7.14: Diagramme des contraintes sous « p2 » (combinaisonrare) 114
Fig8.1 : moment de l’hourdis………………………………………………… 121
Fig8.2 : Longueur Lx………………………………………………………….. 122
Fig8.3 : Cas des charges……………………………………………………… 122

Fig8.4 : Hauteur de répartition…………………………………………….. 123
Les tableaux
Tab1-1 : Résultat d’étude géotechnique………………………………….. 17
Tab 1-2 : Représente le plan de situation d’oued Mina et lesdifférentes 18

variations
Tab 1-3: Détermination du Débit de crue d’oued Mina……………….. 19
Tab 1-4: Débit de crue d’oued Mina Franchissement de l’Oued Mina 19
Tab2.1 :Elancement du poutre par rapport à la résistance du béton à 23

la compression
Tab 4.1 : Surface et Poids de la Poutre……………………………….. 52
Tab 4.2 : Poids total du tablier………………………………………… 54
Tab4.3: tableau de coefficients A(1)………………………………………. 56
Tab4.4: tableau donnant V0………………………………………………… 56
Tab4.5: donnant les valeurs de A(L)………………………………………. 56
Tab4.6: tableau donnant le coefficient bc…………………………………… 57
Tab4.7: les Charges par essieu(t) du Bc…………………………………….. 58
Tab4.8 : Coefficient Système Bt……………………………………………… 60
Tab4.10 : coefficient br……………………………………………………….. 61
Tab 4.11 Les résultats de L’effet freinage……………………………………. 65
Tab 5.1 : M, T, R de la poutre………………………………………………… 67
Tab 5.2 : M, T, R de la dalle………………………………………………….. 67
Tab 5.3 : M, T, R de superstructure…………………………………………. 68
Tableau 5.4 : Récapitulatif M, T, R…………………………………………… 68
Tab 5.5 : Récapitulatif des moments dus aux surcharges…………………. 74
Tab.5.6 :Tableau récapitulatif des efforts tranchants dû aux…………….. 77

Surcharges
Tab 7.1 : Les caractéristiques de la poutre à mi travée………………. 91
Tab 7.2: Récapitulatif des résultats de précontrainte…………………...... 94
Tab 7.3 Tracé des câbles par rapport à la fibre inferieure……………. 102
Tab 7.4: Perte due aux frottements……………………………………….. 103
Tab 7.5: Perte dues au glissement…………………………………………. 105
Tab 7.6: Caractéristiques géométriques des sections à X = 0.00L……. 105
Tab 7.7: Caractéristiques géométriques des sections à X = 0.25L…… 105
Tab 7.8: Caractéristiques géométriques des sections à X = 0.50L….. 105
Tab 7.9: Section nette de la poutre……………………………………….. 108
Tab 7.10: Les valeurs des moments Mg selon la longueur de la 108

Poutre
Tab 7.11: Les pertes dues au raccourcissement élastique…………….. 108
Tab 7.12: Les pertes instantanées………………………………………… 108
Tab 7.13 : Perte due à la relaxation des aciers………………………… 110
Tab 7.14 : Section nette de la poutre + dalle……………………………. 110
Tab 7.15: Récapitulatif des pertes (MPa)………………………………… 111
Tab 7.16 : La détermination de l’excentricité……………………………. 112
Tab 7.17: Détermination des contraintes à la mise en tension………... 112
Tab 7.18 : Les caractéristiques géométriques brutes pour sections 113

composite
Tab 7.19 : Détermination des contraintes………………………………… 113
Sommaire
Introduction Générale 08
Chapitre I:Présentation de projet 09
1.1- Introduction 10
1.2- Présentation de l'ouvrage 12
I.2.1- Position de l’ouvrage 12
I.2.2- Donnée fonctionnelles 12
I.2.3- Données naturelles 13
Chapitre II: CONCEPTION GÉNÉRALE 21
II.1- Introduction 22
II.2- Les caractéristiques de l’ouvrage 22
II.3- Variante 1 : pont à poutres en béton précontraintes 23
A. Pont à poutres en béton précontraintes par post –tension 30
II.4- Variante 02 (Pont à poutre en béton armé) 30
B. LES INCONVENIENTS ET LES AVANTAGES POUR VARIANTES 32
B-1 Variante 01 (Pont à poutre en précontrainte 32
B-1-1) Avantages 32
B-1-2) Inconvénients 33
B-2Variante 02 (Pont à poutre en béton armé 33
B-2-1) Avantages 33
B-2-2) Les inconvénients 33
II.5- Conception des culées 34
a. Les Culées en terrées 34
b. Culée à mur de front (remblayées 35
II.6- Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre 36
II.6.1- La poutre à l’about 38
II.6.2- La poutre intermédiaire 40
II.6.3- La poutre à mi travée 42
Chapitre III: CARACTERISTIQUE DES MATÉRIAUX 43
Introduction 46
III- Caractéristique des matériaux 46
III.1- le béton 46
III.1.1- la résistance à la compression et à la traction 46
III-1-2-la résistance à la traction 47
III.1.3-Déformation instantanées et différées du béton 48
III.1.4- Déformation transversale du béton 48
III.1.5-Contraintes admissibles 48
III.1.5.1 Contrainte admissible à la compression 48
III.1.5.2- Qualités attendues d’un béton pour ouvrages 49
III.2- L’acier 49
III.2.1- Aciers actifs 49
a. La limite élastique 49
b. Contrainte limite de traction 50
c. Module d’élasticité de l’acier 50
d. Diagramme contrainte déformation 50
III.2.2-Aciers passifs 50
Chapitre IV: Calcul des charges et Surcharges 51
Introduction 52
IV.1. Calcul des charges 52
IV.1.1. Calcul des charges permanentes (CP) 52
IV.1.2. Calcul du complément des charges permanentes (CCP) 53
IV.1.2.1. Revêtement en BB routier 53
IV.1.2.2. Bordures et Corniche 53
IV.1.2.3. Garde-corps 53
IV.1.2.4. Glissière métallique 53
IV.1.3. Poids total propre du tablier 54
Chapitre V: répartition longitudinale des efforts 66
1. Calcul des éléments de réductions dus aux charges 67
1.1. Poutre seule 67
1.1.1. Dalle 67
1.1.2. Superstructure 68
1.1.3. Tableau récapitulatif des M, T, R 68
1.2. MOMENT FLECHISSANT 69
1.2.1. Moment fléchissant à x=0.5L 69
a) Surcharge A (L) 69
b) Surcharge des trottoirs 69
c) Système B 72
d) Système MC 120 73
e) Charge exceptionnelle D240 74
1.2.2. Tableau récapitulatif des moments dus aux surcharges 75
Chapitre VI: répartition transversal des efforts 79
VI.1- Présentation de la méthode de (GUYON-MASSONNET) 80
VI.1.1. Détermination des coefficients K𝑎 moy, de chaque 84
poutre :
VI.1.2. Calcul des moments fléchissant réels dans chaque 85
poutre
Chapitre VII: ETUDE DE LA PRECONTRAINTE 87
VII.1 étude de la précontrainte 88
VII.2 Principe et définition de la précontrainte 88
VII.3 Technique de réalisation de la précontrainte 88
a- Pré – tension 88
b- Post – tension 89
C- Montage de la précontrainte 90
D-Injection des câbles 90
VII.4 Dimensionnement de la précontrainte 91
1- Le calcul de la précontrainte 91
a) Section sous critique 91
b) Section sur critique 92
2- Détermination du nombre de câbles 92
3- Vérification à l’ELS 98
4- Vérification à l’E.L. 98
5- Tracée des câbles de la précontrainte 101
a. Equations des câbles 102
6- les pertes de la précontrainte 102
6.1- les pertes instantanées 103
a) Les pertes de tension par frottement 103
b)Les pertes de tension par recul d’ancrage 104
c)Pertes dues aux raccourcissements instantanés 107
dubéton
6.2- Les Pertes différées 108
a)Pertes par retrait du béton 109
b) Pertes par relaxation des aciers 109
c) Pertes dus aux fluages du béton 110
6.3- Vérification de la flexion à mi – travée 112
6.4- Ferraillage de la poutre 114
a)Armature de peau 114
Chapitre VIII: Calcul de L’Hourdis 120
ETUDE DE L’ HOURDIS 121
1.ÉTUDE DE LA FLEXION LOCALISEE 121
1.1- Moment dans l’ hourdis dû à la flexion localise 121
1- Moment due à la charge permanente 121
1-1-Moments Ma et Mb au centre de la dalle 121
1-2-Charge permanente 123
2- Moment due au poids propre 123
2-1-Moment longitudinal Mb 124
2-2-Moment transversal Ma 124
3- Moment due à la surcharge A(l) 124
3-1-Moment longitudinal Mb 124
3-2-Moment transversal Ma 124
4- Moment due à la surcharge Bc 124
4-1-Moment longitudinal 125
4-2-Moment transversal 125
5- Surcharge Br 125
6- Surcharge Mc120 125
7- Surcharge du Convoie D240 126
8- Moment de continuité sur appui 126
8-1-Système Bc 127
8-2-Système Mc120 127
9- Récapitulation des moments à prendre en compte pour ferrailler l’hourdis 127
10- Etude de l’effort tranchant 128
10-1-Effort tranchant due aux surcharges 128
10-2-Effet du système Mc120 128
10-3-Effet du convoi D240 128
10-4-Effet des surcharges A(l): 128
10-5-surcharge de type Br 128
11- Surcharge Mc120 129
11-1. Surcharge Br 129
12- Surcharge A(l 129
13- Vérification de la contrainte de cisaillement 129
14- Ferraillage du hourdis 130
14-1-Transversalement : 130
14-1-1-En travée 130
14-1-2-Sur appui 130
14-2-Longitudinalement 131
14-2-1-En travée 131
14-2-2-Sur appui 131
Chapitre IX: Modélisation du tablier 132
IX. Introduction 133
IX.1 Présentation de logiciel CSiBridge20 133
IX.2 Modélisation 135
IX.2.1. Les étapes de modélisation 135
IX.2.2. Modélisation de la poutre 135
a. choix de l’unité 135
b. création de la structure 135
c. Choix du matériau : fenêtre Component 135
d. Modélisation de la poutre 135
e. Modélisation du tablier 139
IX.2.3. résultats après analyse 143
IX.3 Conclusion 144
Conclusion Générale 144
Références Bibliographiques 145
ANNEXES 147
Introduction générale:
Un Ouvrages d’art est une construction artificielle de génie civil de grande importance
liée à l’établissement et à l’exploitation d’une ligne de communication ou de transport
terrestre, fluviale ou maritime (pont, viaduc, passerelle, tunnel) mais également un dispositif
de protection contre l’action de la terre ou de l’eau (murs de soutènement, tranchée couverte,
digue, descentes spéciales d’écoulement dans les régions montagneuses…) ou d’une adduction
d’eau (buse, ponceau ou dalot) et enfin un dispositif de transition entre plusieurs modes de
transport (quais et autres ouvrages portuaires), par le franchissement d’un obstacle naturel ou
artificiel. L’obstacle peut être une chaîne de montagne, un cours d’eau, une région industrielle
ou encore une ville comprenant de nombreux bâtiments (circulation, etc.)
De tels ouvrages sont qualifiés "d’art" parce que leur conception et leur réalisation
font intervenir des connaissances où l’expérience joue un rôle aussi important que la théorie.
Ces ensembles de connaissances constituent d’ailleurs ce que l’on appelle l’art de l’ingénieur.
Cette démarche du concepteur comprend de façon générale trois étapes :
1. le recueil des données fonctionnelles et naturelles relatives
(l’ouvrage et l’obstacle franchi)
2. le choix d’une structure répondant aux exigences techniques
esthétiques et économiques.
3. L’étude de détail de la solution retenue.
De nos jours, la maitrise d’utilisation des matériaux de construction

disponibles sur le marché, l’utilisation très avancé de l’ordinateur et les logiciels de
calcul, offre à l’esprit créatif de l’homme toute une gamme de possibilités très
étendues dans la conception et le dimensionnement d’un pont.
Et suite en manque important des moyens de liaison entre la cité S N métal

et la cité de Zeraaia (commune de Relizane) à cause de l’obstacle du canal de Oued
Mina qui sépare les deux cités, la Wilaya de Relizane a enregistré ce besoin
d’infrastructure et a proposé l’étude et la réalisation d’un pont franchissant le
canal de Oued Mina et relie les deux cités.
C’est dans cette optique que le thème de notre projet de fin d’étude intitulé
«Etude d’un tablier d’un pont à poutres en béton précontraint». Il est
structuré en deux (2) grandes parties à savoir :
 Une première partie basée sur les Généralités du projet, Méthodes et Hypothèses de Calcul.
 Une seconde partie sur le Calcul de la Superstructure.

CHAPITRE I
PRÉSENTATION DE PROJET
Chapitre I Présentation de Projet
I.1) Introduction :
Dans ce mémoire nous allons faire l’étude d’un pont isostatique poutre en béton
précontraint franchissant d’Oued Mina C’est dans le cadre de désenclavement, l’ouvrage
d’art va permettre le franchissement de la ville de Ben Daoud et Relizane (Cite SN Métal et
La Mosquée Pole).
Et suite en manque important des moyens de liaison entre la cité S N métal et la
cité de Zeraaia (commune de Relizane) à cause de l’obstacle du canal de Oued Mina qui
sépare les deux cités, la Wilaya de Relizane a enregistré ce besoin d’infrastructure et a
proposé l’étude et la réalisation d’un pont franchissant le canal de Oued Mina et relie
les deux cités.
Avantage directe : Gain de temps, confort et l’économie de fonctionnement
Avantage indirects : politique de transport, aménagement du territoire
Tout en respectant les normes de conception on doit élaborer une solution technique,
économique sur la base des données et besoins (contrainte et exigence du maitre de
l’ouvrage).
10 SEBIH Djilali
Figure 1.1. Situation du projet
Figure 1.2. Situation du projet
11 SEBIH Djilali
1.2 Présentation de l’ouvrage
I.2.1) position de l’ouvrage :
Cet ouvrage permettre de franchir le canal de oued Mina qui est représenté par un pont à
poutres en béton précontraint d’une seule travée pour relier la cité SN métal (commune de
Bendaoud) et la ville de de Relizane passant par la mosquée pole .
Ce projet se trouve aux coordonnées géographiques (277 558.21m Est,
3 956 177.47m Nord) sur une altitude de 88 m
I.2.2) Donnée fonctionnelles :
Les données fonctionnelles rassemblent l’ensemble des caractéristiques permettant au pont

d’assurer sa fonction d’ouvrage de franchissement {sa mise en servie)
I.2.2.1) Profil en long
Le profil en long permet de définir l'altitude de l'axe du projet. Il s'agit d'une courbe dans
l'espace représentant la cote de la fibre supérieure de la couche de roulement en fonction de
l'abscisse curviligne du projet dans le plan topographique.
I.2.2.2 Profil en travers
Le profil en travers est l’ensemble des éléments qui définissent qui définissent la géométrie
et les équipements de la voie dans le sens transversal.
 Largeur rourable Lr =7.00 m

 Nombre de voie de circulation (2voie -2*3.5)
 Deux trottoirs de 2.50 m de largeur chacune.
 Pente de 2.5 %
I.2.2.3) tracé en plan
Le tracé en plan est la ligne définissant la géométrie de l’axe de la voie portée, dessinée sur
un plan de situation et repérée par les coordonnées de ses points caractéristiques. Cet axe a un
caractère conventionnel.
Le pont est un pont droit de longueur totale de 33.4 m
12 SEBIH Djilali
Figure 1.3. Tracé en plan du projet
I.2.3) Données naturelles
Les données naturelles rassemblent l'ensemble des éléments techniques de l'environnement

influant directement sur la structure.
I.2.3.1) Les données topographiques
La topographie du terrain est pratiquement plate dans la plus part de la section, cet
ouvrage traverse oued Mina et se trouve dans la ville de Relizane .
L’endroit de cet ouvrage est enclavé par la cité SN métal est qui présente des difficultés qui
peut déranger les travaux d’exécution.
De ce fait il y’a présomption d’écoulement à des vitesses moyenne et d’une diminution du
temps de réponse des crues (les crues éventuelles sont présentées dans un laps de temps
assez court)
L’étude topographique présente une partie très importante dans l’étude d’addiction car tous
détails et estimations quantitatifs se basent sur ce dernier c’est pour ça tout le soin doit être
apporté pour cette partie.
13 SEBIH Djilali
I.2.3.2) Les données sismiques
La région Tellienne est un espace tectoniquement complexe à vulnérabilité
sismique naturelle élevée .Cette sismicité est liée aux mouvements tectoniques complexes
de convergence de la plaque africaine au sud et de la plaque eurasienne au nord. La
tectonique de compression qui en découle génère de nombreuses failles actives dont le
rejet provoque les séismes.
Preuve de l’activité sismique d’Algérie du nord est la carte suivante :
Figure 1-4. Carte de la sismicité du Nord Algérien (1900-2004)
14 SEBIH Djilali
L’Algérie présente un document technique de réglementation parasismique nommé DTR
BC 2-48" dit : "Règles Parasismiques Algériennes RPA99” élaboré par le CGS (Centre de
Recherche Appliquée en Génie Parasismique).
La première version a été RPA81 qui fut suivie par le RPA81, version de 1983 après le
séisme de Chlef du 10 Octobre 1980. Enfin, le RPA99 version 2003, est en vigueur après le
séisme du 21 Mai2003.
Le RPA99 est applicable à toutes les constructions courantes. Il n'est pas directement
applicable aux constructions telles que les ouvrages d'art et ceux enterrés (RPOA2008).
Sont définies 4 zones sismiques classées comme suit :
1. Zone 0 : Sismicité négligeable ;
2. Zone I : Sismicité faible ;
3. Zone IIa - IIb : Sismicité moyenne ;
4. Zone III : Sismicité élevée.
15 SEBIH Djilali
Les ouvrages à étudier se trouvent dans la zone désignée comme Sismicité moyenne (IIA).
Figure 1.5. la zone sismique du projet
I.2.3.3) les données géologiques et géotechniques
L’étude géotechnique réalisée par Le Laboratoire GENIE-LAB a procédé à la
reconnaissance géotechnique du sol du site du projet.
Les caractéristiques mécaniques du sol ont été mesurées sur site par les essais
pressiomètriques. Le pressiomètre utilisé est du type MENARD muni de 3 cellules dont une
cellule de mesure et deux cellules de gardes.
16 SEBIH Djilali
Tableau 1-1 : Résultat d’étude géotechnique
17 SEBIH Djilali
I.2.3.4) Données hydrauliques
L’étude hydrologique se résume à la détermination de différents apports de différents
oueds, ainsi que la détermination des débits de crues à plusieurs fréquences.
Cette étude hydrologique nous permettre de déterminer et d’évaluer les débits de
chaque bassin pour le calcul et dimensionnement des ouvrages correspond tel que (buse,
dalots et pont …), à une période de retour de 10 ans à 100 ans.
Le bassin versant de l'oued Mina est parmi les grands bassins versant de l'Algérie du
Nord à savoir l'oued Chellif .
Oued Mina compte parmi les principaux affluents de l'oued Cheliff. Il parcourt une
distance de 135 km environ entre le barrage de Bakhada et le barrage de Sidi M'hamed
Ben Aouda, et environ de 86 km entre les barrages de Sidi M'hamed Ben Aouda et d’oued
Cheliff (rassemblé les différent oueds Tliouane, Khloug, Derdaza).
Le climat de la région est de type semi-aride méditerranéen (pluies en hiver, sécheresse en
été). La banque de données pluviométriques provient essentiellement de l’Agence Nationale des
Ressources Hydriques (ANRH).
Tableau 1-2 : Représente le plan de situation d’oued Mina et les différentes variations.
Oued Pmoy (mm) Pj (mm) B Cv
Mina 342 36.60 0.28 0.34
18 SEBIH Djilali
Figure 1-6 : Bassin versant de l'oued Mina
Tableau 1-3: Détermination du Débit de crue d’oued Mina

DETERMINATION DU DEBIT DE CRUE DES TRAVERSEES
Surface
Débit de Pente moyenne Débit de
Du Bassin Vitesse max de
crue de l’ouvrage
Versant l’ouvrage
l’ouvrage
Q (m3/s) Q (m3/s) V (m/s)
I (%)
S(km2)
37.74 70,302 0,21 75,918 2,965
Le tableau suivant montre les débits de crue annuelle maximale d’oued Mina
faite par l’agence national des ressources hydraulique portant la période : 1977/1982.
Tableau 1-4: Débit de crue d’oued Mina Franchissement de l’Oued Mina :

Année d’observation Débit de crue (m3/s)
1977/1978 167,20
1978/1979 353,00
1979/1980 211,95
1980/1981 335,60
1981/1982 45,44
1982/1983 910,13
19 SEBIH Djilali
Le principal cours d’eau interférent avec la route en objet est constitué par l’Oued Mina qui
est franchi par un pont au P.K. 00+400.
Oued Mina présente ici un lit encaissée bien défini, avec forme trapézoïde : largeur du
fond =13,00 m; largeur au sommet = 29,00 m; hauteur = 4,90 m (avec une pente de 1/1). La
vitesse d'écoulement ne sera pas trop petite (dépôts), ni trop grande (érosion). Les calculs ont
été effectués en considérant l’obstacle constitué par la pile du pont.
Le débit de crue à 100 ans, avec le coefficient de majoration 1.5 égal à 1800 m3/s,
transite avec une hauteur hydrique de 4,40 m et est entièrement contenu dans le lit naturel
ordinaire, avec encore une hauteur libre entre la superficie de l’eau et l’intrados du pont de
plus de 0,20 mètres et une vitesse moyen de 4,45 m/s, au au-ce il faut protéger les berges
avec le béton.
Figure 1-7 :Schéma simplifier du traverser d’Oued Mina
20 SEBIH Djilali
CHAPITRE II
CONCEPTION GÉNÉRALE
Chapitre II Conception Générale
II.1) Introduction
La démarche de conception d'un pont particulier dépend, d ’une vaste culture technique
permettant d'identifier les solutions les plus économiques, sécuritaires en t i r a n t
les meilleurs partis des propriétés des matériaux dont il peut disposer, limitant au
maximum les aléas possibles lors de l'exécution, et intégrant une préoccupation esthétique
forte.
Dans notre étude nous avons proposé deux variantes suivantes :
 Pont a poutres en béton précontraint à une seule travée.
 Pont à poutres en béton armé à deux travées.
II.2) Les caractéristiques de l’ouvrage :
 La portée de l’ouvrage ..................................................................... 32.4m
 Longueur des poutres précontraintes… ........................................... 33.4 m
 Hauteur des poutres …………………………………… ..…………. ..1.50 m
 Le nombre des poutres dans chaque travée…...............................7 poutres
 L’entre axe de poutres… ................................................................. 1.70m
 Largeur de la chaussée… ............................................................... 7.00 m
 Largeur des trottoirs… .................................................................. 2.50 m
 Largeur totale du pont .................................................................. 12.00m
 Épaisseurs du hourdis ................................................................... 0.25m
22 SEBIH Djilali
II.3) Variante 1 : pont à poutres en béton précontraintes :
A. Pont à poutres en béton précontraintes par post –tension :
Les ponts à poutres préfabriquées en béton précontraint sont souvent très

économiques, pour des portées allant jusqu'à une trentaine de mètres en précontrainte par pré-
tension, et pour des portées comprises entre 30 et 50 m en précontrainte par post-tension. Ils
sont d'autant plus intéressants que le nombre de poutres à réaliser est plus grand car des
moyens de mise en place appropriés se justifient aisément.
-Pré dimensionnement selon S.E.T.R.A
Le redimensionnement a été établi selon les normes S.E.T.R.A « Guide de conception

des ponts à poutres préfabriquées en précontraintes par post- tension (Septembre
1966-page25) »
Tableau2.1 :Elancement du poutre par rapport à la résistance du béton à la compression
Fc28 Elancement Elancement Majoration de la précontrainte

Normal(2) limite(3) limite pour l’élancement
35MPa(1) 1/17 1/20 20%
50 MPa 1/20 1/23 >30%
60 MPa 1/22 1/26 >40%
-(1 ) Béton de référence.
-(2) Elancement ne conduisant pas à une majoration sensible de la précontrainte par
rapport aux ratios habituels et pour les mêmes dimensions de talon qu'un béton traditionnel.
-(3) Au-delà de cet "élancement limite", la quantité de précontrainte augmente très
rapidement et les talons doivent être renforcés.
23 SEBIH Djilali
Figure.2.1 :coupe transversale en travée
Figure.2.2 :coupe longitudinale
24 SEBIH Djilali
Figure.2.3 :Vue en plan
L’espacement entre axes des poutres : (λ)
L’espacement entre axes des poutres est situé entre 1,5 et 2,5 1,5 ≤λ≤2,5m
Donc nous allons fixer l’espacement λ = 1,70m.
λ = 1,7m
Nombre de poutres : (N)
Le nombre de poutres est détermine par
l’équation suivante :N = (La / λ) + 1
Avec :
La: est la distance entre appuis de rive La = 10.6m
λ = 1,70m
N =10.6/1,70 + 1 = 7poutres
N =7 poutres
25 SEBIH Djilali
Hauteur de la poutre (hp):
L/20≤ht ≤L/17
Avec : L = 33.4m
Donc 1,67 ≤ hp ≤1,96m ; on prend une majoration de la précontrainte limite pour l’élancement de
11.82 % au lieu de 1/20 on prend 1/22.26 Hp=1,50m pour limiter la retombée de la poutre dans le canal
Largeur du talon (Lt):
Le talon, dont les dimensions sont commande à la fois par la résistance à la flexion, et parles
conditions d’encombrement des câbles de précontraints.
Pour des poutres élancées au 1/20 et avec un espacement est de l’ordre de 1,5m, la
largeur du talon varie entre 40 et 60cm :
; soit Lt =60cm.
Epaisseur du talon (et) :
Epaisseur du talon est tirée l’inégalité suivante:
10cm≤et≤20cmSoit :et =15cm et = 0.15m
Largeur de la table de compression (b) :
La largeur de la table de compression est donnée par suivante b≥0,6hp avec hp =1,5m
Donc b≥0,9m ; et comme les poutres ont la forme I et l’espacement entre leurs axes est de
1,70m on prend : b = 1.2m.
b = 1.2m
Epaisseur de la table de compression (e) :
Nous allons utiliser des poutres en I avec une hauteur de 1,5m et un espacement entre leurs
axes de1,70m, ce qui influe sur l’épaisseur de la table de compression qui reprend les forces
de compressions : 10≤e≤15cm ; On prend :e = 0,12m e = 0,12m
Epaisseur de l’âme en travée (b0):
Epaisseur de l’âme est varié entre 0,15 et 0,25m

0,15≤b0≤0,25m ; soit b0=0,25m
26 SEBIH Djilali
La largeur minimale des âmes est à la fois déterminée par les conditions de bétonnage, et
par les prescriptions réglementaires ;
Donc c’est le diamètre des câbles de précontraints. b0 > ht / 40 + 0,09
avec ht=1,50m b0 =0,25> 0,127m
On fixe : b0 = 0,25m pour la section médiane.
b0 = 0,25m
Epaisseur de l’âme aux abouts d’appuis (b0) :
L’épaisseur de l’âme à l’about de la poutre doit être grande à cause de l’augmentation des
efforts tranchants et aussi pour permettre bien l’emplacement de l’encrage des câbles de
précontraints ;
Donc : 40≤b0 ≤60mOn fixe : b0= 0,60m pour la section d’about.
b0= 0,60m
Epaisseur de l’âme à l’intermédiaire :
L’épaisseur de l’âme à l’intermédiaire de la poutre doit être moine importante que

l’épaisseur de l’âme à l’about parce que les efforts tranchants sont moine importante ;
Donc 0,25≤b0 ≤0,45mOn fixe :
b0= 0,45m pour la section intermédiaire.

b0= 0,45m
Goussets :
C’est l’angle disposé pour permettre d'améliorer la section et de placer les

armatures d’acier et les câbles précontraints. Cet angle est fixe entre 45°et 60°:
45° < a< 600
27 SEBIH Djilali
a. Gousset du talon :
En travée a1=57° e0= 0,175m
A l’intermédiaire : a1=56,3° e0= 0,075m
b. Gousset de la table de compression :
En travée a1=11° e1= 06m 0,
a2=45° e2= 0,15m
A l’intermédiaire : a1=11° e1= 0,06m
a1=45° e2= 0,05m
A l’appui : a1=12° e1= 0,06m
II-3-Prédimensionnement de la dalle :
Longueur de la dalle :
La longueur de la dalle ou de l’hourdis égal à La longueur des poutres.
Donc : Ld = 33.4 m
Ld = 33.4 m
Largeur de la dalle :
La largeur de la dalle ou de l’hourdis égal a la largeur de la chaussée roulable Lr plus la

largeur des deux trottoirs Ltr : Ld= Lr+2 Ltr
28 SEBIH Djilali
Avec Lr=7m et
Ltr=2,5m Donc :
Ld = 12 m
Ld = 12 m
Epaisseur de la dalle :
En général L’épaisseur de la dalle varie selon l’espacement entre axes des poutres, plus
l’entre axes est grand plus l’épaisseur de la dalle est grande pour répandre mieux aux efforts
de flexions transversale; l’épaisseur de la dalle est comprise entre 0,20 et 0,30m : 0,20≤ ed
≤0,30m
Pour notre cas l’espacement entre axes des poutres est 1,70m,et la largeur de la dalle est 12
m on va prévoir une épaisseur de 0,25m.
Donc : ed = 0,25m.
ed = 0,25m
Pré dalle :
Elle est appelée pré-dalle, elle joue le rôle d’un coffrage perdu mais on admet qu’elle
participe à la reprise des efforts de flexion transversale du tablier, en fait elles sont amènes à
supporter les efforts dus au poids du béton encore frais ; leur épaisseur est de l’ordre de
05cm et leurs encrages dans les poutres et de 05cm.
Donc :
Epaisseur = 05cm Encrage = 05cm Largeur = 60cm
Les trottoirs :
Les trottoirs sont encadrés par une glissière de sécurité et un garde-corps afin de
protéger les piétons en les isolants. Pour le cas de notre pont et comme il sera conçu pour
relier deux cités SN Métal et mosquée pole d’où le nombre des piétons est important ; la
largeur des trottoirs sera de : LT = 2.5m
LT = 2.5m
29 SEBIH Djilali
Les corniches :
Les corniches ont essentiellement un rôle esthétique ; situées à la partie haute des tabliers,
elles sont toujours bien éclairées et dessinent la ligne de l’ouvrage ; en plus de ce rôle
esthétique intrinsèque, la corniche doit également servir de larmier afin d’éviter le ruissellement
de l’eau de pluie sur les parements de la structure porteuse ; en Algérie en utilise souvent les
corniches en béton arme préfabriqué.
Les glissières de sécurité :
Le rôle des glissières est de sécuriser les piétons en les protégeant des véhicules roulant
sur les voies du pont ; généralement c’est des glissières souples normalisées qui sont
employés.
Les garde-corps :
Le rôle des garde-corps est de sécuriser les piétons sur les trottoirs et les véhicules qui
traverses l’ouvrage ; les garde-corps ont souvent une fonction esthétique ; pour notre
ouvrage nous allons employer des garde-corps standardisé en Algérie.
Donc : h GC = 1,1m h GC = 1,1
II.4) Variante 02 (Pont à poutre en béton armé) :
Il s’agit d’un pont à poutre en béton arme de deux travées de 15.10m de longueur et
une largeur de 11.00m avec une longueur totale de 30.20m.
Le choix de type de culée dépend essentiellement de sa hauteur, Pour notre cas nous choisissons
une culée remblayée.
Concernant les appuis intermédiaires, on a opté pour la variante pile-portique, présentant des
avantages et une bonne mise en œuvre
30 SEBIH Djilali
Figure 2-4 : Coupe longitudinale A-A de la Variante de Poutre en Béton Armé
Figure 2-5 :Coupe transversale en About de la Variante de Poutre en Béton Armé
31 SEBIH Djilali
B. LES INCONVENIENTS ET LES AVANTAGES POUR VARIANTES
B-1 Variante 01 (Pont à poutre en précontrainte) :
B-1-1) Avantages
Les avantages qu’offre ce type d’ouvrage sont liés pratiquement à la préfabrication :
 Tout d’abord, le béton coulé en atelier ou sur le chantier à poste fixe est en général de
meilleure qualité que celui qui est mis en place sur échafaudage, les conditions de
contrôle sont beaucoup plus faciles. Dans le cas exceptionnel où la valeur souhaitée de la
résistance de béton à 28 jours n’est pas atteinte, il est facile de rejeter l’élément
préfabriqué, alors qu’une structure coulée en place exigerait une démolition ou
renforcement coûteux.
 En seconde lieu, les coffrages peuvent être utilisés un grand nombre de fois, et sont donc
mieux amortis, l’on également disposer d’un équipement fixe de vibration,
 De plus, la préfabrication permet d’éviter l’encombrement des échafaudages, gênant
souvent le fonctionnement du chantier, et de raccourcir notablement le délai de
réalisation de l’ouvrage
 Ils sont souvent très économiques, pour des portées allant des portées comprises entre
30et 50 m en précontrainte par poste tension pour des nombres des poutres accès
important (15 poutres au plus)
 Une durabilité certaine, confirmée par les statistiques de cas pathologiques enregistrés
sur les ponts. Les désordres sont très rares dans les ouvrages de ce type, d’après ce qui
constaté, ils étaient le plus souvent dus à des défauts d’exécution plutôt qu’à une
mauvaise conception.
 Le fonctionnement isostatique de ce type de structure, la rend insensible aux tassements
différentiels des appuis et aux effets du gradient thermique.
 - La possibilité de franchir de plus grandes portées qu’avec des ouvrages en béton armé.
32 SEBIH Djilali
B-1-2) Inconvénients :
 Le principal inconvénient des suites de travées indépendantes provient de la présence d’un

joint de chaussée au-dessus de chaque appui (inconfort, risques de dégradations,
pénétration d’eau, etc...).
 Surcoût de transport des poutres préfabriquées si le chantier est loin du site de fabrication.
 La hauteur des poutres et leurs poids qui augmentent au fur et à mesure que leur portée
augmente.
 La nécessaire pour disposer d’un personnelle qualifié pour la vérification de la pose des
gaines et câbles et pour la mise en tension des câbles.
 Les accessoires (gaine, manchons d’extrémité évent, tubes d’injection …etc) et très chères
 Le type de cet ouvrage est moins esthétique.
 Le coût très élevé car tous les accessoires de la précontrainte sont importé
B-2Variante 02 (Pont à poutre en béton armé) :
B-2-1) Avantages
 Portée allant de 10 à 20m

 Economique du point de vue de consommation du matériau
 Pour les portée moyennes ou faibles, ils sont les plus économiques
B-2-2) Les inconvénients
 Gamme de portée limitée

 les structures continues sont très rigides aux tassements différentiels
 pour une longueur d’ouverture de 33.4 m on sera amené à réaliser 2 travées avec
des poutres sous chaussées, ce que nécessite un appui intermédiaire implantés
surle profil en travers
 La pille intermédiaire se trouve dans le lit d’oued.
33 SEBIH Djilali
 Les Analyses multicritère :
Pont à poutre en béton Pont à poutre en béton armé

précontrainte
Economie + -
Entretien - +
Délai + -
Esthétique + +
Exécution + -
+ : favorable
- : peu favorable
II.5) Conception des culées :
Il existe deux types de culées :
a) Les Culées en terrées :
Ce sont des culées dont leur structure porteuse est enterrés dans le remblai d’accès
l’ouvrage et assurent une fonction porteuse parce que elles sont sollicitées par des efforts
horizontaux de poussé de terre et n’assure pas la fonction de soutènement du remblai d’accès
(sauf en tête de remblai dans certains cas).
Fig.2.6 Culées enterrées
34 SEBIH Djilali
 Culée à mur de front (remblayées) :
Est constituée par un ensemble de murs ou voile en béton armé , elles assurent le soutènement du
remblai d’accès { l’ouvrage et jouent le double rôle de soutènement et de structure porteuse
Fig 2.7 Culées mur de front
Le choix de type de la culée par résulte d’analyse de :
-la nature et la mode de construction du tablier.
-les contraintes naturelles du site.
-les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.
Pour notre projet on choisit culée en terrée
35 SEBIH Djilali
II.4.1) Pré dimensionnement de la culée :
 Mur garde grève :
La hauteur de murs
Hauteur :H= hauteur de (la poutre +la dalle) +hauteur de

(l’appareil d’appui+ dés d’appui)=1.5+0.25+0.20=1.95m
Donc H=1.95m L’épaisseur (e) :
-pour une hauteur de H ≤ 1m : e=0.20m.

-pour une hauteur de 1m≤ H ≤ 2m : e=0.20m à 0.30m.
-pour une hauteur de 2m ≤H ≤3m :

e=0.30m.On prend e = 0.30m
Longueur c’est largeur de tablier 12 m
II.6) Détermination des caractéristiques géométriques de la poutre :

Notation :
(Δ) : l’axe pris au niveau de la fibre inférieur extrême

Bj: aire de la section (j)
Yj: position du c.d.g. de la section (j) par rapport a l’axe (Δ) .
yG : la position du centre de gravite (c.d.g.) de la poutre est donnée par :
yG= ΣBj Yj/ΣBj
S/Δ : Moment statique
V : distance séparant le centre de gravité de la fibre inférieure
V = (S/Δ)/B. V’: distance séparant le centre de gravité de la fibre
supérieure V’= h – yGI0 : Moment d’inertie propre de la section j
● Pour une section triangulaire : I0= bh3/36
● Pour une section rectangulaire : I0= bh3/12
IG : moment d’inertie de la poutre par

rapport a son centre de gravite :
36 SEBIH Djilali
IG = Σ (Ioj + Bj (yj – yG)2)
i2 : rayon de giration: i2 = IG/ Σ Bi
p: coefficient de rendement géométrique :
p = i2/V.V’
B : c’est la section de la poutre B=ΣBj

● B (nette) = B (brute) - 5%B (brute)
● S/Δ (Nette) = S/Δ (brute) -5% S/Δ (brute)
● I/Δ (Nette) = I/Δ (brute) – 10% I/Δ (brute)
37 SEBIH Djilali
II-6- 1-La poutre à l’about
II-6-1-1Caractéristiques géométriques de la poutre à l’about :
Désignation dimension B(cm2) Z(cm) µ∆=B.Z(CM3) I0 (cm4) I/∆=I0+B.Z2

b*h
1 132*60 7920 66 522 720 11 499 840 45 999 360
2 (6*30/2)*2 180 136 24 480 180 3 329 460
3 120*12 1440 144 207 360 17 280 29 877 120
POUTRE PREFABRIQUE 9 540 754 560 79 205 940
B brutes 9 540
B nette 9 063,00
∆µ brute 754 560
∆µ nette 716 832,00
I/∆brute 79 205 940

I/∆nette 71 285 346,00
V' = S/∆ nette / B nette V' =70.91cm
V = h - V’ = V =79.09cm
IG= I/∆ brute – S/∆ brute . V’ IG = 19 524 515,09 cm4
p= IG / (V. V'. B nette) = 0,364926643 p= 36.49%
p= 36.49% ≤ 45 % donc correspond à une section massive.
38 SEBIH Djilali
II-6-1-2-Caractéristiques géométriques de la poutre avec hourdis à l’about :

b*h
HOURDIS 170*25 4250 162,5 690 625 195 313 112 421 875
POUTRE 9 540 754 560 79 205 940
13 790 1 445 185 191 627 815
B brute 13 790
B nette 13 100,50
∆µ brute 1 445 185
∆µ nette 1 372 925,75
I/∆brute 191 627 815
I/∆nette 172 465 033,50
V' = S/∆ nette / B nette V' = 62,42 cm
V = h - V’ = V = 112,58 cm
IG= I/∆ brute – S/∆ brute. V’ IG = 32 800 266,95 cm4
p= IG / (V. V'. B nette) = 0,395979136 p= 39.59%
p= 39.59% ≤ 45 % donc correspond à une section massive.
39 SEBIH Djilali
II-6-2-La poutre intermédiaire:
II-6-2-1-Caractéristique géométrique de la poutre intermédiaire :
b*h
1 12*120 1440 144 207 360 17 280 29 877 120
2 (05+45+05)*6 330 141 46 530 990 6 561 720
3 (6*32,5/2) 97,5 136 13 260 195 1 803 555
4 (6*32,5/2) 97,5 136 13 260 195 1 803 555
5 (05*05/2) 12,5 130,33 1 629 17 212 341
6 (05*05/2) 12,5 130,33 1 629 17 212 341
7 45*05 225 129,5 29 138 469 3 773 775
8 45*98,88 4449,6 77,56 345 111 3 625 406 30 392 213
9 07,5*13,12/2 49,2 19,37 953 471 18 930
10 07,5*13,12/2 49,2 19,37 953 471 18 930
11 13,12*45 656 21,56 14 143 8 469 313 400
12 60*15 900 7,5 6 750 16 875 67 500
B brute 8 319
B nette 7 903,05
∆µ brute 680 716
∆µ nette 646 680,29
I/∆brute 75 055 381
I/∆nette 67 549 842,81
V = h - V’ = V = 81,83cm
p= IG / (V. V'. B nette) = 0,417065975 p= 41.70%
p= 41.70 % ≤ 45 % donc correspond à une section massive
40 SEBIH Djilali
II-6-2-2-Caractéristique géométrique de la poutre intermédiaire avec Hourdis:
b*h
HOURDIS 170*25 4250 162,5 690 625 195 313 112 421 875
POUTRE 8 319 680 716 75 055 381
section B 12 569 1 371 341 187 477 256
B brute 12 569
B nette 11 940,55
∆µ brute 1 371 341
∆µ nette 1 302 774,04
I/∆brute 187 477 256
I/∆nette 168 729 530,31
V = h - V’ V = 109,11cm
IG= I/∆ brute – S/∆ brute . IG = 37 857 047,77cm4
p= IG / (V. V'. B nette) = 0,418937246 p= 41.8%
p= 41.8 % ≤ 45 % donc correspond à une section massive
41 SEBIH Djilali
II-6-3-La poutre à mi travée:
b*h
1 12*120 1440 144 207 360 17 280 29 877 120
2 (15+25+15)*6 330 141 46 530 990 6 561 720
3 (6*32,5/2) 97,5 136 13 260 195 1 803 555
4 (6*32,5/2) 97,5 136 13 260 195 1 803 555
5 (15*15/2) 112,5 127 14 288 1 406 1 815 919
6 (15*15/2) 112,5 127 14 288 1 406 1 815 919
7 25*15 375 124,5 46 688 4 219 5 816 813
8 25*75,76 1894 79,12 149 853 905 897 12 762 288
9 17,5*26,24/2 229,6 23,75 5 453 8 783 138 291
10 17,5*26,24/2 229,6 23,75 5 453 8 783 138 291
11 26,24*25 656 28,12 18 447 37 640 556 362
12 60*15 900 7,5 6 750 16 875 67 500
B brutte 6 474
B nette 6 150,49
∆µ brute 541 629
∆µ nette 514 547,08
I/∆brutte 63 157 333
I/∆nette 56 841 599,57
V' = S/∆ nette / B nette = 66,34cm
V=86.53cmV = h - V’ V = 83,66 cm
p= IG / (V. V'. B nette) = 0,496632621 p= 49.66%
p= 49.66 % > 45 % donc correspond à une section normale
42 SEBIH Djilali
II-4-3-2-Caractéristiques géométriques de la poutre avec hourdis à la Mi travée :
b*h
HOURDIS 170*25 4250 162,5 690 625 195 313 112 421 875
POUTRE 6 474 541 629 63 157 333
section B 10 724 1 232 254 175 579 208

B brutte 10 724
B nette 10 187,99
∆µ brute 1 232 254
∆µ nette 1 170 640,83
I/∆brutte 175 579 208
I/∆nette 158 021 287,07
V' =S/∆ nette / B nette V' =60.10cm
V = h - V’ =53.27cm V =114.90cm
p= IG / (V. V'. B nette) = 0,458970168 p= 45.89%
p= 45.89% donc correspond à une section normale.
43 SEBIH Djilali
Voici les schémas détaillés de dimensions choisies des sections de poutre :
Figure 2.8 Section d’About Figure 2. 9. Section médiane
Figure 2.10. Section intermédiaire
44 SEBIH Djilali
CHAPITRE III:
CARACTERISTIQUE DES MATÉRIAUX
Chapitre III Caractéristique des matériaux
III.1) Introduction :
L’étude de cet ouvrage est effectuée conformément aux règlements B.A.E.L 91et B.P.E.L 91
Dans le but de fixer les principales caractéristiques mécaniques du béton, Aciers actifs et passif
de construction en relation direct avec le calcul
Notre ouvrage sera calculé manuellement et il sera modélisé en utilisant un logiciel de
calcul à base des éléments finis comme : CSI bridge version 20.1 2019, pour le calcul
(MICROSOFT EXCEL) développées et notamment l’AUTOCADE pour le calcul et le dessin
III- Caractéristique des matériaux
III-1 le béton
Dans ce qui suit, nous supposerons connues les notions de base sur la composition et les
propriétés mécaniques du béton, et nous nous attacherons seulement à mettre en évidence les
caractères spécifiques du matériau destiné à la précontraintes.
 résistance à la compression.
 déformabilité, instantanées et différée.
 résistance aux agents agressifs.
Pour des applications particulières, on peut aussi chercher certaines qualités spéciales telles
que faible masse volumique, faible conductivité thermique, bonne résistance à l’abrasion
…etc.
III-1-1-la résistance à la compression et à la traction
La résistance du béton à la compression simple est mesurée par des éprouvettes

cylindriques âgées de 28 jours, après la conservation dans les conditions idéales.
La résistance caractéristique du béton se déduit des valeurs mesurées et de leur dispersion,

suivant une loi statique variables suivant les pays.
Les règles BAEL et BPEL donnent, pour un âgé j ≤ 28 jours et pour un béton non traité
thermiquement.
Pour fc 28 ≤ 40MPa
Pour fc 28
40MP
Au –delà de j=28 jours, on admet pour les calculs de résistance que : fcj = fcj 28
46 SEBIH Djilali
III-1-2-la résistance à la traction
Les bétons en générale caractérisé par leur résistance à la compression fc mais
leur Résistance à la traction ft joue aussi un rôle très important dans leur comportement
mécanique :C’est le cas en particulier pour tout ce qui concerne l’adhérence.
Les règles BAEL et BPEL donnent les relations suivantes.
ftj=0,6 + 0,06 fcj
47 SEBIH Djilali
III-1-3-Déformation instantanées et différées du béton
A l’inverse de celle de l’acier, la courbe contrainte déformation du béton ne présente pas

de partie rectiligne, si bien que le module d’élasticité longitudinale n’a pas une valeur
constante, ce qui amené à distinguer le module tangent du module sécant .cependant, pour les
Valeurs usuelles des contraintes, c'est-à-dire jusqu’à 40 à50 % de la contrainte

ultime,on prend généralement en compte une seule valeur Eij du module instantané.
Le module Eij est fonction croissante de la résistance à la compression ; les règles BPEL
donnent la relation suivante.
III-1-4- Déformation transversale du béton
La déformation transversale du béton est donnée par la formule suivante.
v : Coefficient de poisson
Pour les calculs de béton précontraint le coefficient de poisson v prend les valeurs suivantes
v=0,2 pour un béton non fissuré (ELS)
v=0 pour un béton fissuré (ELU)
III-1-5-Contraintes admissibles
On se fixe valeur de contraintes qui ne peut être dépassée en aucun point

del’ouvrage, cette Contrainte est appelée contrainte admissible.
III-1-5-1 Contrainte admissible à la compression
Les règles B.A.E.L donnent la valeur de la contrainte admissible à la compression

Etat limite "ELU"
Avec
f c28: Résistance caractéristique à 28 jours.
b : Coefficient de sécurité.
b : 1,5 situation durable ou transitoire.
b : 1.15 situation accidentelle
48 SEBIH Djilali
III-1-5-2- Qualités attendues d’un béton pour ouvrages
Ses qualités sont
 Une très bonne résistance à la compression à court terme (quelques jours) et à long
terme(28 jours et plus).
 Une très bonne résistance aux agents agressifs, aux intempéries à l’eau de
mer,éventuellement aux eaux séléniteuses.
 Une bonne déformabilité instantanée, et différés la plus faible
possible.Une maniabilité pour mise en œuvre aussi bonne que possible.
La résistance caractéristique à la compression :Béton pour des éléments coulé

surplace fc28= 27Mpa Béton pour des éléments préfabriqués précontraints fc28=
35Mpa
La résistance caractéristique à la traction du béton :Béton pour des éléments

couléssur place fc28= 2.22 MPA Béton pour des éléments préfabriqués précontraints fc28=
2.7 MPA
III-2- L’acier
Les aciers utilisés dans les ouvrages en béton précontraint sont de deux natures différentes
 Les aciers actifs, qui créent, et maintiennent la précontrainte sur le béton.

 Les aciers passifs nécessaires pour reprendre les efforts tranchants pour Limite la fissuration.
III-2-1- Aciers actifs
Les armatures actives sont des armatures en acier à haute, résistance qu’on utilise pour les
constructions en béton précontraint par pré tension, ou post tension.
 Les armateurs actifs de précontrainte sont sous tension même sans aucune sollicitation extérieure.
 Les aciers de précontraints ont été classés par catégories : fils, barres, Torons.
La précontrainte initiale à prendre en compte dans les calculs est données par la formule suivante
P0 =(0,85 f prg 0,95 f peg ) Selon les règles de BPEL
ƒprg : la limite de rupture garantie de l’aciers de
précontrainte.ƒpeg : la limite d’élasticité de l’acier de
précontrainte.
a. La limite élastique
Comme ces aciers pas de palier de plasticité, on définira la limite élastique comme
étant un allongement résiduel de 0,1%. La limite élastique conventionnelle des aciers
représente 89% de la résidence garantie à la rupture.
49 SEBIH Djilali
Dans les calculs relatifs à l’E.L.U on introduit un coefficient Tel que
s =1 situation accidentelle
s = 1.15 situation durable ou transitoire.
b. Contrainte limite de traction
 En fissuration peu nuisible

σs ≤ ƒe/γs.
 En fissuration préjudiciable
σs = min (2/3ƒe, 110 (nƒtj) 1/2 ).
 En fissuration très préjudiciable

: σs = min (1/2ƒe, 90 (nƒtj)1/2 ).
Avec
n =1 Treillis soudés et ronds lisses .N = 1,6
Aciersà haute adhérence.
c. Module d’élasticité de l’acier
Es =210000 Mpa
d. Diagramme contrainte déformation
Le calcule en E.L.U sortant du domaine élastique, il nécessaire de connaître la relation

entre la contrainte et la déformation, aux différents stades de calcul.
III-2-2-Aciers passifs
Les armatures passives sont des armatures comparables à celle du béton armé.
(Les armatures passives sont tendues que sous des sollicitations extérieures).
La limite élastique
Les aciers utilisés sont des aciers courants à haute adhérence de béton armé, des classes
FeE400 et FeE500, la limite élastique de ces derniers sont respectivement 400 MPa et
500MPa
50 SEBIH Djilali
CHAPITRE IV:
Calcul des charges et Surcharges
Chapitre IV Calcul des charges et Surcharges
Introduction :
Nous avons vu dans le chapitre précédant la présentation de pré dimensionnement du tablier, dans ce
chapitre on va calculer les charges et les surcharges que le pont doit supporter car il a une fonction
porteuse, les actions appliquées sur un ouvrage peuvent être permanentes ou variables
IV.1. Calcul des charges :
On peut diviser la charge totale de l’ouvrage sur deux secteur principales vis-à-vis à leur rôle dans la
participation porteuse, donc on considère :
 Charge permanente (CP)

 Complément des charges permanente (CCP)
IV.1.1. Calcul des charges permanentes (CP):
Elles concernent toutes les charges qui restent constantes durant toute la vie de l’ouvrage
IV.1.1.1. Les poutres :
Tableau 4.1 : Surface et Poids de la Poutre
P
VOLUMI SURFACE LONGUEUR POIDS
Section
QUE (M2) (M) (T.force)
(T/M3)
PS1 2,5 0,954 0,4 0,95
PS2 2,5 0,8319 6 12,48
PS3 2,5 0,6474 9,9 16,02
PS1-2 2,5 0,8319 0,3 0,62
PS2-3 2,5 0,73965 0,1 0,18
4,00485 30,26
total poutre 60,53
12,7
poids poutres /ml
52 SEBIH Djilali
Fig. 4.1 : coupe transversale d la poutre
La dalle :
P dalle = 2.5 × 0.25 × 12 = 7,5 t /ml.

Donc : CP = Pp + P Dalle = 12,7 + 7.5 = 20.20 t/ml.
CP = 20.20 t/ml.
IV.1.2. Calcul du complément des charges permanentes (CCP) :
IV.1.2.1. Revêtement en BB routier :
Pr = 0.08 × 2.3 × 7 = 1.29t/ml

Pr = 1.29/ml
IV.1.2.2. Bordures et Corniche :
P = P(bordure)+P(corniche)
T
PT =2.4+0.568=2.968t/ml.
IV.1.2.3. Garde-corps :
On prend :
PGC=2×0.1=0.2 t/ml
IV.1.2.4. Glissière métallique :
PGM=2×0.06=0.12 t/ml
53 SEBIH Djilali
Donc le poids total :

CCP = poids pavage routier+ poids de bordures et corniche Garde-corps
CCP = 1.29 + 2.968 + 0.2+0.12 = 4.57 t/ml CCP=4.57 t/ml
IV.1.3. Poids total propre du tablier :

G
= CP + CCP = 20.2 + 4.57 = 24.77t/ml.
G = G/ml × L = 24.77 × 33.4 = 827 tf
Tableau 4.2 : Poids total du tablier
désignation élément poids (t/ml) poids (Tf)

poutres 12,69 423,703
charge permanente
dalle 7,50 250,500
trottoir bordure 2,40 80,160
corniche 0,568 18,971
charge complémentaire garde-corps métallique 0,20 6,680
glissière métallique 0,12 4,008
revêtement 1,29 43,019
total 24,77 827
V- Calcul des surcharges :
D’après le fascicule 61 du document technique réglementaire (D.T.R), La largeur roulable Lr est

définie comme étant la largeur comprise entre les bordures ; elle est de 7 m (2×3,50) et notre
pont est de 1ére classe
Car :Lr >7 m
La largeur de voie : Lv = = 70 = 3.50𝑚

𝑁 2
les surcharges utilisées pour le dimensionnement du tablier sont les suivantes :
 Surcharge A (L).
 Système BC.
 Système Bt.
 Système Br.
 Surcharge militaire MC120.
 Charge exceptionnelle D240.
 Surcharges sur trottoirs.
 Surcharges dues au vent et au séisme.
54 SEBIH Djilali
V-1 Système de charge A(L)

La chaussée du pont supporte une charge uniformément répartie A(L) employé pour la stabilité
d’ensemble d’une structure
A(L) =230+3600 (𝐾𝑔/𝑚2 ) , la portée =32.4

+12
Fig. 4.2 : système A(L)
A(L) =230+ 3600

= 1041(𝐾𝑔/𝑚2) A(L)=1.041 t/m2
32.4+12
55 SEBIH Djilali
En fonction de la classe du pont et du nombre de voies chargées, la valeur de A(l) est multipliée par
les coefficients a1 du tableau suivant :
Tab4.3: tableau de coefficients A(1)
Valeurs de a1 Nombre de vois charges 1 2 3 4 >=5

1ère 1.00 1.00 0.9 0.75 0.7
2ème 1.00 0.90 - - -
Classe du pont 3ème 0.90 0.80 - - -
Ensuite, la charge A(L) est multipliée par le coefficient qui est donné par :
a2 =V0/V
; V (est la largeur de la voie) =3.5m
V0 : ayant les valeurs données par le tableau suivant :
Tab4.4: tableau donnant V0
1ère 3.5m
Classe du pont 2ème 3.0m
3ème 2.75m
Donc a2=3.5/3.3.5=1
□ Pour une voie
Pont de classe 1 a1=1 a2=1 pour n=1
A(L)=a1×a2× A(L) = 1×1 × 1.041×3.5 =3.6435 t/ml
□ Pour deux voies chargées : n2
A(L)= 1×1 × 1.041×7 =7.287 t/ml
. Tab4.5: donnant les valeurs de A(L)
Nombre de a1 a2 A(L)t/m2 Largeur des A(L)t/ml

voies voies
1 1 1 1.0.41 3.50 3.6435

2 1 1 1.0.41 7 7.287
 Système de charges B
Le système de charges B comprend trois systèmes distincts dont il y a lieu d’examiner
indépendamment les effets pour chaque élément des ponts :
56 SEBIH Djilali
- Le système Bc se compose de camions types,

- Le système Br se compose d'une roue isolée,
- Le système Bt se compose de groupes de deux essieux dénommes essieux tandems.
 Système Bc
Il se compose de camions type comportant trois essieux. Dans le sens longitudinal le nombre
de camions par file est égal à deux. Dans le sens transversal on dispose sur la chaussée autant
de files de camions que la chaussée comporte de voie de circulation et on place toujours ces
files dans la situation la plus défavorable, comme le montre la figure suivante :
Fig. 4.3 : système Bc

La valeur des charges du système Bc sont multipliées par les coefficients bc obtenus à partir du
tableau :
Tab4.6: tableau donnant le coefficient bc
Nombre de voies chargées 1 2 3 4 ≥5
Classe de Première 1.2 1.1 0.95 0.8 0.7
pont Deuxième 1 1 0.95 0.8 0.7
Troisième 1 0.8 0.95 0.8 0.7
Et multiplier par un coefficient de majoration dynamique donné par :
0.4 0.6
Dc=1+ +
1+0.2 1+4*G
𝑆
L : portée du pont L=32.4 m.

Avec : G : sa charge permanente G=827 t
57 SEBIH Djilali
S: charge B maximal multipliée au préalable par bc.

 Pour une voie charge :
bc=1.2 S=60×1.2=72t
0.4 0.6
Dc=1+ + = 1.07
1+0.2×32.4 .827
1+4
72
 pour deux voies chargées :
bc=1.1 S=120×1.1=132t
0.4 0.6
Dc=1+ + = 1.08
.827
1+0.2×32.4 1+4
132
Tab4.7: les Charges par essieu(t) du Bc
bc Charge par essieu (t)

1 1.2 E.AV 6×1.2×1.07=7.704
E.AR 12×1.2×1.07=15.408
2 1.1 E.AV 6×1.1×2×1.08=14.256
E.AR 12×1.1×2×1.08=28.512
58 SEBIH Djilali
 Système Br
Il se compose d’une roue qui porte une charge de 10 t, dont le côté transversale mesure 0, 60 m et le côté
longitudinal 0,30 m. comme le montre la figure suivante
:
Fig. 4.4 : Système Br
Le coefficient de majoration dynamique Dc sera égale à : S=10t

0.4 0.6
Dc=1+ + = 1.06
1+0.2×32.4 827
1+4
10
59 SEBIH Djilali
Tab 4.8 : Coefficient Système Bt
Désignation s Dc Roue (10t)

Br 10 1.06 10×1.06=10.6
Le système Bt se compose de groupes de deux essieux dénommés essieux Tandems.
Fig. 4.5: Système Bt
Suivant la classe du pont, les valeurs des charges du système Bt à prendre en compte sont
multipliées par un coefficient bt dont les valeurs sont indiquées dans le tableau suivant (pour le pont de
la 3ème classe il n’y a pas de coefficient bt):
Tab4.9 : coefficient bt
Classe du pont 1 ère 2eme
Bt 1.00 0.90
Et par le coefficient de majoration dynamique Dc. Le système Bt à une masse de 32t
□ Pour une voie chargée :
0.4 0.6
S=s×bt =32×1=32t Dc=1+ + = 1.059
1+0.2×32.4 827
1+4
32
□ Pour deux voies chargées:

0.4 0.6
S=s×bt = 32×2×1=64t Dc=1+ + = 1.065
1+0.2×32.4 827
1+4
64
60 SEBIH Djilali
Tab. 4.10 : coefficient br
Désignation s bt Dc Essieu (16t)

1 tandem 32 1.00 1.059 16.944
2 tandem 64 1.00 1.065 34.08
□ Système militaires Mc120:
Un véhicule type du système Mc 120 comporte deux chenilles de Charge totale égale à 1100 KN (110t).
Fig. 4.6: système Mc120

Les charges militaires sont multipliées d’un coefficient de majoration dynamique
0.4 0.6
Dc=1+ +
1+0.2 1+4
𝑆
0.4 0.6
L=32.4 G=497.474 S=110 t Dc=1+ + = 1.07
1+0.2×32.4 827
1+4
110
Q=110×1.07=118
Q/ml= 118/6.1=19.35Tf/ml
61 SEBIH Djilali
□ Système de charges exceptionnelles D240

Il comporte une remorque de trois éléments de quatre lignes à deux essieux de 240 t de poids total.
Ce poids est supposé reparti au niveau de la chaussée sur un rectangle uniformément charge de
3,20m de large et de 18,60m de long.
Fig. 4.7: : convois
Q/ml= 240/18.6 = 12.903 t/ml.
63 SEBIH Djilali
 Surcharge sur le trottoir :

C’est une charge uniformément répartie de 150kg/m , elles ne sont pas frappés de
majoration pour effets dynamique.
Dans notre cas
Un trottoir chargé : P=0.15 × (2.5-0.5)=0.3 t/ml.
Deux trottoirs chargés : P=2 ×0.3=0.60 t/ml.
IV.2.4.5. L’effet du vent :
Le vent souffle horizontalement est perpendiculairement à l’axe longitudinal de la chaussée Le

vent développé sur toute la surface frappé normalement une pression de (2000 N/m2) .
IV.2.4.6. L'effet du séisme :
Les charges sismiques sont classées parmi les actions accidentelles.
Les efforts de séisme sont très importants sur les appuis, et même pour le dimensionnement des
appareils d’appuis et ferraillage des pilles.
 εH = 0.20G dans le sens horizontal .

 εV = 0.06G dans le sens vertical .
Dans notre cas :
εH = 0.20 × 827 = 165. εV = 0.06 × 827 = 49.62t
64 SEBIH Djilali
IV.2.4.7. L’effet de freinage :
Les effets de freinage considérer pour la stabilité des appuis et la résistance

des appareils d’appuis.
 L’effet de freinage correspond au système A(L) est donné par :
𝐹 𝐻 = 𝐹 . 𝐴( )
Avec : F = 1/(20 + 0.0035. S)
S = LC. L (La surface chargée m2 )
Tab 4.11 Les résultats de L’effet freinage
A(L) (t) S(m2) F FH(t)
1 voie 3,64 × 33.4 = 121.58 3.5 × 33.4 = 116.9 0.0415 5.05
2 voies 7,29 × 33.4 = 243.49 7 × 33.4 = 233.8 0.0480 11.69
65 SEBIH Djilali
CHAPITRE V
REPARTITION LONGITUDINALE DES

EFFORTS
Chapitre V Répartition Longitudinale des Efforts
Le calcul des éléments de réduction consiste à déterminer le moment fléchissant et

l’effort tranchant sous l’effet des charges permanentes et des surcharges.
Les surcharges à prendre en compte : A (L), , Bt, Br, Mc120, D240 .
.
1. CALCUL DES ELEMENTS DE REDUCTIONS DUS AUX CHARGES
1.1Poutre seule
G = 1.81 t/ml
Ra = Rb = 30.26 t.
M0(x) = Ra x – G x2/2.
T(x) = Ra – G x
Figure 5.1 : Poutre seule
Tableau 5.1 : M, T, R de la poutre
Sections(x) M (t.m) T(t) R(t)

0.00L 0 30.26 30.26
0.25 L 189.53 15.13 0
0.50 L 252.71 0 0
1.1.1. Dalle
G = 1.06 t/ml
Ra = Rb = 17.74 t.
Tableau 5.2 : M, T, R de la dalle

0.0 L 0 17.74 17.74
0.25 L 111.12 8.87 0
0.50 L 148.16 0 0
67 SEBIH Djilali
1.1.2. Superstructure
CCP = poids de revêtement + 2 × (poids de trottoir +corniche +Glissière de sécurité + Garde

corps).
Ccp=7.87/7=1.12 t/ml
Tableau 5.3 : M, T, R de superstructure

0.0 L 0 18.76 18.76
0.25 L 117.49 9.38 0
0.50 L 156.66 0 0
1.1.3. Tableau récapitulatif des M, T, R :
Tableau 5.4 : Récapitulatif M, T, R

0.0 L 0 66.76 66.76
0.25 L 418.14 33.38 0
0.50 L 557.53 0 0
68 SEBIH Djilali
1.2. MOMENT FLECHISSANT
Le Moment fléchissant max se trouve au milieu de la poutre (x=0.5 L)
1.2.1. Moment fléchissant à x=0.5L :
a) Surcharge A (L):
 Une voie chargée :
A(L) = 3.644 t/ml, L=33.4m
M Max = A(L) × L2/8

= 3.644 × (33.4)2/8
= 508.141 t.m
Figure 5.2: Surcharge A (L) une voie

chargée à x=0.5 l
Figure 5.3: Surcharge A (L) deux voies chargées à x=0.5 l
 ·Deux voies chargées
A(L) = 7.288 t/ml, L=33.4 m

M Max = A(L) × L2/8
= 7.288 × (33.4)2/8
= 1016.28 t.m
b) Surcharge des trottoirs :
 Un trottoir chargé :
St= 0,3 t/ml, L = 33.4 m

M Max = St × L2/8
= 0,3 × (33.4)2/8
= 41.83 t.m
69 SEBIH Djilali
Figure 5.4: Surcharge des trottoirs (un trottoir chargé) à x=0.5l
 Deux trottoirs chargés :
St= 0.6 t/ml, L = 33.4 m

2
MMax = St × L /8
= 0,6 × (33.4)2/8
= 83.66 t.m
Figure 5.5: Surcharge des trottoirs (deux trottoirs chargés) à

x=0.5l
70 SEBIH Djilali
c) Système B :
 Théorème de barrée :
Le moment fléchissant est maximum au droit essieu de façon que cet essieu et la
résultante du convoi se trouvant symétriquement par rapport à l’axe de la poutre.
 Système BC :
La résultante se trouve à gauche de l’axe de la poutre :

La résultante du convoi R = 60 t.
Une voie chargée :
Xr/A = [(12 × 1.5) + (6 × 6) + (12 × 10.5) + (12 × 12) + (6 × 16.5)]/
60Xr/A = 7.05 m
d’= 10.5 – 7.05 = 3.45 m
d’/2=1.725m
d=4.5-
3.45=1.05m
Figure5.6: Système BC (Une voie chargée) à

x=0.5l
M max ((L+d’)/2) = R/L ((L+d’)/2)2 - Σ Fig d g

Fig : force gauche
dg : distance
gauche
ΣFig dg = 12 x 10.5 + 12 × 9 + 6 × 4.5 = 261 t.m

M max = 609.85 – 261 = 348.58 t.m
M max p =M max × δ × bc = 348.58 × 1.2 × 1.07 = 447.92 t.m
M max p = 447.92 t.m
· Deux voies chargées :
M max p =M max × δ × bc × 2 = 348.58 × 1.1 × 1.08 × 2 = 828.23 t.m

M max p = 828.23 t.m
71 SEBIH Djilali
 Système Bt :
Un seul cas se présente pour la position de R par rapport à l’axe médiane de

la poutre.
Un seul Tandem:
R=32
M max =R × L/4 = 267.2 t.m
M max p =M max x δ × bt =
267.2 × 1.065 × 1 = 284.57 t.m Figure 5.7: Système Bt (Un seul Tandem) à
x=0.5l
Deux Tandems:
M max p =M max × δ × bt × 2 = 267.2 × 1.065 × 1 × 2 = 569.14 t.m

M max p= 569.14 t.m
 Système Br :
M = PL/4 = (10 × 33.4)/4 =83.5

t.m
M max=M × δ
M max = 83.5 × 1.055 = 88.09 t.m
M max p= 88.09 t.m Figure 5.8: Système Br à x=0.5l
d) Système MC 120 :
Figure 5.9: Système MC 120
M max = R × L/2 – q × (3.05)2/2 = 59.14 × 16.7 – 19.39 × (3.05)2/2 = 897.45 t.m

M max p =M max × δ =897.45 × 1.0735 = 963.41 t.m
M max p = 963.41 t.m
72 SEBIH Djilali
e) Charge exceptionnelle D240 :
Figure 5.10: Charge exceptionnelle D240
M max= 120 x L/2 – q × (9.3)2/2 = 120 × 16.7 - 12.903 × 84.97/2 = 1446 tf.m
M max = 1446 t.m
73 SEBIH Djilali
1.2.2. Tableau récapitulatif des moments dus aux surcharges :
Tableau 5.5 : Récapitulatif des moments dus aux surcharges
Désignation Pour x = 0.5L

M max (t.m) M 0 (t.m)=Mmax/7
1Voie 508.14 72.59
Surchargee Chargée
A(l) 2Voies 1016.28 145.18
Chargées
Trottoirs 1 Trottoir 41.83 5.98
2 Trottoirs 83.66 11.95
Surcharge 1File 447.92 63.99
Bc 2 1Files 828.23 118.32
Surcharge 1 Tandem 284.57 40.65
Bt 2 Tandems 569.14 81.31
Surcharge Br 88.09 12.58
Convoi Mc120 963.41 137.68
Convoi D240 1446 206.57
Le moment maximum le plus défavorable sous combinaison suivante :
 A l’E.L.U : 1.35 (G + D240)
E.L.U : 1.35 (557.53 + 206.57)
M max = 1031.54 t.m
 A l’E.L.S: G + D240E.L.S= 557.53+ 206.57
M max = 764.1 tf.m
74 SEBIH Djilali
2-Efforts tranchants:
Efforts tranchants max se trouve aux extrémités de la poutre (x=0 L ou x=L)
Efforts tranchants dus aux surcharges pour x = 0.00L
Surcharge A(L) :
Y= 1.00m
(1.00×
→( ∑Si=) =16.7 m
Tmax =q×∑Si
Surcharge A(L)
Une voie chargée
Tmax = 4.644×16.7=60.85 t.m

Deux voies chargées
Tmax = 7.288 ×16.7=121.70 t.m
- Trottoirs
Un trottoir
Tmax=0.3×16.7=5.01 t.m
Deux trottoirs
Tmax=0.6×16.7=10.02 t.m
- Système Bc :
16.9
75 SEBIH Djilali
donc:
Y=X/L
Y Y1 Y2 Y3 Y4 Y5
1 0.96 0.82 0.68 0.64 0.51
Tmax= ∑Pi×Yi= (12×1+12×0.96+6×0.82+0.68×12+12×0.64+6×0.51)
Tmax=39.18t
Un convoi
Tmax =39.18×1×1.2×1.067= 50.16t.m
-Deux convois
T max=39.18×1.1×1.082×2=93.26 t.m
Système Bt :
32.05
Y=1.00→Y1=0.96
Tmax= (16×1+16×0.96)=31.36 t
Un tandem :
Tmax=31.36× 1.0653×1=33.41 t
Deux tandems :
Tmax=31.36× 1.0653×1×2=66.82 t
27.30
Système MC 120:
Y=1.00→ Y1=0.82
Tmax =∑qi×Si=18.03*(y1+y2)/2)=6.1t
Tmax=100.08t
76 SEBIH Djilali
Charge exceptionnelle D240 :
14.8
Y=1.00→Y1=0.44 m
Tmax==∑qi×Si=12.9× (y1+y2)/2 = 172.76 𝑡
Tableau récapitulatif des efforts tranchants dû aux surcharges :
TAB.5.6 Tableau récapitulatif des efforts tranchants dû aux surcharges
Pour x=0L
désignation
T max T0=T max/7
(t.m)
1voie chargées 60.85 8.69
Surcharge A(L)
2voie chargées 121.70 17.38
1trottoir 5.01 0.72

Trottoirs
2 trottoirs 10.02 1.43
1convois 50.16 7.17
Système Bc
2 convois 93.26 13.32
1tandem 33.41 4.77
Système Bt
2 tandems 66.82 9.55
Convoi mc120 100.08 14.30
Convoi D240 172.76 24.68
77 SEBIH Djilali
L’effort tranchant maximum le plus défavorable sous combinaison suivante :

 A l’E.L.U : 1.35 (G + D240)
E.L.U : 1.35 (66.89 + 24.68)
T max = 123.62 tf
 A l’E.L.S: G + D240
E.L.S= 66.89 + 24.68
 Tmax= 91.57 tf
78 SEBIH Djilali
CHAPITRE VI
REPARTITION TRANSVERSALDES
EFFORTS
Chapitre VI Répartition Transversale des Efforts
VI.1) Présentation de la méthode de (GUYON-MASSONNET) :
La méthode de Guyon –Massonnet repose sur la théorie des plaques orthotropes, elle fait
développée par Guyon dans le cas d’une rigidité torsionnelle négligeable d’où la section transversale
du pont est considérée comme étant déformable. C'est alors qu'on utilise la méthode de Guyon-
Massonnet (développée originalement par Guyon en 1946 et mise sous forme de tableaux numériques
par Massonnet en 1954). Cette méthode est une méthode de calcul des dalles ou de réseaux de poutres
VI.1.2)-Principes fondamentaux de la méthode
Premier principe fondamental est de substituer au pont réel un pont à structure continue qui a les
mêmes rigidités moyennes à la flexion et à la torsion que l'ouvrage réel. Ce premier principe n'est
nécessaire que pour les hypothèses mathématiques (continuité des fonctions).
Le deuxième principe est d'analyser de façon approximative l'effet de la répartition transversale
des charges en admettant que cette répartition est la même que si la distribution des charges selon l'axe
du pont est sinusoïdale et de la forme:
P(x)=P1.sin( x)
L
P : est la valeur constante du chargement.
L : portée du pont.
Sous l’effet de cette charge d’excentricité «e », qui agit sur une parallèle { l’axe du pont, ce dernier
prend une déformée de forme :
W(x ,y)=w. sin ( x)
L
Cette dernière devient cylindrique de forme :
W0(x ,y)=W0.sin( x).
L
Si la charge était uniformément répartie sur une largeur 2b. Cette méthode consiste à tracer pour
chaque effort interne les lignes d’influence de son coefficient de répartition transversale ,et cela,
pour différentes excentricités de charge
e= { ±b, ±3b/4, ±b/2 , ±b/4 ,0b} Pour les 9 sections de la largeur de la dalle.
y= { ±b, ±3b/4, ±b/2 , ±b/4 ,0b Il suffit de prendre la symétrie (ex. de : 0 à b).
80 SEBIH Djilali
Figure 6.1: Modèle du tablier de pont d'après Guyon-Massonnet
Toutes les poutres sont identiques et caractérisées par :

- leur rigidité à la flexion Bp = E. Ip
- leur rigidité à la torsion CP = G. Kp
De même, toutes les entretoises sont identiques, et également caractérisées par :
- leur rigidité à la flexion BE = E. IE
- leur rigidité à la torsion CE = G.
KEE : Module de Young
G : Module de torsion. Avec G =
2(1+V)
V: coefficient 𝑑e poisson
Ip : Moment d'inertie de flexion des poutres. Kp
: Moment d'inertie de torsion des poutres.
IE : Moment d'inertie de flexion des entretoises. KE:
Moment d'inertie de torsion des entretoises. Par
unité de longueur, ces rigidités deviennent :
Rigidité de flexion :
Rigidité de torsion :
𝐾
𝛾
81 SEBIH Djilali
𝐾
𝛾
Le comportement du pont est complètement défini par 2 paramètres principaux :
-Paramètre de torsion :
√
-Paramètre d'entretoisement :
b
Dans le cas de pont { poutres multiples, la section d’étude sera imposée par la position de la poutre,
on tracera les lignes d’influences des différentes excentricités de charge et on retiendra la section
qui donne les plus grandes valeurs des coefficients.
Détermination des paramètres de calcul :
La largeur active est (2b). Le pont est constitué de 7 poutres espacées de 1.7 m(entre-axe des
poutres),
2b = n× b0= 7×1.7=11.9 donc b=5.95
1- Position active des poutres :

D’après le schéma les positions actives des poutres seront données de la façon suivante :
(-0.857b,-0571b ,-0.286b ,0 ,0.286b , 0.571b , 0.857b )
Calcul des paramètres 𝑎 et 𝜃 :
Paramètre d’entretoisement (caractérise la souplesse de l’entretoisement)
b=5.25
L=25.25
Calcul d’Ip : les poutres de notre projet sont ( inertie variable).
8
IP=I0+ (Im-I0)
3π
I0= d’inertie de la section d’about avec hourdis
Im= d’inertie de la section ( mi- travée avec hourdis).
I0= 16.44 *106 cm4
Im=21.01 *106 cm4
8
Ip= 16.44*106 + (21.01 – 16.44)*106 * =
3π
IP=20.32*106 cm4 = 0.2032 m4
82 SEBIH Djilali
2- Rigidité flexionnelle de la poutre

. *0.2032
ρp = = = 0.1195
1.7
3- Rigidité flexionnelle de la dalle
3 3
b×H
I =I = = 1×(0.25) = 1.30×10-4 m-4
E d
12 12
ρE =1.30×10-4.E
4 5.95 4 0.1195E
𝜃= L
√(Pp/PE) = 32.4
√1.30×10−4 = 0.568≃0.570
𝜃 = 0.570
83 SEBIH Djilali
Calcul du paramètre de torsion 𝑎 :
p E
Paramètre de torsion :  
Le calcul de la rigidité torsionnelle de la poutre et la dalle est par unité de largeur.
p = Cp /b1 , b1=1.7m
Cp = G / 3 [bi hi 3 +
(b h3 /2)]
Cp = (G/3) [(0.60 052)+(0.7716x0.252) +(0.3234x0.252)=0.0556*G
G = E/2*(1+ 
= 0.20 pour le béton précontraint.
G = E/2.4 = 0.4166 E. donc p=0.0188E
E=CE/l0 avec l0=1m , CE=2*G*IE 3

IE=b*h /12 b=1m h=0.25m
E=CE/l0 =(2*0.00066*G)/1=0.00186*E
ρp = . /b1 = *0.2032/1.70=0.1195E
ρe= . /L =1.30×10-4.E
p E
Donc :  
a =0.8280.830
81 SEBIH Djilali
Répartition transversale des moments fléchissant :

Les valeurs de k pour 𝛼 = 0 ; 𝛼 = 1 et 1 ≤ 𝜃 ≤ 2 sont données dans les tableaux de Guyon-
MassonnetPour un calcul rigoureux de k dans le cas où 0 ≤ 𝛼 ≤ 1 on utilisera l’une des formules
d’interpolation suivantes la valeur de 𝜃.
Si 0 < θ < 0.10 ⇒ Kα = K0 + (K1 −K0) α0.05

Si 0.1 < θ < 1 ⇒ Kα = K0 + (K1 −K0) 𝛼𝛽
Si 1 < θ < 2 ⇒ Kα = K0 + (K1 −K0) α0.5
Avec 𝛽 =1-e(0.065−𝜃)/0.663 est notre cas β=0.905
Lorsque la valeur de θ ne figure pas sur les tables de (G-MASSONNET), les valeurs de K0et K1
doivent subir une interpolation.
Soit :θ1 ≤ θ ≤ θ2
θ−θ0
K θ = K (θ0) + ( )(K(θ1)- K (θ0))
θ1 −θ0
=0,55 =0  K0
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y e
0 0,4848 0,7666 1,0360 1,2556 1,3521 1,2556 1,0360 0,7666 0,4848
b/4 -0,0883 0,2657 0,6183 0,9592 1,2556 1,4423 1,4571 1,3746 1,2654
b/2 -0,5233 -0,1538 0,2230 0,6185 1,0360 1,4571 1,8274 2,0885 2,3046
3b/4 -0,8871 -0,5279 -0,1538 0,2657 0,7666 1,3746 2,0885 2,8585 3,6081
b -1,2289 -0,8871 -0,5233 -0,0883 0,4848 1,2654 2,3046 3,6081 5,0997
=0,55 =1  K1
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y e
0 0,8255 0,9069 1,0016 1,0981 1,1489 1,0981 1,0016 0,9069 0,8255
b/4 0,6309 0,7192 0,8275 0,9595 1,0981 1,1940 1,1902 1,1411 1,0889
b/2 0,4916 0,5777 0,6859 0,8275 1,0016 1,1902 1,3443 1,4071 1,4308
3b/4 0,3922 0,4737 0,5777 0,7192 0,9069 1,1411 1,4071 1,6611 1,8520
b 0,3153 0,3922 0,4916 0,6309 0,8255 1,0889 1,4308 1,8520 2,3314
82 SEBIH Djilali
   

-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y e
0 0,3347 0,6968 1,0447 1,3316 1,4594 1,3316 1,0447 0,6968 0,3347
b/4 -0,1808 0,2154 0,6119 0,9977 1,3316 1,5237 1,4853 1,3177 1,1155
b/2 -0,5241 -0,1615 0,2117 0,6119 1,0447 1,4853 1,8575 2,0778 2,2358
3b/4 -0,7808 -0,4806 -0,1615 0,2154 0,6968 1,3177 2,0778 2,9106 3,7122
b -1,0112 -0,7808 -0,5241 -0,1808 0,3347 1,1155 2,2358 3,7122 5,4480
=0,60 =1  K1
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y e
0 0,7878 0,8839 0,9996 1,1215 1,1878 1,1215 0,9996 0,8839 0,7878
b/4 0,5792 0,6761 0,7992 0,9545 1,1215 1,2361 1,2207 1,1510 1,0792
b/2 0,4349 0,5243 0,6410 0,7992 0,9996 1,2207 1,3994 1,4582 1,4686
3b/4 0,3362 0,4171 0,5243 0,6761 0,8839 1,1510 1,4582 1,7518 1,9607
b 0,2627 0,3362 0,4349 0,5792 0,7878 1,0792 1,4686 1,9607 2,5312
=0,57 =0  K0
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y e
0 0,4248 0,7387 1,0395 1,2860 1,3950 1,2860 1,0395 0,7387 0,4248

b/4 -0,1253 0,2456 0,6157 0,9746 1,2860 1,4749 1,4684 1,3518 1,2054
b/2 -0,5236 -0,1569 0,2185 0,6159 1,0395 1,4684 1,8394 2,0842 2,2771
3b/4 -0,8446 -0,5090 -0,1569 0,2456 0,7387 1,3518 2,0842 2,8793 3,6497
b -1,1418 -0,8446 -0,5236 -0,1253 0,4248 1,2054 2,2771 3,6497 5,2390
=0,57 =1  K1
-b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
y e
0 0,8104 0,8977 1,0008 1,1075 1,1645 1,1075 1,0008 0,8977 0,8104
b/4 0,6102 0,7020 0,8162 0,9575 1,1075 1,2108 1,2024 1,1451 1,0850
b/2 0,4689 0,5563 0,6679 0,8162 1,0008 1,2024 1,3663 1,4275 1,4459
3b/4 0,3698 0,4511 0,5563 0,7020 0,8977 1,1451 1,4275 1,6974 1,8955
b 0,2943 0,3698 0,4689 0,6102 0,8104 1,0850 1,4459 1,8955 2,4113
83 SEBIH Djilali
Les valeurs de K𝑎
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b

0 1,4683 2,1211 2,7632 3,3080 3,5573 3,3080 2,7632 2,1211 1,4683
b/4 0,2844 1,0461 1,8255 2,6069 3,3080 3,7438 3,7247 3,4613 3,1405
b/2 -0,5698 0,1806 0,9673 1,8257 2,7632 3,7247 4,5478 5,0510 5,4224
3b/4 -1,2457 -0,5579 0,1806 1,0461 2,1211 3,4613 5,0510 6,7459 8,3345
b -1,8579 -1,2457 -0,5698 0,2844 1,4683 3,1405 5,4224 8,3345 11,7022
Les valeurs de K𝑎 pour la position active des poutres :

position des poutres -5,95 -4,4625 -2,975 -1,4875 0 1,4875 2,975 4,4625 5,95
k alfa poutre4 y =0 1,4683 2,1211 2,7632 3,3080 3,5573 3,3080 2,7632 2,1211 1,4683
k alfa poutre 3 y=1,7 0,1152 0,8925 1,6915 2,5067 3,2724 3,8061 3,8621 3,6527 3,3794
k alfa poutre2 y=3,4 -0,7629 -0,0304 0,7426 1,6029 2,5797 3,6494 4,6916 5,5353 6,2544
k alfa poutre 1 y=5,1 -1,5080 -0,8527 -0,1410 0,7196 1,8413 3,3238 5,2102 7,4267 9,7778
VI.1.1. Détermination des coefficients K𝑎 moy, de chaque poutre :
Après avoir le tracé des lignes d’influence, on dispose les différentes surcharges
transversalement sur le pont, on les déplace de façon à trouver les plus grandes de ces
coefficients
a. Cas des charges concentrées :
∑ Pi. Ki(y)
K =
αmoy
∑Pi
b. Dans le cas des surcharges ( BC, Bt) les charges sont identiques dans chaque convoi, la
formule s’écrire sous la formes :
∑ Ki(y)
Kα moy =
n
Avec : n: le nombre de charges concentrées
c. Cas des charges uniformément repartie
+b K0 Kn
∑Ai = ∫ K y . dy = 2b. [ + K1 + ⋯ + ]
−b 2 2
∑ Ai
Kαmoy = 2bK0
84 SEBIH Djilali
2b: la largeur
surcharges2b: la
largeur surcharges
VI.1.2. Calcul des moments fléchissant réels dans chaque poutre :
Les valeurs des moments fléchissant et efforts tranchants réels revenant à chaque
poutre seront calculées par l’application des expressions ci-après :
 Moment fléchissant :M(x) 𝐾𝛼 𝑚𝑎

Avec: M0(x):le moment fléchissant longitudinal total produit par un chargement sur tout le
tablier al ’abscisse x
Tableau donnant les valeurs du Moments fléchissant selon les valeurs K𝑎moy max pour les poutres les
plus sollicitées pour X=0.5 L :
Mo max K max M réel pour une

Surcharges pour une 𝑎moy
poutre
poutre
Trottoir 2 deux trottoirs 11.95 1.35478 16.1896
chargés
A(L) 2 voies 145.18 1.08884 158.0777
BC 1 fille 63.99 1.1086 70.9393
Bt 1tendem 40.65 1.09034 44.3223
MC120 137.68 1.16175 159.9497
D240 206.57 1.13743 234.9589
 Les combinaisons d’action :
combinaisons E. L. U E. L. S
I 1,35 G + 1,6[Max(A, B)] G + 1,2[Max(A, B)]
II 1,35 G + 1,35Max[MC120 , D240] G + Max[(MC120 , D240)]
Le moment maximum le plus défavorable sous combinaison suivante :
 A l’E.L.U : 1.35 (G + D240)

E.L.U : 1.35 (557.53 + 234.96)
M max = 1069.86 tf.m
 A l’E.L.S: G + D240 E.L.S= 557.53 + 234.96
M max = 792.49 tf.m
85 SEBIH Djilali
CHAPITRE VII:
ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
Chapitre VII Etude de la précontrainte
VII. ETUDE DE LA PRECONTRAINTE
VII.1 Principe et définition de la précontrainte
La précontrainte est une technique inventée par Eugène Freyssinet en 1928, qui consiste
à tendre les aciers consistants les armatures du béton, et donc à comprimer au repos .
Le béton est un matériau hétérogène qui présente une très bonne résistance à la
compression, par contre, il a une très mauvaise résistance à la traction. Pour éviter que ce
matériau soit trop tendu dans les portées qui sont comprises entre 20 et 125 m. on comprime
le béton à l’avance à l’aide d’un ensemble des forces internes de telle façon à assurer le bon
fonctionnement de l’élément porteur, ce béton s’appelle le béton précontrainte.
Figure 7.1 : Principe de la précontrainte
VII.2 Technique de réalisation de la précontrainte
Nous avons deux technique de réalisation de la précontrainte, par pré-tension et par post-
tension. La technique la plus utilisé et la plus pratique est celle par post – tension qui à été
utilisée dans ce projet.
a) Pré – tension
Les armatures sont mises en tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées,
mettant ainsi le béton en compression par simple effet d’adhérence.
Etapes générales de réalisation :
 Mise en tension des armatures.

 Coulage du béton, durcissement, adhérence entre béton et acier de précontrainte.
 Suppression des tensions extérieures. Premier chute de tension provoquée par le
raccourcissement élastique du béton sous la compression.
 Le béton soumis au retrait se raccourcit, provoquant une deuxième chute de
tension.
88 SEBIH Djilali
Figure 7.2: Précontrainte par pré-tension
b) Post – tension
Consiste à disposer les câbles de Précontrainte dans des gaines incorporées au béton.
Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de vérins de manière à
comprimer l’ouvrage au repos.
Etapes générales de réalisation :
 Placement des gaines dans le coffrage.

 Coulage du béton.
 Après le durcissement du béton, la mise en tension des câbles.
 Le blocage se fait par différents systèmes de cales sur une zone de béton fretté.
 L’injection d’un coulis de ciment
Figure 7.3 : Précontrainte par post-tension
89 SEBIH Djilali
C- Montage de la précontrainte :
En général, les câbles sont mis en place par tirage. Les différentes
phases d’exécution sont les suivantes :
 Pose de gaines.
 Montage des ancrages.
 Mise en place des torons. (Par tirage, par enfilage).
 Pré blocage des ancrages fixés.
 Bétonnage.
 Mise en tension des câbles.
 Coupe des sur longueurs.
 Injection.
 Cachetage des ancrages.
Les torons sont tendus à l’aide d’un vérin hydraulique actionné par une pompe, le
vérin prend appui sur ‘ plaque d’about ’. Les torons seront tendus jusqu’à ce que la
pression manométrique requise soit atteindre, pour contrôler la force de tension
produite, on mesure l’allongement du câble. Après l’opération de précontrainte,
l’intérieur de la gaine doit être injecté au coulis de ciment dans le but de réaliser aussi
l’adhérence entre l’acier et le béton de même que la protection de l’acier contre la
corrosion, l’injection est effectué au moyen des coiffes d’injection fixées aux ancrages
ou de raccords d’injection fixés aux gaines de raccordement (trompette) après
réalisation du cachetage définitif.
D-Injection des câbles :
Pour assurer une meilleure adhérence (acier - béton) et par conséquent une bonne
transmission de contraintes ; Ainsi une protection du câble de précontrainte, ce
dernier est injecté par un coulis de ciment. Cette injection se fait à partir de tubes ou
évents dont la position est choisie en fonction de la géométrie et de la longueur du
câble. Dans le cas courant, il y a un évent à chaque ancrage et à chaque point haut du
câble, ces derniers ayant aussi pour fonction de permettre l’évacuation de l’air
repoussée par le coulis d’injection.
La recette d’un coulis de ciment : 25 kg de ciment + 6 kg de sable 0/2 mm (tamisé)

+ 12 litre d’eau +Plastifiant (750g intra plat de Sika).
Les câbles sont lavés et soufflés à l’air comprimé pour :

 Lever la gaine, débarrasser éventuellement les fils de l’huile souvent employée
pour diminuer les frottements.
 Mouiller la gaine et les fils pour éviter le bourrage du mortier d’injection
et faciliter son écoulement à l’avancement.
Vérifier qu’aucun obstacle ne rend difficile l’injection du coulis
90 SEBIH Djilali
VII.4 Dimensionnement de la précontrainte
1-Le calcul de la précontrainte

Le B.P.E.L définit deux forces de précontrainte P1 et P2 selon que la section est sous
critiques (cas au le fuseau de passage est strictement situé hors de la zone
d’enrobage) ou sur critique (cas au le fuseau de passage à une de ses frontières qui
coupe la zone d’enrobage), ainsi la valeur prise est la maximum P1 et P2
Tableau 7.1 : Les caractéristiques de la poutre à mi travée
Unités Résultat
Section : B cm2 6 474
Cdg = μΔ /B=v cm 83,66
V’ =h-V cm 66,34
IG =IΔ –Bv2 cm4 17 844 949,55
IG /v cm3 213 304,46
IG /v’ cm3 268 990,38
□=i2/(vv’)=( IG /B)/(vv’) / 0,497
C=□ x V cm 41,58
C’=□ x V’ cm 32,97
d’ = Ht - 0,9 Ht cm 15
MMAX (moment maximum à l’ELS) tf.m 764,10
MMIN (moment maximum sous G à l’ELS) tf.m 557,53
MQ = Mmax – Mmin tf.m 206.57
a) Section sous critique :

Généralement, pour les poutres des ponts on prend la classe II pour vérifier leur résistance.
𝑆
𝑡 𝑡
Avec : ∆M = Mmax − Mmin = (MG + MQ) − MG = MQ
Mmax : Moment du à la charge permanente plus la surcharge.
Mmin = MG : Moment du à la charge permanente.
MQ : Moment du à la surcharge.
p : Rendement géométrique.
S : Section de la poutre.
h : Hauteur de la poutre.
𝑡i : Contrainte admissible en traction sur la fibre inférieure.
ts : Contrainte admissible en traction sur la fibre supérieure.
91 SEBIH Djilali
0.6474
P = 2.068 + ((−2.7) × 0.6634 + (−4.05) × 0.8366)= 0.5385MN
1 0.497× 1.50 1.50
P1=0,54 MN
b) Section sur critique :

𝑚𝑎 𝑆 𝑡
−𝑑
Avec :
d': La distance du centre de gravité des câbles jusqu'à la fibre inférieure.
7.64 + ( 0.497 × 0.6474 × 0.6634 × (−2.7))

P2 =
(0.497 × 0.6634) + 0.8366 − 0.15
 Psur = 6.95 MN.

P = max (P1 ; P2)
 P = max (0.54 ; 6.95)

On prend P = 6.95 MN. Donc
la section est sur critique.
 L’excentricité « e0 » :
e0 = -v + d’
e0 = -0,6866 m
7.1.5.2) Détermination du nombre de câbles :

Fixons à priori l’intensité des pertes (ΔP) à 25% de la tension initial P0 , en tenant compte de
ces pertes ,la valeur de précontrainte sera de :
P
Po =
ΔP
0,98 − 1,2
P
Avec : ∆P = 0,25P0 donc : P0 = 10.22 MN.
 Nombre de câble :
P0
n=
P
Avec : P : Précontrainte développées pour un câble P = P0 . AP
P0 : Contrainte à l’origine P0 = min (0,8 fprg , 0,9 fpeg)
fpeg : Contrainte garantie à la ruine.
92 SEBIH Djilali
fprg : Contrainte garantie élastique.
Dans notre cas, nous avons choisis le type torons standards type 12T15 à T.B.R (très
basse relaxation) en classe de résistance II conforme aux normes Euro138-6/79, dont
sescaractéristiques sont :
Fprg = 1860 MPa; fpeg = 1600 Mpa

P0 = min (0.8 fprg Ap, 0.9 fpeg Ap)
𝐴 = 12*150=1800 𝑚𝑚2
p₀ = min (1488, 1440) = 1440 Mpa
p0.AP= 1440× 1800 × 10−6 p = 2,592MN
93 SEBIH Djilali
P0 10.22 n = 3.94
n= =
P 2.592
On prend le nombre des câbles est égale à 4.
 La nouvelle valeur de la précontrainte :

P0 = n × P P0 = 4 × 2.592 P0 = 10.37 MPa.
Tableau 7.2: Récapitulatif des résultats de précontrainte

Précontrainte L’excentricité Nombre de câbles Précontrainte
Pmax = Psur (MN) « e0 » initiale P0 (MN)
10.22 -0.6866 4 (12T15) 10.37
7.1.5.3) Vérification à l’ELS :

On calcule les contraintes caractéristiques :
P1 = 1.02P0 -0.80ΔP P1 = 1.02 × 10.37 – (0.80 × 0.25 × 10.37)
P2 = 0.98P0 -1.20ΔP P2 = 0.98 × 10.37 – (1.20 × 0.25 × 10.37)
P1 = 8.50 MN.
P2 = 7.05 MN.
Vérification sous combinaison :
 Quasi-permanente : P+G
 Fréquente : P+G+0.72Q
 Rare : P+G+1.2Q
 Combinaison Quasi-permanente :
Les deux équations suivantes doivent être vérifiées :
P
− PXexV +
Mmin x V > 𝑡 𝑡
B I I
+ P X e x V’ −
P Mmin x V’
< J
B I I
94 SEBIH Djilali
 Sous P1 =8.50 MN
Figure 7.4 : Diagramme des contraintes sous (P1)
 Sous P2 =7.05 MN
 Combinaison Fréquente :
̅𝑡 − 𝑎
− − ̅𝑡 𝑎
95 SEBIH Djilali
 Sous P1 =8.50 MN
 Sous P2 =7.05 MN
 Combinaison Rare :
̅𝑡 − 𝑎
− − ̅𝑡 𝑎
96 SEBIH Djilali
 Sous P1 =8.5 MN
 Sous P2 =7.05 MN
Toutes les conditions sont respectées sous cette combinaison
97 SEBIH Djilali
7.1.5.4) Vérification à l’E.L.U
La vérification à l’ELU se fait pour une section médiane, nous avons pris pour le calcul
une section équivalente.
Figure 7.10 : Section équivalente
 Moment ultime :
Mu= 10.315MN.m
 La contrainte du béton :
𝜃

ζbcu : Contrainte du béton
yb : Coefficient de sécurité utilisée pour le béton 1.5 ,θ=1

pour une durée de charge = 24 h
98 SEBIH Djilali
bcu = 19.83 Mpa.
 Calcul du moment résistant :
Mt = 0.8 × b × h0 × bcu (d – 0.8 × h0)

2
d=Ht-d’ et d’=Ht-0.90*Ht=1.75-0.90*1.75=0.175m
d=1.75-0.175=1.575m
Mt = 0.8 × 1.75 × 0.4856 × 19.83 (1.575 – 0.8 X 0.4856)
2
t
Mt = 18.61 MN.m
Mt = 21.16 > Mu = 10.315 MN.m Donc : l’axe neutre est dans la table. Dans ce cas, on considère
que :Mn = Mu
La section de la poutre, une section rectangulaire (b x h).
 Calcul du moment réduit :

Mn
µu =
b × d2× bcu
Avec :
d : La distance du centre de gravité des câbles jusqu’à la fibre supérieur : La largeur de la section
fictive
10.315
µu = ⇒ µu = 0.120
1.75 × 1.5752× 19.83
α=(1.25.(1-√(1-2µu )/1 ⇒ α = 0.160
b −
b : Raccourcissement du béton ( b = 3.5‰).
∆ 3 = 18.37 ‰ > 10 ‰ ; limitons ∆ 3 = 10 ‰.
 Détermination de 1 et 1:
1 1= Pm /Ap
Avec :
Pm : Précontrainte moyenne.
Ap : Section totale des aciers actifs.
𝑚
⇒Pm = 8.50+7.05 ⇒ Pm =7.78 MN.
2
99 SEBIH Djilali
7.78
1 = ⇒ 1= 1080.55 Mpa.
4 × 1800× 10−6
1= 1080.55 Mpa < P0 = 1440 Mpa. ⇒ Domaine élastique.
100 SEBIH Djilali

= = ⇒ 1 = 5.69 ‰.
2= 1+ ∆ 2 = 1 + 5 c
c: La contrainte du béton au niveau du câble.

𝑚 𝑚 𝑚
∑
=
7.78
+
7.78 X 0.6634²
−
5.575 X 0.6866 ⇒ c= 9.75 Mpa.
c
0.6474 0.178 0.178
∑2 = 1 + 5 c ⇒ 2 = 1080.55 + 5(9.75)
2 = 1137.30 Mpa < P0 = 1440 Mpa ⇒ Domaine élastique.

2
= 190000 ⇒ 2= 5.98 ‰.
3 = 1+ ∆ 2 + ∆ 3 = 2+ ∆ 3.
3 = 5.98 + 10 = 15.98 ‰ > 10 ‰. ⇒ Domaine élastique.
Par approximation on a : 3 = 3036.2 Mpa.
 Vérification du ferraillage pour une section rectangulaire :

Ap ≥ Fb
3
Avec : Fb = 0.8 × 𝛼 × b × d × bcu
Fb = 0.8 × 0.160 × 1.75 x 1.575 × 19.83 ⇒ Fb = 6.97 MN.
Ap = 4 × 1800 × 10-6 = 7.2 × 10-3 m².
Donc Ap ≥ Fb
⇒ 7.2 × 10-3 ≥ 2.30 × 10-3 m² ⇒ condition vérifiée.
3
101 SEBIH Djilali

7.1.5.5) Tracée des câbles de la précontrainte :
a. Equations des câbles :

on choisit un repère (x , y), dont l’axe x passe par l’extrémité inferieure de la poutre et l’axe y
passe par le milieu de la poutre.
Figure 7.11 : Disposition des câbles
L’équation des câbles serait alors de la forme y = ax2 + b1er câble
pour x = 0 ⇒y = b = 0.1
Pour x = L/2 =16.70 m ⇒ y = 0.4 =a × (16.70)2 + 0.1 ⇒ a = 0.00108
 Câble 01 ⇒y1 = 0.00108 x2 + 0.1
De même les équations des autres câbles seraient donc
 Câble 02 ⇒y2 = 0.00179 × x2 + 0.2

 Câble 03⇒ y3 = 0.00251 × x2 + 0.3
 Câble 04 ⇒ y4 = 0.00323 × x2 + 0.4
Tableau 7.3 Tracé des câbles par rapport à la fibre inferieure
x=0m x = 4.175 m x = 8.35 m x = 12.525 m x = 16.70 m

Câble 01 0.1 0.12 0.175 0.27 0.4
Câble 02 0.2 0.23 0.32 0.48 0.7
Câble 03 0.3 0.34 0.475 0.694 1.00
Câble 04 0.4 0.456 0.625 0.907 1.3
102 SEBIH Djilali

VIII.4 les pertes de la précontrainte
Pour éviter toute rupture de la poutre au cours du temps, nous sommes obligés d’estimer les
différentes pertes qui peuvent exister.
7.1.6.1) les pertes instantanées
Dans le cas de la post tension, les armatures de précontrainte subissent des pertes de tension
instantanées qui sont :
a) Les pertes de tension par frottement :
Ce type de perte se produit par frottement des câbles sur la gaine lors de la mise en tension.
La tension appliquée P0 à l’origine diminue entre le point d’application et un point donnée
d’abscisse « x » sa nouvelle valeur par la relation :
Pfr(x) = P0 × e−(f𝖺1+pX)
∆ frott = P0 – Pfr(x)
P0 : La tension à l’origine initiale;
e : La base de logarithmes népériens ;
f : Coefficient de frottement en courbe rd-1 ;
𝑎1 : Somme des déviations angulaires arithmétiques du câble sur la distance x (rd) ;
p : Coefficient de frottement en ligne (m-1) ;
x : La distance de la section considérée (m).

Pour cette vérification on prend le câble moyen (câble 03).
Y= 0.00251x2 + 0.3
α1 = 0.0050 x
D’après le B.P.E.L :
p = 0,002m−1 ; f = 0,20
Tableau 7.4: Perte due aux frottements
x=0m x = 8.35 m x = 16.7 m x = 25.05 m x = 33.4 m

α1 0 0.04175 0.0835 0.12525 0.167
f𝘢1 + px 0 0.02505 0.0501 0.07515 0.1002
Pfr(x) 1440 1404.38 1369.63 1335.75 1302.70
Δ frott 0 35.62 70.37 104.25 137.3
103 SEBIH Djilali

Figure 7.11: Angle de déviation
b) Les pertes de tension par recul d’ancrage :

Ces pertes correspondent à un glissement des torons ou fils dans les clavettes, et des clavettes
dans les plaques d’ancrage lors de la détention du vérin et du blocage des clavettes.
Si : d≤ L/2 il faut tirer le câble par les deux extrémités.
Si : d > L/2 il faut tirer le câble par une seule extrémité.

La distance de glissement « d »
g × Ep × LAB
d=√
ΔζAB
Avec :
g : l’intensité du recul d’ancrage = 6 mm
Ep : module d’élasticité de l’acier

g × Ep. = 0.006 × 1.90 105 = 1140 MN/m.
104 SEBIH Djilali

Figure 7.12 : Représentation des tensions par suite des pertes par frottement et par
glissement le long du câble
Pour x = L/4 = 8.35 m ⇒ A1 = 292.50

Pour x = L/2 = 16.7 m ⇒ A2 = 1155.47
A1≤ g x Ep. ≤ A2 ⇒ l’effet de recul d’ancrage se fait sentir entre L/4 et L/2
⇒ 8.35 ≤ d ≤ 16.7 m
g Ep × LAB √ 1140 × 16.7

d=√ = 1440 − 1369.63 = 16.45 m
ΔζAB
d = 14.29 < L/2= 16.7 m ⇒ On tire les câbles des deux extrémités.
ζP0 − ζ P(d)
ζP0 – ζp(16.7)
ζP0 − ζ P(d) × 16.7 = ζP0 − ζP(16.7) × d
−16.45 × ( 1440 − 1369.63)

ζ p (d) = + 1440
16.7
ζ P(d) = 1370.68
105 SEBIH Djilali

Tableau 7.5: Perte dues au glissement

X(m) 0 8.35 16.45 16.7 16.95 25.05 33.4
∆ g= ∆ fr − g 137.30 68.77 0 0 0 68.77 137.30
Caractéristiques géométriques des sections
 X = 0.00L
Tableau 7.6: Caractéristiques géométriques des sections à X = 0.00L
Désignation B (cm2) Z (cm) SΔ (cm3) I0 (cm4) IΔ (cm4)

Section brute 9063 / 754 560 79 205 940
Gaines 477 79.10 37 728 401.92 7 920 594
Section nette 8586 / 716 832 71285346
V = S/Δ / B=83.26cm.
V’ = h- V =66.74cm
IGN=I/Δ – B × V2 = 8458567.26 cm4.
Bgaine=2 × (8)2/4
I0gaine=2 (8)4/64
p= IG / (V × V' × B) = 0.36 = 36 %.
 X = 0.25L

Section brute 6 150,49 / 541 629 63 157 333
Gaines 323.51 88.06 27 081,43 803.84 6 315 733,29
Section nette 5826.98 / 514 547,08 56 841 599,57
V = S/Δ / B=83.66cm.
V’ = h- V =61.94 cm
IGN=I/Δ – B × V2 = 13794347 cm4.
p= IG / (V × V' × B) = 0.4328 = 43.28 %.
106 SEBIH Djilali

 X = 0.50L

Section brute 6 150,49 / 541 629 63 157 333
Gaines 323.51 88.06 27 081,43 803.84 6 315 733,29
Section nette 5826.98 / 514 547,08 56 841 599,57
V = S/Δ / B=83.66cm.
V’ = h- V =61.94 cm
IGN=I/Δ – B × V2 = 13794347 cm4.
p= IG / (V × V' × B) = 0.4328 = 43.28 %.
c) Pertes dues aux raccourcissements instantanés du béton

𝑁−
𝑎
𝑁
−
𝑆
107 SEBIH Djilali

P = Ap(ζp0 − Δζins)
 Détermination de l’excentricité « ep »
Pour les calculs on utilise les sections nettes :
ep = V –Z
Tableau 7.9: Section nette de la poutre
X S(m2) V(m) V'(m) I(m4) ep(m)

0 0.9063 0.7909 0.7091 0,1953 -0.0416
L/4 0.61505 0.8366 0.6634 0,1784 0.0440
L/2 0.61505 0.8366 0.6634 0.1784 0.0440
3L/4 0.61505 0.8366 0.6634 0,1784 0.0440
L 0.9063 0.7909 0.7091 0,1953 -0.0416
0.75 × g × L² / 8 pour x= L/4 et x = 3L/4
Mg =g × L² / 8 pour x = L/2
0 pour x = 0 et x = L
Avec : g = 25. 10-3 × (Section nette)
Tableau 7.10: Les valeurs des moments Mg selon la longueur de la poutre
X 0 8.35 16.7 25.05 33.4

Mg 0 1.52 2.03 1.52 0
Tableau 7.11: Les pertes dues au raccourcissement élastique
X 0 8.35 16.7 25.05 33.4

P 8.04 8.09 8.34 8.09 8.04
ζb 8.94 12.87 8.79 12.87 8.94
ζrac 17.88 25.73 17.58 25.73 17.88
Tableau 7.12: Les pertes instantanées
X(m) 0 8.35 16.7 25.05 33.4

∆ fr 0 35.62 70.37 35.62 0
∆ g 137.30 68.77 0 68.77 137.30
∆ rac 17.88 25.73 17.58 25.73 17.88
∆ i 155.18 130.12 87.95 130.12 155.18
108 SEBIH Djilali

7.1.6.2) Les Pertes différées :

Elles sont liées à l’évolution rhéologique des matériaux, acier et béton au cours du temps
et comprennent :
a) Pertes par retrait du béton :

∆ ret = r * [1 − r(j)] × Ep
Avec r : Le raccourcissement d’une poutre, la valeur est prise par le BPEL en fonction
-4
duclimat r = 2.5 10
r(j) = j avec : j : Age du béton à la date de la mise en tension .rm

1+9×rm
:Rayon moyen de la pièce en cm.
 Détermination de rm :
Sectionbrute 6474
rm = = =11.62cm
perimétre 557.16
28
r(28) = = 0.27
1 + 9 × rm
Δζret = 2.5 × 10−4 × [1 − 0.27] × 1.90 × 105
 ∆ ret = 34.67 MPa.
b) Pertes par relaxation des aciers :

La relaxation de l’acier est un relâchement de tension à longueur constante. Elle dépend de la
nature de l’acier, de son traitement et l’on distingue des aciers :
109 SEBIH Djilali

A la relaxation normale « RN »Très

basse relaxation « TBR »
Compte tenu de faible différence des couts existant entre ces aciers, l’économie réalisée
sur les aciers par une perte par relaxation plus faible fait choisir en général « TBR »
Un acier est caractérisé par sa relaxation à 1000 heures exprimée en pourcentage
p1000 = 2.5%
∆ rel
6
(x) = 100 × p1000 × (u − u0 ) × pi (x)
Avec :
pi : La tension initial de l’acier c.-à-d. après perte instantané
pi = p0 - ∆ i
pi
u=
fprg
u0 : Un coefficient pris égal à 0.43
Tableau 7.13 : Perte due à la relaxation des aciers

0 8.35 16.7 25.05 33.4
pi 1284.82 1274.26 1281.01 1205.63 1147.52
U 0.691 0.685 0.689 0.648 0.617
∆ relax 49.10 48.74 49.76 39.42 32.18
c) Pertes dus aux fluages du béton :

Le fluage est caractérisé par une augmentation de la déformation du béton dans le temps ; on
constate que la déformation totale augmente et atteindre trois fois la déformation instantanée.
Pour le calcul du fluage, on va considérer les caractéristiques géométriques brutes ; après

injection de la coulisse c.-à-d. poutre + hourdis.
Tableau 7.14 : Section nette de la poutre + dalle

0 1.3100 1.048 0.702 0.4017 0.252
8.35 1.0188 1.149 0.601 0.2399 0.749
16.7 1.0188 1.149 0.601 0.2399 0.749
25.05 1.0188 1.149 0.601 0.2399 0.749
33.4 1.3100 1.048 0.702 0.4017 0.252
110 SEBIH Djilali

Ep
∆ = 2.5 × × = 13.35 b
fluage Eij b
111 SEBIH Djilali

Tableau 7.15: Récapitulatif des pertes (MPa)
0 L/4 L/2 3L/4 L

Δζret 34.67 34.67 34.67 34.67 34.67
Δζrelax 49.10 48.74 49.76 39.42 32.18
Δζflu 98.90 295.21 285.01 295.21 98.90
∑ 𝑑 182.67 378.62 369.44 369.3 165.75
Pertes instantanées 155.18 130.12 87.95 130.12 155.18
totale
Pertes différées total 182.67 378.62 369.44 369.3 165.75
Pertes total 337.85 508.74 457.39 499.42 320.93
% des pertes 14.5 21.83 19.63 21.43 13.77
Perte moyen = ∑ Δζi /i =25.00%
Donc la valeur moyenne des pertes calculées : 18.23% < 25% qui est la valeur des pertes
proposé au début du calcul de la précontrainte.
Si on prend 18.23% des pertes retranchant de la force de précontrainte, la force

devient plus grande, donc avec cette valeur des pertes on restant toujours dans le domaine
des contrainte admissibles.
112 SEBIH Djilali

IX.4 Vérification de la flexion à mi – travée
a) Calcul aux E.L.S :
La vérification est effectuée à mi travée point critique en flexion, on vérifiera que les
contraintes restent dans le domaine des contraintes admissibles suivant :
-Phase 1 :A la mise en tension en considérant la poutre seule avec une précontrainte à50%
le B.P.E.L donne Pmax=1.02 p0 – 0.8 ∆pi
- Phase 2 : ce commence dés que la dalle est coulée jusqu’à la mise en service de
la structure dans cette phase en considère les pertes instantanées et déférées.
 A la mise en tension
Pour le calcul, on utilise les caractéristiques géométriques de la section nette
 La détermination de l’excentricité « «ep »
Tableau 7.16 : La détermination de l’excentricité

0 0.9063 0.7909 0.7091 0,1953 -0.0416
L/4 0.61505 0.8366 0.6634 0,1784 0.0440
L/2 0.61505 0.8366 0.6634 0.1784 0.0440
3L/4 0.61505 0.8366 0.6634 0,1784 0.0440
L 0.9063 0.7909 0.7091 0,1953 -0.0416
Il faut vérifier que :
− ̅̅̅𝑡 − 𝑎
− ̅𝑡 𝑎
Avec p1 = 0.5 (1.02p0-0.8Δpi) à la mise en tension en considère 50% de précontraintes.
P0= 9.45 M.N (la valeur de la précontrainte réelle).

Δζi
Δp = . p0
i
ζp0
Tableau 7.17: Détermination des contraintes à la mise en tension

X(m) 0 8.35 16.7 25.05 33.4
Δζi 155.18 130.12 87.95 130.12 155.18
Δpi(Mpa) 1.117 0.960 0.665 1.010 1.235
P1 (M.N) 4.84 4.90 5.02 4.88 4.97
Mmin(MN.m) 0 1.52 2.03 1.52 0
ζs (Mpa) 6.55 12.29 14.34 12.29 6.55
ζi (Mpa) 4.12 3.64 1.98 3.64 4.12
Alors les conditions sont vérifiées.
113 SEBIH Djilali

 En service
On utilise les caractéristiques géométriques brutes pour sections composite.
Tableau 7.18 : Les caractéristiques géométriques brutes pour sections composite

0 1.3100 1.048 0.702 0.4017 0.252
8.35 1.0188 1.149 0.601 0.2399 0.749
16.7 1.0188 1.149 0.601 0.2399 0.749
25.05 1.0188 1.149 0.601 0.2399 0.749
33.4 1.3100 1.048 0.702 0.4017 0.252
Le B.P.E.L donne Pmin = 0.98 p0- 1.2 ∆p et on considère les pertes instantanées et
différées.
− ̅̅̅𝑡 − 𝑎
− ̅𝑡 𝑎
Avec P2=0.98p0 – 1.2∆
Δζ/i*
Δpi = p0/ ζp0
Tableau 7.19 : Détermination des contraintes
X(m) 0 8.35 16.7 25.05 33.4

Δζi 337.85 508.74 457.39 499.42 320.93
Δpi(Mpa) 2.43 3.75 3.46 3.88 2.55
P2 (M.N) 7.24 5.65 6.01 5.51 7.09
Mmin(MN.m) 0 1.52 2.03 1.52 0
ζs (Mpa) 1.46 -0.55 -3.37 -0.55 1.46
ζi (Mpa) 11.14 10.39 13.84 10.39 11.14
Les contraintes en E.L.S sont inferieur aux contraintes admissibles, donc les
sollicitations agissent restant dans le domaine de sécurité.
114 SEBIH Djilali

X.4 Ferraillage de la poutre :
Nous choisissons des armatures (H.A) constituées de nuance feE500
a) Armature de peau :
 Sens longitudinal :
Leur but est de répartir les effets de retrait et la variation de la température disposée dans
la zone périphérique de la poutre, un minimum de 3 cm2/m.
On prend 3T12 = 3.39 cm2/m.
 Sens transversal :
Dans les parties de la section ou le béton est tendue, il est nécessaire de disposer une
section d’armatures minimales As.
Bt Nbt × ftj
As= +
1000 fe × bt
Bt : surface du béton tendu (cm²).

Nbt : Effort normal dans la partie du béton tendu = surface de la partie du diagramme
descontraintes dans la zone du béton tendu.
ftj : contraintes de traction du béton calculée à partir de fcj.
ζbt : contrainte de traction réelle dans le béton
fe : la limite élastique des aciers passifs
Figure 3.53 : Diagramme des contraintes sous « p2 » (combinaison rare)

ζs= 24.14 Mpa
ζi= -5.82 Mpa

 Calcule de y :
5.82/y=24.14/h-y
(1.75-y) × (5.82) = 24.14y
Y=0.339 m > 5 cm donc il faut mettre des armatures passives (B.P.E.L)
Bt=(0.60*0.339)=0.2034 m2
115 SEBIH Djilali

Nbt = ½ ζs x Bt = ½*24.14*0.2034=0.59 M.N
As= 18.5 cm2

On prendra 6HA20 avec une section nominale de 18.85 cm².
XI.4 Vérification De l’Efforts Tranchants
a) Vérification à l’E.L.S
 Vérification à LA Contrainte de cisaillement
Il faut vérifier que : η < min (η1 ; η2)
V
η =
bn × Z
V : l’effort tranchant
réduit bn : largeur
netted’about
Z : bras de levier
I : moment d’inertie par rapport au centre de gravité (I= 0.178m4)
Z = 1.575 m ; bn = 0.56 m ;
Bn= b0-0.5 Ф g=0.60-0.5*0.08=56cm
V = Vu − p × sin α
L’inclinaison α du câble N2
y=a × x2 on prendre : x=L/2= 16.7 m
y :l’ ordonnée du câble moyenne au
abouta=y/x2= 1/16.72=3.58 × 10-3
Donc α= y’=2.a.x=2 ( 0.00358) (16.7)=6.78°
V= Vmax en E.L.S= 0.916 M.N
P : c’est p (x=0) dans la phase mise en tension d’après le B.P.E.L on considère :50% de la
force de précontrainte et en tenant compte des pertes instantanées ζi seulement .
P=0.5 (1.02 p0 -0.8 Δpi)
116 SEBIH Djilali

Δpi= Δζi . p0/ ζp0

Δpi = 155.18. .10370/1440 = 1.117 M.N
P=0.5 ( 1.02 × 10.37(-0.8× (1.117))=4.84 M.N
V=0.916-4.84 × sin × (6.78)=-0.463M.N
(0)=0.42/0.56 × 1.575=0.48M.N
≤ Min ( 1 ; 2) Avec :
1² = X t + 0.4 ftj * (ftj + 2/3 ( X + t))
Avec :
t : Contrainte normale transversale t = 0 P=0.98 × P0 -1.2 × ∆p
∆p= Δ /Δp0
. p0= 424.86*10.37/1440= 3.06 Mpa
117 SEBIH Djilali

p=0.98 (10.37)-1.2 (3.06)=6.49 Mpa
X (0)= 6.49 =7.75Mpa

0.8366
1² = 0.4 2.7(2.7+ 2/3* (7.75))
1² =8.50 MPa ⇒ 1 = 2.92 MPa.
X = 7.75MPa < 0.4 fc28 (0.4*35)= 14 MPa.

𝑡
− 𝑡
118 SEBIH Djilali

2 ² = 5.52 MPa. ⇒ 2 = 2.35 MPa.
D’où = 0.62 MPa < 2 = 2.35MPa................................ condition vérifiée.
 Vérification de la contrainte de la compression :

La condition qui doit vérifier est :
X< 0.4 fcj X= 8.39 Mpa < 0.4 .(35)=14Mpa condition vérifier
 Vérification à l’ELU :
Justification de la compression de la bielle du béton :
fcj
u<
4. yb.
Vu = 5.82 MN.
P = 6.49MN.
Vru=Vu- p.sin α=5.82 -6.49 . sin× (6.78°)=5.05 M.N

Vru 5.05
u = bn×Z = =5.72 Mpa
0.56 ×1.575
35
u=5.72 Mpa< =5.8 3 MPA condition vérifier
4*1.5
 Détermination du ferraillage transversal :
On calcul le ferraillage par rapport le cas le plus défavorable ( pont chargé)
At fe
× ≥ ( u - ftj/3) tan 𝛽u
bn × St ys
 L’inclinaison des bielles :

tan 2𝛽u = 2 u = 2 × 5.72 = 1.47
x 7.75
𝛽u 27.88° selon le B. P. E. L 𝛽u à 30o

At fe
× ≥ ( u - ftj/3) tan 𝛽u
bn × St ys
At * 500 ≥ (0.68 – 2.7/3) . tan (30°)

.
0.56 × St 1.15
At
≥ -3.58 . 10-3 m2/ml
St
119 SEBIH Djilali

Donc on adopte le ferraillage minimum
At bn ×.ys 0.56×1.15
≥ 0.4 . = 0.4*
St fe500
At
≥ 5.15cm2/ml
St
On prend comme ferraillage 4T14 = 6. 16 cm2
 L’espacement maximum des cadres :
St ≤ Min (0.8h ; 3b0 ; 1) = Min (0.8*1.5 ; 3*0.60 ; 1) St ≤ min (1.2 ; 1.8 ; 1) = 1 m.
On prend St = 50 cm.
CHAPITRE VIII:
Calcul de L’Hourdis
Chapitre VIII Calcul de l’Hourdis
ETUDE DE L’ HOURDIS
1. ÉTUDE DE LA FLEXION LOCALISEE
8.1.1 Moment dans l’ hourdis dû à la flexion localise

Soit une dalle a une épaisseur de 25cm recouvert d’une couche de revêtement de 8 cm
Les abaques Pigeaud permettent de déterminer les moments fléchissant au centre
d’une dalle, rectangulaire simplement appuyée sur ses 4 cotés pour une charge
uniformément répartie sur un rectangle
Les abaques ci-joints visent à déterminer les moments fléchissant maximaux produits
au centre de la dalle par les surcharges civiles et militaires
Fig8.1 : moment de l’hourdis
1- Moment due à la charge permanente :

Ces moments sont calculé ont utilisant les abaques de Pigeaud pour les charges uniformément
répartie, les abaques permettant la détermination des moments fleurissants rapportés à l’unité de
longueur au centre d’une dalle simplement appuyée sur 4 cotés. et pour les surcharges A(l) , Bc , Bt
et Mc120 on utilise les abaques de pigeaud figurant dans les documents SETRA
1-1-Moments Ma et Mb au centre de la dalle :

Pour l calcul des moments dues aux surcharges les abaques nous donnent directement ces moments
en fonction de E, a et b où :
E : la hauteur de répartition
a : la petite portée lx
b : la grande portée ly
121 SEBIH Djilali

Calcul de E :
lx
Fig8.2 : Longueur Lx
Fig8.3 : Cas des charges
122 SEBIH Djilali

Fig8.4 : Hauteur de répartition
E = ¾(épaisseur de la chaussée)+ ½ (épaisseur de la dalle) = 6 +12.5 =18.5 cm = 0.185m

lx = a =1-(2*0.185)=0.63 m ly = b = 33.4 m
1-2-Charge permanente :
Poids propre des hourdis : 0.25  2.5 = 0.625 tf/m²
Poids propre de revêtement : 0.08  2.3= 0.184 tf/m²
Poids total= P  lx  ly = (0.625 + 0.184)  33.4  0.63 = 17.02 tf
2- Moment due au poids propre :

Le poids propre étant une charge uniformément répartie, on utilise les abaques de Pigeaud
donnant les moments M1 et M2 en fonction de :
=a/b a<b
’= b / a a<b
M1 : moment fléchissant rapporté à l’unité de longueur du hourdis dans le sens de la petite portée
lx = a
M2 : moment fléchissant rapporté à l’unité de longueur du hourdis dans le sens de la grande portée
ly = b
123 SEBIH Djilali

Les valeurs des moments fléchissant unitaires au centre de la dalle seront donc :
Ma = ( M1 + M2) P
Mb = (M2 + M1) P
: Coefficient de poisson, = 0.15 pour le béton armé
 = lx / ly = 0.63 / 33.4 = 0.0189 < 0.4
’= ly / lx =33.4/0.63=53.016
Donc le panneau travail dans un sens (celui de la potée)
2-1-Moment longitudinal Mb :
 = 0.0189 3 M1 = 0.004
’= 53.016 M2 = 0.000
Mb = ( M2 + 0.15M1)  P =( 0.150.004 + 0.00 )  17.02 = 0.0102 tf.m/ml
En travée : 0.8Mb= 0.80.0102 = 0.00816 tf.m/ml
Sur appui : M’br = -0.5Mb =-0.50.0102 = -0.0051 tf.m/ml
2-2-Moment transversal Ma:

Ma = ( M1 + 0.15M2)  P = ( 0.004+0.15 0.00 )  17.02 = 0.0681tf.m/ml
En travée : Mar = 0.8 Ma = 0.05448tf.m/ml
Sur appui : M’ar= -0.5Mb = -0.0341tf.m/ml
3- Moment due à la surcharge A(l) :

A(l)max = 1.041 33.4 0.63 = 21.90 tf
3-1-Moment longitudinal Mb:

Mb = ( M2 + 0.15M1 )  P =0.15 0.004  21.90 = 0.01314 tf.m/ml
En travée : Mbr = 0.8 Mb = 0.01051 tf.m/ml
Sur appui : M’br= -0.5 Mb = -0.00657 tf.m/ml
3-2-Moment transversal Ma:

Mb = (M1 + 0.15M2)  P = 0.004  21.90 = 0.0876 tf.m/ml
En travée : Mar = 0.8 Ma = 0.0700 tf.m/ml
Sur appui : M’ar= -0.5Ma = -0.0438 tf.m/ml
4- Moment due à la surcharge Bc :

Calculons le coefficient de majoration dynamique  :
 1  1 0.4  0.6
1
0.2l 14G
S
Avec :
l : min [ sup ( entre axes des poutres de rive ,largeur roulable ) , portée de la travée ]
l : min [sup ( 10.2 ,7) , 33.4] = 7m
G : poids total d’une section de couverture sur une carrée de cotée l =8m
Poids propre de l’hourdis : 0.25  (8)²  2.5 = 40 tf
124 SEBIH Djilali

Poids propre du revêtement: 0.08  (8.00  7)  2.3= 10.304 tf
Poids propre de la superstructure: 8.00  2.063 = 16.504tf
Poids total : G = 66.808
Surcharge maximale : S = 2  30 = 60 tf
 = 1.26
4-1-Moment longitudinal :
Les abaques de pigeaud donnent les moments pour des valeurs de a  2m et nous avons dans notre
cas a = 0.63 qui ne figure pas dans les abaques on prend a = 2m
b = infini ( 33.4m ) , a = 2m ,E = 0.185
D’après l’abaque Mb = 1240 kg.m/ml
Le moment majoré est : M’b = Mb  bc    1.2  0.8
M’b = 1.240  1.1  1.26  1.2  0.8 = 1.6499 tf.m/ml
4-2-Moment transversal :
b = infini ( 33.4m ) , a = 2m ,E = 0.185
D’après l’abaque Ma = 2480 kg.m/ml
M’a = 2.480  1.1  1.26  1.2  0.8 = 3.2998 t.m/ml
5- Surcharge Br :
b = infini ( 33.4m ) ,a = 2m ,E = 0.185
D’après l’abaque n Mb = 1120 kg.m/ml
M’b = 1.120  1.1  1.26  1.2  0.8 = 1.4902 t.m/ml
b = infini ( 33.4m) , a = 2m ,E = 0.185
M’a = 1.25  1.1  1.26  1.2  0.8 = 1.6632 t.m/ml
6- Surcharge Mc120:
Calculons le coefficient SMC :
0.4 0.6
Mc120= 1   = 1.33
1  0.2  8.00 1  4 47.232
110
b = infini ( 33.4m ) , a = 2m ,E = 0.185
M’a = 2.760  1.1  1.33 0.8 = 3.2303 t.m/ml
Le moment longitudinal est néant
125 SEBIH Djilali

7- Surcharge du Convoie D240 :
On utilise les abaques de Pigeaud pour la surcharge uniformément répartie sur un rectangle
concentrique U * V au milieu de la dalle :
U = a + 2 E = 0.630 + 2  0.185 = 1 m
V = b’ + 2E = 18.6 + 2  0.185 = 18.97 m
U / a = 1.5873 , V / a = 30.1111 ,V / b = 0.5679
Ma = ( M1 +0.15 M2 )  P
M1 et M2 étant les moments unitaires pour une charge concentrée P = 1 s’exerçant sur la surface
réduit UV, on utilise les tables de Pigeaud pour avoir M1 et M2 (abaque N°61)
On a :  = 0.0189 3 On doit interpoler entre 0.0 et 0.2 :
Pour  = 0.0
V / a = 30.1111 , U / a = 1.5873
D’après les tables on aura :
M1 = 0.04 , M2 = 0.0009
Pour  = 0.4
V / a = 30.1111 , U / a = 1.5873
D’après les tables on aura :
M1 = 0.03387 , M2 = 0.00048
Donc on aura pour  = 0.02733
M1 = 0.0396 , M2 = 0.000872
Pour  = 0.4
V / a = 29.4245 , U / a = 1.4976
P = ( 240  0.63 ) / 3.2 = 47.250tf
Ma = ( M1 + M2 ) P = ( 0.0396 + 0.15  0.000872 )  47.250= 1.8772t.m/ml
M’a = 0.8 Ma =1.5018t.m/ml
Mb = ( M2 + M1 )  P = ( 0.000872+ 0.15  0.0396 )  47.25= 0.3218 t.m/ml
M’b = 0.8 Mb = 0.2574 t.m/ml
8- Moment de continuité sur appui :

Pour déterminer les moments de continuité dans les dalles de couverture des pont à poutres sous
chaussée ; on considère les cas de charges symétrique par rapport aux appuis de la dalle qui sont
les poutres principales, les abaques utilisées dans les documents SETRA déterminant les moments
fléchissant maximaux produits au milieu des côtés encastré de la dalle ; par les surcharges
réglementaires (titre II CPC) en fonction de :
 l’épaisseur E (½ épaisseur de la dalle + ¾ épaisseur de la chaussée)
 du demi largeur ‘A’ de l’appui constitué par une poutre principale, ‘A’ est la demi-largeur
de l’âme augmentée s’il y a lieu d’un gousset dessinée à 45°
 des dimensions : a et b de la dalle
b est parallèle à l’axe de l’ouvrage , et a perpendiculaire à l’axe de l’ouvrage .
126 SEBIH Djilali

Moment de continuité sur poutre Mcp :
On note pour un pont de 1ère classe, les cas de charge les plus défavorable sont les systèmes Bc et
Mc120
8-1-Système Bc :
b = infini (33.4m) , a = 2m , E = 0.185 A = 12.5+15 =27.5cm
D’après l’abaque N°15 Mcp = 1480 kg.m/ml
M’cp = 1.480  1.1  1.26 1.2 = 2.4615 t.m/ml
8-2-Système Mc120 :
b = infini ( 33.4m ) , a = 2m ,E = 0.185 A = 12.5+15 =27.5cm
D’après l’abaque N°24 Mcp = 1740 kg.m/ml
M’cp = 1.740  1.33 = 2.3142 t.m/ml
9- Récapitulation des moments à prendre en compte pour ferrailler l’hourdis :

Flexion générale :
Moment en travée M>0 = 6.1847t.m
Moment sur appui M<0 = 0.9333 t.m
Flexion localisée :
Charges permanentes :
Moment transversal :
Moment en travée M1= 0.05448t.m
Moment sur appui M2= -0.0341t.m
Moment longitudinal :
Moment en travée M1= 0.00816 t.m
Moment sur appui M2= -0.0051 t.m
Surcharges :
Moment transversal :
Moment en travée M= 3.2303 t.m
Moment longitudinal :
Moment en travée M= 1.6632 t.m
Moment de continuité :
Moment de continuité Mcp = 2.4615 96 t.m
Moments maximums :
Transversalement :
Moment en travée Mmax= 6.1847+0.05448+ 3.2303 = 9.4721 t.m
Moment sur appui Mmax= 0.9333 +0.0341+2.5696 = 3.5369 t.m
Longitudinalement :
Moment en travée Mmax= 0.00816 + 1.6632 = 1.6713 t.m
Moment sur appui Mmax= 0.0051 t.m
127 SEBIH Djilali

10- Etude de l’effort tranchant :

Charge total P uniformément répartie sur toute la surface de la dalle :
Poids propre :
Nous calculons les efforts tranchant en employant le formule approchée donnée par Pigeaud :
P =0.63  33.4  ( 0.25 2.5 + 0.08  2.3 ) = 17.02 tf
L’effort tranchant par unité de longueur est :
Au milieu de la petite côte ‘a’ : Ta = P/3b = 17.02 / 100.2 = 0.1698t/ml
Au milieu de la grande côte ‘a’ : Tb = P/2b+ a = 17.02 / 66.8+0.63= 0.8847 t/ml
10-1-Effort tranchant due aux surcharges :

Vue l’effet important qu’ont remarqué pour le surcharges du type Br on fait aussi l’étude pour
cettecas de charge :
10-2-Effet du système Mc120 :

P = 110 t
Impact réel : uv = (1.006.10 ) = 6.1000 m²
Impact diffusée : UV = (1.376.47) = 8.8639 m²
Donc l’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TU = ( P / 2 ) / ( 3 V ) = P / ( 6  V ) = 2.8335 t/ml
L’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petit côté est :
TV = ( P / 2 ) / ( 2V +U ) = P / ( 4 V +2 U ) = 3.8434 t/ml
10-3-Effet du convoie D240 :

Impact réel : uv = (0.6318.6) = 11.718 m²
Impact diffusée : UV = (118.97 ) = 18.97 m²
TU = ( P u / 3.2 ) / ( 3 V ) = P  u/ ( 9.6  V ) = 0.8302 t/ml
TV = ( P u / 3.2 ) / ( 2 V + U ) = 1.2134 t/ml
10-4-Effet des surcharges A(l):

A(l) = 1.041 t/m²
P = 1.041  33.4  0.63 = 21.90 t
Tb = P / ( 3 b ) = 21.90 / 100.2= 0.2185 t/ml
TV = P / ( 2b +a ) = 21.90 / ( 66.8 + 0.63) = 0.3247 t/ml
10-5-surcharge de type Br :
P = 10 t
Impact réel : uv = (0.30  0.60) = 0.1800 m²
128 SEBIH Djilali

Impact diffusée : UV = (0.37  0.97) = 0.3589 m²
TU = P / ( 3 V ) = 3.4364 t/ml
L’effort tranchant par unité de longueur au milieu du petite côté est :
TV = P / ( 2V +U ) = 4.3290 t/ml
Nota :
Les surcharges A (l) seront pondérées et en plus Mc120 sera majoré par le coefficient  mais pas de
pondération pour les surcharges D240 d’ou les pondérations suivantes :
11-1-Surcharge Mc120 :
Tu = T  mc120 = 2.8335  1.33 = 3.7685 t
Tv = T  mc120 = 3.8434  1.33 = 5.1117 t
11-2-Surcharge Br :
Tu = T  1.26  1.2 = 3.4364  1.26  1.2 = 5.1958 t
Tv = T  1.26  1.2 = 4.3290  1.26 1.2 = 6.5454 t
11-3-Surcharge A(l) :
Tu = T  1 1 1.2 = 0.2185  1.2 = 0.2622 t
Tv = T  1 1 1.2 = 0.3247  1.2 = 0.3896 t
On remarque que la surcharge Br un effet très important sur la dalle donc la combinaison à faire
pour avoir le Tmax est TG + 1.2 TP
12-Effort tranchant due à G+1.2P :

Transversalement :
Ta = 0.1698+ 1.25.1958 = 6.4047 t
Longitudinalement :
Tb = 0.8847 +1.2 6.5454 = 8.7391 t
13- Vérification de la contrainte de cisaillement :

b = T / ( b  z )  1.15  b =  b
Avec :
b : contrainte de cisaillement dans l’hourdis
 b : contrainte admissible du béton
t : 8.7391 t
b : 100 cm
Z = ( 7/8 )  h = ( 7/8 )  25 = 21.87 cm
D’où :
8.7391103
b = = 3.99 kg/cm² < 8.17=b condition vérifiée
100  21.87
129 SEBIH Djilali

14- Ferraillage du hourdis :
14-1-Transversalement :
 : Coefficient de frottement de remplissage.
Mu : moment à l’état limite ultime.
bc : contrainte de compression du béton .
b : 1.15 D240 combinaisons sont rares
14-1-1-En travée :
Mcp = 0.05448t.m
MCD = 6.1847+ 3.2303 = 9.415 t.m/ml
Mu = 1.35 0.05448+ 1.35  9.415 = 12.7837 t.m/ml
fbu = 19.38
12.7837102
= = 0.1302  < 0.186
1 0.225² 19.38
1 12 1  1  2  0.1302
= = = 0.175
0.8 0.8
Z = d  ( 1-0.4  ) = 0.225  ( 1- 0.4  0.175 ) = 0.2093 m
Nb
Nb 0.8y
d=Z
Ns Ns
12.783710-2
As = M u = = 14.04cm² On prend 816 = 16.08 cm²
fe 0.2093 500 /1.15
Z
s
fe : limite d’élasticité de l’acier constituant les armatures transversales = 500 MPa
14-1-2-Sur appui :
Mcp = -0.0341t.m/ml
MCD = -0.9333 -2.4615 = -3.3948 t.m/ml
Mu = 1.35 ( -0.9673 –3.5029) = -6.0347 t.m/ml
6.0347102
= Mu = = 0.06150  < c
bd² fbu 1 0.225² 19.38
 = 1.25  [1- 12] = 1.25  [1- 1  2  0.06150 ] = 0.0794
Z = d ( 1-0.4  ) = 0.225  ( 1-0.4  0.0794 ) = 0.2179 m
130 SEBIH Djilali

6.0347102
As = M u = = 6.3698 cm² soit 514 ---- -- 7.7 cm2
fe 0.2179 500
Z
s
14-2-Longitudinalement :
14-2-1-En travée :
Mcp = 0.00816 t.m/ml
MCD = 1.6632 t.m/ml
Mu = 1.35 (0.00816+ 1.6632) = 2.2563 t.m/ml
2.2563102
= M u
= = 0.02299
bd² fbu 1 0.225² 19.38
 = 1.25  [ 1- 12] = 1.25  [ 1- 1  2  0.02584 ] = 0.0291

Z = d ( 1-0.4  ) = 0.225  ( 1-0.4  0.0291 ) = 0.2224 m
2.2563102
As = M u = = 2.33 cm² soit 410 soit 3.14 cm²
fe 0.2224x500 /1.15
Z
s
14-2-2-Sur appui :
Mcp = 0.9333 t.m/ml
MCD = 0.0051 t.m/ml
Mu = 1.35 (0.9333 + 0.0051) = 1.2668 t.m/ml
1.2668102
= Mu = = 0.0129
bd² fbu 1 0.225² 19.38
 = 1.25  [ 1- 12] = 1.25  [ 1- 1  2  0.0129 ] = 0.0162
Z = d ( 1-0.4  ) = 0.225  ( 1-0.4  0.0162 ) = 0.2235 m
1.2668 * 0.01
As = Mu = = 1.30 cm²
fe 0.2235  500 /1.15
Z
s
Comme les sections calculées longitudinalement (en travée At = 2.33 cm² sur appui At = 1.30 cm²
) sont négligeables, donc on fait ferraillage constructif c’est pour cela nous avons calculé des
sections qui satisfait la condition de non fragilité du béton qui est donnée par B.A.E.L 91 .
Condition de non fragilité :
 = ( At / bd )  0.23 ( ftj / fe )
As min = 0.23  1  0.225  2.7 / 500 = 2.79 cm² condition vérifiée
On prend 410 soit As min =3.14 cm²
131 SEBIH Djilali

CHAPITRE IX:
Modélisation du tablier
CHAPITRE IX Modélisation du tablier
IX. Introduction :
La modélisation a pour objectif d’élaborer un modèle capable de décrire d’une manière

approchée le fonctionnement de l’ouvrage sous différentes conditions. Cette démarche de
modélisation par la méthode des éléments finis (MEF) met en évidence la maîtrise de trois
domaines des sciences de l’ingénieur : la mécanique des milieux continus, la rhéologie des
matériaux et le calcul numérique par ordinateur.
La mécanique des milieux continus (MMC) apporte un cadre mathématique et physique

en assimilant la matière à un milieu continu (continuité du milieu et de ses évolutions) et en
permettant la définition des notions de déformation, de contrainte et de loi de comportement.
IX.1. Présentation de logiciel CSiBridge20

CSiBridge20 est un logiciel de calcul et d'optimisation des structures. Il utilise la
méthode d’analyse par éléments finis pour étudier les structures planes et spatiales de type :
Treillis, Portiques, Structures mixtes, Grillages de poutres, Plaques, Coques, Contraintes
planes, Déformations planes, Éléments axisymétriques, Éléments Volumiques.
CSiBridge20 permet de roulantes, c’est à dire la charge d’un convoi modélisé par une
combinaison de forces quelconques (forces concentrées, charges linéaires et charges
surfaciques). Le convoi est un ensemble de forces de directions, valeurs et positions données.
Pour chaque pas, le convoi est déplacé d’une position vers la suivante. Le cas de charge
roulante est ainsi considéré comme un ensemble de plusieurs cas de charges statiques (un cas
de charge pour chaque position du convoi).
CSiBridge20 peut calculer les structures à un nombre de barres et à un nombre de

nœuds illimités. Les seules limitations découlent des paramètres de l’ordinateur sur lesquels
les calculs sont effectués (mémoire vive et espace disque disponibles).
133 SEBIH Djilali

-Fenetre d’ouverture du logiciel
Ce logiciel comprend 09 fenêtres :
-File………………Fichier
-Home……………Menu principale
-layout……………Lignes
-Components…….Compositions
-Loads……………Forces
-Bridge………..…Pont
-Analysis….……. Analyse
-Design/Rating…..Dessin
-advanced………..Paramètres avancées
134 SEBIH Djilali

IX.2. . Modélisation :
Étant donné que l’ouvrage isostatique a une seule travée indépendante, on étudiera
une seule travée de longueur de 32.4 m).
Les surcharges sont disposées suivant le règlement Fascicule 61 titre II, de façon à
obtenir des sollicitations maximales. Dans notre modélisation on considère deux cas ou le
système de charge est soit centré sur la chaussée ou excentré.
IX.2.1. Les étapes de modélisation :

Les étapes de modélisation sont :
a-entrée des dimensions global du pont(longueur ,largeur, Nombre des voies, largeur
des voies.
b- entrée des données des matériaux.
c- entrée des données de la section de la poutre et les autres éléments du pont (culé,
chevrette, pille, appareils d’appuis, fondations…)
d- entrée des types de surcharges et combinaisons des charges.
e-assemblage des données et analyse
f-exploitation des données et Résultats.
IX.2.2. Modélisation de la poutre :
Les poutres constituant le tablier sont modélisées de la manière suivante :
a. choix de l’unité :
Il y a lieu de choisir unité avant d’entamer une session

CSiBridge20,adoptons le Ton-m-c (tonne-mètre-Celsius)
b. création de la structure :
Importation d’un modèle à partir de la bibliothèque de

CSiBridge20, le menuFILE/NEWMODEL, la boite suivante s’affiche
on choisi More en suite Blank:
135 SEBIH Djilali

136 SEBIH Djilali

On cliquant par le bouton droit de La souris s’affiche une fenêtre Layout on fait entrer
lalongueur (layout Line) du travée 32.4 m .
Ensuite on fait entrer les largeurs et le nombre des voies (layout-Lane)

c. Choix du matériau : fenêtre Component
Définie ------------------------Matérial property Data
Béton 35 ou 27 Mpa
d. Modélisation de la poutre :
138 SEBIH Djilali

e. farme property……….poutre à mi- travée ;About-Intermédiaire-poutre

précontrainte
f. Modélisation du tablier :
Define nombre de poutre-largeur du tablier-distance entre axe des poutres
+épaisseur de la dalle et revêtement
139 SEBIH Djilali

Choix type des surcharges Bc , Bt,Br A(L),MC120 , D240 Trottoirs et Surcharge

trotoirs: fenêtre Loads surcharge live +surcharge de surface(aera load)
140 SEBIH Djilali

141 SEBIH Djilali

142 SEBIH Djilali

e-fenêtre Bridge --------choix des travées dans notre cas une seule travée de 32.4 m
g-Fenêtre Design Rating ................ Combinaison des charges (ELS-ELU)
143 SEBIH Djilali

VII. 2.3. Résultats après analyse :
IX.3. Conclusion
Pour l’utilisation des logiciels l’étudiant soit prudent, car ces logiciels doivent
être adaptés pour les règlements algériens à savoir le règlement RPOA 2008 .
En comparant ce moment fait manuellement et celui fait avec logiciel, on
constate une faible différence, de ce fait on adopte celui fait par le logiciel fondé par la
méthode des éléments finis qui reste une méthode plus fiable.
Avant d’utiliser n’importe logiciel de calcul l’étudiant doit maîtriser la
méthode des éléments finis (MEF) qui met en évidence la maîtrise de trois domaines des
sciences de l’ingénieur : la mécanique des milieux continus, la rhéologie des matériaux et
le calcul numérique par ordinateur.
Conclusion Générale:
Dans ce mémoire nous avons fait la conception et l’étude d’un pont à

poutre en béton précontraint par post tension. Le choix de type d’ouvrage a été
basé essentiellement sur des critères esthétiques et d’exécution entre les deux
variantes proposées à savoir, pont en béton précontraint et pont en béton armé.
Les différents autres types de pont ont été écartés préalablement vue aux
contraintes rencontrés et l’impossibilité de réalisation et d’implantation. Le pré
dimensionnement des éléments du tablier a été basé sur le document (S.E.T.R.A).
L’étude du tablier a été faite par la méthode Guyon -Massonnet et
numérique (CSI-BRIDGE), le calcul nous a permis de déterminer la poutre la plus
sollicitée. Toute les vérifications ont été effectuées pour l’étude de la
précontrainte des torons utilisés pour chaque poutre. La dalle a été ferraillée en
flexion simple en supposant les deux moments (transversal et longitudinal).
La méthode de la méthode Guyon -Massonnet reste utilisée pour le
calcul et la répartition des efforts transversale ,cette méthode on peut remplacer
par des logiciels qui utilise la méthode d’analyse par éléments finis pour étudier
les structures planes et spatiales de type : Treillis, Portiques, Structures mixtes,
Grillages de poutres, Plaques, Coques, Contraintes planes, Déformations planes,
Éléments axisymétriques, Éléments Volumiques.
Cette démarche de modélisation par la méthode des éléments finis (MEF)
met en évidence la maîtrise de trois domaines des sciences de l’ingénieur :
La mécanique des milieux continus, la rhéologie des matériaux et le calcul
numérique par ordinateur.
La mécanique des milieux continus (MMC) apporte un cadre mathématique
et physique en assimilant la matière à un milieu continu (continuité du milieu et
de ses évolutions) et en permettant la définition des notions de déformation, de
contrainte et de loi de comportement.
Pour l’utilisation des logiciels l’étudiant soit prudent, car ces logiciels
doivent être adaptés pour les règlements algériens à savoir le règlement RPOA .
FERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. BPEL 91 révisé 99: règles techniques de conception et de calcul

des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode
des états limites (fascicules 62, titre 1er, section ii du CCTG) (cahiers
CSTB 2578 et 3193). avril 1992.
2. BAEL 91 modifié 99 : règles techniques de conception et de calcul
des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites révisées 99.
3. guide de conception & d’application du règlement RPOA 2008.
Ministère des travaux publics. mars 2008.
4. Règlement parasismique des ouvrages d’art. Ministère des
travaux publics.mars 2008.
5. Ponts à poutres préfabriquées précontrainte par post-tension
(VIPP), guide de conception. Service d’études techniques des routes et
autoroutes (S.E.T.R.A). février1996.
6. Fascicule 62 titre ii, section ii : règles techniques de conception et
de calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la
méthode des états limites -BPEL 91 révisé 99 - avril 1999 – ministère de
l´équipement, des transports et du logement.Thenoz -mai 1972)
8. normes S.E.T.R.A « guide de conception des ponts à poutres
préfabriquées en précontraintes par post- tension (septembre 1996)
9. Robert Chaussin « béton précontraint » -« édition technique de
l’ingénieur 2006-france »
10.rapport étude S.A.R.L Agilis étude réalisation 2023
11.rapport géotechnique de laboratoire génie labo octobre 2022
12. Cours deRDM ,ponts béton armé et béton précontraint 3ème licence,
1er et 2ème master en travaux public,
13. Jean Armand Calgaro –généralité, fondations appuis ouvrages
courants – dition :presses école pont chaussée 2000-france
14. Guy Graffesat–conception -Edition -Eyrolles-1978-France
ANNEXES
FICHES DU RAPPORT GEOTECHNIQUE
. Rapport de forage SC01

Nature du sol selon le profondeur
BULLETIN RELATIF AUX ABAQUES DE PIGEAUD
Ligne d’influence
25.0000
20.0000
15.0000 poutre 7 y =5,1

poutre6 y=3,4
10.0000
poutre5 y=1,7
5.0000 poutre4 y=0
0.0000
5.95- 4.462- 2.975- - 0 1.4875 2.975 4.4625 5.95
5 1.4875
-5.0000
poutre4 =0
4.0000
3.5000
3.0000
2.5000
2.0000
poutre4 =0
1.5000
1.0000
0.5000
0.0000
5.95- 4.4625- 2.975- 1.4875- 0 1.4875 2.975 4.4625 5.95
poutre 5=1,7
4.5000
4.0000
3.5000
3.0000
2.5000
2.0000 poutre 5=1,7
1.5000
1.0000
0.5000
0.0000
5.95- 4.4625- 2.975- 1.4875- 0 1.4875 2.975 4.4625 5.95
poutre6=3,4
7.0000
6.0000
5.0000
4.0000
3.0000
poutre6=3,4
2.0000
1.0000
0.0000
-1.0000 5.95- 4.4625- 2.975- 1.4875- 0 1.4875 2.975 4.4625 5.95
-2.0000
poutre 7=5,1
12.0000
10.0000
8.0000
6.0000
4.0000 poutre 7=5,1
2.0000
0.0000
-2.0000 5.95- 4.4625- 2.975- 1.4875- 0 1.4875 2.975 4.4625 5.95
-4.0000
CRT Guyon K règlement
Theta:0,57 -5,95 -4,4625 -2,975 -1,4875 0 1,4875 2,975 4,4625 5,95 0 KMAX
Chargement G Permanent 1,07745 1,03078 1,00678 0,9956 0,99236 0,99558 1,00673 1,0307 1,07733 0,99236 1,07745
PIETONS trottoir de GAUCHE 2,48258 2,01562 1,56826 1,1762 0,86157 0,62299 0,44851 0,32223 0,22694 0,86157 2,48258
PIETONS trottoir de DROITE 0,22698 0,32226 0,44855 0,62303 0,86159 1,17621 1,56823 2,0155 2,48234 0,86159 2,48234
PIETONS sur deux trottoirs 1,35478 1,16894 1,00841 0,89961 0,86158 0,8996 1,00837 1,16886 1,35464 0,86158 1,35478
Roue 6t trottoir de GAUCHE 2,86101 2,19046 1,61711 1,16239 0,82021 0,57233 0,3969 0,27239 0,17872 0,82021 2,86101
Roué 6t trottoir de DROITE 0,17875 0,27242 0,39693 0,57236 0,82023 1,1624 1,61707 2,19034 2,86073 0,82023 2,86073
Charge A(l) 1 voie GAUCHE 1,12714 1,1457 1,18186 1,18177 1,10365 0,96526 0,81972 0,69805 0,60789 1,10365 1,18186
Charge A(l) 2 voies GAUCHE 0,79909 0,85665 0,93905 1,02052 1,07381 1,08884 1,06957 1,0347 1,01663 1,07381 1,08884
Charge A(l) 3 voies GAUCHE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Chargement A(l) CHAUSSEE 0,87723 0,92801 1,00249 1,06874 1,09425 1,0687 1,00242 0,92792 0,87712 1,09425 1,09425
Charge A(l) 1 voie DROITE 0,60797 0,69812 0,81979 0,96531 1,10368 1,18174 1,18179 1,1456 1,127 1,10368 1,18179
Charge A(l) 2 voies DROITE 1,01675 1,03479 1,06963 1,08887 1,07381 1,02048 0,93898 0,85656 0,79899 1,07381 1,08887
Charge A(l) 3 voies DROITE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Convoi Bc situés à GAUCHE 0,97796 1,01355 1,06973 1,10861 1,09911 1,03122 0,93103 0,83493 0,76625 1,09911 1,10861
Convoi Bc en axe chaussée 0,86717 0,92183 1,00112 1,07321 1,10455 1,07322 1,00113 0,92183 0,86716 1,10455 1,10455
Convoi Bc situés à DROITE 0,76629 0,83497 0,93106 1,03123 1,09911 1,1086 1,0697 1,0135 0,97789 1,09911 1,1086
Roue Br excentrée GAUCHE 1,73151 1,59742 1,44593 1,21656 0,9727 0,75773 0,58566 0,45515 0,35649 0,9727 1,73151
Roue Br en axe de chaussée 0,80925 0,88564 0,99179 1,1043 1,16351 1,10435 0,99186 0,88573 0,80935 1,16351 1,16351
Roue Br excentrée DROITE 0,35654 0,45519 0,58571 0,75778 0,97274 1,21657 1,44588 1,59729 1,73131 0,97274 1,73131
Tandem Bt situés à GAUCHE 0,88303 0,93109 1,00217 1,06415 1,09034 1,06411 1,00211 0,931 0,88293 1,09034 1,09034
Tandem Bt centrés en axe 0,88303 0,93109 1,00217 1,06415 1,09034 1,06411 1,00211 0,931 0,88293 1,09034 1,09034
Tandem Bt situés à DROITE 0,88303 0,93109 1,00217 1,06415 1,09034 1,06411 1,00211 0,931 0,88293 1,09034 1,09034
Char Mc80 situé à GAUCHE 1,13426 1,14301 1,1667 1,15368 1,09038 0,97242 0,83768 0,72246 0,63771 1,09038 1,1667
Char Mc80 en axe chaussée 0,8542 0,9141 0,99991 1,08047 1,10815 1,08043 0,99984 0,91401 0,8541 1,10815 1,10815
Char Mc80 situé à DROITE 0,63779 0,72253 0,83774 0,97247 1,0904 1,15366 1,16663 1,14291 1,13413 1,0904 1,16663
Char Mc120 centré en axe 0,87243 0,92559 1,00308 1,07088 1,09119 1,07084 1,00301 0,9255 0,87232 1,09119 1,09119
Char Me80 situé à GAUCHE 1,12714 1,1457 1,18186 1,18177 1,10365 0,96526 0,81972 0,69805 0,60789 1,10365 1,18186
Char Me80 en axe chaussée 0,83147 0,89966 0,99571 1,09235 1,13466 1,09231 0,99564 0,89957 0,83136 1,13466 1,13466
Char Me80 situé à DROITE 0,60797 0,69812 0,81979 0,96531 1,10368 1,18174 1,18179 1,1456 1,127 1,10368 1,18179
Char Me120 centré en axe 0,8387 0,90426 0,99705 1,08862 1,12735 1,08858 0,99698 0,90417 0,8386 1,12735 1,12735
Convoi D/E situé à GAUCHE 0,73186 0,81206 0,9223 1,04474 1,13212 1,13634 1,06994 0,99105 0,93726 1,13212 1,13634
Convoi D/E centré en axe 0,82884 0,89798 0,9952 1,09368 1,13743 1,09363 0,99512 0,89789 0,82874 1,13743 1,13743
Convoi D/E situé à DROITE 0,93738 0,99115 1,07002 1,13638 1,13211 1,04469 0,92223 0,81198 0,73176 1,13211 1,13638
Theta:0,57 -5,95 - -2,975 - 0 1,4875 2,975 4,4625 5,95 -1,7 KMAX
4,4625 1,4875
PIETONS trottoir de GAUCHE 2,48258 2,01562 1,56826 1,1762 0,86157 0,62299 0,44851 0,32223 0,22694 1,22765 2,48258
Theta:0,57 -5,95 -4,4625 -2,975 -1,4875 0 1,4875 2,975 4,4625 5,95 -3,4 KMAX
PIETONS trottoir de 2,48258 2,01562 1,56826 1,1762 0,86157 0,62299 0,44851 0,32223 0,22694 1,6923 2,48258
GAUCHE
Theta:0,57 -5,95 -4,4625 -2,975 -1,4875 0 1,4875 2,975 4,4625 5,95 -5,1 KMAX
PIETONS trottoir de 2,48258 2,01562 1,56826 1,1762 0,86157 0,62299 0,44851 0,32223 0,22694 2,21278 2,48258
GAUCHE

Mémoire Sebih TP-VOA 2022-2023

Transféré par

Informations du documentcliquez pour développer les informations du document

Informations du documentcliquez pour développer les informations du document

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mémoire Sebih TP-VOA 2022-2023

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Mémoire Sebih TP-VOA 2022-2023

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

‫الـج ـ ـم ــهوري ـ ــة الـج ـ ـ ــسائري ـ ــة الــديمق ـ ـراطي ــة الــشعبيـ ـ ــة‬

People’s Democratic republic of Algeria

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE

Etude d’un tablier d’un pont à poutres

Soutenu le 20 / 06 / 2023 devant le jury composé de :

Président : BOUHALOUFA AHMED……………M.A.A

Année Universitaire : 2022 / 2023

En premier lieu ceux que personne ne peut compenser

les sacrifices qu’ils ont consentis pour notre éducation et

notre bien-être à mes parents qui se sont sacrifiés pour

nous prendre en charge tout au long de notre formation et

A ma famille et nos chers amis qui nous ont accordé

leur soutien dans les instants les plus difficiles.

Tout d'abord je tiens à remercier le dieu tout puissant avoir

Le mémoire que j’ai l’honneur de présenté, a été exécuté

Les enseignants de l'FST de l'université Abdelhamid Ibn

Le choix de la conception du pont dépend de plusieurs facteurs, économique,

technique environnemental la prise de décision de la part du maitre d’ouvrage sur le choix

de la variante est une véritable problématique.

sens des deux cités.

technical environmental decision-making on the part of the client on the choice of

the variant is a real problem.

12 m (7m of roadway 02 lane of 3.5m) and two sidewalks of 2.5 m to allow

pedestrians to move in both meaning of the two cities.

ftj : Résistance caractéristique du béton à la traction au n : Nombre de voies.

σ bc : Contrainte limite de compression du béton. a2 : Coefficient dépendant de la largeur de la voie.

σs : Contrainte admissible de traction de l’acier passif. G : Charge permanente.

Ep : Module d’élasticité longitudinal de l’acier actif. Q : Charge d’exploitation.

γ s : Coefficient de sécurité de l’acier. δ : Coefficient de majoration dynamique.

f : Coefficient de frottement en courbe. V : Effort tranchant.

Ap: Section des aciers actifs. Mf : Moment fléchissant.

∅: Diamètre de la gaine. α : Paramètre de torsion.

Φ : Coefficient de frottement en ligne. θ : Paramètre d’entretoisement.

V: Distance entre le centre de gravité de la section et la n : Nombre de poutres.

P0 : Effort à l’origine. Fc : Flèche de construction.

n : Nombre de câbles. FD : Flèche due à la surcharge D240.

e0 : Excentricité du câble moyen. θg : Rotation due aux charges permanentes.

σ sup : Contrainte sur la fibre supérieure. θ D : Rotation due à la surcharge D240.

σ inf : Contrainte sur la fibre inférieure. θ P : Rotation due à la précontrainte.

Vu : Effort tranchant limite. ∆h max: Déplacement maximal à l’appui.

m : Nombre de gaines par lit. R i : Rigidité d’un appui.

Vmin : Effort tranchant minimum. τH : Contrainte de cisaillement due à l’effort horizontal.

Vmax : Effort tranchant maximum. τN : Contrainte de cisaillement due à l’effort normal.

b0 : Epaisseur fictif de la paroi du chevêtre.

D : Diamètre du plus grand cercle inscriptible dans la section du

chevêtre.Mt : Moment de torsion.

τu (v): Contrainte de cisaillement dû à l’effort tranchant. τu (Mt): Contrainte de cisaillement dû à la

torsion.Ns : Effort normal dû au séisme. Hs : Effort horizontal dû au séisme.

γ f : Coefficient de majoration(pour tenir compte du flambement).

Qf : Effort de frottement latéral.Qn : Charge nominale.

Cu : Coefficient de réaction du sol.I : Moment d’inertie du pieu ;

Mu*, Nu*: Efforts exercés sur le pieu.Mu, Nu : Efforts admissible.

e : l’épaisseur totale de l’élastomère de l’appareil.n : Nombre de fût composant la pile.

E : module de déformation instantanée de béton.I : moment d’inertie longitudinal d'un fût.

M : est la masse totale du tablier.

η: Facteur de correction de l'amortissement.

Qr : les charges de chaussées A(l) ou B avec charges de trottoirs.

Mu, Nu: Efforts exercés sur le pieu.Mu, Nu : Efforts admissible.