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GACEM - Celia KHERROUB - Asma

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale Polytechnique


Département de Génie Minier

Mémoire de projet de fin d’études


Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en génie minier

Thème

ETUDE DE COMPORTEMENT DYNAMIQUE D’UN


TRONCON DE TUNNEL

Cas d’extension du Métro d’Alger (Station de Hacen Badi)

Réalisé par

𝐌 𝐞𝐥𝐥𝐞 . GACEM Celia

𝐌 𝐞𝐥𝐥𝐞 . KHERROUB Asma

Sous la direction de Pr. YAHYAOUI Sami

Présenté et soutenu publiquement le 26 juin 2023


Composition du Jury:
Présidente Dr. KACED Souad M.C.B ENP
Promoteur Pr. YAHYAOUI Sami Professeur ENP

Examinateur Pr. AKKAL Rezki Professeur ENP


Examinateur M. Larouci CHANANE M.A.A ENP
Invité M. BENBETKA Yazid Géologue Minier Cosider TP

E.N.P 2023
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale Polytechnique


Département de Génie Minier

Mémoire de projet de fin d’études


Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en génie minier

Thème

ETUDE DE COMPORTEMENT DYNAMIQUE D’UN


TRONCON DE TUNNEL

Cas d’extension du Métro d’Alger (Station de Hacen Badi)

Réalisé par

𝐌 𝐞𝐥𝐥𝐞 . GACEM Celia

𝐌 𝐞𝐥𝐥𝐞 . KHERROUB Asma

Sous la direction de Pr. YAHYAOUI Sami

Présenté et soutenu publiquement le 26 juin 2023


Composition du Jury:
Présidente Dr. KACED Souad M.C.B ENP
Promoteur Pr. YAHYAOUI Sami Professeur ENP

Examinateur Pr. AKKAL Rezki Professeur ENP


Examinateur M. Larouci CHANANE M.A.A ENP
Invité M. BENBETKA Yazid Géologue Minier Cosider TP

E.N.P 2023
Résumé

......................................................................................................... ‫الملخص‬ 
‫ ولهذا‬.‫الهدف من هذا المشروع الختامي هو دراسة استقرار المعرض السفلي لمحطة حسن بادي‬
‫الغرض قمنا بتقييم االحمال المطبقة على المشروع الخاص بنا باستخدام األساليب التجريبية لتصميم دعم‬
‫ كما قمنا بتقييم التشوه والتقارب في النفق بناء على الخصائص الجيوتقنية للتربة المحيطة‬.‫مؤقت مناسب‬
Plaxis ‫ استخدمنا المحاكات العددية القائمة على‬،‫ في النهاية‬.‫باستخدام طريقة التقارب المحصور‬
‫ باستخدام برنامج نظرية العناصر النهائية والذي يستخدم لنمذجة سلوك التربة وتطبيق االحمال‬2D
.‫ومحاكات عملية الحفر‬

‫ طريقة التقارب المحصور‬،‫األساليب التجريبية‬،‫ الدعم المؤقت‬،‫ المعرض السفلي‬،‫ النفق‬:‫الكلمات المفتاحية‬
.‫نظرية العناصر النهائية‬،Plaxis 2D ،

 Abstract.........................................................................................................................

The objective of this end-of-studies project is to study the stability of the underground
gallery of Hacen Badi station. To this end, we evaluated the loads applied to our structure
using empirical methods in order to design an appropriate temporary support system. We also
assessed the deformation and convergence of the tunnel based on the geotechnical
characteristics of the surrounding soil using the convergence-confinement method.

Finally, we used numerical simulation with Plaxis 2D software, based on the finite
element theory, to model the behavior of the soil, apply loads, and simulate the excavation
process.

Key words: Tunnel, underground gallery, temporary support, empirical methods,


convergence-confinement method, Plaxis 2D, finite element theory.

 Résumé..............................................................................................................................

L’objectif de ce projet est d’étudier la stabilité de la galerie souterraine de la station de


Hassen Badi. À cet effet, nous avons évalué les charges appliquées sur notre ouvrage par les
méthodes empiriques afin de concevoir par la suite un soutènement provisoire approprié, nous
avons aussi évalué la déformation et la convergence du tunnel en fonction des caractéristiques
géotechnique du sol environnant par la méthode de convergence-confinement.

A la fin, nous avons utilisés une simulation numérique avec le logiciel Plaxis 2D basé
sur la théorie des éléments finis FEM et qui sert à modéliser le comportement du sol,
d’appliquer des charges et de simuler le processus d’excavation.

Mots clés : Tunnel, galerie souterraine, soutènement provisoire, méthodes empiriques,


méthode de convergence-confinement, Plaxis 2D, théorie des éléments finis.

Ecole Nationale Polytechnique, El-Harrach. ALGERIE


Dédicace

Dédicace Celia

A ma très chère Yemma, quoi que je fasse ou je dise, je ne saurai


point te remercier comme il se doit. Ton affection me couvre, ta
bienveillance me guide et ta présence à mes côtés a été toujours ma
source de force pour affronter les différents obstacles.

A mon très cher Vava, merci pour ta sagesse, tes conseils avisés
et ta force. Tu as été mon guide et mon modèle. Cette réalisation est
dédiée à notre relation unique et à tout ce que tu m’as appris.

A mes très chères sœurs et mon frère Mouloud, vous êtes mes
meilleurs alliés, mes confidents et mes plus grands supporters. Votre
soutien inébranlable, vos encouragements sincères et votre complicité
ont été mes bouées de sauvetage. Je dédié cette réussite à vous.

A mes nièces et neveux : Juba, Aylan, Elza et Thafath, Basma et


Hanna.

A ma meilleure amie Thanina, ton amitié a été un soutien inestimable


tout au long de ces cinq dernières années. Merci pour ta présence à
mes côtés et ton soutien indéfectibles. Tu es pour moi une amie sur qui
je peux compter. En témoignage de l’amitié qui nous uni et des
souvenirs de tous les moments que nous avons passés ensemble, je te
dédie ce travail et je te souhaite une vie pleine de santé et de bonheur.

Sans oublier mon binôme Asma, je te remercie pour ton


engagement sans faille, ta disponibilité et ta contribution à la réussite
de ce travail. Merci d’avoir été mon binôme pendant cette période, et
sache que je garderai toujours un souvenir précieux de notre
collaboration. Je te souhaite le meilleur pour la suite de ta carrière et
pour tous tes projets à venir. Que ton enthousiasme te mène vers des
réussites extraordinaires.

Celia 

Ecole Nationale Polytechnique, El-Harrach. ALGERIE


Dédicace

Dédicace Asma

Tout d’abord, je remercie avant tout le bon DIEU ALLAH de


m’avoir donné la force, le courage et la bonne santé pour arriver au
terme de ce travail.

A Ma chère mère Nacira, aucune dédicace ne saurait être assez


éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les sacrifices que
tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfance
et même à l’âge adulte.

A mon cher père Ibrahim, tu as toujours été pour moi un


exemple du père respectueux, honnête, de la personne méticuleuse, je
tiens à honorer l’homme que tu es. Je voudrais te remercier pour ton
amour, ta générosité, ta compréhension… Ton soutien fut une lumière
dans tout mon parcours. Ce modeste travail est le fruit de tous les
sacrifices que tu as déployés pour mon éducation et ma formation.

A mes frères (Abderrahmane et Mohamed) et mes sœurs


(Khaoulla et Meriem) qui m’avez toujours soutenu et encouragé
durant ces années d’études.

A toute ma famille, mes amis. Merci pour leurs amours et leurs


encouragements.

A mon binôme Celia pour son soutien moral, sa patience et sa


compréhension tout au long de ce projet.

Asma 

Ecole Nationale Polytechnique, El-Harrach. ALGERIE


REMERÇIEMENTS

Remerciements

Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde


gratitude à notre Dieu qui nous a donné le courage et la volonté de
poursuivre nos études.

Nous tenons à adresser nos sincères remerciements et le plus


grand respect à notre cher professeur et encadrant M. Yahyaoui Sami
pour son suivi et son énorme soutien, qu’il n’a cessé de nous prodiguer
tout au long de notre formation au sein du département de génie
minier.

Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui nous ont aidés à
élaborer cet ouvrage et en particulier notre enseignant Mr Chanane
Larouci, notre co-promoteur Mr Benbetka Yazid, ainsi que, Mr
Allouache Abdelaziz Noureddine, Mr Mohamed pour leur
disponibilité permanente, leur aide et leurs orientations précieuses,
tout le long de ce projet.

Nous adressons nos vifs remerciements aux membres de jurys


Mme Kaced Souad, Mr Akkal Arezki et Mr Chanane Larouci pour
avoir bien voulu examiner et juger notre travail.

Nous remercions aussi l’ensemble des enseignants du


département de génie minier, qui ont contribué à notre formation

d'ingéniorat.
Enfin, nous remerciements vont à nos parents, nos frères, nos soeurs

et nos amis .

Gacem Celia / Kherroub Asma 

Ecole Nationale Polytechnique, El-Harrach. ALGERIE


Table des matières

TABLE DES MATIERES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES SIGLES

LISTE DES VARIABLES

INTRODUCTION GENERALE…………………….……………………………………….24

Partie 01 : Partie théorique

Chapitre 1: Généralité sur les tunnels

1. Introduction ……………………………………………………………………….….. 27
2. Définition d’une excavation souterraine ………………………………………………27
3. Les tunnels …………………………………………………………………………….28
3.1. Définition géométrique des tunnels ……………………………………………..28
3.1.1.Tracé en plan……………………………………………………………....28
3.1.2.Profil en long…………………………………………………………..…..29
3.1.3.Profil en travers ………………………………………………………..….29
3.2. Ouvrages souterraines ………………………………………………………...…29
3.2.1.Les puits……………………………………………………………………29
3.2.2.Les rameaux ………………………………………………………….........30
3.2.3.La galerie de reconnaissances ………………………………………......…30
4. Différentes méthode d’exécution des tunnels……………………………………..……31
4.1. L’exécution des tunnels dans les roches ……………………………………...…31
4.1.1.La méthode traditionnelle à l’explosif …………………………………….31
4.1.1.1. Le mode de travail……………………………………………..…..31
4.1.1.2. Le choix de l’explosif……………………………………………...32
4.1.1.3. Les avantages……………………………………………………....32
4.1.1.4. Les inconvénients ……………………………………………….....33
4.1.2.La méthode par l’attaque ponctuelle……………………………………….33
4.2. Méthodes de creusement des tunnels dans les terrains difficiles………………...34
4.2.1.La méthode par découpage mécanique……………………………...……..34
4.2.2.La méthode de creusement par tunnelier ……………………………….…34
4.2.2.1. Les avantages de tunnelier…………………………………...…….35
4.2.2.2. Les inconvénients de tunnelier………………………………..……35
5. Les techniques de creusement……………………………………………………….…36
5.1. Creusement en plain section. …………………………………………..…….…..36
5.2. Creusement en demi-section……………………………………………………..36
5.3. Creusement en section divisée……………………………………..…………….37
6. La méthode autrichienne …………………………………………………...………….38
6.1. La définition de la NATM………………………………………………….…….38
6.2. Les avantages de la NATM……………………………………………………....38

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Table des matières

6.3. Les inconvénients de la NATM……………………………………………….…38

Chapitre 02 : Systèmes de soutènement

1. Introduction…………………………………………………………………………….40
2. Rôle de soutènement ………………………………………………………………..…40
3. Le choix d’un mode de soutènement ……………………………………………….….41
4. Classification des modes de soutènement selon leur action ………………………...…41
4.1. Le soutènement agissant par confinement ……………………………………....41
4.2. Le soutènement à la fois par confinement et comme armature…………………..41
4.3. Le soutènement par supportage…………………………………………… …….41
4.4. Le soutènement par consolidation ………………………………………….……42
4.4.1. L’injection……………………………………………………………….....42
4.4.2. La congélation …………………………………………………….………42
4.4.3. Le drainage …………………………………………………………….….43
5. Type de soutènement …………………………………………………………………..43
5.1. La NATM………………………………………………………………………...43
5.2. Les cintres………………………………………………………………………..46
5.2.1. Les cintres métalliques lourds…………………………….……....46
5.2.2. Les cintres métalliques légers et coulissants………………….…..47
5.2.3. Les blindages et enfilages……………………………………...…48
5.3. Le boulonnage……………………………………………………………………49
5.3.1. Boulons à ancrage ponctuel…………………………………..…..50
5.3.2. Boulons à ancrage réparti……………………………….……...…50
5.3.3. Les boulons scellés………………………………………….…….51
5.3.4. Les boulons à friction…………………………………….……….51
5.4. Le béton projeté ...................................................................................………..... 51
5.4.1. Béton projeté par voie sèche ……………………………..………52
5.4.2. Projection par voie humide………………………………….……52
5.5. Le jet grouting………………………………………………………………...…..53
5.5.1. Jet simple………………………………………………….…..…..53
5.5.2. Jet double………………………………………….…………..….54
5.5.3. Jet triple………………………………………………………..….54
6. Le revêtement définitif………………………………………………………...…….....55
6.1. Le rôle du revêtement ……………………………………………………………55
6.2. Les types de revêtement ……………………………………….……………...…55
6.2.1. Le revêtement en béton coffré non armé……………………..…………....55
6.2.2. Le revêtement en béton coffré armé …………………….………………...56
6.2.3. Les voussoirs préfabriqués………………………………………………...56
6.2.3.1. Les différentes composantes des voussoirs préfabriqués………...55
6.2.3.1.1. Le voussoir…………………………………………….57
6.2.3.1.2. Les joints………………………………………...…….57
6.2.3.1.3. Les joints d’étanchéité et boulons …………………….58
6.3. Les techniques de réparation des tunnels .............................................................59

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Table des matières

7. Conclusion…………………………………………………………………………...…59

Chapitre 03 : Géologie et géotechnique

1. Introduction……………………………………………………………………………...61
2. Géologie………………………………………………………………………………....61
2.1. Géologie générale de la région d’Alger………………………………………….61
2.1.1. Le massif d’Alger (massif de Bouzaréah) …………………….…………. 61
2.1.2. Sahel d’Alger………………………………………………………………61
2.1.3. La plaine littorale orientale………………………………..……………….62
2.1.4. Le cordon littoral dunaire…………………………….………………..…..62
2.1.5. La plaine de Mitidja………………………………….…………………….62
2.2. Le cadre géologique de la région d’Alger………………….…………………….63
2.2.1. Le paléozoïque…………………………………………..…………………64
2.2.2. Le mésozoïque …………………………………….………………………64
2.2.3. Le cénozoïque (miocène)……………………………..…………………....64
2.2.4. Le cénozoïque (pliocène)………………………………………………..…64
2.2.5. Le cénozoïque (pliocène continental)…………………….…………….….64
2.2.6. Le cénozoïque (pliocène marin)…………………………..……………….64
2.2.7. Le quaternaire…………………………………………..………………….65
2.3. Les sondages carottés………………………………………………………….....65
2.4. Conditions hydrogéologiques……………………………………………….…....67
2.4.1 Les formations aquifères………………………………………..……….....67
2.4.2 Le réservoir astien………………………………………………….……....69
2.4.3 Le réservoir quaternaire……………………………………..…………..…69
2.4.4 La piézométrie……………………………………………………………...69
2.4.5 Caractéristiques de la nappe…………………………………….………….69
2.4.6 Les conditions hydrogéologiques de la Station de Hassen Badi………...…70
2.5. Conditions sismiques…………………………………………………………..…70
2.5.1. Les conditions et la classification sismiques dans le territoire algérien…...70
2.5.2. Les conditions sismiques de la région d’étude…………………………….71
2.6. Les conditions tectoniques du territoire algérien……………………………...…71

3. Présentation du projet………………………………………………………………………72

4. Géotechnique………………………………………………………………………………73
4.1. Les essais in situ………………………………………………………………………….73
4.1.1. L’essai SPT (Essais de pénétration standard)…………………………………73
4.1.2. Essais pressiométriques………………………………………………..…..74
4.1.3. Essais Lefranc………………………………………………………...……75
4.1.4. Essais Cross-Hole……………………………………………………….....75
4.2. Les essais en laboratoire…………………………………………………………76
5. Conclusion…………………………………………………………………………….…...77
Chapitre 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains
1. Introduction ……………………………………………………………………………..…79

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Table des matières

2. Concepts et définitions générale relative à HSE……………………………..………...…..79


2.1.Risque professionnel……………………………………………………….…….…79
2.2.Incident………………………………………………………………………...…..79
2.3.Presque accident ……………………………………………………………….….79
2.4. Accident de travail ………………………………………………………………..79
2.5. Santé, sécurité au travail (SST) …………………………………………………..81
2.6. Danger ……………………………………………………………………………81
2.7. Le risque ………………………………………………………………………….81
3. Principes généraux de prévention…………………………………………………………82
3.1. Protections collectives …………………………………………………………….82
3.2. Protections individuelles …………………………………………………….….…82
3.3.Informations. Formations …………………………………………………………...……82
4. Protection de l’environnement……………………………………………………………83
5. Contexte des travaux souterrains ……………………………………………………...…83
6. Risques liés aux instabilités dans les ouvrages souterrains…………………………........84
6.1. Les Effondrements……………………………………………………………...…85
6.2.Les désordres………………………………………………………………….…...85
6.3.Les inondations………………………………………………………………….....85
6.4.Les tassements en surface……………………………………………………….....85
7. Les bonnes pratiques santé, sécurité et environnement pour COSIDER………...………86
7.1. Responsabilités ………………………………………………………………...….86
7.1.1. Le Directeur de projet...............................................................………….86
7.1.2. Le Responsable HSE ……………………………………………………...86
7.1.3. Les employés ………………………………………………………….….86
7.1.4. Les sous-traitants ………………………………………………………….87
7.2. Procédure HSE de gestion des déchets ……………………………………… 87
7.2.1. Les différents déchets générés par les activités de COSIDER TP pole
M28…………………………………………………………………….......87
7.2.2. Consignes générale pour la gestion des déchets……………………….......88
7.3. Gestion des déversements accidentels…………………………………………......88
7.3.1. Procédure en cas de déversement………………………………………….88
7.3.2. Mesures et moyens de gestion de l’intervention en cas de déversement.…88
7.4. Gestion des combustibles et produits chimiques………………………………......89
7.5. L’émission des bruits ………………………………………………………….…..90
7.6. Pollution atmosphérique ………………………………………………………..…90
7.7. Pollution de l’eau, des milieux aquatiques et du sol.........................................…...91
7.7.1. Les principales causes de pollution du sol et des eaux.…………………....92
7.7.2. Prévention contre la pollution des eaux et du sol……………………….…92
7.8. L’identification des aspects environnementaux significatifs AES .………………92
7.8.1. Dispositions générales de protection de l’environnement………………....93
7.8.2. Inspection environnementale…………………………………………........93
7.8.3. Les principes du développement durable……………………………….....93
8. Conclusion………………………………………………………………………………...94

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Table des matières

Partie 02 : Partie pratique

Chapitre 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

1. Introduction …………………………………………………………………………….....97
2. Les méthodes empiriques………………………………………………………………….97
2.1. Définition.......................................................................................................…...97
2.2. La méthode de TERZAGHI…………………..………………………………….97
2.3. La méthode de LAUFFER ………………………………………………..……..99
2.4. La méthode de BIENIAWSKI......................................................................…...100
2.4.1. La résistance de la matrice rocheuse……………………………………..100
2.4.2. La qualité de la roche via RQD de deere………………………………....101
2.4.3. L’espacement de la discontinuité de la roche…………………………….101
2.4.4. La qualité de la discontinuité de la roche ………………………………..102
2.4.5. Les conditions hydrauliques ……………………………………………..102
2.4.6. L’orientation de la discontinuité …………………………………………102
2.5. La recommandation AFTES …………………………………………………...102
2.5.1. Le calcul de la résistance à la compression……………………………....104
2.6. La méthode de BARTON ………………………………………………………104
2.6.1. Le principe de la méthode ……………………………………………......104
2.6.2. Calcul de l’indice de qualité……………………………………………..105
2.6.3. Détermination de mode de soutènement …………………………………105
3. Evaluation des charges et calcul des pressions ………………………………………….107
3.1. Evaluation des charges verticales……………………………………………….107
3.1.1. La méthode de TERZAGHI………………………………………………107
3.1.2. La méthode des poids des terres …………………………………………109
3.2. Evaluation des charges horizontales …………………………………………...110
3.2.1. La méthode de TERZAGHI………………………………………………110
3.2.2. La méthode des poids des terres …………………………………………110
4. Conclusion ……………………………………………………………………………….111

Chapitre 06 : La méthode de confinement convergence

1. Introduction …………………………………………………………………………..113
2. La méthode de convergence confinement ……………………………………..……..113
2.1. L’hypothèse générale de la méthode……………………………………………114
2.2. Le principe de la méthode ……………………………………………………...114
2.2.1. Le comportement du massif………………………………………………114
2.2.2. Le comportement du soutènement ……………………………………….115
2.2.3. L’équilibre final…………………………………………………………..115
2.3. La méthode de calcul …..………………………………………………………116
2.3.1. La courbe de convergence………………………………………………..116
2.3.2. La convergence à la paroi au moment de la mise en place du
soutènement ……………………………………………………………...119
2.3.3. La courbe de soutènement………………………………………………..119

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Table des matières

2.3.4. L’équilibre final………………………………………………………….121


3. Conclusion…………………………………………………………………………….122

Chapitre 07 : Modélisation numérique par le logiciel Plaxis 2D

1. Introduction………………………………………………………………………………124
2. Bref aperçu sur la méthode des éléments finis…………………………………………...124
2.1. Définition…………………………………………………………………….…124
2.2. Principe de la méthode des éléments finis……………………………………...124
2.3. L’objectif de la méthode des éléments finis………………………………….....124
2.4. Les étapes de la méthode des éléments finis ……………………………….…..125
2.5. La discrétisation du domaine physique des éléments finis (le maillage)…….....125
2.6. Les conditions aux limites de la méthode des éléments finis…………………...125
2.7. Les avantages de la méthode des éléments finis………………………………..125
3. Introduction générale au logiciel PLAXIS 2D…………………………………………...126
3.1. Définition…………………………………………………………………….…126
3.2. Les sous-programmes de Plaxis 2D………………………………………….....126
3.3. Les fonctionnalités de Plaxis ………………………………………………...…128
3.4. Les types de calculs ………………………………………………………….....129
3.4.1. Calcul plastique………………………………………………………..…129
3.4.2. Calcul de coefficient de sécurité (Phi-c réduction)……………………….129
3.4.3. Les modèles de comportements utilisés dans Plaxis 2D………………....129
3.4.4. Modèle élastique linéaire………………………………………………....129
3.4.5. Modèle de Mohr–Coulomb…………………………………………….....129
4. Modélisation numérique………………………………………………………………….130
4.1. La partie I : Construction du modèle ………………………………………...…132
4.2. Partie II : Modélisation de l’excavation du tunnel ………………………….….136
4.3. Partie III : Les résultats (Plaxis Output)……………………………………...…137
4.3.1. Calcul des déformations du terrains (déplacements) dus au creusement du
tunnel……………………………………………………………………..137
4.3.1.1. Les déformations dus au creusement selon l’axe x …………….137
4.3.1.2. Les déformations dus au creusement selon l’axe y ……...……..139
4.3.2. Calcul des déformations au niveau de la voute ………………………….140
4.3.2.1. Les forces exercées …………………………………………….140
4.3.2.2. Les déplacements de soutènement …………………………..…144
5. Vérification de soutènement provisoire…………………………………………………147
5.1. Calcul des efforts internes entres le béton projeté et les cintres métalliques….....147
5.2. Vérification des contraintes normales……………………………………………149
5.3. Vérification des contraintes de cisaillement……………………………………...150
6. Vérification de la stabilité du front de taille……………………………………………..151
7. Conclusion………………………………………………………………………………..152
CONCLUSION GENERALE…………………… ....153
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................………..156
ANNEXE A-A………………………………………………………………………….… ...160

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Liste des tableaux

LISTE DES TABLEAUX

CHAPITRE 01 : Généralité sur les tunnels

CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Tableau 3.1 : Résumé des profondeurs des horizons géotechniques existantes……………..66

Tableau 3.2 : Résumé des résultats des essais in situ réalisés – Essais Lefranc……………..75

Tableau 3.3 : Résumé des résultats des essais in situ réalisés – Essai Cross-Hole…………..76

Tableau 3.4 : Résumé des résultats des essais en laboratoire réalisés dans plusieurs études
pour obtentions des paramètres physiques des sols……………………………………..……76

Tableau 3.5 : Résumé des résultats des analyses minéralogiques réalisés dans la campagne
géotechnique complémentaire…………………………………………………………….….77

CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Tableau 5.1 : Classification de TERZAGHI…………………………………………….…..99

Tableau 5.2 : Résistance à la compression de la roche……………………………………...101

Tableau 5.3 : Classification de l’espacement des diaclases……………………………...…101

Tableau 5.4 : Classification de la roche solen la résistance à la compression. Et le tableau


suivant nous aide à tire le soutènement recommandé…………………………………….....103

Tableau 5.5 : Les différents soutènements recommandés pour la classe R5B………….….104

Tableau 5.6 : Le coefficient ESR pour divers ouvrages souterrains ………………………106

Tableau 5.7 : Les paramètres géotechniques des couches………………………………….107

Tableau 5.8 : Les valeurs finales pour les charges verticales sur la section globale……….108

Tableau 5.9 : Les valeurs finales pour les charges verticales sur la calotte ………………..109

CHAPITRE 06 : La méthode de confinement convergence

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Liste des tableaux

Tableau 6.1 : Les caractéristiques du terrain……………………………………………….117

Tableau 6.2 : Les valeurs de déplacement et la pression du terrain………………………..118

Tableau 6.3: Caractéristiques du soutènement……………………………………………..119

CHAPITRE 07 : La modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Tableau7.1 : les données géotechniques du terrain………………………………………..131

Tableau 7.2 : les caractéristiques mécaniques du soutènement……………………………131

Tableau 7.3 : Les déplacements des terrains après chaque phase d’excavation……………137

Tableau 7.4 : les forces axiales exercées par le soutènement………………………………141

Tableau 7.5 : les forces de cisaillement exercées par le soutènement…….………………..142

Tableau 7.6 : les résultats de moment fléchissant ………………………………………….143

Tableau 7.7 : les résultats de Plaxis 2D………………………………………………….....147

Tableau 7.8 : Résultats et répartitions des efforts internes…………………………………148

Tableau 7.6 : Critère de stabilité pour les matériaux argileux (Peck, 1969)……………….151

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Liste des figures

LISTE DES FIGURES

CHAPITRE 01 : Généralité sur les tunnels

Figure 1.1: Tracé en plan de tunnel val de Fontenay………………………………………...28

Figure 1.2 : Profil en travers d’un tunnel en forme voute……………………………………29

Figure 1.3 : Coupe transversale dans un tunnel avec un puits d’aération…………………....30

Figure 1.4 :Galerie pilote dans un tunnel d’Alger Cosider TP.................................................30

Figure 1.5 : Jumbo au travail sur le tunnel des Pennes-Mirabeau…………………………...31

Figure 1.6 : Plan de tir séquentiel optimisé pour le tunnel de chamoise…………………….32

Figure 1.7 : Méthode de creusement par l’explosif (forage des trous)………………………33

Figure 1.8 : L’excavation par l’attaque ponctuelle…………………………………………..33

Figure 1.9 : Machine de pré-coupage (haveuse)……………………………………………..34

Figure 1.10 : Tunnelier (TBM Cosider TP)………………………………………………….35

Figure 1.11: Technique de creusement en plain section: a-tunnelier, b- l’explosif…….……36

Figure 1.12 : Technique de creusement en demi section………………………………….…37

Figure 1.13: Creusement en section divisées………………………………………………...37

CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.1 : (a) L’application de l’NATM_ (b) Boulonnage du front…………………… .......44

Figure 2.2 :(a) Voûtain de terrain entre deux cintres (b) Technique de l’enfilage………........46

Figure 2.3 : Cintres en profilés simples…………………………………………………… .....47

Figure 2.4 : Cintres coulissants ................................................................................................48

Figure 2.5 : Enfilage métallique ……….…………………………………………………….49

Figure 2.6 : Plaques métalliques assemblées….……………………………………………..49

Figure 2.7 : Soutènement par boulonnage. Section type d’une couronne……..……………..50

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Liste des figures

Figure 2.8 : Boulon à ancrage ponctuel……………………………………………………..50

Figure 2.9 : Les boulons à ancrage réparti à la résine……………………………………….51

Figure 2.10 : Projection de béton par voie sèche.....................................................................52

Figure 2.11 : Projection de béton par voie humide………………………………………..…52

Figure 2.12 : Jet simple…………………………………………………………………..…..53

Figure 2.13 : Jet double………………………………………………………………..……..54

Figure 2.14 : Jet triple …………………………………………………………………..…...54

Figure 2.15 : Coffrage de tunnel……………………………………………………………..55

Figure 2.16 : Coffrage armé M3 …………………………………………………………….56

Figure 2.17 : Le revêtement en voussoirs préfabriqués………………………………….......56

Figure 2.18 : Détail d’un voussoir……………………………………………………………57

Figure 2.19 : Joint longitudinal et circonférentiel (Han et al. 2018)…………………………58

Figure 2.20 : Boulon et joint d’étanchéité……………………………………………………58

CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Figure 3.1 : Les grands ensembles morphologiques d'Alger (d'après Aymé, 1969)…………63

Figure 3.2 : Carte Géologique d’Alger (d'après Aymé, 1964)……………………………….63

Figure 3.3 : Extrait de la carte géologique d’Alger de 1904 (échelle 1/50 000)……………..64

Figure 3.4 :CarteGéologiquedelaRégiond’Alger(Sogreah,2004)......................................... 65

Figure 3.5: Station Hassen Badi- Plan Sondages ……………………………………………66

Figure 3.6 :Profil en long PL de la station de Hassen Badi (hypothèse géotechnique destation
Hacen Badi)…………………………………………………………………………………...67

Figure 3.7 : Carte Hydrogéologique de la région d’Alger ………………………………......68

Figure 3.8 : Un passeport de forage situé au niveau de Dar EL Beida………………………70

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Liste des figures

Figure 3.9 : Vue générale à la zone d’implantation de la station de Hacen Badi …………..72

Figure 3.10 : Principe de l’essai SPT……………………………………………………..…73

Figure 3.11 : Schéma de l’essai pressiométrique et courbe d’interprétation………………...75

CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

Figure 4.1 : Schéma illustrant la différence entre incident, accident et le presque accident....80

Figure 4.2 : Schéma représentant la situation « Pas de risque » …………………………….81

CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Figure 5.1 : Répartition des charges selon TERZAGHI…………………………………..…98

Figure 5.2 : La relation entre la portée active et le temps de stabilité pour différentes classes
de masse rocheuse…………………………………………………………………………...100

Figure 5.3 : Classification de BARTON montre la relation entre Q et 𝐷𝑒 et les types de


soutènement……………………………………………………………………………...….106

CHAPITRE 06 : La méthode de confinement convergence

Figure 6.1 : La convergence-confinement …………………………………………………113

Figure 6.2 : Courbe de convergence ……………………………………………………….115

Figure 6.3 : La courbe de confinement …………………………………………………….115

Figure 6.4 : La courbe d’équilibre confinement-convergence ……………………………..116

Figure 6.5 : Courbe caractéristique du terrain………………………………………………119

Figure 6.6 : La courbe de confinement…………………...………………………………...121

Figure 6.7 : L’intersection entre la courbe de confinement et convergence……………......121

CHAPITRE 07 : La modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Figure 7.1 : Fenêtre principale du programme d’entrée des données……………………....126

Figure 7.2: Fenêtre de calcul……………………………………………………….……….127

Figure 7.3 : Organigramme des sous-programmes de code Plaxis 2D……………………..127

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Liste des figures

Figure 7.4 Organigramme de modélisation avec PLAXIS 2D…………………………….128

Figure 7.5 : Courbe intrinsèque du modèle de Mohr-Coulomb……………………………130

Figure 7.6 : Introduction des profondeurs des couches de sol……………………….……..132

Figure 7.7: insertion des propriétés mécaniques de soutènement………………………..…132

Figure 7.8 : introduction des paramètres géométriques du tunnel………….……..………..134

Figure 7.9 : la géométrie finale du tunnel………………………………………………..…135

Figure 7.10 : la génération de la maille (maille fine)……………………………….………135

Figure 7.11 : les différentes hase d’excavation et de soutènement…………………..……..136

Figure 7.12 : les déplacements selon x de la phase 1…………………………………...…..137

Figure 7.13 : les déplacements de la phase 3 selon l’axe x……………………………...….138

Figure 7.14 : les déplacements de la phase finale selon l’axe x………………………...…..138

Figure 7.15 : les déplacements de la phase 1 selon l’axe y……………………………...….139

Figure 7.16 : les déplacements de la phase 3 selon l’axe y……………………………..…..139

Figure 7.17: les déplacements de la phase finale selon l’axe y……………………….…….140

Figure 7.18 : les déplacements de la phase 2 selon x…………………………………...…..144

Figure 7.19 : le déplacement de la phase 4 selon l’axe x……………………………..…….144

Figure 7.20 : le déplacement de la phase finale selon x…………………………………….145

Figure 7.21 : Le déplacement de la phase 2 selon l’axe y…………………………………..145

Figure 7.22 : Le déplacement de la phase 4 selon l’axe y…………………………………..146

Figure 7.23 : Le déplacement de la phase finale selon l’axe y……………………….……..146

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Liste des sigles

Liste des sigles

TBM: Tunneling Boring Mashine

N.A.T.M: Austrian-Tunneling Methode

Pf: Pression de fluage

Pl: Pression limite

SPT: Standard Pénétration Test

PMT : Essai Pression Ménard

A.F.T.E.S : Association Française des Tunnels et de l'Espace Souterrain

M.E.F : Méthode des éléments finis

R : Remblai

Qa : Argiles limoneuses

Qs : Sables limoneux argileux

Qm : Argiles marneuses

Ts : Sables fins, moyens à grossiers

RQD: Rock Quatily Designation

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Liste des variables

Liste des variables

CHAPITRE 01 : Généralité sur les tunnels

CHAPITRE 02 : Système de soutènement

CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement des ouvrages souterrains

CHAPITRE 05: Les méthodes empiriques et évaluation des charges

C: Cohésion de terrain.

ɸ: Angle de frottement interne.

H: La couverture.

𝑯𝒕 : Hauteur du tunnel.

Q: La surcharge de terrain + la surcharge en surface.

K : Coefficient des terres au repos.

B: La largeur de prisme proposé par TERZAGHI.

𝑯𝒑 : Hauteur de terrain décomprimé au-dessus de la voute.

b: Largeur du tunnel.
RQD: Rock Quality Designation.

𝐣𝐧 : Indice de familles principales de discontinuités.

𝒋𝒓 : Caractérise la rugosité des faces des joints.

𝐣𝐚 : Epaisseur du joint et nature du matériau de remplissage.

𝐣𝐰 : Spécifie les conditions hydrogéologiques : importance des venues d'eau et pression.


𝑫𝒆 : La dimensionné équivalente de l’excavation.

m: Hauteur du tunnel.

C: La cohésion.

𝜸𝒊 : Poids de la couche i.

𝒉𝒊 : Hauteur de la couche i.

𝑹𝒄: Résistance à la compression.

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Liste des variables

Q : La surcharge.

𝝋 : L’angle de frottement.

𝛔𝒗 : La charge verticale.

𝛔𝒉 : La charge horizontale.

𝒉𝒑 : La hauteur de noyau.

𝝋é𝒒 : Angle de frottement équivalent.

CHAPITRE 06 : La méthode de confinement convergence

𝜹𝟎 : La contrainte initiale du massif.

𝑷𝒊 : La pression fictive.

𝛌(x) : Taux de déconfinement.

𝑅𝑝 : Le rayon plastique.

𝒖𝒂 : Déplacement de la paroi.

α : le coefficient de dilatation.
Kp : Coefficient de buté.

𝜎0 ∶ Contrainte initiale du massif.

E : Module de Young.

ϑ : Coefficient de Poisson.

R : Rayon d’excavation.

𝜆𝑎 : taux de déconfinement à l’apparition de la rupture.

σs : Résistance de l’acier.

As : Section de cintre HEB 200.

Es : Module d’élasticité de l’acier.

A : espacement des cintres.

Fck : Résistance à la compression.

Eb : Module de Young (béton projeté).

G : Module de cisaillement.

ϑb :de poisson (béton projeté).

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Liste des variables

e: Epaisseur de béton.
𝑲𝒄 : Raideur du cintre.

𝑲𝒃 : Raideur du béton.

𝑷𝒎𝒂𝒙
𝒃 : La pression maximale.

𝑼𝒎𝒂𝒙
𝒄 : La pression maximale.

CHAPITRE 07 : la modélisation numérique par le logiciel Plaxis 2D

𝐄𝐀 : La rigidité à la compression.

𝐄𝐀 : La rigidité à la flexion.

𝑰𝒄 : Moment d’inertie des cintres.

𝑰𝒃 : Moment d’inertie du béton projeté.

Mb : moment fléchissent du béton projeté.

Nb : effort normal porté sur le béton projeté.

a : la distance entre les cintres.


𝛳n : Rapport de rigidité à la compression entre le béton projeté et le cintre.

𝛳m : Rapport de rigidité à la flexion entre le béton projeté et le cintre.

M : Moment fléchissent.

N : Effort normal.

T : Effort tranchant.

γ𝑠: Module de sécurité.

𝜎𝑒 : Résistance de l’acier.

f𝑦 ∶ Limite d’élasticité.

γ′𝑠 : Module de sécurité ( à l’état ultime ).

I : Moment d’inertie du profilé.

S : Moment statique du profilé.

𝑡𝑤: Épaisseur de l’âme du profilé.

f𝑦 : Limite d’élasticité.

𝑊𝑝 : Le module de flexion plastique.

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Liste des variables

𝛾s : Coefficient de sécurité de l’effort tranchant.

ɣ𝐌 : Coefficient de sécurité du moment de flexion.

𝒇𝒚 : Limite d’élasticité.

𝒇𝒃𝒖 : Contrainte limite à la rupture du béton.

𝒇𝒄𝟐𝟖 : Résistance à la compression après 28 jours égale à 25 Mpa.

ɣ𝒃 : Coefficient de sécurité du béton.

Θ : Coefficient dépend de la durée.

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Introduction générale

Introduction générale

1. Problématique.
2. Objectif d’étude.
3. Recherche bibliographique.
4. Partie spéciale (pratique).

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Introduction générale

INTRODUCTION GENERALE

Le développement des infrastructures souterraines revêt une importance capitale dans le


domaine des transports urbains. Ils permettent de désengorger les routes en offrant une
alternative efficace et rapide pour le déplacement des populations. La ville d’Alger, connait
une croissance urbaine rapide, ce qui soulève la nécessité de développer son réseau
métropolitain.

La stabilité des excavations souterraines constitue un enjeu majeur dans la conception et


la réalisation de ces tunnels. En effet, les conditions géologiques, hydrogéologiques et
géotechniques spécifiques à chaque site peuvent avoir un impact significatif sur la sécurité et
la durabilité de l’ouvrage. Il est donc essentiel de mener des études approfondies, pour évaluer
la stabilité des tunnels, en particuliers dans des zones présentant des caractéristiques
géologiques complexes.

Alors quelles sont les procédures utilisées pour l’optimisation l’opération de creusement
de tunnel d’une part ? D’autre part, comment assurer la stabilité à long terme afin d’éviter des
dégâts matériels aux entreprises, sans oublié qu’elle présente un risque pour la vie du
personnel et le milieu environnant ?

Le présent projet a pour objectif l’étude de la stabilité d’une excavation souterraine, plus
spécifiquement la galerie du chantier de Hacen Badi de l’entreprise Cosider TP situé entre les
deux stations El-Harrach centre et Bab Ezzouar. Après une introduction générale, qui présente
la problématique et l’objectif de notre travail, ce dernier est réparti en deux axes principaux
qui sont les suivants :

I. La partie théorique est structurée en quatre chapitres qui dressent une étude
bibliographique comme suite :
 Chapitre 1 : Généralité sur les tunnels.
 Chapitre 2 : Systèmes de soutènement.
 Chapitre 3 : Géologie et géotechnique.
 Chapitre 4 : Hygiène, sécurité et l’environnement des ouvrages souterrains.

II. La partie pratique est consacrée sur analyse de stabilité de projet d’étude en trois
chapitres ci-dessous :
 Chapitre 5 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges
 Chapitre 6 : La méthode de confinement convergence
 Chapitre 7 : Modélisation numérique par le logiciel Plaxis 2D.

Enfin, nous terminons notre travail par une conclusion générale et des
recommandations.

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PARTIE 1 : Recherche bibliographiques

Partie 1: Recherche bibliographiques

 Chapitre 1 : Généralité sur les tunnels.


 Chapitre 2 : Systèmes de soutènement.
 Chapitre 3 : Géologie et géotechnique.
 Chapitre 4 : Hygiène, sécurité et l’environnement
des ouvrages souterrains

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Chapitre 1: Généralités sur les tunnels

1. Introduction.
2. Définition d’une excavation souterraine.
3. Les tunnels.
4. Différentes méthode d’exécution des tunnels.
5. Les techniques de creusement.
6. La nouvelle méthode autrichienne.
7. Conclusion.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

CHAPITRE 01 : Généralités sur les tunnels

1. Introduction

Les ouvrages souterrains constituent un domaine important et en plein développement


de la géotechnique. En effet, l’extension des voies de communication (routes, autoroutes et
voies ferrées) impose souvent des franchissements difficiles, qui conduisent généralement à la
construction de tunnels, De même, l’encombrement de la surface du sol des villes rend
nécessaire la construction en souterrain des nouvelles voies de circulation (voirie, métros) et
de nouveaux équipements urbains (parkings, réseaux d’assainissement, etc). [1]

Lors de la construction d’un tunnel, différentes techniques peuvent être utilisées en


fonction des conditions géologiques et des exigences du projet. Parmi les méthodes
couramment employées, on retrouve le creusement à ciel ouvert, le creusement à l’explosif, le
tunnelier, et le tunnel à l’aide de méthodes de forage. Chaque méthode présente ses propres
avantages et inconvénients, et nécessite une planification minutieuse pour garantir la sécurité
des travailleurs et la stabilité du tunnel.

2. Définition d’un ouvrage souterrain [2]

Les travaux souterrains sont tous travaux exécutés en dessous de la surface de sol, dans
des excavations ayant une configuration complexe et évolutive.

Ces ouvrages sont souvent destinés :

 A la circulation des personnes, des véhicules et des marchandises (tunnels routiers


et autoroutiers, tunnels ferroviaires, métro ...).
 Au stockage des déchets dangereux ou différents produits en particulier des
hydrocarbures.
 A la production d’énergie (central nucléaire, central thermique …).
 A l’évacuation des eaux usées ou l’approvisionnement en eau potable.

Différentes type d’ouvrages souterrains :

 Si l’on réfère à leur objet :


Les tunnels de communication parmi lesquels :
-Les tunnels ferroviaires.
-Les tunnels routiers.
-Les tunnels de navigation.
Les tunnels de transport :
-Adduction hydraulique.
-Galeries hydraulique.
-Egouts.
-Galeries canalisation.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Les tunnels et cavité de stockage :


-Garage et parking.
-Stockages liquides ou gazeux.
-Dépôts.
 Si l’on réfère à leur mode d’exécution, on peut distinguer :
-Les tunnels ou cavités construits à ciel ouvert.
-Les tunnels en souterrain à faible ou forte profondeur.
-Les tunnels construits par éléments immergés.
 Si l’on se réfère à la forme des ouvrages, on peut distinguer :
-Les tunnels proprement dis et les puits qui sont des ouvrages à grand
développement linéaire et dont la section est constante ou peu variable.
-Les cavités aux formes plus ramassées et souvent moins régulières dans
lesquelles aucune des dimensions n’est prépondérante.

3. Les tunnels
Un tunnel peut être défini comme une voie souterraine creusée à travers des montagnes,
des collines ou sous terre pour permettre le passage des personnes, des véhicules, des trains ou
des canalisations. Il s’agit d’une structure souterraine fermée qui offre un passage sûr et
souvent plus court que les routes ou les voies de surface alternatives. [3]

3.1. Définition géométrique d’un tunnel

Dans un projet de tunnels, l’un des premiers choix à effectuer est celui de ses
caractéristiques géométrique (tracé en plan, profil en long et profil en travers) qui aident à
l’implantation de l’ouvrage.

3.1.1. Tracé en plan

Le tracé en plan représente la projection, à une échelle réduite, du tunnel sur un plan
horizontal. Il caractérise par une succession de courbes et d’alignements droits séparé par des
raccordements progressifs ou des raccordements circulaires. [4]

Figure1.1: Tracé en plan de tunnel val de Fontenay [4]

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

3.1.2. Profil en long

Le profil en long est une coupe verticale passant par l’axe du tunnel, développée et
représentée sur un plan à une certaine échelle. Il précise les longueurs (en abscisse) et les
hauteurs (en ordonnée). Il précise les longueurs et les valeurs des pentes ou des rampes, ainsi
que les rayons de courbures des sommets de côtes et des points bas aux raccordements. [5]

3.1.3. Profil en travers

Le profil en travers est une coupe transversale perpendiculaire à l’axe du tunnel. Il


précise, pour une position donnée, la forme géométrique de la section du tunnel (circulaire,
rectangulaire…) ainsi que les longueurs des voies routables : trottoirs, largeur de bande
d’arrêt d’urgence et tous les détails qui peuvent être existent. [6]

Figure 1.2 : Profil en travers d’un tunnel en forme voute

3.2. Ouvrages souterraines


3.2.1. Les puits

Ces puits peuvent être utilisés comme passages pour la construction de tunnels, chaque
puits représente un emplacement spécial pour les tuyaux et les câbles, et différentes
installations qu'ils nous aident à assurer le bon déroulement des opérations du tunnel. Les
puits permettent également la collecte d'échantillons géotechniques. La section du puits
dépend de la qualité des déblais à évacuer.

Les puits fonctionnaient également comme un service, car ils permettaient la descente
des équipements et des matériaux nécessaires à l'exécution des travaux à l'intérieur du tunnel
et la remontée des matériaux excavés.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Figure 1.3 : Coupe transversale dans un tunnel avec un puits d’aération

3.2.2. Les rameaux

Ce sont des petites galeries qui seront construites après le forage. Les branchages créent
une connexion entre le puits et le couloir pour accéder au couloir de reconnaissance.

3.2.3. Les galeries de reconnaissance

Appelée aussi une galerie pilote, d’une manière générale elle permet de réduire les aléas
du projet ainsi que de trouver des meilleures solutions adaptées dans les cas critiques et
difficiles à travers de repenser à des problèmes probables posés ou prévenus. Cette
galerie pilote à objet pour l’observation visuelle du terrain et l’établissement d’un relevé
géologique détaillé. Ainsi, l’observation des conditions hydrogéologiques, pour savoir et
déterminer le type des venues d’eau (ponctuelles ou diffusées). [5]

Figure 1.4 : Galerie pilote dans un tunnel d’Alger Cosider TP.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

4. Les différentes méthodes d’exécution de tunnel


4.1. Les méthodes d’exécution de tunnels dans les roches
4.1.1. La méthode traditionnelle à l’explosif

Cette méthode est adaptée à une roche saine et homogène aux caractéristiques
géotechniques élevées.

L’abattage à l’explosif nécessite la perforation préalable de trous de mine (constituant la


volée) à l’aide de marteaux perforateurs (robots de forage assistés par ordinateur permettant
une automatisation intégrale des opérations). Le plan de tir doit être adapté aux
caractéristiques du terrain afin d’assurer un découpage soigné de l’excavation et de limiter les
ébranlements.[4]

Figure 1.5 : Jumbo au travail sur le tunnel des Pennes-Mirabeau

4.1.1.1. Mode de travail [7]

Un tir complet peut donc durer plusieurs secondes en additionnant les retards. Le
repérage et le forage des trous sur le front de taille est maintenant réalisé par des Jumbos, dont
le pilotage est assisté par ordinateur sur les gros chantiers. Pour les galeries plus étroites ou ne
justifiant pas l’usage de tels perfectionnements, on peut procéder par simple rétroprojection
ou par données topographiques (traçage à la peinture avec mètres et cordons).

L’alignement est toujours réalisé sur un point laser de référence. Les trous sont forés par
des taillants à carbure (Ø 45mm) fixés sur des tiges d’entraînement. On injecte, par l’intérieur
des tiges, de l’eau qui a un double effet : refroidissement par brumisation et évacuation des
résidus de forage (les cuttings). Seule une personne compétente et diplômée est autorisée à
placer les charges explosives dans les trous de forages.

C’est le travail du préposé aux tirs, aussi appelé "boutefeu". Il place d’abord le
détonateur en fond de trou, puis la charge et enfin le bourrage. Après le tir, il faut ventiler et
disperser les gaz toxiques (CO, CO2, NOx) pour les diluer.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Figure 1.6 : Plan de tir séquentiel optimisé pour le tunnel de chamoise

4.1.1.2. Choix de l’explosif [8]

Les explosifs les plus couramment utilisés en matière de souterrain sont les explosifs
classiques de la famille des dynamites :

• Gomme A, la plus puissante et la plus résistante à l’eau souvent utilisée dans le bouchon ;
• Gomme BAM, dans les trous intermédiaires ;
• Sofranex et Tolamite dans les trous de la couronne, ainsi que la Dynalite R ou la Gomme L
par ordre décroissant de puissance.

On utilise cependant quelquefois également les explosifs nitratés qui se présentent sous
forme de poudres. On les appelle aussi poudre de sûreté parce qu’ils sont moins sensibles aux
chocs que les dynamites, mais beaucoup plus sensibles à l’eau et généralement moins
puissants. Ils conviennent dans les roches mi-dures.

La Sévranite, explosif au perchlorate, très puissant et très brisant (analogue à BAM), a


donné de bons résultats mais nécessite une aération renforcée du chantier. Enfin, l’oxygène
liquide, également puissant et brisant, n’est utilisé que dans les mines de fer. Les cartouches
sont d’une durée de vie très limitée et d’un maniement délicat. Les explosifs AN/FO au nitrate
fuel ne peuvent être employés en souterrain à cause de leur fluidité qui ne permet de les
utiliser que dans des trous verticaux ou très inclinés et hors d’eau.

4.1.1.3. Les avantages :


 Souplesse de la méthode, au niveau du profil à réaliser et de l’adaptation aux différentes

catégories de terrains rencontrés.


• Pour les roches dures : meilleurs résultats d’efficacité et de rendement.
• Utilisation ponctuelle possible pour des terrains hétérogènes.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

4.1.1.4. Les inconvénients :


 Les effets sismiques de l’explosif : vibrations engendrées par les tirs se propageant sous
forme d’ébranlements vers les structures avoisinantes.
 Les effets parasites de l’explosif : création d’hors-profils d’excavation et/ou d’une zone

de massif fortement perturbée au pourtour de l’excavation.

Figure 1.7 : Méthode de creusement par l’explosif (forage des trous)

4.1.2. La méthode par l’attaque ponctuelle [9]

Si la roche est friable, l’excavation est exécutée par une machine qui attaque
ponctuellement et progressivement le sol.

Figure 1.8 : L’excavation par l’attaque ponctuelle (haveuse)

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Les machines à attaque ponctuelle, automotrices sur pneus ou chenilles sont équipées
de bras orientables, à l’extrémité desquels est placé l’appareil d’attaque (godet excavateur,
brise-roche, tête de havage à axe longitudinal ou transversal). Les déblais sont évacués vers
l’arrière. La paroi est équipée à l’avancement d’un soutènement provisoire. Cette technique
est adaptée à tous les profils d’excavation.

4.2. Les méthodes de creusement des tunnels dans un terrain difficile

4.2.1. Méthode par découpage mécanique [7]

Cette méthode consiste à réaliser une succession de saignées d’épaisseur 15 à


30 cm et de 3 à 5 m de longueur dont le tracé suit le profil théorique de l’extrados de la voûte
à réaliser, à l’aide d’une haveuse (machine de pré-découpage constituée d’un bâti support
rigide auquel est fixé un chariot mobile pouvant se déplacer sur le contour de la section à
excaver et équipé d’une scie spéciale).

Figure 1.9 : Machine de pré-coupage (haveuse)

La saignée est remplie de béton à prise rapide, mis en place par projection (béton projeté
par voie sèche et éventuellement armé de fibres métalliques), afin de constituer une voûte
porteuse dans le massif encaissant. Après durcissement, cette pré-voûte en béton assure le
soutènement de la cavité dont le terrassement peut-être entrepris en pleine section. Elle
permet d’assurer pendant les travaux, la sécurité des ouvriers.

4.2.2. La méthode de creusement au tunnelier [8]

Le creusement mécanisé des tunnels a connu des développements importants durant


les vingt dernières années, en particulier grâce à l’apparition et aux évolutions technologiques
des tunneliers.

Ils ont permis d’élargir le domaine de réalisation des tunnels dans des conditions
géologiques délicates, pour une grande gamme de diamètres et de terrains (sols meubles,
roches tendres, argiles molles, terrains instables ou aquifères, etc.) en améliorant
considérablement la productivité et la sécurité des chantiers.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Le tunnelier est une machine complexe qui assure en continu les fonctions suivantes :
 Excavation du terrain ;
 Stabilisation et soutènement du front de taille ;
 Soutènement provisoire des parois du tunnel juste derrière le creusement ;
 Evacuation des déblais ;
 Mise en place du soutènement provisoire ou du revêtement définitif ;
 Guidage selon l’axe théorique prévu ;
 Avancement automatique à l’aide de vérins ;

Il permet de creuser des tunnels de diamètre compris entre 2 et 20 mètres. Il est


particulièrement adapté pour le creusement de terrains meubles sur de grandes longueurs, du
fait de son cout d’investissement important. Sa vitesse d’avancement est de l’ordre de 10 à 50
mètres par jour.

Figure 1.10 : Tunnellier (TBM Cosider TP)

4.2.2.1. Les avantages du tunnelier :

 La sécurité est assurée.


 Le soutènement est facile et rapide.
 La main d’œuvre est réduite ce qui permet d’augmenter le rendement.
 La vitesse d’avancement est assez élevée de 15 à 30 m/jours théoriquement.

4.2.2.2. Les inconvénients du tunnelier :

 Le cout est élevé.


 Le temps de travail effectif de la machine ne dépasse pas 30%.
 La géométrie de tunnel doit être circulaire.
 Tout accident géologique imprévu entraine le blocage de la machine.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

5. Les techniques de creusement [9]


5.1. Creusement en plain section

Il est adopté aux terrains homogènes de bonne ou assez bonne tenue ne nécessitant pas
l’utilisation d’un soutènement provisoire. Dans ce cas, si le rocher présente des fissures
tolérables (fissuration à la suite d’utilisation d’explosifs ou fissures propres au massif),
l’utilisation d’un soutènement provisoire est conseillée.

(a) (b)
Figure 1.11: Technique de creusement en plain section: a-tunnelier, b- l’explosif.

5.2. Creusement en demi-section

Le creusement en demi-section consiste à excaver la demi-section supérieure, dite


« calotte » du tunnel, suivant sa forme définitive (la hauteur pouvant atteindre 5 ou 6 m). Dans
une deuxième phase, on procède à l’excavation de la demi section inférieure, appelée
« stross ». Cette méthode est conseillée pour les tunnels de grande dimension car elle permet
de maitriser les problèmes de stabilité vue la dimension réduite du front de taille.

Par contre cette technique nécessite un soutènement plus important (cintre ou blindage),
dont la mise en place du soutènement s’effectue en principe à l’avancement de chaque phase
d’excavation.

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

Figure 1.12 : Technique de creusement en demi section

5.3. Creusement en section divisée

La méthode de creusement en section divisée consiste en l’ouverture préalable d'une (ou


plusieurs) galeries de petite section dont une partie du soutènement participe au soutènement
de l'excavation totale à réaliser. La section peut être divisée de différentes façons (figure 1.13).
Ces galeries peuvent être exécutées sur toute la longueur de la zone à réaliser en section
divisée avant le début de l'excavation du reste de la section.

(a) (b)
(b) a-Creusement en cloison centrale b-Creusement avec galerie en naissances
Figure 1.13: Creusement en section divisées

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CHAPITRE 1 : Généralités sur les tunnels

6. La méthode autrichienne[10]

6.1. La définition officielle de la NATM

Apparue dans les années 60, la technique de soutènement combinant boulons et béton
projeté s’est imposée sur presque tous les chantiers de tunnels, tant son efficacité est grande. Il
s’agit avant tout d’une méthode, celle du soutènement léger accompagnant les déformations
du terrain. Mais détaillons d’abord chacun de ses deux constituants principaux.

On 1980, le comité national autrichien pour la construction de cavité de l’association


internationale des travaux souterrains (AITES) a publié une définition officielle de la NATM :
« la nouvelle méthode autrichienne de construction de tunnels suit une conception qui utilise
le terrain autour de la cavité comme élément de support par activation d’un anneau de terrain
portant ».

La méthode autrichienne (NMA ou NATM) est généralement applicable dans les


zones de roches tendres, formée d’ensemble des techniques de soutènement (boulonnage,
cintres et béton projeté).

Elle s’est avérée efficace et permet de limiter la décompression des terrains au


voisinage de l’excavation. Cette méthode est caractérisée par la mise en place d'un
soutènement déformable constitué, d’une part, de boulons qui arment le terrain et d'autre part,
d'une couche de béton projeté. Le but de ce soutènement est de garantir la stabilité de la zone
d’excavation en créant un anneau porteur, constitué par le terrain armé.

L’excavation se fait à pleine ou à demi section et parfois en section divisée dans le but
de mettre le soutènement en place rapidement. Les ancrages scellés (mortier ou résine) créent
dans le terrain une voûte armée, une coque mince de béton projeté (15 à 30 cm), généralement
armé de treillis soudés, protège le terrain contre l'altération et les déformations, crée une
continuité entre les éléments du terrain et apporte une pression radiale de confinement et
répartit les efforts rapportés aux têtes des ancrages. Éventuellement, des cintres légers
coulissants renforcent la coque du béton projeté.

6.2. Les avantages de la NATM


. Mise en œuvre rapide du soutènement.
. Revêtement souple et continue.
. Contrôle du comportement du terrain au cours de l’exécution.
. Apport d’un confinement stabilisateur.
6.3. Les inconvénients de la NATM
. Les venues d’eau excessives empêchent la mise en œuvre du béton projeté.
. Le terrain est trop peu cohérent.
. L’efficacité du boulonnage est insuffisante.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Chapitre 2: Systèmes soutènement

1. Introduction.
2. Rôle de soutènement.
3. Le choix d’un mode de soutènement.
4. Classification des modes de soutènement selon leur
action.
5. Type de soutènement.
6. Le revêtement définitif
7. Conclusion.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement


1. Introduction

Pour assurer la sécurité du chantier contre les éboulements et les ouvriers intervenant
sur l’ouvrage lors des travaux souterraines, le creusement d’un tunnel peut nécessiter, selon
la technique utilisée, la nature du terrain et les dimensions de l'ouvrage, la réalisation d'un
soutènement de l’excavation qui s’écoule entre le début de l’excavation et la mise en place du
soutènement définitif, afin de limiter les déformations du terrain, de stabiliser les parois
pendant la réalisation des travaux et de renforcer la stabilité définitive de l'excavation.

2.Rôle de soutènement [11]

Le creusement d'une galerie nécessite généralement la mise en place d'un soutènement


d'importance variable selon la nature du terrain, la dimension de l'excavation et la méthode
utilisée.

Le soutènement peut être inexistant dans les cas les plus favorables (ouvrage creusé
dans une roche homogène et résistante et peu fracturée).

Le soutènement a pour but :

 De garantir la sécurité du personnel travaillant dans la galerie,


 D'assurer la stabilité des parois de celle-ci dès la phase d'abattage du terrain et, si
nécessaire, d'en limiter les déformations,
 De protéger le terrain dans le cas où celui-ci est susceptible de subir une évolution
défavorable (altération, déconsolidation, etc) après ouverture, conduisant à une
diminution inacceptable de ses caractéristiques. Les méthodes courantes d'exécution
conduisent à l’utilisation d'un soutènement métallique ou en béton et à son maintien en
place lors du bétonnage du revêtement définitif éventuel.
 Le soutènement assure la stabilité de la galerie pendant l'exécution des travaux, mais
participe aussi à la stabilité définitive de l’ouvrage en réduisant les efforts supportés par
le revêtement qui est mis ensuite à l'intérieur.

La conception du soutènement a le plus souvent une influence directe sur l'importance


et la répartition des efforts que devra supporter le revêtement définitif.

Lorsqu’on ne met pas en œuvre de revêtement, la pérennité de l'action du soutènement


doit être assurée: protection contre la corrosion ou contre un vieillissement prématuré,
vérification de la non-évolution des caractéristiques du terrain à long terme.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

3. Le choix de mode de soutènement [8]

Le choix raisonné d’un mode de soutènement comprend schématiquement deux phases


successives :

 Une phase d’analyse technique du problème qui aboutit à l’élimination d’un certain
nombre de types de soutènement en raison de leur incompatibilité avec certaines des
données techniques du projet qui peuvent être d’ordre géotechnique, géométrique ou
liées à l’environnement ;
 Une phase complémentaire d’analyse économique qui fait intervenir :
- d’une part le dimensionnement du soutènement qui est l’un des éléments de calcul du
coût ;
- d’autre part les éléments de prix de revient propres à l’organisation du chantier
considéré : plus ou moins grande mécanisation, longueur du tunnel, délais à respecter.

C’est pour tenter de mieux maîtriser ce problème et plus particulièrement pour aider son
analyse technique que l’AFTES a publié des Recommandations qui ont pour objet de fixer un
cadre d’étude en s’assurant que tous les critères qui influent sur le choix ont bien été pris en
compte.

4.Classification des modes de soutènement selon leur action [11]

On peut en fait distinguer quatre classes principales de soutènement suivant leur mode
d'action par rapport au terrain, qui sont :

4.1. Les soutènements agissant par confinement

Le soutènement développe le long des parois une contrainte radiale de confinement


généralement faible, c'est le terrain qui joue le rôle essentiel. On a généralement :

 Le béton projeté seul.


 Le béton projeté associé à des cintres légers.

4.2. Les soutènements agissant t à la fois par confinement et comme armatures

Il s’agit du boulonnage sous ses diverses formes, qu'il soit ou non associé au béton
projeté, aux cintres légers ou aux deux dispositifs simultanément :

 Boulons à ancrage ponctuel.


 Boulons à ancrage réparti (scellés à la résine ou au mortier).

4.3. Les soutènements agissant par sup portage

C’est le soutènement seul qui doit résister aux différents efforts, dans le cas où le terrain
est de mauvaises tenues, nous citerons :

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

 Cintres (lourds ou légers) ;


 Plaques métalliques assemblées ;
 Voussoirs en béton ;
 Tubes perforés (voute parapluie) ;
 Boucliers.

4.4. Les soutènements agissant par consolidation [12]

Dans ce cas il s’agit de modifier les caractéristiques géotechniques du terrain afin de lui
permettre de se stabiliser par lui-même.

Ils rentrent dans le cadre des traitements des terrains, ce sont essentiellement :

 L’injection
 La congélation
 Le drainage
 L’air comprimé

4.4.1. L’injection

Le procédé de traitement par injection consiste à remplir les vides du terrain (fissures ou
pores) par un produit liquide ou en suspension appelé coulis qui se solidifie plus ou moins
dans le temps. Le coulis est envoyé sous pression dans des forages équipés pour l’injection,
traversant les zones à traiter. L'injection a pour résultat de réduire la perméabilité et/ou
d'augmenter les caractéristiques mécaniques d'une roche ou d'un sol.

4.4.2. La congélation

La congélation des terrains aquifères instables est un procédé ancien, à caractère


provisoire, employé pour le creusement de fouilles, de puits et de galeries.

Le schéma de principe du procédé est le suivant:

 Exécution de sondages du site, sur la hauteur des couches aquifères.


 Mise en place de tubes réfrigérants (sondes) : fermés à leur base, ils contiennent des
tubes plus petits ouverts à leur partie inférieure.
 Mise en circulation d'un liquide à basse température arrivant par le tube intérieur et
remontant dans l'espace annulaire en empruntant la chaleur au terrain encaissant.
 Congélation progressive des couches autour des sondes, obtention d'une paroi de
terrain gelé dur et imperméable.
 Maintien de cette paroi durant les travaux de génie civil.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

4.4.3. Le drainage
- Le rabattement de la nappe :

Pour pouvoir abaisser le niveau de la nappe en dessous du souterrain à construire, il faut


que le sol soit suffisamment perméable. En outre, pour empêcher le phénomène du « renard »
(affouillements), il doit exister, à une profondeur raisonnable sous le souterrain, une couche
imperméable dans laquelle les parois latérales viennent se ficher. Cette couche peut
éventuellement être réalisée artificiellement par des injections. Dans certains cas, on peut
même utiliser le procédé du béton immergé au fond de la fouille remplie d'eau.

Les méthodes de rabattement varient avec le coefficient de perméabilité du terrain sont:

 Des puits de grand diamètre distants de quelques mètres dans les terrains à forte
perméabilité
 Des pointes filtrantes de faible diamètre distant de 1 m, essorant le terrain par
aspiration dans les terrains à faible perméabilité (sable fin, argiles)
 Des puits filtrants à pompe immergée distants de quelques mètres dans les terrains de
perméabilité intermédiaire (sables moyens) D'autres dispositions peuvent également
être pris pour abaisser le niveau de la nappe, à titre provisoire ou définitif.

- Les murs drainants :

Dans le cas de terrains de faible perméabilité (moins de 5. 10-6m/sec), il arrive que le


rabattement de la nappe par un grand nombre de puits filtrants soit insuffisant pour assécher le
terrain. On a alors recours à une technique qui consiste à réaliser un mur drainant à l’intérieur
du sol. Ce procédé nécessite les opérations suivantes :

1) Forage de puits jusqu’au niveau à assécher


2) Descente de tubulures en forme de T dans les puits de rang impair et cela jusqu’au
niveau supérieur de la nappe (les branches des tubulures sont dirigées vers les puits
voisins).
3) Injection d’eau dans la tubulure et aspiration dans les deux puits voisins (chasse le
terrain entre les puits et le ramène à la surface).
4) Dès que la communication entre les puits est établie, tout en maintenant l’injection
d’eau et l’aspiration du terrain, on abaisse lentement la tubulure jusqu’au niveau à
assécher (dans cette configuration, les parois sont maintenues par la pression de l’eau).

5. Types de soutènement
5.1. La méthode autrichienne [7]

La technique de soutènement combinant boulons et béton projeté s’est imposée sur


presque tous les chantiers de tunnels, tant son efficacité est grande. Il s’agit avant tout d’une
méthode, celle du soutènement léger accompagnant les déformations du terrain. Mais
détaillons d’abord chacun de ses deux constituants principaux.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.1 : (a) l’application de l’NATM_ (b) boulonnage du front [7]

A) Les boulons d’ancrage radiaux

Les mineurs ont rapidement constaté que le terrain autour d’une cavité avait tendance à
se déliter, s’ouvrir par endroits ou carrément se refermer. Pourquoi ne pas tenter de "clouer"
les parois et ainsi aller chercher le rocher intact, à quelques mètres de la galerie ? L’idée n’est
pas récente, puisqu’au XIXe siècle les Ardoisières d’Angers utilisaient des tiges de châtaigner
glissées dans des forages pour retenir les voûtes de leurs salles souterraines : l’eau qui
s’infiltrait faisait gonfler le bois et le plaquait contre les parois du forage. Rapidement les
tiges en acier (tiges de béton armé) se sont avéré les plus efficaces, et la technologie s’est peu
à peu adaptée au génie civil. On distingue deux grands types de boulons :

1) Les boulons passifs ne sont sollicités que par le déplacement du terrain autour de la
paroi. Il en existe deux familles qui ne fonctionnent pas de la même façon :

(a) les boulons à ancrage ponctuel : ce sont les plus anciens ; ils sont fixés au rocher à
leur extrémité par une coquille qui s’écarte lorsqu’on visse la tige. Sur la paroi, on visse
l’écrou du boulon sur une plaquette. On privilégiera ces boulons pour les roches dures ;

(b) les boulons à ancrage réparti : comme leur nom l’indique, ils sont scellés au terrain
sur toute leur longueur. On distingue deux sous-familles technologiques :

– Les boulons scellés : le scellement peut-être du mortier ou de la résine synthétique.

– Les boulons à friction : ils n’ont pas besoin de scellement et sont directement au
contact des parois du forage par un emmanchement à force (tube fendu) ou par hydro-
gonflage (dépliage d’un tube). Ces boulons, particulièrement adaptés aux roches tendres, ont
maintenant pratiquement remplacé leurs aînés à ancrage ponctuel car ils sont très rapides à
mettre en place et agissent immédiatement.

2) Les boulons actifs sont précontraints. La tige pleine (barre Dywidag ou Arteon) ou le
câble de torons sont scellés loin de la paroi par injection d’un coulis de ciment. Ces inclusions
sont utilisées pour le soutènement des grandes cavités.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

La simplicité de pose d’un boulon (surtout les boulons à friction qui agissent tout de
suite) en ont fait aujourd’hui l’élément essentiel des soutènements souterrains. On peut
facilement en poser deux ou trois à un endroit, en prévention là où la roche risque de se
rompre, ou les préconiser de façon systématique sur tout ou partie de la paroi du tunnel. On
définit alors une densité de boulonnage (1,5 par m2 par ex.), une longueur (environ un rayon
de tunnel) et un diamètre (Ø 18 par ex.).

B) Le béton projeté

Il ressemble de très près à un mortier à prise rapide. Le gunitage consiste à projeter le


béton sur les parois d’un tunnel à l’aide d’une lance. Le béton projeté a deux principaux
usages, qui peuvent s’additionner :

– Pour de faibles épaisseurs (< 5cm) il a un rôle protecteur, et forme une coque mince
épousant la géométrie du terrain. En cela il empêche les blocs de roche ou le sol de s’altérer et
de se détacher de la paroi.

– Il peut aussi avoir un véritable rôle structurant, et reprend les charges issues du terrain. Son
épaisseur est alors variable en fonction du terrain, de l’ordre d’une vingtaine de centimètres.

Seul, le béton projeté est de moins en moins utilisé. Il est souvent associé à des
panneaux de treillis soudés ou, de plus en plus, à des fibres métalliques qui lui confèrent une
certaine résistance en traction et en cisaillement. Son usage en tunnels a fait l’objet de
recommandations très détaillés de l’AFTES et de l’ASQUAPRO [13 ,14].

Attention toutefois, le béton projeté appliqué en paroi peut parfois donner une fausse
impression de sécurité. Lorsqu’il n’est pas assez épais au regard du poids des blocs qu’il doit
retenir ou tout simplement lorsqu’il est encore frais, il peut se détacher et entrainer avec lui
une petite partie du terrain. Bien que d’importance limitée, ce risque de chute n’est pas à
négliger.

C) La combinaison magique

En couplant l’usage du béton projeté avec un boulonnage radial systématique (Fig2.2.a),


on s’est aperçu que dans la majorité des terrains rencontrés en tunnel, on obtenait des résultats
intéressants. Pour l’ancien mineur, habitué à poser des soutènements très résistants (et donc
rassurants) la NATM semble bien légère. Mais au lieu de "supporter" simplement le terrain
perturbé par le creusement, elle permet à celui-ci de se soutenir lui-même.

En d’autres termes, c’est la roche elle-même qui participe au soutènement. En autorisant


une convergence contrôlée, le système boulons-gunite (et éventuellement treillis soudé ou
fibres métalliques) crée une redistribution des contraintes dans le massif et un état d’équilibre
stable.

Cette technique, relativement peu onéreuse, est donc celle qui sera systématiquement
proposée en profil-type de base pour le soutènement.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

D’autre part sa conception optimisée et facilement ajustable, ce type de soutènement,


plus que tout autre, doit être associé à une auscultation précise du tunnel. [15]

Figure 2.2 : (a) Voûtain de terrain entre deux cintres (b) Technique de l’enfilage. [7]

5.2. Les cintres [8]

Les cintres peuvent être définis comme des ossatures le plus souvent métalliques en
forme d’arcs ou de portiques disposés dans la section transversale de l’ouvrage et dont les
membrures sont placées le long des parois où elles sont calées, soit directement, soit par
l’intermédiaire d’une peau de blindage.

Il s’agit d’une structure rigide de caractère discontinu, qui n’est pas liée de façon
intangible au terrain.

Suivant le rôle qu’ils assurent, les cintres peuvent être des éléments :

 De protection (contre la chute des blocs isolés sans chercher à s’opposer aux
déformations d’ensemble) ;
 De soutènement (pour ralentir la convergence des parois) ;
 De renforcement, s’il s’agit de consolider un ouvrage ancien ;

Du point de vue de la façon dont ils sont constitués, il existe différents modèles de
cintres.

5.2.1. Les cintres métalliques lourds

Les cintres métalliques lourds sont constitués de profilés de forte inertie cintrés ou
assemblés de façon rigide, ils sont capables d’agir comme de véritables soutènements dans la
mesure où la section du souterrain n’est pas trop importante. Suivant leur mode d’assemblage,
il peut s’agir de profilés simples, accouplés ou à treillis.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Les profils les plus fréquemment utilisés vont du H 140 au H 260. On peut aussi
classer dans cette catégorie les cintres mobiles ou télécopiables que l’on déplace au fur et à
mesure de l’avancement du front.

Figure 2.3 : Cintres en profilés simples. [8]

5.2.2. Les cintres métalliques légers et coulissants

Les cintres métalliques légers et coulissants sont constitués de profilés spéciaux


généralement en forme de U, dont le dispositif d’assemblage permet le coulissement contrôlé
des éléments d’un même cintre les uns par rapport aux autres (fig2.4). Leur capacité de
portance est ainsi limitée à l’effort nécessaire pour provoquer le glissement de l’assemblage.
Lorsque les efforts sont importants, la convergence des parois n’est pas arrêtée mais
seulement freinée.

Lorsque cette condition est acceptable, ces cintres sont recommandés en raison de leur
facilité d’emploi. Ils peuvent être employés soit comme simples cintres de protection (contre
la chute de blocs), soit comme cintres de soutènement. Dans ce cas, ils sont généralement
associés à un grillage ou à un béton projeté et à un boulonnage.

Ils constituent alors l’armature de renforcement du dispositif boulon/béton projeté qui


permet, pour le confinement du terrain, d’assurer le soutènement d’ouvrages de grandes
portées dans des conditions relativement économiques.

Les cintres coulissants existent en plusieurs sections dont la masse linéique varie de 13
à 36 kg/m.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.4 : Cintres coulissants. [8]

Pour un cintre métallique de section déterminée, il existe une limite inférieure et une
limite supérieure du diamètre moyen de la galerie dans laquelle le cintre est utilisable. La
limite inférieure correspond à la possibilité pratique de cintrage (Dm = 23 h, où h est la
hauteur du profil dans le plan du cintre), la limite supérieure correspond aux risques de
flambement ; elle est souvent prise égale à 200 fois le rayon de giration de la section du cintre
(DM = 200 r). À titre d’exemple, on pourra utiliser un cintre H 180 pour des galeries
comprises entre 4,20 et 9,80 m.

Le dimensionnement exact dépend bien entendu des caractéristiques réelles du terrain.

5.2.3. Les blindages et enfilages :

Les blindages et enfilages assurent la continuité du soutènement de la paroi dans


l’intervalle des cintres et sont indispensables dans les terrains dont la cohésion est insuffisante
pour assurer ce transfert des charges entre deux cintres successifs. Il peut s’agir soit de
planches en bois de 4 à 8 cm d’épaisseur et de 1,60 à 2 m de longueur posées à recouvrement,
soit de plaques métalliques en tôle pliée de 2 à 4 mm d’épaisseur et de 1 à 3 m de longueur.
Les blindages bois, s’ils ne sont pas déposés avant bétonnage du revêtement, peuvent
présenter des risques de décompression ultérieure du terrain du fait du pourrissement.

On appelle enfilage un dispositif de blindage que l’on enfonce dans le terrain le long
du contour de l’ouvrage en avant du front pour assurer le soutènement avant même que
l’excavation ne soit réalisée. L’enfilage est réservé aux terrains instables ou bouillants
(fig2.5).

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.5 : Enfilage métallique. [8]

Il existe bien d’autres types de blindage (fig 2.6), tels que des plaques métalliques
cintrées assemblées par clavetage (liner plates) qui constituent un véritable cuvelage et qui
peuvent être renforcées ou non par des cintres, les plaques Bernold, etc.

Figure 2.6 : Plaques métalliques assemblées. [8]

5.3. Boulonnage : [11]

On appelle boulonnage le renforcement du terrain encaissant au moyen de barres


généralement métalliques et de longueur comprise entre 1,50 et 5 m, placées à l’intérieur du
terrain à partir de la surface libre (fig 2.7). Les tirants se distinguent des boulons par deux
caractères principaux : leur longueur dépasse généralement 10 m et ils sont mis en traction
volontairement à une fraction importante de leur charge de rupture.

Les tirants, qui sont des éléments actifs (par opposition aux boulons qui sont passifs)
sont assez rarement utilisés dans les travaux souterrains, sauf dans le cas des cavernes de
grandes dimensions (centrales souterraines).

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.7 : Soutènement par boulonnage. Section type d’une couronne. [11]

Contrairement aux cintres qui agissent par sup portage, les boulons agissent surtout par
confinement, c’est-à-dire qu’ils développent, le long de la paroi du tunnel, une contrainte
radiale qui, même si elle est faible, permet d’augmenter dans des proportions très importantes
la résistance du terrain dans la direction tangentielle.

5.3.1. Boulons à ancrage ponctuel

Ce sont les plus anciens, L’ancrage est assuré par un dispositif mécanique généralement
un coquille d’expansion a filetage inverse, qui prend appui par serrage sur les parois du trou.
Ils nécessitent un terrain suffisamment résistant (roches dures).

Figure 2.8 : Boulon à ancrage ponctuel. [11]

5.3.2. Les boulons à ancrage réparti

Il consiste à armer la roche au moyen de barres métalliques scellées sur toute leur
longueur dans le trou d’ancrage. Le produit descellement est généralement de résine ou du
mortier de ciment. On distingue deux sous-familles technologiques.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.9 : Les boulons à ancrage réparti à la résine. [11]

5.3.3. Les boulons scellés

Ce type de boulonnage convient en particulier dans le rocher sain à faible porosité, on le


trouve soit à la résine synthétique, ou bien au mortier.

5.3.4. Les boulons à friction

Ils n’ont pas besoin de scellement et sont directement au contact de la paroi de forage,
particulièrement adaptés aux roches tendres.

5.4. Béton projeté [16]

L’utilisation de béton projeté comme mode de soutènement en souterrain s’est


considérablement développée au cours des dernières années. Le béton projeté est un béton mis
en œuvre par refoulement dans une conduite et projeté sur une paroi par jet d'air comprimé.

C’est un mélange de sable, de ciment CPA 350 et une partie de gravillons inférieure à
20 mm. En plus de cette composition, des adjuvants peuvent être utilisés pour faciliter la
prise.

Les propriétés du béton projeté sont:

 Pénètre en force dans les fissures.


 Protège la roche de l'altération par l’air et l'humidité.
 Assure une bonne adhérence à la roche et une bonne résistance au cisaillement.
 Mise en œuvre rapide.
 Assure une économie de main d’œuvre et de matériaux.
 La liaison roche - béton diminue la détente, la décompression, la flexion et les
contraintes détraction.

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

5.4.1. Béton projeté par voie sèche

Le mélange sec (granulats, ciment et éventuellement accélérateurs de prise et adjuvants)


est préparé dans un malaxeur. Il est propulsé par de l’air comprimé le long d’une tuyauterie
vers la lance de projection. L’eau arrive, séparément à la lance, en quantité nécessaire et
réglable pour assurer l’humidification du mélange, juste au moment de la projection sur la
paroi. Cette technique est utilisée, en particulier, pour des chantiers de faible importance ou
nécessitant des arrêts fréquents, ou lorsque la distance de transport entre la machine
confectionnant le mélange et la lance de projection est importante.

Figure 2.10 : projection de béton par voie sèche. [16]

5.4.2. Projection par voie humide :

Le mélange granulats-ciment-eau est malaxé dans une centrale puis stocké dans une
trémie. Il est ensuite pompé le long d’une tuyauterie jusqu’à la lance de projection. La
projection est assurée par de l’air comprimé, éventuellement associé à des adjuvants liquides.
Cette technique est utilisée, en général, pour des chantiers nécessitant des rendements
importants. Ce type de béton doit présenter une grande cohésion. La technique du béton
projeté permet de réaliser des couches de faibles épaisseurs au support, qui épousent
parfaitement le profil de l’excavation. Elle est particulièrement adaptée à la réalisation
d’ouvrages de sections variables ou d’intersections d’ouvrages et des chantiers sur lesquels il
est difficile d’amener un outil coffrant.

Figure 2.11 : projection de béton par voie humide. [16]

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

5.5. Jet grouting [17]

On désigne par « jet grouting » un procédé de construction utilisant un jet de fluide à


haute énergie cinétique pour déstructurer un terrain et le mélanger avec un coulis liquide.

Il ne s'agit donc pas exactement d'une technique d'injection, mais plutôt d'un procédé de
mélange hydrodynamique terrain-coulis visant à former un « béton de sol » in situ dans la
masse du terrain. C'est pourquoi on préfère employer la dénomination « jet mix », laquelle
qualifie mieux les phénomènes physiques impliqués et le rôle du terrain constituant
partiellement le mélange final. Le jet grouting fait appel, séparément ou en combinaison, à
trois phénomènes physiques:

 Déstructuration du terrain par un jet à très grande vitesse;


 Extraction d'une partie du terrain jusqu'à la surface par les fluides de jetting ;
 Incorporation d'un liant apporté par le coulis ;

Pendant la phase jet, les volumes en excès du mélange sol-ciment (appelés « spoil »)
doivent ressortir librement en tête de forage (sinon, l'excès de matériaux risque de « claquer »
le terrain et de créer des désordres au voisinage) et être évacués du chantier au fur et à mesure.

Le résultat (diamètre, composition, résistance des colonnes) dépend des paramètres du


traitement (vitesses de translation et de rotation des tiges, pression et débit des fluides utilisés,
dosage du coulis), des caractéristiques du terrain en place (nature, granulométrie,
composition, compacité) et de la méthode employée (simple, double ou triple). Les
principales méthodes de jet grouting :

5.5.1. Jet simple

Dans ce procédé, le fluide du jet destructeur est le coulis lui-même, qui assure les trois
fonctions de base de déstructuration, extraction et incorporation. Une partie importante de
l'énergie cinétique du jet est dissipée par frottement dans le terrain mis en suspension et le
spoil formé devient parfois trop visqueux pour remonter librement jusqu'en tête de forage.

Figure 2.12 : jet simple. [16]

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

5.5.2. Jet double

Si on protège le jet de coulis à très grande vitesse par un jet d'air annulaire, le rayon
d'action du jet destructeur en face du même terrain se trouve considérablement augmenté par
le cône d'air enveloppant. Dans le procédé jet double, le rôle de l'air est aussi d'améliorer les
possibilités d’extraction du terrain en place par phénomène d'air lift.

Figure 2.13 : jet double. [16]

5.5.3. Jet triple

Dans le jet triple, les fonctions déstructuration et extraction du terrain sont obtenues par
un jet double d'eau et d'air séparément de la fonction d'incorporation du liant assurée par un
jet de coulis envoyé simultanément à basse pression (quelques MPa), généralement par une
buse inférieure. La pompe et le circuit haute pression utilisés en jet triple ne supporte que de
l'eau, avec en contrepartie la nécessité d'une pompe supplémentaire à basse pression pour le
coulis et d'une ligne d'outils à triple tube.

Figure 2.14 : jet triple. [16]

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

6. Le revêtement définitif [18]


6.1. Le rôle du revêtement définitif

Lors de la construction du revêtement, le soutènement est assuré par le soutènement


initial de l’excavation réalisé au front. Le revêtement ne reprend aucun autre effort que son
propre poids.

Dans la vie de l’ouvrage, le revêtement va jouer un rôle de soutènement plus ou moins


important:

 Il va prendre le relais du soutènement initial, dont la pérennité n’est pas assurée


(corrosion des éléments métalliques, perte d’efficacité des scellements et injections,
béton projeté soumis aux attaques directes du terrain et des circulations d’eau).
 Il va supporter la charge d’eau, en particulier dans le cas du revêtement étanche.
 Il va rendre des poussées de terrain augmentant avec le temps, lorsque le massif
encaissant à un comportement différé actif (fluage à long terme, gonflements).

6.2. Les types des revêtements


6.2.1. Le revêtement en béton coffré non armé [18]

Il constitue souvent la meilleure solution technique et économique pour satisfaire à


l’ensemble des fonctions attendues, dans le domaine routier essentiellement.

Pour les tunnels réalisés de manière séquentielle : le revêtement est exécuté


indépendamment des opérations d’excavation et de soutènement.

Figure 2.15 : coffrage de tunnel. [18]

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

6.2.2. Le revêtement en béton coffré armé

Les revêtements en béton coffré armé sont tout à fait exceptionnels ; on se contente
parfois d’armer localement certaines zones du revêtement lorsque les calculs laissent prévoir
des contraintes de traction ou de cisaillement notables.

L’exécution de béton armé en voûte est toujours délicate, à plus forte raison en présence
d’une feuille d’étanchéité. Les anneaux armés complets sont réservés au franchissement
d’accidents ou de zones singulières (gonflement, trop faible couverture...). [19]

Figure 2.16 : coffrage armé M3 (cosider tp) [19]

6.2.3. Le revêtement en voussoirs préfabriqués [20]

Le domaine d'application des revêtements de tunnels par voussoir préfabriqué s’est de


plus en plus étendu, en particulier dans le creusement de tunnels mécanisé. Ce revêtement est
composé d’une succession d’anneaux juxtaposés et chaque anneau est constitué d’un
assemblage d’éléments préfabriqués en béton armé appelés voussoirs (Fig 2.17).
Généralement, Les anneaux sont constitués de plusieurs voussoirs courants, de deux voussoirs
de contre-clé et d’un voussoir de clé (de forme trapézoïdale).

Figure 2.17 : le revêtement en voussoirs préfabriqués. [20]

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

6.2.3.1. Les différentes composantes de revêtement par voussoirs préfabriqués


6.2.3.1.1. Le voussoir

Le voussoir est le composant principal du tunnel. Dans un anneau de revêtement


segmentaire (par voussoirs préfabriqués), le nombre de voussoir est supposé comme un
facteur important qui influe sur le comportement de tunnel (Wood 1975). Généralement, la
plupart des tunnels sont composés de 5 à 8 voussoirs par anneau, parfois plus pour un très
grand tunnel.

L’étanchéité entre les voussoirs est, en général, assurée par des profilés compressibles
ou hydro gonflants. Les voussoirs sont équipés par des boulons qui permettent leur
assemblage entre eux et aux anneaux adjacents. Les joints de voussoir sont généralement
décalés d'anneau en anneau pour offrir une plus grande rigidité et une plus grande
redondance. La Figure 2.18 montre les composantes de voussoir du tunnel :

Figure 2.18 : détail d’un voussoir. [20]

6.2.3.1.2. Les joints

Il convient de distinguer deux types de joints dans le tunnel à revêtement par voussoir
préfabriqué :

 Les surfaces de contact et les interactions résultantes entre deux voussoirs consécutifs
d’un anneau individuel sont appelées joints longitudinaux
 Les surfaces de contact entre les anneaux de revêtement consécutifs sont appelées
joints circonférentiels, voir Fig 2.19.

Les joints doivent préserver l'intégrité structurelle en transmettant les forces


structurelles entre les voussoirs. Le choix d'un détail de joint approprié est basé sur sa capacité
de charge de son étanchéité, etc. (Han et al. 2018).

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

Figure 2.19 : Joint longitudinal et circonférentiel (Han et al. 2018). [20]

6.2.3.1.3. Joint d’étanchéité et boulons :

Des joints d’étanchéité (Fig2.20) sont introduits dans les joints longitudinaux pour
assurer l’étanchéité de l’anneau. Les joints d'étanchéité en caoutchouc (néoprène) posés dans
le voussoir sont comprimés suffisamment pour que les fuites d'eau soient empêchées à travers
le joint. La taille et la géométrie du joint sont prises en compte pour répondre aux exigences
de la matière de fuite, même si les voussoirs sont assemblés hors tolérance. Un autre type de
joint est le joint hydro-gonflant, fabriqué avec du caoutchouc et de la bentonite ou des
matériaux similaires. Lorsqu'il est exposé à des infiltrations d'eau, ce joint gonflera de trois à
dix fois et remplira l'espace disponible pour un ajustement étanche à l'eau.

Plusieurs types de systèmes de boulons sont utilisés (Fig 2.20). Le type le plus courant
se compose de boulons et d'écrous droits, ce qui demande des trous de boulon et des poches
coulés dans le voussoir pour assurer leur pose. Les boulons courbés sont plus faciles à
installer et nécessitent des poches de boulon plus petites.

Figure 2.20 : Boulon et joint d’étanchéité. [20]

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CHAPITRE 02 : Systèmes de soutènement

6.3. Les techniques de réparation des tunnels

Il existe nombreuses techniques pour réaliser les travaux de réparation ou de l’entretien


des tunnels. Le choix de la technique est fonction du type d’ouvrage et de l’importance de
dégradation.

 Les injections : pour la réhabilitation des ouvrages (l’étanchement de revêtement).


 Le boulonnage : pour l’amélioration par des armatures des caractéristiques du terrain.
 Le béton projeté : pour le renforcement des revêtements (béton projeté de fibre
métalliques ou associés à un treillis soudé).
 Le renforcement par anneaux séparés : par la mise en place d’anneaux de voussoirs en
béton armé dans les zones dégradées.
 La reconstitution de revêtement : par la mise en place d’un nouveau revêtement en
béton coulé en place.
 Le chemisage de revêtement : par la mise en place de coques préfabriquées de faible
épaisseur (liaison avec l’ancien revêtement à l’aide d’un coulis de ciment injecté). [21]

7. Conclusion

Ce chapitre présente les différents modes de soutènement, les méthodes utilisées et leur
rôle essentiel dans la construction. Les méthodes passives comprennent des structures solides
telles que les murs de soutènement en béton armé, les pieux en acier et les enrochements, qui
retiennent les sols set évitent les glissements ou les effondrements.

Les systèmes de soutènement jouent un rôle crucial en garantissant la sécurité des


structures et des personnes, en prévenant les mouvements de terrain, les effondrements et les
déformations excessives. En résumé, ces systèmes offrent des solutions adaptées à différentes
conditions du sol et contribuent à la durabilité des projets de construction.

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CHAPITRE 03 : Géologique et géotechnique

Chapitre 3: Géologique et géotechnique

1. Introduction.

2. Géologie.

3.Géotechnique.

4. Présentation projet

5.Conclusion.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique


1. Introduction

Le présent chapitre se concentre sur la géologie et la géotechnique de la ville d’Alger et


plus particulièrement sur le chantier de Hacen Badi. La ville d’Alger est située dans une zone
sismique active et connait une variété de conditions géologiques qui ont un impact important
sur la construction et la stabilité des structures. Le chantier de Hassen Badi est l’un des projets
les plus importants de la ville d’Alger a nécessité une évaluation minutieuse de la géologie et
la géotechnique de la zone d’étude afin d’assurer la sécurité et la stabilité des travaux
d’excavation en souterrain.

Dans ce chapitre, nous allons examiner en détail les caractéristiques géologiques et


géotechniques de la ville d’Alger, en mettant l’accent sur les défis particuliers rencontrés lors
de la construction du chantier de Hacen Badi.

2.Géologie
2.1.Géologie générale de la région d’Alger [16] [22]

La région d’Alger est constituée par synchronisation de différents paramètres


géomorphologique, tectoniques et climatiques. Elle est caractérisée par différentes structures
spécifiques.

2.1.1. Le massif d’Alger (massif de Bouzaréah)

Il s’étend selon une direction Est-Ouest sur une longueur de 20 km et une largeur
maximale de 6 km. Ce massif est constitué par des terrains métamorphiques, il est constitué
principalement par des schistes cristallophylliens affectés par des failles. D’autre part, il
présente une surface boisée, recoupée par un réseau de thalwegs profonds et une topographie
très accidentée, avec un sommet culminant à 407 m d’altitude.

2.1.2. Le sahel d’Alger

Il englobe tous les petits reliefs s'étendant entre le massif d'Alger (au Nord) et les rives
situées entre l'Oued El – Harrach (au Sud et au Sud – Est) et l'Oued Mazafran (au Sud –
Ouest) où il y est reconnu trois parties principales :

 Le Sahel marneux : il est essentiellement marneux, d'âge plaisancien. Sa topographie


mamelonnée (collines à pentes douces) est parcourue par un réseau hydrographique
typique des terrains très peu perméables.
 Le plateau mollassique d'Alger : limité par de grandes falaises comme celles du Hamma
et Télemly (qui résultent d'une importante érosion), et celle de Hydra et Bir Mourad Rais
(dérivant de l'ouverture d'axes routiers hérités d'anciens fronts de taille de carrières de
tuf).

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

 Le piedmont Sud du Sahel : formé de dépôts argilo – caillouteux du comblement de la


Mitidja, offre des pentes assez fortes qui témoignent de sa faible érodibilité. Cette
dernière a contraint les Oueds El – Harrach et Mazafran à longer des versants caillouteux
(en dessinant des cours arqués) jusqu'aux embouchures.

2.1.3. La plaine littorale orientale

Elle se développe entre la mer (au Nord), la corniche mollassique du Hamma (au Sud –
Ouest), la Place du 1er Mai (au Nord – Ouest) et la rive gauche de l'Oued El – Harrach (au
Sud – Est). Son altitude varie de 2 à 15 m.

2.1.4. Le cordon littoral dunaire

Il se développe entre la rive droite de l’Oued El-Harrach et Bordj El Kiffan où il sépare


la rive maritime des zones basses septentrionales de la Mitidja ; Il s’agit d’une petite barrière
sablo-gréseuse allongée parallèlement au rivage : A l’Ouest de Ain-Benian jusqu’à Zéraleda
où il forme les piémonts du sahel marneux.

Dans cette zone, la topographie est étagée (en marches d’escaliers) et recoupée par des
oueds de direction Est-Ouest.

2.1.5. La plaine de Mitidja

C’est une riche plaine de 1300 𝐾𝑚2 de superficie, orientée dans une direction WSW -
ENE. Le bassin de la Mitidja est limité :

 Au Sud, par une structure géomorphologique dominée par les reliefs de l’Atlas
de Blida.
 Au Nord, sa limite morphologique est indiquée par le pli du Sahel.
 A l’Est, il s’ouvre sur la mer méditerranéenne.
 Au Sud, sa limite est marquée par les monts de Thénia et de Dellys.

Le bassin de la Mitidja est représenté par une structure de forme synclinale (post
astienne) Mio-Plio-Quaternaire et reposant sur un socle métamorphique cristallophyllien
paléozoïque.

La Mitidja est un bassin hérité d’un golf marin au Pliocène, transformé en un lac séparé
de la mer méditerranéenne par la formation du Sahel. Elle a été remplie au Quaternaire par
des alluvions anciennes et récentes.

Le bassin sédimentaire de la Mitidja se caractérise par une géologie structurée en plis


faillés, et constitue une structure subsidente de forme synclinale d’âge Mio-Plio-Quaternaire,
d’une longueur de 100 km et largeur moyenne de 15 km, elle présente une inclinaison
d’environ 1 cm par mètre entre la mer et le Sahel.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Figure 3.1 : Les grands ensembles morphologiques d‘Alger (d'après Aymé, 1969)

2.2. Le cadre géologique de la région d’Alger [16] [22]

La région d’Alger a une géologie complexe et variée, avec des formations sédimentaires
déposées pendant différentes périodes géologiques et des processus tectoniques qui ont
conduit à des déformations et des reliefs (Fig.3.2)

 Au Nord : le massif cristallophyllien d’âge primaire allongé d’Est en Ouest sur 20 km,
dont la largeur est d’environ 6km.
 Au Sud : un anticlinal orienté Nord-est/Sud-ouest, formé de séries sédimentaires d’âge
tertiaire. Il est oblique au massif cristallophyllien et se prolonge dans le bassin de la
Mitidja. Localement ces deux grands ensembles sont recouverts par les formation les plus
récentes du quaternaire.

Figure 3.2 : Carte Géologique d’Alger (d'après Aymé, 1964)

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

2.2.1. Le Paléozoïque

Il est représenté par un socle métamorphique constitué de roches cristallophylliennes


très tectonisées. Ces roches affleurent entre Ain Benian, Bouzaréah et réapparaissent à l’Ouest
à Sidi Fredj et à l’Est à Bordj El Bahri.

2.2.2. Le mésozoïque

La littérature ne mentionne pas de représentant de cette ère dans la région d’Alger.

2.2.3. Le cénozoïque (Miocène)

Il est formé de conglomérats du Tortonien, calcaires, marnes du Tortonien et


Burdigalien supérieur, série détritique continentale d’âge Miocène anti-nappes et des
formations marines d’âge Miocène post-nappes.

2.2.4. Le cénozoïque (pliocène)

Il est formé de marnes grises du Plaisancien, argilo-sableux de l’Astien, conglomérats et


sables du Villafranchien. Dans le bassin de la Mitidja, le Pliocène repose en discordance sur le
Miocène post-nappes.

2.2.5. Le cénozoïque (pliocène continental)

Assimilé au Villafranchien inferieur, il est identifié par la série de marnes de «Maison


Carrée». C'est une alternance d'argiles, de marnes jaunes collantes est d'argiles graveleuses, de
quelques lits de graviers et de sables. Toutefois, les éléments argileux dominent largement.

2.2.6. Le cénozoïque (pliocène marin)

Au Plaisancien-Astien, Il constitue l'essentiel du long bourrelet du Sahel et une partie du


remplissage de la Mitidja.

Figure 3.3 : Extrait de la carte géologique d’Alger de 1904(échelle 1/50 000).

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

2.2.7. Le quaternaire

Il englobe de nombreux termes lithologiques : sables, grès dunaires, limons, éboulis et


formations de pentes.

- Le Sahel est argileux, marneux, et gréso-calcaire.

- La plaine est recouverte par des sédiments et d’alluvions quaternaires.

Figure 3.4 : Carte Géologique de la Région d’Alger (Sogreah, 2004)

2.3. Le sondage carotté [23]

Selon l’information disponible jusqu’à ce jour, les sols formant l’assiette de la Station
Hassen Badi qui feront l’objet des travaux de creusement sont à base de dépôts quaternaires
avec facies lithologiques constitués par des sables limoneux-argileux superposés aux
formations du pliocène récent et quaternaire ancien. A l’échelle de l’ouvrage, les marnes et les
argiles marneuses dites de maison carrée sont associées aux dépôts du Tertiaire qui sont
constitués par du sable fin, moyen à grossier, jaunâtre avec présence de grés sous-forme de
fragments et marnes verdâtres à grisâtres.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

La décision de considérer pour chaque horizon, si pendant les essais SPT et PMT, il y a
eu dissipation de la pression d’eau interstitielle vérifiant le comportement drainé ou non
drainé, a été prise en se basant sur le critère de la quantité de fins dans la matrice du sol en
relation avec les données de la variation du niveau d’eau au cours de la perforation lesquelles
apportent une idée beaucoup plus claire sur la perméabilité des matériaux creusés tout en se
référant aux normes des essais de laboratoire.

Tableau 3.1: Résumé des profondeurs des horizons géotechniques existantes [23]

Figure 3.5: Station Hassen Badi- Plan Sondages emplacement (hypothèse géotechnique station hacen
badi) [23]

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Figure 3.6 : Profil en long PL de la station de Hassen Badi (hypothèse géotechnique de station Hacen
Badi) [23]

2.4. Conditions hydrogéologiques [16]

La région d’Alger présente des conditions hydrogéologiques variées, avec des aquifères
de différentes natures et des conditions de recharge et d’écoulement variables. Les aquifères
alluviaux sont les plus exploités pour l’irrigation et l’approvisionnement en eau potable.

2.4.1. Les formations aquifères de la région d’Alger [23]

L'Atlas Blideen et le Sahel d’Alger sont des blocs positifs en mouvements ascendants
permanents. Entre ces deux blocs positifs, la Mitidja demeure toujours une zone
d'affaissement depuis le Miocène.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Le socle rigide compètent est cassé par un réseau de failles très redressées orientées
suivant deux grandes directions qui se retrouvent à l'échelle de l'Atlas (E.W. et N.E-S.W.).

Le mio-plio-quaternaire ancien, joue un rôle de couverture souple, ces particularités


tectoniques sont bien apparentes dans la morphologie :

L'Atlas forme des reliefs escarpés et rajeunis, de 1200 à 1600 m d’altitude, iI est le
siège d'une érosion active, et ses oueds sont très encaissés.

Le piémont de 100 à 150 m d'altitude, se superpose à une zone en déséquilibre


tectonique, entre le bloc ascendant et une aire de subsidence. L'agent moteur le plus puissant
étant l'Atlas, il se transforme en reliefs par rapport à la plaine.

La plaine de 20 à 50 m d'altitude, est située sur l'axe subsident, de direction N.E.-S.W,


accusant un affaissement. Les oueds sont à la recherche d'un niveau de basefuyant,
difficilement rattrapé par un alluvionnement à caractère hydromorphe.

Le Sahel de 200 à 250 m d'altitude, limitant le Nord de la subsidence.

Figure 3.7 : Carte Hydrogéologique de la région d’Alger (Extrait de la carte HD, secrétariat d'état à
l'hydraulique, Birmandrais, Alger). [23]

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

2.4.2. Le réservoir Astien

L'horizon Astien est continu dans le bassin Harrach-Hamiz. II est, comme dans le
Mazafran, bien isolé entre le Plaisancien et les marnes jaunes semi-perméables, sauf à l'Est du
Hamiz (poche de Rouïba) où il est en contact direct avec les alluvions, et constituant ainsi un
aquifère unique avec le quaternaire.

Les directions générales d'écoulements sont voisines de celles observées pour la nappe
des alluvions, avec une charge hydraulique différente.

Dans le piémont de l'Atlas, la côte piézométrique est inférieure à 40 m par rapport à


celle des alluvions, il en résulte une alimentation de I ‘Astien par les alluvions.

Dans la basse plaine d’El-Harrach : l'Astien alimente les alluvions pour raison de différence
de cote piézométrique 10 m.

2.4.3. Le réservoir quaternaire

Il est limité au Nord par le Sahel et la mer, au Sud par l'Atlas, à l'Est par la remontée des
marnes plais anciennes et à l'Ouest par la crête piézométrique de Chebli, ainsi la nappe est
alimentée par :

 La pluviométrie.
 L’infiltration à partir des Oueds (El-Harrach et Hamiz).
 L'Astien.

Ce réservoir est en contact direct entre l'Astien est les alluvions à l'Est du Hamiz (poche
de Rouïba).

2.4.4. La piézométrie

La nappe s'écoule de l'Atlas vers la mer qui constitue son seul exutoire souterrain. A cet
écoulement naturel, se superpose un écoulement très accentué vers les centres de pompages
(Baraki - EI Harrach) ainsi que vers les marais de Reghaïa.

Les fluctuations saisonnières du niveau piézométrique sont quasiment nulles au bord de


la côte et atteignent une dizaine de mètres dans les piémonts.

2.4.5. Caractéristiques de la nappe

La nappe est libre dans tout le bassin El-Harrach-Hamiz. La carte des transmissivités
met en évidence la poche de Rouïba et le haut fond marneux d'El-Allia au Sud d'El-Harrach.

Dans la région de Rouïba, la transmissivités atteint 4.10-2 m2/s et le coefficient


d'emmagasinement varie de 3 à 10 %. La courbe piézométrique du tracé du projet, montre que
la nappe principale est presque plate.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Le forage en exploitation au niveau de Dar El Beida, montre que le niveau de la nappe


est très proche de la surface, avec un niveau variant entre 2.6 et 9,10m.

1.1.1. Figure 3.8 : Un passeport de forage situé au niveau de Dar EL Beida. [23]

2.4.6. Les conditions hydrogéologiques de la station de Hassen Badi

Le modèle hydrogéologique dans l’endroit de la Station Hassen Badi montre que toutes
les cellules à corde vibrante installées au-dessous des niveaux pliocéniques, c’est-à-dire, au-
dessous des horizons sableux et gréseux TS et TG, sont sèches.

D’autre parte, les piézomètres à corde vibrante installés au niveau des horizons TS et
TG montrent la présence d’une nappe phréatique entre le niveau 0,00 m et le niveau 5,00 m.
Après plus d'un an, les lectures ne montrent pas une évolution significative entre les saisons
des pluies et d’été et les lectures provenant du piézomètre installé au endroit de la Station
Hacen Badi (SC11-Pz) restent au niveau 0,00 m.

2.5. Conditions sismiques


2.5.1. Les conditions et la classification sismiques dans le territoire algérien

Le territoire Algérien est divisé en cinq zones de sismicité croissante, définies sur la
carte des zones de sismicité et le tableau qui précise cette répartition par wilaya et par
commune. Le niveau minimal de protection parasismique est caractérisé conventionnellement
par le coefficient d’accélération et déterminé en fonction de la classe des ouvrages et de la
zone de sismicité dans laquelle l’ouvrage se trouve.
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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Il existe cinq zones de sismicité, qui sont ordonnées par un ordre croissant:

 Zone 0 : sismicité négligeable.


 Zone I : sismicité faible.
 Zone II-a : sismicité moyenne.
 Zone II-b : sismicité élevée.
 Zone III : sismicité très élevée.

Le territoire algérien est situé dans une région fortement sismique en raison de sa
position à la rencontre de deux plaques tectoniques actives : la plaque africaine et la plaque
eurasienne. Cette zone de collision provoque des mouvements tectoniques et des
tremblements e terre fréquents.

La plupart des tremblements de terre en Algérie sont dus à des mouvements le long de
failles actives sans la croute terrestre. Les principales zones sismiques sont situées le long de
la chaine de l’Atlas et de ses prolongements vers l’est et vers l’ouest. Certaines régions
côtières et e sud pays sont également exposés aux risques sismiques.

2.5.2. Les conditions sismiques de la région d’étude (Hacen Badi)

D’après ce zonage, la région d’étude, est classée en tant que zone sismique III
(Sismicité très élevée), et tous les ouvrages doivent être considérés comme ouvrages
d’importance stratégique qui correspondent au groupe 1.

Sur la base de ces informations, le coefficient d’accélération sismique est égal à A=0,40
g. Cette valeur de 0,4g sera considérée pour tous les calculs des structures internes. Pour les
phases provisoires, selon l’indication de l’EMA, une valeur de 0,1g devra être considérée.

2.6. Condition tectonique

La formation des chaines alpines méditerranéennes y compris les chaines alpines


algériennes sont liées à la dérive et la rotation de la plaque tectonique de l’Afrique par rapport
à l’Eurasie depuis le Jurassique.

Les bassins de la Mitidja ainsi que ceux du Chélif et de Seybouse ont été structurés
pendant les dernières phases de la tectonique Alpine.

Les résultats des mouvements tectoniques se trouvent dans des formations des grandes
nappes dans les montagnes européennes et dans l’atlas tellien et dans des plusieurs failles
tectoniques normales et inverses dans la région d’Alger.

Dans le socle métamorphique de la région d’Alger les failles de type normal et inverse
avec une orientation NE – SW à ENE – WSW sont observables. Une continuation des failles
normales dans des sédiments du Quaternaire et Tertiaire est supposée.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

3. Présentation du projet :

La Station Hacen Badi est située dans le quartier Belfort, dans une zone
topographiquement plaine et dans la confluence de la Rue Ahmed Aouane (à Est) avec la Rue
des Frères Oudek (à Ouest) et la Rue Slimane Hanafi (à Sud). Cette une zone marquée par la
présence très proche de plusieurs types de bâtiments. En effet, il est noté l’existence des
bâtiments qui sont placés dans l’avoisinante proche de l’aire d’implantation de la station,
desquels se démarquent la Direction des Impôts (R+3) à Nord, l’Hôpital Hocine Badi (R+2) et
une Clinique (R+0) à Sud et un bâtiment mixte (commerciale et d’habitation) (R+4) dans
l’extrémité Sud-Ouest.

A ce propos, dans la Figure 3.9 est présentée la vue générale de la zone d’implantation
de la Station Hacen Badi, particulièrement les deux puits d’extrémité à exécuter à ciel ouvert
et la galerie souterraine à matérialiser en suivant la méthodologie NATM, ainsi que les
bâtiments placés dans le voisinage. La zone d’implantation de la station corresponde à une
surface totale d’environ 3325 m2, dont d’environ 1102 m2 concerne aux la Galerie
Souterraine.

Figure 3.9 : Vue générale à la zone d’implantation de la station de Hacen Badi (Google Maps, date
30/12/2017).

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

4. Géotechnique

Dans cette partie, nous présentons une liste des travaux de prospection et des résultats
des essais in situ et en laboratoire réalisés dans la zone d’implantation de la Station Hacen
Badi.

4.1. Les essais in situ


4.1.1. L’essai SPT (Essais de pénétration standard) [16] [23] [24]

Le résultat du test de pénétration standard est le nombre de coups N (résistance à la


pénétration), nécessaire pour faire pénétrer le dispositif d’échantillonnage dans le sol ou la
roche.

Le nombre de coups N mesurés au cours de l’essai SPT varie en fonction des divers
dispositifs d’essai et de l’influence du poids des terrains de couverture dans les sables.

On compte le nombre de coups de mouton nécessaires pour enfoncer le carottier sur une
certaine profondeur. Une fois plein, le carottier est remonté à la surface, vidé de sa carotte
puis redescendu au fond du forage.

L’opération est répétée sur toute la hauteur du profil à tester. Le carottier, placé au fond
d’un forage préalable, est battu par l’intermédiaire d’un train de tiges (figure n). Le battage
s’effectue par passes successives à l’aide d’un marteau de 63,5 Kg qui tombe en chute libre
d’une hauteur de 76 cm sur la tête du train de tiges. La profondeur de chaque passe de
pénétration est de 45 cm. La compacité de terrain est indiquée par le nombre des coups
nécessaire pour la pénétration d’une profondeur de 30 cm.

Figure 3.10 : Principe de l’essai SPT

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

 Mode opératoire
 Préparation du trou de forage
Le trou de forage doit être soigneusement nettoyé jusqu’à la profondeur de l’essai avec
un équipement qui ne remanie pas le sol devant être soumis à l’essai.
 Enfoncement du carottier
Le carottier, placé au fond d’un forage préalable, est battu par l’intermédiaire d’un train
de tiges. Le battage s’effectue par passes successives à l’aide d’un marteau de 64 Kg qui
tombe en chute libre d’une hauteur de 75 cm sur la tête du train de tiges. La profondeur de
chaque passe de pénétration est de 45 cm.
Durant le battage, on note trois enfoncements successifs :
 L’enfoncement de mise en place : c’est l’enfoncement du carottier sous son propre
poids et sous celui du train de tiges et du dispositif de battage ; la pénétration est
poursuivie immédiatement si ce premier enfoncement dépasse 45 (cm).
 L’enfoncement d’amorçage : le carottier est enfoncé de 15 (cm) sous l’effet de N0
coups de mouton.
 L’enfoncement d’essai : le carottier est enfoncé de deux fois 15 (cm) sous l’effet de
N1 puis N2 coups de mouton.
4.1.2. Essais pressiométriques
Cet essai dû à Louis Ménard est réalisé à l’aide d’une sonde cylindrique dilatable descendue
dans un forage à la profondeur voulue. La cellule de mesure et les deux cellules de garde (voir
figure) sont gonflées par paliers successifs. Grâce aux cellules de garde, la pression exercée
sur la tranche de sol investiguée peut être considérée comme uniforme. Le graphe de l’essai
trace le volume d’eau injecté dans la cellule de mesure en fonction de la pression appliquée
sur le sol. Lorsque la pression augmente, le sol est dans une phase pseudo-plastique au sein de
laquelle est calculé le module pressiométriques EM.
𝐸𝑀 = 𝐾∗ ∆𝑃 ∆𝑉
Où :
 ∆P = palier de pression appliquée à la sonde ;
 ∆V = augmentation de volume de la sonde ;
 K est une constante liée à la géométrie de la sonde (homogène à un volume)

Puis au-delà de la pression dite de fluage (Pf), le sol entre dans le domaine plastique,
jusqu’à ce que la déformation augmente très rapidement, pour une pression dit pression limite
(PL). Ces deux paramètres importants EM et PL sont utilisés pour calculer le tassement ainsi
que la contrainte de rupture d’une fondation superficielle ou profonde.

Le pressiomètre est également utilisé pour contrôler in situ l’amélioration d’un sol
(compactage, consolidation dynamique, vibroflotation).

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Figure 3.11: Schéma de l’essai pressiométriques et courbe d’interprétation.

4.1.3. Essais Lefranc

Les essais Lefranc sont une méthode de mesure de la fluidité. Cette méthode permet de
déterminer la vitesse à laquelle un liquide peut s’écouler hors d’un récipient à une
température et une pression spécifiques. Le test est couramment utilisé dans l’industrie des
revêtements pour évaluer la qualité et la performance des liquides de revêtement.

Le tableau suivant montre les résultats des essais le Franc réalisés dans station Hacen
Badi et leur correspondance avec l’unité géotechnique.

Tableau 3.2: Résumé des résultats des essais in situ réalisés – Essais Lefranc

4.1.4. Essais Cross-Hole

L’essai Cross-Hole consiste à mesurer les temps de propagation des ondes sismiques de
compression (ondes P) et de cisaillement (ondes S) entre plusieurs forages afin de déterminer,
en fonction de la profondeur, leurs vitesses sismiques Vp et Vs ainsi que sont le module de
Young E, le module de cisaillement G et le coefficient de Poisson n.

A partir des vitesses de cisaillement Vs, on peut déterminer, si on dispose de forages


assez profonds, la vitesse harmonique moyenne Vs(30), dans les 30 premiers mètres de sol.

Le tableau suivant montre les résultats de l’essai Cross-Hole réalisé au chantier de


Hassen Badi.

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Tableau 3.3 : Résumé des résultats des essais in situ réalisés – Essai Cross-Hole

4.2. Essais en laboratoires

On distingue deux types d’essais utilisés pour déterminer les paramètres du sol :

 Les essais d’indentification des paramètres physique.


 Les essais d’indentification des paramètres minéralogiques.

Tableau 3.4 : Résumé des résultats des essais en laboratoire réalisés dans plusieurs études pour
obtentions des paramètres physiques des sols

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CHAPITRE 03 : Géologie et géotechnique

Tableau 3.5 : Résumé des résultats des analyses minéralogiques réalisés dans la campagne
géotechnique complémentaire

5. Conclusion

Dans ce chapitre, on a traité la géologie, la géotechnique et la tectonique de la région


d’Alger et du chantier de Hacen Badi. D’une façon générale, la région d’Alger est caractérisée
par une géologie complexe et une grande variété de formations rocheuses et sédimentaires, ce
qui a un impact important sur les propriétés des sols de la région, en particulier, le chantier de
Hacen Badi est situé dans une zone qui nécessite une planification et une gestion rigoureuse
des risques pour garantir la stabilité de l’ouvrage et la sécurité des travailleurs.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement des travaux souterrains

Chapitre 4: Hygiène, sécurité et environnement


des travaux souterrains

1. Introduction.
2. Concepts et définitions générale relative à
HSE
3. Principes généraux de prévention
4. Protection de l’environnement
5. Contexte des travaux souterrains
6. Risques liés aux instabilités dans les
ouvrages souterrains
7. Les bonnes pratiques santés, sécurité et
environnement pour COSIDER
8.Conclusion.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

CHAPITRE 4 : Hygiène, Sécurité et Environnement dans les travaux


souterrains
1. Introduction

La sécurité est un facteur primordial à prendre en considération lors de la réalisation de


tout type d’ouvrage souterrains, afin d’assurer la sécurité des travaux et le personnel lors et
après la réalisation d’une excavation ou ouvrage souterrain (tunnel, galerie etc..). A cet effet,
la surveillance systématique des ouvrages apparaît comme une démarche sécuritaire et
rentable dans la mesure où elle permet d’effectuer en temps voulu les opérations d’entretien et
de remise en état nécessaires.

Chaque année, plusieurs accidents se produisent dans les excavations souterraines,


sauvent en raison d’un soutènement inadapté ou le non-respect des règles de et les normes de
sécurité. Le présent chapitre porte sur ces mesures de sécurité concernant la sécurité de
personnel, les engins utilisés, les équipements et l’environnement du milieu.

2. Concepts et définitions générale relative à HSE

2.1. Risque professionnel

La notion de risque est liée aux phénomènes non prévisibles et aléatoires qui
proviennent de l’environnement professionnel. Autrement dit, c’est toute activité
professionnelle est susceptible de comporter des risques pour la santé des travailleurs et
d’entrainer des affections sur le plan physique et moral. Le risque professionnel représente
tout risque ayant pour origine l’activité professionnelle.

Tout phénomène, tout événement qui apparaît en milieu du travail et qui présente un
danger pour l’homme est appelé risque professionnel. Les atteintes à la santé peuvent être
produites juste après l’accident ou après plusieurs années (dans le cas des maladies
professionnels), comme dans le cas de certaines pathologies professionnelles. Les risques
professionnels sont susceptibles d’entraîner des accidents du travail, des maladies
professionnelles. [25]

2.2. Incident [26]

C’est un événement non souhaité survenu au cours du travail n’ayant pas entraîné des
lésions corporelles.

2.3. Presque accident [26]

Un événement soudain et imprévu, qui aurait pu, dans des conditions légèrement
différentes, occasionner un accident. Circonstances dangereuses : pas de blessés parmi le
personnel, mais des dommages matériels - avertissements d’événements à venir.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

2.4. Accident de travail [26]

L’accident du travail peut être défini comme une atteinte corporelle avec lésions
temporaires ou définitives, produites par une action extérieure, soudaine et rapide. Suivant la
gravité des lésions, on distingue :

 Les accidents sans arrêt, bénins, souvent sans suite et qui peuvent être soignés sur
place.
 Les accidents avec arrêt (de quelques jours à quelques mois) avec lésions nécessitant
des soins particuliers.
 Les accidents avec incapacité permanente (IP) correspondant à des lésions définitives
et séquelles, susceptibles de réduire la capacité de travail (incapacité partielle ou
totale)
 Les accidents mortels avec décès immédiat ou coma suivi du décès.
L’accident de travail au sein d’une entreprise ou d’une activité professionnelle est
défini par plusieurs paramètres dont les plus importants sont :

Indice de Fréquence (IF) = (Nombre d’accident avec arrêt x 1000)/ Nombre de salariés

Taux de gravité = (Nombre de jours arrêtés x 1000)/ Nombre d’heures travaillées

Quelques exemples d’accidents du travail ayant pour origine des risques biens connus :

 Mains entrainées et écrasées par les organes mobiles d’une machine-outil ;


 Chutes dans les escaliers ;
 Respiration de gaz et vapeurs toxiques dans les locaux non ou mal aérés.

Le schéma suivant (fig4.1) illustre la différence entre : Accident, Presque accident et


incident.

Figure 4.1 : Schéma illustrant la différence entre incident, accident et le presque


accident. [26]

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

2.5. Santé, sécurité au travail (SST)

Regroupe diverses disciplines visant à supprimer ou à limiter certains effets nuisibles


des activités humaines sur l’être humain et sur son environnement. Ensemble de conditions et
facteurs qui affectent, ou pourraient affecter, la santé et la sécurité des employés. [25]

2.6. Danger

C’est une propriété intrinsèque d’une substance, d’un équipement, d’une situation, d’un
système susceptible de causer des dommages aux personnes, aux biens ou à l’environnement.
Le danger représente une menace potentielle de dommage alors que le risque est une
évaluation de l’exposition à ce danger. [26]

2.7. Le risque

Le risque, mot piège où sont confondus à la fois danger et conséquence, est la


combinaison de la probabilité d’occurrence d’un dysfonctionnement et de sa gravité
potentielle. Le risque mesure le niveau de danger. C’est le produit de deux paramètres : La
probabilité et la gravité. [26]

Risque = Probabilité X Gravité

Plus la probabilité et la gravité sont élevées plus le risque est l’est aussi. La figure4.2, le
risque de survenance d’un accident (dégâts humains) est faible ou nul car aucun travailleur
n’est présent sur le lieu du danger (probabilité de chute de la plante), cette situation représente
la notion « pas d’exposition » donc pas de risque.

Figure 4.2 : Schéma représentant la situation « Pas de risque ». [26]

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

3. Principes généraux de prévention [27]

3.1. Protections collectives

Les protections collectives sont votre meilleure assurance contre les accidents du travail
et les maladies professionnelles.

 Assurez-vous toujours :
 de leur mise en place correcte, en particulier de celle des écrans prévus
sur les machines pour vous protéger des pièces en mouvement et du bruit,
 de leur bon fonctionnement, en particulier de celui des installations
d’aspiration, de pulvérisation et d’humidification qui réduisent le taux
d’empoussièrement.
 Utilisez le plus possible les cabines de surveillance, qui vous soustraient
au bruit et aux poussières, et maintenez-les fermées.

3.2. Protections individuelles [27]

Votre corps est votre bien le plus précieux.

 Protégez-vous en portant :
 Un casque et des chaussures de sécurité toujours et partout,

 Des lunettes de protection lors de travaux de meulage, burinage,


découpage, soudage.
 Des gants

 Un casque antibruit ou des bouchons d’oreille à tous les postes bruyants

 N’oubliez pas de mettre :


 Un masque anti poussières pour intervenir dans les atmosphères empoussiérées,
 Un harnais de sécurité pour certains travaux en hauteur, en observant les

conditions d’utilisation définies par votre responsable,


 Un gilet de sauvetage pour les travaux sur l’eau.

3.3. Informations. Formations [27]

 Prenez connaissance de toutes les informations établies pour Le chantier.


 Respectez les instructions et les consignes concernant notamment :
Les règles de circulation,

 L’utilisation des machines, outils, et engins,

 L’utilisation des équipements de protection individuelle (EPI) mis à votre

disposition.
 Suivez les formations et les actions de prévention organisées par votre
employeur.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

4. Protection de l’environnement

Conformément à la législation nationale, toute construction souterraine devrait veiller à


la mise en œuvre d’un programme de protection de l’environnement, devant être pris en
considération à chaque étape du projet, depuis l’étude de faisabilité, la planification et
l’exécution jusqu’à la fin de projet et lors de la surveillance ultérieure.

Le programme de protection de l’environnement d’une construction souterraine devrait


comporter des directives concernant:

 L’implantation de projet;
 L’étude hydrologique;
 La méthode d’excavation;
 L’évaluation et la surveillance des stériles, autres déchets;
 La prévention des feux de mine et de la pollution de l’air à l’intérieure;
 Le plan d’aménagement ;
 Les modes opératoires pour la fermeture, l'abandon, la plantation et la remise
en état des sites de telle manière qu’ils ne présentent pas de risques d’accident de
personnes ni de menaces pour l’environnement ;

Le programme de protection de l’environnement devrait être soumis à l’autorité


compétente pour agrément avant le début des travaux.

5. Contexte des travaux souterrains [28]

Les chantiers de travaux souterrains sont la rencontre de deux contextes :

 Le premier concerne les caractéristiques habituelles aux chantiers de BTP :


 Un produit unique à réaliser dans un environnement spécifique ; les entreprises

doivent faire face à un contexte unique auquel elles doivent s’adapter à chaque
fois (exp : technique, organisation) ;
 Des acteurs multiples (Moa, Moe, BET, coordonnateur SPS, OPC, entreprises,
sous-traitants, CHSCT, etc.). Leur coordination/coopération est indispensable
pour la bonne réalisation des ouvrages, la sécurité et la santé au travail des
salariés;
 Une superposition de tâches et de risques (propres, exportés, importés,

environnementaux) ;
 Une main d’œuvre importante ;

 Le second concerne les spécificités des travaux souterrains avec en particulier :


• Les contraintes liées aux diverses natures et caractéristiques des terrains rencontrés ;
• Une réglementation spécifique (domaine ferroviaire, etc.) ;
• Le caractère confiné à l’origine notamment :
• De l’amplification des risques (bruit, qualité de l’air, luminosité faible, flux de
circulation des engins et des piétons, etc.) ;

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

• De l’exiguïté des postes de travail ;


• Du travail en lumière artificielle ;
• De l’importance de la ventilation ;
• De l’exposition aux risques liés aux terrains, à la profondeur (froid, chaleur,
humidité, rayonnement, explosion, etc.) ;
• Des difficultés d’accès pour les services de secours ;
• Du caractère stressant en cas d’accidents ou de malaises.
• Les « éléments naturels » à l’origine de risques potentiellement omniprésents :
• Le terrain avec les éboulements ;
• Le feu avec les incendies ;
• L’eau avec les inondations ;
• Les gaz avec les explosions. [28]

6. Risques liés aux instabilités dans les ouvrages souterrains

L’excavation en souterrain notamment dans les cas des tunnels urbains cause des
risques spécifiques pendant toutes les phases du projet durant sa construction et son
exploitation. Les ingénieures, les ouvriers, La population et les usagers s’exposent à différents
risques dont les impacts peuvent être considérables sur leurs sécurités.

Les origines des principaux risques rencontrés dans la construction et l’exploitation de


tels ouvrages sont : [29]

 Les risques géologiques et géotechniques : causés par l’insuffisance des informations


obtenus à travers la campagne de reconnaissance et à la capacité de prévoir la réponse
du terrain à l’action de creusement ;
 Les risques hydrologiques : ce type de risque est lié à l’insuffisance des informations
recueillies en ce qui concerne l’hydrologie souterraine dans la zone du projet ;
 Les risques d’étude : ça diffère surtout à la difficulté du projet à s’adapter aux
conditions géo mécaniques rencontrées réellement, aux défauts de construction, à
l’expérience du bureau d’étude.
 Les risques de construction ou de creusement : liés au choix de la méthode de
construction non appropriée ou mal maitrisée et aussi à l’expérience de l’équipe du
constructeur et aux contraintes contractuelles ;
 Les risques opérationnels liés aux accidents et défauts de fonctionnement.

Selon une échelle de gravité des impacts correspondants expose les


instabilités suivantes: [30]

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

6.1. Les Effondrements

Les effondrements de terrain représentent une menace tangible pour la stabilité des
structures souterraines, surtout pendant la phase de construction. Les effondrements peuvent
être liés directement à une évolution du comportement du terrain encaissant ou à
une défaillance mécanique du système du soutènement. Dans les ouvrages situés à faible
profondeur un effondrement se produisant dans le tunnel peut remonter jusqu’à la
surface et engendrer des dégâts conséquents.

6.2.Les désordres

Les désordres ont des conséquences moins dangereuses que les effondrements. Les
exemples les plus fréquents de désordres rencontrés dans les ouvrages souterrains sont la
chute et le glissement de blocs, les éboulements, la fissuration, l’infiltration de l’eau
souterraine, le relèvement de radier, les ruptures et les déformations localisées su
soutènement.

Afin d’évaluer les risques de désordres, certains auteurs proposent une relation qui
classifie les dommages selon plusieurs catégories en fonction du degré de sévérité des
dégâts et l’extension des dommages. [29]

6.3.Les inondations

C’est le résultat d'une invasion d'un ouvrage souterrain par une grande quantité d'eau
souterraine ou une grande quantité d'eau de pluie, ces phénomènes en résultent
d'énormes pertes de matériaux et des arrêts de travail dans les ouvrages souterrains
affectés.

L’inondation du tunnel routier de Wushantou, Japon (1992) est un bon exemple. La


figure (1.3) montre une partie des dégâts observés après cet accident. [29]

6.4. Les tassements en surface

Les profondeurs des tunnels et des ouvrages souterrains généralement creusés à de


faibles et dans des terrains meubles engendre, souvent, un tassement du sol au-dessus du
tunnel, pouvant endommager les infrastructures situées en surface. La cuvette de tassement ou
la dépression provoquée à la surface du sol par le creusement d'un tunnel est définie par le
tassement maximal (Smax) et la distance du point d’inflexion caractérisant l’extension
latérale de la cuvette. [29]

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

7. Les bonnes pratiques santé, sécurité et environnement pour COSIDER


7.1. Responsabilités

Le directeur du projet, le chargé HSE et les sous-traitants du chantier et chacun en ce


qui le concerne, sont responsable de l’application de ce plan.

7.1.1. Le Directeur de projet

 Est responsable de la mise en place du plan de gestion de l’environnement.


 Doit s'assurer que toutes les activités du projet sont réalisées conformément aux
exigences légales applicables citées dans ce plan et que l’ensemble de l’équipe du
projet prend ses responsabilités pour permettre et maintenir : Un environnement et un
lieu de travail sûrs ;
 Des méthodes et systèmes de travail sûrs et sains pour l'environnement.
 Des pratiques et une planification de travail structurées ;
 Mettre en place les ressources nécessaires afin de répondre rapidement et de manière
appropriée aux différentes situations d'urgences pouvant survenir.

7.1.2. Le Responsable HSE

 Pendant toutes les phases du projet et conformément à la procédure HSE, le


responsable HSE du site doit identifier et évaluer périodiquement les aspects et
impacts environnementaux ;
 Le pilote du processus HSE identifie les lois et textes réglementaires en matière de
protection de l'environnement applicables aux activités de COSIDER TP M28, et le
responsable HSE du site veille a ce que l'ensemble des employés impliqués dans le
projet y compris les sous-traitants, fournisseurs et visiteurs, se conforme entièrement à
la législation en vigueur et au respect de ces lois.
 Il a donc pour mission de conseiller et de donner des instructions aux employés à la
fois de COSIDER TP M28 et des sous-traitants en ce qui concerne la gestion des
déchets et la protection de l’environnement selon les exigences réglementaires.
 Fait ressortir et intègre les aspects environnementaux au cours de la phase
d'installation et de construction ;
 Conduit des actions de formation pour le personnel du projet.

7.1.3. Les employés

Doivent respecter leur engagement vis-à-vis de la protection de l'environnement et


appliquer à la lettre les instructions du chargé HSE du site reçus lors des séances de
formation et de sensibilisation ainsi que les safety meetings. Ils doivent Informer
immédiatement leurs responsables ainsi que le responsable du site de tout incident ou
situation dangereuse pouvant avoir un impact négatif sur l’environnement.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

7.1.4. Les sous-traitants


 Nettoyage:
• Pendant les travaux, tous les débris seront évacués des zones de travail, des
passages, intérieurs et extérieurs du chantier.
• Le sous-traitant nettoiera rapidement tous les matériaux de chute et déchets
produits par son activité et placera ces déchets dans des poubelles mises sur site.
• Le sous-traitant maintiendra les routes et d'autres installations concernées par ses
activités dans un état propre et dégagé à tout moment. Tous les obstacles doivent
être enlevés.
 Prise en charge des déchets:
 En cas de renversement parterre de n'importe quelle matière liquide par le sous-

traitant, autre que l'eau potable, le sous-traitant prendra immédiatement des


mesures pour contenir ce liquide et prévient le responsable ou bien le chargé
HSE du site. Le nettoyage qui s'ensuivra sera conforme aux directives de
COSIDER TP M28. Le sous-traitant supportera le coût de ce nettoyage ou
réparation.
 Les liquides tels que les lubrifiants, les dissolvants, les produits chimiques, les

peintures, seront convenablement stockés et évacués. Le sous-traitant s'assurera


que les récipients provisoires sont conformés. Le sous-traitant étiquettera
correctement les récipients pour l'évacuation.

7.2. Procédure HSE de gestion des déchets [31]


La gestion des déchets désigne l’ensemble des opérations et moyens mis en œuvre pour
limiter, recycler, valoriser ou éliminer les déchets, c’est-à-dire des opérations de prévention,
de pré-collecte, collecte, et transport et toute opération de tri, de traitement, jusqu'au stockage.

Cette procédure vise à établir les différentes procédures et dispositions à suivre pour la
gestion des déchets et la maîtrise de leurs impacts sur la santé, la sécurité et l’environnement.

7.2.1. Les différents déchets générés par les activités de COSIDER TP pole M28

Les différents déchets générés par les activités de COSIDER TP sont de natures
suivantes :

 Les huiles de vidanges,


 Batteries,
 Pneumatiques,
 Pièces de rechanges usagées,
 Déchets métalliques (façonnage et coupage de la ferraille),
 Papier et carton,
 Bois,
 Plastiques,
 Cartouche d’imprimantes,
 Produits périmés (ciment expansif, adjuvants pour béton,),
 Déchets hospitaliers.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

7.2.2. Consignes générale pour la gestion des déchets


 Ne pas mélanger les différents produits usagés, afin d’éviter une identification
difficile, et d’autre part une réaction chimique est toujours possible,
 Remettre les produits usagés dans leurs emballages d’origine,
 Veiller à la bonne fermeture de vos emballages,
 Veiller au bon remplissage de vos emballages : afin d’éviter la manutention, le
stockage et le transport des fûts à moitié vides,
 Limiter la quantité de produits stockés,
 Des mesures de prévention élémentaires doivent être prises.

7.3. Gestion des déversements accidentels


7.3.1. Procédure en cas de déversement
La procédure suivante permettra de contrôler le ou les fuites et les déversements des
produits dangereux tels que le gasoil, les huiles de vidange, et de faciliter le nettoyage et la
décontamination de la zone concernée. La personne qui intervient doit être formée et en
mesure de neutraliser ou de nettoyer le déversement, elle doit le faire aussi rapidement que
possible. Lorsque le déversement est nettoyé ou neutralisé, la personne doit signaler l'incident
immédiatement au responsable du site ou du chantier et le responsable HSE. C’est pour cela
que tous le personnel du site doit être formé à la gestion des déversements accidentels.

Le responsable HSE du chantier doit mener une enquête afin d’établir la cause, dans
l’optique d'améliorer les procédures ou les pratiques d’exécution afin d’empêcher une
répétition. Il doit également confirmer que le nettoyage a été effectué de manière satisfaisante,
et que tous les matériaux utilisés lors du nettoyage ont été jetés dans le récipient approprié. Si
le déversement ne peut être neutralisé ou nettoyé, il est préférable de contacter la protection
civile.

7.3.2. Mesures et moyens de gestion de l’intervention en cas de déversement

La première personne qui constate une fuite ou un déversement de gasoil, d’essence, des
huiles de vidange ou tout autre produit dangereux doit le plus rapidement possible :

 Localiser l’origine du déversement et tenter lorsque possible, de neutraliser sa


progression.
 Déclarer au responsable hiérarchique ou HSE afin d’envoyer le matériel adéquat pour
procéder à la décontamination du sol quand celui-ci n’est pas disponible sur place.
 Limiter la dispersion du déversement en versant sur le liquide, du sable sec ou de la
sciure de bois, qui sera ensuite enlevé et stocké comme déchet spécial dangereux.
 Le personnel affecté à cette tâche sera équipé de gants de protection contre les risques
chimiques.
 Une fois le liquide récupéré, un nettoyage de la zone souillée doit être effectué par
décapage de la zone contaminé.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

L’équipement nécessaire, approprié destiné à l’intervention en cas de déversement est le


suivant :

 Équipement de protection individuelle


 Gants résistant aux produits chimiques
 Bottes couvrant les mollets et résistant aux produits chimiques,
 Tenue de travail.
 Lunettes de protection.
 Masque respiratoire.
 Kit d’urgence
 Des matériaux absorbants les huiles ou les produits chimiques tel que la sciure
de bois, le sable ou tout autre produit disponible sur le marché conçu pour
faciliter la collecte des produits chimiques ou des déchets déversés;
 Cuves ou bacs afin d'arrêter ou de neutraliser les fûts non étanches;
 Équipement d’élimination, comme des fûts vides afin de contenir les déchets
et les résidus;

L’équipement ci-dessus sera placé à des endroits accessibles et sera prêt à être utilisé
immédiatement afin de neutraliser, contenir ou absorber les déversements. La vérification de
cet équipement fera partie des inspections régulières du responsable HSE du site ou du
chantier.

7.4. Gestion des combustibles et produits chimiques

Il est de la responsabilité partagée de COSIDER TP M28 et de ses sous-traitants de


veiller à ce que les substances chimiques dangereuses sur site soient contrôlées conformément
à la réglementation en vigueur.

Les règles suivantes portant sur la gestion des combustibles et des produits chimiques
seront mises en œuvre sur le site :

 COSIDER TP M28 aura la responsabilité d'identifier et de marquer clairement les


aires d'entreposage, de manipulation et élimination des produits chimiques.
 Un inventaire des matières dangereuses utilisées sur le chantier sera mis à jour dans la
documentation HSE et sera déclaré aux autorités concernées conformément à la
réglementation en vigueur.
 Conserver un fichier de Fiches de Données de Sécurité (FDS) de chaque produit
chimique signalétiques et communiquer les renseignements de ces fiches concernant
les substances utilisées à tous ceux qui pourraient se trouver dans la zone où ils sont
utilisés.
 Des aires d’entreposage destinées aux matières dangereuses doivent être fournies et
comporter un confinement adéquat afin d'empêcher que les déversements ne se
transforment en rejets.
 Les contenants seront fermés lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

 Des bacs récepteurs doivent être disponibles ou utilisés comme il convient pendant les
opérations de transfert de matières.
 L’équipement qui contient de l’huile hydraulique ou lubrifiante doit être entretenu
adéquatement afin d'empêcher les fuites.
 L’équipement qui fuit doit être réparé ou retiré du chantier.
 Les matériaux d’intervention en cas de déversement, seront situés dans des secteurs où
les déversements sont prévisibles.
 Tous les contenants de produits chimiques stockés et utilisés sur le chantier doivent
être étiquetés. Aucune étiquette ne doit être retirée ou barbouillée.
 Les produits chimiques transférés dans des contenants secondaires pour utilisation
doivent être étiquetés ou marqués des renseignements suivants :
 La désignation du produit chimique dangereux.
 Un symbole de danger ou un texte descriptif.
 Un programme d'information et de sensibilisation concernant les produits chimiques
doit être préparé pour les chantiers.

7.5. L’émission des bruits

Sont considérés comme une atteinte à la quiétude du voisinage, une gêne excessive, une
nuisance à la santé et une compromission de la tranquillité de la population toutes les
émissions sonores supérieures aux valeurs limitées par la réglementation en vigueur.

L’objectif général de la gestion des impacts potentiels en termes de bruits et vibrations


est de contrôler et limiter à la source les niveaux de bruits et vibrations dus aux travaux :

 Isolation des groupes électrogènes fonctionnant en permanence.


 Vérification de la conformité des engins et véhicules générateurs de bruit aux
exigences règlementaires.
 Contrôle technique et mise en œuvre du programme d’entretien périodique conforme
à la procédure.
 Les chantiers implantés dans une zone urbaine, doivent limiter dans la mesure du
possible les activités générant du bruit.
 Dans le cas, d’impossibilité de réduire le risque du bruit, COSM28 payera les taxes
sur les nuisances sonores dans un milieu urbain aux organismes étatiques.

7.6. Pollution atmosphérique

Selon la législation en vigueur, une pollution atmosphérique est constituée dès


l’introduction, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de
substances de façon à :

 Mettre en danger la santé humaine ;


 Influer sur les changements climatiques ou appauvrir la couche d'ozone ;
 Nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes ;
 Compromettre la sécurité publique ;

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

 Incommoder la population ;
 Provoquer des nuisances ;
 Nuire à la production agricole et aux produits agro-alimentaires ;
 Altérer les constructions et porter atteinte au caractère des sites ;
 Détériorer les biens matériels ;

Dans notre cas qui est celui lié aux activités de construction et réalisation d’ouvrages
souterrains, les principales considérations à l’égard de la pollution atmosphérique portent sur
les nuisances engendrées par la poussière et le rejet d’autres matières polluantes associées à
des émissions aériennes telles que l’émission volatil issue d'échappement des véhicules mal
entretenus, fumées de soudures, de solvants, de peintures...

L’objectif général de la gestion des répercussions possibles sur la pollution


atmosphérique est de pratiquer les travaux, dans la mesure du possible, de manière à
minimiser les émissions de poussière et autres matières polluantes dans l'air, y compris les
odeurs, conformément à la législation concernée.

COSIDER TP M28 devra prendre toutes les dispositions adéquates pour éviter de créer
de la poussière, y compris :

 Faire l'acquisition d'écrans, de bâches et arroser les tas de terre et les stocks de
matériaux de construction, particulièrement par temps sec et venteux.
 Mouiller la terre et les autres matériaux avant de les stocker.
 Recouvrir la terre et autres matériaux laissés en réserve.
 S’assurer que tous les déblais et déchets sont recouverts d'une bâche adaptée les
empêchant de s'éparpiller ou de tomber des poids lourds.

COSIDER TP M28 devra également appliquer les mesures suivantes pour minimiser la
pollution atmosphérique :

 S’assurer que les voies de circulation pour les véhicules ne soient pas génératrices de
salissures importantes pour les véhicules les empruntant.
 Faire nettoyer les voiries salies par les véhicules en sortie de site si nécessaire.
 Réaliser des inspections régulières des activités pour évaluer la mise en place effective
des mesures de réduction des poussières et salissures.
 Bien entretenir les véhicules pour éviter l'émission exagérée des gaz d’échappement,
entretien périodique et préventif.

7.7. Pollution de l’eau, des milieux aquatiques et du sol

La protection des milieux hydriques et aquatiques a pour objet de satisfaire et de


concilier les exigences :

 De l’alimentation en eau, de ses usages et de ses effets sur la santé publique et


l’environnement conformément à la législation en vigueur ;

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

 De l’équilibre des écosystèmes aquatiques et des milieux récepteurs et


spécialement de la faune aquatique ;
 De la conservation et de l’écoulement des eaux ;
 De l’interdiction de déversement dans les eaux maritimes de substances et
matières susceptibles d'altérer la qualité des eaux maritimes.

Les principaux fluides utilisés ou générés sur le chantier pouvant pollué le sol et par
conséquent les eaux souterraines sont :

 Les huiles de décoffrage ;


 Les laitances de béton issues du lavage des bennes, des centrales à béton ou de
malaxeurs ;
 Les peintures, solvants, vernis, et autres colles utilisées dans les phases de second
œuvre ;
 Les carburants et lubrifiants utilisés pour les engins de chantier ;
 Les différents types d’adjuvants utilisés pour la fabrication du béton.
Les produits énumérés ci-dessus sont, dans l’ensemble, assez peu biodégradables et
peuvent présenter des risques pour l’environnement.

7.7.1. Les principales causes de pollution du sol et des eaux


 Le remblayage de terrains avec la terre potentiellement polluée ;
 Les déversements et fuites lors de l’application ou manipulation de produits ;
 Des déversements lors de transport, de l’entreposage et du transbordement de toutes
sortes de produits ;
 Des fuites des citernes mobiles et de conduites de combustible ;
 De l’entreposage ou le transbordement négligé de matière première (dangereuse) ou
des déchets ;
 Le mauvais entretien (fuites d’huiles ou de carburants) ou le déversement de polluant
lors de l’entretien des engins.

7.7.2. Prévention contre la pollution des eaux et du sol

Toute activité nécessitant une consommation d’eau et son rejet ainsi que l’utilisation de
produits dangereux pour l’environnement, doit faire l’objet d'une concertation préalable avec
le responsable HSE et le responsable du site ou du chantier de COSIDER TP M28 afin de
déterminer les aléas et les mesures supplémentaires à mettre en œuvre.

7.8. L’identification des aspects environnementaux significatifs AES

L’identification des aspects environnementaux significatifs s’effectue conformément au


mode opératoire d’identification des aspects environnementaux significatifs annexé à ce
présent plan, pour ce qui concerne les puits de ventilation, les stations ou autres sites. Tout
aspect environnemental qui génère un impact environnemental significatif est considéré
comme significatif.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

7.8.1. Dispositions générales de protection de l’environnement

La protection de l'environnement dans le cadre du développement durable a pour


objectifs :

 De prévenir toute forme de pollution ou de nuisance causée à l'environnement en


garantissant la sauvegarde de ses composantes ;
 De restaurer les milieux endommagés ;
 De promouvoir l'utilisation écologiquement rationnelle des ressources naturelles
disponibles, ainsi que l'usage de technologies plus propres ;
 De renforcer l’information, la sensibilisation et la participation des différents
intervenants sur site.

7.8.2. Inspection environnementale


 Une inspection environnementale est effectuée par le responsable HSE du site
régulièrement.
 Une vérification de la conformité du management environnemental s'effectue
périodiquement lors des audits internes du Système de Management et du Processus
HSE.

7.8.3. Les principes du développement durable


 Le principe de préservation de la diversité biologique.
 Le principe de non dégradation des ressources naturelles : selon lequel il est évité de
porter atteinte aux ressources naturelles telles que l’eau, l’air, les sols et sous-sols qui,
en tout état de cause, font partie intégrante du processus de développement et ne
doivent en aucun cas être prises en considération isolément pour la réalisation d'un
développement durable ;
 Le principe de substitution : selon lequel si, à une action susceptible d'avoir un impact
préjudiciable à l'environnement, peut être substituée une autre action qui présente un
risque ou un danger environnemental bien moindre, cette dernière action est choisie
même, si elle entraîne des coûts plus élevés, dès lors que ces coûts sont proportionnés
aux valeurs environnementales à protéger ;
 Le principe d’intégration.
 Le principe d’action préventive et de correction : par priorité à la source, des atteintes
à l’environnement, en utilisant les meilleures techniques disponibles, à un coût
économiquement acceptable et qui impose à toute personne dont les activités sont
susceptibles d'avoir un préjudice important sur l’environnement, avant d’agir, de
prendre en considération les intérêts d’autrui ;
 Le principe de précaution.
 Le principe de pollueur payeur : selon lequel toute personne dont les activités causent
ou sont susceptibles de causer des dommages à l'environnement assume les frais de
toutes les mesures de prévention de la pollution, de réduction de la pollution ou de
remise en état des lieux et de leur environnement ;
 Le principe d'information et de participation.

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CHAPITRE 04 : Hygiène, sécurité et environnement dans les travaux souterrains

8. Conclusion

Les travaux en souterrain sont des infrastructures sensibles à plusieurs causes qui
peuvent menacer pas seulement la stabilité de ces ouvrages, la sécurité des équipements
ainsi que des travailleurs et des usagers, mais aussi la sécurité de l’environnement et des
ouvrages implantés au voisinage.

À travers de ce chapitre, des notions de bases ont été mis en évidence brièvement sur les
concepts et définitions générale relative à HSE, les moyens de prévention et les instabilités
rencontrées pendant la construction souterraine on a cité : les 5 catégories principales ; il
s’agit des effondrements, les désordres, les inondations et bien sûr les tassements.

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PARTIE 2 : Partie pratique

Partie 02: Partie pratique

 Chapitre 5 : Les méthodes empiriques


et évaluation des charges
 Chapitre 6: La méthode de
confinement convergence
 Chapitre 7 : Modélisation numérique
par le logiciel Plaxis 2D

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Chapitre 5: Les méthodes empiriques et


évaluation des charges

1. Introduction.
2. Les méthodes empiriques
3. Evaluation des charges et calcul des
pressions
4. Conclusion.

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

CHAPITRE 5 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges


1. Introduction

Dans ce chapitre, nous allons explorer les différentes méthodes empiriques utilisées
pour évaluer les charges verticales et horizontales d’une galerie souterraine. Les méthodes
empiriques sont largement utilisées dans l’industrie de la construction pour estimer les
charges et les contraintes dans les structures. Nous allons se concentrer sur trois méthodes
empiriques principales : la méthode de Terzaghi, la méthode de l’Association Française des
Tunnels et de l’Espace Souterrain (AFTES), et la méthode du poids des terres.

2. Les méthodes empiriques


2.1. Définition

Les méthodes empiriques sont des approches qui se basent sur l’observation,
l’expérience et la pratique pour résoudre des problèmes ou évaluer des phénomènes. Les
données sont collectées à partir d’observation sur le terrain, d’expériences en laboratoire ou
de mesures sur des échantillons de terrain. Les relations ou équations empiriques sont alors
développées à partir de ces données pour décrire ou prédire les phénomènes.

Les méthodes empiriques sont souvent utilisées dans des domaines tels que la géologie,
la géotechnique et la construction, où les conditions et les propriétés du sol et de la roche sont
difficiles à modéliser mathématiquement. [32]

Les méthodes empiriques et semi-empiriques les plus utilisées sont :

 La méthode de TERZAGHI
 La méthode de LAUFFER
 La méthode de BIENIAWSKI
 La recommandation d’AFTES

2.1.1. La méthode de TERZAGHI

La méthode de Terzaghi a pour but d’évaluer les pressions latérales du sol sur les murs
de soutènement. Elle suppose qu’une certaine quantité de roche ou de sol se décomprime et a
tendance à converger vers le tunnel sous l'effet de la gravité (fig.5.1).

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Figure 5.1: Répartition des charges selon TERZAGHI (MFETL, juill.1998) [33]

Cette méthode permet de calculer la charge active verticale descendante en voute du


tunnel par une formule analytique suivante :
2𝐾
Ɣ∗𝐵−2𝐶
σ= (1 − 𝑒 −𝑘∗tan(ɸ)∗ 𝐵 ) +Q(𝑒 −(𝐾∗𝑡𝑎𝑛𝜑∗2∗𝐻)
2∗𝐾∗tan ɸ

Tels que :

C : Cohésion de terrain,

ɸ: Angle de frottement interne,

H : La couverture.

𝑯𝒕 : Hauteur du tunnel.

Q : La surcharge de terrain + la surcharge en surface.

K : Coefficient des terres au repos variant de 1 à 1,5. Pour une hauteur correspondante à B,
K=1.

B : La largeur de prisme proposé par TERZAGHI

𝜋 ɸ
B=b+2Ht*tan( − )
4 2

𝑯𝒑 : Hauteur de terrain décomprimé au-dessus de la voute.

b: Largeur du tunnel.

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Terzaghi procure une estimation sommaire de la charge existante sur le support de la


voûte sous la forme d’une hauteur équivalente de sol. Sur l’imprécision de la valeur donnée,
TERZAGHI affirme « Même si des programmes de calcul peuvent donner des valeurs plus
correctes vis-à-vis de situations précises, ils ne donnent que des valeurs peu pratiques pour un
pré-dimensionnement, au vu de l’incertitude des conditions de roches voisines à l’excavation
» [33]

Tableau 5.1: Classification de TERZAGHI [33]

Nature de la roche Charge Hp (m) Remarques


Quelques ancrages s'il y a chute de
Dure et intacte 0-0.25 B
pierres
Dure et stratifiée 0-0.5 B Soutènement léger
La charge peut changer
Massive avec quelques joints 0-0.25 B
brusquement d'un point à l'autre
Modérément ébouleuse 0.25-0.35 (B+Ht) Pas de pression latérale
Très ébouleuse 0.35-1.1 (B+Ht) Peu ou pas de pression latérale
Complètement broyée
1.1 (B+Ht) Pression latérale considérable
Chimiquement inerte
Roche fluente à profondeur Grande pression latérale
1.1-2.1 (B+Ht)
modérée Cintres circulaires recommandés
Roche fluente à grande Grande pression latérale
2.1-4.5 (B+Ht)
profondeur Cintres circulaires recommandés
Cintres circulaires
Jusqu'à 75 m
Roche gonflante Dans les cas extrêmes, cintres
indépendant de (B+Ht)
coulissants

2.1.2. La méthode de LAUFFER [34]

La méthode de Lauffer est utilisée pour estimer la vitesse de l’écoulement de l’air dans
les conduits de ventilation à partir de l’observation du dépôt de poussière et de la quantité de
particules en suspension dans l’air conduit. Cette méthode considère deux paramètres
fondamentaux caractéristiques du comportement en souterrain :

• La portée active, longueur "l" d’excavation stable sans soutènement, c.-à-d la plus
petite des longueurs suivantes :
- Soit la dimension maximale de l’excavation ;
- Soit la distance entre le front de taille et le soutènement ;
 La durée "t" de cette stabilité.

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

En fonction des valeurs de ce couple de paramètres, LAUFFER distingue septes (07)


classes de terrains pour chacune desquelles est préconisé un type de soutènement. Bien que
d’une mise en pratique très difficile parce que, a priori, les valeurs des paramètres "l" et "t" ne
sont pas connues, cette classification est très intéressante parce que LAUFFER introduit pour
la première fois le principe de l’interaction terrain-soutènement dans la stabilité de
l’excavation au voisinage du front et l’importance de la longueur découverte.

Figure 5.2 : La relation entre la portée active et le temps de stabilité pour différentes classes de masse
rocheuse

2.1.3. La méthode BIENIAWSKI [35]


La méthode de Bieniawski est une méthode empirique utilisée pour évaluer la stabilité
des excavations et des pentes rocheuses. Cette méthode se base sur six paramètres dans sa
classification (Hoek& Brown. 1980; Baroudi, 1988; Bouvard & al. 1988) qui sont :
 La résistance de la matrice rocheuse.
 La qualité de la roche via RQD de deere.
 L’espacement de la discontinuité de la roche.
 La qualité des discontinuités de la roche.
 Les conditions hydrogéologiques.
 L’orientation de la discontinuité.

2.1.3.1. La résistance de la matrice rocheuse

BINIAWSKI reprend la classification de la résistance à la compression uniaxiale de la


roche intacte proposée par Deere.

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Tableau 5.2: résistance à la compression de la roche

Description de la Résistance à la
Exemple
résistance compression Rc (MPa)

Très faible 1-25 Craie, sel

Faible 25-50
Charbon, calcaire, schiste

Moyenne 50-100 Grés, ardoise, argilites

Forte 100-200 Marnes, granites, gneiss

Quartzite, dolérite, gabbro,


Très forte > 200
basalte

2.1.3.2. La qualité de la roche via RQD de deere

A partir d'un sondage carotté, d'un diamètre de l'ordre de 50 mm, le RQD est calculé
sur la longueur de passe de sondage :

∑ 𝒅𝒆𝒔𝒍𝒐𝒏𝒈𝒆𝒖𝒓𝒔𝒅𝒆𝒄𝒂𝒓𝒐𝒕𝒕𝒆𝒔𝒅𝒆𝒍𝒐𝒏𝒈𝒆𝒖𝒓>10𝒄𝒎
RQD=𝟏𝟎𝟎 ∗ 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒆𝒖𝒓𝒅𝒆𝒍𝒂𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆𝒅𝒆𝒔𝒐𝒏𝒅𝒆𝒖𝒔𝒆

2.1.3.3. L’espacement de la discontinuité de la roche

Le terme discontinuités reprend ici les joints, failles, stratifications et autres de


faiblesse. A nouveau. BINIAWSKI s'inspire de la classification proposée par Deere.

Tableau 5.3: Classification de l’espacement des diaclases

Description Espacement (m) Etat du massif

Très large ˃3 Solide

Large 1-3 Massif

Moyennement serrée 0,3-1 A blocs

Serrée 0,05-0,3 Fracturé

Très serrée < 0,05 Ecrasé_ broyé

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

2.1.3.4. La qualité des discontinuités de la roche

Ce paramètre prend en considération l’ouverture des joints, leur continuité, leur rugosité
et la présence éventuelle de matériaux de remplissage.

2.1.3.5. Les conditions hydrauliques

Des tentatives de prise en considération de l’influence de l'eau souterraine sur la


stabilité des excavations, sont présentées sous diverses formes :

 La mesure du débit d'eau entrant dans l'ouvrage.


 Le rapport entre la pression d'eau dans les joints et la contrainte principale maximale.
une observation qualitative des venues d'eau.

2.1.3.6. L’orientation des discontinuités

Ce dernier paramètre est traité séparément, car l'influence de l'orientation des joints se
marque différemment suivant le type d'application; à savoir les tunnels, les talus ou les
fondations. Remarquons que la valeur prise par cette note d'ajustement est le fruit d'une
estimation qualitative.

2.1.4. La recommandation AFTES

L’AFTES a établi des recommandations pour une description des massifs rocheux qui
s’inspire des définitions proposées par la SIMR (Société Internationale de Mécanique des
Roches). L’AFTES a également établi des recommandations relatives au choix de type de
soutènement. Pour chaque critère de classification et pour tous les types de soutènement, un
tableau indique en fonction de la valeur du paramètre qui caractérise le critère en question,
chaque critère doit permettre de sélectionner le type de soutènement le plus approprié.

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Tableau 5.4 : Classification de la roche solen la résistance à la compression. Et le tableau suivant nous
aide à tire le soutènement recommandé.

Catégorie Désignation Exemples Rc (MPa)

Quartzites et basaltes de
R1 Roche de résistance très élevée ˃200
résistance élevée

Granits très résistants,


R2a porphyres, grés et calcaires de
très haute résistance
Roche de résistance élevée 200 à 120
Granits, grés et calcaires de très
R2b
bonne tenue ou légèrement

Dolités, marnes, dolomies,


conglomérats compacts, grés
R3a
ordinaires, schistes silicieux ou 120 à60
Roche de résistance moyenne grés schisteux, gneiss
60 à 40
Schiste argileux, grés et
R3b
calcaire de résistance moyenne

Marnes compactes,
conglomérats peu consistants,
40 à 20
schistes ou calcaires tendres ou
R4 Roche de faible résistance
très fracturés, gypses, grés très 40 à 06
fracturés ou marneux,
poudingues, craie

Marnes sableuses ou argileuses,


R5a sables marneux, gypses ou
craies altérées 6 à 0,5
Roche de très faible résistance
et sol cohérent consolidé
Alluvions graveleuses, sables ˂ 0,5
R5b argileux normalement
consolides

Marnes altérées, argiles


frances, sables argileux, limons
R6a fins
Sols plastiques ou peu
consolidés
Tourbes silts et vases peu
consolides, sables fins sans
R6b cohésion

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

2.1.4.1. Le calcul de la résistance à la compression :

𝟐𝑪 ∗ 𝐜𝐨𝐬(𝝋) 𝝅 𝝋
𝑹𝒄 = = 𝟐𝑪𝒕𝒂𝒏 ( + )
𝟏 − 𝐬𝐢𝐧(𝝋) 𝟒 𝟐
𝜋 34
Rc= 2*10*tan (4 + )
2

Rc= 37,61 KPa

2.1.4.2. Le soutènement proposé par AFTES :


Rc˂0,5 MPa

D’après AFTES, la roche est classée dans la catégorie R5b, et d’après le tableau suivant
le type de soutènement proposé par AFTES est le béton projeté plus cintres métalliques.

Tableau 5.5 : Les différents soutènements recommandés pour la classe R5B.

2.1.5. La méthode de BARTON


2.1.5.1. Principe de la méthode

Barton, Lien et Lunde de l'Institut Norvégien de Génie Géotechnique (NGI) ont


proposé un indice pour juger la qualité de la masse rocheuse du point de vue de l'excavation
des tunnels grâce à l'analyse de plus de 200 cavernes souterraines (principalement des tunnels
routiers et hydroélectriques).

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

2.1.5.2. Calcul de l’indice de qualité

La valeur de ce coefficient Q est déterminé par 6 paramètres de la façon suivante


(Hoek et Brown, 1980; Baroudi, 1988; Bouvard et al, 1988) :

𝑹𝑸𝑫 𝒋𝒓 𝒋𝒘
Q= ∗ ∗
𝒋𝒏 𝒋𝒂 𝑺𝑭𝑹

Telles que :

RQD : Rock Quality Designation.


𝒋𝒏 : indice de familles principales de discontinuités
𝒋𝒓 : caractérise la rugosité des faces des joints.
𝒋𝒂 : définit le degré d'altération des joints (épaisseur du joint et nature du matériau de
remplissage).
𝒋𝒘 : spécifie les conditions hydrogéologiques : importance des venues d'eau et pression.
𝑺𝑭𝑹: (Stress Reduction Factor) précise l'état des contraintes dans le massif.

L'indice Q peut varier de 0,001 à 1000. Q est divisé en 9 grades, chaque grade
correspond à une qualité de massif rocheux

2.1.5.3. Détermination de mode de soutènement

Pour pouvoir relier l'indice Q aux propositions de structures souterraines, Barton et al


ont défini une quantité supplémentaire qui est la dimension équivalente𝐷𝑒 de l'excavation :

𝐵
𝐷𝑒 (𝑚) =
𝐸𝑆𝑅

𝑫𝒆 : La dimensionné équivalente de l’excavation

ESR : (Excavation Support Ratio) étant de facteur dépendant de la finalité de


l’excavation, autrement dit, du degré de sécurité recherché pour la stabilité.

B : la largeur de tunnel

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Tableau 5.6: le coefficient ESR pour divers ouvrages souterrains

Figure 5.3 : classification de BARTON montre la relation entre Q et 𝐷𝑒 et les types de soutènement

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

3. Evaluation des charges


3.1. L’évaluation des charges verticales
3.1.1. La méthode de TERZAGHI
 La géométrie de notre cas (la galerie souterraine)

Largeur du Hauteur du
Rayon Couverture
tunnel(b) tunnel(m)
(m) (m)
(m) (m)
19,36 1O 20
20,40

 Les paramètres géotechniques de notre terrain

Tableau 5.7: Les paramètres géotechniques des couches


L’épaisseur
Couche Symbole 𝜸(KN/𝒎𝟑 ) C 𝝋°
(m)
R 20 5 20 5,5
Remblai

Argiles Qa 20 25 21 4
limoneuses

Sable
Qs 20 10 32 6
limoneux
argileux

Argiles Qm 21 35 22 17
marneuses

Sable fin,
Ts 21 10 34 30
moyen à
grossier

 Evaluation des charges verticales appliquées sur la section globale

La largeur du prisme proposée par TERZAGHI est la largeur de la voûte de décharge B est
calculée en fonction de la hauteur et de la largeur de l’excavation :

𝜋 34
B=20,4+2*19,36*tan (4 − )
2

B=41 m

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

 Pour la 1ère couche: Q= 33,3 KPa

2∗5,5 −(tan(20)∗2∗5,5
20∗41−2∗5
σ𝑣 = (1 − 𝑒 − tan(20)∗ 41 ) +33,3*(𝑒 41
)
)
2∗1∗tan 20

σ = 133,7 KPa

 Pour la 2ème couche : Q= 112,64 KPa

2∗4 −(tan(21)∗2∗4
20∗41−2∗25 − tan(21)∗ 41 )
σ𝑣 = (1 − 𝑒 ) +133,7*(𝑒 41 )
2∗1∗tan 21

σ=196,43 KPa

Les valeurs des contraintes verticales sont indiquées dans le tableau suivant

Tableau 5.8 : les valeurs finales pour les charges verticales sur la section globale

Couche Charge verticale (Kpa)

R 133,7

Qa 196,43

Qs 273

Qm 459,5

Ts 543,3

 Evaluation des charges verticales appliquées sur la calotte


π φ
B =b+2m*tan ( 4 - 2 )
π 34
B= 20, 40 + 2*10*tan (4 – )
2
B= 31m

Calcul du coefficient K

K= 1 𝑝𝑜𝑢𝑟𝐵<𝐻< 2.5𝐵
K=1 𝑒𝑡𝜎𝑣 = 𝛾𝐵−2𝐶 2𝑡𝑔𝜑𝑝𝑜𝑢𝑟𝐻> 2.5𝐵
1 <𝐾< 1.5 𝑝𝑜𝑢𝑟𝐻>B
On a
H= 20 et B= 31
Donc :
K=1

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

 Couche 1 : Remblais
Q= 33,3 KPa

2∗5,5 2∗5,5
31∗20−2∗5
σ𝑣 = (1 − 𝑒 − tan(20)∗ 31 ) +33,3(𝑒 − tan(20)∗ 31 )
2∗tan 20

𝛔𝒗 = 𝟓𝟑, 𝟎𝟓 𝑲𝑷𝒂
 Couche 2 : Argiles limoneuses
Q= 53,05 KPa
2∗4 2∗4
31∗20−2∗25
σ𝑣 = (1 − 𝑒 − tan(21)∗ 31 ) +53,05(𝑒 − tan(21)∗ 31 )
2∗tan 21
𝛔𝒗 =118,07 KPa

Tableau 5.9 : les charges verticales appliquées sur la calotte

Couche Charge verticale (Kpa)

R 53,05

Qa 118,07

Qs 195,85

Qm 383,13

Ts 444,8

3.1.2. La méthode des poids des terres

La charge verticale appliquée sur la voûte du tunnel est déterminée par une descente
totale des couches se trouvant au–dessus de l’ouvrage.

La pression verticale définie par l’expression suivante :

𝝈 𝒗 = ∑ 𝒉 𝒊 ∗ 𝜸𝒊 + 𝑸

𝜸𝒊 : Poids de la couche i.

𝒉𝒊 : Hauteur de la couche i.

Q : surcharge.

𝜎𝑣 = (5,5*20+4*20+6*20+17*21+30*21)

𝝈𝒗 = 𝟏𝟐𝟗𝟕𝑲𝑷𝒂

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

3.2. Evaluation des charges horizontales

3.2.1. Méthode de Terzaghi

D’après la théorie de TERZAGHI la poussée horizontale peut être calculée par les
formules suivantes [36]

 𝝈𝒉 = 0.3*𝛾(0.5𝑚 + ℎ𝑝) 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑙


 𝝈𝒉 = 𝛾∗ 𝐻𝑡 ∗ 𝑔2 ∗ (𝜋 / 4 − 𝜑 /2) 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑙es 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛𝑠𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑒𝑢𝑥𝑜𝑢 é𝑏𝑜𝑢𝑖𝑙𝑙𝑖𝑠
 𝜎𝑣 (𝑣 / (1 – 𝑣) 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑐h𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒
 ℎ𝑝 : hauteur de noyau

𝑏
ℎ𝑝 =2sin(φ𝑒𝑞)

20,40
ℎ𝑝 = 2𝑠𝑖𝑛28,15= 21,6 m

 Evaluation des charges horizontales appliquées sur la calotte


𝝈h= 0,3*20,73 (0,5*10+21,6)
𝝈h= 165,42 KPa

 Evaluation des charges horizontales appliquées sur la section globale


𝝈h = 0,3*20,73(0,5*19,36+ 21,6)
𝝈h = 194,53 KPa

3.2.2. Méthodes de poids des terres

 La contrainte horizontale est donnée par :

𝝈h = 𝐾0 σ𝑣

𝐾0 = (tan (π/4 – φ /2))2

 Angle de frottement équivalent


∑ tan φi × Hi
φ𝒆𝒒 =
∑ 𝐻𝑖

20 ∗ 4 + 21 ∗ 5 + 32 ∗ 7 + 22 ∗ 18 + 34 ∗ 26
𝜑é𝑞 =
4 + 5 + 7 + 18 + 26

 𝜑é𝑞 = 28,15°

Ainsi, 𝐾0 = (tan (π/4 – 28,15 /2))2

𝑲𝟎 = 𝟎, 𝟕𝟖

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

 Evaluation des charges horizontales appliquées sur la calotte

𝝈h = 𝐾0 σ𝑣 = 0,78*444,8
𝝈h = 346,94 KPa

 Evaluation des charges horizontales appliquées sur la calotte

𝝈h = 𝐾0 σ𝑣 = 0,78*543,3
𝝈h = 423,77 KPa

4. Interprétation des résultats


Dans ce chapitre traitant des méthodes empiriques telles que celles de Terzaghi, poids des
terres et la recommandation d’AFTES, l’interprétation des résultats peut se concentrer sur
l’application pratique de ces méthodes pour évaluer les propriétés géotechniques des sols.
1- Comparaison des valeurs trouvées : Les méthodes empiriques (Terzaghi, AFTES,
poids des terres) sont basées sur des relations établies à partir de données et d’observation
sur le terrain. Lors des calculs effectués, on a trouvé que la méthode de Terzaghi est plus
performante car elle prend en considérations tous les paramètres de toutes les couches de
notre terrain.
2- Validité des hypothèses : Les résultats obtenus avec les méthodes empiriques pour le
calcul des contraintes horizontales et verticales supposent que les pressions interstitielles
agissent de manière uniforme et n’affectant pas la résistance du sol. De plus, on a supposé que
les cinq couches de sol sont homogènes et isotropes, ce qui signifie que ses propriétés ne
varient pas spatialement. Enfin, l’hypothèse de saturation qui que le terrain est saturé, c'est-à-
dire tous les vides entre les grains de sol sont remplis d’eau.
3- Sensibilités aux variations des paramètres : Les paramètres essentiels et sensibles dans
la méthode de Terzaghi et des poids des terres sont l’angle de frottement interne, l’humidité et
la cohésion qui affecte la résistance du sol, ainsi que les paramètres géométriques du tunnel
(la hauteur, le rayon et la largeur).
4- Limitation des méthodes empiriques : L’application des méthodes empiriques est
restreinte et a une précision limitée par rapport à des méthodes plus avancées telles que les
méthodes analytiques ou numériques. Ces approches dépendent sur des données existantes
(données historiques et des études antérieures) donc si ces données sont limitées ou peu fiable
, cela peut affecter la précision des résultats obtenus.

Il est important de noter que les méthodes empiriques peuvent constituer une première
étape utile dans l’analyse géotechnique, en fournissant une estimation approximative du poids
des terres. Cependant, pour notre projet, il est recommandé d’utiliser des méthodes
analytiques et numériques plus avancées pour obtenir des résultats plus précis et fiables.
L’expertise de l’ingénieur est essentielle por le choix de la méthode la plus appropriée.

5. Conclusion

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CHAPITRE 05 : Les méthodes empiriques et évaluation des charges

Les méthodes empiriques pour le soutènement de tunnel souterrain montrent


l’importance de prendre en compte les différentes forces agissant sur les parois de tunnel. Les
méthodes empiriques telles que la méthode de Terzaghi, l’AFTES, la méthode des poids des
terres sont des utiles précieux pour déterminer et choisir le type de soutènement approprié.

Ces méthodes ont fait leurs preuves dans l’industrie des tunnels et sont largement
utilisées pour garantir la sécurité et la durabilité des tunnels souterrains.

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

CHAPITRE 6 : Méthode de confinement convergence


1. Introduction :
Dans ce chapitre, nous explorerons la méthode de confinement convergence, une
approche efficace utilisée dans la construction de tunnels souterrains. Cette méthode vise à
renforcer progressivement le tunnel pendant sa construction afin de prévenir les déformations
excessives et les risques d’effondrement.

L’approche de confinement convergence est couramment utilisée pour évaluer la


stabilité d’une galerie souterraine. Elle consiste à mesurer la convergence de la galerie sous
charge et à estimer la pression de confinement sur les parois de la galerie.

2. La méthode convergence confinement


La méthode convergence-confinement est une méthode analytique. La convergence est
le rétrécissement diamétral d’une section de tunnel, elle est liée au déplacement. Le
confinement est la pression radiale qui s’applique sur le pourtour de l’excavation en présence
d’un soutènement. Cette méthode est née suite au succès de la NATM dans les années 70. Sa
conceptualisation complète remonte au tout début des années 80.

La méthode à convergence limitée peut réduire la déformation plane dans le plan


perpendiculaire à l'axe du tunnel à un calcul bidimensionnel, en supposant que tout se passe
comme si la convergence était due à la réduction de la pression de retenue virtuelle avec la
distance du front de taille.

Figure 6.1 : la convergence-confinement [37]

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

2.1. L’hypothèse générale de la méthode [34]


L’hypothèse forte est la considération unidimensionnelle du problème :

 Hypothèse des déformations planes;


 Hypothèse d’isotropie des contraintes initiales (𝐾0 = 1) et d’isotropie du massif;
 La cavité étudiée a une forme cylindrique. L’état initial est défini par l’état de
contrainte isotrope. H est la hauteur de couverture et γ le poids volumique des terrains
sus-jacents. La contrainte initiale dans le massif est donc :

𝜹𝟎 = 𝜸 ∗ 𝑯

2.2. Le principe général de la méthode [34]


Considérons une section plane d'un terrain dans lequel on souhaite creuser une galerie
circulaire. Ce terrain est soumis à une contrainte naturelle correspondant à un état initial
isotrope. Le déplacement radial des parois de la galerie non encore excavée est évidemment
nul.
Afin de modéliser une galerie, il est supposé, que cette dernière est remplie d'un liquide
à une pression Pi correspondant à l'état initial isotrope P.

2.2.1. Le comportement du massif


Pour passer d’un état tridimensionnel, avec un terrain que se déconfine progressivement
autour du front de taille, à un état de déformation plane (que l’on rencontre traditionnellement
dans une section éloignée du front), on introduit une pression fictive en paroi. Cette pression,
uniformément répartie sur le pourtour de l’excavation, a une valeur qui décroît avec
l’éloignement au front. 𝑃𝑖 Varie ainsi de 𝛿0 à 0, de l’état de contrainte initial à l’état
entièrement déconfiné. L’évolution de 𝑃𝑖 est donc gouvernée par la distance x, qui permet de
se situer par rapport au front de taille (où x = 0). On écrit :

𝑷𝒊 = (𝟏 − 𝛌(𝒙)) 𝜹𝟎

λ(x) est appelé taux de déconfinement car il caractérise l’état du massif à l’endroit x
considéré. Il varie de 0 (état initial, en avant du front de taille) à 1 (état complètement
déconfiné, loin en arrière du front).

Cette notion de pression fictive (illustrée sur la figure 5.4) permet de ne considérer
qu’une tranche de terrain pour l’étude de l’effet de l’excavation, dans un état mécanique de
quasi-déformations planes.

La théorie des milieux continus nous donne ensuite les champs de déplacement et de
contrainte autour du tunnel. Là où réside encore une forte incertitude, c’est dans l’équation
permettant de définir λ (x).

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

Figure 6.2 : courbe de convergence

2.2.2. Le comportement du soutènement :


Avec le même système d'axes, est aussi représenté le déplacement radial du
soutènement en fonction de la pression extérieure qui lui est appliquée. Sa courbe
caractéristique est une droite, si son comportement est supposé élastique linéaire. Son origine
est décalée de la valeur pour tenir compte de la convergence qui s'est déjà produite lors de sa
mise en place.

Figure 6.3 : la courbe de confinement

2.2.3. L’équilibre final


Qui permet de déterminer la pression de soutènement, en superposant les deux courbes
caractéristiques sur un même graphique. Le point d'intersection i définit alors le point
d'équilibre.

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

Figure 6.4 : la courbe d’équilibre confinement-convergence

2.3. La méthode de calcul


On a quatre étapes :

 1ère étape : tracer la courbe de convergence


 2ème étape : convergence acquise à la paroi au moment de la mise en place de
soutènement.
 3ème étape : courbe de confinement.
 4ème étape : équilibre finale.

2.3.1. La courbe de convergence


La contrainte initiale de la courbe calculé dans ce chapitre d’après la méthode de
TERZAGHI :

𝝈𝟎 = 𝟏𝟑𝟑, 𝟕 𝑲𝒑𝒂

La résistance à la compression calculée d’après AFTES :

Rc= 37,61 Kpa

La méthode de calcul :
𝑹𝒄
 𝝈𝟎 ˃ : une fois l’état élastique est dépassé, il se développe autour de la cavité une
𝟐
zone en état limite de rupture, de rayon plastique 𝑅𝑝 , caractérisé par la pression P𝑎 , du taux
de déconfinement a et du déplacement de la paroi 𝑢𝑎 correspondant
𝑹𝒄 𝟐 𝑹𝒄
Pa=𝝈𝟎 (𝟏 − 𝐬𝐢𝐧(𝝋)) − 𝑪𝒄𝒐𝒔(𝝋) =(𝝈𝟎 − )𝑲 = (𝝈𝟎 − )(𝟏 − 𝐬𝐢𝐧(𝝋))
𝟐 𝒑 +𝟏 𝟐

𝑹𝒄
𝝈𝟎 −𝐏𝐚 𝑪 𝑲𝒑−𝟏+
𝝈𝟎
𝝀𝒂 = 𝝈𝟎
= 𝐬𝐢𝐧(𝝋) + 𝝈 𝐜𝐨𝐬(𝝋)= 𝑲𝒑 +𝟏
𝟎

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

𝒖𝒂 = 𝒖𝟎 ∗ 𝝀𝒂

Pour tracer la courbe caractéristique du terrain (𝑃𝜆 = f (𝑢𝜆 )) on utilise les équations
suivantes :

P() = (1 − )𝝈𝟎

 α : le coefficient de dilatation.
 α =1 la déformation plastique
 α ˃1 il se produit par dilatance une augmentation de volume

𝑹𝒑 = 𝒍𝒆 𝒓𝒂𝒚𝒐𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆

Tableau 6.1 : les caractéristiques du terrain

Caractéristique de terrain symbole Valeur

Coefficient de poisson Υ 0,45

Cohésion (Kpa) C 10

Module de déformation (Mpa) E 100

Angle de frottement (°) Φ 34

Rayon de l’excavation (m) R 20

 Le coefficient de butée :
𝝅 𝝋
Kp=𝒕𝒂𝒏𝟐 (𝟒 + 𝟐 )

Kp= 3,54

 La pression Pa :

Pa= 133,7 (1-sin (34)) – 10 cos (34)

Pa= 50,65 KPa

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

 Le taux de déconfinement : 𝜆𝑎
133,7−50,65
𝜆𝑎 = = 0,62
133,7

 Le déplacement 𝑢0 et 𝑢𝑎 :
(𝟏 + 𝝊) ∗ 𝝈𝟎 ∗ 𝑹 (1 + 0,45) ∗ 133,7 ∗ 10
𝒖𝟎 = =
𝑬 100
𝒖𝟎 =0,02 m

𝒖𝒂 = 𝒖𝟎 ∗ 𝝀𝒂

𝒖𝒂 = 𝟎, 𝟎𝟐 *0,62=0,013 m

 P(λ)= (1-λ)*133,7
𝟏+ʋ 𝟏 𝑹𝒑 (𝝀) 𝟏+𝜶
U(λ) = 𝝀𝒂 𝝈 𝟎 [2( ) − 𝟏 + 𝜶]𝑹
𝑬 𝟏+𝜶 𝑹
𝟏
𝑹𝒑 (𝝀) 𝟐 (𝑲𝒑−𝟏)𝝈𝟎 +𝑹𝒄
=( ∗ (𝟏−𝝀)(𝑲𝒑−𝟏)𝝈 )𝑲𝒑−𝟏
𝑹 𝑲𝒑+𝟏 𝟎 +𝑹𝒄

1
𝑅𝑝 (𝜆) 2 (3,54−1)133,7+37,61
=( ∗ (1−𝜆)(3,54−1)133,7+37,61) 3,54−1
𝑅 3,54+1

𝑅𝑝 (𝜆) 166,17
=( )0,4
𝑅 339,6(1−𝜆)+37,61

Donc :
1+0,45 1 166,17
U(λ) = ∗ 0,62 ∗ 133,7 ∗ [2(( )0,4)2 − 1 + 1] ∗ 10
100000 1+1 377,2(1−𝜆)

166,17
U(λ)=0,012*( )0,8
339,6(1−𝜆)+37,61

Après l’application numérique on obtient le tableau suivant :

Tableau 6.2 : les valeurs de déplacement et la pression du terrain

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

On trace la courbe de pression en fonction de déplacement :

Figure 6.5: Courbe caractéristique du terrain.

2.3.2. Convergence à la paroi au moment de la mise en place du soutènement


Cette valeur donne le point de départ de la courbe caractéristique du soutènement :

 𝑈𝑠0 > 0,265 𝑈0


 𝑈𝑠0 ≈ 0,0053 m
2.3.3. La courbe de soutènement
Il faut déterminer la raideur du soutènement choisi et la pression maximale de
soutènement (état limite admissible ou état limite de rupture) pour déterminer le déplacement.

Tableau 6.3: caractéristiques du soutènement


Le béton projeté
𝑓𝑐28 :La résistance à la compression 25 Mpa
𝐸𝑏 :Module de young du béton 20 Gpa
e : Epaisseur 0,35 m
ʋ : Coefficient de poisson 0,2
Cintres HEB-200
As : section 78,10𝑐𝑚2
𝑓𝑢 :Module d’élasticité 275 Mpa
𝐸𝑐 : module d’élasticité des cintres 210 Gpa
a : espacement 1 m

 Dans le cas de béton projeté


 Raideur du béton
𝒃𝑬 ∗𝒆
𝑲𝒃 =(𝟏−ʋ 𝟐 )𝑹
d’où 𝐾𝑏 =729,17 𝑀𝑃𝑎

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

 La pression maximale du béton projeté


𝝈𝒎𝒂𝒙 ∗𝒆
𝑷𝒎𝒂𝒙
𝒃 = 𝒃
𝑹

0,85∗𝑓𝑐28
𝜎𝑏𝑚𝑎𝑥 = =14,17 MPa
𝛾𝑏

𝑃𝑏𝑚𝑎𝑥 =495,95 Kpa

 Le déplacement maximal :
𝑷𝒎𝒂𝒙 ∗𝑹
𝑼𝒎𝒂𝒙
𝒃 = 𝒃
𝑲𝒃

𝑈𝑏𝑚𝑎𝑥 =6,8 mm

 Le cas des cintres métallique :


 La raideur du cintre :

𝑬𝒄 ∗𝑨𝒔
𝑲𝒄 =
𝒂∗𝑹

𝐾𝑐 = 164 Mpa

 La pression maximale :
𝒇𝒖 ∗𝑨𝒔
𝑷𝒎𝒂𝒙
𝒃 =
𝒂∗𝑹

𝑃𝑏𝑚𝑎𝑥 =187,44 Kpa

 Le déplacement maximal :
𝑷𝒎𝒂𝒙 ∗𝑹
𝑼𝒎𝒂𝒙
𝒄 = 𝒃
𝑲𝒄
𝑈𝑐𝑚𝑎𝑥 =11,4 mm
 Le cas de combinaison (cintres+béton projeté)
 La pression maximale :

𝑷𝒎𝒂𝒙
𝒕 =𝑷𝒎𝒂𝒙
𝒃 + 𝑷𝒎𝒂𝒙
𝒄

𝑃𝑡𝑚𝑎𝑥 = 683,39 𝐾𝑝𝑎

 Le déplacement :
(𝑃𝑏𝑚𝑎𝑥 +𝑃𝑐𝑚𝑎𝑥 )∗𝑅
𝑈𝑐𝑚𝑎𝑥 =
𝐾𝑐+𝐾𝑏

𝑈𝑐𝑚𝑎𝑥 = 7,65 mm

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

La courbe de confinement est une droite définie par les 2 points suivants :

P (Kpa) U (m)

0 0,0053

683,39 7,65

Figure 6.6 : la courbe de confinement


2.3.4. L’équilibre final :

Figure 6.7 : l’intersection entre la courbe de confinement et convergence

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CHAPITRE 06 : Méthode confinement convergence

Grace à l’étude graphique, on a déterminé le point d’intersection entre la courbe


caractéristique de soutènement et la courbe caractéristique du terrain :

 𝑼é𝒒 = 0,0058 m

 𝑷é𝒒 = 96 Kpa

3. Interprétation

La méthode de confinement de convergence est utilisée lors de l’excavation de tunnels ou


d’autres travaux pour contrôler les déformations et maintenir la stabilité des parois.
L’objectif est d’éviter des déplacements excessifs et des effondrements potentiellement
dangereux. Les résultats de cette approche impliquent généralement l’analyse de divers
paramètres mesurés ou surveillés pendant le processus d’excavation.
1- Déplacement des parois : Ces déplacements sont mesurés à l’aide des capteurs
spéciaux. Dans notre cas d’étude, on a trouvé que les déplacements observés sont de 7
mm et inférieure aux déplacements calculés qui égale à 5,8 mm, ce qui veut dire que
l’ouvrage est stable.
2- Contraintes dans les parois: Les contraintes exercées sur les parois sont également
importantes. Des mesures de contraintes peuvent être effectuées en utilisant des
méthodes indirectes telles que la mesure des pressions de gaz ou de liquide dans les
forages. Ces contraintes nous permettent de déterminer si les parois sont soumises à
des charges excessives ou si elles sont suffisamment soutenues.
3- Etat de soutènement : Le soutènement utilisé dans notre ouvrage (béton projeté et
cintres métalliques HEB 200) nous a permet de garantir la stabilité de l’ouvrage et
fournir des informations sur son efficacité et sa capacité à maintenir la convergence
souhaité.

4. Conclusion
La méthode de confinement convergence est une technique efficace pour renforcer les
structures souterraines. Son utilisation stratégique de technique de soutènement, de
précontrainte et de renforcement progressif permet de contrôler les déformations et d’assurer
la stabilité de l’ouvrage. Les cas d’étude examinés ont illustré l’efficacité de cette méthode
pour prévenir les instabilités géologiques, réduire les risques d’effondrement et garantir la
sécurité des travailleurs et des usagers.

Cependant, malgré ses avantages, la mise en œuvre de la méthode de confinement


convergence nécessite une expertise approfondie, une planification minutieuse et une
surveillance continue pour s’adapter aux conditions géologiques spécifiques.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par le logiciel Plaxis 2D

Chapitre 7: Modélisation numérique par le


logiciel Plaxis 2D

1. Introduction.
2. Bref aperçu sur la méthode des
éléments finis
3. Introduction générale au logiciel
PLAXIS 2D
4. Modélisation numérique
5. Vérification de soutènement
provisoire
6. Vérification de la stabilité du front de
taille
7. Conclusion.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D


1. Introduction

Le choix d’un soutènement approprié pour une excavation souterraine est crucial pour
assurer la sécurité des travailleurs et la stabilité du sol environnant. Pour ce faire les
ingénieurs utilisent des outils de modélisation pour simuler le comportement du sol et
déterminer les forces et les contraintes qui agissent sur la structure. L’une des méthodes les
plus couramment utilisées pour cette tâche est la méthode des éléments finis, qui permet de
modéliser les interactions complexes entre le sol et la structure de manière précise et détaillée.

Dans ce chapitre, nous explorerons en détail l’utilisation de la méthode des éléments


finis en conjonction avec le logiciel de modélisation Plaxis pour choisir un soutènement
optimal pour notre tunnel. Nous examinons les différentes étapes de la modélisation, y
compris la collecte des données sur le terrain, la création d’un modèle numérique, la
simulation des conditions de chargement et l’analyse des résultats

En utilisant des techniques, les ingénieurs peuvent prendre des décisions éclairées sur
la conception et la mise en œuvre d’un soutènement efficace et sûr pour un tunnel.

2. Bref aperçu de la méthode des éléments finis


2.1. Définition [38]

La méthode des éléments finis(MEF) est une méthode de résolution numérique de


problèmes qui permet de discrétiser un domaine en petits éléments, sur lesquels les équations
gouvernant le comportement physique de la structure physique sont appliquées et résolues.
Ensuite, les résultats obtenus pour chaque élément finis permettent de modéliser des structures
complexes et de résoudre des problèmes de mécanique des solides, de mécanique des fluides,
de transfert thermique, etc.

2.2. Principe de la méthode des éléments finis

Le principe de la méthode des éléments finis est d’exprimer les équations gouvernant le
comportement physique d’un système sous forme d’un système algébrique linéaires en
utilisant les fonctions de base élémentaires, puis de résoudre numériquement le système
d’équations algébriques pour obtenir une approximation de la solution.

2.3. L’objectif de la méthode des éléments finis [39]


 Résoudre des problèmes complexes en les modélisant avec précision et efficacité.
 Simplifier la résolution de problèmes en découpant le domaine continu en éléments
plus petits.
 Développer des modèles numériques pour simuler les phénomènes physiques avec
précision.
 Analyser l’effet de plusieurs comportements du système modélisé.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

2.4. Les étapes de la méthode des éléments finis

Parmi les points principaux de la méthode des éléments finis, on cite :

 Discrétiser un problème continu pour obtenir un système d’équations fini.


 Transformer les équations continues en équations discrètes en utilisant des fonctions
d’interpolation.
 Etablir un ensemble d’équations algébriques pour résoudre le problème.
 Déterminer les solutions approchées pour chaque élément et les assembler pour obtenir
la solution globale.

2.5. La discrétisation du domaine physique des éléments finis (le maillage) [40]
Selon Hughes, la discrétisation du domaine physique ou appelé également (le maillage)
est la première étape clé de la méthode des éléments finis. Elle consiste à diviser le domaine
physique continu en un certain nombre d’éléments finis, chacun étant une forme géométrique
simple telle qu’un triangle, un rectangle ou un tétraèdre en 3D. Les éléments finis sont ensuite
assemblés pour former un maillage qui représente le domaine physique.

2.6. Les conditions aux limites de la méthode des éléments finis


Les conditions aux limites ont des informations sur le comportement de la solution à la
frontière du domaine physique.
 Les conditions de Dirichlet : Elles imposent une valeur fixe de la solution à la frontière.

 Les conditions de Neumann : Elles imposent une valeur de la dérivée de la solution


normale à la frontière.
 Les conditions mixtes : Ces conditions combinent les deux types de conditions aux
limites.

Pour discrétiser les conditions aux limites, des fonctions test sont utilisées sur les
éléments de la frontière pour obtenir les équations correspondantes.

2.7. Les avantages de la méthode des éléments finis [41]

La méthode des éléments finis représente plusieurs avantages notamment :

 Elle permet de résoudre des problèmes complexes pour lesquels il n’existe pas de
solution analytique.
 Elle peut être utilisée pour modéliser une grande variété de phénomènes physiques,
tels que la mécanique des structures, la thermique, l’électromagnétisme, la
mécanique des fluides, etc.
 Elle permet de diviser le domaine d’étude en plusieurs éléments pour faciliter la
résolution numérique, ce qui permet de réduire considérablement le temps de calcul
par rapport aux méthodes analytiques.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 Elle peut prendre en compte des conditions aux limites et des propriétés matérielles
complexes, ce qui la rend versatile.
 Elle permet de réaliser des simulations numériques et des tests virtuels avant de
passer à la réalisation physique, ce qui permet de réduire les coûts développement et
de prototypage.

3. Introduction générale au logiciel PLAXIS 2D


3.1. Définition
Plaxis 2D est un logiciel de modélisation géotechnique basé sur la méthode des
éléments finis. Il est utilisé pour la modélisation numérique de problèmes géotechniques en
2dimensions, tels que les excavations souterraines, les fondations, les remblais, les murs de
soutènement, etc. Plaxis 2D permet de modéliser le comportement des sols et des structures
en prenant en compte les interactions sol-structure et les conditions aux limites spécifiques à
chaque problème. Il est largement utilisé dans l’industrie de la construction pour la conception
et l’analyse de projets géotechniques.
L’interface d'utilisation de Plaxis se compose de quatre sous-programmes (Input,
Calculations, Output et Curves).

3.2. Les sous-programmes de Plaxis 2D [42]

L’interface d’utilisation de PLAXIS se compose de quatre sous-programmes (Input,


Calculations, Output et Curves) :

 Plaxis-Input : le sous-programme Input appelé aussi le pré-processing programme


contient tous les outils nécessaires à la création et modifications des modèles
géométriques, à l’engendrement des maillages des éléments finis et aux définitions des
conditions initiales.

Figure 7.1 : Fenêtre principale du programme d’entrée des données

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 Plaxis-Calculations: le processing programme ou le sous-programme de calculs


contient les outils nécessaires à la définition des phases et au commencement de la
procédure de calcul par éléments finis.
 Plaxis-Output: ou le programme post-processing contient les facilités pour la
visualisation des résultats des différentes phases de calcul comme les déplacements au
niveau des nœuds, les contraintes et les forces dans les éléments structuraux.
 PLAXIS-Curves : le sous-programme curve sert à la construction des courbes de
chargement –déplacement, des chemins de contraintes, plus de divers autres
programmes.

Figure 7.2: Fenêtre de calcul

Figure 7.3 : Organigramme des sous-programmes de code Plaxis 2d.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

3.3. Les fonctionnalités de Plaxis [43]

Plaxis 2D est un logiciel de modélisation numérique en géotechnique qui permet


d’analyser et de simuler des problèmes de stabilité des sols et des structures géotechniques en
2D. Les fonctionnalités de Plaxis 2D sont :

 La modélisation géométrique: Création de la géométrie de la structure géotechnique, y


compris les couches de sol, les éléments structurels et les conditions aux limites.
 La modélisation matériellle: Le choix des modèles de comportement des sols et des
matériaux de construction, tels que le modèle de Mohr-Coulomb, le modèle Hardening
Soil, le modèle Soft Soil Creep, etc.
 Le maillage :Création du maillage de la structure géotechnique, qui détermine la
précision de l solution numérique.
 Les chargements: Définition de types de chargements qui seront appliqués sur la
structure géotechnique, tels que les charges statiques, les charges dynamiues, les
variations de température, etc.
 L’analyse numérique: Résolution des équations de la mécanique des sols par la
méthode des éléments finis.
 Post-traitement: Visualisation des résultats de l’analyse numérique, tels que les
déformations, les contraintes, les courbes de convergences, les contours de pression,
les courbes de tassement, etc.
 Optimisation: Ajustement des paramètres de la modélisation pour obtenir une meilleur
correspondance entre les résultats numérique et les observations sur le terrain.

L’organigramme de la figure ci-dessous représente le cheminement et les principales


étapes d'un calcul sous PLAXIS.

Figure 7.4 Organigramme de modélisation avec PLAXIS

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

3.4. Les types de calculs [44]


Le code de calcul PLAXIS 2D utilise quatre types de calcul :
 Calcul plastique
 Calcul de consolidation
 Calcul phi/C réduction (coefficient de sécurité)
 Calcul dynamique

Mais pour notre cas, on va seulement utiliser le calcul plastique et le calcul phi/C
réduction.

3.4.1. Calcul plastique


Il doit être sélectionné pour réaliser une analyse en déformations élasto-plastiques pour
laquelle il n’est pas nécessaire de prendre en compte la dissipation des surpressions
interstitielles avec le temps.

3.4.2. Calcul de coefficient de sécurité (Phi-c réduction)


Ce calcul peut être effectué en réduisant les paramètres de résistance du sol. Ce processus
constitue un type de calcul à part entière. Ce calcul doit être sélectionné lorsque l’utilisateur
souhaite calculer un coefficient de sécurité global pour une situation donnée.

3.5. Les modèles de comportements utilisés dans Plaxis 2D [44] [45]


Les propriétés d’un massif rocheux dépendent des propriétés de la roche Constitutive
(matrice), des propriétés des discontinuités (joints de stratification, diaclases et failles) et
enfin de l’orientation et de la fréquence de ces discontinuités (Brinkgereve et Vermeer, 2003).

3.5.1. Modèle élastique linéaire

Le modèle élastique utilisé dans Plaxis est classique. Les tableaux de rentrée des
données demandent le module de cisaillement G et le coefficient de poisson v. L’avantage de
G est d’être indépendant des conditions de drainage du matériau (Gu=G’), ce qui n’est pas le
cas des modules d’Young : le module de Young non drainé est supérieur au module de Young
drainé. Il aurait pu sembler logique, si G est utilisé comme paramètre élastique, d’utiliser K
comme second paramètre. D’une part Ku est infinie (correspondant à =0.5) et il est moins
courant d’emploi. G est en fait le module mesuré dans les essais pressiométriques. On passe
de G à E par la relation : E+2G (1+V).

3.5.2. Modèle de Mohr–Coulomb

Le modèle de Mohr-Coulomb demande la détermination de cinq paramètres. Les deux


premiers sont E et ν (paramètres d’élasticité). Les trois autres sont c ; Ф et Ѱ respectivement,
la cohésion ; l’angle de frottement et l’angle de dilatance. Ce sont des paramètres classiques
de la géotechnique, certes souvent fournis par des essais de laboratoires, mais nécessaires à
des calculs de déformation ou de stabilité.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Dans le plan de Mohr–Coulomb, la droite intrinsèque est représentée par :


𝜏 = σn 𝑡𝑎𝑛𝜑 + 𝑐
 σn et τ : Sont respectivement les contraintes normales et tangentielles de cisaillement;
 C et φ : Sont respectivement la cohésion et l’angle de frottement du matériau.

Figure 7.5 : Courbe intrinsèque du modèle de Mohr-Coulomb

4. Modélisation numérique
 Le soutènement proposé

D’après le chapitre 5, on a trouvé que :

 𝑅𝐶 <0,5 MPa donc d’après la classification d’AFTES faite dans le chapitre précédent la
roche est de très faible résistance et sols c0ohérents consolidé.

Ainsi, le soutènement recommandé est : est le béton projeté plus cintres métalliques.

 Caractéristiques des cintres HEB200


Résistance de l’acier : 340 MPA
 Section de cintre HEB 200 : 78,10 cm2
 Module d’élasticité de l’acier : 210 GPa
 Limite d’élasticité : 275 MPa
 Espacement des cintres : 1m

 Caractéristiques du béton projeté (Classe C25/30 XC2)


Résistance à la compression : 25GPa
 Module de Young : 30 GPa
 Coefficient de poisson : 0,2
 Epaisseur de béton : 0,38m
 Couche : 0,3 m

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 Les hypothèses lors de la modélisation numérique avec PLAXIS 2D

Tableau7.1 : les données géotechniques du terrain

La géométrie La surcharge Le niveau de la nappe

Longueur Hauteur largeur Couverture


33,3 KPa 6,5 m
54 m 19,4 m 20,4 m 20 m

 Les données géotechniques du terrain

Tableau7.2 : les données géotechniques du terrain

La
𝜸𝒔𝒂𝒕 𝜸𝒊𝒏𝒔𝒂𝒕
Les couches E’ (MPa) C (KPa) 𝝋𝟎 profondeur
(KN/m3) (KN/m3)
(m)

Remblais (R) 20 17 10 5 20 5,5

Argiles 20 17 32 25 21 4
limoneuse (𝑸𝒂 )

Sables limoneux
argileux parfois 20 17 35 10 32 6
mêlées de
cailloux (𝑸𝒔)

Argiles 21 17,5 90 35 22 17
marneuses (𝑸𝑴 )

Sables fins,
moyennes à
grossiers,
21 18 100 10 34 30
jaunâtres avec
présence de grès
sous forme de
fragments (𝑻𝑺 )

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

4.1. La partie I : construction du modèle


 Etape 1 :

Introduction des différentes profondeurs de sols.

Figure 7.6 : Introduction des profondeurs des couches de sol

Le tunnel est creusé à une profondeur de 19,95m de profondeur par rapport au terrain
naturel.

 Etape 2 : Les éléments structuraux utilisés

Un élément structurel présent dans PLAXIS est utilisé pour simuler des appuis placés
lors du creusement d'un tunnel. Les dalles (plans ; éléments structuraux) permettent de
simuler des ouvrages posés au sol (suspentes, béton projeté) et possèdent des propriétés
mécaniques.

Figure 7.7:insertion des propriétés mécaniques de soutènement

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Les caractéristiques mécaniques de la calotte :

Cas du béton :
 La rigidité à la compression :

𝑬𝑨 = E(béton)*A(béton)
Tels que :
 Eb : Module de Young du béton (MPa)
 A : La section transversale de l’élément en béton (en mm2)
 E=20 GPa
𝐴𝑏é𝑡𝑜𝑛= 0,35𝑚2
𝑬𝑨 = 𝟕, 𝟎 ∗ 𝟏𝟎𝟔 KN/m


La rigidité à la flexion𝐸𝐼 du béton projeté
𝐸I = 𝐸𝑏é𝑡𝑜𝑛. I𝑏é𝑡𝑜𝑛
Moment d’inertie :
𝒍∗𝒆𝟑
= 357291,67 cm4
𝟏𝟐
𝐄𝐈 = 𝟕𝟏𝟒𝟓𝟖, 𝟑𝟑 KN.m²/m

Cas de cintre HEB 200


 La rigidité à la compression
𝑬𝑨 = 𝑬𝒄𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆 ∗ 𝑨𝒄𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆

𝐸𝑐𝑖𝑛𝑡𝑟𝑒 = 210𝐺𝑃𝑎

𝑨𝒄𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆= 0,00781𝒎𝟐

𝑬𝑨 = 𝟏𝟔𝟒𝟎, 𝟏*𝟏𝟎𝟑 𝐊𝐍/𝐦

 La rigidité à la flexion
𝑬𝑰 = 𝑬𝒄𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆 ∗ 𝑰𝒄𝒊𝒏𝒕𝒓𝒆
Le moment d’inertie
𝐼𝑐𝑖𝑛𝑡𝑟𝑒 = 5700* 10-8 m4
𝑬𝑰 = 𝟏𝟏𝟗𝟕𝟎 𝐊𝐍. 𝐦𝟐 /𝐦
Les caractéristiques mécaniques du radier :
 La rigidité à la compression :
𝐸𝐴 = 𝐸𝑏é𝑡𝑜𝑛. 𝐴𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝐸𝐴= 7*𝟏𝟎𝟔 KN/m
 La rigidité à la flexion :
𝐸𝐼 = 𝐸𝑏é𝑡. 𝐼𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝐸𝐼 =7,146*1O4 KN.m²/m

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Les treillis soudés ont été négligées dans l’homogénéisation car leur rigidité est très
petite par rapport à la rigidité du béton.

Le poids de soutènement dans la calotte :

𝑤1 = 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠𝑑𝑢𝑐𝑖𝑛𝑡𝑟𝑒𝐻𝐸𝐵200 + 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑑𝑢𝑏é𝑡𝑜𝑛𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡é
𝑤1 = 846,34𝐾𝑁/𝑚/𝑚

Le poids de soutènement dans le radier :

𝑤2 = 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑑𝑢𝑏é𝑡𝑜𝑛𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡é (𝑝𝑜𝑖𝑑𝑑𝑎𝑛𝑠𝑙𝑒𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟)
𝑤2 = 245,807𝐾𝑁/𝑚/𝑚.

Tableau 7.3 : les caractéristiques mécaniques du soutènement

𝑬𝑰 𝑬𝑨 𝒆𝒒 𝑬𝑰 𝒆𝒒 e Poids
𝑬𝑨 KN.m²/m Υ
KN.m²/m KN.m²/m KN.m²/m (m) (𝐾𝑁)

Cintres 1,6 ∗ 106 11970


Calotte 8,6*106 83428,33 846,34
béton 7,0 ∗ 106 71458,33 0,35 0,2
béton 7*106 7,146*1O4 7*106 7,146*1O4 245,807
Radier

 Etape 3 : la géométrie

D’après cette étape, on introduit les paramètres géométriques de la galerie et le type de


tunnel et on choisit « NATM »

Figure 7.8 : introduction des paramètres géométriques du tunnel

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Après on fait la symétrie

Figure 7.9 : la géométrie finale du tunnel

 Etape 4: Génération de la maille

Il est préférable d'augmenter la densité du maillage autour de la section du tunnel pour


des résultats plus fiables et plus précis.

Figure 7.10 : la génération de la maille (maille fine)

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 Etape 5 : Introduction des conditions initiales

Comme mentionné précédemment dans l'étude géotechnique, des tests piézométriques


ont confirmé l'existence d'une nappe phréatique à une profondeur de 6,5 mètres, pour laquelle
nous avons dû définir cette nappe phréatique dans notre modèle.

4.2. Partie II : modélisation de l’excavation du tunnel :

La modélisation se fera en phases :

 Phase 0 : phase initiale.


 Phase 1 : le creusement de la calotte.
 Phase 2 : activation de soutènement.
 Phase 3 : le creusement de stross supérieur.
 Phase 4 : activation de soutènement provisoire.
 Phase5 : le creusement de stross inférieur.
 Phase 6 : l’activation du soutènement final.

Figure 7.11 : les différentes hases d’excavation et de soutènement

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

4.3. Partie III : Résultats Plaxis 2D (Voir l’annexe A-A)

Dans cette partie on va présenter les résultats obtenus:

4.3.1. Calcul des déformations des terrains (déplacements) dus au creusement du


tunnel :

Le tableau suivant résume les valeurs des déplacements horizontaux, verticaux ainsi que
les valeurs des contraintes avant excavation et après (les phases 1,3 et 5)

Figure 7.3 : Les de terrain après chaque phase d’excavation

Unité Phase 1 Phase 3 Phase 5

Déplacements
(m) 0,01327 0,02393 0,04957
horizontaux

Déplacements
(m) 0,04152 0,04473 0,04733
verticaux

4.3.1.1. Les déformations dus au creusement selon l’axe x :

a) Les déformations de la phase 1 : Ux = 0,01327 m

Figure 7.12 : les déplacements selon x de la phase 1

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

b) Les déformations de la phase 3 : Ux = 0,02393 m

Figure 7.13 : les déplacements de la phase 3 selon l’axe x

c) Les déformations de la phase 5 : Ux= 0,04957 m

Figure 7.14 : les déplacements de la phase finale selon l’axe x

On remarque, que les déplacements horizontaux augmentent au fur et à mesure qu’on


avance dans les phases. Ces derniers sont concentrés au voisinage du tunnel.

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

4.3.1.2. Les déformations dus au creusement selon l’axe y


a) Les déformations de la phase 1 : Uy= 0,04152 m

Figure 7.15 : les déplacements de la phase 1 selon l’axe y

b) Les déformations de la phase 3 : Uy= 0,04473 m

Figure 7.16 : les déplacements de la phase 3 selon l’axe y

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

c) Les déformations de la phase 5 : Uy= 0,04733 m

Figure 7.17 : les déplacements de la phase finale selon l’axe y

De ces figures on remarque, que les déplacements verticaux varient de 4,152 cm au


début de creusement du tunnel à 4,73 cm à la fin de la mise en place du soutènement d’où il y
a augmentation de 14%, cela peut être expliqué par les perturbations induites au sol qui était
en équilibre initialement par cette excavation, après la fin de la mise en place du soutènement
ces déplacements se stabilisent.

4.3.2. Calcul des déformations au niveau de la voute


4.3.2.1. Les forces exercées

a) Les forces axiales

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Tableau 7.4 : les forces axiales exercées par le soutènement

Phase 2

N=-199 KN

Phase 4

N= -76,84 KN

Phase6

N= -20,89 KN

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

b) Les forces de cisaillement :

Tableau 7.5 : les forces de cisaillement exercées par le soutènement

Phase 2

Q= 394,5 KN

Phase 4

Q= 56,11 KN

Phase 6

Q= 79,97 KN

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

c)- Le moment fléchissant :

Tableau 7.6 : les résultats de moment fléchissant

Phase 2

M= 248,1 KNm

Phase 4

M= 4,427 KNm

Phase 6

M= 3,788 KN m

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

4.3.2.2. Les déplacements de soutènement :

a) Les déplacements selon l’axe x :

 Phase 02 : Ux= 0,01321 m

Figure 7.18 : les déplacements de la phase 2 selon x

 Phase 04 : Ux= 0,03207 m

Figure 7.19 : le déplacement de la phase 4 selon l’axe x

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 Phase 06 : Ux= 0,04952 m

Figure 7.20 : le déplacement de la phase finale selon x

b) Les déplacements selon l’axe y :

 Phase 02 : Uy= 0,003837 m

Figure 7.21 : Le déplacement de la phase 2 selon l’axe y

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 Phase 04 : Uy =0,0415 m

Figure 7.22 : Le déplacement de la phase 4 selon l’axe y

 Phase 06 : Uy=0,04741 m

Figure 7.23 : Le déplacement de la phase finale selon l’axe y

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

Le tableau ci-dessous représente tous les résultats de déformation des phases de


soutènement :

Tableau 7.7 : les résultats de Plaxis 2D

Unité Phase 02 Phase 04 Phase 06

KN
Les forces
-199 -76,84 -20,89
normales (N)

394,5
Les forces de
KN 56,11 79,97
cisaillement (Q)

248,1
Le moment
KN m 4,427 3,788
fléchissant (M)

m
Les déplacement
0,01321 0,03207 0,04952
selon l’axe x (Ux)

Les déplacements
m 0,003837 0,0415 0,04741
selon l’axe y (Uy)

On remarque que les déplacements dans le tunnel sont pratiquement les mêmes que
ceux produit dans le sol, ce qui permet de conclure que l’ensemble reste stable.

5. Vérification de soutènement provisoire


5.1. Calcul des efforts internes entres le béton projeté et les cintres métalliques

𝑬𝒃 ∗ 𝑨𝒃
𝚯𝒏 =
𝑬𝒄 ∗ 𝑨𝒄

20 ∗ 0,35 ∗ 104
Θ𝑛 =
210 ∗ 78,10

𝚯𝒏 = 𝟒, 𝟐𝟔

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

𝑬𝒃 ∗ 𝑰𝒃
𝚯𝒎 =
𝑬𝒄 ∗ 𝑰𝒄

20 ∗ 357291,67
𝚯𝑚 =
210 ∗ 5700

𝚯𝒎 = 𝟓, 𝟗𝟔
Telle que
 𝚯𝑛 : Rapport de rigidité à la compression entre le béton projeté et le cintre.
 𝚯𝑚 : Rapport de rigidité à la flexion entre le béton projeté et le cintre.

 Les efforts portés par chaque élément du soutènement donné


a) Béton projeté
𝚯𝑛
 𝑁𝑏 = 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 0,806𝑵𝒎𝒂𝒙
1+𝚯𝑛
𝚯𝑚
 𝑀𝑏 = 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,85𝑵𝒎𝒂𝒙
1+𝚯𝑚
ϴ𝑛
 𝑇𝑏 = 𝑇 = 0,806𝑻𝒎𝒂𝒙
1+ϴ𝑛 𝑚𝑎𝑥
𝑀𝑚𝑎𝑥 et 𝑁𝑚𝑎𝑥 sont les valeurs du moment fléchissant maximum et de l’effort normal de la
section de soutènement équivalente trouvés lors de la modélisation avec Plaxis 2D.

b) Cintres métalliques
1
 𝑁𝑏 = 𝑁𝑚𝑎𝑥 = 0,19𝑵𝒎𝒂𝒙
1+𝚯𝑛
1
 𝑀𝑏 = 𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0,17𝑴𝒎𝒂𝒙
1+ϴ𝑚
1
 𝑇𝑏 = 1+ϴ 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 0,19 𝑻𝒎𝒂𝒙
𝑛

Tableau 7.8: Résultats et répartitions des efforts internes

Moment fléchissant (M) Effort normal Effort tranchant

(N) (T)

Sollicitations extrême 3,788 KN 20 KN 79,77 KN


(PLAXIS) dans la phase 06

Sollicitations corrigées 3,22 16,12 KN 64,29


(Béton projeté)

Sollicitations corrigées 0,547 3,8 15,156


(Cintres HEB200)

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

5.2. Vérification des contraintes normales


a) Béton projeté

Pour vérifier la résistance à la compression, la contrainte de compression doit être


inférieure à la contrainte limite de la rupture de béton, donc :

𝑵 𝑴
𝛔𝒃 = 𝛄𝒔 ( 𝑨′𝒃 ± 𝑾𝒃′ )< 𝐟𝒃𝒖
𝒃 𝒃
𝑊 𝐼𝑏 0,00357
𝑊𝑏′ = 𝑏 = = 0,35 = 0,0𝟐 ∗ 𝟏𝟎−𝟑 𝒎𝟐
𝑎 𝑎∗𝑦 1∗ 2
 𝒇𝒃𝒖 : Contrainte limite à la rupture du béton.
 𝑾′𝒃 : M𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑑𝑒𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒.
 𝛄𝒔 : C𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡𝑑𝑒𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é.
 𝑎 = Espacement.
𝑒
 𝑦= .
2
 𝑰𝒃 ∶ M𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑑′𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒𝑑𝑢𝑏é𝑡𝑜𝑛.
 𝑴𝒃 : Moment fléchissant porté sur le béton projeté.
 𝑵𝒃 : Effort normal porté sur le béton projeté.

D’où
𝑵𝒃 𝑴𝒃 16,12∗103 3,22∗103
𝛔𝒃 = 𝛄𝒃 ( ± ′ ) =1, 35 ( + ) = 22 MPa
𝑨′𝒃 𝑾𝒃 1∗0,35 0,0 2∗10−3

𝟎,𝟖𝟓∗ 𝒇𝒄𝟐𝟖 0,85∗25


𝒇𝒃𝒖 = = = 14,16 MPa
𝚹 ∗ 𝛄𝐛 1∗1,5
 𝒇𝒄𝟐𝟖 : Résistance à la compression après 28 jours égale à 25 Mpa.
 ɣ𝒃 : Coefficient de sécurité = 1,5
 𝜃= 1 si la durée de l’essai de résistance à la compression est supérieure à 24h

Ainsi,
𝛔𝒃 = 0,22 𝑀𝑃𝑎< f𝑏𝑢 = 14,16 Mpa (Condition vérifiée)

b) Cintres métalliques HEB 200

La contrainte de compression doit satisfaire la condition suivante :

𝑵𝒄 𝑴 𝒄 𝒇𝒚
𝛔𝒄 = 𝛄𝐬 ( ± ) < 𝛔𝒆 =
𝑨′𝒄 𝑾′𝒄 𝛄′𝒔

𝑰𝒄 5700∗ 10−8
𝑾′𝒄 = = 1,1 = 9,42* 𝟏𝟎−𝟓
𝒂∗ 𝒚 1,1 ∗
2

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

 𝐀′𝐜 : 𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑’𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟𝑑𝑎𝑛𝑠 1 𝑚𝑙.


 𝑊𝑐 ′ : 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑑𝑒𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒
𝒂
 𝑦=𝟐
 γ𝑠 : 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑑𝑒𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é
 𝜎𝑒 : Résistance de l’acier
 f𝑦 : Limite d’élasticité
 γ′𝑠 : 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒𝑑𝑒𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é
D’où

𝑵𝒄 𝑴𝒄 38𝑂𝑂 547
𝛔𝒄 = 𝛄𝐬 ( ± ) = 1,35 ( + ) = 8,4 Mpa
𝑨′𝒄 𝑾′𝒄 0,00781 9,42∗10−5

𝒇𝒚 275
𝛔𝒆 = = = 239,13 Mpa
𝛄′𝒔 1,15

𝛔𝒄 = 𝟖, 𝟒 𝐌𝐏𝐚 < 𝛔𝒆 = 𝟐𝟑𝟗, 𝟏𝟑 𝑴𝑷𝒂 (Condition vérifié)

5.3. Vérification des contraintes de cisaillement

a) Béton projeté

La contrainte de cisaillement doit vérifier la condition suivante

𝑻𝒃
𝝉𝒃 = < 𝝉𝒍𝒊𝒎
𝒂∗𝒅
 a: entre axe des cintres
 d: hauteur utile de la section
𝒇𝒄𝟐𝟖
𝝉𝒍𝒊𝒎 = 𝐦𝐢𝐧 (𝟎, 𝟏𝟓 ∗ , 𝟒𝑴𝑷𝒂 )
ɣ′𝒃
Avec ɣ′𝑏 = 1,5
25
𝜏𝑙𝑖𝑚 = min (0,15 ∗ 1,5 , 4𝑀𝑃𝑎 ) = min (2,5 ; 4) = 2,5 Mpa

𝑇𝑏 0,15
𝜏𝑏 = = = 0,75 MPa
𝑎∗𝑑 1∗0,2

Ainsi,
𝝉𝒃 = 𝟎, 𝟕𝟓 𝑴𝑷𝒂 < 𝝉𝐥𝐢𝐦 = 𝟐, 𝟓 𝑴𝑷𝒂 (Condition vérifiée)

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

b) Cintres métalliques HEB200

La contrainte tangentielle τ due à l’effort tranchant T doit vérifier la condition suivante

𝑻𝒔 ∗𝒔 𝒇𝒚
𝝉𝒄 = <𝝉𝒍𝒊𝒎 =
𝑰∗𝒕𝒘 √𝟑
 I : Moment d’inertie du profilé.
 S : Moment statique du profilé
 𝑡𝑤: Épaisseur de l’âme du profilé.
 𝐟𝐲 : Limite d’élasticité
𝒇𝒚 𝟐𝟕𝟓
𝝉𝒍𝒊𝒎= = = 158,77 Mpa
√𝟑 √𝟑

𝑻𝒔 ∗𝒔 1515,6∗111,6∗ 10−3
𝝉𝒄 =
𝑰∗𝒕𝒘
= 5700∗10−8 12∗10−3 = 2,97 Mpa

𝝉𝒄 = 2,97 MPa <𝝉𝒍𝒊𝒎 = 158,77 Mpa (Condition vérifiée)

6. Vérification de la stabilité du front de taille

En ce concerne les formations argileuses, de nature purement cohésives et avec réponse


non-drainée, le ratio N, donné par l’expression présentée suivante, se revêt une grande
importance pour l’étude de la stabilité du front de l’excavation

𝝈𝒗 507,12
N= = = 𝟐, 𝟕𝟕
𝑪𝒖 183,07

Ce ratio, appelé de « facteur de charge », représente le niveau de cisaillement, 𝜎𝑣 étant


la contrainte verticale à la profondeur du tunnel (24.15m) et C la cohésion du terrain à la
même profondeur.

La valeur obtenue permettrait, dans les cas caractérisés par plus grandes hauteurs de
couverture, d’affirmer l’inexistence de problèmes significatifs au niveau de la stabilité de
front de l’excavation, selon les références du Tableau 7.6.

Tableau 7.6 : Critère de stabilité pour les matériaux argileux (Peck, 1969)

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CHAPITRE 07 : Modélisation numérique par logiciel Plaxis 2D

7. Conclusion
En conclusion, la modélisation numérique d’un tunnel par Plaxis 2D et la vérification du
soutènement sont des outils essentiels dans la conception et l’analyse de la stabilité des
tunnels, cas de projet de notre étude.

Logiciel Plaxis 2D nous permet de représenter de manière réaliste le comportement


géotechnique du sol et des structures de soutènement, en simulant les charges, les contraintes
et les déformations. Il évalue aussi l’efficacité des différents types de soutènements, cela
permet de garantir la stabilité du tunnel, de prévenir les déformations excessives et d’assurer
la sécurité et la durabilité du projet.

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Conclusion générale

CONCLUSION GENERALE

En conclusion, ce projet de fin d’études pour l’obtention d’un diplôme d’ingénieur en


génie minier, porte sur l’étude de la stabilité d’une l’excavation souterraine, dans le cadre des
travaux de projet de l’entreprise de Cosider Travaux Publiques pour l’extension du métro
d’Alger (Station de Hacen Badi).

Lors de ce travail, nous avons pu appliquer trois approches pour l’étude du


comportement dynamique du tronçon d’un tunnel: les approches empiriques, les approches
analytiques et les approches numériques. De plus, on a pu vérifier le soutènement provisoire
appliqué dans cet ouvrage et le valider grâce à la confirmation des conditions de vérifications
de soutènement.

Avec les approches empiriques, on a utilisé la méthode de Terzaghi et la méthode des


poids des terres pour l’évaluation des charges horizontales et verticales de la calotte et de la
section globale de l’ouvrage. Dans notre cas, l’approche de Terzaghi est plus adéquate car elle
prend en considération toute les couches lors des calculs. La valeur de ces charges est
entre53,05 KPa (charge verticale du remblai) et 543,3 KPa (charge verticale de sable fin,
moyen à grossier). La méthode des poids des terres est la somme des poids volumique et la
hauteur de toutes les couches en ajoutant la surcharge du terrain. La charge verticale est égale
1297 KPa et la charge horizontale est égale à 423,77 KPa. A la fin, la recommandation
d’AFTES qui se base sur des relations simplifiées et des tableaux de référence pour calculer la
résistance à la compression et choisir le soutènement approprié (béton projeté et cintre
métallique HEB 200pour notre cas d’études).

De façon générale, les méthodes empiriques sont basées sur l’expérience pratique et les
observations des performances passées. Elles offrent une approche rapide et simplifiée pour
évaluer la stabilité d’une excavation souterraine. Cependant, elles peuvent manquer de
précision et ne pas prendre en compte que des paramètres limités. Pour cette raison, on a fait
appel aux méthodes analytiques.

De plus, les méthodes analytiques ont été appliquées pour modéliser le comportement
du sol et évaluer la stabilité de l’excavation. Elles se basent sur des équations mathématiques
et des hypothèses simplificatrices, qui sont l’isotropie des contraintes initiales, une

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Conclusion générale

déformation plane et la cavité étudiée doit avoir une déformation plane pour représenter le
comportement du sol. Elles offrent une meilleure précision par rapport aux méthodes
empiriques, mais elles nécessitent une connaissance approfondie des propriétés du sol et des
hypothèses appropriées. Cependant, l’utilisation de la méthode analytique peut nécessiter des
compétences spécialisées et des ressources supplémentaires en termes de modélisation et de
calculs.

Puis, la méthode numérique par Plaxis 2D basé sur la théorie des éléments finis a été
utilisée pour simuler le comportement du sol et prédire la stabilité de l’excavation de manière
plus réaliste. Cette méthode prend en compte les propriétés spécifiques du matériau et des
couches du site, en utilisant le modèle de comportement du sol de Mohr-Coulomb. Dans ce
chapitre, nous avons analysé les efforts internes, les déformations et les déplacements de
manière détaillée.

Enfin, ces trois approches sont toutes utilisées dans le domaine de l’ingénierie pour
analyser et évaluer les problèmes géotechniques. Elles sont complémentaires et peuvent être
utilisées conjointement pour obtenir une évaluation complète et précise d’un problème. Les
méthodes empiriques peuvent servir de point de départ rapide pour une évaluation
préliminaire, tandis que la méthode analytique peut être utilisée pour une analyse plus
détaillée et une prise de décision finale. Donc, il faut choisir le bon choix du terrain et
effectuer une étude géotechnique rigoureuse afin d’éviter les problèmes d’instabilités des
ouvrages souterrains, un très faible pourcentage du cout des ouvrages et la sécurité de
personnel.

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Références bibliographiques

Références bibliographiques

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Annexes

ANNEXES

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Annexes

ANNEX A-A Plaxis output


 Les déplacements de chantier selon l’axe x et y :

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Annexes

 Les déplacements de terrain au cours de phasage :


o La phase 1 :

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Annexes

o La phase 3 :

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Annexes

o La phase 5 :

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Annexes

 Les contraintes normales de la phase finale :

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