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Lorsque j’ai réfléchis au thème que je pouvais abordé pour ce prejet, jai

directement pensé au domaine de la cosmétique. En effet, grande fan de produit


cosmétique il est important pour moi de prendre soin de ma peau et les masques sont
des produits que j’utilise quotidiennement. J’ai pensé quil peut etre intéressant
d'étudier 2 types de masques hydratant : un masque acheter en grande surface de la
marque «garnier » et un masque fait maison à partir de produit "naturel" tel que la
banane ou encore le miel sans aucuns conservateurs.
Ce type de masque est très souvent utilisé par les femmes car il est composé
d'ingrédients simples que tout le monde a chez soi. Je me suis donc demandé: quels
sont les risques de contamination bactérienne dans les produits cosmétiques, et
comment peuvent-ils être minimisés ?

Le but de ma démarche scientifique était de savoir si des bactéries sont présentes


dans ces masques et de comparer de manière qualitative et quantative les micro-
organismes présents dans ces différents masques.

La contamination bactérienne des produits cosmétiques, notamment par des pathogènes


comme Pseudomonas aeruginosa, pose des risques pour la santé, surtout chez les
personne atteinte d’un système immunodéprimés.
Cette contamination peut survenir à divers stades de production et d'utilisation :
matières premières mal désinfectées, équipements et surfaces de travail
insuffisamment nettoyés, contenants non stériles, et exposition
post-ouverture à des contaminants environnementaux ou via des mains non lavées des
utilisateurs.

Pour réaliser mon étude j’ai donc créé deux suspensions à base de masques et d’eau
physiologique, puis grâce à cela j’ai pu y ajoutée à cette manipulation une étape
super importante: le dénombrement des bactéries en surface . À partir du premier
tube, où la suspension initiale est obtenue, j'ai réalisé une dilution en cascade
du masque (9fois), avant d'ensemencer les boîtes de Pétri 24h à 37 degrés car c’est
la température corporelle et afin de favoriser la croissance bactériennes.

Après incubation, lors de la lecture des résultats, j'ai compté le nombre de


colonies formées, a la surface de chaque boîtes. Ce processus m'a ensuite permis de
calculer la quantité de bactéries présentes initialement dans le masque,
fournissant des données essentielles pour une analyse approfondie de la
contamination.

En effet, les résultats montraient que le masque fait maison contenait plus de
colonies que le masque commercialisé : il y en avait une centaine alors que le
masque commercialisé lui contenait une seule colonie. Ce qui signifie que lorsqu’on
fabrique son propre masque, le risque de contamination et de dépôt de bactérie est
beaucoup plus important. Ce qui pourrait entraîner par la suite, des réactions
allergiques et des infections cutanées.

Pour enrichir d’avantage la réponse à ma problématique j’aurais du réaliser une


deuxième expérience: une coloration de Gram que je n’est pas eu le temps de
réaliser.
La coloration de Gram permet de différencier les bactéries en Gram positif et Gram
négatif selon la composition de leur paroi cellulaire. Pour Pseudomonas aeruginosa,
une bactérie Gram négative, les cellules apparaîtront rouges ou roses après la
décolorisation et la contre-coloration, indiquant qu'elles ne retiennent pas le
violet de cristal. Cette méthode est essentielle pour identifier rapidement les
contaminants bactériens dans les produits cosmétiques, évaluer les risques de
contamination, et orienter les mesures de désinfection et de stérilisation
nécessaires pour assurer la sécurité des produits, qu'ils soient faits maison ou
industriels.
Ainsi, afin de de prévenir la croissance bactérienne dans les produits cosmétiques,
il est nécessaire d’utiliser des conservateurs. Les conservateurs sont des
substances ajoutée aux produits, tels que les aliments, les cosmétiques et les
médicaments, pour prévenir la croissance de micro-organismes indésirables comme les
bactéries, les levures et les moisissures. Leurs rôles principal sont d'augmenter
la durée de conservation des produits en empêchant leur dégradation et en assurant
leur sécurité pour les consommateurs

L'absence de conservateurs dans les produits cosmétiques peut compromettre leur


sécurité et leur efficacité. Les produits sans conservateurs sont plus susceptibles
d'être contaminés par des bactéries, des moisissures et des levures, ce qui peut
non seulement réduire leur durée de vie, mais aussi poser des risques pour la santé
des utilisateurs.

Étant une personne qui n’applique que des produits/masques maison, il faut savoir
que les produits faits maison, souvent préparés sans conservateurs, sont
particulièrement vulnérables à la contamination bactérienne. Les ingrédients
naturels utilisés dans ces produits, bien que bénéfiques pour la peau, peuvent
également être des supports de croissance pour les micro-organismes. Par exemple,
le miel, bien qu'antibactérien dans certaines conditions, peut devenir un milieu de
culture s'il est dilué ou exposé à l'air.

Une surveillance régulière de la qualité microbiologique des produits cosmétiques


est essentielle pour détecter toute contamination potentielle et prendre des
mesures correctives appropriées. Cela peut inclure des tests de dénombrement
bactérien pour quantifier la charge microbienne totale, ainsi que des tests de
détection de pathogènes spécifiques comme Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus
aureus et Escherichia coli.

Les tests de stabilité microbiologique sont également importants pour évaluer la


durée de vie des produits et s'assurer que les conservateurs restent efficaces tout
au long de cette période. Ces tests simulent les conditions de stockage et
d'utilisation pour vérifier que le produit reste stable et sûr.

Pour conclure, ma première manipulation et mes renseignements sur cette


problématique ont permis d’affirmer que les produits cosmétiques faits maison
avaient beaucoup plus de risque d’être contaminé que les produits industriels.
Cependant, ces risques peuvent être atténués par des pratiques d'hygiène
rigoureuses, l'utilisation de conservateurs efficaces et une surveillance régulière
de la qualité microbiologique. L'impact de l'absence de conservateurs sur la
sécurité et l'efficacité des produits cosmétiques est particulièrement notable. Les
produits faits maison, bien qu'attrayants pour leur naturalité et leur coût,
présentent un risque plus élevé de contamination bactérienne, ce qui souligne
l'importance des conservateurs dans la formulation des produits cosmétiques.
Il est donc essentiel pour les fabricants de continuer à rechercher et à développer
des conservateurs sûrs et efficaces, tout en éduquant les consommateurs sur les
meilleurs pratiques de manipulation et de stockage des produits cosmétiques.

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