Cours TCM Laggoune
Cours TCM Laggoune
Cours TCM Laggoune
Introduction
Les produits alimentaires contiennent généralement des microorganismes. Certains sont
indispensables, car ils participent à l’élaboration ou à la transformation de l’aliment, assurent
le développement de qualités organoleptiques particulières ou participent à sa conservation.
Ils sont souvent issus de la flore normale de la matière alimentaire brute. D’autres germes sont
néfastes pour la qualité propre de l’aliment au niveau de la fabrication ou de la conservation.
Ce sont les germes banaux de contamination qui peuvent poser de graves problèmes dans
l’industrie. D’autres enfin sont dangereux du point de vue sanitaire et peuvent causer des
troubles graves chez le consommateur : il s’agit de germes pathogènes.
Les germes utiles, levures et bactéries lactiques essentiellement n’ont pratiquement jamais
été impliqués dans des accidents d’ordre sanitaire. Du point de vue de la qualité de l’aliment,
de la transformation duquel ils sont spécifiques ; ils peuvent entrainer des dommages
industriels si leur utilisation est mal contrôlée.
Les germes banaux de contamination, ne participant pas aux fermentations utiles des
produits fermentés, peuvent avoir des actions néfastes variées qui affectent la valeur
alimentaire et commerciale des produits :
Ces germes peuvent aussi dans certaines conditions de se révéler dangereux pour la santé
en étant responsables d’intoxications dues à la formation de substances toxiques (histamines)
par dégradation de l’aliment, ou responsable d’infection ou toxi-infection intestinales
bénignes. De ce fait, le facteur quantitatif va donc intervenir au niveau de l’analyse pour cette
flore.
Les germes pathogènes ayant de graves conséquences sur la santé ne pourront être tolérés
même en petite quantité. Le contrôle à appliquer n’a pas besoin d’être quantitatif ; il suffit
qu’il soit qualitatif, c’est-à-dire que l’absence de germes particulièrement dangereux soit
démontrée dans l’aliment par une technique spécifique. Le problème quantitatif se posera
cependant pour la définition de la quantité de produit alimentaire à analyser.
L’analyse des produits alimentaires peut être réalisée selon diverses optiques :
3. Contrôle des produits finis réalisés par l’industriel afin de respecter les dispositions
légales. Cette analyse peut être une analyse systématique dans le but d’assurer la maîtrise
et le contrôle de la qualité ou sporadique pour vérification dans le cadre de l’option
assurance gestion de la qualité ;
5. Contrôle des produits livrés à la consommation incriminés dans une intoxication par les
Services d’Hygiène et d’Action Sanitaire.
I. Le but de l’analyse
La qualité bactériologique d'un produit alimentaire présente deux aspects :
L'activité au sein du service de Bactériologie des aliments est très diverse. Il s'agit de
contrôler :
Les aliments produits au sein des unités de production, et les produits importés inspectés et
échantillonnés par les vétérinaires inspecteurs aux postes frontières donc les produits finis.
L'objectif est de vérifier la conformité du produit à des critères microbiologiques.
L'analyse consiste à :
La recherche des micro-organismes responsables d'altération qui regroupent les germes
capables d'altérer la qualité marchande de l'aliment (Flore aérobie totale, ASR, levures et
moisissures.) ;
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Le deuxième type d'analyse consiste à mettre en évidence les germes suspects d'être à
l'origine de toxi-infections alimentaires (Staphylococcus aureus, Salmonella mineurs,
Campylobacter jejuni, Clostridium perfringens, etc...). L'analyse se limite à prendre en
charge le plat témoin et à rechercher les germes qui sont potentiellement pathogènes pour
le consommateur.
a. Sol et eau
Bactéries : Achromabacter, Enterobacter, Alcaligenes, Bacillus, Clostridium,
Corynebacterium, Micrococcus, Proteus, Pseudomonas, Serratia, Sarcina, Streptomyces,
etc…
Les moisissures ne sont pas transmises par voie fécale. A partir du tractus digestif ces
microorganismes se retrouvent souvent dans les eaux et le sol à partir desquels ils
contaminent les plantes. Rappelons que la charge microbienne totale d’un homme sain est
voisine de 1017 à 1019.
La flore microbienne de la peau des animaux ou des manipulateurs (mains surtout) est
fonction de l’environnement (sol, poussière, air, eau etc.) et de l’hygiène. Les charges
microbiennes atteignent facilement des valeurs comprises entre 10 4 et 106 par cm2.
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Gaffkya, Sarcina, Staphylococcus sont des hôtes fréquents de la main, du nez et de la bouche.
Les cheveux sont de véritables “filtres à air” et leur flore dominante est donc celle de l’air et
des poussières.
Si les conditions d’hygiène sont mal respectées, des microorganismes d’origine intestinale
sont susceptibles d’être introduits dans nos aliments. La contamination des vêtements et
ustensiles est fonction de l’environnement et des modes de contact.
d. Air et poussière
La plupart des bactéries et des moisissures et de très nombreuses levures y sont présentes.
Bactéries : Bacillus, Sarcina, Micrococcus sont fréquentes car résistantes aux basses HR
Moisissures : Torulopsis, etc.
e. Produits fermentés
Le développement contrôlé d’un ou plusieurs microorganismes dans une matière première
donnée d’origine animale (lait, viande) ou végétale (choux, jus de fruit) permet d’obtenir des
produits dont les propriétés physico-chimiques sont modifiées (texture, goût, couleur, odeur,
pH, etc).
f. Microorganismes aliments
Il s’agit de microorganismes cultivés le plus souvent sur des substrats issus de l’industrie
pétro-chimique (Candida, Pseudomonas, Spirulina, etc..).
Rappelons que Saccharomyces cerevisiæ est communément consommé sous forme séchée.
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La survie des microorganismes est liée à des conditions n’engendrant pas la mort mais ne
permettant pas la multiplication (composition, froid ...).
a) Modifications de l’odeur
Le développement de microorganismes dans un produit est d’abord détecté par des
modifications d’odeurs en raison de la sensibilité de notre système olfactif. Le seuil de
détection de composés organiques volatiles se situe en moyenne à 10-6 -10-9 g (10-12 pour des
dérivés de la pirazine).
* viandes : un développement microbien en surface se traduit par une odeur de relent à partir
de 107 germes/g.
* poissons : la putréfaction génère des odeurs ammoniacales (formation de triméthylamine, de
mercaptan, de diméthylsulfure, H2S etc...).
* fromages : Cl. butyricum synthétise de l’acide butyrique à odeur désagréable caractéristique.
Une odeur ammoniacale survient après protéolyse.
b) Modifications du goût
Elles sont liées à la présence de composés volatils ou non.
La plus fréquente correspond à une acidification liée à la production d’acide lactique. Cette
modification est favorable avec certains produits (fromages, choucroute, saucisson). Dans le
cas du vinaigre c’est l’acide acétique qui est produit.
Leur aspect (opaque, mat, brillant, rugueux...) et/ou leur couleur (blanc, noir, jaune,
rouge...) sont multiples. Ces zones sont constituées de bactéries, levures et de sécrétions
muqueuses qui s’étendent à la surface de l’aliment et forment un revêtement souvent gluant,
visqueux et poisseux : cette phase est qualifiée de poissage.
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• synthèse d’un ou plusieurs pigments par le microorganisme. Toutes les couleurs sont
possibles (blanc -noir - bleu - vert - jaune - rouge..). Les genres producteurs de pigments les
plus souvent rencontrés sont : Micrococcus, Pseudomonas, Chromobacterium, Serratia,
Bacillus, Flavobacterium, Rhodotorula.
• production d’un composant réactif et chromogène (H2S générant des sulfures divers
noirs).
d) Structure et texture
La structure d’un produit alimentaire est liée à la présence de macromolécules comme les
pectines, celluloses, hémicelluloses (amidon et protéines) chez les produits végétaux et les
protéines chez les produits animaux.
Si les microorganismes contaminants synthétisent et excrètent des hydrolases (pectinases,
protéases etc...) un ramollissement apparaît. Pour un germe donné, ce ramollissement est
d’autant plus grand que la charge microbienne est élevée :
Ces mêmes microorganismes ont un rôle favorable en synthétisant des molécules à activité
biologique comme des vitamines ou encore en catabolisant des produits toxiques ou
antinutritionnels (glucides non fermentescibles C1-C6 : stachyose, protéines toxiques).
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Les intoxinations résultent de l’ingestion d’une toxine préformée dans l’aliment. Il s’agit
essentiellement des intoxinations botuliniques, staphylococciques et à Bacillus cereus. Les
microorganismes synthétisent ces toxines de nature protéique au cours de la phase
exponentielle de croissance (Clostridium botulinum) ou en fin de cette phase (S. aureus).
I.3. Expertise
Pour estimer la qualité d’un produit il est nécessaire de considérer les caractéristiques
microbiologiques des matières premières, puis des produits finis, car les matières premières
subissent un certain nombre de transformation pouvant modifier leur qualité, de la nécessité
de considérer également la qualité de transformation. Donc les contrôles se font à plusieurs
niveaux :
I.4. Prévention
La prévention doit se faire à différents niveaux :
Au niveau du personnel
Qui doit être compétent, informé et doit respecter les règles d’hygiènes : port de vêtements
de protection, gants, masques, calottes, bottes ; nettoyage des mains, usage du pédiluve, etc.
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Au niveau du fonctionnement
Nettoyage soigné des locaux, du matériel avec désinfection si nécessaire, techniques de
fabrication bien ou point, contrôle des surfaces, contrôle de l’hygiène de manipulation
(propreté, perte de mauvaises habitudes, conscience professionnelle) avec surveillance si
nécessaire, contrôle de l’humidité et de la température, etc…
Audit interne, et éventuellement externe, de qualité et d’hygiène.
Mis en place un système assurance/qualité HACCP et certification.
Le terme DLC signifie « date limite de consommation » et se traduit sur l'étiquette par « à
consommer jusqu'au.… », suivie de l'indication du jour et du mois. La DLC indique une
limite impérative. Elle s'applique à des denrées microbiologiquement très périssables, qui
sont susceptibles de devenir rapidement dangereuses pour la santé humaine, du fait de leur
instabilité microbiologique, et lorsque la température de conservation n'est pas maîtrisée.
La DLUO ou « date limite d'utilisation optimale » est exprimée sur les conditionnements
par la mention « à consommer de préférence avant le... », complétée par le jour
éventuellement, le mois et l'année. Elle s'applique aux produits non soumis à DLC,
c'est-à-dire aux produits sur lesquels les germes pathogènes ou d'altération ne peuvent pas se
développer à un niveau pouvant rendre l'aliment dangereux. Elle correspond donc à la date
jusqu'à laquelle le produit conserve l'ensemble de ses qualités organoleptiques (aspect,
texture, goût, odeur, etc…) (Tableau 1).
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Tableau 1. Les différences entre DLC et DLUO (Bulletin numéro 4 d’information et de veille
réglementaire de l’Atelier Technologique Agroalimentaire de FLORAC).
DLC DLUO
Exemple de produits Jus de fruits frais Biscuits
concernés Salades composées Jus de fruits pasteurisé
Viande sous-vide ou en Conserves de viande, de
barquette légumes
Lait cru Viandes séchées, fumées
Fromages
Produits surgelés
Mention sur l’étiquette à consommer jusqu’au… à consommer de préférence
avant le…
Comment fixer la date Analyses microbiologiques Test de vieillissement en temps
réel
Que faire si la date est Retrait du marché à DLC Possibilité de consommer
dépassée
La toxine est extraite dans le produit (Exotoxine) à partir d’une quantité de toxine, le
produit est dangereux à consommer même si le microorganisme ni plus vivant dans le
produit, c’est le cas des staphylocoques pathogènes et de Clostridium botulinum.
La toxine n’est pas extraite mais reste dans la cellule bactérienne (endotoxine), pour que le
produit soit dangereux pour le consommateur, le microorganisme doit être présent et vivant
c’est le cas des entérobactéries.
II.3. La rentabilité
La rentabilité est la capacité d’une Entreprise à dégager des bénéfices à partir des moyens
mis en œuvre. La longueur du délai de réponse d’une analyse microbiologique est un facteur
gênant dans le contrôle industriel. L’analyse du produit fini permet de constater une
défaillance et d’écarter le produit défectueux mais pas de remédier en temps utile à un
incident de fabrication.
Les produits doivent répondre à des exigences assurant la qualité commerciale. Pour être
commercialisé, le produit alimentaire doit être conforme aux différents critères de la qualité :
- Financier : le coût s'oppose souvent aux autres critères, il s'agit donc d'optimiser le rapport
coût - qualité ;
- Technologique : ce critère prend en compte de nouveaux procédés qui doivent être bien
maitrisés pour permettre d'assurer la qualité.
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Ce contrôle des produits finis présentait le désavantage majeur de nécessiter l’attente des
résultats des analyses avant de pouvoir intervenir sur la chaine de fabrication, ce qui entrainait
un coût supplémentaire. Il devenait souhaitable de pouvoir anticiper d’éventuels résultats non
satisfaisants par un procédé mieux adapté, ou d'intervenir sur le procédé par des rectifications
en amont du produit fini. Il fallait donc effectuer des contrôles en cours de fabrication.
Aujourd'hui, pour les entreprises, le terme de qualité est donc employé avec un sens
différent, il signifie : assurer la conformité d'un produit ou d'un service par rapport à ce qui a
été prévu.
Santé : ce critère se traduit par le besoin d’une nourriture plus naturelle et apparemment plus
saine :
- Produits biologiques, sans conservateur, sans pesticide ;
- Produits plus riches : produits diététiques, produits enrichis en vitamines et en
minéraux, etc.
- L’assurance qualité
A la différence du contrôle qualité qui est un simple constat de conformité ou de non-
conformité fait au cours d’une inspection, l’assurance qualité est « un ensemble d’actions
préétablies et systématiques permettant de s’assurer qu’un produit ou qu’un service satisfera
aux exigences exprimées » (norme ISO 8402).
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Le contrôle microbiologique occupe une place privilégiée dans les procédures de mise sous
l’assurance –qualité. La mise sous l’assurance-qualité et la certification qui doit logiquement
en découler implique le fonctionnement de l’activité concerné selon un mode bien précis
conformément au nombre établit ISO 9000.
C’est ce qu’on appel le plan PDCA : le système qualité structuré selon les quatre étapes
assure le maintien et l’amélioration du niveau de performance :
Assurance-qualité continue à être un élément compétitif pour les entreprises même dans
l’environnement commercial où la certification fait sa partie et maintenant une pratique
courante, l’avantage peut être obtenu par les exigences du système de la qualité de l’acheteur
qui complète les exigences énormes de la série IS0 9000.
L’objectif principale est de détecter une défaillance dans le système de production afin de
remédier le plus rapidement, l’analyse n’est donc plus un contrôle à posteriori mais un outil
de maitrise de la qualité pendant la fabrication faisant partie d’une boucle du contrôle.
Les critères à privilégier pour ce type d’analyse sont la simplicité de mise en œuvre et la
rapidité des résultats. Il n’est pas nécessaire d’avoir une analyse complète sur les
microorganismes de la réglementation mais il faut choisir un indice (un microorganisme ou
un groupe de microorganismes) représentatif de la qualité microbiologique du produit ; dans
le cas de traitement, de nettoyage/désinfection il est également impérative de pouvoir épaliez
l’efficacité de ces traitements avant la remise en route de la fabrication suivante.
Les contrôles préventifs : effectués sur les matières premières et les déférents adjuvants ;
Dans le cas où le processus fait intervenir une étape de fermentation des contrôles
microbiologiques sur le levain sont nécessaire ;
Contrôles sur les produits finis qui sanctionnent la fabrication en déterminant la qualité
microbiologique du produit fini et sa conformité aux normes.
Les méthodes d’analyse mise en œuvre doivent être rapide, fiable, reproductibles et si
possible simple (et peu coûteuse), elles consistent en une recherche et/ou une numération des
principaux germes microbiennes rencontrés dans nos aliments afin de maitriser leur présence
ou absence dans le cas de germes dangereux (responsable des maladies) et leur nombre dans
le cas de germe peu dangereux, contaminant les produits alimentaires.
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Certains produits par leur propriété physico-chimique (pH, activité de l’eau, alcool), ne
permettent pas le développement de ces microorganismes. Cependant dans certains produits :
lait fermenté, les yaourts, les additifs alimentaires ou produit à usage pharmaceutique, ces
microorganismes, les coliformes en particulier doivent être recherché dans les produits finis.
Dans la biotechnologie mettant en œuvre un levain bactérien les contaminants les plus
rencontrés sont les phages, il convient donc de contrôler les levains de les prendre contre
ce microorganisme au cours de fabrication.
De diffuser le produit sans connaître sa qualité bactériologique avec tous les risques que
cela comporte.
utiles (biotechnologies)
Lactobacillus acidophilus, Streptococcus thermophilus, Acetobacter spp.,
Moisissures : (P. roqueforti), Saccharomyces cerevisiae (levures).
banales (inoffensives, altération)
Germes aérobies mésophiles, Levures, Moisissures (non toxinogènes).
pathogènes (gastroentérites = toxi-infection)
Escherichia coli, Salmonella enteritidis, Clostridium perfringens, Bacillus cereus,
Campylobacter jejuni, Yersinia enterocolitica.
toxinogènes (intoxications)
Clostridium botulinum, Staphylococcus aureus, Moisissures : (Aspergillus spp.).
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e. Technique de culture
Les techniques de culture sur différents milieux sélectifs ou non (ensemencement,
isolement), et des techniques de dénombrement et d’appréciation de la croissance peuvent être
utilisées pour les contrôles de qualité. Dans chaque filière il est nécessaire de choisir une
politique du contrôle microbiologique dépendant du type de produit fabriqué et du niveau de
risque.
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A. soit ils sont diligentés par des organismes administratifs ou des associations afin de
contrôler la conformité à un critère établi, d'une matière première ou d'un produit fini mis sur
le marché.
Ces contrôles peuvent être officiels (ou réglementaires), et permettent d'autoriser la
distribution du produit s'il est conforme ou de sanctionner et d'interdire sa vente dans le cas
contraire (ou non) ;
B. soit ils sont décidés au sein de l'entreprise et concernent certaines étapes de la fabrication
du produit : ce sont les autocontrôles.
Ces autocontrôles sont effectués par des laboratoires internes a l'entreprise ou sous-traités par
des laboratoires externes : ils font alors partie de la construction de la qualité dans l'entreprise.
La qualité microbiologique des matières premières doit donc être conforme au cahier des
charges. Celui-ci pourra à différent pour une transformation mettant en jeu une fermentation ;
dans ce cas, on peut tolérer un milieu faiblement contaminé.
Le contrôle microbiologique des matières premières doit permettre de vérifier que celle-ci
ne renferme pas de microorganismes responsables de gêner le déroulement de la fabrication
ou les microorganismes qui ne peuvent être éliminés par les technologies mise en œuvre
pourraient altérer les produits finis. On distingue les biotechnologies comprenant une étape de
fermentation et les autres (sans fermentation).
a. Avec fermentation
Pour qu’une fermentation se déroule dans de bonnes conditions, il faut ensemencer le
levain dans un milieu stérile, sauf dans les cas particuliers comme la cidrerie où la
fermentation est conduite avec des germes indigènes.
Le contrôle des matières premières dans les industries de fermentation est donc basé sur
un contrôle de stérilité ou un contrôle de propreté microbiologique du milieu. En effet si pour
certain industrie (ATB, AA), les milieux doivent être stériles pour d’autres comme la
brasserie, un milieu faiblement contaminé et suffisant, au temps qu’il ne renferme pas des
microorganismes dangereux pour cette industrie.
Dans le cas des industries de fermentation nécessitant un milieu stérile au départ le barème
de stérilisation étant calculé largement de temps en temps des contrôles de niveau des germes
de contamination, leur nature sur le milieu avant la stérilisation permet de vérifier ou de
modifier le barème de stérilisation.
b. Sans fermentation
Dans le cas de bioindustrie ne mettant pas une fermentation, la qualité microbiologique
doit être maintenue à l’aide des facteurs physico-chimiques habituels (pH, T°C, l’activité de
l’eau). Au niveau des matières premières les contrôles microbiologiques consistent donc à
rechercher les microorganismes dangereux compte tenu des conditions technologiques
ultérieures.
Une technique de contrôle de levain doit être sensible de façon à détecter une
contamination rapide. Trois grands types de levains sont utilisés :
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Ex : 1. Les levures peuvent être contaminées par des levures sauvages ou des bactéries
lactiques ou acétiques ;
2. Les moisissures par des bactéries ;
3. Les levains lactiques par des bactéries à développement plus rapide ou par des
bactériophages.
A côté des contaminants le contrôle des levains est d’abord un contrôle de viabilité et de
l’activité physiologique pour les levains à Saccharomyces. Le contrôle d’activité peut être un
pouvoir fermentaire (cinétique de dégagement de CO2 ou de consommation du sucre), dans
des conditions standards pour les levains lactiques, ce contrôle peut être par l’étude de la
cinétique d’acidification d’un lait dans des conditions standards.
a. Contaminants microbiens
Les recherches des contaminants microbiens se font le plus souvent par des techniques
microbiologiques ou par d’autres techniques plus ou moins utilisées comme technique par
culture ou technique d’immunofluorescence peuvent utiliser des milieux correspondants au
milieu de fermentation, dans ce cas l’aspect des colonies obtenues renseigne sur la présence
éventuelle du contaminant ; ces techniques par culture dépendante ont des réponses de 1 à 8
jours.
Les techniques microbiologiques sont simples et rapides, toutefois elles ne sont pas très
sensibles. La recherche peut se faire par une observation microbiologique après coloration de
Gram ou de bleu de méthylène. Dans le cas de la recherche spécifique de levure
contaminantes dans un levain à Saccharomyces, il est nécessaire d’employer une technique
d’immunofluorescence, cette réaction est basée sur la complémentarité spécifique (Ag-Ac).
b. Les phages
Les phages peuvent être recherchés dans les levains dans les premières étapes de la
propagation de culture avant l’inoculation de fermenteur, la technique la plus utilisée est la
technique de la double couche. Le filtrat de la culture à contrôler est étalé sur la gélose déjà
ensemencée avec des cellules de levains, des zones de lyse indiquent la présence du phage
spécifique des bactéries étalées.
Ces autocontrôles sont un peu comme les capteurs d'une boucle de régulation. Ils doivent
permettre de mettre en évidence rapidement un problème de fabrication afin de pouvoir
modifier une partie du procédé et d'améliorer les résultats de l'analyse au << point critique >>.
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Méthodes de culture peuvent être également mise en œuvre quant un certain délai de
réponse est toléré.
Dans l’industrie qui utilise des cultures aérées, des contrôles sur l’efficacité des systèmes
de filtration stérilisante de l’air sont nécessaires.
Dans les biotechnologies ne présentant pas une étape de fermentation les paramètres de
transformation s’ils sont bien maîtrisés ne permettant que quelques développements
microbiens. Les contrôles microbiens au cours des processus consistent à rechercher la
présence de microorganismes potentiellement dangereux.
Le matériel de fabrication doit être conçu de façon à éviter les zones de prolifération
microbienne (angles morts…). Enfin, le personnel, source majeure de contamination, doit
souscrire des règles d'hygiène très rigoureuses.
Entre deux fabrications, les locaux et les installations doivent être nettoyés et désinfecté
avant d’être réutilisé. Les barèmes de désinfection (nature de produit, concentration, temps de
contact), sont définis en fonction de la nature et du nombre des microorganismes à détruire.
- Pour les contrôles microbiens des surfaces, les techniques les plus utilisées sont les
techniques par impression (boites contact, tampon de gélose au lame gélosées).
- Pour les contrôles des dispositifs moins accessibles (robinets, canules…), il est recommandé
d’utiliser la technique d’écouvillonnage.
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Il ne peut y avoir qu'une incidence limitée sur la chaine de production car les résultats
demandent souvent 24 à 48 heures au minimum. Lorsque, au cours de ce contrôle terminal,
une défaillance conduisant à la suppression du produit défectueux est détecté :
Les contrôles officiels de routine sont effectués de façon systématique pour vérifier la
conformité des produits fabriqués aux critères microbiologiques officiels afin de protéger le
consommateur. Il s'agit alors d'un contrôle de nature répressive.
Les contrôles microbiologiques des produits finis portent sur leur qualité hygiénique et leur
qualité marchande et sont plus ou moins importants suivant la nature des produits et leur
destination. En effet dans certains cas, le contrôle est ramené à une recherche de quelques
microorganismes dangereux pour le produit, mais dans d’autres cas les produits doivent
d’êtres stériles, les contrôles sont beaucoup plus nombreux et sévères par ailleurs, il existe
pour certains produits des normes ou des critères de qualité microbiologiques les contrôles
porteront alors sur ces paramètres.
Conclusion
Le contrôle microbiologique en biotechnologie doit permettre de surveiller pas à pas les
fabrications et d’éviter ainsi des pertes importantes dues à des interventions trop tardives.
Les produits alimentaires fabriqués selon les bonnes pratiques de fabrication (BPF) et les
bonnes pratiques d’hygiène (BPH) par définition les BPF et BPH sont des mesures
préventives et des dispositifs acceptables. Elles constituent un ensemble de règles d’hygiène
concernant la conception des locaux et les équipements de protection de l’environnement de
la fabrication. Le comportement du personnel, les différents flux de circulation, traitement de
l’eau utilisée à l’usine et l’identification des produits.
Les bonnes pratiques peuvent être réalisées grâce aux sept principes dénommés AMCADER :
A= planifier, construire, outiller et faire fonctionner les Atelier industriels en respectant les
règles d’hygiène ;
M= fournir les Matières premières de la plus haute qualité microbiologique possible ;
C= veiller au Comportement du personnel s’entrainer à l’autocontrôle et à l’autocorrection ;
A= veiller à l’Assainissement des produits dangereux pour éviter toute re-contamination ;
D= assurer la Distribution des produits finis dans des conditions de transport, de stockage et
de vente empêchant toute contamination ou toute prolifération microbienne ;
E= réaliser des Examens microbiologiques périodique pour dépister et remédier sans délai à
tout accident ;
R= Retrouver la confiance du public dans l’innocuité des procédés d’assainissement
couramment appliqués dans l’industrie alimentaire.
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Niveau de risque 2
- Contrôle de l'empoussièrement
3 500 000 particules de 0,5 µm/m3 → moins de 350 germes/m 3 ;
- Nettoyage et désinfection
≤ 2 microorganismes/cm2 ;
Niveau de risque 3
- Contrôle de l'empoussièrement
350 000 particules de 0,5 µm/m3 →moins de 35 germes/m3 ;
- Nettoyage et désinfection
≤ 0-2 microorganisme/cm2.
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V.2. Aérobio-contamination
V.2.1. Contamination de l'air
L’air est un important vecteur de contaminations en milieu industriel pour les aliments non
protégés par un emballage.
a. Flore saprophyte
Cette flore de base est constituée par les germes de l'environnement, composés de quelques
bactéries et de spores de champignons microscopiques. Elle est retrouvée constamment dans
les prélèvements sur un milieu de culture standard.
Les bactéries retrouvées régulièrement dans les prélèvements d'air sont des bactéries à
Gram positif, généralement les plus résistantes dans le milieu extérieur : Micrococcus ou
bacilles sporulés comme les Bacillus.
La flore mycélienne est très diversifiée et plus abondante en été et en automne (Penicillium,
Aspergillus, Mucor, Alternaria, Botrytis). Des levures appartenant aux genres Rhodotorula,
Pichia, Kloeckera peuvent également être rencontrées.
- ceux dont la durée de vie sera limitée dans le milieu extérieur et qui seront rarement
retrouvés dans les prélèvements (virus et bactéries fragiles) ;
- ceux capables de survivre pendant un temps plus ou moins prolongé dans le milieu
extérieur et qui seront les indicateurs d'une contamination d'origine fécale (E. coli,
Enterococcus ...), rhinopharyngée ou cutané (Staphylococcus, Neisseria, Corynebacterium).
Les valeurs observées pourront être comparées à des valeurs usuelles ou à des valeurs
officielles, si elles existent.
- la désinfection qui peut être réalisée simultanément au nettoyage, mais qui est plus efficace
lorsqu'elle intervient après un nettoyage et un rinçage soigneux des surfaces. La norme
AFNOR NF T 72-101 définit le terme désinfection : « Opération au résultat momentané,
permettant d'éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d'inactiver les virus indésirables
portés par des milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette
opération est limité aux microorganismes présents au moment de l'opération. » C'est la
propreté microbiologique ;
- le rinçage est destiné à éliminer toute trace de produit utilisé précédemment, sans
évidemment apporter une nouvelle souillure ou de nouveaux microorganismes. C'est la
propreté chimique. Un rinçage mal effectué peut être à l’origine de la présence dans
l'aliment de résidus indésirables de détergents et de désinfectants.
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- zone à risque moyen : une procédure en trois points est appliquée, c'est-à-dire un
prélavage, un nettoyage-désinfection et un rinçage final ;
- zone à risque élevé : une procédure en cinq points est utilisée, c'est-à-dire un prélavage,
un nettoyage, un rinçage, une désinfection et un rinçage final ;
- zone à risque très élevé : il s'agit des salles microbiologiquement maîtrisées nécessitant
également une procédure en cinq points.
Il est nécessaire de définir, par atelier et par matériel, les points à contrôler car il n'est pas
possible de réaliser un très grand nombre de prélèvements pour s'assurer qu'un appareil ou un
local est propre. Ces points doivent être représentatifs de l'état de propreté général.
- l'écouvillonnage : dans des endroits peu accessibles aussi bien que sur les surfaces
planes ou bombées ;
- l'adhérence sur un milieu gélosé (la technique d'impression sur gélose).
Un individu émet de très nombreuses particules dans son environnement proche, pouvant
provoquer une contamination directe du produit, et des contaminations secondaires par
dissémination des microorganismes dans l'atmosphère. Il convient de prendre en compte les
points suivants lors de l'étude des dangers potentiels liés à l'hygiène du personnel :
- l'état de santé ;
- la propreté (en particulier l'hygiène des mains) ; la tenue vestimentaire.
V.4.2. Propreté
V.4.2.1. Propreté de la chevelure (barbe et moustache)
Même bien entretenues, la chevelure, la barbe ou la moustache hébergent des
microorganismes, principalement des bactéries.
Aussi, dans les zones sensibles ou ultra-sensibles, les cheveux doivent être correctement
recouverts par une coiffe.
Le lavage des mains doit être fait selon une méthode et une fréquence établies. Il doit être
réalisé systématiquement avant tout geste sur du matériel propre et après tout geste
contaminant, en particulier après le passage aux toilettes, afin de prévenir les risques
d'intoxications alimentaires. Le lavage simple permet d'éliminer les souillures, les squames
cutanés et de réduire la flore transitoire de 30 à 40%. Le lavage antiseptique ou hygiénique
diminue la flore cutanée de 80%. Il agit sur la flore en superficie et un peu sur les germes dans
les couches profondes de la peau. S'il y a port de gants, ils doivent être utilisés à bon escient.
Il doit exister des sas vestiaires pour revêtir une tenue adaptée, c'est-à-dire d'un niveau de
protection plus ou moins important en fonction des types de zone et du niveau de risque de
contamination du produit :
- zone inerte : tenue normale ;
- zone sensible : blouse, coiffe et gants ;
- zone ultra-sensible : blouse, coiffe, sur-chaussures, gants et masque.
Le contrôle microbiologique des vêtements peut se faire en réalisant une empreinte sur un
milieu gélosé (boite contact, lames gélosées).
Les microorganismes sont classés en 4 groupes en fonction des risques potentiels qu’ils
représentent :
- Buccale (ingestion) : pipetage, porté à la bouche des doigts ou d’objets contaminés comme
des cigarettes, des stylos, des aliments etc. Ce type de contamination résulte d’un travail
“aseptique” incorrect ou encore de projections, renversements ou actions divers non contrôlés.
- Aérienne (trachée artère, poumons) par des aérosols (particules liquides ou non en
suspension dans l’air et porteuses de germes). Ces aérosols peuvent être générés par des
opérations classiques (homogénéisateur, centrifugeuse, etc.) et leur pouvoir de contamination
est très grand.
V.5.1. Le laboratoire
Le laboratoire d’analyse microbiologique doit être à même de réaliser des analyses de
routine (contrôle de qualité par rapport à une norme, évaluation de la qualité des matières
premières), mais aussi de permettre l’évaluation de la qualité des opérations de transformation
ou de préparation, la recherche et la maîtrise des éventuels points critiques (HACCP),
l’évaluation de l’efficacité des traitements antimicrobiens de conservation, d’emballage ou de
nettoyage etc. Les microorganismes susceptibles d’être rencontrés appartiennent pour la
plupart aux groupes 1, 2 et éventuellement 3.
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- de murs, plafonds et sol lisses mais non glissants, non absorbants, faciles à nettoyer et à
désinfecter.
- d’un éclairage naturel ou artificiel de bonne qualité. Les fenêtres coulissantes avec montants
aluminium équipées de volets roulants conviennent bien.
Le plan présenté sur la figure 3 est une proposition type de conception du laboratoire. Il ne
faut pas perdre de vue que le bon fonctionnement du laboratoire requiert, en particulier aux
niveaux des manipulations, des personnels qualifiés. Propreté et règles d’hygiène strictes
doivent y régner.
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IV. Analyse des risques pour la maîtrise des points critiques : HACCP (Hazard Analysis
Critical Control Point)
Il s’agit d’une méthode structurée qui permet d’intervenir à la fois sur le plan préventif
et sur le plan correctif.
Le risque est un « danger éventuel plus ou moins prévisible ». Or le danger est « ce qui
menace ou compromet la sureté.». Il s'agit donc d'analyser l'éventualité de survenue d'un
évènement qui menace ou compromet la sureté.
Le système assurance qualité doit donc être complété par d'autres mesures permettant de
donner satisfaction aux clients en garantissant la fabrication d'un produit sain et « qualité ».
Pour vérifier ce point, les contrôles ne sont plus seulement effectués comme auparavant sur le
produit fini, mais aussi sur la chaine de fabrication. Les contrôles sur les seuls produits finis
sont souvent mal adaptes. L'entreprise cherche à maîtriser les points critiques de sa production
en amont du produit fini.
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L'analyse des risques permet de déterminer à quel moment il peut y avoir danger potentiel
par déviation d'une procédure «normale» (point critique). L'évaluation du risque consiste à
déterminer la probabilité d'une conséquence inacceptable de cette déviation. Il faut donc
utiliser des connaissances techniques. Un danger est considéré comme inacceptable s'il permet
la croissance et la survie d'un organisme pathogène ou la contamination par un tel organisme
ou s'il induit la fabrication ou la persistance de toxines microbiennes dans le produit
alimentaire ou son environnement. Cette analyse des risques conduit à l'identification des
points critiques à Contrôler et à maîtriser.
L’entreprise doit mettre en œuvre pour donner pleine confiance à ses clients et non
seulement pour ses produits. Une entreprise peut se faire certifier à différents stades de son
activité et il existe trois niveaux de certification pour la norme ISO 9000 :
- La norme ISO 9001 touche toute la chaîne de production depuis la conception jusqu’à
l’arrivée du produit fini chez le client et son service après-vente ;
- La norme ISO 9002 assure la qualité d’un processus plus court : de la production à
l’installation / arrivée chez le client ;
- La norme ISO 9003 ne s’attache qu’à la qualité des produits finis et non à la production.
Actions correctives
Le HACCP est un modèle de l’assurance qualité, assurance qui est selon l’AFNOR,
l’ensemble des dispositions préétablies et systématiques destinées à donner confiance.
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Cette notion s’applique au niveau des matières premières et des produits susceptibles de
renfermer des microorganismes ou de permettre leur survie ou leur développement depuis la
production jusqu’à la distribution et la présentation domestique.
Il s’agit d’abord de déterminer, au niveau des matières premières et/ou des produits, la
probabilité de présence de microorganismes et/ou de leur développement. Deux opérations
sont à réaliser dans ce sens :
• Écologique : flores présentes au niveau des matières premières aux plans qualitatif et
quantitatif ; germes introduits au cours de la production, transformation, distribution,
utilisation ; biologie de ces germes et relations substrat – microorganisme ;
• Techniques sur la structure, composition des matières premières et des produits (nature,
formule, pH, activité de l’eau, conservateurs, conditionnement etc.) ;
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L’indice de risque est obtenu en multipliant les valeurs des trois critères G, D et F.
IR = G. D. F
Plus le risque est élevé et plus les valeurs attribuées aux trois critères G, D et F sont
élevées, et donc plus IR est élevé (1 < IR < 96). IR permet d’évaluer chaque cause de
danger.
Un point critique (CCP) correspond à un point, une étape ou encore une procédure qui
peut et qui doit être maîtrisée afin d’éliminer les dangers ou réduire leur probabilité
d’apparition à un niveau acceptable.
Leur identification est évidente par analyse d’un diagramme de fabrication et des risques :
points de contamination, point de survie, zone de multiplication etc.
Si une cause de danger n’est pas un point critique cela signifie que :
- la prévention de cette étape n’est pas nécessaire pour la sécurité de la denrée alimentaire, des
utilisateurs, des bénéficiaires …etc.
- et/ou le danger ne peut pas apparaître à cette étape ni évoluer jusqu’à un niveau
inacceptable ;
- et/ou une étape ultérieure éliminera le danger ou on le réduira en l’occurrence à un niveau
acceptable.
IV.3.6. Appliquer les procédures de vérification afin de confirmer que le système HACCP
fonctionne efficacement.
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Physiques : sont l’ensemble des corps étrangers susceptibles de contaminer le produit (os,
métal, bois, carton, verre, plastique…) ;
Micro biologiques et biologiques : sont d’une part les types d’êtres vivants pouvant être à
l’origine de contaminations et d’autre part les microorganismes et les toxines pouvant
contaminer et/ou se développer dans les matières premières et/ou le produit fini (germes
pathogènes, germes indicateurs d’hygiènes, possibilité de survie de toxines produites par
des microorganismes).
Pour chaque danger, on définit une origine. Les dangers peuvent être classés selon 5
origines : personnel, équipement, environnement, matières premières, processus. Pour trouver
cette origine on peut utiliser la méthode des 5 M (Matières premières, Mode opératoire,
Milieu, Main d’œuvre, Méthode) (Figure 5).
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Figure 6. Arbre de décision pour la détermination des CCP sur les étapes de fabrication
(Codex
Etape Alimentarius).
8 : Etablir http://www.who.int/fsf/Codexreview/diagramCodexHACCP.pdf
les limites critiques pour chaque CCP (principe 3)
Les limites critiques fixent les frontières de l’acceptabilité. Elles peuvent être des valeurs
chiffrées, des paramètres sensoriels ou des réalisations.
Pour chaque action de surveillance, à travers une procédure, doivent être précisés si
nécessaire :
- La méthode utilisée pour la surveillance ;
- Le mode opératoire ;
- Les responsabilités d’exécution et d’interprétation des résultats ;
- La fréquence de l’observation ;
- Le plan d’échantillonnage ;
- Les modalités d’enregistrement des résultats.
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Le manuel HACCP qui comprend l’ensemble des documents définis lors de l’énumération
des différentes étapes :
- diagramme de fabrication, liste de dangers, définitions des responsabilités…
- Les enregistrements.
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