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Tâche 304 Et 305 R

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304 : REPROFILAGE LOURD AVEC RECHARGEMENT

1. DEFINITION

Cette tâche concerne le reprofilage , la mise en forme de la couche de


roulement (chaussée et accotements), la scarification ,le rechargement ponctuel, et
le compactage des matériaux.
Cette opération saisonnière (à effectuer après la saison des pluies) a pour but
de réparer les pertes ponctuelles de matériaux et les grosses dégradations dues au
trafic et aux érosions naturelles, survenues pendant la saison des pluies.

Cette tâche comprend notamment :

- La scarification de la couche de roulement existante dans la section à


recharger, après reprofilage,

- La recherche, la préparation de l’emprunt, l’extraction, le transport et la mise


en œuvre de matériaux latéritiques sélectionnés pour rechargement de la
couche de roulement,

- L’arrosage, le malaxage, la mise au profil et le compactage de la chaussée


reconstituée.

2. MODE D’EXECUTION

L’entrepreneur procède :
- A la scarification de la couche de roulement existante sur une profondeur
minimale de 15 cm, après reprofilage,

- A la recherche des emprunts, au dé forestage, débroussaillement, décapage


de ceux-ci, à la réalisation de leurs accès, à l’extraction, au gerbage, au
transport et à la mise en œuvre des matériaux latéritiques de qualité similaire
à celle de la latérite de la couche de roulement existante,

1
A l’arrosage, au malaxage et à l’homogénéisation de la couche de roulement
rechargée, à la mise en forme en respectant une pente transversale de 3%,

- Au compactage de la couche de roulement ainsi constituée.

- Le volume de matériaux de rechargement mis en œuvre ne doit pas dépasser


40m3/km.

La compacité de la couche de roulement est considérée comme satisfaisante


lorsqu’elle atteint 95% de la densité sèche du Proctor Modifié, qu’elle que soit la
nature des matériaux.

Cette compacité peut être mesurée, à la discrétion du contrôleur, soit par des essais
in situ (densitomètre à membrane) effectuée par le Laboratoire National, soit par le
nombre de passes d’un compacteur préalablement calibré pour atteindre le taux de
compacité requis.

Les quantités matériaux de rechargement mises en œuvre sont vérifiées par mesure
des épaisseurs à l’aide de sondages ou par relevé du nombre de camions
transportés en appliquant un coefficient de tassement. Les épaisseurs en excédent
de ce qui est requis ne doit pas être prises en compte.

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3. Personnel et matériel

 Matériel
- Niveleuses (production de 3 niveleuses : de 6 à 10 km/j),
- Bull (éventuellement) (extrait environ 450 m3 foisonné /j),
- Chargeuse (un CAT 950 charge de 450 à 500 m3/j),
- Camion benne (nombre fonction des caractéristiques du chantier ; capacité de
6 m3 est optimum sur RT),
- Porte- char (éventuellement),
- Compacteur automoteur,
- Camion citerne à eau équipé d’une rampe d’arrosage (nombre variable
suivant : distance de transport, humidité du matériau, volume de la citerne),
- Motopompe,
- Véhicules léger,
- Gabarit de contrôle de pente transversale (équipé d’un niveau à bulle),
- Service de maintenance des engins,
- Pelles, pioches,
- Trousse à pharmacie (conseillée).

 Personnel
- Chef de chantier,
- Surveillant à l’emprunt de graveleux latéritiques,
- Commis,
- Manœuvres.

 Qualité d’exécution des travaux

Une présence continue du contrôleur sur le chantier est indispensable pour s’assurer
de la qualité des travaux réalisés.
Le contrôleur vérifie que :

- Les sections à reprofiler définies lors de l’installation sont respectées, de


même que la largeur de mise en œuvre des rechargements,

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- L’entrepreneur travaille par demi-chaussée, sur des sections de 200 m de
long au maximum,

- Dans les zones de rechargement ponctuel, l’entrepreneur à tout d’abord


reprofilé sommairement la plate-forme existante pour faciliter la circulation des
camions et l’évaluation des volumes de rechargement nécessaires (si les
épaisseurs de rechargement sont mesurées par sondage). Ce reprofilage est
indispensable pour faire disparaître les irrégularités de surface, car recharger
dans une ornière crée une discontinuité dans l’épaisseur du rechargement, ce
qui génère des tassements différentiels, d’où la réapparition rapide de la
déformation initiale,

- La plate-forme ainsi reprofilée est scarifiée sur une profondeur suffisante pour
atteindre le fond des déformations restantes, puis éventuellement humidifié
(test de serrage d’une motte dans la main),

- La qualité des matériaux de rechargement approvisionnés sur chantier est


satisfaisante, et qu’il n’existe pas de débris végétaux (racines, etc.) ni de gros
éléments, qui doivent être mis en dépôt en dehors de l’emprise de la route,

- La teneur en eau des matériaux de rechargement est correcte (test de serrage


d’une motte dans la main). Si le matériau est trop humide, il doit être aéré en
le malaxant à la niveleuse. S’il est trop sec, il faut l’humidifier.

- Le matériau d’apport et le matériau scarifié de la plate-forme, sont


homogénéisés, malaxés, éventuellement humidifié puis mis au profil
demandé,

- La pente transversale de chaque demi-chaussée traité est correcte (emploi


du gabarit de contrôle tous les 100 m environ),
- Les quantités de matériaux de rechargement mises en œuvre sur les sections
dégradées sont égales à celles prescrites par le contrôleur à l’installation

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(mesure des épaisseurs par sondages ou relevé du nombre de camions en
appliquant un coefficient de tassement),

- La zone de l’axe de la route a été traitée lors des opérations de reprofilage


d’une des demi-chaussées,

- La teneur en eau des matériaux nivelés est toujours correcte avant


compactage, ou rectifié si nécessaire (test de serrage d’une motte dans la
main),

- La qualité du compactage sur la surface qui vient d’être contrôlée (respect du


nombre de passes défini lors de l’installation-voir annexe “compactage”) est
correcte, le compacteur commençant toujours par les bords de chaussée et
progressant vers le centre pour épauler les matériaux du milieu de chaussée,

- Le nombre de citernes à eau est adapté aux distances de transport entre le


pont d’eau et le chantier,

- Le profil en long de la couche de roulement sur buses et dalots est conservé


(absence de dos d’âne),

- Les platelages ou les dalles des ponts ne sont pas recouverts de matériaux,

- Les zones d’accès aux ponts sont traitées avec le dos de la lame de
niveleuse, qui se déplace en marche arrière pour ne pas endommager le
platelage,

- Les fossés ne sont pas obstrués par des matériaux provenant du reprofilage.
Le cas échéant, un nettoyage de ces fossés doit être fait par l’entrepreneur, à
ses frais.

Le contrôleur s’assure que la déviation est régulièrement entretenue, si elle existe.

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Quand les travaux sont terminés, la signalisation doit être enlevée, et le contrôleur
doit s’assurer que l’existence de la déviation ne perturbe pas l’écoulement normal
des eaux. Il peut être nécessaire de rétablir des fossés et de dégager l’exutoire des
ouvrages.

De plus, le contrôleur doit se rendre aux emprunts utilisés par l’entrepreneur pour y
vérifier qu’ils ont été exploités correctement (utilisation ultérieure encore possible
sans remise en état particulière). Si tel n’est pas le cas, l’entrepreneur doit procéder
à une remise en état, à ses frais.

4. MODE DE MESURE

Les travaux de reprofilage lourd avec rechargement sont mesurés au kilomètre de


route effectivement reprofilée, rechargée et compactée, dans les sections indiquées
par le contrôleur.

Le calcul des volumes de matériaux latéritiques employés pour le rechargement


(maximum 40m3/km) peut se faire en mesurant les épaisseurs à prendre en compte,
de 2 façons possibles :

- la plus précise consiste à lever les profils en travers avant et après les
travaux, avec le topographe et le matériel de l’entreprise (ou celui de la DGIR
si nécessaire).

- le contrôleur peut aussi procéder par sondage pour déterminer les épaisseurs,
et les calculer ensuite le volume correspondant. Cette méthode présente
l’inconvénient d’être destructive pour le travail réalisé, ce qui nécessite un
travail manuel ultérieur de rebouchage des trous de sondage, avec les
imperfections que cela peut entrainer. En outre, il peut être difficile de faire la
distinction entre le matériau d’apport et les matériaux sous-jacents, d’où un
risque d’erreur.

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Si les 40 m3/km ne sont pas concentrés en quelques zones de l’itinéraire, le volume
des rechargements unitaire est faible, et le contrôleur peut les vérifier en
comptabilisant le nombre de camions ayant transporté le matériau. Cela suppose
que les caractéristiques de la benne de chaque camion soient connues (volume
chargeable), et que le contrôleur pointe systématiquement chaque camion déchargé
sur les lieux de mise en œuvre, en veillant au remplissage correct de chacune des
bennes. Comme le volume considéré dans cette tâche est celui des matériaux en
place après compactage, il faut appliquer un coefficient de tassement au volume total
foisonné. Ce coefficient pour la latérite est d’environ 0,80. Le volume Vr des
rechargements est alors égale à : Vr =0,80 x volume total foisonné.
Cette méthode suppose que le contrôleur soit présent en permanence et soit vigilant
sur les camions employés ainsi que sur leur taux de remplissage respectif.

Par principe, les quantités et / ou épaisseurs mises en œuvre par l’entreprise en


dépassement de ce qui est demandé, ne font pas l’objet d’un paiement spécial.

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TÂCHE 305 : FOURNITURE ET MISE EN ŒUVRE DE MATERIAUX
LATERITIQUES

1 DEFINITION

Cette tâche concerne la fourniture et la mise en œuvre de matériaux latéritiques pour


le rechargement ponctuel de routes en terre.
Elle comprend :
-la remise en forme préalable de la couche de roulement existante,
-la scarification de la section à recharger,
-la recherche et la préparation de l’emprunt, l’extraction, le transport et la mise en
œuvre des matériaux latéritiques sélectionnés pour rechargement,
-l’arrosage, le malaxage, la mise au profil et le compactage des matériaux (par
couches successives si nécessaire)

2 PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX LATERITIQUES

Provenance
Les matériaux pour couche de roulement sont des graveleux latéritiques provenant
d’emprunts éventuellement désigné par le contrôleur.

Ils se présentent sous la forme de nodules d’oxyde de fer noirs, plus ou moins durs,
d’une dimension centimétrique, l’ensemble étant enrobé dans un mortier argileux
généralement de couleur rouge.
Emprunts

L’entrepreneur indique au contrôleur les sites qu’il compte exploiter. Il utilise dans la
mesure du possible les gisements connus et exploités dans le cadre d’opérations
précédentes.

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En cas de reconnaissance de nouveaux emprunts, tous les frais correspondants
(prospections, études, géotechniques, etc.) sont à la charge de l’entrepreneur.
Le contrôleur peut autoriser ou refuser l’exploitation d’un gisement en fonction des
résultats de la reconnaissance. En cas d’autorisation, il précise à l’entrepreneur les
limites d’exploitation autorisées y compris l’épaisseur exploitable.
Cependant l’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait qu’à l’intérieur même des
limites précisées par le contrôleur, il peut rencontrer certaines zones de matériaux
dont l’utilisation est impropre. L’entrepreneur ne peut pas se prévaloir de
l’autorisation du contrôleur pour exploiter ces zones.

Qualité des matériaux


Les matériaux mis en œuvre doivent avoir un squelette constitué d’éléments de
quartz et de nodules latéritiques durs et ne pas contenir de concrétions d’oxyde de
fer tendres susceptibles d’être écrasé au compactage. D’une manière générale ils
doivent répondre aux spécifications suivantes :

NATURE DES ESSAIS PROCEDURES RESULTATS


Teneur en matières NF P 18-586 < 0 ,5%
organiques
NF P94-078 < 0,1%
Limites d’Atterberg : LL NF P94-051 < 40
IP < 15

Analyse granulométrique AFNOR 0 - 50


Classe NF P 18-560 < 20
% passant à 0, 08mm > 60
% passant à 2 mm
CBR après 4 jours NF P94-078 >30
d’imbibition A 95 % OPM
A la demande du contrôleur, le contrôle de qualité est effectué par l’entrepreneur
avant l’exploitation des gisements en respectant la cadence suivante :
-2 séries d’essais préliminaires par gisement,

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-1 essai par 1000 m3 pour chacun des essais prévus, sauf le CBR (1 essai tous les
5000 m3)

En fonction de la qualité du travail fourni par l’entreprise, le contrôle peut augmenter


ou diminuer la cadence de ces essais de contrôle.

3 MODE D’EXECUTION

La mise en place de la couche de rechargement ne peut être faite qu’après remise


en forme préalable à la niveleuse, puis scarification de la plate forme existante.
La mise en œuvre des matériaux latéritiques de rechargement doit se faire en une ou
plusieurs couches (épaisseur maximum d’une couche : 20 cm). Les matériaux
graveleux sont répandus sur toute la largeur de la plate-forme. La dimension
maximale admissible d’un élément ne doit pas être supérieure aux 2/3 de l’épaisseur
d’une couche après compactage
La citerne à eau doit être équipée d’une rampe permettant un arrosage homogène et
constant des matériaux.
Dans tous les cas , le matériau doit être amené avant compactage, à une teneur en
eau égale à celle de l’Optimum Proctor Modifié à plus ou moins 2% près, puis
homogénéisé et remis en forme en respectant le profil en travers type.
Pour l’ensemble de la couche de roulement quelle que soit son épaisseur, ainsi que
pour les accotements la compacité atteinte après compactage doit être au moins
égale à 95 % de la densité sèche du Proctor Modifié. Apres achèvement des
opérations de compactage, le contrôleur exécute à sa discrétion une série de
mesures de la densité en place. Cette compacité peut être mesurée, soit par des
essais in situ (densitomètre à membrane) effectués par le laboratoire national, soit
par le nombre de passes d’un compacteur préalablement calibré pour atteindre le
taux de compactage requis

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4 Personnel et matériel

 Matériel (conforme à l’offre technique)

-Niveleuses (production de 2 niveleuses=750 m3 foisonnés mis en forme/j)


-Bull (extrait environ 450m3 à 500 m3 /j)
-chargeuse (un CAT950 charge de 450 à 500 m3 /j)
-camions bennes (nombre fonction des caractéristiques du chantier ; capacité de 6 m 3
est optimum sur RT)
-porte-char
-compacteurs automoteurs (production de 2 compacteurs=530 m 3 foisonnés
compactés/j)
-camion citerne à eau équipé d’une rampe d’arrosage (nombre variable suivant :
distance de transport, humidité du matériau, volume de la citerne)
-Motopompe
-véhicule léger
-gabarit de contrôle de pente transversale (équipé d’un niveau à bull)
-service de maintenance des engins
-pelles, pioches.
-matériel topographique complet,
-Trousse à pharmacie (conseillée)

 Personnel (conforme à l’offre technique)

- chef de chantier,
Topographe,
Surveillant à l’emprunt de graveleux latéritiques
-commis,
- manœuvres
*Qualité d’exécution des travaux

Une présence continue du contrôleur sur le chantier est indispensable pour s’assurer
de la qualité des travaux réalisés.
Le contrôleur vérifie que :
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- Les sections à recharger définies lors de l’installation sont respectées, de
même que la largeur de mise en œuvre (piquets d’implantation et de niveau
mis en place par l’entrepreneur).

- L’entrepreneur travaille sur des sections de 200 m au maximum.

- L’entrepreneur a tout d’abord reprofilé la plate-forme existante, pour faire


disparaitre les irrégularités de surface, car recharger dans une ornière crée
une discontinuité dans l’épaisseur du rechargement, ce qui génère des
tassements différentiels, d’où la réapparition rapide de la déformation initiale ;

- La plate-forme ainsi reprofilé est scarifiée sur une profondeur suffisante pour
atteindre le fond des déformations restantes, puis éventuellement humidifiée
(test de serrage d’une motte dans la main).

- La qualité des matériaux de rechargement approvisionnés sur chantier est


satisfaisante et qu’il n’existe pas de débris végétaux (racines, etc.) ni de gros
éléments, qui doivent être mis en dépôt en dehors de l’emprise de la route.

- La teneur en eau des matériaux de rechargement (épaisseur maxi 20 cm) et


le matériau scarifié de la plate -forme sont homogénéisés, malaxés,
éventuellement humidifiés, mis en forme, puis compactés (respect du nombre
de passes défini lors de l’installation-voir annexe « compactage »)

- Les éventuelles autres couches de matériaux de rechargement sont mises en


œuvre suivant la même procédure que la première couche, à l’exception de la
satisfaction de la couche inférieure, qui ne doit pas être faite.

- Les pentes transversales de la dernière couche sont correctes (emploi du


gabarit de contrôle tous les 100 m environ)

- La teneur en eau des matériaux nivelés

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- est toujours correcte avant compactage, ou rectifiée si nécessaire (test de
serrage d’une motte dans la main).

- La qualité du compactage sur la surface qui vient d’être contrôlée (respect du


nombre de passes défini lors de l’installation-voir annexe « compactage ») est
correcte, le compacteur commençant toujours par les bords de chaussée et
progressant vers le centre pour épauler les matériaux du milieu de chaussée,

- Le nombre de citernes à eau est adapté aux distances de transport entre le


point d’eau et le chantier

- Le profil en long de la couche de roulement sur buses et dalots est conservé


(absence de dos d’âne)

- Les platelages ou les dalles des ponts ne sont pas recouverts de matériaux,

- Les zones d’accès aux ponts sont traitées avec le dos de la lame de
niveleuse, qui se déplace en marche arrière pour ne pas endommager le
platelage.

- Les fossés ne sont pas obstrués par les matériaux excédentaires provenant
du rechargement. Le cas échéant un nettoyage doit être fait par l’entrepreneur
à ses frais.

Le contrôleur s’assure que la déviation est régulièrement entretenue.

Quand les travaux sont terminés, la signalisation doit être enlevée, et le contrôle doit
s’assurer que l’existence de la déviation ne perturbe pas l’écoulement normal des
eaux. Il peut être nécessaire de rétablir des fossés et de garder l’exutoire des
ouvrages.

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De plus le contrôleur se rend aux emprunts utilisés par l’entrepreneur pour y vérifier
qu’ils ont été exploités correctement (utilisation ultérieure encore possible sans
remise en état particulière). Si tel n’est pas le cas, l’entrepreneur doit procéder à une
remise en état, à ses frais.

5 MODE DE MESURE

La couche de roulement en grave latéritique naturelle est mesurée au volume


(en mètre cube). Effectivement mis en place après compactage.
Le calcul des volumes des matériaux latéritiques employés pour le
rechargement peut se faire en mesurant les épaisseurs à prendre en compte
de 2 façons possibles.

- La plus précise consiste à lever des profils en travers avant et après les
travaux avec le topographe et le matériel de l’entreprise (ou celui de la DRIR
si nécessaire). Cette méthode doit être appliquée en priorité, dès que du
matériel topographique est disponible, ce qui le cas pour la majorité des DRIR

- Le contrôleur peut aussi procéder par sondage pour déterminer les


épaisseurs et calculer ensuite le volume correspondant. Cette méthode
présente l’inconvénient d’être destructrice pour le travail réalisé, ce qui
nécessite un travail manuel ultérieur de rebouchage des trous de sondage
avec les imperfections que cela peut entrainer. En il peut être difficile de faire
la distinction entre le matériau d’apport et les matériaux sous-jacents d’où un
risque d’erreur.

Enfin le contrôleur peut calculer le volume de rechargement en comptabilisant le


nombre de camions ayant transporté le matériau. Cela suppose que les
caractéristiques de la benne de chaque camion soient connues (volume
chargeable), et que le contrôleur pointe systématiquement chaque camion
déchargé sur les lieux de mise en œuvre, en veillant au remplissage correct de
chacune des bennes. La somme des voyages de camions pointés donne le
volume foisonné de matériaux mis en œuvre. Comme le volume payé à
l’entreprise est celui des matériaux en place après compactage, il faut appliquer

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un coefficient de tassement au volume total foisonné. Ce coefficient pour la
latérite est d’environ 0 ,8 . Le volume VRP des rechargements est alors égal à :
Vr =0,80 x volume total foisonné.

Cette méthode suppose que le contrôleur soit présent en permanence et soit


vigilant sur les camions employés ainsi que sur les taux de remplissage
respectifs.

Par principe, les quantités et /ou épaisseurs mises en œuvre par l’entreprise en
dépassement de ce qui est demandé, ne sont pas prises en compte pour le
paiement.
1. L’entretien curatif

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