Cours Séance 3
Cours Séance 3
Cours Séance 3
1
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE
U33
2021-22
-Localisation
-L’aspect extérieur et le style architectural
-La «signature»
-Le potentiel foncier
4
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
IDENTIFIER LES SITES PROTÉGÉS ET LEURS CONTRAINTES
(U33C4)
5
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
6
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Les espaces protégés se distinguent en 4 types
Secteurs sauvegardés
Ce sont des zones urbaines définies au sein même des villes, identifiant les quar-
tiers historiques qui se démarquent et qui présentent un intérêt du point de vue
du patrimoine culturel et dans lesquels les travaux sont contrôlés.
L’objectif est de préserver ce patrimoine urbain et la loi « Malraux » renforce cette
action grâce à son dispositif fiscal permettant de bénéficier d’une réduction d’im-
pôt égale à 30 % du mon- tant des travaux.
La réglementation applicable dans le périmètre de ces espaces et immeubles
concernés est fixée par un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) te-
nant lieu de PLU.
En 2020, les secteurs sauvegardés restent une zone éligible à la réduction d’im-
pôts. Cette solution de défiscalisation qui date de
1962 est donc maintenue sans limite de temps pour le moment. Elle reste donc
identique et conserve les mêmes avantages. La loi Malraux de 2020 poursuit le
même objectif initial : celui d’aider à la sauvegarde et à la rénovation des biens
immobiliers en préservant et en mettant en valeur ce riche patrimoine historique.
AVANTAGES
1 : Réduction d’impôts jusqu’à 30 %.
2 : Revenus complémentaires obtenus par le biais des loyers générés.
3 : Pas de plafond de loyer.
CONDITIONS
1 : Plafond d’investissement à 400000€ sur 4ans.
2 : Mise en location de son bien pendant 9 ans.
3 : Mise en location du bien dans les 12 mois qui suivent les travaux.
7
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Abords des monuments historiques
Chaque monument historique défini autour de lui, un périmètre de protection qu’il
soit ou non dans un secteur sauvegardé. Le principe appliqué est un rayon de 500m
autour du MH.
Quand il y a visibilité directe avec le MH, l’autorisation de travaux pour tout projet
concerné doit recevoir un avis conforme de l’architecte des bâtiments de France.
Quand le projet dans est dans le rayon de protection, mais sans vue directe, projet
concerné doit recevoir un avis simple de l’architecte des bâtiments de France.
L’avis conforme impose des prescriptions architecturales, alors que l’avis simple est
consultatif, c’est la collectivité qui instruit le dossier qui choisi d’appliquer ou non les
recommandation de l’ABF.
Par ailleurs, un bien immobilier classé monument historique, ne peut être transformé,
vendu, légué, démoli ni donné sans autorisation du ministère de la Culture.
Le permis de construire d’un bien classé est soumis à l’accord de la DRAC, qui en
réfère à deux autres autorités en la matière : l’Architecte des Bâtiments de France
départe- mental et l’Architecte en Chef des Monuments Historiques 2020 régional.
8
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Sites classés et inscrits
Site inscrit
Site classé
Tous les travaux en site classé qui sont sus- ceptibles de modifier leur état ou
aspect sont soumis à autorisation préalable du Ministère des sites, après avis de
la DREAL et de la DRAC et de la Commission Départementale de la Nature, des
Paysages et des Sites (CDNPS). Les sites classés ne peuvent être ni détruits ni
démolis ni modifiés sans autorisation spéciale, délivrée par le préfet.
Les SPR sont des outils simplifiant et facilitant la protection des enjeux patrimoniaux
et paysagers identifiés sur un même territoire. Ils se substituent aux AVAP, ZPPAUP
et secteurs sauvegardés.
10
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Site patrimonial remarquable
Un site patrimonial remarquable est, en droit français, le site d’une ville, d’un vil-
lage ou d’un quartier dont la conservation, la restauration, la réhabilitation ou la
mise en valeur présente, au point de vue architectural, archéologique, artistique
ou paysager, un intérêt public1.
Ce PSMV reprend les dispositions générales du dispositif Malraux pour les sec-
teurs sauvegardés.
Lorsqu’il n’existe pas un tel plan il est établi un « plan de valorisation de l’archi-
tecture et du patrimoine » (anciennement dénommé AVAP).
11
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Le plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine
(PSVM) a le caractère de servitude d’utilité publique.
Il comprend
Un règlement comprenant
•La délimitation des immeubles, espaces publics, monuments, sites, cours et jar-
dins, l’identification des plantations et mobiliers urbains à protéger et à conser-
ver, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique
ou architectural et les prescriptions permettant d’assurer leur conservation ou
leur restauration
12
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Le décret du 21 mai 2019 relatif aux aménagements légers autorisés dans les espaces remar-
quables modifie la liste de ces aménagements et doivent toujours pour la plupart, permettre un
retour à l’état naturel du site.
Les seuls aménagements qui peuvent être implantés dans les espaces et milieux remarquables sont
définis à l’article R. 121-5 du Code de l’Urbanisme :
« 1° Lorsqu’ils sont nécessaires à la gestion ou à l’ouverture au public de ces espaces ou milieux,
les équipements légers et démontables nécessaires à leur préservation et à leur restauration, les
cheminements piétonniers et cyclables et les sentes équestres ni cimentés, ni bitumés, les objets
mobiliers destinés à l’accueil ou à l’information du public, les postes d’observation de la faune ainsi
que les équipements démontables liés à l’hygiène et à la sécurité tels que les sanitaires et les postes
de secours lorsque leur localisation dans ces espaces est rendue indispensable par l’importance de
la fréquentation du public ;
2° Les aires de stationnement indispensables à la maîtrise de la fréquentation automobile et à la
prévention de la dégradation de ces espaces par la résorption du stationnement irrégulier, sans qu’il
en résulte un accroissement des capacités effectives de stationnement, à condition que ces aires
ne soient ni cimentées ni bitumées et qu’aucune autre implantation ne soit possible ;
3° La réfection des bâtiments existants et l’extension limitée des bâtiments et installations néces-
saires à l’exercice d’activités économiques ;
4° A l’exclusion de toute forme d’hébergement et à condition qu’ils soient en harmonie avec le site
et les constructions existantes :
a) Les aménagements nécessaires à l’exercice des activités agricoles, pastorales et forestières dont
à la fois la surface de plancher et l’emprise au sol au sens de l’article R. 420-1 n’excèdent pas cin-
quante mètres carrés ;
b) Dans les zones de pêche, de cultures marines ou lacustres, de conchyliculture, de saliculture et
d’élevage d’ovins de prés salés, les constructions et aménagements exigeant la proximité immédiate
de l’eau liés aux activités traditionnellement implantées dans ces zones, à la condition que leur loca-
lisation soit rendue indispensable par des nécessités techniques ;
c) A la condition que leur localisation dans ces espaces corresponde à des nécessités techniques,
les canalisations nécessaires aux services publics ou aux activités économiques, dès lors qu’elles
sont enfouies et qu’elles laissent le site dans son état naturel après enfouissement, et que l’emprise
au sol des aménagements réalisés n’excède pas cinq mètres carrés.
5° Les aménagements nécessaires à la gestion et à la remise en état d’éléments de patrimoine bâti
reconnus par un classement au titre de la loi du 31 décembre 1913 ou localisés dans un site inscrit
ou classé au titre des articles L. 341-1 et L. 341-2 du code de l’environnement.
6° Les équipements d’intérêt général nécessaires à la sécurité des populations et à la préservation
des espaces et milieux. »
13
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
LA PRISE EN COMPTE DES RÈGLES D’URBANISME
IDENTIFIER LES OUTILS D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
ET LES ACTEURS
14
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
En quelques phrases :
Comme les autres documents d’urbanisme, le SCoT doit viser à assurer les
conditions d’une planification durable du territoire, prenant en compte à la fois
les besoins des habitants et les ressources du territoire, et conjuguant les dimen-
sions sociales, économiques et environnementales (dont la gestion économe de
l’espace et la lutte contre l’artificialisation des sols).
Sous certaines conditions et modalités prévues par le code de l’urbanisme, il
peut tenir lieu :
• de plan climat-air-énergie territorial (PCAET)
• de projet de territoire pour un pôle d’équilibre territorial et rural (PETR).
15
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Carte des SCoT au 1er janvier 2015
Fichier :’SCoT 2015.WOR’ \ Auteur : bureau BCSI / Pôle géomatique \ Mars 2015
Source : DGALN - Enquête SUDOCUH auprès des DDT(M)
16
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Les prescriptions du SCoT s’imposent, entre autres, aux plans locaux d’urba-
nisme (PLU, PLUi) et aux documents en tenant lieu, aux cartes communales
(CC), aux programmes locaux de l’habitat (PLH), à certaines opérations foncières
ou d’aménagement, autorisations d’exploitation commerciale…
Les SCoT permettent une prise en compte dans le territoire des enjeux ac-
tuels :
•Protéger la biodiversité
17
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Le plan local d’urbanisme (PLU, PLUi)
http://outil2amenagement.cerema.fr/le-plan-local-d-urbanisme-plu-plui-r652.html
En quelques phrases :
Véritable boîte à outils pour orienter l’aménagement du territoire et mettre en co-
hérence ses différents enjeux (habitat, mobilité, activités économiques, environne-
ment…), le PLU(i) est aussi un vecteur majeur de retranscription du projet commu-
nal ou intercommunal.
Comme les autres documents d’urbanisme, le PLU(i) doit viser à assurer les condi-
tions d’une planification durable du territoire, prenant en compte les besoins des
habitants et les ressources du territoire, et conjuguant les dimensions sociales,
économiques et environnementales (dont la gestion économe de l’espace et la lutte
contre l’artificialisation des sols*).
Il constitue un outil central pour encadrer l’aménagement opérationnel : ses pres-
criptions s’imposent aux travaux, constructions, aménagements, plantations, af-
fouillements ou exhaussements des sols, ainsi que, le cas échéant, aux ouvertures
d’installations classées appartenant aux catégories visées par le PLU(i).
Le plan local d’urbanisme peut être élaboré par :
un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétent en ma-
tière de PLU(i), de document d’urbanisme en tenant lieu et de carte communale,
ou par une commune non membre d’un tel établissement.
Cette élaboration couvre le territoire de compétence de la collectivité ou l’établisse-
ment concerné(e) (il s’agit donc d’un document à l’échelle intercommunale ou com-
munale), sauf cas particuliers prévus par les texte et liés :
à l’existence d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV, tenant lieu de
PLU) sur une partie du territoire,
à des périodes transitoires permettant de gérer plus facilement certaines fusions de
18
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
collectivités ou d’établissements ou évolutions de leur périmètre,
à une période transitoire en cas d’annulation partielle,
ou à la taille conséquente du territoire de certains EPCI (EPCI «de grande
taille»), autorisant la réalisation de plusieurs PLU infra-communautaires.
A noter : sous certaines conditions, les plans locaux d’urbanisme intercommu-
naux peuvent tenir lieu de programmes locaux de l’habitat (PLH) et de plans de
mobilité (PDM).
19
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Le territoire de la commune ou de l’EPCI est divisé en plusieurs zones men-
tionnées dans le règlement et traduites sous forme d’un document graphique
Les zones urbaines, dites « zones U » : ce sont « les secteurs déjà urbanisés et les
secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une
capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter » (article R. 151-
1820 du code de l’urbanisme). (anciennes zones U du plan d’occupation des sols
(POS) ). Il y a plusieurs types de zone U 21,22,23
20
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
• Zone UL, zone de constructions et d’équipements de loisirs en lien
avec des activités touristiques
• Zone UI, est une zone urbaine qui a pour spécificité principale d’ac-
cueillir des activités industrielles et artisanales
• Zone UV’ (comme voyage). C’est une zone destinée à l’aire d’ac-
cueil des gens du voyage
21
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022
Le plan de zonage délimite aussi des secteurs particuliers, comme les espaces boi-
sés classés ou les emplacements réservés (notamment pour la construction future
d’équipements publics).
Les terrains situés à moins de 100 mètres du littoral doivent être classés en zone A
ou N.
La loi Élan est renforcée par deux nouveaux décrets relatifs au ZAC et aux ac-
tions d’aménagement.
23
ARCHITECTURE, HABITAT ET URBANISME, DÉVELOPPEMENT DURABLE - U33 séance 3 - 01/03/2022