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T1 : De nouveaux espaces de conquête

Accroches :

Espaces maritimes : “Qui tient la mer tient le monde.” - A. Mahan


“Si l'on a peur de l'océan, on finit de noyer… que vous le vouliez ou non, l'océan, c'est la
mondialisation et on ne peut pas y échapper.” -— Xi Jinping (2013)

Espaces extra-atmosphériques : “un petit pas pour l'homme, un grand pas pour
l'humanité” — Neil Armstrong et Aldrin

Chine : “Quand la Chine s’éveillera… Le monde tremblera.” — Alain Peyrefitte (1973)

INTRO :

L'espace et les océans suscitent la curiosité des hommes depuis l'Antiquité : ils ont une
place dans l'imaginaire collectif, car ils sont mystérieux, inconnus et hostiles, mais
représentent des enjeux importants en vue de leur étendue : 71 % = ⅔ de la surface
terrestre.

1,6k espèces marines des fonds marins ou des abysses découverts chaque année

territoire = espace souvent associé à une entité politique, culturel, social défini par des
frontières / limites administratives

Espace circumterrestre = la Terre et son orbite jusqu'à 36k km d'altitude

1957 : début de l'exploration spatiale avec la mise en orbite du 1ᵉʳ satellite artificiel :
Spoutnik

Espace vécu = l'espace des pratiques quotidiennes et des interrogations sociales, un


espace proche
→ approche phénoménologique de la géographie

La cosmogonie = récit mythologique qui décrit ou explique la formation du monde

Découvertes :
1. Aristote entre (4ᵉ siècle avant JC) : division du cosmos en ciel et terre
2. Copernic (1543) : héliocentrisme et cosmos fini
3. Newton (1687) : théorie de la gravitation

à l'époque, une nouvelle maîtrise des mers et océans est permise par les grandes
découvertes comme la boussole et la voile carrée par les Européens et les Chinois

L’apparition du mercantilisme fait que la rareté devient un critère de puissance pour les
monarchies, car il montre les avancées technologiques du royaume
La découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492 et la division du monde entre
empires maritimes : Espagne et Portugal par le traité de Tordesillas (1494)
→ défini les zones d'influence et les routes maritimes

thalassocratie = puissance politique et économique fondée sur la domination des mers et


des océans sur un espace donné

La mer, contrairement à la terre, est en dehors du cadre naturel de l'homme et échappe à


toute logique d'appropriation, mais peut être contrôlée.

Les 3 phases de la mondialisation :


1. 16ᵉ : essor du commerce intercontinental
2. 19ᵉ : révolution industrielle et début de la colonisation européenne
3. 20ᵉ à 21ᵉ (débute avec la fin de la guerre froide) : extension du capitalisme à la
quasi-totalité de la planète

L’océanographie est aujourd'hui une mégascience financée par les États avec une
focalisation particulière sur l'exploration des abysses
→ or, problème d'investissement, car préférence pour la conquête spatiale

Selon Alfred Mahan (1840-1914) : un amiral américain et théoricien des stratégies navales,
la Grande-Bretagne est un exemple de puissance navale du 17ᵉ jusqu'à la Seconde Guerre
mondiale en raison de leur maîtrise des points clés comme appuis (ex : La Manche /
Gibraltar / Suez / Hong Kong
→ Or pour les États-Unis, le modèle britannique doit être suivi et dépassé

“Qui tient la mer tient le monde.” - A. Mahan

Puissance océanique = Hiérarchisation des puissances qui s'expriment sur les espaces
océaniques avec des enjeux géopolitiques (hiérarchie des puissances maritimes),
économiques (routes maritimes et ressources) et géostratégiques (capacité de déploiement
militaire)

or cette longue supériorité de la Grande-Bretagne serait-elle dominée par les États-Unis et


la Chine ?

URSS : en 1957 avec Sputnik / 1961 : premier homme dans l'espace


US 1969 : premier homme sur la Lune

Vols habités = vols spatiaux avec équipement humain


→ Avec envoi de sondes spatiales, ils permettent une meilleure connaissance de l'espace par l’analyse
de roche de corps célestes

il y a actuellement, 2.6k satellite en orbite en augmentation, car les pays en voie de


développement tentent de Leapfrog

Leapfrog = Rattraper un retard grâce à un bon technologique et accélérer le développement


(ex : Angola a lancé son premier satellite en 2017 pour fournir des services de
communication et internet sur l'Afrique sans besoin d'infrastructures coûteuses au sol)

dépassement des frontières pour le prestige en imposant la présence d'un pays par le
drapeau

l'exploration de l'espace permet de mieux prévenir les aléas naturels via des bases sous-
marines pour une meilleure surveillance des tsunamis par exemple ou face au
réchauffement climatique pour les prévisions météo et le niveau des mers

90 % du commerce mondial et les communications passent par voie maritime et des câbles
sous-marins

entre 2000 et 2018 la flotte de conteneur a doublé

les mers et océans et l'espace deviennent des théâtres d'affrontement indirect entre les
grandes puissances

AXE 1 : Conquêtes, affirmations de puissances et rivalités

J1 : Les enjeux géopolitiques d'une conquête, la course à l'espace des


années 1950 à l'arrivée des nouveaux acteurs (Chine / Inde / entreprises
privées)

Conquête = appropriation de l'espace par l'affirmation de sa souveraineté


→ Connotation d'une victoire militaire

La rivalité implique le désir de convoitise

après la Seconde Guerre mondiale un nouvel ordre mondial et nouvelle hiérarchie des
puissances émergent, la Guerre Froide (1947- 91) connaît une polarisation du monde

L'influence américaine sur le monde est renforcé par le Plan Marshall (en 1947) qui apporte
une aide financière à l'Europe.

Affirmation de prééminence technologique et idéologique par la maîtrise des ‘territoires au-


delà’
→ augmentation de la militarisation avec une tentative chez l'URSS de rattraper son retard avec leur
atout étant les seuls à pouvoir maîtriser les méthodes de navigation sur eau glacée

Opération Paperclip = opération d'exfiltration des scientifiques et des ingénieurs nazis vers
les États-Unis en échange d'un pardon et une immunité
→ Wernher von Braun, le concepteur de la fusée V2 — le premier missile balistique —
s'installe aux États-Unis
Lancement de la course à l'espace, forme de hard power, affirmation de sa supériorité par la
maîtrise de l'espace, car c'est une vitrine de leur puissance politique, idéologique,
économique et matériel qui leur inscrit dans une vision de modernité.

Le désir d'un dépassement perpétuel de l'opposant contribue à cette cadence effrénée dans
cette course à l'armement
Les États-Unis débutent avec un retard au niveau du spatial mis en évidence avec la mise
en orbite de Spoutnik en 57 et le son est mis diffusé pendant 22 jours pour leur mettre la
pression.

Le programme spatial est la clé de voûte de la propagande soviétique

De nouveaux investissements importants dans la recherche spatiale prennent lieu après


l'échec de ‘Vanguard’, le premier satellite américain.

1958 : création de la NASA (national aeronautics and space administration) en réponse à la


course à l'espace
→ elle atteint 4,4 % du budget fédéral en 1966 sous Eisenhower

le 12 avril 1961 : Youri Gagarine officier de l'Armée rouge, devient le premier homme à faire
le tour de la Terre à bord du Vostok

1965 : Première sortie extravéhiculaire par A. Leonov


→ l’URSS continue de gagner des étapes dans la course

naissance d'un sentiment de déclin et peur de perdre, combat idéologique, technologique et


économique donc le président Kennedy lance un programme spatial audacieux :
‘programme Apollo’, dans la conquête de la Lune (sous 10 ans) = le point d'orgue

il mobilise 400k hommes avec un budget de 353 milliards de dollars Pour le programme
Apollo (1961-1972)

dans un discours, Kennedy introduit le concept de ‘nouvelles frontières’ en référence au


mythe américain de la conquête de l'Ouest et du repoussement constant des frontières par
les pionniers

forte médiatisation des rivalités, car l'image des premiers pas sur la Lune devient un outil de
communication mondiale pour les États-Unis illustrant leur puissance de manière
symbolique

“un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité” — Neil Armstrong et Aldrin

1969 : le rapport de force s'équilibre et les États-Unis deviennent la première puissance


spatiale

1967 : Traité de l'espace qui prévoit la non-militarisation de l'espace et interdit la mise en


orbite d'armes nucléaires pour sanctuariser l'espace extra atmosphérique
→ Principale source du droit spatial international
2015 : loi du ‘Space Act’ Qui affirme que les citoyens des États-Unis peuvent entreprendre
l'exploration et l'exploitation commerciale des ressources spatiales

La France :

en France, l'aventure spatiale commence en 1958 avec le lancement de la fusée sonde


‘Véronique’
→ c'est un vecteur de puissance culturelle qui s'inscrit dans un projet d'indépendance vis-à-vis des
États-Unis menée par Charles de Gaulle, de retour au pouvoir aussi vu par sa sortie de l'OTAN en
1966

1965 : lancement du satellite Astérix


→ La France devient la 3ᵉ puissance spatiale

1975 : création de l'ESA (agence spatiale européenne)


→ l’Europe devient une zone tampon entre les États-Unis et l'URSS, on observe une projection des
dynamiques des puissances terrestres dans l'espace

2014 : L’Inde lance son 1ᵉʳ satellite géostationnaire indien et satellise une sonde autour de
Mars
→ elle est déterminée à acquérir un rayonnement politique international malgré son budget limité,
c'est l'innovation du ‘jugaad’

malgré la multiplication d'agence et de société spatiale, les États-Unis conservent un poids


prépondérant avec 70 agences dont ils restent les leaders

Une démocratisation progressive de l'espace qui devient un nouveau front pionnier riche en
ressources
(ex : 2001-2009, 7 touristes ont voyagé vers l'ISS)
→ grâce au numérique, à l'explosion des données et à l’IA

le développement de système de navigation par satellites : de télécommunications ou de


géolocalisation
(ex : Galileo pour l’UE, Glonass pour la Russie, Beidou pour la Chine et GPS pour les États-
Unis)

il y a plus de 1k entreprise privée aux États-Unis, surtout des acteurs privés principalement
attachés à des FTN qui voient l'exploration, la colonisation et la conquête spatiale comme
des opportunités de croissance économique
(ex : Space X d’Elon Musk qui lance sa fusée ‘Falcon’ en 2018 et souhaite avoir des
colonies sur Mars d'ici à 2030 / Blue Origin de Jeff Bezos qui lance des satellites
commerciaux dans le but de faire baisser le coût de l'accès à l'Internet)

NASA ouvre le marché du ravitaillement de l'ISS au secteur privé américain, car les couts
sont trop élevés
La Corée du Nord, elle, n'est pas autorisée à placer des satellites espions étant, elle aussi,
une puissance nucléaire depuis 2017.

→ elle associe l'espace à l'idéologie

la construction de megatélescopes permettront l'observation d'autres galaxies et


exoplanètes
(ex : E-ELT au Chili en 2025)

J2 : Affirmer sa puissance à partir des mers et des océans : la


dissuasion nucléaire et les forces de projection maritimes

Les empires maritimes coïncident souvent avec les grandes puissances, donc on observe
une projection sur les mers et les océans de la continentalisation des aires de puissance.

La mondialisation a renforcé l'importance stratégique des mers et des océans et leur place
dans l'économie mondiale

On observe un basculement stratégique de puissance à la mer donc des puissances


terrestres militaires qui construit des navires à une puissance depuis la mer donc une
puissance avec une capacité de projection.

Une remilitarisation depuis la guerre froide traduit cette volonté de s'approprier les mers et
les océans dans le but d'exploiter des ressources (hydrocarbures / énergies / halieutiques)
parenthèses, de contrôler les passages stratégiques et de mener des opérations militaires
vers des espaces terrestres.

La France fait le choix de la dissuasion nucléaire pour éviter une course aux armements et
pour préserver sa crédibilité opérationnelle (4 SNLE et 6 SNA)

Sous-marins nucléaires :
1. sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE) : leurs missiles balistiques ont des
portées étendues, atteignant 95 % des espaces urbanisées de la planète
2. sous-marin nucléaire d'attaque (SNA)
→ ils sont détenus par les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France et l’Inde

L’URSS et les États-Unis en 80 % de ce type de submersible, or seuls 6 pays en ont en


2020.

Capacité de projection = l'ensemble des interventions conduites hors des frontières d'un état

Avant la guerre froide, la puissance était fondée sur des forces navales alors qu'aujourd'hui,
elle repose sur 4 dimensions : sous la mer / à la surface / dans les airs / dans l'espace.

Il y a également un développement concurrentiel de drone militaire ou de sous-marin


capable de détecter, d'identifier et de neutraliser des dangers en profondeur.
Les mers et les océans deviennent des espaces de recomposition des équilibres
géopolitiques et peuvent faire l'objet de partenariat privé-public.

Les États-Unis :

1983 : initiative de défense stratégique (IDS) lance la ‘guerre des étoiles’ soit un bouclier
anti-missile sur le territoire américain pour le sanctuariser
→ mais abandonné par l'URSS qui refuse une nouvelle course et entame un désarmement nucléaire
en parallèle d'un renforcement de la recherche scientifique et militaire

la relance des dépenses spatiales et militaires est à l’origine de l’effondrement économique


de l’URSS

Selon le géopoliticien N.Speckman, la sécurité américaine dépend de sa puissance maritime


lui permettant de contrôler le Rimland

Rimland = l’anneau périphérique du Heartland

Heartland = zone pivot correspondant à la majorité de l'ex-URSS


→ selon Mac Kinder, son contrôle reviendrait à contrôler le monde

Les États-Unis ouvrent sur les 2 plus grands océans du monde : Pacifique et Atlantique,
leur permettant de développer une géostratégie maritime planétaire, car ils sont les seuls qui
possèdent 10 porte-avions à propulsion nucléaire et un réseau de 112 bases avec 250k
soldats.

Or les puissances émergentes comme la Chine, l'Inde et la Russie rentrent en compétition


avec les États-Unis étant donné que la Chine a deux porte-avions, mais aucune base
militaire extérieure en 2020.

AXE 2 : Enjeux diplomatiques et coopération

J1 : Coopérer pour développer la recherche : la Station spatiale


internationale (ISS)

Début des années 60, la NASA envisage de déployer une station permanente dans l'espace
comme étant la suite naturelle du programme Apollo. Toutefois, le cout de la guerre du
Vietnam fait que le budget fédéral ne peut pas le financer.

1972 : accord technique abouti au projet Apollo-Soyouz, une collaboration formant un


équipage mixte en orbite
→ la 1ʳᵉ coopération spatiale largement médiatisée

1983 : Le projet ‘Freedom’ est annoncé par Reagan, mais n'aboutit pas en raison du déficit
budgétaire
→ Il est relancé en 1993 quand l’ESA et la Russie sont invitées à rejoindre et à fusionner leurs trois
projets : Freedom des États-Unis, Mir de la Russie et Columbus des ESA

1998 : Création de l'ISS, le plus grand objet artificiel en orbite terrestre à 400 km de la Terre
→ il fait 110 m de long, 74 de large et pèse 400 tonnes

Accord signé qui permet l’intégration de nouveaux pays et forme un équipage international,
initié par la NASA en partenariat avec la Russie, le Canada, le Japon et l’ESA (avec 11 États
membres européens).
→ les contributeurs principaux restent les États-Unis et la Russie donc l’ISS utilisé au prorata de son
financement

Ce projet devient un symbole d'espoir et de paix dans le contexte du monde post-guerre


froide, car il promeut la coopération scientifique et le multilatéralisme.
→ il devient toutefois un reflet de l'ordre des puissances terrestres.

Les États-Unis s'engagent dans un partenariat avec la Russie par peur que la dissolution de
l'URSS engendrera une dispersion de l'expertise dans le domaine spatial, donc ils
s'accordent sur un plan de transfert de technologie soviétique.

L’équipage est composé de trois personnes de 2000 à 2008 puis 6 personnes depuis 2009
avec des astronautes de différentes nationalités. Ils ont une mission de maintenance de la
station et de recherche scientifique.

Or le coup exorbitant de la maintenance annuelle d'environ 3,2 milliards annonce la fin de


l'ISS en 2030 et ainsi son morcellement pour la mettre en location à des acteurs privés et se
reconvertir dans des domaines comme le tourisme spatial
→ cela scelle la fin de la coopération dans le domaine spatial

2011 : L'amendement Wolf entrave tout partenariat entre la NASA et la Chine en termes
d’activité scientifique par peur que la Chine ne profite des technologies américaines.

2018 : une expérience chinoise (sur l'ADN et si l'absence de gravité entraînerait des
mutations génétiques) est autorisé dans le secteur américain de l'ISS, symbolisant un
rapprochement des deux pays.

2023 : Lancement de Tiangong 3 par la Chine après la chute de Tiangong 1 (=palais


céleste)
→ elle sera la seule station spatiale à évoluer après la retraite programmée de l'ISS, elle pèse 60
tonnes et comprend trois taïkonautes.

L'appellation des individus envoyés dans l'espace devient un vecteur de puissance culturelle
et une source de fierté nationale : spationaute pour les États-Unis, cosmonaute pour la
Russie, spationaute pour la France, taïkonaute pour la Chine et vyomanaute pour l’Inde.

La logique actuelle favorise la compétition et la rivalité entre état plutôt que la coopération
comme autrefois.
→ à la fin de la guerre froide, l'espace était devenu un sanctuaire dédié à la collaboration scientifique
internationale, mais il est aujourd'hui considéré comme une nouvelle frontière à conquérir.

L’espace semble exutoire à la volonté de puissance, ce qui complique la mise en place d'un
consensus international

1959 : la création d'un organe de l'ONU ‘Le comité pour l'utilisation pacifique de l'espace’
→ Une résolution en 1963 établit les principes fondamentaux :
1. l'espace est exploré et utilisé pour le bien commun de l'humanité
2. il n'est pas susceptible d'appropriation et ne peut pas faire l'objet de souveraineté
nationale
3. la responsabilité des actifs dans le domaine spatial est engagé pour toute activité

5 traités sont proposés entre 1967 et 1979, mais ils ne sont ratifiés par aucune nation ayant
un programme spatial avancé.

L'exploitation des ressources de l'espace comme les minerais rares et les métaux au cœur
des astéroïdes demeure en dehors d'un cadre juridique international et peut faire naître des
tensions, voir des conflits armés en raison de leur risque d'épuisement, mais de l'intérêt
qu'ils suscitent.
(ex : Le Luxembourg devient le premier pays européen à légiférer en 2017 pour autoriser les
sociétés privées à extraire et à s'approprier les ressources de l'espace)

Toutefois, l'idée que l'humanité pourra survivre en colonisant l'espace pourrait aggraver les
périls écologiques actuelles sur Terre en faisant de la protection de l'environnement un
enjeu secondaire.
→ il existe actuellement 900k débris de plus de 1 cm de diamètre qui circule dans l'orbite
terrestre

J2 : Rivalité et coopération dans l'exploitation et la préservation des


mers et des océans, deux points de la création des zones économiques
exclusives à la gestion commune de la biodiversité (BBNJ)

L'océan est le principal réservoir des ressources pour répondre et subvenir aux besoins
croissants de l'humanité.
→ 20 % des réserves mondiales de pétrole, de minerai de terre rare, de ressources
halieutiques et 30 % des gisements de gaz important se trouvent dans les espaces
maritimes et sous les fonds marins.

L'accès à de telles ressources peut accélérer le développement de pays. De plus la


raréfaction des ressources et l'envoler des prix de l'énergie fait du contrôle des mers et
océans une priorité absolue.

‘le principe de liberté des mers’, remis en cause depuis la Seconde Guerre mondiale, a été
affirmé par H. Grotius dans Marée Liberum (1609)
→ Il énonce la dépossession des mers et océans
1982 : Convention de Montego Bay des Nations Unies sur le droit de la mer (CNDUM)
→ ratifiée en 1995 par 174 pays

Elle exige la création de trois zones de souveraineté pour les états au-delà de leur côté:
1. la mer territoriale qui s'étend de la côte jusqu'à 12 milles marins : souveraineté
totale et droit de passage des navires
2. la zone contiguë qui s'étend de la limite extérieure de la mer territoriale à la ZEE
donc jusqu'à 24 milles marins : compétences réduites de l'État
3. la ZEE (zone économique exclusive) s’étend jusqu'à 200 milles marins : droit
exclusif d'exploration et d'exploitation de toutes les ressources naturelles
(ex : les États-Unis possèdent la n1 ZEE de 11,3 millions de km², la France à la 2ᵉ plus
grande de 10,8 millions de km²)

Source d’environ 70 conflits aujourd’hui en raison de la superposition des ZEE, absence de


précision sur sa largeur et volonté de l'étendre à 300 ou 350 milles marins.

(ex : En 1982, l'Argentine revendique les îles Malouines qui étaient sous le contrôle des
Britanniques ce qui aboutit à un référendum en 2013 après des conflits armés entre les
forces militaires, elles sont désormais sous le contrôle du Royaume-Uni)

(ex : La guerre de 1956 sur le contrôle du canal de Suez entre la France et le Royaume-Uni)

La haute mer représente 64 % des espaces maritimes, mais seulement 1 % de la haute mer
est sous une aire marine protégée (AMP).
→ ce sont des eaux internationales où prévalent les libertés de navigation, de recherche scientifique,
droit de poser des câbles et pipeline.

La haute mer fait l'objet de convoitise des États et des FTN de par l'exploration de fonds
marins et la découverte de ressources énergétiques offshore.

L'activité humaine génère pollution des mers et des océans : Rejet des eaux usées, 8ᵉ
continent de plastique à la dérive, surexploitation des ressources marines, acidification des
océans à cause de l'absorption de CO2.

l’économie bleue = l'exploitation économique, durable et efficace des ressources des mers,
des océans, des lacs, rivières
→ Or, elle a pour conséquence la surpêche, l'explosion du trafic maritime, le développement de
l'aquaculture, l'exploitation offshore des hydrocarbures

L'agenda 2030 du développement durable de l’ONU en 2015 souligne la nécessité de


réviser le statut juridique de la haute mer comme bien pour l'humanité.

2018 : Accord des Nations unies sur la biodiversité au-delà des limites de la juridiction
nationale (BBNJ) afin de concrétiser cette ‘solidarité écologique’
→ or cette notion de patrimoine marin à protéger et contestée par les États-Unis, la Chine et le Japon
qui prône le principe de liberté d'action à haute mer
mission ‘30 d’ici à 30’ : dans 30 % des mers et des océans, les activités humaines nuisibles
seront interdits, voire limitées
(ex : La pêche commerciale, le forage pétrolier)

La conférence organise 3 négociations :


1. la nouvelle gestion des aires marines protégées (AMP)
2. la caractérisation juridique des activités humaines portant atteinte à la biodiversité
marine
3. rendent la recherche en eau de mer plus accessible à inclusive pour les pays en
développement via une aide technique

bioprospection = la collecte de ressources biologiques afin de développer des traitements


thérapeutiques nouveaux

1973 : MARPOL : La convention internationale pour la prévention de la pollution par les


navires interdit le déversement de déchets, le rejet de polluant par les navires en mer

Des quotas de pêche ont été mis en place par l'UE, car la biomasse mondiale a diminué de
⅔ au cours du siècle dernier.
→ si ce rythme est maintenu, les pêcheries mondiales s'effondreront d'ici à 2048

1982 : CBI : La Commission Baleinière Internationale qui interdit la chasse à la baleine, une
espèce protégée

Le cycle des nutriments est perturbé par :


1. la surpêche qui réduit la biodiversité
2. l'eutrification causée par la pollution et la croissance excessive d'algues qui épuise
l'oxygène
3. la sédimentation marine

Le cycle des nutriments = le mouvement et la réutilisation des substances importantes


(ex : azote)

OC : La Chine : à la conquête de l'espace, des mers et des océans

J1 : Une volonté politique d'affirmation (discours, investissements,


appropriation)

Alors que la République Populaire de Chine a été proclamée par Mao Zedong en 1949, le
pays cherche par tous les moyens à s’affranchir de la domination européenne du XIXe et du
début du XXe, considéré comme le siècle de la honte.

La Chine attire l'attention à l'international du fait de l'augmentation de sa marine de guerre et


sa tentative d'appropriation des îlots en mer de Chine : Spratley et Paracel + l'île de Taïwan
qui bénéficie d'une protection des États-Unis.
Son contrôle croissant de la mer de Chine dans le but d'en faire une ‘mer intérieure’ dévoile
son désir d'accroître la ZEE chinoise et d'obtenir une meilleure surveillance du trafic des
navires militaires.

Il existe des menaces asymétriques de points piraterie près des goulots d'étranglement
(ex : détroit de Malacca, côte de Somalie)

La Chine dévoile sa volonté de rattraper son retard par rapport aux autres puissances
occidentales avec l'arrivée du parti communiste chinois après la Seconde Guerre mondiale
et de sortir de ce ‘siècle de la honte’ sous la colonisation japonaise.
→ Elle suit donc une démarche de puissance et d'idéologie, car étant déjà une puissance économique,
elle veut devenir un modèle sur le plan idéologique, étant vu comme un régime autoritaire, une
‘démocrature’

Elle réussit 33 % de ses vols parmi 32 lancements au total, faisant d'elle la puissance la plus
performante + elle a 4 bases de lancement spatial terrestre contre les 6 des États-Unis.

Depuis l'arrivée de Deng Xiaoping en 1978, la Chine et la borne une véritable politique
d'affirmation sur les nouveaux espaces de conquêtes, ce qui témoigne de l'accélération de
cette politique et ses espaces deviennent des vecteurs de projection de sa puissance et son
objet d'une réelle stratégie.
→ Elle s'appuie sur
1. des discours (tryptique théorique)
2. des investissements (pragmatique)
3. l'effectif des appropriations

1) 1956-1986 : La perception des espaces marins et extra-atmosphérique imprégnée par


l'esprit de Bandung et relève de l'affirmation de la souveraineté

2) 1986-2016 : Le développement de l'esprit de puissance dans un contexte déclin mondial


faisant des mers et des océans et espace extra-atmosphérique des fronts pionniers

Or une rupture s'opère dans les années 90 dans la manière dont la Chine perçoit les
espaces qui étaient jusqu'à lors des vecteurs de souveraineté, ils deviennent désormais des
vecteurs de puissance.

1956 : L'articulation de l’appropriation surtout dans le théâtre maritime avec la déclaration du


gouvernement concernant la mer territoriale de 1958 dans le but de légitimer ses
appropriations maritimes sur une distance de 12 milles marins
→ elle porte sur ‘les lignes de bases’ quant aux îles Penghu et Dongshai qui sont des points
contentieux avec le Japon

Les mers sont vues par la Chine comme un glacis protecteur depuis l'Empire Ming.

1986 : mise au point d'un ‘programme 863’ avec l'objectif de permettre des vols habités et la
construction d'une station spatiale qui marque le début des ambitions dans l'espace
La Chine bénéficie de la dissolution de l'URSS, un moment où l'économie sous Deng
Xiaoping est en forte croissance afin d'accéder aux technologies soviétiques à un coût
optimal via des accords avec la Russie.
(ex : la Russie accepte d'entraîner les futurs taïkonautes dans la Cité des étoiles de
Moscou)

La mission ‘Shenzhou 1’ répond aux ambitions du ‘programme 863’ en envoyant le premier


vaisseau spatial sans équipage pour fêter le 50ᵉ anniversaire de la République populaire de
Chine en 1999.

2003 : La Chine devient la troisième puissance capable d'envoyer des hommes dans
l'espace et en 2008, un taïkonaute a été le 1ᵉʳ à effectuer une sortie extravéhiculaire dans
l'espace.
→ reflétant la rapidité des progrès de la Chine

2011 : Shenzhou 8 et 9 assurent un amarrage avec la première station spatiale chinoise


‘Tiangong 1’

Les années 90 voit le développement d'un programme spatial indépendant en marge de la


coopération internationale, mais qui semble être décalage avec la logique du ‘New Space’
en suivant plutôt la même trajectoire que les deux blocs, les États-Unis et l'URSS pendant la
Guerre Froide.

En Chine, les populations et activités se concentrent sur le littoral : 43 % de la population y


vit et la majeure partie des industries y sont.
→ La mondialisation donne plus d'importance aux mers et océans dans l'affirmation d'une puissance

Deng Xiaoping, qui dirige la Chine à partir de 1978, décide d’augmenter fortement le budget
de la Marine dans le cadre des 4 modernisations, sa grande politique de développement de
la Chine. Le nouveau dirigeant chinois cherche ainsi à protéger les mers proches, face à la
présence des États-Unis et dans le cadre de l’ouverture de la Chine à la mondialisation.

La Chine considère la mer méridionale comme sa ‘porte sud’ et donc rivalise avec ses
voisins (Philippines, Indonésie, Vietnam, Malaisie, Brunei, Taïwan)
→ la ligne des 9 traits délimite le territoire revendiqué par la Chine depuis 1947 avec les iles Spratley
et Paracel

En 1986, la stratégie de défense côtière est abandonnée au profit d’une défense navale au
large qui implique le développement d’une marine de haute mer puissante.

On observe une transformation du discours de souveraineté et une ‘coexistence pacifique’


un discours de puissance.

1954 : Les dirigeants de la Chine, Inde, Birmanie ont établi les 5 principes de coexistence
pacifique comme base politique pour la paix et sécurité dans le monde + signature du traité
sino-indien sur le Tibet
Des investissements de 1986 permettent à la Chine de rattraper rapidement son retard d'ici
à 1990, ayant l'ambition de devenir la n1 puissance spatiale.
→ Elle investit massivement dans une flotte militaire hauturière (frégates, destroyers)
et se hisse à la 3ᵉ place dès 2013

2016 : Elle devient la n2 flotte de guerre au monde

1988 : La Chine établit une station météorologique dans l'archipel des Spratleys ce qui
provoque un petit conflit avec le Vietnam

En assurant sa présence dans la zone fermée par la première chaîne d'île, la Chine veut
dissuader tout adversaire possible d'intervenir dans un conflit localisé dans la mer Jaune, la
mère de Chine orientale, la mère de Chine méridionale.

2014 : Elle construit des îles artificielles ou des polders (‘Muraille de sable’) sur des récifs
partiellement ou totalement immergées à marée haute, provoquant des dommages
irréversibles à l'environnement

La Chine construit aussi des avant-postes civils pour des missions de sauvetage dans la
volonté de pousser ses pions en avant par la militarisation des îlots.

Le Petit Livre blanc de 2016 montre les moyens qu'elle se donne pour être pionnière dans
l'espace, la n1 puissance spatiale d'ici à 2045, le 100ᵉ anniversaire de la RPC.
→ elle étend ses ambitions depuis à la Lune voir Mars

2019 : Le succès de son exploration de la face cachée de la Lune ‘Chang’e 4’ ouvre la voie
à des missions de récupération de roche lunaire à des coûts élevés + une fusée est lancée
depuis une plateforme en mer Jaune, symbole d'un élitisme technologique
→ La CNSA : Administration spatiale nationale chinoise a pour objectif d'envoyer des
missions habitées vers la lune entre 2025 et 2030 dans une logique d'appropriation.

La Chine évoque son intention d'exploiter le dioxyde de silicium de la lune et l'eau de ses
régions polaires dans le contexte de cette course à l'espace actuel.

Entre 2015 et 2018, la marine chinoise a été augmentée de l'équivalent du tonnage de la


flotte française point, elle a aujourd'hui 2 porte-avions et un 3ᵉ en construction.
→ Cela permettrait à la Chine d'asseoir sa stratégie d'affirmation à l'échelle mondiale et de concrétiser
son rêve de grande renaissance, détrônant les États-Unis

J2 : Des enjeux économiques et géopolitiques considérables pour la


Chine et le reste du monde

Depuis la fin des années 70, l'Empire du Milieu, fuit la lumière, mais la conquête des mers et
des océans et espace extra atmosphérique éclaire les rapides et profondes transformations
de la Chine sur l'économie et la géopolitique mondiale. Elle devient un nouveau centre de
gravité de la mondialisation.
L’expansion spatiale assure son indépendance par l'accentuation du nombre de satellites et
Beidu, son système de navigation par satellite, tout cela grâce à un budget annuel le 6 et 8
millions de dollars.

Les conquêtes spatiales chinoises rompre les équilibres mondiaux et le statut


d'hyperpuissance des États-Unis.
→ Elle détient des capacités cyber et spatiales, des instruments de guerre systémique et des forces de
dissuasion importante.

Le lanceur chinois ‘Longue Marche’ réduit le coût de lancement, lui permettant de s'imposer
depuis 2018 comme le leader des lancements orbitaux.

Le gouvernement chinois peut aussi s’appuyer sur des start-ups comme One Space,
iSpace, ou encore Landspace qui reprennent le modèle de Space X. Cette course
économique s’inscrit dans le projet « Made in China 2025 » qui doit permettre à la Chine
d’effectuer sa transition industrielle vers les technologies de pointe.

Or, le succès chinois contraint l’ESA à innover pour ne pas perdre de trop grande part de
marché en développant ‘Ariane 6’ et en réduisant ses coûts

La République populaire chinoise renforce la puissance et ses capacités à perturber les


équilibres mondiaux en s'appuyant sur ses conquêtes maritimes : les nouvelles routes de la
soie (One Belt One Road : BRI), une initiative de Xi Jinping en 2013, a pour but de
réinventer la mondialisation ou la Chine en est son centre et relie au reste du monde par un
réseau de voies terrestres et maritimes.

C'est une façon de renouer avec le néoconfucianisme pour qui l’art de la guerre, c'est
soumettre l'ennemi sans combat, sous couvert d'harmonie, et c'est une façon de promouvoir
la stabilité politique et sociale par une obéissance volontaire à l'autorité d'un État.

La Chine garantit l'approvisionnement en matière première à des partenaires : au Moyen-


Orient (Arabie Saoudite, Iran), en Afrique (Angola, Congo) et en Amérique latine ( Brésil,
Chili, Venezuela).

La Chine a pour ambition d'élargir le périmètre de la civilisation chinoise par :


1. son poids démographique étant le pays le plus peuplé au monde
2. sa stratégie d'extension de sa diaspora
3. l'achat de terres agricoles en Afrique
4. une politique d'investissements économiques et financiers en Europe et dans le
bassin méditerranéen

La Chine arrive et s'implante dans un port pour le maîtriser via les zones industrielles au
portuaire (ZIP) et accède ensuite à l'hinterland pour réinvestir dans les terres et les usines.

Ses motivations sont liées aux ressources halieutiques, naturelles, énergétiques exploitables
en mer de Chine bien qu'elle soit surexploitées et menacées.
→ dans le but de sécuriser et de diversifier ses sources et voix d'approvisionnement et pour soutenir
sa croissance démographique avec 1,4 milliard d'habitants en 2024
La sécurisation des ressources se fait via ‘la stratégie du collier de perle’, un maillage, une
logique réticulaire pour établir une série de bases maritimes permanentes dans l'océan
Indien (détroit d’Ormuz, Bab-el-Mandeb)

Étant le premier pays exportateur de poisson dans la mer de Chine méridionale au large de
l'Afrique, elle achète les droits de pêche aux populations locales.

2017 : L'installation d'une base navale à Djibouti pour remplacer les forces aéronavales des
États-Unis et la France, la ChineAfrique remplace la FranceAfrique

En 2019, la Chine produit disait que 27 % de ses besoins en pétrole brut, donc son accès et
sa maîtrise de gisement offshore permettrait son indépendance énergétique.

Elle gagne le contrôle de ports européens (Pirée en Grèce, Venise en Italie, Gwadar au
Pakistan et Colombo au Sri Lanka (pendant 99 ans) contre une annulation des dettes
auprès de Pékin)

L’intensification des échanges commerciaux crée un lien de dépendance avec les pays les
plus faibles et les déséquilibre, car la Chine exporte ses surplus de produits manufacturés et
encore des matières premières.
→ or cette initiative admet un volet environnemental provoquant l'extinction des espèces, la
déforestation, le glissement de terrain, la production massive de gaz à effet de serre

les prêts de Pékin à l'Islande post-crise de 2008, aboutissent à un traité de libre-échange et


une place au conseil de l’Arctique comme observateur en 2013.
→ voie de la diplomatie financière

Or, il y a un double tranchant à ce système supposément ‘gagnant-gagnant’, car il y a des


inquiétudes dans les pays relais de sa route maritime avec la création d'un phénomène de
trappe à endettement = debt trap diplomacy
(ex : Sri Lanka, Djibouti)

Le financement pour la construction d'infrastructure est faite au détriment des populations


locales puisque les entreprises utilisent de la main d'œuvre chinoise.

D'autres puissances présentent des contre-modèles aux routes de la soie : Le Japon,


Australie, les États-Unis, l'Inde, la France, car ils voient ça comme une atteinte alors
souveraineté et à la libre circulation des mers et des océans.

Le passage d’un isolationnisme à une nouvelle centralité chinoise acquise par les conquêtes
spatiales et maritimes se double d'une implication croissante dans les instances
internationales.

Avec 15 % des apports financiers, la Chine est devenue n2 contributrice au budget des
opérations de maintien de la paix de l'ONU.

Xi Jinping à assigner un double objectif pour 2049 (100ᵉ anniversaire) :


1. dépasser les États-Unis en devenant la 1ʳᵉ puissance spatiale
2. réunifier la Chine à Taïwan

La Chine profite d'un maillage de plus en plus étoffé d'acteurs qui lui permettent de bloquer
ou d'orienter le système. Elle dispose donc selon Serge Sur des 4 capacités “de faire, de
faire faire, d'empêcher de faire, et de refuser de faire”

Ouvertures :

Espaces maritimes : 1ʳᵉ Conférence de l'UNESCO à Venise sur l'éducation et la culture


océanique “Sea Beyond Ocean Literacy World Conference”, ce 7 à 8 juin 2024 pour changer
les comportements humains et préparer pour la Conférence des Nations Unies sur l’Océan
de 2025 à Nice (3ᵉ edition)

Espaces extra-atmosphériques : NASA va créer un fuseau horaire standard pour la lune


CLT : Coordinated Lunar Time pour faire face aux défis de dilatation du temps gravitationnel
et améliorer la navigation et sciences dans l'espace

Chine : La Chine a une nouvelle ambition des ‘routes de la soie polaires’ car la fonte de la
banquise permettrait d'exploiter des ressources et de participer à des projets comme le
projet énergétique au Nuvanut.

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