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Université Mohammed V. Année 2020-2021.

Faculté des sciences - Rabat


Département de Mathématiques.

Série N 4 - Corrigé
Algèbre 3 - Filière SMIA.

————————————————————

Exercice 1

 
1 0 2
Soit A = 0 −1 1.
1 −2 0
1. Calculer la matrice A3 − A.
2. En déduire que A est inversible et déterminer A−1 .

Correction

On trouve    
3 −4 2 5 0 2
A2 = 1 −1 −1 et A3 = 0 3 1 .
1 2 0 1 −2 4
Le calcul donne A3 − A = 4I. En factorisant par A on obtient A × (A2 − I) = 4I. Donc A × 41 (A2 − I) = I,
ainsi A est inversible et  
2 −4 2
1 1
A−1 = (A2 − I) = 1 −2 −1 .
4 4
1 2 −1

1
Université Mohammed V. Année 2020-2021.
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Série N 4 - Corrigé
Algèbre 3 - Filière SMIA.

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Exercice 2

Déterminer le rang des matrices suivantes :


 
    1 a 1 b
1 1/2 1/3 1 1 1  a 1 b 1 
1)  1/2 1/3 1/4  , 2)  b + c c+a a + b  , 3) 
 1

b 1 a 
1/3 1/4 m bc ca ab
b 1 a 1

Correction

Remarque :
I) Le rang d’une matrice est conservé par les opérations élémentaires suivantes sur les colonnes C1 , C2 , . . . , Cp :
1. Ci ← λCi avec λ 6= 0 : on multiplie une colonne par un scalaire non nul
2. Ci ← Ci + λCj avec λ ∈ K (et j 6= i) : on ajoute à la colonne Ci un multiple d’une autre colonne Cj
3. Ci ↔ Cj : on échange deux colonnes.
II) Une matrice carrée de taille n est inversible si et seulement si elle est de rang n.
1.
   
1 1/2 1/3 1 0 0
1 1
rg  1/2 1/3 1/4  = rg  1/2 1/12 1/12  (rg(C1 , C2 , C3 ) = rg(C1 , C2 − C1 , C3 − C1 ))
2 3
1/3 1/4 m 1/3 1/12 m − 19
 
1 0 0
= rg  1/2 1/12 0  (rg(C1 , C2 , C3 ) = rg(C1 , C2 , C3 − C2 ))
7
1/3 1/12 m − 36

7 7
Si m = 36 , rgA = 2 (on note alors que C1 = 6(C2 − C3 )) et si m 6= 36 , rgA = 3 et A est inversible.
2.
   
1 1 1 1 0 0
rg  b + c c+a a + b  = rg  b + c a−b a−c  (rg(C1 , C2 , C3 ) = rg(C1 , C2 − C1 , C3 − C1 ))
bc ca ab bc c(a − b) b(a − c)

1er cas. si a, b et c sont deux à deux distincts.


     
1 0 0 1 0 0 1 0 0
rg  b + c 1 1  = rg  b + c 1 0  = rg  b + c 1 0  .
bc c b bc c b−c bc c 1
Donc, si a, b et c sont deux à deux distincts alors rgA = 3 (une matrice triangulaire, est inversible
si et seulement si ses éléments diagonaux sont tous non nuls ).  
1 0 0
2ème cas. Si b = c 6= a (ou a = c 6= b ou a = b 6= c). A a même rang que  b + c 1 1  puis que
bc c b
 
1 0 0
 b + c 1 0 . Donc, si b = c 6= a ou a = c 6= b ou a = b 6= c, rgA = 2.
bc c 0
3ème cas. Si a = b = c, il est clair dès le départ que A est de rang 1.

1
3. Puisque rg(C1 , C2 , C3 , C4 ) = rg(C1 , C2 − aC1 , C3 − C1 , C4 − bC1 ),

   
1 a 1 b 1 0 0 0
1 − a2
 
b − a 1 − ab
 a 1 b 1   a 1 − a2 b − a 1 − ab 

rg   = rg  = 1 + rg  b − a 0 a−b 
 1 b 1 a 1 b−a 0 a−b 
a − b 1 − b2
 
1 − ab
b 1 a 1 b 1 − ab a − b 1 − b2

1er cas. Si a 6= b.

1 − a2 1 − a2 1 1 − ab
   
b − a 1 − ab
rgA = 1 + rg  b − a 0 a − b  = 1 + rg  1 0 −1 
1 − ab a − b 1 − b2 1 − ab −1 1 − b2
 
1 0 −1
= 1 + rg  1 − a2 1 1 − ab  (rg(L1 , L2 , L3 ) = rg(L2 , L1 , L3 )).
1 − ab −1 1 − b2
   
1 0 0 1 0 0
= 1 + rg  1 − a2 1 2 − a2 − ab  = 1 + rg  1 − a2 1 0 
2 2 2
1 − ab −1 2 − b − ab 1 − ab −1 (2 − b − ab) − (2 − a − ab)
 
1 0 0
= 1 + rg  1 − a2 1 0 
1 − ab −1 (a − b)(a + b)

Si |a| =
6 |b|, rgA = 4 et si a = −b 6= 0, rgA = 3.
2ème cas. Si a = b.

1 − a2 0 1 − a2 1 − a2 1 − a2
   
2
1 − a2
 
rgA = 1 + rg  0 0 0  = 1 + rg  0 0  = 1 + rg 1 − a2
1−a 1 − a2
1 − a2 0 1 − a2 1 − a2 1 − a2

Si a = b = ±1, rgA = 1 et si a = b 6= ±1, rgA = 2.

2
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Algèbre 3 - Filière SMIA.

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Exercice 3

Soit a ∈ R et A la matrice suivante  


1 0 a
A = 0 a 1
a 1 0
1. Calculer le déterminant de A et déterminer pour quelles valeurs de a la matrice est inversible.
2. Calculer A−1 lorsque A est inversible.

Correction

1. -Méthode 1 : Inversibilité de A en utilisant le rang :


Si a = 0,    
1 0 0 1 0 0
rg  0 0 1  = rg  0 1 0  , (rg(C1 , C2 , C3 ) = rg(C1 , C3 , C2 ))
0 1 0 0 0 1
alors rg(A) = 3, donc A est inversible.
Si a 6= 0,
(rg(C1 , C2 , C3 ) = rg(C1 , C2 , C3 − aC1 )
 
1 0 0
rg(A) = rg  0 a 1 .
a 1 −a2

(rg(C1 , C2 , C3 ) = rg(C1 , C2 , C3 − a1 C2 )
   
1 0 0 1 0 0
rg  0 a 1  = rg  0 a 0 
3
a 1 −a2 a 1 − a a+1

si a3 + 1 6= 0 (a 6= −1) alors rg(A) = 3 c-à-d A inversible.


Méthode 2 : Inversibilité de A en utilisant le déterminant :
Calculons le déterminant de A et déterminons pour quelles valeurs de a la matrice est inversible.

1 0 a
a 1 0 a
det A = 0 a 1 = +a = −1 − a3 .
1 0 a 1
a 1 0
La matrice A est inversible si et seulement si son déterminant est non nul, c’est-à-dire si et seulement
si 1 + a3 6= 0, ce qui équivaut à a 6= −1 car a ∈ R.
2. Calculons A−1 lorsque A est inversible, c’est-à-dire a 6= −1.
-Méthode 1 :

1
 
1 0 a 1 0 0 L1
(A | I3 ) =  0 a 1 0 1 0  L2
a 1 0 0 0 1 L3
 
1 0 a 1 0 0
 0 a 1 0 1 0  L3 ←L3 −aL1
a 1 −a2 −a 0 1
 
1 0 a 1 0 0
 0 a 1 0 1 0 
3
a 0 − a a+1 −a − a1 1 1
L3 ←L3 − a L2
 
1 0 a 1 0 0
 0 a 1 0 1 0  L3 ←− a3a+1 L3
a2 1 −a
a 0 1 a3 +1 a3 +1 a3 +1
 
1 0 a 1 0 0
 0 −a2 a3 a
 a 0 a3 +1 a3 +1 a3 +1

 L2 ←L2 −L3
a2 1 −a
0 0 1 a3 +1 a3 +1 a3 +1
 
1 0 a 1 0 0
 0 −a a2 1
 1 0 a3 +1 a3 +1 a3 +1


a2 1 −a 1
L2 ← a
0 0 1 a3 +1 a3 +1 a3 +1
L2

−a2
 
1 −a
1 0 0 a3 +1 a3 +1 a3 +1
−a a2 1
 0 1 0
 
a3 +1 a3 +1 a3 +1 
a2 1 −a L1 ←L1 −aL3
0 0 1 a3 +1 a3 +1 a3 +1

Alors
−a2
 
−1 a
−1 
A−1 = a −a2 −1  .
1 + a3
−a2 −1 a
-Méthode 2 : En utilisant la comatrice
On a
−a2
 
−1 a
à =  a −a2 −1  ,
−a2 −1 a
on remarque que à =tà et on a bien Atà =tÃA = (−1 − a3 )I3 d’où

−a2
 
−1 a
1 1
A−1 = Ã =  a −a 2
−1  .
(−1 − a3 ) −1 − a3 2
−a −1 a

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Exercice 4

Soit f l’application de R3 [X] dans R[X] définie par : f (P (X)) = P (X + 1) + P (X − 1) − 2P (X).


1. Montrer que f est linéaire et que son image est incluse dans R3 [X].
2. Donner la matrice de f dans la base 1, X, X 2 , X 3 . L’application f est-elle inversible ?
3. Déterminer le noyau et l’image de f . Calculer leur dimension respective.
4. Soit Q un élément de l’image de f . Montrer qu’il existe un unique P ∈ R3 [X] tel que : f (P ) = Q et
P (0) = P 0 (0) = 0.

Correction

1. Il est facile de voir que f (λP +µQ) = λf (P )+µf (Q) donc f est linéaire, de plus, P étant un polynôme
de degré ≤ n alors f (P ) aussi.
2. Pour n = 3 on calcule l’image de chacun des éléments de la base :

f (1) = 1 + 1 − 2 = 0, f (X) = (X + 1) + (X − 1) − 2X = 0,

f (X 2 ) = (X + 1)2 + (X − 1)2 − 2X 2 = 2, f (X 3 ) = (X + 1)3 + (X − 1)3 − 2X 3 = 6X.


Donc la matrice de f dans la base (1, X, X 2 , X 3 ) est
 
0 0 2 0
0 0 0 6
A= 0

0 0 0
0 0 0 0

On a det(A) = 0 donc f n’est pas inversible


3. Nous savons que f (1) = 0 et f (X) = 0 donc 1 et X sont dans le noyau Kerf . Il est aussi clair que les co-
lonnes de la matrices f (X 2 ), f (X 3 ) sont linéairement indépendantes. Donc Imf = Vect{f (X 2 ), f (X 3 )}
et dim Imf = 2.
Par la formule du rang dim Kerf + dim Imf = dim R3 [X] donc dim Kerf = 2. Comme nous avons déjà
deux vecteurs du noyau alors Kerf = Vect{1, X}.
4. (a) Soit Q ∈ Imf . Il existe donc R ∈ R3 [X] tel que f (R) = Q. On pose ensuite P (X) = R(X) − R(0) −
R0 (0)X. On a tout fait pour que P (0) = 0 et P 0 (0) = 0. De plus par la linéarité de f et son noyau
alors

f (P ) = f R(X) − R(0) − R0 (0)X = f R(X) − R(0)f (1) − R0 (0)f (X) = f (R) = Q.


 

Donc notre polynôme P convient.


(b) Montrons l’unicité. Soient P et P̃ tels que f (P ) = f (P̃ ) = Q avec P (0) = P 0 (0) = 0 = P̃ (0) =
P̃ 0 (0). Alors f (P − P̃ ) = Q − Q = 0 donc P − P̃ ∈ Kerf = Vect{1, X}. Ainsi P − P̃ s’écrit
P − P̃ = aX + b. Mais comme (P − P̃ )(0) = 0 alors b = 0, et comme (P − P̃ )0 (0) = 0 alors a = 0.
Ce qui prouve P = P̃ .

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Exercice 5

   
1 2 1 2 2 −1 7
3 4 1 4 3 −1 11 
Soient A = 5 6 1 , B = 0 −1 2 −4. Calculer rg(A) et rg(B). Déterminer une base du
  

7 8 1 3 3 −2 11
noyau et une base de l’image pour chacune des applications linéaires associées fA et fB .
Correction

1. (a) Commenons par des remarques élémentaires : la matrice est non nulle donc rg(A) ≥ 1 et comme il
y a p = 4 lignes et n = 3 colonnes alors rg(A) ≤ min(n, p) = 3.
(b) Ensuite on va montrer rg(A) ≥ 2 en effet le sous-déterminant 2 × 2 (extrait du coin en haut à
1 2
gauche) : = −2 est non nul.
3 4
(c) Montrons que rg(A) = 2. Avec les déterminants il faudrait vérifier que pour toutes les sous-matrices
3 × 3 les déterminants sont nuls. Pour éviter de nombreux calculs on remarque ici que les colonnes
sont liées par la relation v2 = v1 + v3 . Donc rg(A) = 2.
(d) L’application linéaire associée à la matrice A est l’application fA : R3 → R4 . Et le théorème du
rang dim KerfA + dim ImfA = dim R3 donne ici dim KerfA = 3 − rg(A) = 1.
Mais la 
relation
 v2=  v1 +v3 donne
 immédiatement
 un élément du noyau : en écrivant v1 −v2 +v3 = 0
1 0 1
alors A −1 = 0 Donc −1 ∈ KerfA . Et comme le noyau est de dimension 1 alors
1 0 1
 
1
KerfA = Vect −1
1

(e) Pour un base de l’image, qui est de dimension 2, il suffit par exemple de prendre les deux premiers
vecteurs colonnes de la matrice A (ils sont clairement non colinéaires) :
   

 1 1 
   
3  , 1

ImfA = Vect {v1 , v2 } = Vect  5 1

 
7 1
 

2. On fait le même travail avec B et fB .


(a) Matrice non nulle avec 4 lignes et 4 colonnes donc 1 ≤ rg(B) ≤ 4.
2 2
(b) Comme le sous-déterminant (du coin supérieur gauche) = −2 est non nul alors rg(B) ≥ 2.
4 3
(c) Et pareil avec le sous-déterminant 3 × 3 :

2 2 −1
4 3 −1 = −2
0 −1 2

qui est non nul donc rg(B) ≥ 3.

1
(d) Maintenant on calcule le déterminant de la matrice B et on trouve det B = 0, donc rg(B) < 4.
Conclusion rg(B) = 3. Par le théorème du rang alors dim KerfB = 1.
(e) Cela signifie que les colonnes (et aussi les lignes) sont liées, comme il n’est pas clair de trouver la
relation la main on résout le système BX = 0 pour trouver cette relation ; autrement dit :
      
2 2 −1 7 x 0 
 2x + 2y − z + 7t = 0
4 3 −1 11  y  0 
4x + 3y − z + 11t = 0
0 −1 2 −4 ·  z  = 0 ou encore 
     
 −y + 2z − 4t = 0
3 3 −2 11 t 0 3x + 3y − 2z + 11t = 0

Après résolution de ce système on trouve que les solutions s’écrivent (x, y, z, t) = (−λ, −2λ, λ, λ).
Et ainsi  
−1
−2
KerfB = Vect  

1
1
Et pour une base de l’image il suffit, par exemple, de prendre les 3 premiers vecteurs colonnes
v1 , v2 , v3 de la matrice B, car ils sont linéairement indépendants :
      

 2 2 −1 
      
4  ,   , −1
3

ImfB = Vect {v1 , v2 , v3 } = Vect 0 −1  2 

 
3 3 −2
 

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Exercice 6

Soit f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique de R3 est :


 
0 1 0
M =  0 0 1 .
1 −3 3

1. Montrer que f est un automorphisme de R3 et déterminer f −1 .


2. Déterminer une base (e1 , e2 , e3 ) de R3 telle que f (e1 ) = e1 , f (e2 ) = e1 + e2 et f (e3 ) = e2 + e3 .
3. Déterminer P la matrice de passage de (i, j, k) à (e1 , e2 , e3 ) ainsi que P −1 .
4. En déduire f n (i), f n (j) et f n (k) pour n entier relatif.

Correction

1) Méthode 1 : rgf = dim Imf = rg(f (i), f (j), f (k)) = dim vect(f (j), f (k), f (i)) = 3, car la famille
{f (j), f (k), f (i)} est génératrice Donc, rgf = 3 = dim R3 et f est bien un automorphisme de R3 .
Méthode 2 : un calcul simple montre que det(M ) 6= 0 donc la matrice M est inversible ce qui implique
f est inversible.
Déterminons maintenant l’application inverse f −1 : Posons e1 = f (i), e2 = f (j) et e3 = f (k).
   −1
 e1 = k  k = e1  f (k) = i
e2 = i − 3k ⇔ i = 3e1 + e2 ⇔ f −1 (i) = 3i + j
 −1
e3 = j + 3k j = −3e1 + e3 f (j) = −3i + k
 

et
 
3 −3 1
A−1 = MatB (f −1 ) =  1 0 0 .
0 1 0
1. (Questions 2) et 3)). Posons e1 = xi + yj + zk (e1 , e2 et e3 désignent d’autres vecteurs que ceux du
1)).

     
−1 1 0 x 0  −x + y = 0
f (e1 ) = e1 ⇔ (f −Id)(e1 ) = 0 ⇔  0 −1 1  y  =  0  ⇔ −y + z = 0 ⇔ x = y = z.
1 −3 2 z 0 x − 3y + 2z = 0

On prend e1 = i + j + k.
Posons e2 = xi + yj + zk.

 −x + y = 1
f (e2 ) = e1 + e2 ⇔ (f − Id)(e2 ) = e1 ⇔ −y + z = 1 ⇔ y = x + 1 et z = x + 2.
x − 3y + 2z = 1

On prend e2 = j + 2k.
Posons e3 = xi + yj + zk.

 −x + y = 0
f (e3 ) = e2 + e3 ⇔ (f − Id)(e3 ) = e2 ⇔ −y + z = 1 ⇔ y = x et z = x + 1.
x − 3y + 2z = 2

1
On prend e3 = k.  
1 0 0
La matrice de la famille (e1 , e2 , e3 ) dans la base (i, j, k) est P =  1 1 0 . Cette matrice est de
1 2 1
rang 3 et est donc inversible. Par suite (e1 , e2 , e3 ) est une base de R3 . Enfin,
 
 e1 = i + j + k  k = e3
e2 = j + 2k ⇔ j = e2 − 2e3 ,
e3 = k i = e1 − e2 + e3
 

et
 
1 0 0
P −1 =  −1 1 0 .
1 −2 1
2. Voir question précédente.
 
1 1 0
3. Soit T est la matrice de u dans la base (e1 , e2 , e3 ). T =  0 1 1 . Les formules de changement
0 0 1
−1 −1
de bases s’écrivent
 T = P AP ou encore
 A = P T P  . Par suite, pour tout relatif n, An = P T n P −1 .
0 1 0 0 0 1
Posons N =  0 0 1 . On a N 2 =  0 0 0  puis N 3 = 0.
0 0 0 0 0 0
Donc, pour n entier naturel supérieur ou égal à 2 donné, puisque I et N commutent, la formule du
binôme de Newton fournit
 
1 n n(n − 1)/2
n(n − 1) 2 
T n = (I + N )n = I + nN + N = 0 1 n .
2
0 0 1
Cette formule reste claire pour n = 0 et n = 1. Pour n = −1, (I + N )(I − N + N 2 ) = I + N 3 = I et
donc
(−1)(−1−1)
   
1 −1 1 1 −1 2
T −1 = (I + N )−1 = I − N + N2 =  0 1 −1  =  0 1 −1 ,
0 0 1 0 0 1
et la formule reste vraie pour n = −1. Enfin, pour n entier naturel non nul donné, T −n = (I +
nN + n(n−1)
2 N 2 )−1 mais (I + nN + n(n−1)
2 N 2 )(I − nN + −n(−n−1)
2 N 2 ) = I et donc T −n = I − nN +
−n(−n−1) 2
2 N . Finalement,
 
1 n n(n − 1)/2
n(n − 1)
∀n ∈ Z, T n = I + nN + N2 =  0 1 n .
2
0 0 1
Puis

   
1 0 0 1 n n(n − 1)/2 1 0 0
n n −1   −1
A = PT P = 1 1 0  0 1 n 1 0 
1 2 1 0 0 1 1 −2 1
  
1 n n(n − 1)/2 1 0 0
= 1 n+1 n(n + 1)/2  −1 1 0 
1 n+2 (n + 1)(n + 2)/2 1 −2 1
 
(n − 1)(n − 2)/2 −n(n − 2) n(n − 1)/2
= n(n − 1)/2 −(n − 1)(n + 1) n(n + 1)/2 
n(n + 1)/2 −n(n + 2) (n + 1)(n + 2)/2

ce qui fournit un (i), un (j) et un (k).

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