Corection Moise Du Rapport Estelle
Corection Moise Du Rapport Estelle
Corection Moise Du Rapport Estelle
RAPPORT DE STAGE
THEME
PRATIQUE DE LA GESTION DE LA TRESORERIE DANS UNE SOCIETE D’ETAT :
CAS DU BUMIGEB (BUREAU DES MINES ET DE LA GEOLOGIE DU BURKINA)
SOMMAIRE
DEDICACE........................................................................................................................................... iii
REMERCIEMENTS........................................................................................................................... iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................... v
LISTE DES TABLEAUX................................................................................................................... vii
PRÉAMBULE..................................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION DU BUMIGEB...................................... 3
I : Historique et situation géographique du BUMIGEB................................................................ 3
II : Organisation, fonctionnement et mission du BUMIGEB........................................................ 5
CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA TRESORERIE..........10
I : L’approche théorique sur la définition des concepts............................................................... 10
II : L’ORGANISATION DE LA TRESORERIE......................................................................... 13
CHAPITRE 3 : PROCEDURE DE GESTION DE LA TRESORERIE AU BUMIGEB..............25
I : PROCEDURES DE GESTION DE LA TRESORERIE......................................................... 25
II : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE DU BUMIGEB.............................................. 35
CONCLUSION GENERALE............................................................................................................ 38
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................. 39
ANNEXE.............................................................................................................................................. xi
iii
DEDICACE
A ma famille
iv
REMERCIEMENTS
Tout succès est un aboutissement graduel d’une somme de connaissance qui ne saurait être
attribué à une seule personne. A travers ce document, l’occasion nous est donnée de remercier
tous ceux d’une manière ou d’une autre nous ont soutenu jusqu’à l’élaboration du présent
rapport. Ainsi nos remerciements vont particulièrement à :
Notre maitre de stage Madame SONDO Nahomie, comptable au BUMIGEB pour son
encadrement, sa disponibilité et ses conseils qui ont constitué le socle de ce travail ;
Tout le personnel de IST, qui a su durant ces trois années nous prodiguer une bonne
formation professionnelle ;
Mes frères, mes sœurs et mes amis pour leurs conseils et encouragements ;
v
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION
AC Actif Circulant
AF Auto -Financement
CA Conseil d’Administration
DAF Direction de l’Administration et des Finances
DG Direction Générale
PC Passif Circulant
TN Trésorerie Net
vii
LISTE DES TABLEAUX
viii
PRÉAMBULE
PRÉSENTATION DE L’IST
Dans une dynamique d’auto-prise en charge des jeunes et dans une perspective de réduire le
taux de chômage, l’État s’est lancé en 2000 dans une politique de formation technique et pro-
fessionnelle à travers la création d’un ministère délégué à l’enseignement technique. Cette po-
litique a permis la naissance de plusieurs écoles supérieures techniques dont l’Institut Supé-
rieur de Technologie (IST).
Son objectif social est la réalisation et la gestion d’établissement d’enseignement technique et
professionnel, la réalisation d'études, de conseil, de formation dans l’enseignement technique
et continue des travailleurs.
L’Institut Supérieur de Technologie (IST) a développé et mis en œuvre des nouvelles filières
de formation grâce à des collaborations avec des universités publiques au niveau national et
des universités étrangères.
Dans le cadre du volet formation dans l’enseignement technique et la formation profession-
nelle ainsi que la formation continue des travailleurs, l’IST a pour vocation la formation des
techniciens supérieurs, des ingénieurs et des cadres de conception. Son objectif principal est
ix
de relever un défi en besoin des personnes compétentes, dynamiques et performantes pour le
marché de l’emploi à travers deux (2) départements répartis en plusieurs filières :
LE DÉPARTEMENT SCIENCES DE GESTION
Le département science de gestion prépare aux Diplômes de Technicien Supérieur (DTS) en
Finance-Comptabilité, en Marketing et Gestion Commerciale et en Secrétariat de Direction-
Bureautique.
Il prépare également à la licence professionnelle en gestion des projets de développement, en
Finance-Comptabilité, en Gestion des Ressources Humaines, Transport Logistique et Transit,
Banque Micro finance, Communication d’entreprise et en Marketing Management.
Enfin, le département science de gestion prépare conjointement avec le Centre International
des Études Supérieures Appliquées (CIESA) du Canada aux masters eComptabilité, Contrôle
et Audit, en gestion des Ressources Humaines, en Gestion des projets de développement et en
Marketing et Stratégie.
x
A ce jour, l’IST compte trente-deux diplômes (32) diplômes homologués par le Conseil Afri-
cain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Il se veut un institut reconnu et respecté des instances universitaires et du monde profession-
nel, une école apprenante, qui entend offrir à ses étudiants, aux entreprises, à son personnel et
ses actionnaires, un milieu riche, ouvert, diversifié et axé sur la réussite de tous. Pour atteindre
plus d’efficacité dans ses activités, il a signé des partenariats avec d’autres universités ou ins-
tituts nationaux et internationaux dans la formation et la délivrance des diplômes.
L’IST dispose de nos jours de 8 (Huit) campus notamment le Campus de Gounghin qui abrite
la direction générale, le campus de Wayalghin, le campus de Tanghin, le campus de Ouaga
2000, le campus de Tampouy qui abrite le siège, le campus de Tenkodogo et le campus
numérique
INTRODUCTION GENERALE
L'atteinte des objectifs de l'entreprise à savoir la réalisation de profit maximum à travers son
activité est dépendante de la maîtrise par celle-ci des charges qu'elle engage et des produits
engendrés. La comptabilité lui est alors indispensable, puisqu'elle lui permet un suivi de ces
charges et produits aboutissant à la détermination du résultat, du bénéfice et du profit.
Pour son activité de production de biens et services, l'entreprise est en relation avec son
environnement constitué de ses clients, ses fournisseurs, l'Etat, les institutions financières, ...
Ces relations ont généralement un dénouement financier créant ainsi une obligation de
paiement de part et d'autre. Les transactions financières qui en naissent mettent en jeu des
comptes de trésorerie principalement la banque et la caisse utilisées pour les règlements. Il est
donc idéal pour l'entreprise d'avoir une bonne connaissance de la situation de sa trésorerie
pour ne pas être en situation litigieuse avec ses partenaires. Ainsi pour leur fonctionnement,
les entreprises ont besoin de liquidité. La gestion de cette liquidité renvoie à l’implication
d’une gestion efficace de la trésorerie Cela passe nécessairement par une gestion optimale de
la trésorerie, condition sinequanum pour avoir un fonds de roulement et couvrir les dépenses
courantes (BOUMESSEL.R.(2017). S’applique à optimiser la gestion de la trésorerie :
xi
En abordant ce thème, notre préoccupation est la suivante : « Quelle procédure adéquate est à
mettre en place pour une gestion efficiente de la trésorerie ? » l’objectif poursuivi par le choix
de ce thème est d’analyser la procédure de gestion de la trésorerie au BUMIGEB.
Une telle étude revêt plusieurs centres d’intérêts à savoir :
- Sur le plan personnel cette étude nous permet de consolider nos connaissances et
vient ajouter un plus à notre formation théorique par l’immersion en milieu profes-
sionnel
- Pour l’ISTITUT SUPERIEUR DE LA TECHNOMOGIE (IST), ce rapport pourrait
aider d’autre étudiants dans leurs recherches
- Pour le BUMIGEB, il fournit les bases pour l’élaboration d’une approche dans le
traitement comptable de la trésorerie.
Pour mener à bien notre étude, nous avons effectué un stage de 03 mois au BUMIGEB, mené
des recherches documentaires
La rédaction de ce document est rendu possible grâce aux informations recueillies à travers la
consultation d’ouvrage, de rapport de stage, d’entretient avec les agents du BUMIGEB .
La présente étude est structurée en trois chapitres comportant chacun deux sections et des
sous sections.
Le premier chapitre sera consacré à la présentation de la structure d’accueil, dans la première
section de ce chapitre, nous aborderons l’historique et la situation géographique du BUMI-
GEB et la deuxième section sera consacré à l’organisation ; fonctionnement et missions du
BUMIGEB.
Dans le deuxième chapitre, nous ferons une approche théorique sur la trésorerie ; la première
section donne une approche théorique sur la définition des concepts ; la deuxième section est
dédiée à l’organisation de la trésorerie.
Le dernier chapitre met l’accent sur la pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB,
dans la première section, nous aborderons les procédures de gestion de la trésorerie et dans
deuxième section, nous ferons une étude de la situation financière du BUMIGEB ; également
nous aborderons le bilan de notre stage dans ce chapitre.
xii
PREMIERE PARTIE : CADRE INSTITUTIONNEL ET THEORIQUE DE LA
GESTION DE LA TRESORERIE
La première partie de notre étude est repartie en deux chapitres ;le premier chapitre est
consacré à la présentation et a l’organisation du BUMIGEB .
Le deuxième chapitre est porté sur l’approche théorique sur la gestion de la trésorerie
xiii
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION DU BUMIGEB
Dans cette partie de notre étude, il est question pour nous de présenter dans un premier temps
le BUMIGEB à travers son histoire et sa situation géographique ensuite son organisation, son
fonctionnement ainsi que ses missions
xiv
Avant les indépendances, le Bureau Minier de la France d’Outre-mer (BUMIFOM) dont le
siège était à Dakar au SENEGAL. Le BUMIFOM couvrait les colonies françaises d’Afrique
Occidentale dont la Haute-Volta en matière de recherche géologique et minière.
Après les indépendances de 1960, a été créée la Direction de la Géologie et des Mines (DGM)
basée initialement à Bobo-Dioulasso jusqu’en fin 1968, date à laquelle elle a été transférée à
Ouagadougou avec une cinquantaine d’agents dont presque tous les cadres étaient des
expatriés.
La DGM qui assurait sa mission principalement grâce à l’aide extérieure (F.A.C., PNUD, etc.)
a accompli des levés géologiques de base et mise en évidence plusieurs indices et gites
miniers. Ces résultats probants ont incité l’Etat à rechercher les moyens nécessaires pour
intensifier la cartographie géologique et la recherche minière.
C’est ainsi que le Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines (BUVOGMI) a été créé par
décret n°78-165/PRES/MCDIM du 17 mai 1978, par transformation de la Direction de la
Géologie et des Mines en Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC).
Ce statut de l’EPIC lui conférait la personnalité morale et l’autonomie financière que
requéraient les exigences d’opérationnalité ayant justifié sa création.
En 1984, à la suite du changement de nom du pays Haute-Volta en Burkina Faso, le
BUVOGMI prit la dénomination de Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina
(BUMIGEB) par décret n°85-047/CNR/PRES/MRF/PRECO du 31 janvier 1985
En 1988, la création d’un Secrétariat d’Etat aux mines et puis d’un ministère chargé des mines
en 1994 a modifié le dispositif organisationnel du secteur minier et partant, les attributions
initiales du BUMIGEB. Ainsi, la définition et le contrôle des programmes géologiques et
miniers relèvent désormais de la compétence de l’administration centrale.
En 1990, Kiti An VII-181/PRES/FP/PECO/SEM du 25/01/1990 relatif aux missions du
BUMIGEB a consacré cette tendance en le confirmant dans le rôle d’organe d’exécution de la
puissance publique en matière de cartographie et de recherche géologique et minière.
A partir de 1993, deux évènements majeurs d’ordre juridique et institutionnel sont intervenus
dans la vie de l’entreprise. Il s’agit de :
- l’insertion du BUMIGEB parmi les sociétés à caractères stratégique de l’Etat par la loi
n°53/93/ADP du 20/12/1993 portant définition et détermination des sociétés et entre-
prises à caractère stratégique ;
- sa transformation en société d’Etat par le décret n°97-339/PRES/PM/MCIA/MEM/
MEF du 11/08/1997.
xv
I.2 Situation géographique du BUMIGEB
Le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina est une société d’Etat à caractère
stratégique. La Direction générale est basée à Ouagadougou, capitale politique du Burkina
Faso. Elle est située à l’arrondissement 10, au secteur 43 à la sortie Est de l’échangeur de
l’Est sur la route Nationale N°4, l’axe Ouagadougou -Fada N’gourma, sur l’avenue
Benodogo, porte N°4186
Le BUMIGEB est une société d'Etat disposant d'un statut particulier et d'un nouvel
organigramme qui a été adopté par le Conseil d’Administration le 22 novembre 2011. Cet
organigramme présente schématiquement les directions et cellules qui forment l'organe de
gestion. Le BUMIGEB est administré par un Conseil d'Administration composé de neuf (09)
administrateurs qui sont :
xvi
Un (1) représentant de l'inspection des Entreprises Publiques et Parapubliques (ac-
tuelle Direction de l’Entreprise)
Son organigramme (cf. annexe n°1), est donc du type hiérarchique-fonctionnel, présentant
schématiquement les directions et les services qui forment l'organe de gestion.
xvii
Cette direction a pour mission de garantir la qualité des produits minier et d’assurer la sécurité
industrielle, minière et environnementale.
Elle est chargée de la réalisation des travaux de sciage, de roche ; de sondages ; miniers ; de la
confection de lames minces de roche et de la surface polies ; de minerais ; d’analyses
d’échantillons de sol et des eaux et de substances polluantes.
xviii
II.7. Direction Régionale de bobo (DRB)
La Direction Régionale de Bobo-Dioulasso est une direction décentralisée du BUMIGEB.
Elle est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de l’ensemble des activités qui lui
sont déléguées par la direction générale.
xx
quelles, il a su relever les grands défis qui se sont présentés. Grâce à son personnel légendaire,
le BUMIGEB s’affiche comme la seule société d’Etat en matière de recherche minière.
Nous sommes ainsi au terme de ce chapitre qui donne un aperçu général sur le BUMIGEB ;
nous entamons dans le chapitre suivant les aspects théoriques de la gestion de trésorerie.
Cette partie de la section sur l’approche théorique, porte sur la définition des concepts et le
mode de détermination de la trésorerie.
xxi
I. Définition des concepts de base
Nous allons définir la trésorerie ; la liquidité ; la solvabilité ; et les différents ratios.
1. La trésorerie
La notion de la trésorerie varie selon l’aspect et le secteur que l’auteur met en avant.
Selon le lexique de gestion DALLOZ 5ème édition 2000 « la trésorerie est l'ensemble des
moyens de financements liquides à court terme dont dispose un agent économique pour faire
face à ses dépenses de toute nature... ».
La trésorerie est constituée par l'ensemble des fonds dont dispose l'entreprise pour assurer les
paiements que génère son activité.
En somme, le terme trésorerie se réfère à l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui
permettant d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes. De ce fait, la trésorerie
satisfait aux trois (03) exigences suivantes :
2. LA liquidité
La liquidité est l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses échéances à court terme (paiement
des dettes fournisseurs, paiement de dettes fiscales, etc.). La liquidité de l’entreprise est une
notion clé pour les créanciers et en particulier les banques.
3. L’exigibilité
Elle exprime la capacité de l'entreprise à respecter les dates d'échéance de de ses dettes
4. La solvabilité.
Elle est une aptitude de l'entreprise à rembourser à terme l'ensemble de ses dettes.
xxii
Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Passif circulant
(Les capitaux permanents correspondent aux capitaux propres, aux provisions à long terme et
aux dettes financière)
Un ratio trop faible risque de compliquer les possibilités de trouver des financements externes
car il indique que l’entreprise est dépendante des entités qui la finance et ne dispose que de
très peu de marge de manœuvre générée par ses fonds propres.
xxiii
6. La durée moyenne des crédits
Elle est caractérisée par la durée moyenne des crédits clients et la durée moyenne des crédits
fournisseurs.
Une augmentation du crédit client peut indiquer que certains clients sont en difficulté et peut
engendrer des problèmes de trésorerie et inversement en de diminution
La trésorerie active fait référence à la trésorerie que possède l'entreprise ; soit les
disponibilités en banque, caisse, compte de chèque postaux. Alors que la trésorerie passive
concerne les concours bancaires.
Trésorerie nette (T.N) = Fonds de Roulement (F.R) - Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R)
xxiv
Le fonds de roulement indique une couverture de l'actif immobilisé par les capitaux
permanents ou un surplus de l'actif à court terme par rapport aux dettes à court terme.
Cependant, le besoin en fonds de roulement représente l'excédent de l'actif circulant par
rapport au passif circulant.
La trésorerie occupe une place importante dans toute entreprise. Son fonctionnement et sa
survie est fonction de la taille de l'entreprise.
Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME), la trésorerie est généralement
assurée par le chef d'entreprise avec l'appui d'un commissaire aux comptes et la
participation des comptables.
Au niveau des grandes entreprises où il existe une Direction Administrative et
Financière (DAF), sa gestion est assurée par cette dernière avec la désignation
D’un trésorier qui rend toujours comptes des flux de trésorerie à son supérieur hiérarchique.
I. La gestion de la trésorerie
Elle regroupe l’ensemble des décisions, règles et procédure qui permettent d’assurer, au
moindre cout, le maintien de l’équilibre financier instantané de l’entreprise. La gestion de la
trésorerie est l’ensemble des mécanismes qui permettent à une entreprise de prévoir et de
gérer les flux, d’anticiper et de prévenir les risques financiers, de négocier et de contrôler les
opérations bancaires, de placer les excédents, d’assurer sa liquidité et sa solvabilité.
xxv
Ainsi, il doit :
Prévoir les mouvements de trésorerie en procédant aux prévisions des différents
Encaissements et décaissements quotidiens successifs ;
Établir le budget de trésorerie qui résulte du budget des encaissements et de
celui des décaissements ;
Suivre la trésorerie en assurant la liquidité générale de l'entreprise et en
facilitant toutes ses transactions financières ;
Assurer le paiement à échéances des factures et des engagements contractés ;
Veiller à la réalisation des opérations d'achats ventes de l'entreprise au moment
opportun par le biais du jeu encaissements-décaissements des disponibilités ;
Assurer la solvabilité de l’entreprise. Le trésorier doit s’assurer qu’elle peut
disposer de liquidité pour financer les projets
2. L'utilité de la trésorerie.
Dans le souci de bien fonctionner, l'entreprise a besoin de disposer d'une trésorerie pour les
motifs suivants :
Motifs de transaction
L'entreprise, en effectuant des opérations d’achats ventes dont la majeure partie est à crédit,
doit disposer de liquidité à l’échéance pour le règlement de ses dettes et bénéficier des
réductions à caractère commercial.
Motifs de précaution :
L’entreprise doit disposer d’une partie de ses actifs sous forme de liquidité afin de faire face a
un évènement exogène.
Motif de spéculation
L’entreprise, dès lors qu’elle dispose de grande quantité de fonds, peut placer une partie dans
des conditions intéressantes, sur des produits financiers standards en particulier auprès des
institutions financières ou des banques.
xxvi
II. Objectif de la gestion de la trésorerie
Les deux aspects fondamentaux de la trésorerie sont essentiellement les encaissements et les
décaissements de l'entreprise qui se répartissent selon leurs origines aux types d'opérations
suivantes :
Les opérations d'exploitation :
Elles sont liées au cycle d'exploitation de l'entreprise entraînant à la fois des
Augmentations et des diminutions de trésorerie.
Les opérations de financement :
Elles veillent à alimenter la trésorerie par des rentrées de fonds nouvellement acquis qui
nécessite par moment des remboursements, d'où des sorties de
Trésorerie à constater.
Les opérations d'investissement :
Elles ne constatent que des sorties de trésorerie en vue de leur transformation en
immobilisation.
1. Les encaissements
Ils regroupent les opérations de l'entreprise générant des recettes, qui constituent des entrées
de trésorerie lui permettant d'honorer ses différents engagements. Ces recettes s'articulent
comme suit :
1.1 Les ventes des produits
Elles concernent les ventes au comptant comme à crédit des biens et services produits
xxvii
Par l'entreprise. Les ventes constituent la source importante des revenus.
Ils constituent pour l'entreprise toutes les opérations effectuées dans l'exercice de ses activités
aboutissant à des sorties de liquidité. Ces différents décaissements sont :
Ils concernent les achats au comptant ou à crédit des biens de consommation, des biens qui
seront revendus à l'Etat et des prestations de services reçus dans le cadre de la poursuite des
activités de l'entreprise.
Ce sont les dépenses effectuées par elle en vue de la production de ses biens et/ou services, du
conditionnement et de leur acheminement auprès des clients.
xxix
Il est la rémunération de l'utilisation des immobilisations dont l'entreprise n'est pas
propriétaire.
(Facture n°…du …)
xxx
Tableau 2 : Journal de vente à crédit
xxxi
601 Achat de marchandises ****
xxxii
Grâce à l’analyse des écarts entre les réalisations et le budget initial, cela permet à l’entreprise
de mesurer l’effet sur les mois à venir. La révision du budget d’exploitation ne peut intervenir
que périodiquement. Pour éviter les tensions de trésorerie, l’entité doit mettre en place un
dispositif permettant de prendre toutes les mesures qui puissent couvrir les besoins.
La position de trésorerie est aussi utilisée pour repartir les recettes et les dépenses sur les
différents postes de manière à respecter le plafond d’autorisation de découvert dans les
différentes banques et surtout pour amoindrir les montants des charges en intérêt et agios.
2. Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie permet d’analyser l’activité de l’entreprise mois par mois du point de
vue bancaire (encaissement et décaissement), dans le but d’évaluer la position de trésorerie s
l’intervalle de temps réguliers le mois ; de porter un jugement sur la politique générale de
l’entreprise par ailleurs, il permet de prévoir la trésorerie disponible à la fin de chaque
période.
Ainsi le budget de trésorerie est la confrontation du budget des encaissements et celui des
décaissements qui peut être positif ou négatif représentant la situation financière de
l’entreprise sur la période donnée.
Lorsque le solde final est négatif, on parle de déficit de trésorerie dans le cas contraire, c’est-
à-dire lorsque le solde est positif on parle d’excédent de trésorerie ; ainsi le trésorier doit
envisager des placements ou des financements.
Pour permettre la réalisation des états financiers prévisionnels, le budget de trésorerie
s’articule autour des tableaux suivants :
- Le tableau de la TVA (voir annexe n°2°
- LE tableau des encaissements (voir annexe n°3)
- Le tableau des décaissements (voir annexe n°4)
- Budget de trésorerie (annexe n°4)
Pour son fonctionnement, l’entreprise doit disposer de ressources financières. Pour obtenir ces
ressources, elle doit avoir des sources de financement de sa trésorerie. Ce financement peut
s’opérer, soit à partir des sources de financement interne ou externe.
xxxiii
1. Le financement interne
Nous appelons financement interne, le financement opère à partir des ressources générées par
les activités de l’entreprise. Ces ressources ont essentiellement pour origine
l’autofinancement, les cessions actifs (Vente au comptant et vente à crédit)
1.2. L’autofinancement
L’autofinancement est un flux de fonds qui représente le surplus monétaire potentiel dégagé
par l’entreprise au cours de l’exercice. L’autofinancement s’effectue par la vente au comptant
et la vente à terme.
La vente au comptant oblige le client à effectuer le règlement de la facture avant la livraison
des marchandises ou l’exécution de la prestation. Les règlements pourront être effectues par
versement d’espèces ou par virement bancaires. Le reçu de versement remis par la caisse ou la
banque devra être présente au gestionnaire de stocks afin de valider la livraison des
marchandises au client.
La vente à terme ou à crédit permet au client de disposer de la marchandise avant la date du
règlement. A la réception du bon de commande du client, la facture client est établie avec la
date de règlement de la facture spécifiée dessus, puis la commande est livrée. La durée de
crédit est déterminée par l’entreprise.
xxxiv
Lorsque l’entreprise a des déficits de trésorerie, elle peut avoir recours à des emprunts
bancaires qui sont des dettes financières résultant de l’octroi des prêts remboursable à terme.
Ceux-ci participent formellement avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de
financement durable de l’entreprise.
2.3. Le découvert
On parle de découvert bancaire lorsque les sommes prélevées sur un compte bancaire
dépassent le disponible. Ce découvert peut être autorisé par la banque qui, en contrepartie
réclamera des intérêts débiteurs au titulaire du compte.
xxxv
Les investissements correspondants aux variables durables auxquelles elle
devra faire face.
Le besoin de financement correspond aux besoins en fonds de roulement
Le plan de financement sera présenté dans : (annexe n°6)
Apres avoir donné un aperçu théorique sur la définition des différents concept et
l’organisation de la trésorerie, nous allons dans le chapitre suivant traiter de la gestion
proprement dite de la trésorerie au BUMIGEB.
Dans ce chapitre, nous aborderons dans un premier temps les procédures de gestion de la
trésorerie, dans un second temps nous mènerons une étude sur la situation financière du
BUMIGEB.
xxxvi
SECTION 1 : PROCEDURES DE GESTION DE LA TRESORERIE
La gestion de la trésorerie pratiquée au sein du BUMIGEB est fondée sur un ensemble de
procédure et de règles mises en place pour le suivie et le maintien de l’équilibre entre les
recettes et les dépenses.
Pour la procédure des encaissements par chèque, il est tenu à ce que le client
se présente chez le gestionnaire de la caisse recette au moment du paiement
avec son chèque joint d’un bordereau. Le caissier établit un reçu au client et
à cet effet transmet le chèque joint avec une copie du reçu au secrétariat de
la direction pour enregistrement au Courier. La secrétaire transmet la liasse
au DG pour endossement. La liasse est ensuite transférée au SFC qui établit
un bordereau pour dépôt du chèque à la banque.
xxxvii
II. Procédures de décaissement au BUMIGEB
Le décaissement représente les sorties d’argent réalisées par l’entreprise dans le cadre de ses
activités. Le décaissement se fait au BUMIGEB comme suit :
Les décaissements par bon de caisse pour les achats aux : Le service demandeur
exprime son besoin a deux niveaux ; soit par une demande d’approvisionnement (DA)
ou demande de réparation (DR) au service budget et approvisionnement (SBA). Apres
les différents visas, la fiche de besoin est transmise au service budget et
approvisionnement pour traitement. Le SBA émet un de caisse pour achat sur la base
de demande d’approvisionnement et une demande de réparation établie par les
demandeurs. La caisse dépense ; en recevant le bon de caisse, vérifie les signatures
puis procède au décaissement du montant demandé.
Les décaissements par bon de caisse pour les frais de missions : le chef de mission est
chargé d’établir un bon de d’approvisionnement de la caisse dépense. Le bon doit être
visé ; une fois visé, par les différents responsable, le chef de mission doit se présenter
à la caisse dépense avec le bon et les autorisations. Le caissier après s’être assuré de la
conformité du bon, verse le montant tout en veillant à ce que le chef de mission
émarge sur le bon.
Remarque : toute sommes perçue par bon de caisse doivent être justifiées dans un
délai de soixante-douze (72) heure après l’achat ou la fin de la mission.
En ce qui concerne les décaissements, lorsqu’il y’a une mission qui n’a pas été
exécutée par le missionnaire et s’il détient la somme ou les frais alloues pour la
xxxviii
mission, il doit procéder au remboursement des frais de mission encaissés auprès du
caissier. Celui-ci reverse le montant à la banque.
La gestion de la trésorerie au BUMIGEB s’effectuer par la tenue de la caisse recette qui veille
aux encaissements. Les sommes encaissées sont réserves dans les comptes banques de
l’entreprise afin d’assurer son besoin en fonds de roulement, l’entreprise dispose à cet effet
une caisse dépense qui fonctionne à solde « zéro ». Cette caisse s’approvisionne par le cumul
des charges décaissable Cependant, au vu des activités de l’entreprise, un chèque d’un million
(1000 000) franc CFA est mis à la disposition de la caisse dépense réservé aux frais
d’urgences de l’entreprise.
1. La gestion de la liquidité
La liquidité ou disponibilité renvoie au règlement des clients suite à des ventes et des
prestations de services, à la réception de la subvention d’exploitation octroyée par l’Etat dans
le cadre de l’exécution du contrat plan, et aux revenus financiers. Les fonds ou la liquidité de
l’entreprise sont déposés dans le compte banque de l’entreprise. Ils sont par la suite décaissés
pour assurer son besoin en fonds de roulement.
Pour tout règlement des factures fournisseurs, un délai de 30 jours est fixé ; ce délai prend
effet à compter de la date de dépôt de la facture par le fournisseur. Ainsi pour le règlement de
la facture du fournisseur, le service financier et comptable (SFC) établit un chèque à l’ordre
xxxix
de l’entreprise du fournisseur auquel sera joint une copie de la facture et deux bordereaux
d’envoi de cheque qui permettrons la conformité et la remise du chèque au bénéficiaire. Les
pièces de règlement doivent être visées par les supérieurs hiérarchiques. Une liste des contacts
des fournisseurs à régler est établie et remise au standard (service téléphonique) pour
contacter les bénéficiaires. Ils sont tenus de se présenter à la comptabilité afin de récupérer
leur cheque après émargement. Quant aux règlements des factures pour les divers achats qui
sont minimes, le fournisseur doit se présenter à l’échéance à la caisse dépense en possession
des pièces justificatives pour l’encaissement.
Il s’agit de règlement des impôts et taxes, des salaires et des frais de mission.
Pour le règlement des impôts et des taxes qui constituent une contribution à renverser à l’Etat,
le responsable financier établit un chèque à l’ordre du receveur des impôts, qui est visé par les
supérieurs hiérarchique. L’agent de liaison est chargé de transmettre le chèque et les pièces
justificatives en vue d’effectuer le règlement
La rémunération des agents permanents et non permanents set effectuée par le service des
ressources humaines. Le salaire est versé en fonction du salaire catégorielle, des avantages en
espèces (les primes, les heures supplémentaires, les indemnités ...) et des avantages en nature,
xl
aussi des retenues sur salaire. Des états de virement relatif aux reversements des salaires et les
différents documents nécessaires à la comptabilité sont établis par le responsable en charge du
traitement des salaires. L’ordre de virement des salaires est établi et déposé dans les
différentes banques pour paiement des agents.
Les frais de mission sont des sommes octroyées par la société a ses agents effectuant des
déplacements dans le cadre des activités de l’entreprise
Le BUMIGEB est amené à déposer quotidiennement dans son compte les recettes encaissées.
Nous constatons deux types de dépôt :
- Les versements d’espèces qui concernent les sommes d’argent encaissées par
l’entreprise dans l’un de ces institutions financières en contrepartie d’un reçu de
versement qui servira de pièce justificative.
Les instruments utilisés par le BUMIGEB pour la bonne marche de sa trésorerie sont les
suivants :
1. Le bon de décaissement
Le bon de décaissement est un document au besoin d’urgence du personnel. Ce document
permet de connaitre les affectations auxquelles ont servi les différents frais des opérations
dont le total récapitulé correspond à son montant initial disponible. Le bon de décaissement
xli
provisoire alors repris au niveau du journal de caisse à hauteur de la somme déboursée prend
le caractère d’un bon de décaissement définitif.
Il permet de gérer les liquidités qu’elles soient présentes en caisse ou en banque ; d’évaluer le
fonds de roulement nécessaires au cycle d’exploitation c’est-à-dire l’argent disponible pour
couvrir les dépenses courantes.
1. Le contrôle bancaire
Le contrôle bancaire est primordial pour un meilleur suivi des mouvements d’entré et de
sortie d’argent il permet aussi de connaitre le solde dont dispose l’entreprise en banque. La
vérification et le suivi des opérations bancaires sont effectués par le chef comptable et ses
xlii
agents, à travers le registre de trésorerie. Le contrôle permet de connaitre les différentes
opérations effectuées ; grâce au relevé bancaire qui lui parvient mensuellement par la banque,
les agents de la comptabilité analyse de part et d’autre les différents flux par un
rapprochement bancaire. L’état de rapprochement est établi mensuellement pour chaque
compte banque et du trésor du BUMIGEB.
2. Le contrôle de caisse
Il consiste à vérifier les opérations passées dans le journal de caisse et z procéder au
rapprochement du solde théorique au solde physique se trouvant en caisse. Il faut noter que la
caisse est subdivisée en deux parties à savoir la caisse recette et la caisse dépense.
- La caisse recette ; elle est une méthode par laquelle le caissier ou la caissière saisit
une opération au moment où l’encaissement ou le
Décaissement a lieu.
- La caisse dépense une méthode qui consiste à procéder à la rassembler toutes les
factures et reçus liées au décaissement pour les besoins de l’entreprise qui sont
enregistrés dans un bon de décaissement. Un rapprochement est fait entre les
factures reçues et les sommes initialement disponible en caisse afin de s’assurer
d’aucune perte.
3. Le contrôle interne
Le contrôle interne est effectué par la cellule de l’audit interne du BUMIGEB. Pour une
meilleure connaissance de ses comptes l’entreprise bénéficie de l’accompagnement d’un
cabinet d’assistance comptable et d’un commissaire au compte. Ces différentes structures
jouent un important rôle dans l’amélioration et l’appréciation des comptes. Selon la définition
de l’ordre des experts comptable, le contrôle interne est très important en matière de gestion
de la trésorerie, au regard des risques auxquels que rencontrer l’entreprise (les détournements,
les fraudes…). Il affirme en ses terme « le contrôle interne est l’ensemble des sécurités
contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l’information d’une part et d’autre part l’application des
instructions de la direction. Il se manifeste par l’organisation des méthodes et procédures de
chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »
xliii
VI. L’enregistrement comptable
1. Les opérations de caisse
Les justificatifs de ces opérations qui sont les pièces de caisse ou reçus permettent leurs
comptabilisations au sein du journal de caisse pour chaque décaissement ou encaissement
réalisé.
Le comptable inscrit au débit du compte 57.les entrée d’espèces constatées dans la caisse et au
crédit les contreparties de l’opération dans un compte de produit.
Présentation de la facture
BUMIGEB
BP :601 OUAGADOUGOU
Ouagadougou le 09/03/2023
FACTURE N°202-722/DS
Doit : TRADING INTERNATIONAL BARUCH SARL
01 BP 1715 OUAGADOUGOU 01
Désignation Quantité Prix unitaire Montant
Jaugeage d’un camion-citerne de 47000 litres
T.05HP5913 ? C11GG18737
02 compartiments de 10 000 litres
03 compartiments de 9 000 litres 20 4 000 80 000
27 4 000 108 000
MONTANT TOTAL HORS TAXE 188 000
Présentation du journal
Pour les opérations de vente, le comptable inscrit au débit le compte client 411, pour une
constatation du client et au crédit les contreparties de l’opération dans un compte de produit.
Présentation de la facture
BUMIGEB
BP : 601 OUAGADOUGOU
Ouagadougou le 27/03/2023
FACTURE N°2023-710/DS
Doit: GOLDEN RIM RESSOURCES BURKINA SARL
08 BP 11224 OUAGADOUGOU 01
(Contrat de mai pour l’exécution de 2000m de sondage a la moto tanière sur le permis de
« Korongou »de la société EPSILON GOLD MINIS L, Province de la Gnagna)
Désignation Quantité Prix Montant
Profondeur cumulée de sondage a la moto 627 3 500 1 194 500
tanière pour la période de mai
Source : BUMIGEB
Journal de prestation
xlv
1.2 Pour les décaissements au sein du BUMIGEB
Facture d’achat
xlvi
2. Les opérations bancaires
Les pièces justificatives dont dispose le comptable lors des décaissements sont : le talon de
cheque, le double de l’ordre de virement, les avis de débit, les relevés bancaires. Les pièces
justificatives dont dispose le comptable lors des encaissements sont : le chèque, le second
exemplaire des bordereaux de remise de chèque, les avis de crédit, les relevés bancaires. Ces
pièces seront utilisées pour la comptabilisation dans le journal de l’entreprise.
L’analyse de l’équilibre financier se fait à travers le calcul des différents indicateurs tels que le
fonds de roulement net global (FRNG), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie,
réelle (TR), d’une part et d’autre part le calcul des différents ratios. Cette analyse permet de
xlvii
mieux cerner les notions de l’équilibre financier, de porter des jugements et des
recommandations pour donner une vraie valeur à l’entreprise.
Il est important de souligner que lors de notre passage au BUMIGEB, nous avons travaillé
dans un cadre chaleureux, amical, de conseil, de partage d’expérience et de connaissance ;
avec un personnel dynamique, hautement qualifié.
1. Taches effectuées
Notre passage au BUMIGEB. D’avoir un aperçu de la vie en entreprise ; ainsi nous avons
effectué les taches suivantes :
- Le classement des pièces comptable chronologique selon leur date d’arrivée dans
les chronos respectifs
xlviii
2. Remarques suggestions
2.1. Forces
2.2 Faiblesses
-Une mauvaise gestion des factures fournisseurs ce qui est de nature à retarder les paiements
-le logiciel sage 1000 présente des failles lors des saisies des pièces comptables
2.3. Suggestion
Les suggestions ci-dessous sont proposées afin d’améliorer les insuffisances constatées : Ce
sont
- Mettre en place u système qui permettra une gestion des factures dès leur arrives
CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, nous retenons que le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina
est une société d’Etat dont la renommée n’est plus à prouver, nous avons été convaincus
qu’un stage en son sein répondrait à nos attentes.
xlix
Durant notre stage, nous avons participé à plusieurs activités au sein de la comptabilité et sur
chacune des activités, nous avons travaillé individuellement et en équipe. Cela nous a permis
d’assurer une bonne intégration dans l’entreprise. Nous avons également pu apprendre le
fonctionnement et l’organisation de la Direction Administrative et Financière.
Au terme de notre stage, nous pouvons affirmer que les objectifs que nous nous sommes fixés
ont été atteints, en l’occurrence, la découverte du milieu professionnel de la comptabilité, la
comparaison de nos connaissances et nos acquis, le rapprochement de la théorie et la pratique,
la maitrise des principes, méthodes et techniques comptable.
La trésorerie constitue une partie primordiale dans la vie de l’entreprise. En fonction de son
domaine d’activité, l’entreprise doit réserver à la trésorerie un traitement comptable approprié.
Nous pouvons également dire que notre objectif est atteint car on a pu analyser la gestion de
la trésorerie du BUMIGEB ; de façon générale, la gestion est satisfaisante, toutefois certaines
faiblesses ont été relevées et pour lesquelles les suggestions ont été formulées.
Nous sommes convaincus qu’une bonne planification de la trésorerie demande l’adhésion des
premiers responsables de l’entreprise. La bonne gestion de la trésorerie peut constituer un
élément de base pour la bonne marche de l’activité de l’entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
l
RASSI F. (2017), Gestion financière à court terme et élément de théorie financière, Presse
de l’Université de Québec, Québec. 552 pages
LES RAPPORTS
www.trader-finance.fr
www.banque.comprendrechoisir.com
AUTRES
Dictionnaire français
li
ANNEXE
lii
Annexe n°2 : Tableau de la TVA
liii
TVA collectée
TVA déductible
TVA à encaisser
Règlement de la TVA a
décaisser
liv
Montant Janv(N) Fév (N) ………… Nov (N) Déc (N)
TTC
Bilan N-1
Créance client
Autre créance
Encaissement sur
ventes
Vente janvier N
Vente février N
………………….
Vente novembre N
Vente décembre N
Autre encaissement
Total des
encaissement
lv
Montant Jan (N) Fév (N) ………. Déc (N)
TTC
Bilant N- 1
Emprunts
Dettes fournisseurs
Autres dettes
Achat janvier N
Achat février N
……………
Achat décembre N
Règlement TVA à
décaisser
Salaire
Charge sociale
Autre décaissement
Total des décaissements
lvi
Jan (N) Fév (N) ………… NOV (N) Déc (N)
Encaissements (E)
Décaissement (D)
lvii
Ressources
Capacité d’autofinancement
Augmentation du capital
Subvention d’investissement
Total ressources
Emploi
Acquisition d’immobilisation
Charges à repartir
Distribution de dividendes
Total emplois
Ecart annuel
Trésorerie initiale
Trésorerie finale
lxi