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Corection Moise Du Rapport Estelle

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RAPPORT DE STAGE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR BURKIJNA FASO


DE LA RECHERCHE ET DE Unité- Progrès- Justice
L’INNOVATION (MESRI)
------------------
SECRETARIAT GENERAL
------------------
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
(DGESUP)
-----------------
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIES (IST)

RAPPORT DE STAGE

INTITULE : Licence professionnelle


DOMAINE : Sciences économiques et de gestion
MENTION : Sciences de gestion
SPECIALITE : Finances- Comptabilité

THEME
PRATIQUE DE LA GESTION DE LA TRESORERIE DANS UNE SOCIETE D’ETAT :
CAS DU BUMIGEB (BUREAU DES MINES ET DE LA GEOLOGIE DU BURKINA)

Stage effectué du 27 mars au 27 mai 2023

Présenté et soutenu par : NEBIE Estelle Diane Aida, le……………..


Membres du jury

Directeur du rapport : Mr SAWADOGO Karim Maitre de stage : Mn SONDO Nahomi

Année académique 2022-2023 i


ii
Année académique 2022-2023

SOMMAIRE

DEDICACE........................................................................................................................................... iii
REMERCIEMENTS........................................................................................................................... iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................... v
LISTE DES TABLEAUX................................................................................................................... vii
PRÉAMBULE..................................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION DU BUMIGEB...................................... 3
I : Historique et situation géographique du BUMIGEB................................................................ 3
II : Organisation, fonctionnement et mission du BUMIGEB........................................................ 5
CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA TRESORERIE..........10
I : L’approche théorique sur la définition des concepts............................................................... 10
II : L’ORGANISATION DE LA TRESORERIE......................................................................... 13
CHAPITRE 3 : PROCEDURE DE GESTION DE LA TRESORERIE AU BUMIGEB..............25
I : PROCEDURES DE GESTION DE LA TRESORERIE......................................................... 25
II : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE DU BUMIGEB.............................................. 35
CONCLUSION GENERALE............................................................................................................ 38
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................. 39
ANNEXE.............................................................................................................................................. xi

iii
DEDICACE

A ma famille

iv
REMERCIEMENTS

Tout succès est un aboutissement graduel d’une somme de connaissance qui ne saurait être
attribué à une seule personne. A travers ce document, l’occasion nous est donnée de remercier
tous ceux d’une manière ou d’une autre nous ont soutenu jusqu’à l’élaboration du présent
rapport. Ainsi nos remerciements vont particulièrement à :

 Notre directeur de mémoire Monsieur Karim SAWADOGO enseignant a IST pour


son encadrement, sa disponibilité et sa rigueur ;

 Notre maitre de stage Madame SONDO Nahomie, comptable au BUMIGEB pour son
encadrement, sa disponibilité et ses conseils qui ont constitué le socle de ce travail ;

 M. Alphonse SONGZABRE chef comptable au BUMIGEB pour sa collaboration ;

 Au personnel du BUMIGEB pour leur disponibilité, leur soutien et leur volonté de


donner le meilleur d’eux-mêmes dans le cadre de ce travail ;

 Tout le personnel de IST, qui a su durant ces trois années nous prodiguer une bonne
formation professionnelle ;

 M. Moise KIGATI pour son soutien financier, spirituel et moral ;

 Mes frères, mes sœurs et mes amis pour leurs conseils et encouragements ;

v
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATION

AC Actif Circulant

AF Auto -Financement

BFR Besoin en Fond de Roulement

BUMIFOM Bureau Minier de la France d’Outre – Mer

BUMIGEB Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina

BUVOGMI Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines

CAF Capacité d’Auto -Financement

CA Conseil d’Administration
DAF Direction de l’Administration et des Finances

DGM Direction de la Géologie et des Mines

DRGM Direction de la Recherche Géologique et Minière

DSIMH Direction de la Sécurité Industrielle, Minière et des


Hydrocarbures
vi
DL Direction des Laboratoires

DS Direction des Sondages

DG Direction Générale

DRB Direction Régionale de Bobo

FRNG Fond de Roulement Net Globale

IUTS Impôt Unique sur les Traitements et Salaire

OHADA Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des


Affaires

PC Passif Circulant

SYSCOA Système Comptable Ouest Africain

TPA Taxe Patronale et d’Apprentissage

TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée

TN Trésorerie Net

vii
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Journal d’encaissement au comptant……………………………………………19

Tableau 2 : Journal de vente à crédit…………………………………………………………19

Tableau 3 : Journal d’achat à crédit…………………………………………………………..20

Tableau 4 : Journal d’achat au comptant………………………………………………………


20

Tableau 5 : Présentation de la facture…………………………………………………………


32

Tableau 6 : Présentation du journal……………………………………………………………


33

Tableau 7 : Présentation de la facture…………………………………………………………


33

Tableau 8 : Journal de prestation………………………………………………………………


34

Tableau 9 : Présentation d’une facture fournisseur……………………………………………


34

Tableau 10 : Journal d’achat à crédit…………………………………………………………35

viii
PRÉAMBULE
PRÉSENTATION DE L’IST
Dans une dynamique d’auto-prise en charge des jeunes et dans une perspective de réduire le
taux de chômage, l’État s’est lancé en 2000 dans une politique de formation technique et pro-
fessionnelle à travers la création d’un ministère délégué à l’enseignement technique. Cette po-
litique a permis la naissance de plusieurs écoles supérieures techniques dont l’Institut Supé-
rieur de Technologie (IST).
Son objectif social est la réalisation et la gestion d’établissement d’enseignement technique et
professionnel, la réalisation d'études, de conseil, de formation dans l’enseignement technique
et continue des travailleurs.
L’Institut Supérieur de Technologie (IST) a développé et mis en œuvre des nouvelles filières
de formation grâce à des collaborations avec des universités publiques au niveau national et
des universités étrangères.
Dans le cadre du volet formation dans l’enseignement technique et la formation profession-
nelle ainsi que la formation continue des travailleurs, l’IST a pour vocation la formation des
techniciens supérieurs, des ingénieurs et des cadres de conception. Son objectif principal est

ix
de relever un défi en besoin des personnes compétentes, dynamiques et performantes pour le
marché de l’emploi à travers deux (2) départements répartis en plusieurs filières :
LE DÉPARTEMENT SCIENCES DE GESTION
Le département science de gestion prépare aux Diplômes de Technicien Supérieur (DTS) en
Finance-Comptabilité, en Marketing et Gestion Commerciale et en Secrétariat de Direction-
Bureautique.
Il prépare également à la licence professionnelle en gestion des projets de développement, en
Finance-Comptabilité, en Gestion des Ressources Humaines, Transport Logistique et Transit,
Banque Micro finance, Communication d’entreprise et en Marketing Management.
Enfin, le département science de gestion prépare conjointement avec le Centre International
des Études Supérieures Appliquées (CIESA) du Canada aux masters eComptabilité, Contrôle
et Audit, en gestion des Ressources Humaines, en Gestion des projets de développement et en
Marketing et Stratégie.

LE DÉPARTEMENT SCIENCES ET TECHNOLOGIES

Ce département prépare aux Diplômes de Technicien Supérieur (DTS) en Réseaux


Informatique et Télécommunication, en Maintenance Industrielle, en Génie Électrique, option
: Électronique et Informatique Industrielle, en Génie Biomédical et en Agroalimentaire.

Il prépare également à l’ingénierie de travaux, option : Réseaux et Système Informatique, aux


licences professionnelles en Maintenance Biomédicale et Hospitalière, en Nutrition Humaine
Appliquée, en Qualité et Sécurité Sanitaire des Aliments, en Génie Minier, aux masters en
Agroalimentaire, en Génie civil. Il forme à la licence en Maintenance Industrielle, en Produc-
tique, en Électronique, Électrotechnique, Automatisme et Informatique Industrielle.
Enfin, le département science et technologie prépare conjointement avec le Centre Internatio-
nal des Études Supérieures Appliquées (CIESA) du Canada aux masters en Gestion de l’envi-
ronnement tropical, en Génie Industriel et Réseau Informatique et Multimédia.

LES STRATÉGIES DE COLLABORATION ET DE DÉVELOPPEMENT INSTITU-


TIONNEL DE L’IST

x
A ce jour, l’IST compte trente-deux diplômes (32) diplômes homologués par le Conseil Afri-
cain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Il se veut un institut reconnu et respecté des instances universitaires et du monde profession-
nel, une école apprenante, qui entend offrir à ses étudiants, aux entreprises, à son personnel et
ses actionnaires, un milieu riche, ouvert, diversifié et axé sur la réussite de tous. Pour atteindre
plus d’efficacité dans ses activités, il a signé des partenariats avec d’autres universités ou ins-
tituts nationaux et internationaux dans la formation et la délivrance des diplômes.
L’IST dispose de nos jours de 8 (Huit) campus notamment le Campus de Gounghin qui abrite
la direction générale, le campus de Wayalghin, le campus de Tanghin, le campus de Ouaga
2000, le campus de Tampouy qui abrite le siège, le campus de Tenkodogo et le campus
numérique

INTRODUCTION GENERALE

L'atteinte des objectifs de l'entreprise à savoir la réalisation de profit maximum à travers son
activité est dépendante de la maîtrise par celle-ci des charges qu'elle engage et des produits
engendrés. La comptabilité lui est alors indispensable, puisqu'elle lui permet un suivi de ces
charges et produits aboutissant à la détermination du résultat, du bénéfice et du profit.

Pour son activité de production de biens et services, l'entreprise est en relation avec son
environnement constitué de ses clients, ses fournisseurs, l'Etat, les institutions financières, ...
Ces relations ont généralement un dénouement financier créant ainsi une obligation de
paiement de part et d'autre. Les transactions financières qui en naissent mettent en jeu des
comptes de trésorerie principalement la banque et la caisse utilisées pour les règlements. Il est
donc idéal pour l'entreprise d'avoir une bonne connaissance de la situation de sa trésorerie
pour ne pas être en situation litigieuse avec ses partenaires. Ainsi pour leur fonctionnement,
les entreprises ont besoin de liquidité. La gestion de cette liquidité renvoie à l’implication
d’une gestion efficace de la trésorerie Cela passe nécessairement par une gestion optimale de
la trésorerie, condition sinequanum pour avoir un fonds de roulement et couvrir les dépenses
courantes (BOUMESSEL.R.(2017). S’applique à optimiser la gestion de la trésorerie :

« Pratique de la gestion de la trésorerie dans une société d’état : cas du BUMIGEB »

xi
En abordant ce thème, notre préoccupation est la suivante : « Quelle procédure adéquate est à
mettre en place pour une gestion efficiente de la trésorerie ? » l’objectif poursuivi par le choix
de ce thème est d’analyser la procédure de gestion de la trésorerie au BUMIGEB.
Une telle étude revêt plusieurs centres d’intérêts à savoir :

- Sur le plan personnel cette étude nous permet de consolider nos connaissances et
vient ajouter un plus à notre formation théorique par l’immersion en milieu profes-
sionnel
- Pour l’ISTITUT SUPERIEUR DE LA TECHNOMOGIE (IST), ce rapport pourrait
aider d’autre étudiants dans leurs recherches
- Pour le BUMIGEB, il fournit les bases pour l’élaboration d’une approche dans le
traitement comptable de la trésorerie.

Pour mener à bien notre étude, nous avons effectué un stage de 03 mois au BUMIGEB, mené
des recherches documentaires
La rédaction de ce document est rendu possible grâce aux informations recueillies à travers la
consultation d’ouvrage, de rapport de stage, d’entretient avec les agents du BUMIGEB .
La présente étude est structurée en trois chapitres comportant chacun deux sections et des
sous sections.
Le premier chapitre sera consacré à la présentation de la structure d’accueil, dans la première
section de ce chapitre, nous aborderons l’historique et la situation géographique du BUMI-
GEB et la deuxième section sera consacré à l’organisation ; fonctionnement et missions du
BUMIGEB.
Dans le deuxième chapitre, nous ferons une approche théorique sur la trésorerie ; la première
section donne une approche théorique sur la définition des concepts ; la deuxième section est
dédiée à l’organisation de la trésorerie.
Le dernier chapitre met l’accent sur la pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB,
dans la première section, nous aborderons les procédures de gestion de la trésorerie et dans
deuxième section, nous ferons une étude de la situation financière du BUMIGEB ; également
nous aborderons le bilan de notre stage dans ce chapitre.

xii
PREMIERE PARTIE : CADRE INSTITUTIONNEL ET THEORIQUE DE LA
GESTION DE LA TRESORERIE

La première partie de notre étude est repartie en deux chapitres ;le premier chapitre est
consacré à la présentation et a l’organisation du BUMIGEB .

Le deuxième chapitre est porté sur l’approche théorique sur la gestion de la trésorerie

xiii
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION DU BUMIGEB

Dans cette partie de notre étude, il est question pour nous de présenter dans un premier temps
le BUMIGEB à travers son histoire et sa situation géographique ensuite son organisation, son
fonctionnement ainsi que ses missions

I : Historique et situation géographique du BUMIGEB


Cette section a pour objet de présenter l’historique du BUMIGEB et sa situation
géographique.

I.1 Historique du BUMIGEB

L’histoire de l’entreprise est marquée par les dates ci-après :

xiv
Avant les indépendances, le Bureau Minier de la France d’Outre-mer (BUMIFOM) dont le
siège était à Dakar au SENEGAL. Le BUMIFOM couvrait les colonies françaises d’Afrique
Occidentale dont la Haute-Volta en matière de recherche géologique et minière.
Après les indépendances de 1960, a été créée la Direction de la Géologie et des Mines (DGM)
basée initialement à Bobo-Dioulasso jusqu’en fin 1968, date à laquelle elle a été transférée à
Ouagadougou avec une cinquantaine d’agents dont presque tous les cadres étaient des
expatriés.
La DGM qui assurait sa mission principalement grâce à l’aide extérieure (F.A.C., PNUD, etc.)
a accompli des levés géologiques de base et mise en évidence plusieurs indices et gites
miniers. Ces résultats probants ont incité l’Etat à rechercher les moyens nécessaires pour
intensifier la cartographie géologique et la recherche minière.
C’est ainsi que le Bureau Voltaïque de la Géologie et des Mines (BUVOGMI) a été créé par
décret n°78-165/PRES/MCDIM du 17 mai 1978, par transformation de la Direction de la
Géologie et des Mines en Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC).
Ce statut de l’EPIC lui conférait la personnalité morale et l’autonomie financière que
requéraient les exigences d’opérationnalité ayant justifié sa création.
En 1984, à la suite du changement de nom du pays Haute-Volta en Burkina Faso, le
BUVOGMI prit la dénomination de Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina
(BUMIGEB) par décret n°85-047/CNR/PRES/MRF/PRECO du 31 janvier 1985
En 1988, la création d’un Secrétariat d’Etat aux mines et puis d’un ministère chargé des mines
en 1994 a modifié le dispositif organisationnel du secteur minier et partant, les attributions
initiales du BUMIGEB. Ainsi, la définition et le contrôle des programmes géologiques et
miniers relèvent désormais de la compétence de l’administration centrale.
En 1990, Kiti An VII-181/PRES/FP/PECO/SEM du 25/01/1990 relatif aux missions du
BUMIGEB a consacré cette tendance en le confirmant dans le rôle d’organe d’exécution de la
puissance publique en matière de cartographie et de recherche géologique et minière.
A partir de 1993, deux évènements majeurs d’ordre juridique et institutionnel sont intervenus
dans la vie de l’entreprise. Il s’agit de :
- l’insertion du BUMIGEB parmi les sociétés à caractères stratégique de l’Etat par la loi
n°53/93/ADP du 20/12/1993 portant définition et détermination des sociétés et entre-
prises à caractère stratégique ;
- sa transformation en société d’Etat par le décret n°97-339/PRES/PM/MCIA/MEM/
MEF du 11/08/1997.
xv
I.2 Situation géographique du BUMIGEB

Le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina est une société d’Etat à caractère
stratégique. La Direction générale est basée à Ouagadougou, capitale politique du Burkina
Faso. Elle est située à l’arrondissement 10, au secteur 43 à la sortie Est de l’échangeur de
l’Est sur la route Nationale N°4, l’axe Ouagadougou -Fada N’gourma, sur l’avenue
Benodogo, porte N°4186

II: Organisation, fonctionnement et mission du BUMIGEB

II.1. organisation du BUMIGEB

Le BUMIGEB est une société d'Etat disposant d'un statut particulier et d'un nouvel
organigramme qui a été adopté par le Conseil d’Administration le 22 novembre 2011. Cet
organigramme présente schématiquement les directions et cellules qui forment l'organe de
gestion. Le BUMIGEB est administré par un Conseil d'Administration composé de neuf (09)
administrateurs qui sont :

 Un (1) représentant du Premier Ministère ;

 Deux (2) représentants du Ministère de tutelle technique ;

 Un (1) représentant du Ministère de tutelle de gestion ;

 Un (1) représentant du Ministère de tutelle financière ;

 Un (1) représentant du Ministère de l'Enseignement Secondaire et Supérieur

 Un (1) représentant du Ministre de l’Environnement et du Développement Durable ;

 Un (1) représentant des travailleurs du BUMIGEB.

xvi
 Un (1) représentant de l'inspection des Entreprises Publiques et Parapubliques (ac-
tuelle Direction de l’Entreprise)

Le Conseil d'Administration répond devant l'Assemblée Générale des Sociétés d'Etat de la


gestion du BUMIGEB. Il est placé sous les tutelles suivantes :

 Tutelle technique : Ministère des Mines et de l’Energie ;

 Tutelle de gestion : Ministère du Commerce, de l'Industrie et de l’Artisanat ;

 Tutelle financière : Ministère de l’Economie des Finances.

Le Conseil d'Administration délègue ses pouvoirs à la Direction Générale qui a sous sa


responsabilité des structures fonctionnelles d'appui ou cellules et des structures hiérarchiques
opérationnelles ou directions comprenant des services et sections.

Son organigramme (cf. annexe n°1), est donc du type hiérarchique-fonctionnel, présentant
schématiquement les directions et les services qui forment l'organe de gestion.

II. 2. direction de la Recherche Géologique et Minière (DRGM)


La Direction de la Recherche Géologique et Minière est compose de trois (3) services :

 Le service de Geologie (SG)

 Le service des Etudes Géologiques et hydrologiques (SEGH)

 Le service de l’Information Géologique et Minière (SIGM)

La DRGM est chargée d’exécuter les travaux d’étude et de conseils en


géologie en vue d’améliorer les connaissances géologiques et minières du
Burkina Faso

II.3. Direction de la Sécurité Industrielle, Minière et des Hydrocarbures (DSIMH)


Elle est composée de deux (2) services

 Le service des Contrôles Minières et des Hydrocarbures (DCMH)

 Le service de la Sécurité Industrielle et Environnement (SSIE)

xvii
Cette direction a pour mission de garantir la qualité des produits minier et d’assurer la sécurité
industrielle, minière et environnementale.

II.4. Direction des Laboratoire (DL)


Cette direction est composée de trois (3) services :

 Le service de Minéralurgie (SM)

 Le service des Analyses Chimiques (SAC)

 Le responsable qualité (RQ)

Elle est chargée de la réalisation des travaux de sciage, de roche ; de sondages ; miniers ; de la
confection de lames minces de roche et de la surface polies ; de minerais ; d’analyses
d’échantillons de sol et des eaux et de substances polluantes.

II.5. Direction des Sondages (DS)


Celle-ci comprend le Service Sondages Minier (SSM) et le service Sondages Géotechniques
(SSG). La DS est compétente pour réalisation de sondages miniers ainsi que des études et
conseils dans le domaine de l’hydrogéologie.

II.6. Direction de l’Administration et des Finances (DA


Cette direction se compose de quatre (4) services :

 Le Service Financier et Comptable (SFC) ;


 Le Service Approvisionnement et Engagement (SAE) ;
 Le Service des Ressources Humaines (SRH) ;
 Le Service Logistique et Maintenance (SLM).
La DAF a pour mission, la gestion des opérations financière et comptable, du budget, des res-
sources humaines et des approvisionnements des créances de la société.

xviii
II.7. Direction Régionale de bobo (DRB)
La Direction Régionale de Bobo-Dioulasso est une direction décentralisée du BUMIGEB.
Elle est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de l’ensemble des activités qui lui
sont déléguées par la direction générale.

III. fonctionnement et mission du BUMIGEB

III.1. Fonctionnement du BUMIGEB


Le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina est une société d’Etat au capital de
900 000 000 FCFA, régie par la réglementation générale des sociétés à capitaux publics, la
législation applicable aux sociétés commerciales et son statut propre. Le capital du
BUMIGEB est entièrement détenu par l’Etat Burkinabè.
Le BUMIGEB est placé sous une triple tutelle des ministères suivants :
- Tutelle technique et administrative du Ministère chargé des mines ;
- Tutelle financière du Ministère chargé des finances ;
- Tutelle de gestion du Ministère chargé des entreprises publiques et parapubliques.
Au niveau institutionnel, l’Etat, à travers un certain nombre de textes, a conféré au
BUMIGEB un rôle et une place importante dans l’exercice de la puissance publique dans le
domaine des mines et de la géologie. Il s’agit notamment :
- De la loi n°53/93/ADP du 20/12/1993 portant définition et détermination des socié-
tés et entreprises à caractère stratégique ;
- De la déclaration de politique minière du 17 janvier 1996,
- Du décret n°97-339/PRES/PM/MCIA/MEM/MEF du 11 août 1997 portant transfor-
mation du BUMIGEB en société d’Etat ;
- Du décret n°97-340/PRES/PM/MCIA/MEM/MEF du 11 août 1997 portant approba-
tion des statuts du BUMIGEB.
C’est à ce titre que le BUMIGEB exécute pour le compte de l’Etat des missions de service
public et offre aux tiers privés diverses prestations commerciales dans le domaine des mines
et de la géologie.

III.2. Les missions


Le BUMIGEB en tant que service géologique national a pour vocation de développer
l’infrastructure géologique à travers ses principales missions de service public et ses activités
commerciales.
xix
a. Les missions du service publique
Ce sont des missions exécutées pour le compte de l’Etat. Elles sont entre autres :
 La production, la collecte, le stockage et la diffusion des données géo-scientifiques de
base ;
 L’exécution des travaux de levées géologiques et géophysiques d'intérêt national ou
régional ;
 L’inventaire minéral et la mise à jour du potentiel minier ;
 Le développement et la gestion du système national d’information géologique et mi-
nière
 L’inspection des établissements classés ;
 Le contrôle de l'or issu de l’artisanat minier et des objets ouvrés en métaux précieux ;
 L’appui au développement de la petite mine.
Il est a noté que les activités de service public sont financées par un Contrat Plan quinquennal
établi entre l'Etat et le BUMIGEB, qui constitue en outre un cadre juridique des interventions
du BUMIGEB en précisant les engagements des deux parties. Les activités annuelles
déterminées par le Conseil d’Administration sont tirées de ce contrat Plan.

b. Les prestations commerciales

Il s'agit des prestations de service axées particulièrement sur :


 Les analyses géochimiques ;
 Les sondages miniers (carottés, à circulation inverse et à la tarière) ;
 Les orages d’eau ;
 Les levés géologiques, géochimiques et géophysiques ;
 Les jaugeages des camions citernes ;
 Les épreuves (des bouteilles de gaz butane et industriel, cuves, citernes à gaz, tuyaute-
ries…) ;
L’étalonnage des compteurs volumétriques ;
De sa création jusqu’à nos jours, le BUMIGEB a connu une évolution juridique de ses compé-
tences et de ses missions. Il a aussi connu dans son évolution des périodes difficiles des-

xx
quelles, il a su relever les grands défis qui se sont présentés. Grâce à son personnel légendaire,
le BUMIGEB s’affiche comme la seule société d’Etat en matière de recherche minière.

Nous sommes ainsi au terme de ce chapitre qui donne un aperçu général sur le BUMIGEB ;
nous entamons dans le chapitre suivant les aspects théoriques de la gestion de trésorerie.

CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA


TRESORERIE

Le présent chapitre se doit de mettre au clair le minimum de notions nécessaire à la


compréhension de l’univers de la gestion de la trésorerie. Il s’articule autour de deux sections
traitant successivement : L’approche théorique sur la définition des concepts et l’organisation
de la trésorerie.

Section 1 : L’approche théorique sur la définition des concepts

Cette partie de la section sur l’approche théorique, porte sur la définition des concepts et le
mode de détermination de la trésorerie.

xxi
I. Définition des concepts de base
Nous allons définir la trésorerie ; la liquidité ; la solvabilité ; et les différents ratios.

1. La trésorerie
La notion de la trésorerie varie selon l’aspect et le secteur que l’auteur met en avant.

Selon le lexique de gestion DALLOZ 5ème édition 2000 « la trésorerie est l'ensemble des
moyens de financements liquides à court terme dont dispose un agent économique pour faire
face à ses dépenses de toute nature... ».
La trésorerie est constituée par l'ensemble des fonds dont dispose l'entreprise pour assurer les
paiements que génère son activité.
En somme, le terme trésorerie se réfère à l'ensemble des moyens disponibles de l'entreprise lui
permettant d'être solvable en tenant compte de l'exigibilité des dettes. De ce fait, la trésorerie
satisfait aux trois (03) exigences suivantes :

2. LA liquidité
La liquidité est l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses échéances à court terme (paiement
des dettes fournisseurs, paiement de dettes fiscales, etc.). La liquidité de l’entreprise est une
notion clé pour les créanciers et en particulier les banques.

3. L’exigibilité
Elle exprime la capacité de l'entreprise à respecter les dates d'échéance de de ses dettes

4. La solvabilité.
Elle est une aptitude de l'entreprise à rembourser à terme l'ensemble de ses dettes.

5. Définition de certains ratios et leurs intérêts

5.1. Ratio de liquidité générale


Le ratio de liquidité générale mesure la capacite d’une entreprise à acquitter ses dettes à court
terme. Lorsque le ratio de liquidité est inférieur à 100%, cela veut dire que l’entreprise n’est
pas solvable à court terme et doit recours à un financement tels que le découvert ou la vente
d’immobilisation Il se calcul comme suit :

xxii
Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Passif circulant

5.2. Ratio d’indépendance financière


Le ratio d’indépendance financière met en avant l’état de l’endettement financier de
l’entreprise par rapport à ses fonds propres. Voici comment il se calcule :

Ratio d’indépendance financière =Capitaux propres/Capitaux permanents

(Les capitaux permanents correspondent aux capitaux propres, aux provisions à long terme et
aux dettes financière)
Un ratio trop faible risque de compliquer les possibilités de trouver des financements externes
car il indique que l’entreprise est dépendante des entités qui la finance et ne dispose que de
très peu de marge de manœuvre générée par ses fonds propres.

5.3. Ratio de solvabilité générale


Le ratio de solvabilité, exprimé en pourcentage, est un indicateur de la santé financière de
l’entreprise. Il permet d’estimer sa capacite de remboursement à terme.il se calcule comme
suit :

Ratio de solvabilité= Capitaux / Total du bilan

5.4. Ratio d’autonomie financière


Il traduit l’effort financier des actionnaires dans la constitution des ressources stables de
l’entreprise et tient à montrer que le risque d’insolvabilité ne doit pas être encouru par les
seuls apporteur de capitaux extérieurs.
Ratio d’autonomie financière = Capitaux propre /Capitaux permanent

xxiii
6. La durée moyenne des crédits

Elle est caractérisée par la durée moyenne des crédits clients et la durée moyenne des crédits
fournisseurs.

6.1. La durée moyenne des crédits clients


Elle correspond au délai de paiement accordé par l’entreprise a ses clients Elle se calcule
comme suit :
Crédit client = (Créance clients *360) / vente TTC

Une augmentation du crédit client peut indiquer que certains clients sont en difficulté et peut
engendrer des problèmes de trésorerie et inversement en de diminution

6.2. La durée moyenne des crédits fournisseurs


Elle met en évidence le nombre de jours en moyenne que fait l’entrepris en vue de procéder
aux règlement des crédits fournisseurs.
Crédit fournisseurs = (Dettes fournisseur *360) / achat TTC
Une augmentation du crédit fournisseur permet de repousser les échéances de sortie de
trésorerie.
II. La détermination de la trésorerie
Une pratique efficiente de la gestion de la trésorerie nous conduit à déterminer
périodiquement le solde de la trésorerie afin d'avoir une vision assez claire sur le futur de
l'entreprise. Ce solde, qui représente sa trésorerie nette se détermine comme suit :
Trésorerie nette (T.N) = Encaissements (E) - Décaissements (D).

Trésorerie nette (T.N) = Trésorerie active (T.A) - Trésorerie passive (T.P

La trésorerie active fait référence à la trésorerie que possède l'entreprise ; soit les
disponibilités en banque, caisse, compte de chèque postaux. Alors que la trésorerie passive
concerne les concours bancaires.
Trésorerie nette (T.N) = Fonds de Roulement (F.R) - Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R)
xxiv
Le fonds de roulement indique une couverture de l'actif immobilisé par les capitaux
permanents ou un surplus de l'actif à court terme par rapport aux dettes à court terme.
Cependant, le besoin en fonds de roulement représente l'excédent de l'actif circulant par
rapport au passif circulant.

Fonds de roulement= Capitaux permanents - Actif immobilisé.


Fonds de roulement= Actif à court terme - Dettes à court terme.
Besoin en fonds de roulements= Actif circulant - Passif circulant.

SECTION 2 : L’ORGANISATION DE LA TRESORERIE

La trésorerie occupe une place importante dans toute entreprise. Son fonctionnement et sa
survie est fonction de la taille de l'entreprise.
 Au niveau des petites et moyennes entreprises (PME), la trésorerie est généralement
assurée par le chef d'entreprise avec l'appui d'un commissaire aux comptes et la
participation des comptables.
 Au niveau des grandes entreprises où il existe une Direction Administrative et
Financière (DAF), sa gestion est assurée par cette dernière avec la désignation
D’un trésorier qui rend toujours comptes des flux de trésorerie à son supérieur hiérarchique.

I. La gestion de la trésorerie

Elle regroupe l’ensemble des décisions, règles et procédure qui permettent d’assurer, au
moindre cout, le maintien de l’équilibre financier instantané de l’entreprise. La gestion de la
trésorerie est l’ensemble des mécanismes qui permettent à une entreprise de prévoir et de
gérer les flux, d’anticiper et de prévenir les risques financiers, de négocier et de contrôler les
opérations bancaires, de placer les excédents, d’assurer sa liquidité et sa solvabilité.

1. Les missions du trésorier.


Chargé de la gestion de la trésorerie, le trésorier doit tout mettre en œuvre pour assurer à
l'entreprise les ressources nécessaires dont elle a besoin dans le cadre de ses activités.

xxv
Ainsi, il doit :
 Prévoir les mouvements de trésorerie en procédant aux prévisions des différents
Encaissements et décaissements quotidiens successifs ;
 Établir le budget de trésorerie qui résulte du budget des encaissements et de
celui des décaissements ;
 Suivre la trésorerie en assurant la liquidité générale de l'entreprise et en
facilitant toutes ses transactions financières ;
 Assurer le paiement à échéances des factures et des engagements contractés ;
 Veiller à la réalisation des opérations d'achats ventes de l'entreprise au moment
opportun par le biais du jeu encaissements-décaissements des disponibilités ;
 Assurer la solvabilité de l’entreprise. Le trésorier doit s’assurer qu’elle peut
disposer de liquidité pour financer les projets

2. L'utilité de la trésorerie.
Dans le souci de bien fonctionner, l'entreprise a besoin de disposer d'une trésorerie pour les
motifs suivants :

 Motifs de transaction
L'entreprise, en effectuant des opérations d’achats ventes dont la majeure partie est à crédit,
doit disposer de liquidité à l’échéance pour le règlement de ses dettes et bénéficier des
réductions à caractère commercial.

 Motifs de précaution :
L’entreprise doit disposer d’une partie de ses actifs sous forme de liquidité afin de faire face a
un évènement exogène.

 Motif de spéculation
L’entreprise, dès lors qu’elle dispose de grande quantité de fonds, peut placer une partie dans
des conditions intéressantes, sur des produits financiers standards en particulier auprès des
institutions financières ou des banques.

xxvi
II. Objectif de la gestion de la trésorerie

La gestion de la trésorerie est généralement assurée par le responsable financier de


l'entreprise. Ses objectifs sont entre autres :
 De minimiser le montant de ses charges d'exploitation en procédant aux études
Des prix des différents articles proposés par les fournisseurs et de ses charges
Financières à court terme ;
 D’éviter une situation de cessation de paiement de ses fournisseurs, voire même
De ses salariés par suite de la baisse de ses rendements ;
 De contrôler le mouvement de ses comptes bancaires, de veiller à leurs avoirs ;
 D’optimiser la gestion des liquidités par les placements.

III. Les composantes de la trésorerie

Les deux aspects fondamentaux de la trésorerie sont essentiellement les encaissements et les
décaissements de l'entreprise qui se répartissent selon leurs origines aux types d'opérations
suivantes :
 Les opérations d'exploitation :
Elles sont liées au cycle d'exploitation de l'entreprise entraînant à la fois des
Augmentations et des diminutions de trésorerie.
 Les opérations de financement :
Elles veillent à alimenter la trésorerie par des rentrées de fonds nouvellement acquis qui
nécessite par moment des remboursements, d'où des sorties de
Trésorerie à constater.
 Les opérations d'investissement :
Elles ne constatent que des sorties de trésorerie en vue de leur transformation en
immobilisation.
1. Les encaissements
Ils regroupent les opérations de l'entreprise générant des recettes, qui constituent des entrées
de trésorerie lui permettant d'honorer ses différents engagements. Ces recettes s'articulent
comme suit :
1.1 Les ventes des produits
Elles concernent les ventes au comptant comme à crédit des biens et services produits

xxvii
Par l'entreprise. Les ventes constituent la source importante des revenus.

1.2 Les règlements des clients


Ils représentent la contrepartie des ventes de biens et services aux tiers clients. La
Périodicité des encaissements est fonction du mode de règlement (comptant ou crédit).
Dans le cas où le règlement est fait à crédit, l’échéancier doit tenir compte du délai de
règlement fixé.
1.3 Les avances et acomptes versés par les clients
Elles représentent les paiements anticipés ou partiels reçus des tiers clients.

1.4 Les cessions d'immobilisations


Elles représentent la vente des immobilisations de l'entreprise aux tiers. Ces cessions
Acquièrent le caractère d'opérations courantes si elles sont répétitives et occasionnelles
Si elles sont hors activités.
1.5. Les aides financières
Elles constituent les subventions accordées à l'entreprise par l'Etat ou les collectivités
En vue de compenser une faiblesse de prix ou de faire face à des charges
D’exploitation.
1.6. Les augmentations du capital
Elles représentent les versements reçus des actionnaires en vue d'accroître le capital.

1.7. Les emprunts et dettes assimilées


Ils représentent les prêts contractés auprès des établissements de crédit ou des tiers au
Profit de l'entreprise. Généralement, ils sont remboursés selon un échéancier préétabli.

1.8. Les intérêts et les dividendes


Les intérêts constituent le rendement que rapporte une somme d'argent placée auprès
D’un établissement financier ou prêtée à un tiers pendant une certaine période. Les
Dividendes représentent la portion de bénéfice qui revient à l'entreprise en tant
Qu’actionnaire. En somme ces deux revenus sont des rémunérations de capital.

1.9. Les encaissements des loyers


Ce sont les règlements des loyers des immobilisations par les tiers locataires.
xxviii
2. Les décaissements

Ils constituent pour l'entreprise toutes les opérations effectuées dans l'exercice de ses activités
aboutissant à des sorties de liquidité. Ces différents décaissements sont :

2.1. Les achats de biens et services

Ils concernent les achats au comptant ou à crédit des biens de consommation, des biens qui
seront revendus à l'Etat et des prestations de services reçus dans le cadre de la poursuite des
activités de l'entreprise.

2.2. Les règlements des fournisseurs


Ils constituent la contrepartie versée à ses fournisseurs pour les divers achats et acquisitions
de biens et services réalisés. Les délais pour ces règlements doivent être supérieurs à ceux que
l'entreprise a accordé à ses clients.

2.3. Les frais de productions et de distributions

Ce sont les dépenses effectuées par elle en vue de la production de ses biens et/ou services, du
conditionnement et de leur acheminement auprès des clients.

2.4. Les remboursements d'emprunt


Ils consistent au règlement des emprunts à court ou long terme auprès des établissements
financiers. La périodicité des remboursements est fixée par des dispositions contractuelles.

2.5. Les intérêts et les dividendes versés


Les intérêts représentent la rémunération du capital restant dû. Ils sont versés au moment du
remboursement de l'emprunt contracté. Quant aux dividendes, Ils correspondent à la portion
de bénéfice à reverser aux actionnaires de l'entreprise.

2.6. Le règlement des loyers

xxix
Il est la rémunération de l'utilisation des immobilisations dont l'entreprise n'est pas
propriétaire.

2.7 Le règlement des impôts et taxes


Au titre des taxes, il y'a la TVA, reversée au plus tard le 20 de chaque mois ; la TPA.
S'agissant des impôts, il y'a l’IUTS, versé avant chaque 10 du mois suivant le mois
au titre duquel ils sont dus.
2.8. Les frais de personnels
Ils concernent les différentes rémunérations versées mensuellement aux salariés de l'entreprise
en contrepartie du travail fourni ainsi que les charges sociales y afférentes.

IV. L’enregistrement comptable

L’enregistrement comptable consiste à inscrire dans la comptabilité de l’entreprise chaque


flux entrant et sortant dans le journal.

1. Les opérations de caisse


Les justificatifs de ces opérations qui sont les pièces de caisse ou reçus permettent leurs
comptabilisations au sein du journal de caisse pour chaque décaissement ou encaissement
réalisé.

 Pour les encaissements


 Encaissement au comptant
Le comptable inscrit au débit du compte 57, les entrées d’espèces constatées dans la caisse et
au crédit les contreparties de l’opération dans un compte de produit ou de tiers.
Tableau1 ; Journal d’encaissement au comptant.
5711 Caisse ****

701 Vente de marchandise ****

(Facture n°…du …)

xxx
Tableau 2 : Journal de vente à crédit

411 Client ****

701 Vente de marchandises ****

4431 TVA facturée sur vente ****


Source : par nos soins à partir des données recueillies

 Pour les décaissements


Pour leur comptabilisation, le comptable va inscrire au débit un ou plusieurs comptes de
charges contre les comptes de la classe 6 et 401 pour matérialiser l’opération avec le compte
qui renferme la créance et un avis de débit sera émis par la banque pour prouver le règlement.
 Décaissement pour le règlement des factures fournisseurs

Tableau 3 : Journal d’achat à crédit

601 Achat de marchandises ****

4452000 TVA récupérable ****

401 Fournisseur ****


(Facture n°….du ….)

Tableau 4 : Journal d’achat au comptant

xxxi
601 Achat de marchandises ****

4452000 TVA récupérable ****

571000 Caisse ****

(Facture n°…. du ….)

2. Les opérations bancaires


Les pièces justificatives dont disposera le comptable lors des décaissements sont le talon de
chèque, le double de l’ordre de virement, les avis de débit et les relevés bancaires. Lors des
encaissements, il dispose du chèque, du second exemplaire des bordereaux de remise de
chèque, des avis de crédits et des relevés bancaires.
Ces pièces permettront la comptabilisation des opérations au sein des journaux de l’entreprise.
Pour le règlement par virement bancaire, le débiteur donnera l’ordre de virement ou une lettre
de virement.

3. Les opérations à crédit


Elle s’effectue par la réception des effets de commerce qui permettent d’annuler les créances
ou dettes et leurs remises à l’encaissement.
Pour l’annulation de la créance, l’entreprise annulera la créance de son client en
créditant le compta 4111 contre le compte 4121 au débit.
Pour l’annulation de la dette, l’entreprise annulera la dette de son fournisseur en
débitant le compte 4011 et en créditant le compte 4021.
Pour la remise à l’encaissement ; le bénéficiaire remet à sa banque, l’effet endossé
accompagné d’un bordereau de remise à l’encaissement. La banque en encaissant, prélève une
commission.

V. Le contrôle de la trésorerie et méthode de sa gestion

1. Le contrôle budgétaire de la trésorerie


Le contrôle de la trésorerie fait apparaitre par période les écarts entre les réalisations et les
prévisions par rapprochement entre les encaissements et les décaissements.

xxxii
Grâce à l’analyse des écarts entre les réalisations et le budget initial, cela permet à l’entreprise
de mesurer l’effet sur les mois à venir. La révision du budget d’exploitation ne peut intervenir
que périodiquement. Pour éviter les tensions de trésorerie, l’entité doit mettre en place un
dispositif permettant de prendre toutes les mesures qui puissent couvrir les besoins.
La position de trésorerie est aussi utilisée pour repartir les recettes et les dépenses sur les
différents postes de manière à respecter le plafond d’autorisation de découvert dans les
différentes banques et surtout pour amoindrir les montants des charges en intérêt et agios.

2. Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie permet d’analyser l’activité de l’entreprise mois par mois du point de
vue bancaire (encaissement et décaissement), dans le but d’évaluer la position de trésorerie s
l’intervalle de temps réguliers le mois ; de porter un jugement sur la politique générale de
l’entreprise par ailleurs, il permet de prévoir la trésorerie disponible à la fin de chaque
période.
Ainsi le budget de trésorerie est la confrontation du budget des encaissements et celui des
décaissements qui peut être positif ou négatif représentant la situation financière de
l’entreprise sur la période donnée.
Lorsque le solde final est négatif, on parle de déficit de trésorerie dans le cas contraire, c’est-
à-dire lorsque le solde est positif on parle d’excédent de trésorerie ; ainsi le trésorier doit
envisager des placements ou des financements.
Pour permettre la réalisation des états financiers prévisionnels, le budget de trésorerie
s’articule autour des tableaux suivants :
- Le tableau de la TVA (voir annexe n°2°
- LE tableau des encaissements (voir annexe n°3)
- Le tableau des décaissements (voir annexe n°4)
- Budget de trésorerie (annexe n°4)

I. Les sources de financement de la trésorerie

Pour son fonctionnement, l’entreprise doit disposer de ressources financières. Pour obtenir ces
ressources, elle doit avoir des sources de financement de sa trésorerie. Ce financement peut
s’opérer, soit à partir des sources de financement interne ou externe.

xxxiii
1. Le financement interne
Nous appelons financement interne, le financement opère à partir des ressources générées par
les activités de l’entreprise. Ces ressources ont essentiellement pour origine
l’autofinancement, les cessions actifs (Vente au comptant et vente à crédit)

1.1. La capacite d’autofinancement (CAF)


Il faut retenir que la CAF cherche à évaluer le surplus monétaire dégagé par l’entreprise au
cours d’un exercice en prenant en compte l’ensemble des produits encaissables et l’ensemble
de ses charges décaissables ; C’est-à-dire qu’en plus des charges d’exploitation, il faut
intégrer les charges financières et les charges exceptionnelles. Elle permet à l’entreprise de
financer par ses propres moyens la rémunération des associes ; le renouvèlement des
investissements ; l’acquisition des nouveaux investissements ; le remboursement des
emprunts ; la couverture des pertes probables et des risques.

1.2. L’autofinancement
L’autofinancement est un flux de fonds qui représente le surplus monétaire potentiel dégagé
par l’entreprise au cours de l’exercice. L’autofinancement s’effectue par la vente au comptant
et la vente à terme.
La vente au comptant oblige le client à effectuer le règlement de la facture avant la livraison
des marchandises ou l’exécution de la prestation. Les règlements pourront être effectues par
versement d’espèces ou par virement bancaires. Le reçu de versement remis par la caisse ou la
banque devra être présente au gestionnaire de stocks afin de valider la livraison des
marchandises au client.
La vente à terme ou à crédit permet au client de disposer de la marchandise avant la date du
règlement. A la réception du bon de commande du client, la facture client est établie avec la
date de règlement de la facture spécifiée dessus, puis la commande est livrée. La durée de
crédit est déterminée par l’entreprise.

2.Les financements externes


Il existe plusieurs mouvements externes qui peuvent servir de liquidité pour l’entreprise, ces
mouvements sont les suivants :

2.1. Les emprunts bancaires à long terme

xxxiv
Lorsque l’entreprise a des déficits de trésorerie, elle peut avoir recours à des emprunts
bancaires qui sont des dettes financières résultant de l’octroi des prêts remboursable à terme.
Ceux-ci participent formellement avec les capitaux propres, à la couverture des besoins de
financement durable de l’entreprise.

2.2 Les crédits bancaires à court terme


Les crédits bancaires à court terme ont pour objectif d’assurer l’équilibre de la trésorerie de
l’entreprise. Ils servent pour l’entreprise de faire face au besoin immédiat de tel que les
règlements des factures fournisseurs et au dépense courantes de l’entreprise (le salaire, les
frais de missions ;…) ; à cela on peut ajouter d’autre type de crédits bancaires
 L’escompte commercial : c’est une opération par laquelle une entreprise cède
des effets de commerce avant la date d’échéance à la banque pour obtenir une
contrepartie. Ainsi, la banque devient le nouveau propriétaire et porte au
compte de l’entreprise le montant de l’effet diminue des agios.
MONTANT NET = Valeur net – agio (escompte + commission TTC)
 Le financement par cession de créance à court terme : un créancier qui
transmet à titre onéreux ou gratuit (les actionnaires)

2.3. Le découvert
On parle de découvert bancaire lorsque les sommes prélevées sur un compte bancaire
dépassent le disponible. Ce découvert peut être autorisé par la banque qui, en contrepartie
réclamera des intérêts débiteurs au titulaire du compte.

2.4. Le plan de financement


Le plan de financement est un document prévisionnel traduisant en termes de trésorerie les
effets des décisions d’investissements et des financements. Il a pour but de faire des
ajustements entre les ressources et les besoins pour assurer l’équilibre financière.
La structure du plan de financement se présente en général sous la forme suivante :
 La finance nette correspondant aux variable des ressources stables dont
l’entreprise disposera pour chacune des années considérées :

xxxv
 Les investissements correspondants aux variables durables auxquelles elle
devra faire face.
 Le besoin de financement correspond aux besoins en fonds de roulement
Le plan de financement sera présenté dans : (annexe n°6)

Calcul de la trésorerie finale :


Trésorerie finale = écart annuel + trésorerie initiale des différents délais accordés,
client ; fournisseur

Il est possible de calculer le besoin de fonds de roulement en fin d’exercice et aussi de le


confronter au fonds de roulement pour déterminer le montant de la trésorerie nette.

Trésorerie nette = fonds de roulement – besoin en fonds de roulement


Fonds de roulement = capitaux propre – actif immobilisé
Besoin en fonds de roulement = actif circulant – passif circulant

Apres avoir donné un aperçu théorique sur la définition des différents concept et
l’organisation de la trésorerie, nous allons dans le chapitre suivant traiter de la gestion
proprement dite de la trésorerie au BUMIGEB.

CHAPITRE 3 : PROCEDURE DE GESTION DE LA TRESORERIE AU


BUMIGEB

Dans ce chapitre, nous aborderons dans un premier temps les procédures de gestion de la
trésorerie, dans un second temps nous mènerons une étude sur la situation financière du
BUMIGEB.

xxxvi
SECTION 1 : PROCEDURES DE GESTION DE LA TRESORERIE
La gestion de la trésorerie pratiquée au sein du BUMIGEB est fondée sur un ensemble de
procédure et de règles mises en place pour le suivie et le maintien de l’équilibre entre les
recettes et les dépenses.

Les procédures et les règles mises en place sont de deux ordres :

- Les procédures d’encaissement ;

- Les procédures de décaissement

I. Les procédures d’encaissement au BUMIGEB


Dans son manuel de procédure administratifs, financiers et comptables, le BUMIGEB décrit
la procédure d’encaissement comme suit :

 Pour ce qui concerne la procédure d’encaissement ou entrée d’argent en


espèce dans la caisse de l’entreprise, le client doit présenter la facture
définitive au moment du règlement .Le caissier, chargé de la gestion de la
caisse recette, recoit du client la facture et le montant du règlement établie
par le service commercial ;il établit un reçu en quatre exemplaires ;le
premier revient au client avec la facture ;le deuxième est remis à la
comptabilité pour la mise à jour du registre facture, qui est impute et
enregistrée dans le brouillard ;le troisième est transmis au service prestation
pour la mise à jour de leur registre de suivi et le dernier reste dans le carnet
comme souche

 Pour la procédure des encaissements par chèque, il est tenu à ce que le client
se présente chez le gestionnaire de la caisse recette au moment du paiement
avec son chèque joint d’un bordereau. Le caissier établit un reçu au client et
à cet effet transmet le chèque joint avec une copie du reçu au secrétariat de
la direction pour enregistrement au Courier. La secrétaire transmet la liasse
au DG pour endossement. La liasse est ensuite transférée au SFC qui établit
un bordereau pour dépôt du chèque à la banque.

xxxvii
II. Procédures de décaissement au BUMIGEB
Le décaissement représente les sorties d’argent réalisées par l’entreprise dans le cadre de ses
activités. Le décaissement se fait au BUMIGEB comme suit :

 Pour le règlement des factures fournisseurs, il y a un processus de règlement des


factures par le service financier en fonction du niveau de la trésorerie et de l’échéance.
Le chef comptable choisit une banque pour banque pour paiement et transmet la liste
des factures à honorer au comptable ; qui est charge d’établir le chèque et des
bordereaux de remise de chèque. Les documents établis sont visés par les différents
responsables (DG et le DAF). Les bénéficiaires sont informes par un le standard afin
qu’ils passent récupérer au SFC leur chèque après émargement. L’agent de liaison est
parfois charge de la remise de document à certains bénéficiaires après émargement du
bordereau de remise cheque.

 Les décaissements par bon de caisse pour les achats aux : Le service demandeur
exprime son besoin a deux niveaux ; soit par une demande d’approvisionnement (DA)
ou demande de réparation (DR) au service budget et approvisionnement (SBA). Apres
les différents visas, la fiche de besoin est transmise au service budget et
approvisionnement pour traitement. Le SBA émet un de caisse pour achat sur la base
de demande d’approvisionnement et une demande de réparation établie par les
demandeurs. La caisse dépense ; en recevant le bon de caisse, vérifie les signatures
puis procède au décaissement du montant demandé.

 Les décaissements par bon de caisse pour les frais de missions : le chef de mission est
chargé d’établir un bon de d’approvisionnement de la caisse dépense. Le bon doit être
visé ; une fois visé, par les différents responsable, le chef de mission doit se présenter
à la caisse dépense avec le bon et les autorisations. Le caissier après s’être assuré de la
conformité du bon, verse le montant tout en veillant à ce que le chef de mission
émarge sur le bon.

Remarque : toute sommes perçue par bon de caisse doivent être justifiées dans un
délai de soixante-douze (72) heure après l’achat ou la fin de la mission.

En ce qui concerne les décaissements, lorsqu’il y’a une mission qui n’a pas été
exécutée par le missionnaire et s’il détient la somme ou les frais alloues pour la

xxxviii
mission, il doit procéder au remboursement des frais de mission encaissés auprès du
caissier. Celui-ci reverse le montant à la banque.

III. La pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB

La gestion de la trésorerie au BUMIGEB s’effectuer par la tenue de la caisse recette qui veille
aux encaissements. Les sommes encaissées sont réserves dans les comptes banques de
l’entreprise afin d’assurer son besoin en fonds de roulement, l’entreprise dispose à cet effet
une caisse dépense qui fonctionne à solde « zéro ». Cette caisse s’approvisionne par le cumul
des charges décaissable Cependant, au vu des activités de l’entreprise, un chèque d’un million
(1000 000) franc CFA est mis à la disposition de la caisse dépense réservé aux frais
d’urgences de l’entreprise.

Le principe de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB se résume a déposer toute somme


encaissée en banque, le suivi de l’alimentation de la caisse dépense puis d’éventuel placement
de fonds.

1. La gestion de la liquidité
La liquidité ou disponibilité renvoie au règlement des clients suite à des ventes et des
prestations de services, à la réception de la subvention d’exploitation octroyée par l’Etat dans
le cadre de l’exécution du contrat plan, et aux revenus financiers. Les fonds ou la liquidité de
l’entreprise sont déposés dans le compte banque de l’entreprise. Ils sont par la suite décaissés
pour assurer son besoin en fonds de roulement.

2. L’exécution des dépenses


Elle consiste au règlement des factures fournisseurs, des achats de biens et services, des
dépenses courantes et occasionnelles de l’entreprise.

2.1 Le règlement des factures fournisseurs

Pour tout règlement des factures fournisseurs, un délai de 30 jours est fixé ; ce délai prend
effet à compter de la date de dépôt de la facture par le fournisseur. Ainsi pour le règlement de
la facture du fournisseur, le service financier et comptable (SFC) établit un chèque à l’ordre
xxxix
de l’entreprise du fournisseur auquel sera joint une copie de la facture et deux bordereaux
d’envoi de cheque qui permettrons la conformité et la remise du chèque au bénéficiaire. Les
pièces de règlement doivent être visées par les supérieurs hiérarchiques. Une liste des contacts
des fournisseurs à régler est établie et remise au standard (service téléphonique) pour
contacter les bénéficiaires. Ils sont tenus de se présenter à la comptabilité afin de récupérer
leur cheque après émargement. Quant aux règlements des factures pour les divers achats qui
sont minimes, le fournisseur doit se présenter à l’échéance à la caisse dépense en possession
des pièces justificatives pour l’encaissement.

2.2 L’achat de bien et de service

Ce sont des charges ou dépenses qui se réalisent périodiquement pour le fonctionnement de la


société et cela sous présentation des deux documents distincts, à savoir la demande
d’approvisionnement ou la demande de réparation.

2.3. Le règlement des dépenses courantes

Il s’agit de règlement des impôts et taxes, des salaires et des frais de mission.

2.3.1 Le règlement des impôts et taxes

Pour le règlement des impôts et des taxes qui constituent une contribution à renverser à l’Etat,
le responsable financier établit un chèque à l’ordre du receveur des impôts, qui est visé par les
supérieurs hiérarchique. L’agent de liaison est chargé de transmettre le chèque et les pièces
justificatives en vue d’effectuer le règlement

2.3.2. Le règlement des salaires

La rémunération des agents permanents et non permanents set effectuée par le service des
ressources humaines. Le salaire est versé en fonction du salaire catégorielle, des avantages en
espèces (les primes, les heures supplémentaires, les indemnités ...) et des avantages en nature,
xl
aussi des retenues sur salaire. Des états de virement relatif aux reversements des salaires et les
différents documents nécessaires à la comptabilité sont établis par le responsable en charge du
traitement des salaires. L’ordre de virement des salaires est établi et déposé dans les
différentes banques pour paiement des agents.

2.3.3. Le règlement des frais de mission

Les frais de mission sont des sommes octroyées par la société a ses agents effectuant des
déplacements dans le cadre des activités de l’entreprise

2.4. Les reversements et la remise à l’encaissement

Le BUMIGEB est amené à déposer quotidiennement dans son compte les recettes encaissées.
Nous constatons deux types de dépôt :

- Les versements d’espèces qui concernent les sommes d’argent encaissées par
l’entreprise dans l’un de ces institutions financières en contrepartie d’un reçu de
versement qui servira de pièce justificative.

- La remise à l’encaissement concerne les remises des différents chèques clients


encaissés par le caissier a la banque de l’entreprise pour encaissement ; un
bordereau de cheque est établi par l’entreprise et remis à la banque pour signature et
cachet.

IV. Les instruments de la gestion de la trésorerie

Les instruments utilisés par le BUMIGEB pour la bonne marche de sa trésorerie sont les
suivants :

1. Le bon de décaissement
Le bon de décaissement est un document au besoin d’urgence du personnel. Ce document
permet de connaitre les affectations auxquelles ont servi les différents frais des opérations
dont le total récapitulé correspond à son montant initial disponible. Le bon de décaissement
xli
provisoire alors repris au niveau du journal de caisse à hauteur de la somme déboursée prend
le caractère d’un bon de décaissement définitif.

2. Le carnet des entrés de caisse


Le carnet entré de caisse est un reçu de paiement a quatre (4) souches. L’unité qui est délivré
par l’entreprise a ses clients sert de justif. La première souche part avec le client ; la suivante
est remise au service commercial ou prestation de service ; la troisième est transférée à la
comptabilité pour une mise à jour de ses écritures et la dernière sert de référence en cas de
besoin et reste dans le carnet.

3. L’état hebdomadaire des recettes


C’est un document récapitulatif qui permet au comptable d’avoir une idée sur l’ensemble des
encaissements qu’il a perçu au cours de la semaine avant de procéder aux dépôt des fonds
dans les différentes banques. Ce document est signé par le contrôleur interne et est soumis à
son contrôle pour une meilleure connaissance de la performance de l’encaissement.

4. Le registre des chèques


Il permet d’enregistrer tout chèque émis en règlement d’une facture fournisseur ou tout
décaissement effectué par l’entreprise. Il permet d’éviter les doubles règlements.

V. Le contrôle de l’activité de gestion de la trésorerie

Il permet de gérer les liquidités qu’elles soient présentes en caisse ou en banque ; d’évaluer le
fonds de roulement nécessaires au cycle d’exploitation c’est-à-dire l’argent disponible pour
couvrir les dépenses courantes.

1. Le contrôle bancaire
Le contrôle bancaire est primordial pour un meilleur suivi des mouvements d’entré et de
sortie d’argent il permet aussi de connaitre le solde dont dispose l’entreprise en banque. La
vérification et le suivi des opérations bancaires sont effectués par le chef comptable et ses
xlii
agents, à travers le registre de trésorerie. Le contrôle permet de connaitre les différentes
opérations effectuées ; grâce au relevé bancaire qui lui parvient mensuellement par la banque,
les agents de la comptabilité analyse de part et d’autre les différents flux par un
rapprochement bancaire. L’état de rapprochement est établi mensuellement pour chaque
compte banque et du trésor du BUMIGEB.

2. Le contrôle de caisse
Il consiste à vérifier les opérations passées dans le journal de caisse et z procéder au
rapprochement du solde théorique au solde physique se trouvant en caisse. Il faut noter que la
caisse est subdivisée en deux parties à savoir la caisse recette et la caisse dépense.

- La caisse recette ; elle est une méthode par laquelle le caissier ou la caissière saisit
une opération au moment où l’encaissement ou le

Décaissement a lieu.

- La caisse dépense une méthode qui consiste à procéder à la rassembler toutes les
factures et reçus liées au décaissement pour les besoins de l’entreprise qui sont
enregistrés dans un bon de décaissement. Un rapprochement est fait entre les
factures reçues et les sommes initialement disponible en caisse afin de s’assurer
d’aucune perte.

3. Le contrôle interne
Le contrôle interne est effectué par la cellule de l’audit interne du BUMIGEB. Pour une
meilleure connaissance de ses comptes l’entreprise bénéficie de l’accompagnement d’un
cabinet d’assistance comptable et d’un commissaire au compte. Ces différentes structures
jouent un important rôle dans l’amélioration et l’appréciation des comptes. Selon la définition
de l’ordre des experts comptable, le contrôle interne est très important en matière de gestion
de la trésorerie, au regard des risques auxquels que rencontrer l’entreprise (les détournements,
les fraudes…). Il affirme en ses terme « le contrôle interne est l’ensemble des sécurités
contribuant à la maitrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la protection, la sauvegarde du
patrimoine et la qualité de l’information d’une part et d’autre part l’application des
instructions de la direction. Il se manifeste par l’organisation des méthodes et procédures de
chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »

xliii
VI. L’enregistrement comptable
1. Les opérations de caisse
Les justificatifs de ces opérations qui sont les pièces de caisse ou reçus permettent leurs
comptabilisations au sein du journal de caisse pour chaque décaissement ou encaissement
réalisé.

1.1. Pour les encaissements au sein du BUMIGEB

1.1.1 Encaissement au comptant

Le comptable inscrit au débit du compte 57.les entrée d’espèces constatées dans la caisse et au
crédit les contreparties de l’opération dans un compte de produit.

Exemple : une prestation de jaugeage effectué au comptant par le BUMIGEB.

- Jaugeage d’un camion-citerne de 47000 LITRES

Présentation de la facture

BUMIGEB
BP :601 OUAGADOUGOU
Ouagadougou le 09/03/2023

FACTURE N°202-722/DS
Doit : TRADING INTERNATIONAL BARUCH SARL
01 BP 1715 OUAGADOUGOU 01
Désignation Quantité Prix unitaire Montant
Jaugeage d’un camion-citerne de 47000 litres
T.05HP5913 ? C11GG18737
02 compartiments de 10 000 litres
03 compartiments de 9 000 litres 20 4 000 80 000
27 4 000 108 000
MONTANT TOTAL HORS TAXE 188 000

TVA 18% 33 840

MONTANT TTC 221 840

Présentation du journal

571000 Caisse 221 840

7051410 Prestation de service


xliv
188 000
4433000 TVA facturée
33 840
(Prestation de service)
Source :BUMIGEB

1.1.2. Vente à crédit

Pour les opérations de vente, le comptable inscrit au débit le compte client 411, pour une
constatation du client et au crédit les contreparties de l’opération dans un compte de produit.

 Cas des travaux de sondages miniers effectués par le DS

Présentation de la facture

BUMIGEB
BP : 601 OUAGADOUGOU
Ouagadougou le 27/03/2023
FACTURE N°2023-710/DS
Doit: GOLDEN RIM RESSOURCES BURKINA SARL
08 BP 11224 OUAGADOUGOU 01
(Contrat de mai pour l’exécution de 2000m de sondage a la moto tanière sur le permis de
« Korongou »de la société EPSILON GOLD MINIS L, Province de la Gnagna)
Désignation Quantité Prix Montant
Profondeur cumulée de sondage a la moto 627 3 500 1 194 500
tanière pour la période de mai

MONTANT TOTAL HORS TAXE 2 194 500


TVA 18% 395 010
MONTANT TTC 2 589 510

Source : BUMIGEB

Journal de prestation

411A10717 Client /GOLDEN RIM 2 589 510


7051410 Travaux de sondage miniers 2 194 500
TVA facturée sur travaux
4433000 (travaux effectués par la DS) 395 010
SOURCE : BUMIGEB

xlv
1.2 Pour les décaissements au sein du BUMIGEB

Le comptable inscrit au débit un compte de charge 60 ET AU Crédit le compte fournisseur ou


un compte trésorerie en matérialisant l’opération de décaissement.

Décaissement pour le règlement des factures fournisseurs

 Facture d’achat

Présentation d’une facture fournisseur

EST KIGATI ET FRERES


BP :129 OUAGADOUGOU
TEL : 74 64 11 98
FACTURE N°2023-710/DS
DOIT :BUMIGEB
BP 601 OUAGADOUGOU 01

Désignation Quantité Prix Montant


PNEU 10 50 000 500 000
Chambre à air 06 12 500 75 000

Total hors taxe 575 000

TVA 18% 103 500

Total TTC 678 500

Journal d’achat à crédit

241175 Pneumatique 575 000

4452000 TVA récupérable sur achat 103 500


678
401A Fournisseur 500

xlvi
2. Les opérations bancaires
Les pièces justificatives dont dispose le comptable lors des décaissements sont : le talon de
cheque, le double de l’ordre de virement, les avis de débit, les relevés bancaires. Les pièces
justificatives dont dispose le comptable lors des encaissements sont : le chèque, le second
exemplaire des bordereaux de remise de chèque, les avis de crédit, les relevés bancaires. Ces
pièces seront utilisées pour la comptabilisation dans le journal de l’entreprise.

VII. La gestion des excédents et des déficits de trésorerie


1. Les excédents de trésorerie
La trésorerie est excédentaire lorsque l’entreprise dispose de liquidité excédentaire par rapport
à ses besoins de financement et qu’elle est en mesure de couvrir son besoin en fonds de
roulement ; au BUMIGEB, les excédents sont renversés dans le compte BCB, l’entreprise ne
dispose pas assez d’excèdent de trésorerie pour faire des placements de capitaux ; ils sont
utilisés pour les besoins courants de l’entreprise.

2. Les déficits de trésorerie


La trésorerie est déficitaire lorsque l’entreprise n’a pas suffisamment de liquidité pour payer
ses factures et ses dettes à temps.

SECTION 2 : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE DU BUMIGEB

L’analyse de la situation financière du BUMIGEB est une étude méthodique de la situation et


de l’évolution de l’entreprise sur le plan financier et de sa rentabilité. Pour une meilleure
connaissance de la situation financière, une étude a été mené dont le but est d’apprécier la
solvabilité, de percevoir le risque encouru par chacun de ces partenaires et la possibilité
qu’elle relevé une situation de liquidité.

L’analyse de l’équilibre financier se fait à travers le calcul des différents indicateurs tels que le
fonds de roulement net global (FRNG), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie,
réelle (TR), d’une part et d’autre part le calcul des différents ratios. Cette analyse permet de

xlvii
mieux cerner les notions de l’équilibre financier, de porter des jugements et des
recommandations pour donner une vraie valeur à l’entreprise.

I. Présentation de la situation financière du BUMIGEB


Il est important de retenir que les ratios énumérés ci-dessus seront calculés dans des tableaux
pour s’assurer de la solvabilité du BUMIGEB. Les informations nécessaires proviennent de
leurs états financiers.

II. Bilan du stage


Dans cette partie, nous allons montrer notre participation aux différentes taches du
BUMIGEB durant notre période de stage, et faire ressortir des remarques et des suggestions.

Il est important de souligner que lors de notre passage au BUMIGEB, nous avons travaillé
dans un cadre chaleureux, amical, de conseil, de partage d’expérience et de connaissance ;
avec un personnel dynamique, hautement qualifié.

Nous avons pu améliorer notre esprit de collaboration, d’organisation, de respect de la


hiérarchie, de responsabilité et d’écoute.

1. Taches effectuées
Notre passage au BUMIGEB. D’avoir un aperçu de la vie en entreprise ; ainsi nous avons
effectué les taches suivantes :

- La vérification des pièces comptable ;

- Le classement des pièces comptable chronologique selon leur date d’arrivée dans
les chronos respectifs

- Le classement des pièces justificatives de même nature dans les chronos

- L’enregistrement des pièces de caisse dans le journal de caisse recette, dépense

- Le traitement des factures clients et fournisseurs

- L’établissement des bordereaux de remise cheque

xlviii
2. Remarques suggestions
2.1. Forces

-Une bonne communication hiérarchique, un bon travail d’équipe

-Une bonne organisation interne et externe

- Un esprit d’entre aide et de partage de connaissance

2.2 Faiblesses

Les faiblesses relevées sont les suivantes :

-Une mauvaise gestion des factures fournisseurs ce qui est de nature à retarder les paiements

-Le budget alloué à la caisse dépense insuffisant

-Le personnel de la comptabilité manque de formation et est en sous-effectif

-le logiciel sage 1000 présente des failles lors des saisies des pièces comptables

2.3. Suggestion

Les suggestions ci-dessous sont proposées afin d’améliorer les insuffisances constatées : Ce
sont

- Mettre en place u système qui permettra une gestion des factures dès leur arrives

- Inclure le personnel de la comptabilité lors des formations

- Entrevoir une révision de la somme allouée à la caisse dépense

CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, nous retenons que le Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina
est une société d’Etat dont la renommée n’est plus à prouver, nous avons été convaincus
qu’un stage en son sein répondrait à nos attentes.

xlix
Durant notre stage, nous avons participé à plusieurs activités au sein de la comptabilité et sur
chacune des activités, nous avons travaillé individuellement et en équipe. Cela nous a permis
d’assurer une bonne intégration dans l’entreprise. Nous avons également pu apprendre le
fonctionnement et l’organisation de la Direction Administrative et Financière.

Au terme de notre stage, nous pouvons affirmer que les objectifs que nous nous sommes fixés
ont été atteints, en l’occurrence, la découverte du milieu professionnel de la comptabilité, la
comparaison de nos connaissances et nos acquis, le rapprochement de la théorie et la pratique,
la maitrise des principes, méthodes et techniques comptable.

La trésorerie constitue une partie primordiale dans la vie de l’entreprise. En fonction de son
domaine d’activité, l’entreprise doit réserver à la trésorerie un traitement comptable approprié.

Une bonne gestion de la trésorerie consiste à assurer la solvabilité de l’entreprise au moindre


coût ; cela signifie que l’entreprise doit être en mesure d’honorer ses échéances financières.
Pour tout mouvement et transaction effectué, la trésorerie doit veiller au jour le jour à la
situation de liquidité. Il doit vérifier les mouvements à savoir les entrés et les sorties de fonds
dans l’entreprise au cours de l’exercice.

Le BUMIGEB gagnerait à réviser sa procédure de gestion de trésorerie tout en faisant une


allocation de ressource nécessaire à la caisse menue dépense ; cela permettrait à l’entreprise
de mieux faire face aux différentes dépenses en temps réel et atteindre les objectifs dans les
meilleurs délais.

Nous pouvons également dire que notre objectif est atteint car on a pu analyser la gestion de
la trésorerie du BUMIGEB ; de façon générale, la gestion est satisfaisante, toutefois certaines
faiblesses ont été relevées et pour lesquelles les suggestions ont été formulées.

Nous sommes convaincus qu’une bonne planification de la trésorerie demande l’adhésion des
premiers responsables de l’entreprise. La bonne gestion de la trésorerie peut constituer un
élément de base pour la bonne marche de l’activité de l’entreprise.

BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES

 De la BRUSLERIE H. & ELIEZ C. (2017), Trésorerie d’entreprise : gestion des liquidités


et des risque, Dunod, Paris. 720 pages

l
 RASSI F. (2017), Gestion financière à court terme et élément de théorie financière, Presse
de l’Université de Québec, Québec. 552 pages

 FORGET Jack ( 2005) : Gestion de la Trésorerie : optimiser la gestion financière d’une


entreprise à court terme, Edition Organisation-collection les mémentos finance ( 239)

 Annie Bellier DELIENNE, La gestion de trésorerie, 3eme édition, septembre 2012 ;


Paris,340 pages

 LAURENT Emmanuel, optimiser la gestion de trésorerie, France,20006

LES RAPPORTS

 YAMEOGO Aminata « gestion de la trésorerie dans une société cas du BUMIGEB »,


Décembre 2022

 DRABO Awa « optimisation de la gestion de la trésorerie dans une compagnie


d’assurance cas de l’union des assurances du BURKINA », Septembre 2019

 SOME Camille « pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB » Juin 2006

LES SUPPORTS DE COURS

 TETTEH Daniel « gestion financière à court terme »,2022-2023

LES SITE INTERNET

 www.trader-finance.fr

 www.banque.comprendrechoisir.com

 www.définition-trésorerie.html:Définition de la trésorerie, Avril 2016

AUTRES

 Dictionnaire français

li
ANNEXE

Annexe n°1 : Organigramme du BUMIGEB

lii
Annexe n°2 : Tableau de la TVA
liii
TVA collectée

TVA déductible

TVA à encaisser

Crédit de TVA à reporter

Règlement de la TVA a
décaisser

Annexe n°3 : Tableau des encaissements

liv
Montant Janv(N) Fév (N) ………… Nov (N) Déc (N)
TTC

Bilan N-1

Créance client

Autre créance

Encaissement sur
ventes

Vente janvier N

Vente février N

………………….

Vente novembre N

Vente décembre N

Autre encaissement

Total des
encaissement

ANNEXE n° 4 : Tableau de décaissement

lv
Montant Jan (N) Fév (N) ………. Déc (N)
TTC

Bilant N- 1

Emprunts

Dettes fournisseurs

Autres dettes

Décaissement sur achats

Achat janvier N

Achat février N

……………

Achat décembre N

Règlement TVA à
décaisser
Salaire

Charge sociale

Autre décaissement
Total des décaissements

Annexe n°5 : Budget proprement dit

lvi
Jan (N) Fév (N) ………… NOV (N) Déc (N)

Trésorerie au début du mois


(A)

Encaissements (E)

Décaissement (D)

Solde mensuel (S)= (E) -(D)

Trésorerie en fin de mois


(B)=(A)+(S)

Annexe n°6 : plan de financement


Eléments /années

lvii
Ressources

Capacité d’autofinancement

Augmentation du capital

Emprunt a long et moyen terme

Subvention d’investissement

Prix de cession d’élément d’actif

Total ressources
Emploi

Acquisition d’immobilisation

Augmentation du besoin en fonds de


roulement

Charges à repartir

Augmentation des dettes

Distribution de dividendes

Total emplois

Ecart annuel

Trésorerie initiale

Trésorerie finale

TABLE DES MATIERE


SOMMAIRE......................................................................................................................................... ii
lviii
DEDICACE........................................................................................................................................... iii
REMERCIEMENTS........................................................................................................................... iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS........................................................................................... v
LISTE DES TABLEAUX................................................................................................................... vii
PRÉAMBULE..................................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ORGANISATION DU BUMIGEB...................................... 3
Section 1 : Historique et situation géographique du BUMIGEB.................................................. 3
I.Historique du BUMIGEB.......................................................................................................... 3
II.Situation géographique du BUMIGEB................................................................................... 4
Section 2 : Organisation, fonctionnement et mission du BUMIGEB............................................ 5
III.L’organisation du BUMIGEB................................................................................................ 5
1.La direction de la Recherche Géologique et Minière (DRGM).......................................... 6
2. La Direction de la Sécurité Industrielle, Minière et des Hydrocarbures (DSIMH).........6
3. La Direction des Laboratoire (DL)...................................................................................... 6
4. La Direction des Sondages (DS)........................................................................................... 7
5.La Direction de l’Administration et des Finances (DA....................................................... 7
6.La Direction Régionale de bobo (DRB)................................................................................ 7
IV.Le fonctionnement du BUMIGEB.......................................................................................... 7
V.Les missions............................................................................................................................... 8
1.Les missions du service publique.......................................................................................... 8
2. Les prestations commerciales.............................................................................................. 9
CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA TRESORERIE..........10
Section 1 : L’approche théorique sur la définition des concepts................................................. 10
I.Définition des concepts de base............................................................................................... 10
1.La trésorerie......................................................................................................................... 10
2.LA liquidité.......................................................................................................................... 10
3.L’exigibilité........................................................................................................................... 11
4.La solvabilité........................................................................................................................ 11
5.Définition de certains ratios et leurs intérêts..................................................................... 11
6.La durée moyenne des crédits............................................................................................. 12
II.La détermination de la trésorerie.......................................................................................... 13
SECTION 2 : L’ORGANISATION DE LA TRESORERIE....................................................... 13
I.La gestion de la trésorerie....................................................................................................... 14
1.Les missions du trésorier..................................................................................................... 14
2.L'utilité de la trésorerie....................................................................................................... 14
II.Objectif de la gestion de la trésorerie.................................................................................... 15
lix
III.Les composantes de la trésorerie......................................................................................... 15
1.Les encaissements................................................................................................................ 16
2.Les décaissements................................................................................................................ 17
IV.L’enregistrement comptable.................................................................................................. 18
1.Les opérations de caisse....................................................................................................... 18
2.Les opérations bancaires..................................................................................................... 20
3.Les opérations à crédit........................................................................................................ 20
V.Le contrôle de la trésorerie et méthode de sa gestion........................................................... 21
1.Le contrôle budgétaire de la trésorerie.............................................................................. 21
2.Le budget de trésorerie....................................................................................................... 21
VI.Les sources de financement de la trésorerie........................................................................ 22
1.Le financement interne........................................................................................................ 22
CHAPITRE 3 : PROCEDURE DE GESTION DE LA TRESORERIE AU BUMIGEB..............25
SECTION 1 : PROCEDURES DE GESTION DE LA TRESORERIE......................................25
I.Les procédures d’encaissement au BUMIGEB...................................................................... 25
II.Procédures de décaissement au BUMIGEB.......................................................................... 26
III.La pratique de la gestion de la trésorerie au BUMIGEB................................................... 27
1.La gestion de la liquidité..................................................................................................... 27
2.L’exécution des dépenses..................................................................................................... 27
IV.Les instruments de la gestion de la trésorerie...................................................................... 29
1.Le bon de décaissement....................................................................................................... 30
2.Le carnet des entrés de caisse............................................................................................. 30
3.L’état hebdomadaire des recettes....................................................................................... 30
4.Le registre des chèques........................................................................................................ 30
V.Le contrôle de l’activité de gestion de la trésorerie............................................................... 30
1.Le contrôle bancaire............................................................................................................ 31
2.Le contrôle de caisse............................................................................................................ 31
3.Le contrôle interne............................................................................................................... 31
VI.L’enregistrement comptable................................................................................................. 32
1.Les opérations de caisse....................................................................................................... 32
2.Les opérations bancaires..................................................................................................... 35
VII.La gestion des excédents et des déficits de trésorerie........................................................ 35
1.Les excédents de trésorerie................................................................................................. 35
2.Les déficits de trésorerie...................................................................................................... 35
SECTION 2 : ETUDE DE LA SITUATION FINANCIERE DU BUMIGEB............................35
I.Présentation de la situation financière du BUMIGEB.......................................................... 36
II.Bilan du stage.......................................................................................................................... 36
lx
1.Taches effectuées.................................................................................................................. 36
2.Remarques suggestions....................................................................................................... 37
CONCLUSION GENERALE............................................................................................................ 38
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................. 39
ANNEXE.............................................................................................................................................. xi
TVA collectée...................................................................................................................................... xiii
TVA déductible................................................................................................................................... xiii
TVA à encaisser.................................................................................................................................. xiii
Crédit de TVA à reporter................................................................................................................... xiii
Règlement de la TVA a décaisser...................................................................................................... xiii
Annexe n°6 : plan de financement................................................................................................... xvii
TABLE DES MATIERE.................................................................................................................... xviii

lxi

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