PSI8M
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MATHÉMATIQUES
Durée : 4 heures
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N.B. : le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie
et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.
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EXERCICE 1
1. Déterminer deux réels a et b tels que, pour tout entier naturel n non nul, on a :
3 a b
= + .
n(n + 3) n (n + 3)
2. Déterminer le nombre réel α tel qu’il existe une variable aléatoire X à valeurs dans N∗ vérifiant :
3
∀n ∈ N∗ , P(X = n) = α.
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
3. Espérance et variance de X
3.1. Après avoir justifié son existence, déterminer l’espérance E(X) de la variable aléatoire X.
On pourra utiliser l’égalité : 2 = (n + 3) − (n + 1) afin d’introduire un télescopage.
3.2. Déterminer E(X(X + 1)).
3.3. En déduire la variance V(X) de la variable aléatoire X.
EXERCICE 2
Soient n un entier naturel non nul et En = Rn [X].
r
1. Soient q un réel et r un entier non nul. Donner, sans démonstration, une autre expression de qk .
k=0
2. Soit p un entier non nul.
Déterminer, dans R[X], le reste et le quotient de la division euclidienne de X p − 1 par X − 1.
3. Soit P ∈ En .
Montrer qu’il existe un unique polynôme Q de En tel que :
x
1
∀ x 1, Q(x) = P(t) dt .
x−1 1
On définit ainsi une application f : P → Q.
4. Prouver que f est un endomorphisme de En .
5. Montrer que f est un automorphisme de En et déterminer, pour tout Q de En , le polynôme f −1 (Q)
à l’aide de Q et de ses dérivées.
6. Soit A la matrice de f dans la base canonique B de En .
Déterminer A et A−1 .
7. Déterminer les spectres des matrices A et A−1 .
8. Les matrices A et A−1 sont-elles diagonalisables ?
9. Soit α ∈ C une racine d’ordre de multiplicité k ∈ N∗ d’un polynôme Q de En .
À quelles conditions α est-il racine de f −1 (Q) et avec quel ordre de multiplicité ?
On pourra étudier les cas α = 1 et α 1.
10. Déterminer les sous-espaces propres de f −1 .
11. Montrer que les sous-espaces propres de f −1 sont aussi les sous-espaces propres de f .
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EXERCICE 3
1. Question de cours
Soit f une fonction continue sur R, à valeurs réelles et T −périodique.
x+T T
Montrer que : ∀ x ∈ R, f (u) du = f (u) du .
x 0
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On se propose de déterminer des fonctions y de classe C2 sur R et vérifiant, pour tout réel x, la relation :
2. On suppose qu’il existe une fonction g, développable en série entière, de rayon de convergence non
+∞
nul, vérifiant (∗∗), sous la forme g(x) = an xn et telle que g(0) = a0 = 1.
n=0
2.1. Prouver que a1 = 0 et déterminer pour tout n 1 une relation entre an+1 et an−1 .
2.2. Déterminer alors an pour tout entier naturel n.
2.3. Déterminer l’ensemble de définition de la fonction g ainsi obtenue.
Soit F la fonction définie sur R par :
2π
1
F:x →
F(x) = exp (2x cos(t)) dt .
2π 0
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4. Développement en série entière de F
4.1. Donner le développement en série entière au voisinage de zéro de la fonction exponentielle et
son domaine de validité.
4.2. En utilisant la question précédente, montrer qu’il existe une suite (In )n∈N de réels tels que :
+∞
∀ x ∈ R, F(x) = In xn
n=0
2π
où In s’exprime simplement à l’aide de l’intégrale Jn = cosn (t) dt .
0
On citera les théorèmes utilisés en s’assurant que toutes leurs hypothèses sont bien vérifiées.
4.3. Calculer J0 et J1 .
4.4. Soit n 2. Déterminer une relation de récurrence entre Jn et Jn−2 .
4.5. En déduire, pour tout entier naturel n, une expression de Jn en fonction de n.
4.6. Comparer alors les fonctions F et g.
EXERCICE 4
Soit n un entier supérieur ou égal à 2.
Mn (R) désigne l’ensemble des matrices carrées d’ordre n, à coefficients réels.
On et In sont respectivement la matrice nulle et la matrice unité de Mn (R).
On note enfin On (R) l’ensemble des matrices orthogonales de Mn (R).
1. Question de cours
Démontrer que On (R) est stable pour la transposition et pour la multiplication matricielle.
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Partie 1
2. Soient A et B deux éléments de Mn (R) et λ un réel.
On considère les matrices par blocs de taille 2n :
λ In −B In B
U= et V = .
−A In 0n λIn
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Partie 2
On note ∆n l’ensemble des matrices M de Mn (R) pour lesquelles il existe une matrice Q dans On (R)
vérifiant : QT M Q = M T . Une telle matrice M sera dite orthotransposable.
On rappelle que si Sn est le sous-espace vectoriel des matrices symétriques de Mn (R) et si An est le
sous-espace vectoriel des matrices antisymétriques de Mn (R), on a :
Mn (R) = Sn ⊕ An .
∀L ∈ L, LT = W T LW.
8.3. En utilisant la question 7, démontrer que toute matrice de M2 (R) est orthotransposable.
9. On revient au cas général et on suppose à présent que n est impair
Pour toutes matrices A et B de Mn (R), on note [A, B] = AB − BA.
9.1. Montrer que si M ∈ ∆n , alors [M T , M] est semblable à son opposée.
9.2. En déduire que si M ∈ ∆n , alors det [M T , M] = 0.
FIN
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I M P R I M E R I E N A T I O N A L E – 22 1180 – D’après documents fournis