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M 20 Rmuea

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e3a 2020 MP

Exercice 1.
Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes, à valeurs dans N et telles que :

∀k ∈ N, P(X = k) = P(Y = k) = p q k

où p ∈]0, 1[ et q = 1 − p.
1. Vérifier que l’on définit ainsi des lois de probabilité.
2. Justifier que la variable aléatoire X possède une espérance et la calculer.
3. Calculer P(X = Y ) et P(X < Y ).
4. Déterminer la loi de la variable aléatoire S = X + Y .

Exercice 2.
Pour tout réel x et tout entier naturel n non nul, on pose :
n
Y ³x´
Pn (x) = ch ,
k
k=1

et + e−t
où ∀t ∈ R, ch(t) = .
2
1. Montrer que, pour tout x réel, la suite (Pn (x))n∈N∗ est croissante.
2. Déterminer l’ensemble J des réels x pour lesquels la suite (Pn (x))n∈N∗ est convergente.
On pourra utiliser la suite (ln(Pn (x)))n∈N∗ .
3. Soit x ∈ J. On note ϕ(x) la limite de la suite (Pn (x))n∈N∗ .
3.1. Étudier la parité et la monotonie de la fonction ϕ sur J.
3.2. Démontrer que la fonction ϕ est continue sur J.
Z
1 1
4. 4.1. Prouver que la fonction t 7→ est intégrable sur R et calculer .
ch(t) R ch
On pourra utiliser un changement de variable.
1
4.2. En déduire l’intégrabilité de la fonction .
ϕ
Exercice 3.
Questions de cours

1. On considère le trinôme du second degré à coefficients complexes aX 2 + bX + c dont on note s1


et s2 les racines.
Donner, sans démonstration, les expressions de σ1 = s1 + s2 et de σ2 = s1 s2 à l’aide des
coefficients a, b et c.
2. Soient a et b deux réels et (un )n∈N une suite réelle définie par u0 ∈ R, u1 ∈ R et la relation de
récurrence :
∀n ∈ N, un+2 = a un+1 + b un .
On note r1 et r2 les racines dans C de l’équation caractéristique associée à cette suite.
Soit n ∈ N. Exprimer un en fonction de r1 , r2 et n.
On sera amené à distinguer trois cas et il n’est pas demandé d’exprimer les constantes qui
apparaissent en fonction de u0 et de u1 .
Exercice

On note C l’ensemble des suites réelles x = (xn )n∈Z indexées par Z telles que les sous-suites (xn )n∈N
et (x−n )n∈N convergent.
On admettra que l’ensemble E des suites réelles indexées par Z est un R-espace vectoriel.
L’endomorphisme identité de l’espace E sera noté idE .
On définit les applications S et T de C dans E par :

∀x ∈ C , S(x) = z, avec ∀n ∈ Z, zn = x−n

et

∀x ∈ C , T (x) = y, avec ∀n ∈ Z, yn = xn−1 + xn+1 .


1. Donner un exemple de suite non constante, élément de C .
2. Montrer que C est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel E.
3. Prouver que si une suite x est dans C , elle est bornée.
4. Montrer que T est un endomorphisme de C . On admettra qu’il en est de même de S.
5. Soient F = {x ∈ C , ∀n ∈ Z, xn = x−n } et G = {x ∈ C , ∀n ∈ Z, xn = −x−n }.
Montrer que F et G sont deux sous-espaces vectoriels supplémentaires de C .
6. Étude de l’endomorphisme S
Prouver que S est une symétrie de C dont on précisera les éléments caractéristiques.
7. Étude de l’endomorphisme T
On rappelle qu’une suite x est dans C lorsque les deux sous-suites (xn )n∈N et (x−n )n∈N sont
convergentes.
7.1. Soit λ un réel. Montrer que si λ ∈
/ {−2, 2}, Ker(T − λ idC ) = {0C } où 0C désigne le vecteur
nul de C .
On pourra utiliser les questions de cours.
7.2. L’endomorphisme T est-il injectif ?
7.3. Déterminer Ker(T − 2 idC ) et Ker(T + 2 idC ).
7.4. Déterminer alors l’ensemble de toutes les valeurs propres de l’endomorphisme T .
8. On munit C de la norme infinie : si x ∈ C , kxk∞ = sup |xn |.
n∈Z
+∞
X |xn | + |x−n |
Soit N l’application qui, à tout élément x de C , associe N (x) = .
2n
n=0
8.1. Vérifier que, pour tout x de C , N (x) existe.
8.2. Démontrer que l’on définit ainsi une norme sur l’espace C .
8.3. Montrer que S est une isométrie de l’espace vectoriel normé (C , N ). Est-elle continue ?
8.4. Prouver que, dans cet espace normé, les sous-espaces vectoriels F et G sont des fermés.
8.5. Les deux normes k k∞ et N sont-elles équivalentes ?
Exercice 4.

Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on note E = Rn [X] et on pose, pour tout couple
(P, Q) ∈ E 2 :
Z 1
< P, Q >= P (t)Q(t) dt.
0
1. Démontrer que l’on définit ainsi sur E un produit scalaire.
Dans la suite de cet exercice, E est l’espace euclidien Rn [X] muni de ce produit scalaire.
2. Soit F un sous-espace vectoriel de E de dimension p. Donner sans démonstration la dimension
de F ⊥ .
3. On prend dans cette question n = 2
Déterminer une base du sous-espace (R1 [X])⊥ .
4. On revient au cas général : n > 2 et soit L ∈ (Rn−1 [X])⊥ non nul.
4.1. Déterminer le degré de L.
Z 1
4.2. On pose, lorsque cela est possible, pour x réel : ϕ(x) = L(t)tx dt.
0
4.2.1. Montrer que ϕ est une fonction rationnelle.
4.2.2. Déterminer les zéros et les pôles de ϕ. Donner pour chacun l’ordre de multiplicité.
On pourra examiner les degrés du dénominateur et du numérateur de la fonction ra-
tionnelle ϕ.
4.2.3. En déduire une expression de ϕ, à une constante multiplicative près, faisant apparaı̂tre
le numérateur et le dénominateur sous forme factorisée.
4.3. En utilisant une décomposition en éléments simples de la fonction rationnelle ϕ, donner
une base de (Rn−1 [X])⊥ .

Exercice 5.

Soit (wn )n∈N∗ une suite réelle convergente de limite `.


Pour tout n ∈ N∗ , on définit sur [0, 1] la fonction en escalier fn par :
· ·
k−1 k
∀k ∈ J1, nK, ∀t ∈ , , fn (t) = wk et fn (1) = wn .
n n
Z 1
1. Déterminer fn (t) dt.
0
2. Prouver que l’on a, pour tout t ∈ [0, 1[, fn (t) = wbntc+1 où bxc désigne la partie entière du réel
x.
3. En déduire, pour tout t ∈ [0, 1], la valeur de lim fn (t).
n→+∞
n
X
1
4. Prouver alors que l’on a : lim wk = `.
n→+∞ n
k=1

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