Equirepartition
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Equirepartition
Autour de l’équirépartition
Ce document a pour but de s’entrainer à l’écrit d’analyse et probabilités. Étant donné un réel
x, on note bxc sa partie entière et {x} = x − bxc sa partie fractionnaire. On dit qu’une suite de
réels (xn )n≥1 est équirépartie modulo 1 si pour tout 0 ≤ a ≤ b ≤ 1 on a
Card {k ∈ J1; nK, {xk } ∈ [a, b]}
lim = b − a.
n→+∞ n
On commence par rappeler les équivalences classiques suivantes, l’équivalence entre les points i) et
iii) étant connue sous le nom de critère de Weyl.
Théoreme : Étant donnée une suite de réels (xn )n≥1 , les assertions suivantes sont équivalentes.
i) La suite (xn )n≥1 est équirépartie modulo 1.
ii) Pour toute fonction continue f : [0, 1] → R on a
n Z 1
1X
lim f (xk ) = f (x)dx.
n→+∞ n 0
k=1
3. Montrer qu’il existe une suite complexe (εn )n∈N∗ qui tend vers 0 lorsque n tend vers l’infini
et telle que
n
1 X 2iπ ln(k) e2iπ ln(n)
e = + εn .
n 2iπ + 1
k=1
où la suite (ak )k≥1 est une suite de variables aléatoires indépendantes et identiquement distribuées
définies sur un espace de probabilité (Ω, F, P) et telles que E[ak ] = 0 et E[a2k ] = 1. On considère par
ailleurs une variable aléatoire X de loi uniforme sur [0, 1], indépendante de la suite (ak )k≥1 et on
note EX l’espérance associée, autrement si h est une fonction mesurable bornée
Z 1
EX [h(X)] = h(x)dx.
0
On veillera à bien distinguer l’espérance E associée aux coefficients (ak )k≥1 et EX associée à la
variable indépendante X.
1. Calculer E[fn (X)2 ], quelle est sa limite lorsque n tend vers l’infini ?
2. Calculer EX [fn (X)2 ], quelle est sa limite lorsque n tend vers l’infini ?
3. (Question plus difficile). Montrer que sous la probabilité P, pour presque toute réalisation de
X, la suite (fn (X))n≥1 converge en loi vers une gaussienne N (0, 1/2).