Le Ish Man Ioses
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Le Ish Man Ioses
Leishmanioses
Actualités 2023
Professeur Pierre Aubry, Docteur Bernard-Alex Gaüzère. Mise à jour le 17/10/2023
www.medecinetropicale.com
1. Généralités
Les leishmanioses sont des parasitoses dues à des protozoaires du genre leishmania,
ayant en commun :
- l’épidémiologie : transmission par un diptère, le phlébotome,
- la physiopathologie : les leishmanies infectent les phagocytes mononucléaires
(macrophages) de l‘hôte,
- la thérapeutique : les mêmes médicaments sont actifs.
Les leishmanioses sont des maladies tropicales négligées, endémiques dans toutes les
Régions de l’OMS.
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Caractérise les infections dans lesquelles l'Homme est l'unique réservoir du parasite.
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Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France)
2. Rappel épidémiologique
2.1. Les parasites : les leishmanies sont des protozoaires flagellés avec différentes
espèces de morphologie identique. Les leishmanies présentent au cours de leur cycle
évolutif deux grands stades successifs : le stade promastigote extracellulaire dans le tube
digestif du phlébotome et le stade amastigote intracellulaire chez l’hôte vertébré.
2.2. L’agent vecteur : le phlébotome ou mouche des sables est un petit diptère de 2 à 3
mm, capable de passer les mailles d’une moustiquaire. La femelle hématophage pique aussi
bien l'homme que les animaux. Elle a besoin de sang pour le développement de ses oeufs.
Les phlébotomes se mettent le jour à l'abri de la lumière et du vent et deviennent actifs la
nuit.
2.3. Le cycle
En 2022, 205 986 nouveaux cas de LC (205 652 autochtones et 308 importés) et 12 842
nouveaux cas de LV (12 773 autochtones et 69 importés) ont été notifiés à l’OMS.
Parmi les nouveaux cas de LC signalés, 94 % concernaient la Région de la Méditerranée
orientale (76 %) et la Région des Amériques (18 %). La Région de la Méditerranée orientale
et l’Algérie constituent un foyer éco-épidémiologique (« point chaud ») car elles représentent
à elles deux 79 % (161 444) de tous les nouveaux cas de LC. Huit pays (Afghanistan,
Algérie, Brésil, Colombie, Irak, Pérou, Syrie, Iran) ont notifié plus de 5 000 cas de LC
chacun, pour un total de 175 733 cas, ce qui représente plus de 85 % ces cas signalés à
l’échelle mondiale.
En 2022, 44 des nouveaux cas de LV ont été notifiés par la Région de la Méditerranée
orientale et 33 % par la Région africaine. La proportion des cas signalés par la Région des
Amériques et la Région du Pacifique occidental était respectivement de 14 % et 8 %. Il existe
3 « points chauds » éco-épidémiologiques de la LV : l’Afrique de l’Est (Érythrée, Éthiopie,
Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan et Soudan du Sud) qui regroupe 72 % (9 197) de tous
les cas signalés dans le monde ; le Brésil, avec 13 % des cas (1 684) ; et le sous-continent
indien (Bangladesh, Inde et Népal), avec 8 % des cas (1 069). Quatre pays (Brésil, Kenya,
Soudan et Soudan du Sud) ont notifié plus de 1 000 cas de LV chacun, cumulant à eux seuls
68 % (8 662) de tous les cas signalés à l’échelle mondiale. Si l’on ajoute l’Érythrée,
l’Éthiopie, l’Inde, le Népal, l’Ouganda, la Somalie et le Yémen à cette liste, le groupe de 11
pays ainsi obtenu regroupe 95 % (12 117) de tous les cas de LV notifiés dans le monde.
Au niveau mondial, le nombre de nouveaux cas autochtones de LC s’est établi en moyenne
à environ 212 000 cas au cours des 3 dernières années. La tendance mondiale est donc
principalement tributaire de celle de la Région de la Méditerranée orientale.
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Les promastigotes inoculés dans la peau au moment de la piqûre infestante sont phagocytés
par les cellules hôtes (macrophages). À l’intérieur des cellules macrophagiques, les
amastigotes sont localisés dans une vacuole parasitophore dans laquelle ils échappent à la
digestion cellulaire et à la présentation antigénique ce qui leur permet de survivre et de se
multiplier à l’intérieur des macrophages. Après multiplication intracellulaire et éclatement de
la cellule hôte, les amastigotes infestent localement de nouvelles cellules phagocytaires et
éventuellement migrent vers d’autres tissus. L’expression clinique dépend à la fois du
tropisme des espèces de leishmanies en cause et du statut immunitaire de l’hôte, ainsi que
des modalités de la réponse immunitaire de ce dernier, en une interaction étroite qui explique
les différentes formes que peut prendre la maladie.
Les leishmanies peuvent être distinguées en espèces à tropisme pour les organes profonds
(L. donovani et L. infantum) et en espèces à tropisme cutané (toutes les autres). L’espèce L.
brazilensis présente en outre un tropisme pour les muqueuses de la face. On distingue ainsi
la leishmaniose viscérale (LV), les leishmanioses cutanées (LC) et la leishmaniose cutanéo-
muqueuse (LCM).
Tableau I – Liste des principales espèces de leishmanies selon les formes cliniques
Formes Leishmaniose viscérale Leishmaniose cutanée Leishmaniose cutanéo-muqueuse
cliniques
Ancien monde Nouveau Monde Ancien monde Nouveau Monde Ancien monde Nouveau Monde
Classique L. donovani L. infantum L. major L. mexicana L. braziliensis
L. infantum L. tropica L. amazonensis
L. aethiopica L. braziliensis
L. guyanensis
L. peruviana
Avec immuno- L. donovani L. infantum Toutes espèces Toutes espèces
dépression L. infantum
(VIH)
Spécifiques L. donovani L. mexicana
(LCPK) (ulcère Chicleros)
L. aethiopica L. peruviana
(LCD*) (uta)
L. guyanensis
(pian bois)
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Toutefois, des cas de plus en plus nombreux sont observés depuis les années 1980 chez
des sujets adultes immunodéprimés. En effet, la LV nécessite une parfaite coopération
cellulaire entre le système monocytes-macrophages et les lymphocytes, particulièrement les
lymphocytes CD4
3.2. Clinique
Le tableau clinique de la leishmaniose viscérale est complet et de diagnostic facile chez
l’enfant. Il faut penser à la LV chez un enfant de moins de 5 3 ans présentant fièvre et
splénomégalie.
3.3.1. La LV de l’adulte
La présentation est moins évocatrice : la fièvre et la splénomégalie peuvent manquer ou bien
la splénomégalie peut être modérée. L’anémie est le signe le plus fréquent, bien que souvent
discrète.
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3.4. Diagnostic
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la LV, aussi bien à L. infantum qu’à L. donovani, réalisée sur du sang périphérique, a une
sensibilité très proche de 100 %.
Elles sont caractérisées par des lésions d’aspect polymorphe et d’évolution lente, chronique,
indolore, classiquement sans signes généraux, sans lésion muqueuse ni viscérale.
4.1. Clinique
- incubation : longue de plus de 1 à 4 mois (de quelques jours à 1 an et plus),
- invasion : à l’endroit de la piqûre, papule indurée, indolore, non prurigineuse, arrondie ou
ovalaire, le plus souvent déjà croûteuse,
- période d'état : deux aspects cliniques sont décrits :
4.1.1. Leishmanioses cutanées localisées qui se manifestent le plus souvent par une
lésion ulcérée ou ulcéro-croûteuse, dite humide, parfois les lésions sont squameuses,
sèches.
Les LC de l'Ancien Monde sont le plus souvent causées par L. major, plus rarement par L.
tropica, mais aussi par les espèces couramment viscérotropes comme L. infantum.
L. major (bouton d’Orient, clou de Biskra, bouton de Gafsa…) a pour réservoir de parasites
des rongeurs sauvages et évolue spontanément vers la guérison en 2 à 4 mois, alors que L.
tropica donne des formes uniquement anthroponotiques (réservoir humain) évoluant
lentement. Ces espèces infectent particulièrement les enfants.
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Les LC du Nouveau Monde sont dues à des leishmanies à large distribution sud-
américaine (L. amazonensis, L. guyanensis L. braziiensis,), à des espèces plutôt localisées
en Amérique centrale (L. mexicana, L. panamensis) ou à d’autres à territoire géographique
restreint (L. peruviana, L. venezuelensis… )
La LC à L. guyanensis, de la forêt amazonienne, a comme réservoir de parasites des
paresseux, mais aussi des rongeurs et des marsupiaux. Elle réalise le Pian bois, avec
survenue secondaire d’autres lésions après l’apparition de la première lésion (15 à 30
jours) : maman pian et petits pians.
La LC à L. mexicana réalise l’ulcère des «gommiers» (Chicleros’ ulcer) dans les forêts
d’Amérique Centrale avec atteinte du pavillon des oreilles.
La LC à L. peruviana réalise une forme sèche (forme dite « uta »).
En Guyane française, les LC sont dues à L. guyanensis, à L. amazonensis et à L.
braziliensis (en émergence), d'où l'intérêt pour le traitement, de l'identification parasitaire.
4.2. Diagnostic
4.2.1. La certitude est apportée par la parasitologie : mise en évidence du parasite par
microscopie (examen direct du frottis après coloration au MGG) et cultures sur milieux
spéciaux (NNN, Schneider) avec antibiotiques (cultures difficiles si lésions surinfectées). Il
faut pratiquer un prélèvement au niveau de la bordure inflammatoire de la lésion (grattage au
vaccinostyle, à la curette, biopsie).
4.2.2. La PCR est pratiquée en cas de négativité de l’examen direct. Il faut la réaliser
directement sur le suc dermique.
4.2.4. L'examen histopathologique par biopsie cutanée est parfois nécessaire en cas de
négativité de l'examen direct ou de doute diagnostique (examen anatomopathologique et
culture).
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Espundia (LCM)
L. braziliensis
L Pian bois
L. guyanensis
L. (Viannia) LC localisée, parfois
L. panamensis
muqueuse
L. (Leishmania) L. amazonensis LC diffuse
Il a été décrit une forme cutanéo-muqueuse due à L. guyanensis en Guyane française chez
un sujet infecté par le VIH.
Des LCM à L. major et à L. aethiopica ont été décrites en Afrique de l’Est, mais il s’agirait
davantage d’extensions de lésions cutanées aux muqueuses de la face que de métastases à
distance.
6.1. Médicaments
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- Ampho B liposomiale (AmBisome®) dont le seul facteur limitatif à son emploi est son prix
élevé. L’OMS et Gilead Sciences Inc. ont signé un accord prévoyant le don d’Ambisome®
aux pays d’endémie d’Afrique de l’Est et d’Asie du Sud
Miltéfosine : Impavido®
- capsules de 10 mg et de 50 mg par voie orale,
- effets secondaires : vomissements, diarrhée dans 25 % des cas,
- contre-indication : médicament tératogène, nécessitant un traitement contraceptif pendant 4
mois chez la femme en âge de procréer,
- à associer, dans l'idéal, avec un autre médicament afin d'éviter le développement d'une
résistance.
Traitements « alternatifs »
- Paramomycine par voie locale,
- Antifongiques imidazolés par voie orale : kétoconazole, itraconazole, fluconazole,
- Moyens physiques : laser, cryothérapie, thermothérapie.
6.2. Indications
Des associations thérapeutiques ont été développées pour lutter contre l'apparition de
résistances : stibiogluconate de sodium - paramomycine en Afrique de l'est ; miltefosine -
amphotéricine B liposomiale, paramomycine - miltefosine en Asie du sud-est.
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En pratique :
- LC à L. major, L. peruviana : aucun traitement ou traitement local par paramomycine ou
fluconazole oral,
- LC à L. tropica, LC à L. infantum : dérivé pentavalent de l'antimoine intralésionnel +
cryothérapie superficielle,
- LC. à L. guyanensis : traitement par iséthionate de pentamidine IV plutôt que IM, 4
mg/kg/injection de pentamidine-base (7 mg de Pentacarinat®) à J1, J3 et J5. L’utilisation de
la pentamidine par voie IM est associée à 7 fois plus d’échecs thérapeutiques qu’avec la
pentamidine par voie IV. La voie IV doit donc être privilégiée.
En Bolivie, le traitement par miltéfosine par voie orale pendant 6 semaines a été efficace
dans 70 % des cas versus antimoniés seul [Pentostam® injectable] pendant 4 semaines,
efficacité : 75 %).
7. Prophylaxie
- lutte contre le réservoir animal : vaccin dans la leishmaniose canine avec de bons résultats,
mais de prix très élevé.
- Un vaccin a été développé par Virbac® pour les chiens de 6 mois ou plus : 3 injections à 3
semaines d’intervalles. La protection commence 4 semaines après la dernière injection.
Rappels par une injection annuelle.
- lutte contre la maladie chez l’homme : vaccin contre la leishmaniose humaine, premier
essai clinique en février 2012 (toujours pas de vaccin en 2022), lutte contre les phlébotomes
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Références
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