La Collaboration IA-humain Dans La Gestion de Projets
La Collaboration IA-humain Dans La Gestion de Projets
La Collaboration IA-humain Dans La Gestion de Projets
ID-ABOU Maryam
OURIAD Yassin
OUBIKHIR Mohamed
DAMINE BADR-EDDINE
Le présent article explore le rôle croissant de l'intelligence artificielle (IA) dans la gestion de
projets, en soulignant son potentiel de traitement de données massives. Plutôt que de
remplacer les humains, l'IA est présentée comme un partenaire complémentaire, qui renforce
les capacités humaines. Les avantages de cette collaboration comprennent la détection
précoce des risques, la gestion agile de la portée du projet et la prévision des résultats.
Toutefois, des inquiétudes se font jour quant à la dépendance technologique et aux
implications pour la créativité humaine. Pour surmonter ces difficultés, l'article propose des
mesures telles que l'investissement dans la formation, la sensibilisation aux avantages de l'IA
et une évaluation approfondie des coûts. Les considérations éthiques et les politiques de
sécurité des données sont également abordées.
Abstract :
This article explores the growing role of artificial intelligence (AI) in project management,
highlighting its potential for processing massive data. Rather than replacing humans, AI is
presented as a complementary partner, enhancing human capabilities. The benefits of this
collaboration include early risk detection, agile project scope management and outcome
forecasting. However, there are concerns about technological dependency and the
implications for human creativity. To overcome these difficulties, the article proposes
measures such as investment in training, awareness of the benefits of AI and a thorough
assessment of costs. Ethical considerations and data security policies are also addressed.
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Introduction :
L'IA est souvent comparée à un cerveau électronique, capable de traiter des quantités
massives de données en un temps record. Tout comme notre cerveau, l'IA peut apprendre et
s'adapter à de nouvelles situations, ce qui la rend particulièrement utile dans la gestion de
projets.
Cependant, il est important de souligner que l'IA ne remplace pas l'humain. Au contraire, elle
peut être considérée comme un partenaire complémentaire, capable de renforcer les capacités
humaines. Cette collaboration symbiotique permet aux individus d'accomplir des tâches de
manière plus efficace et efficiente.
Dans ce travail, nous explorerons les avantages et les limites de la collaboration entre l'IA et
les humains dans la gestion de projets. Nous verrons comment l'IA peut aider à détecter les
risques et les problèmes potentiels, à gérer l'extension du périmètre du projet et à prévoir les
résultats du projet. Nous aborderons également les préoccupations liées à la dépendance
envers des technologies extérieures, ainsi que les implications de l'IA sur la créativité,
l'imagination et les émotions humaines. Nous discuterons des mesures à prendre pour
surmonter les obstacles à l'utilisation efficace de l'IA dans la gestion de projets. Nous verrons
comment investir dans la formation des professionnels, sensibiliser sur les avantages de l'IA,
évaluer les coûts et les avantages de son utilisation, et mettre en place des politiques de
sécurité des données et des considérations éthiques.
Ce travail vous permettra de mieux comprendre comment l'IA peut être utilisée pour
améliorer la gestion de projets, tout en soulignant l'importance de la collaboration entre l'IA
et les humains pour une gestion de projets optimisée, l'intelligence artificielle (IA) est une
discipline en constante évolution qui suscite un intérêt croissant dans le domaine de la gestion
de projets. Ce domaine technologique englobe une diversité de concepts, d'outils et
d'applications, offrant des opportunités et des défis pour les professionnels de la gestion.
Dans cet article, nous explorerons la définition de l'IA, ses différents types, son évolution
historique, ainsi que son impact sur le rôle des gestionnaires de projets. Nous aborderons
également la collaboration entre l'IA et les humains, mettant en lumière les avantages et les
implications pratiques de cette interaction. Enfin, nous examinerons les opportunités et les
défis liés à l'intégration de l'IA dans la gestion de projets, offrant ainsi une perspective
complète sur ce sujet d'actualité.
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1 L’intelligence artificielle :
L'intelligence artificielle est une discipline technologique en pleine expansion. Cette section
présente tout d'abord une définition de l'intelligence artificielle. Ensuite, les différents types
d'IA seront abordés, ainsi qu'un bref historique retraçant les grandes étapes de son
développement, depuis ses origines jusqu'à son utilisation croissante aujourd'hui.
1.1 Définition :
L'intelligence artificielle (IA) est une branche de l'industrie informatique dont l'objectif
principal est de développer des systèmes informatiques automatisés capables d'effectuer des
tâches qui nécessitent une intervention humaine, telles que la compréhension du langage
naturel, l'auto-apprentissage, la reconnaissance des formes… Selon Russell et Norvig (2010),
l'intelligence artificielle est définie comme "le domaine des technologies de l'information
dédié à la création de machines capables d'exécuter des tâches qui nécessitent
habituellement l'intelligence humaine, telles que la perception, la compréhension du langage,
la prise de décision et l'apprentissage".
Selon Sahadevan (2023), l'intelligence artificielle (IA) est définie comme la capacité d'une
machine à imiter le comportement humain en utilisant des techniques d'apprentissage
automatique et d'apprentissage profond. Elle vise à maximiser les performances des machines
en apprenant à partir d'informations générées pour des tâches spécifiques.
Il existe de nombreuses variations de l'IA, mais le concept peut être défini de manière
générale comme des systèmes intelligents capables de penser et d'apprendre (Russell, Norvig
et Intelligence, 1995). L'IA englobe un ensemble hétérogène d'outils, de techniques et
d'algorithmes. Diverses applications et techniques relèvent de la vaste catégorie de l'IA, allant
des réseaux neuronaux à la reconnaissance de la parole/des motifs, en passant par les
algorithmes génétiques et l'apprentissage profond.
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On distingue tout d'abord l'IA spécialisée ou étroite, conçue pour résoudre de manière experte
une tâche précise, sans capacité de réflexion plus générale. Il s'agit par exemple de la
reconnaissance d'images ou d'applications de questions-réponses ciblées. L'IA générale,
quant à elle, pourrait effectuer tout type de tâche intellectuelle qu'un être humain pourrait
réaliser, comme la conversation, la conduite autonome ou la composition musicale. Enfin,
l'IA supérieure ou forte désigne une intelligence artificielle hypothétique dont les capacités
dépasseraient celles de l'homme, lui permettant de résoudre tout type de problème de manière
autonome et avec davantage de rationalité, de créativité et de compréhension (Sahadevan,
2023). Ces catégories d'IA se distinguent par leur niveau croissant d'autonomie et de
polyvalence dans la résolution de problèmes
1.3 Historique :
L'intelligence artificielle trouve ses origines au milieu des années 1900 dans la volonté de
recréer les capacités humaines d'apprentissage, de raisonnement et de prise de décision. Les
fondements de l'IA ont été posés après le développement des systèmes basés sur des règles et
des techniques de raisonnement symbolique, qui ont évolué dans les années 1950 et 1960.
Les progrès de l'apprentissage automatique ont permis l'application pratique de l'IA dans un
certain nombre de domaines, y compris la gestion de projets. Cela s'est traduit par le
développement de technologies de gestion de projet alimentées par l'IA, capables d'optimiser
l'allocation des ressources, de fournir des informations fondées sur des données et de faciliter
l'exécution des projets (Sahadevan, 2023). De plus, plusieurs applications de l'intelligence
artificielle ont été développées dans les années 1980 et 1990, notamment la reconnaissance
vocale, la traduction automatique et les systèmes de vision par ordinateur. En 1997,
l'ordinateur Deep Blue d'IBM a battu le champion du monde d'échecs Garry Kasparov,
marquant une nouvelle étape dans l'histoire de l'intelligence artificielle. Au cours des années
2000 et 2010, l'intelligence artificielle a connu une croissance exponentielle, propulsée par
l'augmentation de la capacité de calcul, la disponibilité massive de données, et les avancées
remarquables dans les méthodes d'apprentissage profond. Les systèmes d'intelligence
artificielle se sont intégrés de manière généralisée dans notre quotidien, trouvant des
applications variées, allant des assistants personnels aux véhicules autonomes.
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Figure 01 : Historique & évolution d’IA
2 La gestion de projet :
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● Processus unique : la démarche de projet s'inscrit dans le champ de la création et de
l'innovation. On différencie les activités « projet » non récurrentes des activités
« opérations » récurrentes.
● Ensemble d'activités coordonnées et maîtrisées : le projet est caractérisé par de
nombreuses tâches, de natures différentes qui devront être maîtrisées sur toute sa
durée (analyse de risques).
● Dates de début et de fin : le projet s'inscrit dans une durée, il a un début et une fin.
● Exigences spécifiques : le projet répond à un cahier des charges, une spécification de
besoins.
● Ressources : le projet mobilise des ressources humaines
Pour une description schématique et une simplification, on peut dire que la gestion de projet
est représentée par ce que l'on appelle le triangle d'or, ou triple frontière, qui met en évidence
trois principales frontières du management de projet, à savoir :
● Performance (qualité technique) ;
● Coûts (qualité économique) ;
● Délais (qualité temporelle).
Source : https://blog-gestion-de-projet.com/
La gestion de projet est abordée sous l'angle de l'intégration croissante de l'IA dans ce
domaine. Les outils d'IA, tels que les algorithmes et les programmes d'apprentissage
automatique, offrent la possibilité d'effectuer la gestion quotidienne des projets sans
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intervention humaine. Ces outils permettent aux gestionnaires de prédire la portée, le budget
et le succès du projet, de créer des calendriers préliminaires, et d'effectuer automatiquement
les affectations de ressources matérielles et des tâches aux employés
3 Collaboration IA-Human
L'évolution des technologies de l'information (TI) a joué un rôle majeur en tant que
catalyseur de programmes de changement organisationnel dans le domaine de la gestion des
connaissances (GC). Ces programmes visent à améliorer la façon dont les organisations
collectent, organisent, utilisent et partagent les connaissances internes afin d'optimiser leurs
performances et leur compétitivité. Parmi les outils les plus prometteurs utilisés dans ces
initiatives, on trouve l'intelligence artificielle (IA).
L'intégration croissante de l'IA dans la gestion des connaissances nécessite une réflexion
approfondie sur les nouvelles formes de collaboration entre les employés et les machines
intelligentes. L'objectif ultime de la gestion des connaissances est d'aider les travailleurs à
accéder aux bonnes ressources au bon moment afin d'améliorer leurs décisions.
La collaboration, quant à elle, concerne les connaissances tacites qui résident dans les
pratiques situées des individus. Bien que certaines de ces connaissances puissent être
transférées par le biais d'interactions sociales, le transfert de connaissances tacites reste
principalement une pratique centrée sur l'homme. Les technologies d'IA offrent des
possibilités d'étendre et d'amplifier les réseaux sociaux, facilitant ainsi la transmission des
connaissances à l'intérieur et au-delà des frontières organisationnelles. Cependant, le transfert
de connaissances tacites reste fortement dépendant des interactions sociales et des relations
informelles.
Les systèmes d'IA actuels, basés sur l'apprentissage automatique, peuvent être complexes et
difficiles à interpréter. Les raisons derrière les recommandations de l'IA sont souvent cachées
dans une "boîte noire", ce qui rend difficile l'explication du raisonnement de l'IA, cela
soulève des inquiétudes quant à la validité et à la fiabilité des résultats de l'IA. Dans des
domaines tels que la médecine, le droit et les finances, où la conformité et la transparence
sont essentielles, il est important de pouvoir tester et valider les conclusions de l'IA. Dans
cette situation, le rôle des humains devient crucial. Les humains peuvent agir en tant
qu'explicateurs en travaillant en collaboration avec les machines intelligentes, Ils peuvent
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apporter leur expertise pour expliquer le « pourquoi » des recommandations basées sur l'IA,
contextualiser les inférences de l'IA et les ancrer dans un sens compréhensible.
Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0007681322000222
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où l'IA apporte des capacités de calcul, d'analyse et de traitement des données, tandis que
l'humain conserve son rôle dans la prise de décision, la créativité et les interactions sociales.
L'auteur souligne également l'importance de définir clairement les rôles respectifs de
l'humain et de l'IA dans le contexte professionnel. Il met en garde contre une vision simpliste
où l'IA se substituerait entièrement à l'humain, soulignant que certaines tâches, telles que la
créativité, l'empathie et la prise de décision éthique, restent l'apanage de l'humain.
Il met en avant aussi la nécessité d'une collaboration équilibrée entre l'humain et l'IA,
soulignant les avantages potentiels d'une approche où l'IA renforce les capacités humaines,
tout en soulignant les domaines où l'humain conserve un avantage distinct.
D'après une enquête au sein d’un groupe industriel de plus de 100 000 salariés pour examiner
les changements induits par l’IA. Yen met en lumière les perceptions des employés vis-à-vis
de l’IA, notamment la confiance accordée à ses recommandations, les craintes liées à la perte
d’emploi et les perspectives sur l’augmentation de l’humain par l’IA, la diversité des attitudes
envers l’IA, allant de la confiance en ses recommandations à la crainte de l’automatisation
des emplois. L’auteur met en évidence une conception « esclavagiste » de l’IA, où l’accent
est mis sur le remplacement des tâches humaines par des services d’IA serviles. Cependant,
une approche « complémentaire » émerge également, mettant en avant l’idée d’une
augmentation de l’humain par des rapports symbiotiques avec l’IA.
Ferguson aborde également la répartition des rôles entre l’IA et l’humain, suggérant que
l’exécution, la gestion et l’organisation pourraient être dévolues à l’IA, tandis que la création,
l’imagination, la coopération et les émotions resteraient le domaine de l’humain.
L’article souligne l’importance d’une approche équilibrée de l’IA, mettant en lumière les
implications pratiques pour les entreprises et les travailleurs dans un contexte d’intelligence
artificielle croissante.
En somme, l’article offre une perspective sociologique approfondie sur les mutations du
travail induites par l’IA, mettant en lumière les attitudes des travailleurs, les implications sur
les rôles humains et les défis pratiques pour les entreprises.
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gestionnaires doivent développer une complémentarité avec cette technologie ; ils doivent
mettre l’accent sur leur rôle de leader au sein de l’organisation et sur la dimension sociale et
relationnelle de leur métier. Les gestionnaires doivent réinventer les méthodes pour exercer
leur leadership et pour gérer les équipes. Les machines peuvent assister les gestionnaires dans
plusieurs de leurs activités, comme elles peuvent se substituer à eux, l’IA offre des outils
pour faciliter la planification et le suivi du travail ainsi que la prise de décision stratégique,
qui devient de plus en plus axée sur les données. Ces nouvelles technologies peuvent prendre
des décisions qui orientent les activités des employés, distribuer les tâches, optimiser les
comportements et évaluer la qualité du travail exécuté. Cependant, il est important de
souligner que l'IA pose également des défis, notamment en raison des biais associés à la
conception des algorithmes et aux bases de données utilisées par les systèmes, qui sont
susceptibles d'affecter la fiabilité de leurs résultats. Un usage approprié de ces outils ne peut
se faire que dans le respect des normes éthiques et de la vie privée des travailleurs. Cette
transition souligne l'importance cruciale de doter les gestionnaires des compétences
nécessaires pour naviguer dans un paysage professionnel en pleine mutation. Plus qu'une
simple évolution professionnelle, cette métamorphose du rôle des gestionnaires met en
lumière l'impact profond de l'IA sur la substance même du travail de gestion. Les
gestionnaires sont ainsi appelés à se transformer, à acquérir de nouvelles compétences et à
s'adapter avec agilité à un environnement en constante évolution, marqué par la convergence
dynamique entre l'humain et la technologie.
L'IA apporte de nombreux opportunités à la gestion de projet. Grâce à l'analyse proactive des
données collectées, elle permet une détection précoce des risques et problèmes potentiels. Les
outils d'IA peuvent identifier des modèles et tendances indiquant des défaillances à venir, ce
qui donne aux chefs de projet le temps de prendre des mesures correctives avant l'aggravation
des problèmes. De plus, l'IA facilite l'analyse et la résolution rapide des défauts en identifiant
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leurs causes profondes et en proposant des solutions appropriées. Elle aide également à gérer
l'extension du périmètre du projet, connue sous le nom de « scope creep ». En surveillant en
permanence l'avancement du projet et en analysant les données, l'IA peut identifier les
changements de périmètre et les problèmes potentiels liés aux attentes, offrant ainsi des
suggestions pour les mesures correctives et une communication efficace avec les parties
prenantes.
Bien que prometteuse, l'application de l'intelligence artificielle à la gestion de projet n'est pas
sans difficultés. Un facteur clé est la qualité et l'exhaustivité des ensembles de données
disponibles pour entraîner les algorithmes. Des données insuffisantes ou biaisées peuvent
compromettre la précision des analyses et des prévisions. Par ailleurs, le manque de profils
techniques experts capables de concevoir et de développer ces systèmes complexes
représente un véritable défi pour le déploiement à grande échelle de l'IA. Il faudra également
veiller à ce que les outils développés ne propagent pas de biais ou de préjugés systémiques.
Leur intégration dans les organisations et leur interopérabilité avec les solutions existantes
nécessiteront une planification minutieuse. Sur le plan financier, les coûts importants liés à
l'infrastructure, aux logiciels et aux compétences humaines nécessaires peuvent représenter
un obstacle de taille. D'autre part, la vitesse d'évolution des technologies de l'IA implique une
capacité d'adaptation rapide de la part des managers.
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Par ailleurs, la transformation des professions et des compétences exige l'adaptation et
l'acquisition de nouvelles compétences pour répondre aux exigences d'un environnement de
travail de plus en plus axé sur l'IA. Ensuite, il y a la question de la valeur du travail humain
par rapport au travail de la machine, qui suscite des réflexions sur la manière de reconnaître
et de valoriser les contributions uniques des individus, au-delà de ce que l'IA peut réaliser.
Enfin, il existe des risques potentiels de déshumanisation et de prolétarisation,
l'automatisation excessive pouvant entraîner une perte de l'aspect humain dans les
interactions professionnelles, ainsi qu'une désintégration de certaines catégories de
travailleurs. Ces défis nécessitent une approche réfléchie et proactive pour garantir une
transition harmonieuse vers un avenir où l'IA et l'homme travaillent en collaboration de
manière équilibrée et éthique.
4 Recommandation :
Dans l'ère des nouvelles technologies, les gestionnaires doivent non seulement adapter leurs
méthodes de gestion à l'intégration de l'IA, mais également cultiver de nouvelles compétences
pour prospérer dans ce nouvel environnement numérique. L'accent doit être mis sur une
collaboration réfléchie entre les employés et les systèmes intelligents, permettant ainsi de
tirer pleinement parti des avantages de l'IA tout en évitant les écueils potentiels de
l'automatisation, tels que la complaisance cognitive ou la méfiance envers les algorithmes.
De manière plus globale, une approche collaborative, centrée sur une culture d'apprentissage
et l'innovation, contribue à maximiser les bénéfices de l'IA dans la gestion de projets,
promettant ainsi une amélioration significative des performances et du succès commercial
grâce à une gestion de projet optimisée.
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Table 1 : les principaux défis liés à la mise en place de l'IA dans les sociétés et les
solutions possibles pour les surmonter
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Conclusion
L'exploration de la collaboration entre l'IA et les humains dans la gestion de projets met en
lumière une perspective prometteuse mais complexe. L'IA, loin d'être une substitution à
l'humain, se positionne comme un partenaire complémentaire, renforçant les capacités
humaines plutôt que les remplaçant. Cette collaboration symbiotique offre des avantages
significatifs, de la détection précoce des risques à la gestion du scope creep, en passant par la
prévision des résultats du projet.
Cependant, ces opportunités ne sont pas exemptes de défis, allant des préoccupations liées à
la qualité des données à la nécessité d'investissements financiers substantiels et à la gestion
des implications éthiques. Au-delà des aspects opérationnels, cette collaboration suscite des
questionnements profonds sur la nature du travail humain, la valeur attribuée aux
compétences uniques de l'individu, et les risques potentiels de déshumanisation. La transition
vers une coexistence harmonieuse entre l'IA et l'homme nécessite une approche proactive,
comprenant des investissements dans la formation, une sensibilisation accrue, et des
politiques rigoureuses de sécurité des données et d'éthique.
Enfin, la gestion de projets optimisée réside dans la capacité à tirer parti des avantages de l'IA
tout en préservant l'essence humaine des interactions professionnelles. C'est une équation
complexe qui demande une réflexion continue, une adaptation constante et une vision éthique
pour garantir un avenir où l'IA et l'homme collaborent de manière équilibrée, innovante et
respectueuse des valeurs fondamentales.
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