RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

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UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
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INSTITUT NATIONAL DE L’EAU (INE)
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DÉPARTEMENT DE L’EAU POUR L’AGRICULTURE ET LA SOCIÉTÉ (DEAS)
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Spécialité : Génie Rural et Maîtrise de l’Eau (GRME)
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Master 1

Rapports de travaux pratiques et d’exercice

Groupe n°1

Présenté par : Sous la supervision de :

1. ADEHOSSI Dolorès Dr. Y. Aymar BOSSA
2. ADOGNIBO Epiphania Prof. Dr. Ir. Luc O. SINTONDJI
3. DA-MATHA Chrissy M. A. Bérenger AGBEGNINOU
4. DOSSA DAKAOU Sylvéra
5. GOUNALE S. Régis
6. HOUNSOU Théophice
7. LEKOYO Malick
8. MEDETONHOU Elisette

Année académique : 2023-2024

 PLAN
❖ Rapport de TP
Introduction
I- Mesures de la teneur en eau W et de la densité apparente da
II- Mesures des Humidités à la capacité de rétention Hcr, au point de flétrissement
temporaire Hpft et permanent Hpfp
III- Mesure de la conductivité hydrauliques Ks au laboratoire
IV- Mesure du potentiel capillaire
V- Calcul du débit du banc hydraulique
VI- Travaux pratiques
Conclusion
Annexes

❖ Rapport de TD (exercice)

2
RAPPORT DE TP

3
 INTRODUCTION
Les notions théoriques reçues lors de notre cours d’Hydrodynamique des sols ne
sauraient suffire pour forger toutes les compétences nécessaires. C'est donc dans cet ordre
d'idées qu'après l'initiation au cours d’hydrodynamique des sols, nous avions effectué des
travaux pratiques au Laboratoire d’Hydraulique et de Maîtrise de L’eau (LHME) et sur le terrain
sous la direction du laborantin Béranger AGBEGNINOU. Ces travaux ont consisté à identifier
les matériels indispensables pour les différentes expériences hydrodynamiques, à les manipuler
avec précision et à comprendre leur fonctionnement. Le présent rapport nous présentera un
déroulement détaillé des séances de travaux pratiques sur le terrain et au laboratoire.

4
 I- MESURES DE LA TENEUR EN EAU W ET DE LA DENSITE APPARENTE
(da)
Afin d’étudier les propriétés hydriques et la densité apparente des sols, il est crucial de mesurer
la teneur en eau (W) et la densité apparente (da). Ces mesures permettent de comprendre
comment l’eau est retenue et déplacée dans le sol, influençant ainsi les pratiques agricoles, la
gestion de l'eau et les études environnementales. Les équipements nécessaires incluent des
cylindres de volume connu, des balances précises et des étuves pour le séchage des échantillons.
La méthodologie implique la pesée des échantillons avant et après séchage pour déterminer la
masse d’eau et le volume du sol. Ces données sont ensuite utilisées pour calculer la teneur en
eau et la densité apparente, fournissant des informations essentielles sur les caractéristiques
physiques du sol.

❖ Matériels
- Cylindres de volume connu pour le prélèvement des échantillons non remaniés et
tarière pour des échantillons remaniés ;
- Sachet d'échantillonnage pour conserver les échantillons remaniés ;
- Toile pour couvrir une surface de l'échantillon non remanié ;
- Elastique pour serrer la toile contre le cylindre ;
- Plastique/récipient pour la saturation des échantillons non remanié ;
- Balance pour peser les échantillons ;
- Etuve pour sécher les échantillons.

Photo 1 : Cylindre Photo 2 : Etuve

5
 Photo 3 : Sachet d'échantillonnage Photo 4 : Balance

❖ Démarches méthodologiques
- Peser l'échantillon après saturation pour avoir la masse humide (Mh) ;
- Mettre l'échantillon dans l'étuve pendant 72 heures ;
- Retirer l'échantillon de l'étuve et le peser à nouveau pour avoir la masse sèche (Ms).

✓ Teneur en eau W
𝑴𝒆
La teneur en eau W est obtenue par formule suivante : 𝑾 = ∗ 𝟏𝟎𝟎 avec :
𝑴𝒔𝒔

- Me = Masse d'eau = Mh-Ms et

- Mss = Masse du sol sec = Ms - Masse (anneau, toile et élastique).

✓ Densité apparente da
𝑴𝒔
La densité apparente (da) est calculée par la formule suivante : 𝒅𝒂 = , avec :
𝑽𝒕

Vt = volume total de l'échantillon.

✓ Teneur en eau volumique

La teneur en eau volumique est obtenue par la formule ci-après : Ө = 𝐖 ∗ 𝐝𝐚

❖ Prélèvement d’échantillon
Le prélèvement d’échantillon se fait suivant les étapes ci-après :
• Visite du site
• Plan de site
• Carte d’occupation du sol
• Définition du nombre d’échantillon

6
 • Prélèvement proprement dit
N.B : Le plan du site et la réalisation de la carte d’occupation du sol se font dans le cas où des
expérimentations sont prévues afin de connaître le type de sol et le nombre d’échantillons à
prélever.

II- MESURES DES HUMIDITES A LA CAPACITE DE RETENTION HCR, AU

POINT DE FLETRISSEMENT TEMPORAIRE HPFT ET PERMANENT
HPFP
Les mesures des humidités à la capacité de rétention (HCR), au point de flétrissement
temporaire (HPFT) et permanent (HPFP) sont fondamentales pour évaluer la disponibilité de
l’eau pour les plantes. Ces paramètres indiquent la quantité d’eau que le sol peut retenir contre
la gravité et la quantité disponible, avant que les plantes ne commencent à flétrir
temporairement ou de manière permanente. Pour ces mesures, des équipements comme la
membrane à pression et les anneaux synthétiques sont utilisés. Les échantillons de sol sont
saturés, pressurisés et pesés à différentes étapes pour déterminer les niveaux d’humidité
spécifiques. Ces informations aident à optimiser l’irrigation et à gérer les ressources en eau de
manière durable.

❖ Matériels
- Membrane à pression constituée d'un compresseur, d'une plaque poreuse et d'un
manomètre :
- Anneaux synthétiques de 3,5 cm de diamètre et 0,5 cm de hauteur ;
- Toile filtrante à tremper dans l'eau pendant 24 heures ;
- Cuillère pour préparer l'échantillon.
❖ Démarches méthodologiques
- Saturer l'échantillon (mettre l'échantillon dans un plastique et ajouter l'eau à travers la
paroi du plastique de manière à laisser 1 cm du cylindre contenant l'échantillon au-
dessus de l'eau pendant 24 heures. C'est-à-dire l'échantillon ne doit submerger) ;
- Retirer l'échantillon et faire une pâte avec l'échantillon ;
- Mettre la pâte (échantillon) dans les anneaux synthétiques (un échantillon pour trois
anneaux) ;
- Placer anneaux et pâte (échantillon) dans la marmite ;
- Envoyer une pression de 0,3 bar (pF = 2,5) pour Hcr, une pression de 10 bars (pF = 3,2)
pour Hpft et une pression de 16 bars (pF = 4,2) pour Hpfp sur la pâte (échantillon)
jusqu'à ce que l'équilibre entre la pression de l'air à l'intérieur de la marmite et les forces
7
 de succion dans la pâte (échantillon) de sol soit atteint. C'est-à-dire jusqu'à ce que l'eau
cesse d'écouler par le tube d'évacuation de l'eau ;
- Retirer la pâte (échantillon) de la marmite à pression ;
- Peser l'échantillon pour avoir la masse humide ;
- Mettre l'échantillon à l'étuve pendant 48 heures ;
- Retirer l'échantillon de l'étuve et peser à nouveau l'échantillon pour avoir la masse sèche.
𝑴𝒉−𝑴𝒔
Les Hcr, Hpft et Hpfp sont obtenues par la formule avec :
𝑴𝒔−𝑴𝒂

- Mh=masse du sol humide ;

- Ms=masse de sol sec et
- Ma=masse de l'anneau

❖ Appareils de mesure
On dispose de trois types d’appareils pour la mesure des différents types d’humidité :
• Le Bac à sable pour la détermination de l’humidité à la capacité de rétention ;
• Le Bac à kaolin pour la détermination de l’humidité au point de flétrissement
temporaire ;
• La marmite à pression ou membrane à pression pour déterminer les trois humidités (à
la capacité de rétention, au point de flétrissement temporaire et au point de flétrissement
permanent).

Photo 1 : Bac à sable Photo 2: Bac à kaolin Photo 3 : Marmite à pression

III- MESURE DE CONDUCTIVITE HYDRAULIQUE Ks AU LABORATOIRE

La conductivité hydraulique (Ks) d’un sol est une mesure clé de sa capacité à transmettre l’eau.
Cette propriété influence fortement les processus d’infiltration et de drainage. En laboratoire,
la conductivité hydraulique est mesurée à l’aide d’un perméamètre à charge constante, où
l’échantillon de sol est placé dans une cartouche et soumis à un flux d’eau constant. La variation

8
de charge, le volume d’eau traversant l’échantillon et le temps de l’opération sont utilisés pour
calculer Ks. Cette mesure est essentielle pour des applications telles que la gestion des eaux
souterraines, la conception de systèmes de drainage et l’évaluation des risques d’érosion.
❖ Matériels
- Perméamètre du laboratoire (à charge constante)
- Cartouche pour contenir l'échantillon ;
- Toile pour couvrir une face de l'échantillon ;
- Syphon.

Photo 8 : Perméamètre à charge constante

❖ Démarches méthodologiques
- Mettre l'échantillon dans la cartouche ;
- Mettre l'ensemble dans le perméamètre ;
- Mesurer les niveaux de charge (h1 et h2) ;
- Marquer l'heure (t) de début et de la fin de l'opération ;
- Mesurer le volume (v) d'eau dans la burette graduée.
𝒗∗𝒍
La conductivité hydraulique est obtenue par la formule suivante : 𝒌𝒔 = avec :
𝒔∗𝒕∗𝒉

- v = volume d'eau,
- I = longueur de l'échantillon,
- s = section du cylindre,
- t = temps de l'opération et
- h = variation de charge.

IV- MESURE DU POTENTIEL CAPILLAIRE

Le potentiel capillaire d’un sol, également connu sous le nom de succion, est une mesure de la
force avec laquelle l'eau est retenue dans le sol. Ce paramètre est important pour comprendre la
disponibilité de l’eau pour les plantes et la dynamique de l’eau dans les sols. Les mesures sont
effectuées à l’aide de tensimètre, des appareils qui mesurent la tension de l’eau dans le sol. La
préparation de la canne tensiométrique, l’installation dans le sol et les lectures ultérieures
9
permettent de déterminer le potentiel capillaire. Ces données sont utilisées pour évaluer l’état
hydrique des sols, planifier l’irrigation et gérer les ressources en eau de manière efficace.

❖ Matériels
- Canne tensiométrique ;
- Tensimètre ;
- Tarière spirale ou simple de diamètre légèrement inférieur à celui de la canne :
- Eau distillée ;
- Seringue pour envoyer l'eau dans la canne.

Photo 9 : Canne tensiométrique Photo 10 : Tarière spirale

❖ Démarches méthodologiques
- Préparer la canne en la trempant dans l'eau pendant 24 heures ;
- Faire un trou avec la tarière tout en respectant la profondeur d'installation ;
- Passer de la boue sur la partie céramique poreuse de la canne ;
- Verser de l'eau dans la canne et fermer avec un bouchon cicatrisant ;
- Frapper légèrement la canne pour faire monter les bulles d'air ;
- Envoyer délicatement la canne dans le trou ;
- Attendre 24 heures avant d'effectuer la première lecture.
Les paramètres mesurés sont :
A- Point de flétrissement (pF)
pF = log10(Ψ) = log10(- hm) car Ψ = - hm
B- La pression h succion au niveau de la céramique poreuse
h = Z + hm + ha ; avec
- Z = profondeur,
- hm = potentiel capillaire affiché sur le tensiomètre et
- ha = hauteur libre au-dessus de l'eau dans la canne

10
C- La charge hydraulique H
H=h-Z

V- CALCUL DU DEBIT DU BANC HYDRAULIQUE

Le débit du banc hydraulique est une mesure utilisée pour évaluer la capacité d’écoulement de
l’eau à travers un dispositif ou un système imitant l’écoulement de l’eau d’une rivière. Ce
paramètre est essentiel pour la conception et l'évaluation des systèmes de gestion de l'eau, tels
que les canaux, les barrages et les réseaux de drainage. Le calcul du débit implique l’utilisation
de données sur le volume d'eau, le temps de l’opération, et les caractéristiques géométriques du
système. Cette information est nécessaire pour garantir que les infrastructures hydrauliques
fonctionnent de manière optimale et durable, en évitant les débordements et en assurant une
distribution efficace de l’eau.

VI- TRAVAUX PRATIQUES

▪ Sur le terrain
Dans le but de comprendre, les processus ou opérations qui précèdent la mesure de la teneur en
eau et de la densité apparente du sol, de comprendre la remontée de l'eau, la disponibilité de
l'eau dans le sol ainsi que son sens d'écoulement, deux grandes activités ont été effectués sur le
terrain. Il s'agit des techniques de prélèvement d'échantillons de sol et d'installation de la canne
tensiométrique.
➢ Prélèvement d’échantillons
- Échantillon non remanié
Un échantillon est dit non remanié lorsque qu'il est pris sans pouvoir déformer la structure du
sol. Cette quantité est prélevée à l’aide de cylindre suivant le profil de dépôt des couches afin
d'éviter les erreurs de mesure et d'études du sol au laboratoire.
✓ Méthodologie
- Réaliser une fosse simple ou en escalier de profondeur prédéfinie en fonction de la
profondeur des couches dont on veut étudier les paramètres ;
- Se munir des cylindres (selon le nombre voulu) ;
- Enfoncer avec délicatesse les cylindres dans le sol de façon à pouvoir prélever
facilement les échantillons ;
- Etiqueter les cylindres des échantillons prélevés ;
- Disposer les échantillons dans la boîte mallette.

11
 Photo 11 : Echantillon non remanié

- Échantillon remanié
Un échantillon est dit remanié lorsque la quantité de terre prélevée est dégradée et ne présente
pas sa structure de basse.
✓ Méthodologie
- Se munir d'une tarière, d'un sachet biodégradable pour récupérer les échantillons
prélevés en observant et en identifiant au fur et à mesure le type de sol ;
- Enfoncer de façon verticale par mouvement de rotation à sens unique la tarière dans le
sol en adoptant une posture adéquate.
- Etiqueter les sachets tout en précisant la profondeur de chaque échantillon prélevé.

Photo 12 : Tarière Photo 13 : Echantillon remanié

➢ Installation de la canne tensiométrique sur le terrain

La cane tensiométrique muni d'une bougie poreuse est un instrument de mesure de la charge
hydraulique de l'eau dans le sol (conductivité hydraulique). Il renseigne également sur la force
de succion d'eau par les plantes et permet d'évaluer l'humidité du sol afin de s'assurer que les
plantes n'atteignent pas le point de flétrissement permanent. Son efficacité permet de connaître
le sens de l'écoulement dans le sol (avec deux tensiomètres au moins).
Son installation a été effectué lors des séances pratiques à l'aide d'une tarière à bout hélice.

12
 Photo 13 : Mouvement de rotation Photo 14 : Canne enfoncée dans le trou
de la tarière

▪ Au laboratoire
➢ Mesure de la conductivité hydraulique Ks
La mesure de la conductivité hydraulique s’est faite à l’aide du perméamètre à charge constante.
Elle est nécessaire pour comprendre les propriétés de perméabilité des sols et autres matériaux
poreux.

✓ Méthodologie
- Placer l’échantillon non remanié saturé dans la cartouche ;
- Remplir le syphon d’eau (sans la présence de bulles d’air) et le placer dans le
perméamètre ;
- Mettre l’ensemble dans le perméamètre ;
- Mesurer les niveaux de charge à l’amont et à l’aval tout en marquant l’heure de début
et de la fin de l’opération ;
- Mesurer le volume d’eau dans la burette graduée ;
- Calculer la conductivité hydraulique Ks par sa formule.

- Calcul de la conductivité hydraulique Ks

On sait que Ks = v*l / (s*t*h)

Avec v = volume d’eau ; l = longueur de l’échantillon ; s = section du cylindre ; t = temps de

l’opération ; h = variation de charge

Nous avons s = pi*d²/4 = 3,14*5²/4 = 19,625 cm² ; l = 5 cm ;

• Premier échantillon AV 10-15 KAV ; h = h(aval) – h(amont) = 6,3-4,5 = 1,8 cm

1er essai : v = 10 ml = 10 cm² et t = 25 secondes

Ks1= 10*5/ (19,625*25*1,8)

13
Ks1= 0,057 cm/s

2ème essai : v = 10 ml = 10 cm² et t = 25 secondes

Ks2= 10*5/ (19,625*25*1,8)

Ks2= 0,057 cm/s

3ème essai : v = 10 ml = 10 cm² et t = 22 secondes

Ks3= 10*5/ (19,625*22*1,8)

Ks3= 0,064 cm/s

Ainsi, nous pouvons dire que dans ces conditions, la conductivité moyenne Ksm est :

Ksm = (Ks1 + Ks2 + Ks3) / 3

Ksm = 0,059 cm/s

Donc la conductivité hydraulique Ks de l’échantillon AV 10-15 KAV est de 0.059 cm/s.

• Deuxième échantillon AV 40-80 KAV ; h = h(aval) – h(amont) = 5,8-4,5 = 1,3 cm

Pour les trois essais, nous avons respectivement eu les mêmes temps d’opération pour les
mêmes volumes. t=23 secondes et v=30 ml soit 30 cm². Alors Ks donne :

Ks = 30*5/ (19,625*23*1,3)

Ks = 0,25 cm/s

Ainsi, nous pouvons conclure que la conductivité hydraulique Ks de l’échantillon AV 40-80

KAV est de 0,25 cm/s.

• Travaux pratiques
Lors des travaux pratiques d’Hydrodynamique des sols au Laboratoire d’Hydraulique et de
Maîtrise de l’Eau (LHME), nous avons également stimulé un écoulement à travers le banc
hydraulique, présent dans ledit Laboratoire afin d’évaluer en utilisant deux différentes
méthodes, le débit de cet écoulement.
Première méthode : Méthode de flotteur
❖ Matériels utilisés
- Flotteur ;
- Chronomètre ;
- Décamètre.

14
 ❖ Démarche méthodologique
- Mesurer une longueur (distance) précise sur le banc ;
- Mettre le flotteur dans l’eau un peu avant le début de la longueur mesurée ;
- Attendre que le flotteur arrive au début de la longueur et lancer le chronomètre ;
- Laisser le flotteur parcourir la longueur prise ;
- Arrêter le chronomètre dès que le flotteur arrive à la fin de la longueur et noter le temps ;
- Reprendre au moins trois fois le même exercice.
Pour notre TP, nous avons :
Longueur mesurée (Lm) = 1,5m ; Largeur du banc (lb) = 7,5cm ; Hauteur d’eau dans le banc
(H) = 5cm ;
1er essai : le flotteur a parcouru la longueur en un temps T1 = 8,5 secondes
- Débit 1 = (Lm*lb*H) / T1
- Débit 1 = (1,5*0.075*0.05) *1000 / 8,5
- Débit 1 = 0,66 l/s
2ème essai : le flotteur a parcouru la longueur en un temps T2 = 11 secondes
- Débit 2 = (Lm*lb*H) / T1
- Débit 2 = (1,5*0.075*0.05) *1000 / 11
- Débit 2 = 0,51 l/s
3ème essai : le flotteur a parcouru la longueur en un temps T3 = 9 secondes
- Débit 3 = (Lm*lb*H) / T3
- Débit 3 = (1,5*0.075*0.05) *1000 / 9
- Débit 3 = 0,63 l/s
Ainsi, nous pouvons dire que dans ces conditions, le débit moyen Dm1 est :
Dm1 = (Débit 1 + Débit 2 + Débit 3) / 3
Dm1 = 0,60 l/s

Deuxième méthode : Méthode de volume

❖ Matériels utilisés
- Seau de 10l ;
- Chronomètre ;
- Décamètre.

❖ Démarche méthodologique
- Mesurer une longueur (distance) précise sur le banc ;
- Se positionner à la fin du banc c’est-à-dire à la sortie d’eau avec le sceau de 10l ;
15
 - Lancer simultanément le chrono aussitôt le seau placé ;
- Laisser le sceau se remplir ;
- Arrêter le chrono dès que le sceau se rempli et noter le temps ;
- Reprendre au moins trois fois le même exercice.
Ainsi, dans le cadre de notre TP, nous avons :
Volume d’eau (V) = 10 l
1er essai : le sceau a été rempli en un temps T1 = 16 secondes
- Débit 1 = V / T1
- Débit 1 = 10 / 16
- Débit 1 = 0,63 l/s
2ème essai : le sceau a été rempli en un temps T2 = 17 secondes
- Débit 2 = V / T2
- Débit 2 = 10 / 17
- Débit 2 = 0,59 l/s
3ème essai : le sceau a été rempli en un temps T3 = 20 secondes
- Débit 3 = V / T3
- Débit 3 = 10 / 20
- Débit 3 = 0,5 l/s
Alors, dans ces conditions, le débit moyen Dm2 est :
Dm2 = (Débit 1 + Débit 2 + Débit 3) / 3
Dm2 = 0,57 l/s
• Remarque
Dm1 = 0,60 l/s et Dm2 = 0,57 l/s donc on peut dire que les deux méthodes de calcul de débit
utilisées donnent presque les mêmes résultats.

Photo 15 : Eau sortant du banc hydraulique Photo 16 : Eau dans le banc hydraulique

16
 CONCLUSION
En conclusion, les notions acquises au cours de cette séance pratique au Laboratoire
d’Hydraulique et de Maîtrise de L’eau (LHME) nous ont permis de mieux appréhender celles
reçues en cours théorique. Nous avons pu toucher et manipuler les différents outils ou matériels
utilisés pour la mesure de la teneur en eau du sol, des humidités HCR, HPFT, HPFP, de la
conductivité Hydraulique, du potentiel capillaire ainsi que le banc hydraulique. Ceci s'est soldé
par quelques expériences faites sur le site d'expérimentation de l'Institut National de l’Eau (INE)
et nous a permis d’acquérir des compétences pratiques indispensables et de mieux appréhender
les phénomènes hydrodynamiques des sols dans des conditions réelles. Grâce à cette
expérience, nous sommes désormais mieux préparés à aborder les défis professionnels dans le
domaine de l’hydrodynamique des sols et, ces nouvelles connaissances en hydrodynamique des
sols nous seront utiles dans notre parcours d'ingénieurs du génie rural et maîtrise de l'eau.

17
 ANNEXES

Photo 17 : Manomètre à pression Photo 18 : Cartouche Photo 19 : Prélèvement

d’échantillon remanié

Photo 20 : Prélèvement d’échantillon Photo 21 : Photo 22

non remanié

Photo 23 : Toile filtrante Photo 24 : Toile de couverture

d’échantillon non remanié

18
RAPPORT DE TD (EXERCICE)

19
 a- Déterminons la réserve en eau du sol
✓ En mm
RE = Hs * z
A.N : Hs = 25% = 0,25
z = 50 cm
RE = 0,25 * 50
= 12,5 cm
RE = 125 mm

✓ En m3/ha
𝟎,𝟏𝟐𝟓 𝒎
RE = ∗ 𝟏𝟎. 𝟎𝟎𝟎 𝒎²
𝟏𝟎.𝟎𝟎𝟎 𝒎²

0,125∗10.000 𝑚²
=
1 ℎ𝑎

RE = 1250 m3/ha

b- Déterminons la dose d’irrigation Dr

Dr = (He – Hs) * z
A.N : He = 38% = 0,8
Dr = (0,38 – 0,25) * 50
Dr = 65 mm
Dr = 650 m3/ha

c- Calculons la porosité du sol Ԑ

𝒅𝒂
Ԑ = 1-
𝒅𝒓

A.N : da = 1,2
dr = 2,67
1,2
Ԑ=1-
2,67

Ԑ = 0,55

20