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Intro

Depuis la nuit des temps, l’Homme observe le ciel. Il est subjugué par ces objets qui bougent au-
dessus de lui et se pose bien des questions. Pourquoi fait-il parfois clair et parfois sombre ? Qu’est-ce
que c’est cette grande boule jaune qu’il y a dans le ciel la journée et ces petits points lumineux la nuit
? Comment est-ce que tout cela peut bouger ? Pendant des siècles et des siècles, à force
d’observations, il a pu établir des théories et faire des cartes du Ciel. Nous avons comme exemples
connus un calendrier lunaire gravé sur un os d’aigle datant d’il y a 35.000 ans ; ou bien la mesure de
la circonférence de la Terre d’une grande précision par Eratosthène ; ou encore le système
géocentrique de Ptolémée au IIéme siècle de notre ère. Cependant, il restait des phénomènes
inexplicables, c’est ainsi que naissent les dieux, (comme) réponse à l’inconnu.

Corps

Tout récit commence par la création du monde. Pour les Grecs, dont les Romains ont repris la
cosmogonie, cela s’est passé ainsi :

Au commencement exista le Chaos, puis la Terre à la large poitrine, (demeure toujours sûre de tous les
Immortels qui habitent le faîte de l'Olympe neigeux) ; ensuite le sombre Tartare, placé sous les abîmes
de la Terre immense ; enfin l'Amour, le plus beau des dieux, l'Amour, qui amollit les âmes, et,
s'emparant du cœur de toutes les divinités et de tous les hommes, triomphe de leur sage volonté. (123)
Du Chaos sortirent l’Érèbe et la Nuit obscure. L'Éther et le Jour naquirent de la Nuit, qui les conçut en
s'unissant d'amour avec l'Érèbe. (126) La Terre enfanta d'abord Uranus couronné d'étoiles et le rendit
son égal en grandeur afin qu'il la couvrît tout entière et qu'elle offrît aux bienheureux Immortels une
demeure toujours tranquille ; elle créa les hautes montagnes, les gracieuses retraites des Nymphes
divines qui habitent les monts aux gorges profondes. (131) Bientôt, sans goûter les charmes du plaisir,
elle engendra Pontus, la stérile mer aux flots bouillonnants ; puis, s'unissant avec Uranus, elle fit naître
l'Océan aux gouffres immenses

Bien sûr, tout ne reposait pas sûr les dieux non plus, les romains et les grecs en savaient en réalité
bien plus que ce que l’on pourrait penser. De nombreux textes scientifiques ont été retrouvés :
certains décrivant la Terre, d’autres des phénomènes naturels. Commençons par ces phénomènes.
Pline l’Ancien, grand écrivain et historien romain, s’intéressait beaucoup aux sciences. Il publia vers
l’an 77 son œuvre “Naturalis Historia”, l’Histoire naturelle, composé de pas moins de 37 livres. Il y
explique le tonnerre et l’éclair, et en déduit que la lumière est plus rapide que le son car on voit la
foudre avant d’entendre le tonnerre. Il parle aussi des éclipses solaires et de Lune en décrivant quels
astres se placent devant quels autres. Et ce ne sont que 2 chapitres parmi les 114 autres, seulement
du 2ème livre. Dans les tomes suivants il abordera par exemple le fonctionnement du corps humain
ou encore la botanique. Il voulait tellement comprendre les phénomènes qui l’entouraient qu’il finit
par mourir lors de l’éruption du Vésuve à Pompéi, tellement fasciné par les nuages et la lave qui
sortaient du volcan qu’il ne voulait pas quitter la ville.

2 siècles plus tard, Lucius Ampelius écrit son œuvre "Liber memoralis", aide-mémoire, dans lequel il
décrira la Terre. Il commence par définir le monde, il dit : "Mondus est universitas rerum, in quo
omnis sunt et extra quem nihil, qui Graece dicitur cosmos." En français "Le monde est la totalité des
choses, dans lequel il y a tout et hors duquel il n'y a rien, qui en grec est appelé cosmos."
Ensuite il explique que ce monde est composé de 4 éléments : le feu duquel vient le ciel, l'eau dont
sont issus les océans, l'air qui a fabriqué les tempêtes et la terre appelée orbe à cause de sa forme
ronde. En ce qui concerne le ciel, composé de 4 régions : l'est, l'ouest, le sud et le nord, il est lui-
même encore divisé en 5 cercles : les cercles arctique et antarctique inhabitables à cause du froid, le
cercle équinoxial qui se trouve au-dessus de la région appelée terre brulée et qui n'est pas habité à
cause de la chaleur et pour finir le cercle des brumes et le solstice sous lesquels nous habitons car ils
sont en effet très tempérés.

Même si les romains savaient donc beaucoup de choses, les connaissances ont tout de même bien
évolué au cours des siècles. Nous allons voir ensemble les grands astronomes qui ont révolutionné
l’étude des astres. Pendant le Moyen-Âge, avec l’Eglise au pouvoir, peu de gens osaient remettre en
question les théories anciennes. C’est pourquoi il a fallu attendre plus d’un millénaire et demi avant
que les scientifiques, qui voyaient que les observations qu’ils faisaient ne concordaient plus avec
certains modèles, ne se fassent entendre. Tout commence à la renaissance avec Nicolas Copernic.
Pendant ses études, ce jeune homme brillant se rendit vite compte que le modèle de Ptolémée,
astronome et mathématicien grec avait quelques défauts. Ce modèle géocentrique représente les
différentes planètes ainsi que la Lune et le Soleil tournants autour de la Terre qui elle est immobile.
Cela convenait bien à l’Eglise car cela mettait l’Homme au centre de tout. Sauf que pendant des
siècles et des siècles, les phénomènes célestes ont été répertoriés par des astronomes et le
problème était que les mouvements des astres ne correspondaient pas au modèle de Ptolémée, il
fallait donc y apporter des modifications et ça le rendait de plus en plus complexe. C’est pourquoi
Copernic reprit une idée qui avait été émise pour la première fois 1700 ans plus tôt par Aristarque de
Samos : que ce serait peut-être le soleil qui serait au milieu de notre système et non la Terre, et que
cette dernière, comme les autres planètes tournerait autour de lui. D'autres avaient donc déjà émis
cette hypothèse mais on a retenu le nom de Copernic car c'est lui qui le premier a osé publier une
démonstration bien construite défendant cette idée. Cette fameuse œuvre est appelée “De
revolutionibus orbium coelestium”, à propos des révolutions des sphères célestes.

Tout juste 100 ans plus tard, le 4 janvier 1643 naît Isaac Newton. Enfin, 100 ans pour les pays
catholiques, car en Angleterre, pays anglican, on n'était que le 25 décembre 1642. Ces 10 jours
d'écart s'expliquent par la présence de 2 calendriers différents au sein de l'Europe. En 1582, le pape
Grégoire XIII décide de supprimer 10 jours dans l'année car le calendrier Julien en vigueur jusque-là
était décalé par rapport aux phénomènes astronomiques, en d'autres termes il fallait rattraper le
retard. Mais comme cette initiative venait du pape, les pays qui ne le reconnaissaient pas n'ont pas
fait ce changement. L'Angleterre finira tout de même par s'aligner avec le calendrier grégorien car il
est fondé scientifiquement mais 2 siècles plus tard. Quoiqu’il en soit, Isaac Newton naît.
Tout le monde connaît la fameuse légende de la pomme qui lui tombe sur la tête mais que signifie-t-
elle pour la science en réalité ? L’histoire veut que ce soit ainsi qu’émerge l’idée de la gravitation
dans l’esprit de Newton. Si la pomme tombe, cela veut dire qu’elle est attirée par la Terre et que tous
les autres corps le sont aussi. En ce qui concerne les astres, c’est un peu plus compliqué. Pour la Lune
par exemple, il faut imaginer qu’elle tombe vers la Terre mais à une très grande vitesse et qu’au
moment où elle est censée atterrir sur elle et bien elle l’a déjà dépassée. Cette nouvelle loi explique
de manière quantitative le mouvement des planètes. Alors qu’on sait grâce à Copernic qu’elles
tournent toutes autour du soleil, on sait maintenant également pourquoi. On peut retrouver cette loi
de la gravitation ainsi que les lois du mouvement, pour lesquels il est connu également, dans son
ouvrage principal : “Philosophiae naturalis principia mathematica”, les principes mathématiques de
la philosophie naturelle. C’est un des derniers grands livres scientifiques car aujourd’hui la plupart
des nouvelles découvertes sont expliquées sous forme d’article. En effet, à l’heure actuelle il ne faut
plus démontrer les bases, il suffit de faire référence à un autre article scientifique qui en parle pour
que le lecteur, en cas de besoin, puisse aller rechercher l’information. De plus, aujourd’hui nous
avons la chance d’avoir un langage mathématique qui permet de résumer efficacement une
explication.

Un dernier acteur majeur dans le développement des connaissances DE/SUR l’Univers est bien sûr
Albert Einstein. Il est connu pour son travail sur la lumière, sur l’énergie (avec sa fameuse formule
E=mc2), mais surtout pour son apport à la théorie de la gravitation. En 1905 il publie sa “Spezielle
relativitätstheorie”, la théorie de la relativité restreinte. C’est le fondement de la relativité générale
qu’il finira une décennie plus tard. Ces 2 théories décrivent l’influence qu’a la matière sur le
mouvement des astres. Ce ne serait pas les corps qui s’attireraient entre eux mais plutôt leur masse
qui courberait l’espace-temps et les garderaient en quelques sortes prisonniers. Einstein complète
ainsi le travail de Newton qui reste (cependant) vrai à de relativement petites échelles par rapport à
celle de l’Univers.

Toutes ces avancés ont permis de mieux connaître notre Univers et de se rendre compte qu’il était
bien plus vaste que ce que l’on pensait. Mais la question reste, même après plus de 2000 ans,
toujours la même : comment est-ce que tout cela a commencé ? Aujourd’hui, pour répondre à cette
question, les scientifiques proposent le bien connu modèle du Big Bang. Le concept est présenté par
Georges Lemaître, astrophysicien Belge. Il pensait qu’il y avait bien un début à notre Univers, il
appelait cela l’hypothèse de l’atome primitif. C’est lors d’une interview sur la BBC que le britannique
Fred Hoyle a utilisé ironiquement le terme “Big Bang” pour la première fois pour dire que c’était une
idée ridicule, mais le mot est resté.

Au commencement exista un plasma de minuscules particules appelées quarks, gluons et électrons.


Puis, quelques microsecondes plus tard, lorsque la température diminua suffisamment, ces particules
s’assemblèrent pour former les neutrons et les protons. Ensuite, après quelques minutes, toujours
avec une température décroissante, apparurent les premiers noyaux, cette étape est appelée la
nucléosynthèse primordiale. Enfin, lorsque l’Univers fut âgé de 400.000 ans, les atomes se
construisirent, c’est la recombinaison. Ils formèrent ensemble les premières grandes structures un
milliard d’année plus tard, les galaxies. Aujourd’hui nous vivons dans un Univers qui a près de 13,8
milliards d’années.

Cependant cela reste une théorie, car ce modèle est loin d’être parfait mais tant qu’il n’y en a pas un
autre qui est proposé, on gardera celui-ci
Malgré toutes ces connaissances, il y a encore bien des choses qui nous sont inconnues, la matière
noire, l’énergie noire, les trous noirs. On peut donc espérer en découvrir davantage dans les années à
venir. Une chose est sûre, nous ne sommes pas au bout de nos surprises...

Conclusion

On voit donc

Sources : https://www.odyssee-stellaire.fr/mythologies-du-monde/grecque-et-romaine/

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