Travaux de Bâtiment
Travaux de Bâtiment
Travaux de Bâtiment
NF P 10-210-1
Mai 1993
DTU 22.1
Travaux de bâtiment
Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de
grandes dimensions du type plaque pleine ou
nervurée en béton ordinaire
Partie 1 : cahier des charges
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de
l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 22.1 d'avril 1981 sans modifications.
Correspondance
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme
ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.
Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un
marché de construction de murs en panneaux préfabriqués pleins ou
nervurés, en béton plein de granulats lourds courants, incluant la
fabrication et la mise en oeuvre de ces panneaux.
Le mur peut jouer un rôle dans la résistance de la structure ou être un
simple remplissage.
Descripteurs
contrat, élément de construction, élément préfabriqué, panneau de
construction, mur, extérieur, produit en béton, armature, acier,
caractéristiques de construction, étanchéité à l'eau, dimension, mise en
oeuvre
Sommaire
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Ces panneaux peuvent être les éléments constitutifs de murs participant à la structure ou être utilisés en
remplissage d'une structure.
Le présent Cahier des Charges s'applique plus spécialement aux bâtiments d'usage courant.
On entend ici par bâtiments à usage courant principalement les bâtiments d'habitation ou de
bureaux, les bâtiments scolaires ou hospitaliers.
Il s'applique aux autres bâtiments pour les exigences qu'ils ont en commun avec les bâtiments d'usage
courant.
Il ne s'applique pas aux constructions situées en dehors de la France métropolitaine.
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Titre I Fabrication
Le présent titre I ne s'applique pas aux panneaux provenant d'une fabrication contrôlée en usine et
titulaire d'un certificat de qualification délivré par un organisme certificateur agréé par les instances
compétentes.
Chapitre I Objet
Le Titre I indique les méthodes et précautions permettant, dans les conditions courantes, de fabriquer des
panneaux qui, conçus comme l'indique le Mémento n° 22.1 , présentent les qualités nécessaires à leur
emploi.
Pour l'essentiel, ces qualités sont les suivantes :
Résistance de l'ancrage dans les panneaux des dispositifs de manutention et d'étayage.
Résistance des panneaux eux-mêmes aux sollicitations qu'ils subissent aux divers stades
(démoulage, manutention, transport, mise en oeuvre, fonctionnement en service).
Résistance de l'ancrage dans les panneaux des accessoires destinés à la fixation des panneaux au
stade du montage et au stade définitif, à la fixation sur les panneaux des ouvrages annexes
(menuiseries par exemple)
Compacité et imperméabilité du béton, aussi bien en partie courante qu'à proximité des rives et des
arêtes.
Intégrité des formes, notamment celles des languettes que comportent les rives.
Précision dimensionnelle (les tolérances à respecter sont indiquées au chapitre V ).
Aspect et conservation dans le temps des parements extérieurs, de leur revêtement éventuel
incorporé et des arêtes qui les délimitent.
Durabilité du béton et des matériaux qui lui sont associés (acier en particulier), des ouvrages annexes
incorporés aux panneaux (menuiserie notamment) et des divers accessoires scellés ou noyés.
2.2 Adjuvants
Sauf indication contraire des Documents Particuliers du Marché, parmi les adjuvants admis par les
prescriptions générales du DTU n° 21 , les adjuvants contenant des chlorures ne sont utilisés que dans les
limites prévues par le DTU n° 21.4 .
Des essais préalables sont recommandés en particulier lorsque le choix se porte sur des adjuvants
ne bénéficiant pas d'un Agrément de la Commission Permanente des Liants Hydrauliques et des
Adjuvants du Béton (COPLA). Ils sont nécessaires, notamment lorsque l'effet de l'adjuvant risque
de dépendre beaucoup de ses conditions d'emploi. C'est le cas par exemple pour les retardateurs
de prise utilisés parfois pour la réalisation de parements lavés.
2.3 Granulats
2.3.1 Granulats du béton de masse
Grosseur
La classe granulaire des granulats, fonction de l'épaisseur des parties minces des panneaux à fabriquer et
de la distance entre les armatures ainsi qu'entre une armature et la paroi du moule, doit être choisie
conformément aux Règles BAEL .
Autres caractéristiques
Pour leurs autres caractéristiques, les granulats doivent être conformes à la norme NF P 18-301 .
Il est rappelé que la propreté des granulats, caractérisée par l'équivalent de sable, est une
caractéristique importante pour la qualité des mortiers et bétons. Les granulats doivent en particulier
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être exempts de toute matière étrangère, telles que scories, gypse, débris de bois, matières
organiques, etc.
En outre, ils ne doivent pas contenir de grains de pyrite. Leurs caractéristiques particulières, grosseur,
formes, teinte... sont définies par des Documents Particuliers du Marché.
Boucles de levage
Pour la fabrication de boucles de levage à partir de rond à béton, on doit utiliser des ronds lisses de
nuance Fe E 24, de diamètre minimal 10 mm.
Les boucles doivent être fabriquées par enroulement autour d'un mandrin dont le diamètre doit être
supérieur à 4 fois le diamètre de la barre utilisée.
Ce façonnage est interdit lorsque la température ambiante est inférieure à 0 °C.
Il est déconseillé lorsque cette température est inférieure à 5 °C.
2.5.1 Granulats
(voir § 2.3.2) .
2.5.2 Autres matériaux
Les matériaux à utiliser sont ceux visés par le DTU n° 55.1 « Revêtements muraux scellés » .
Sont également utilisables les matériaux faisant l'objet d'un Avis Technique comme revêtement extérieur
sur support en mortier ou en béton.
Les menuiseries en bois doivent comporter une protection hydrofuge au moins sur les faces destinées à
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être en contact avec le béton frais et, le cas échéant, avec l'ambiance humide de traitement thermique.
Les menuiseries en acier galvanisé doivent comporter une protection par peinture au moins sur les faces
destinées à être en contact avec le béton frais.
Sur les faces destinées à être vues, les menuiseries en aluminium ou en acier inoxydable doivent
comporter la protection prévue dans le DTU n° 37.1 préservant le métal apparent du contact direct avec le
béton frais.
Les matériaux utilisés pour la fabrication des précadres doivent être choisis parmi ceux utilisés pour la
fabrication de menuiseries, tels qu'ils sont définis dans les normes en vigueur citées ci-dessus, et leur
protection doit être au moins égale à celle des menuiseries fabriquées à partir du même matériau.
Les menuiseries et précadres en bois qui, pour réaliser l'étanchéité du joint entre dormant et béton, font
appel à une lame embrevée dans le chant du dormant, ne doivent être équipés de cette lame qu'au
moment de leur mise en place dans les moules.
2.7 Accessoires
Les accessoires destinés à être noyés dans le béton doivent être d'un matériau durable ou rendu tel.
Les accessoires en bois doivent être d'une essence durable ou rendue telle grâce à un traitement en
profondeur (injection sous pression par exemple), avec un produit répondant aux prescriptions de la
marque de qualité « CTB-F ».
Les accessoires métalliques non complètement noyés dans le béton des panneaux ou dans le béton qui
sera coulé sur le chantier, doivent comporter une protection durable contre la corrosion.
On peut s'inspirer à ce sujet de la norme NF P 24-351 « Protection des fenêtres et portes-fenêtres
métalliques contre la corrosion ».
Les accessoires doivent avoir une forme leur permettant de trouver dans le béton l'ancrage nécessaire,
compte tenu de leur fonction. En particulier, les taquets de bois doivent avoir une section en queue
d'aronde ou être lardés de clous. Ils doivent, en outre, être faits de bois dur.
Sauf justification fondée sur l'expérience, le dosage en eau et en ciment doit répondre aux prescriptions ci-
après :
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le dosage en ciment des bétons doit être au moins de 300 kg par m³ de béton en place ;
la plasticité doit être ajustée au minimum compatible avec le mode de serrage utilisé. Sauf étude
spéciale, l'affaissement au cône d'Abrams doit être inférieur à 12 cm (voir norme NF P 18-451 ).
En cas d'emploi d'adjuvants fluidifiants, l'affaissement peut atteindre des valeurs plus élevées.
3.3 Confection
3.3.1 Correction de la composition
Le dosage en eau est corrigé chaque fois qu'il est nécessaire pour tenir compte des variations de
l'humidité, de la nature et de la granularité des granulats, de la finesse du ciment et, le cas échéant, de la
vapeur directement introduite dans le béton au cours du malaxage.
Les corrections du dosage en eau et en éléments fins sont généralement guidées soit par les
variations mesurées de l'humidité du granulat, soit par les variations de la plasticité du mélange.
Ce dernier critère a l'avantage d'intégrer les influences de tous les facteurs de variation, d'être
significatif quant à l'ouvrabilité et de permettre des vérifications aisées.
4.1 Généralités
La fabrication doit s'effectuer conformément aux plans notamment en ce qui concerne le coffrage, le
ferraillage, l'incorporation des accessoires divers, etc., pour chacun des panneaux à fabriquer.
4.3 Moules
Les moules doivent avoir les caractéristiques suivantes :
4.3.1 Etanchéité
Grâce à leur conception et aux assemblages entre leurs différentes parties, les moules ne doivent pas
permettre de fuite notable de laitance.
L'organisation d'ensemble des moules doit de plus être telle que, compte tenu des sollicitations lors de
l'emploi courant et de l'entretien, cette étanchéité soit conservée pendant toute la période d'utilisation des
moules.
4.3.2 Précision dimensionnelle
Les moules doivent avoir et conserver une précision dimensionnelle compatible avec la précision
dimensionnelle exigée pour les panneaux préfabriqués (voir chapitre V) .
4.4 Fabrication
L'ordre dans lequel les opérations sont mentionnées dans le paragraphe 4.4 n'est pas
nécessairement l'ordre chronologique. Certains processus de fabrication peuvent en effet exiger
l'intervention de telles ou telles opérations élémentaires.
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Il doit être réparti régulièrement de telle sorte que l'on évite toute accumulation locale, notamment au
voisinage des arêtes.
4.4.1.2 Eléments incorporés
Il est rappelé que (§ 2.6) les menuiseries et précadres en bois qui, pour réaliser l'étanchéité du joint
entre dormant et béton, font appel à une lame embrevée dans le chant du dormant, ne doivent être
équipés de cette lame que peu avant la mise en place du dormant dans le moule.
Les éléments incorporés divers, taquets scellés, douilles filetées, pattes, dispositifs de manutention,
menuiseries, etc., doivent être fixés sur les moules suivant les indications des plans et de telle sorte qu'ils
ne puissent ni se déplacer ni se déformer sensiblement durant la mise en oeuvre et le serrage du béton.
Pour les menuiseries notamment, un dispositif (entretoisement par exemple) doit empêcher la
déformation des dormants sous la poussée du béton frais.
Les dormants et précadres doivent être fixés sur un support de bonne planéité d'ensemble.
Les retouches de la protection des menuiseries métalliques et autres éléments incorporés métalliques qui
aurait été détériorée au cours de la mise en place de ces éléments dans les moules doivent être
effectuées conformément au DTU n° 37.1 .
L'incorporation des dispositifs de manutention doit s'effectuer, notamment en ce qui concerne leur position
et leur liaison avec les armatures, conformément aux spécifications du fournisseur de ces dispositifs.
La distance entre les clous ou les pattes de scellement des menuiseries ou d'autres accessoires en acier
ordinaire non protégé d'une part et les parois du moule définissant une face extérieure d'autre part doit
être de 3 cm au moins (1,5 cm s'il s'agit de dispositifs galvanisés).
Pour les taquets scellés, cette distance doit être au moins de 2 cm pour les taquets en bois et de 1,5 cm
pour les taquets en matière plastique.
La mise en place des éléments incorporés doit être faite de telle sorte que soit évité le contact entre
accessoires de natures différentes dont la corrosion pourrait être déclenchée ou accélérée par ce contact.
Il est en particulier indispensable d'éviter le contact entre l'acier (d'armature par exemple) et
l'aluminium des dormants de menuiserie.
Si la face de parement extérieur est en béton à granulats apparents (béton lavé, sablé, brossé,
bouchardé), la cote effective minimale de 2,5 cm est portée à 3 cm et comptée à partir du fond des creux
entre granulats.
Pour les revêtements scellés (grès cérame, pâte de verre), l'épaisseur du revêtement peut être prise en
compte pour 0,5 cm dans les 2,5 cm.
Les cotes d'enrobage ci-dessus doivent être augmentées si l'atmosphère du lieu de construction est
particulièrement agressive (zones littorales ; zones industrielles à atmosphère corrosive, etc.).
Pour cette augmentation, on peut s'inspirer des prescriptions de l' article A 71 des Règles BAEL .
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Si l'assemblage des parties constitutives du ferraillage s'effectue dans le moule, on doit éviter la chute de
fragments de fil à ligaturer sur le fond du moule.
Cette précaution est particulièrement importante lorsque la face de fond de moule est destinée à
rester sans revêtement.
Lorsque certaines armatures des panneaux sont repliées contre les joues de moule de façon à constituer
armatures en attente après dépliage, les parties courbées de ces armatures doivent être comprises dans
un matériau que l'on puisse enlever aisément après démoulage des panneaux.
Les barres peuvent ainsi être dépliées de telle sorte que leur partie en attente soit dans le
prolongement de leur partie scellée dans le béton des panneaux.
4.4.2 Bétonnage
Le déversement du béton, sa répartition dans le moule, son serrage doivent permettre d'obtenir un béton
homogène et compact dans toute sa masse, et des surfaces extérieures dont le bullage satisfasse à l'
article 5.3 .
4.4.3 Revêtements et parements extérieurs
Seuls sont ici envisagés, pour les granulats apparents et les revêtements scellés visés à l' article
2.5 , leurs modes de réalisation ou d'incorporation les plus fréquents en-dessus ou en fond de
moule.
Ils doivent être uniformément répartis sur la surface du parement et ils ne doivent pas être déchaussés sur
plus de la moitié de leur épaisseur.
Lorsqu'ils sont réalisés en dessus de moule avec mise en oeuvre d'une couche superficielle de béton
spécial, la pose de cette couche sur le béton de masse doit intervenir au plus tard 1/2 heure avant le début
de prise de celui-ci.
Le lavage à l'acide chlorhydrique dilué n'est admis que comme une phase terminale du lavage à l'eau
destinée à faire disparaître le voile de ciment qui subsiste parfois sur les granulats.
Il ne doit être exécuté qu'après durcissement avancé du mortier de scellement des granulats, à l'aide
d'acide très dilué. Il doit être suivi d'un rinçage abondant à l'eau claire. Il doit en outre s'accompagner de
précautions particulières préservant les menuiseries métalliques incorporées du contact de l'acide.
Un taux de dilution convenable est d'un volume d'acide du commerce à N/10 pour 10 volumes
d'eau.
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adjuvants d'adhérence.
Il peut aussi s'effectuer en-dessus de moule par collage sur béton durci.
Quelle que soit la méthode de scellement utilisée, les revêtements scellés doivent généralement être
sertis par un listel de béton ou de mortier. Un listel n'est toutefois pas nécessaire au raccordement
entre deux surfaces formant un angle saillant obtus ou droit si l'on utilise des éléments spéciaux
(éléments de grès cérame à bord rond par exemple) ou si le chant des éléments est masqué le long
de l'arête par un mince cordon protecteur fait du mortier de remplissage des joints.
Cette solution implique des précautions de manutention et de transport telles que le cordon de
mortier n'ait pas à subir de sollicitations mécaniques.
Il est de plus recommandé de ne la mettre en pratique que lorsque les éléments de revêtement
sont assez grands (3 × 3 cm au moins).
Un listel n'est pas non plus nécessaire au raccordement entre deux surfaces formant un angle
rentrant.
La couche de mortier de scellement éventuel doit être dosée à raison d'une partie de ciment pour
deux parties de sable fin, soit à environ 550 kg de ciment par m³.
L'addition au mortier de scellement d'adjuvants d'adhérence (acétate de polyvinyle par exemple) doit
s'effectuer en quantité modérée, conforme aux indications du fournisseur d'adjuvant et compte tenu
de la température que doit atteindre normalement le mortier peu de temps après sa mise en place.
Les effets de certains adjuvants peuvent être nuls ou même négatifs, si le mortier qui les contient
est porté à bref délai à des températures moyennes ou élevées. Pour un certain nombre d'entre
eux, le mortier frais ne devrait pas être porté à plus de 35 ou 40 °C. Une température trop basse
peut aussi être néfaste pour certains produits.
Les mortiers-colles doivent être utilisés conformément aux Avis Techniques dont ils font l'objet.
Lorsqu'un mortier-colle est utilisé en fond de moule et si cette utilisation n'est pas envisagée par
l'Avis Technique correspondant, des vérifications de l'aptitude à cette utilisation sont nécessaires,
notamment en ce qui concerne les températures atteintes par le mortier-colle lors du traitement
thermique éventuel.
Les joints entre éléments de revêtement doivent être de largeur constante. On doit notamment
prendre toutes précautions pour que les joints entre plaques de revêtement soient de largeur peu
différente de celle des joints courants.
En ce qui concerne la largeur des joints entre éléments, les revêtements sont à utiliser selon les
règles qui leur sont propres dans le cas de scellement sur paroi verticale extérieure.
L'utilisation de croisillons spéciaux en plastique définissant la largeur des joints entre plaques de
revêtement est recommandée.
Après scellement, les joints entre éléments de revêtement doivent être rebouchés au coulis de ciment pur
ou au mortier fin dosé comme ci-dessus.
Lorsqu'il est mis en place en fond de moule, le revêtement doit être fixé sur la ou les parois du moule
de telle sorte que le revêtement fini ait la planéité souhaitée (le revêtement ne doit comporter ni pli ni
balèvre).
Lorsque le fond de moule est à température basse ou moyenne (< 30 °C) et si la température
d'ambiance n'excède pas 25 °C, le délai entre la pose du mortier de scellement sur le revêtement fixé
en fond de moule et la mise en place du béton peut atteindre 1 heure 30 au maximum.
Ce délai est à réduire si la température du fond de moule est supérieure à 30 °C ou la température
d'ambiance à 25 °C.
Lorsque le scellement s'effectue en dessus de moule, directement dans le béton de masse, le délai
entre la fin de mise en place du béton et la pose du revêtement ne doit pas excéder une heure si la
température d'ambiance et la température du béton ne dépassent pas 25 °C pendant ce délai.
Ce délai d'une heure est à réduire si la température d'ambiance ou celle du béton est supérieure à 25
°C.
4.4.3.3 Parement taloché ou lissé en dessus de moule
Le travail à la taloche ou à la lisseuse doit intervenir dans la demi-heure qui suit le début de prise du
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4.5 Démoulage
Le démoulage ne doit intervenir que lorsque le béton a atteint une résistance suffisante pour pouvoir
supporter les sollicitations dues au démoulage lui-même et assurer l'ancrage dans les panneaux des
dispositifs de manutention.
On admet généralement que, sauf cas particuliers, une résistance du béton de 7,5 à 10,0 MPa est
suffisante au moment du démoulage.
La prescription ci-contre n'interdit pas que certaines parties du moule, en particulier celles coffrant
les rives ou les baies, puissent être libérées avant le démoulage proprement dit, sous réserve que
cela n'entraîne pas de déformation du béton coffré par ces parties.
Le processus de démoulage ou l'organisation des moules doivent être tels que le démoulage n'engendre
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L'appareil de manutention grâce auquel s'effectue le démoulage doit pouvoir extraire le panneau du moule
sans lui appliquer des accélérations ou des chocs engendrant dans le béton des sollicitations excédant
celles prises en compte lors de la conception. Il est interdit d'utiliser les boucles de levage pour relever les
panneaux à partir d'une position voisine de l'horizontale.
Pour ceux de ces travaux qui nécessitent la mise en oeuvre de mortier, on doit utiliser un mortier à
adhérence améliorée par addition d'un adjuvant d'adhérence.
Les panneaux doivent recevoir des marques d'identification après inspection et réparation ou ragréage.
Il est recommandé que le poids des panneaux soit indiqué sur ceux-ci ou sur leur fiche
d'identification.
4.7 Stockage
Les panneaux stockés doivent être disposés de telle sorte qu'ils ne risquent pas de tomber ou de changer
de position intempestivement ni de se déformer sensiblement. Ils ne doivent pas prendre appui par des
points ou des zones minces et fragiles.
Des précautions particulières doivent être prises pour le stockage des panneaux à parement décoratif pour
éliminer les risques de détérioration durable de l'aspect de ce parement.
Des détériorations durables peuvent résulter de coulures de rouille provenant d'armatures en
attente ou des rateliers de stockage.
Le ruissellement d'eau de pluie peut aussi avoir une influence sur la teinte des parements en béton
qui y sont exposés aux jeunes âges.
Différence de longueur des diagonales inférieure à 0,15 % de leur longueur sans que cette différence
puisse engendrer un écart de verticalité des rives latérales supérieur à 5 mm.
Tolérance sur les dimensions des baies et sur la position de leurs axes par rapport aux axes des
panneaux : 6 mm.
Tolérance sur l'épaisseur des panneaux, sur l'épaisseur du voile et sur l'épaisseur des languettes de
rives : 6 mm.
Défaut admissible de rectitude des arêtes (y compris les arêtes délimitant les feuillures éventuelles
pour menuiserie) : 4 mm.
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Si la définition des états de surface et de la teinte du béton est donnée par référence aux échelles figurant
dans ce même document et sauf spécification différente des documents du marché, l'écart entre l'état de
surface ou la teinte réels et l'état de surface ou la teinte prévus sera au maximum de deux degrés dans
l'échelle pour les bétons ordinaires et de un degré dans l'échelle pour les bétons blancs ou clairs et les
bétons à reliefs destinés à rester apparents.
Les faces destinées à recevoir l'appui des menuiseries doivent présenter un état de surface comparable à
celui d'un enduit fin de ciment lissé au fer.
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Le calcul des efforts dus au vent doit tenir compte de la surface réelle de la charge.
On note en effet que la surface de la charge peut être très supérieure à celle indiquée dans la
norme NF E 52-081, articles 7.3 et 7.4 , et dans la norme NF E 52-082 pour le calcul des grues à
tour (1 m²/tonne).
1.2 Matériel
Le matériel de manutention doit être compatible avec les dispositifs de manutention incorporés aux
panneaux.
1.2.1 Crochet d'élingue
En particulier si ces dispositifs consistent en des boucles confectionnées à partir de rond à béton, le
crochet doit être tel que le rayon de courbure de sa section, au contact de la boucle, soit compris entre
0,30 et 0,50 fois le diamètre intérieur de la boucle.
1.2.2 Elingues
L'angle entre les élingues ne doit pas être supérieur à celui qui a été pris en compte pour le
dimensionnement des dispositifs de manutention (cf. Mémento § 2.7.2.4) .
1.2.3 Dispositifs spéciaux
Des dispositifs spéciaux doivent être utilisés pour éviter que l'angle formé, dans le plan des boucles de
levage, par l'axe de celles-ci et l'élingue soit supérieur à 45° (cf. Mémento § 2.7.2.4) .
Ces dispositifs peuvent, par exemple, être des palonniers.
S'il existe plus de deux points de manutention par panneau, on doit utiliser un dispositif de levage
permettant que l'on connaisse la répartition des efforts entre les points de manutention.
1.3 Opérations
1.3.1 Relevage des panneaux
Si, au cours de leur transfert du stockage d'usine au chantier, les panneaux doivent être relevés et (ou)
mis à plat, on doit utiliser les dispositifs prévus à cet effet dans les panneaux ou un matériel spécial. Il est
en particulier interdit d'utiliser les boucles de levage pour ces opérations.
1.3.2 Levage
On doit éviter que l'appareil de levage applique des accélérations ou des chocs engendrant dans le béton
des sollicitations excédant celles prises en compte lors de la conception.
Au chargement de l'engin de transport, chaque élément ne doit être désolidarisé du crochet d'élingue que
lorsque sa stabilité est assurée, moyennant si nécessaire son arrimage à l'engin de transport. Au
déchargement, les mêmes précautions doivent être prises.
Chapitre II Transport
Les panneaux doivent être transportés sur des véhicules ou remorques spécialement aménagés.
Le délai entre la fabrication et le transport doit être tel que la résistance du béton et des ragréages
éventuels soit suffisante pour que les panneaux subissent sans dommage les sollicitations de transport.
Les panneaux doivent être arrimés sur l'engin de transport de façon qu'ils ne puissent ni basculer, ni
glisser longitudinalement, ni le cas échéant, glisser du pied, ni être endommagés au cours du transport.
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En particulier, il faut éviter que les dispositifs d'arrimage et de callage sollicitent excessivement les
parties minces des rives des éléments, telles que le rejingot et la retombée.
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Chapitre II Matériaux
2.1 Généralités
Les matériaux doivent répondre aux prescriptions générales du DTU n° 21 et aux prescriptions
particulières ci-après.
Dans le cas où, à côté des prescriptions générales du DTU n° 21 , il existe dans ce document des
prescriptions particulières, ce sont ces dernières qui prévalent.
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2.5.5 Bandes étanches pour garniture intérieure de joints verticaux et bavettes de croisements de joints
Les bandes étanches à base de bitume doivent être en bitume armé type 40 à double armature de tissu et
voile de verre (TV-VV) (norme NF P 84-311) .
D'autres matériaux sont utilisables, notamment : feuilles d'élastomère butyle ou de polyisobutylène
de 1,5 mm, film garni d'une pâte adhésive sur une ou deux faces, si leurs propriétés sont
équivalentes à celles du bitume armé ci-contre.
2.5.6 Profilés
Les profilés des systèmes à glissières et languettes ou des rejingots minces, les lames glissées dans des
cannelures doivent être faits d'un matériau imputrescible, peu sensible au choc ou au pliage accidentel,
non susceptible de variations dimensionnelles irréversibles d'amplitude notable, et durable dans les
conditions d'emploi de ces profilés et lames.
Les matériaux couramment utilisés sont principalement l'acier inoxydable, le PVC rigide, l'ABS.
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Le matériau utilisé pour la confection des cales doit être d'une déformabilité au moins égale à celle du
mortier durci.
Dans le cas contraire, les cales doivent être retirées après remplissage du joint horizontal.
Un dispositif, cordon de mousse par exemple, devra empêcher la chute du mortier dans la partie extérieure
du joint horizontal lors du remplissage ultérieur du joint.
Ce dispositif peut aussi consister en un emboîtement entre panneaux superposés.
5.2 Etayage
La stabilité de chacun des panneaux doit être assurée indépendamment de celle des autres au moyen de
dispositifs rigides appropriés résistants aux efforts de compression aussi bien qu'aux efforts de traction.
Ceci exclut les tirants constitués par un câble ou une chaîne.
Ces dispositifs doivent être conçus de manière à résister aux efforts d'origines diverses qui leur sont
appliqués et notamment aux efforts dus au vent et au réglage des panneaux.
Ils doivent comprendre :
un étayage équilibrant les efforts de basculement ;
un dispositif empêchant le ripage de pied des panneaux en cas de mouvement accidentel de faible
amplitude ou de soulèvement pour réglage.
Le dispositif empêchant le ripage peut être constitué soit par une forme particulière de la rive basse
du panneau permettant un emboîtement avec le panneau inférieur, soit par un étai lié au plancher et
interdisant les mouvements du pied du panneau.
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L'enlèvement des dispositifs mis en oeuvre pour assurer la stabilité des panneaux ne peut être effectué
que lorsque les liaisons définitives leur donnent une stabilité propre certaine.
6.2 Réglage
A la pose des panneaux, et sauf s'il existe un préréglage ou un système de montage spécial permettant de
respecter les tolérances prescrites (titre III § 6.4) , les panneaux doivent être réglés afin de les placer à
l'emplacement et dans la position prévus.
Le réglage doit comprendre :
le réglage transversal (perpendiculairement au plan du mur) ;
le réglage longitudinal ;
le réglage de hauteur ;
le réglage de verticalité ;
Ces quatre opérations de réglage ne sont pas indépendantes. En effet, compte tenu des tolérances
de fabrication et afin de respecter des tolérances de mise en oeuvre, on peut par exemple, être
amené à répartir les défauts d'équerrage entre le joint horizontal et le joint vertical plutôt que de
concentrer le défaut le long d'un seul joint.
6.4 Tolérances
Les prescriptions du présent paragraphe sont provisoires, en l'attente de prescriptions générales relatives
aux tolérances dimensionnelles des bâtiments et de leurs ouvrages constitutifs.
La prescription de tolérances est dictée par le souci du fonctionnement satisfaisant des joints et des
ouvrages et, pour certaines d'entre elles, par le souci de la régularité de l'aspect extérieur des
bâtiments.
Une précision dimensionnelle plus grande peut être spécifiée par les Documents Particuliers du
Marché.
15 mm, étant entendu que pour deux joints se prolongeant l'un l'autre, la différence de largeur de part et
d'autre du croisement de joints n'excède pas 10 mm.
6.4.3 Tolérance sur l'épaisseur des joints horizontaux
10 mm.
6.4.4 Faux-aplomb
6.4.4.1 Ecart maximal de verticalité sur une hauteur d'étage
5 mm.
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6.4.5 Coplanéité dans le cas d'une baie définie par plusieurs panneaux
On se reportera au DTU n° 36.1 et 37.1 .
Des dispositions doivent être prises pour éviter que l'eau du béton s'évapore trop rapidement ou soit
absorbée en proportion excessive par les surfaces coffrant le béton de liaison.
Lorsque les volumes à bétonner sont très petits, l'humidification des surfaces de béton durci servant
de coffrage au béton de la liaison peut être utile à cet égard.
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coffrant le chaînage.
Si, comme il est souhaitable, le chaînage est constitué de plusieurs barres, elles doivent être montées sur
des armatures transversales.
Les armatures en attente doivent être façonnées conformément à ce qui est prévu sur les plans.
Lorsque le bétonnage est effectué en sous-oeuvre de l'élément supérieur, on doit s'assurer que le
dispositif destiné à empêcher la chute du béton dans la partie avant du joint horizontal a été mis en place.
Le béton doit être introduit par petites quantités et serré au fur et à mesure à l'aiguille vibrante pour éviter
l'emprisonnement de bulles d'air importantes en sous-face de l'élément supérieur.
Si le coffrage est en partie constitué par un élément déformable (rejingot en matière plastique par
exemple), on doit mettre en oeuvre un support rigide du coffrage.
7.2.3 Liaisons bétonnées verticales
Les armatures en attente doivent être façonnées conformément à ce qui est prévu et les armatures
complémentaires prévues doivent être mises en place.
Le volume à bétonner doit être convenablement calfeutré ou coffré, en particulier en pied de la liaison,
pour éviter la fuite de laitance ou de mortier.
S'il existe une bande étanche façonnée en soufflet, on doit prendre des dispositions pour éviter le
remplissage du soufflet par le béton de la liaison.
La mise en place du béton doit s'accompagner d'un serrage énergique effectué de préférence par vibration
à l'aide d'une aiguille vibrante de faible diamètre ou, à défaut, par piquage.
7.2.4 Liaisons ponctuelles bétonnées
Les armatures de la liaison doivent être façonnées conformément aux plans. Les armatures de clavetage
éventuelles doivent être mises en place et maintenues dans leur position pendant le bétonnage de la
liaison.
Un appareillage spécial, goulotte de remplissage par exemple, doit permettre de remplir complètement
l'espace réservé.
Le bétonnage doit s'accompagner d'une vibration énergique ou, à défaut, d'un piquage assurant une
bonne compacité du béton de liaison.
Lorsque le brochage s'effectue par introduction de broches dans des trous réservés dans les nervures de
rives des éléments, liaisons en rives verticales notamment, les broches doivent avoir une longueur
inférieure de 3 cm environ à celles des trous. Après introduction des broches, les trous doivent être
rebouchés au mortier.
Pour les autres cas de liaison par brochage, les alvéoles dans lesquels pénètrent les broches doivent
ensuite être remplis de mortier ou, si possible, de béton convenablement serré.
Les vis et écrous doivent être freinés selon les dispositions prévues.
On doit reconstituer la protection des platines là où elle aurait été accidentellement détériorée par les
opérations de boulonnage. Cette protection doit être au moins équivalente à la protection minimale
prescrite dans le Mémento de Conception .
Les alvéoles éventuels où se trouvent les dispositifs de liaison boulonnée doivent être bouchés avec du
mortier à adhérence améliorée.
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éliminer des platines toutes les impuretés qu'elles comportent, traces de laitance et calamine
notamment, ce qui peut nécessiter un meulage local au droit de la soudure à réaliser ;
exécuter le soudage des platines par passes de courte durée, de façon à limiter l'échauffement des
pièces métalliques ;
nettoyer les soudures (élimination du laitier) ;
procéder à un contrôle visuel de la longueur et de la qualité des cordons de tous les points de
fixation.
Il est rappelé que les cordons de soudure doivent intéresser tout le pourtour apparent des surfaces
communes aux platines (§ 5.2.4.2 du Mémento) .
Le mortier de calfeutrement des alvéoles éventuels doit être à adhérence améliorée.
La peinture antirouille déposée sur les platines et les soudures doit avoir une efficacité au moins
équivalente à celle d'une peinture au minium (70 % au moins de minium) appliquée en plusieurs
couches et de 80 µm d'épaisseur totale minimale.
Pour les fissures des rejingots, la réparation consiste à coller une bavette couvrant largement la zone
fissurée (pour le collage de la bavette, voir § 8.4.1 ).
Les languettes doivent être coupées à longueur à l'avance. Cette longueur est égale à la hauteur des
glissières scellées dans les panneaux augmentée de l'épaisseur du joint horizontal. Elles doivent être
insérées jusqu'en pied avec, le cas échéant, mise en place du dispositif antichute.
Le dispositif antichute est nécessaire si l'extrémité inférieure de la languette ne trouve pas d'appui,
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Si le système n'est pas conçu de telle sorte qu'il y ait recouvrement entre languettes superposées, on doit
mettre en place, au sommet de la languette, une garniture étanche destinée à obturer l'espace existant
entre l'extrémité haute de la languette et la bavette qui doit être collée ensuite (voir § 8.4.1) .
La garniture doit, bien entendu, être compatible à la fois avec le matériau de la bavette et le
matériau de la languette.
Si sa mise en place s'effectue par insertion verticale, les angles inférieurs doivent être abattus ou
l'extrémité basse légèrement effilée pour faciliter l'insertion.
8.3.3 Systèmes à garniture extérieure de mastic
Cette garniture peut soit jouer le rôle de pare-pluie et de complément d'étanchéité, soit, dans
certains joints singuliers, assurer la fonction d'étanchéité à l'eau.
Au moment de l'application du mastic, elles ne doivent être ni mouillées, ni givrées, ni recouvertes d'une
pellicule de glace.
L'état d'humidité acceptable du béton varie avec le type de mastic.
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On doit utiliser un des mastics visés par le § 2.5.1.1 pour constituer la garniture extérieure des joints
suivants :
Les parenthèses (telles que M. 3.3.2.2.3) renvoient au paragraphe correspondant (§ 3.3.2.2.3)
du Mémento pour la Conception des ouvrages.
joint horizontal sous balcon et entre sous-face de dalle et flanc de loggia (M. 3.3.2.2.3) ;
joint horizontal sous bandeau ou acrotère saillant (M. 3.3.2.2.4) ;
joint en appui d'allège (M. 3.3.4.2.4) ;
joint entre tableau de baie constitué par un trumeau et retombée d'allège filante (M. 3.3.4.2.7) ;
joint entre tableau de baie constitué par un trumeau de hauteur d'étage et appui de baie d'allège
(M. 3.3.4.2.8) ,
joint entre tranche de balcon et panneau adjacent (M. 3.3.4.2.10) ,
au sommet des joints entre éléments d'acrotère lorsque la continuité de l'étanchéité entre le
dispositif d'étanchéité du joint en parement extérieur et le relevé d'étanchéité de la toiture-
terrasse est assurée par une garniture de mastic (M. 3.3.4.2.11) .
On doit utiliser un des mastics visés par le § 2.5.1.2 ou le § 2.5.1.1 pour constituer la garniture
extérieure éventuelle des joints suivants :
joint horizontal courant (M. 3.3.2.1) ,
joint horizontal sur soubassement (M. 3.3.2.2.1) ,
joint sur balcon et entre flanc et dalle de loggia (M. 3.3.2.2.2) ,
joint vertical à pare-pluie constitué par une garniture extérieure (M. 3.3.3.1.1.1) ,
joint vertical entre façade en panneaux et refend ou pignon (M. 3.3.3.2.1) .
8.3.3.3.2 Largeur du joint l
La largeur effective du joint doit être comprise entre 10 et 30 mm.
En outre, le mastic doit être choisi de telle sorte qu'il puisse absorber en service les variations
dimensionnelles relatives du joint dans le cas le plus défavorable, c'est-à-dire pour la largeur minimale du
joint.
Les variations dimensionnelles relatives dépendent de nombreux facteurs parmi lesquels les
variations dimensionnelles des panneaux d'origine climatique et de retrait, la largeur du joint au
moment de la mise en oeuvre du mastic, etc.
La variation absolue de largeur des joints peut atteindre des valeurs de l'ordre de quelques
millimètres.
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En particulier pour sa forme en pied de joint, la bande doit être façonnée conformément aux dispositions
spéciales prévues pour réaliser le recouvrement de la bavette de croisement de joints ou de la bande de
l'étage inférieur (M. 3.3.4.1.1.1) .
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8.4.2 Exutoires
Mis en place après collage des bavettes de croisements de joints, ils doivent consister en un segment de
tube en matériau durable, matière plastique ou métal, de 8 mm de diamètre intérieur au moins, en pente
vers l'extérieur, dont l'extrémité arrière se trouve du côté intérieur du fond de joint de la garniture extérieure
et dont l'extrémité extérieure en saillie sur la façade est orientée vers le bas.
Dans le cas de tubes en métal, on doit choisir un métal dont l'oxydation n'occasionne pas de
coulures colorées.
Le segment de tube doit être mis en place avant le fond de joint et la garniture extérieure.
Chapitre IX Doublages
Lorsque la paroi extérieure est constituée de panneaux nervurés comportant un dispositif de recueil et
d'évacuation des eaux de condensation, on doit s'assurer, avant la mise en oeuvre du doublage, que les
trous d'évacuation ne sont pas obturés.
La mise en oeuvre du doublage sort du domaine du présent Cahier des Charges.
Il est rappelé que le doublage, qui peut consister en un complexe de doublage isolant, en une
contre-cloison à âme isolante ou en une contre-cloison et une couche isolante, doit être mis en
oeuvre conformément aux Avis Techniques ou aux documents normatifs en vigueur correspondants
2 .
Des précautions particulières de mise en oeuvre peuvent être nécessaires dans certains cas :
Lorsque la lame d'air comprise entre la paroi extérieure et le doublage est mise en
communication avec l'extérieur, on doit prendre des précautions, notamment pour la réalisation
des jonctions du doublage avec les ouvrages de structure intérieure et les menuiseries, pour
que le doublage remplisse convenablement la fonction d'étanchéité à l'air qui lui incombe
alors.
En particulier, lorsque le doublage est fait d'éléments préfabriqués, il est nécessaire de
calfeutrer soigneusement les espaces existant éventuellement entre les bords de ces éléments
et les ouvrages de structure et de menuiserie.
Dans le cas où le doublage consiste en une contre-cloison et une couche d'isolant, des
dispositions, variables avec la nature de la contre-cloison, doivent être prises pour que cette
couche soit bien à l'emplacement prévu. En particulier, lorsqu'il est prévu une lame d'air entre
paroi extérieure et isolant, il est généralement nécessaire de fixer celui-ci sur la face externe
de la contre-cloison si les feuilles d'isolant sont de hauteur inférieure à la hauteur de pièce et
d'épaisseur inférieure ou égale à celle de la lame d'air.
2)
DTU n° 20.11, article 2.2.6, « Cloisons de distribution et de doublage » .
DTU n° 25.31 « Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit au
plâtre (cloisons en carreaux de plâtre à parement lisses) » .
DTU n° 25.41 « Plaques de plâtre sur ossature » .
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mortier et autres salissures n'est normalement nécessaire pour obtenir l'aspect définitif recherché.
Lorsque le revêtement extérieur est une peinture ou un enduit décoratif, celui-ci doit être réalisé
conformément aux Avis Techniques concernant les procédés de revêtement ou aux documents normatifs
en vigueur 3 .
3)
DTU n° 59.1 « Peinturage » .
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