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COURS

Docteur EPIDEMIOLOGIE
en Ecologie et Environnement

Filière: Soins Infirmiers (S2)

M. ABOUFARAS

Année universitaire: 2021-2022


OBJECTIFS DU COURS

◦ - S’approprier les concepts propres à l’épidémiologie


◦ - Dresser le profil épidémiologique des problèmes de santé les plus fréquents au Maroc
◦ - Maitriser le raisonnement épidémiologique ;
◦ - Participer à l’organisation et à la mise en œuvre des enquêtes épidémiologiques
autour d’un phénomène de santé ;
◦ - S’initier à la recherche dans le domaine de la santé ;
◦ - Contribuer à la surveillance épidémiologique et au contrôle des maladies.
◦ - Instaurer de mesures de prévention et de lutte contre les phénomènes de santé en se
basant sur des sources de données fiables.
PLAN DE COURS ET D’EVALUATION
• Définition de l’épidémiologie et autres concepts (transmission et maladies transmissibles)
• - Objet et domaines de l’épidémiologie
Epidémiologie • - Approches de la Santé publique et Déterminants de la santé
descriptive • - Mesures en épidémiologie : incidence, prévalence , mortalité et létalité

• Mesures d’association
Epidémiologie • Enquête épidémiologique (les types d’enquête)
analytique

• Surveillance épidémiologique
• - Maladies à déclaration obligatoire
Surveillance
épidémiologiqu • - Contrôle sanitaire aux frontière
e et mesures de
prévention
• Activités et mesures de prévention

• Définition et champs d’application


épidémiologie
évaluative
Historique

L’épidémiologie tire son origine de l’idée exprimée pour la


première fois il y a plus de 2000 ans par Hippocrate, selon laquelle
les facteurs environnementaux peuvent influer sur la survenue de la
maladie.

Il a fallu attendre le XIXe siècle pour qu’on se mette réellement à


mesurer la répartition d’une maladie dans des groupes de
population donnés.

5
Qu’est-ce que l’épidémiologie ?
◦ Un terme ambigu, au sens variés, dont la définition n’a cessé de changer au
cours de l’histoire.
◦ À l'époque d'Hippocrate: tout événement affectant une
communauté humaine : désastres, cataclysmes naturels, guerres.
◦ Peu à peu: sens limité aux phénomènes pathologiques.
◦ À l'ère de Pasteur (découvertes en microbiologie): l'épidémiologie
↔ maladies infectieuses.
et depuis : l'épidémiologie est souvent comprise comme étant
l'étude des épidémies
EPIDEMIOLOGIE
Définition
◦ Une science multidisciplinaire, aux contours
incertains, exercée par des spécialistes de tous bords
(médecins, vétérinaires, pharmaciens, biologistes, infirmiers, ingénieurs sanitaires,
statisticiens, démographes, géographes, économistes, responsables de santé
publique, etc).

◦ Domaine très vaste qui utilise la statistique et fournit


des statistiques
Parmi les études épidémiologiques les bien connues, on peut citer
la découverte de John Snow qui s’est aperçu que le risque de
cholera à Londres était associé à la consommation de l’eau que
distribuait une certaine société (septembre 1854).

Il s’est servi de la carte de points présentant la localisation


géographique des cas pour montrer où se produisaient les cas de
choléra par rapport à la pompe d’alimentation.

Ces travaux ont marqué la véritable naissance de l’épidémiologie,


ils figurent parmi les réussites les plus spectaculaires de cette
discipline.

8
La comparaison des taux de morbidité dans plusieurs sous-groupes
de population est devenue une pratique courante à la fin du XIXe
siècle et au début du XXe. Cette approche a d’abord été appliquée à
la lutte contre les maladies transmissibles, mais s’est avérée
efficace pour mettre en évidence une association entre certaines
conditions ou agents environnementaux et des maladies
déterminées.

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, ces méthodes ont été


appliquées aux maladies non transmissibles chroniques telles que
les maladies cardiaques et le cancer,

9
Définition de l’épidémiologie

Le terme épidémiologie vient du grec:


Epi: sur : « au-dessus », « parmi »
Demos: peuple-population
Logos: étude
.
Définition retenue
C'est l'étude de la DISTRIBUTION et des
DETERMINANTS de la FREQUENCE des phénomènes
de santé chez l'homme.

◦ Par ses trois mots clés, cette définition englobe tous les
principes et les méthodes de la démarche
épidémiologique:
Selon le contexte, un événement de santé désigne une
maladie, une complication d’une maladie, le décès (parfois
un signe mineur ou le simple dépassement d’une valeur
biologique de référence)
Définitions des concepts (1)

Épidémiologie :
◦ C’est une science qui étudie un phénomène morbide :
Sa fréquence
Sa distribution dans le temps et dans l’espace
Ses déterminants
Possibilités de prévention, de contrôle ou d’éradication
Domaine de l’épidémiologie
Étude des états morbides

• Étude des maladies transmissibles


• Étude des maladies non transmissibles
• Étude des accidents
Étude des états non morbides

Étude des manifestations physiologiques en


relation avec le milieu et les conditions
d’environnement Exemple: le rôle de l’eau dans
le développement des insectes.
Buts de l’épidémiologie

◦ Recherche des facteurs causaux.


◦ Solutionner les problèmes particuliers.
◦ Organisation et évaluation des services de santé.
◦ Planification sanitaire.
Branches de l’épidémiologie selon le
domaine de recherche
◦ E. des maladies infectieuses
◦ E. des maladies non infectieuses
◦ E. hospitalière
◦ E. clinique
◦ E. évaluative
◦ E. environnementale
◦ E. génétique
◦ Etc..
COMPARAISON: DIAGNOSTIC CLINIQUE/
DIAGNOSTIC EPIDEMIOLOGIQUE

Le clinicien et l'épidémiologiste tous les deux connaissent au début de


l'investigation de leur "patient" (l'individu pour le clinicien, et la
population pour l'épidémiologiste) qu'un certain événement nouveau
(maladie/épidémie) a résulté d'un contact entre un "pathogène" et une
personne ou communauté susceptibles.

Le clinicien pose une tentative de diagnostic, l'épidémiologiste pose une


hypothèse, que tous les deux vont essayer de confirmer par différents
moyens; afin que, le clinicien puisse donner un traitement adéquat pour
guérir le malade et que l'épidémiologiste puisse arrêter la transmission de
la maladie aux sujets sains.

16
Place de l’épidémiologie en santé
publique

Approche clinique et épidémiologique


Approche
Approche clinique épidémiologique

Patient Population
Diagnostic clinique Diagnostic épidémiologique
Patient Individu Communauté ou groupe à risque
Symptômes et histoire Apparition de signes Apparition de nouveaux cas
de la maladie fonctionnels et physiques
Evolution Courbe de température Courbe épidémique
Distribution Nombre et type d'organes Répartition géographique des cas
atteints
Durée incubation Entre l'exposition et le début des Entre l'exposition et l'apparition des
symptômes cas
Voies de transmission Sang, nerfs, cellule à cellule Air, eau, aliments, vecteurs,
personne à personne ...
Analyses Laboratoire, radiologie pour Laboratoire, et analyse
établir la cause de la maladie épidémiologique pour établir la
cause de l'épidémie
Objectif Guérir le malade Arrêter l'épidémie

18
Épidémiologie et santé publique
La santé publique, d’une façon générale, fait référence à des mesures collectives visant
à améliorer la santé de la population. L’épidémiologie qui est un des instruments
permettant d’améliorer la santé publique, a plusieurs types d'applications (Figures
1.3-1.6)
En ce sens, l’épidémiologie est une science médicale fondamentale dont l’objectif est
d’améliorer la santé des populations et plus particulièrement celles qui sont défavorisées.
◦ même si quelques maladies sont uniquement dues à des facteurs génétiques, la
plupart résultent d’une interaction entre facteurs génétiques et environnementaux. Le
diabète, par exemple. On
définira ici l’environnement de façon générale afin
d’englober tous les facteurs biologiques, chimiques,
physiques, psychologiques, économiques ou culturels qui
peuvent avoir un effet sur la santé (voir chapitre 9).
DEMARCHE ET RAISONNEMENT
EPIDEMIOLOGIQUE
Raisonnement épidémiologique

Un processus du raisonnement épidémiologique commence par la


suspicion du rôle possible joué par un facteur particulier dans la
survenue ou l'existence de la maladie, ce qui conduit à la
formulation d'une hypothèse. Cette hypothèse est testée par des
études épidémiologiques.

La collecte et l'analyse des données au cours d'une étude


épidémiologique conduit à déterminer s'il existe une association
statistique entre la maladie et le facteur en question.

23
Une fois l'association déterminée, il faut évaluer sa validité en
éliminant certaines éventualités possibles :
- L'association pourrait être simplement due au fait du hasard
(chance). D'où l'intérêt des tests de signification statistique pour
exclure cette éventualité.

24
Une fois l'association statistique établie il faut s'assurer qu'il y a une
relation de cause à effet entre le facteur étudié (exposition) et la maladie
(issue).
Ainsi la démarche épidémiologique consiste à mesurer la fréquence d'un
phénomène de santé, telle qu'une maladie, d'en faire la distribution selon
les caractéristiques de personne, de lieu et de temps afin d'émettre des
hypothèses sur les déterminants de cette fréquence. Une fois les
hypothèses vérifiées, des actions appropriées seront menées pour
contrôler voire éliminer le phénomène en question. L'impact des actions,
mises en place, sur la fréquence du phénomène de santé est ensuite
évalué.
La mesure de la fréquence peut se faire que par la surveillance
épidémiologique (qui est la source de données en épidémiologie) ou par
des études épidemiologiques. 25
Démarche épidémiologique
ETAPE

D
FFREQUENCE EXISTE Ensemble des cas PREVALENCE E
Nbe de fois
S
SURVIENT Nouveaux cas INCIDENCE
C
R
QUI? PERSONNE I
P
DISTRIBUTION Répartition: OU? LIEU
3 Caractéristiques T
3 questions I
QUAND? TEMPS
V
E
Pourquoi?? Cette FREQUENCE selon cette DISTRIBUTION??

HYPOTHESE(S)

ETAPE

DETERMINANTS FACTEUR(S) de
RISQUE (Protection)
A
N
MESURE DE RISQUE L’EXPOSITION L’ISSUE
A
MESURE DE L’ASSOCIATION Entre: (Facteurs de risque) (Phénomène de santé)
L
HASARD TESTS STATISTIQUES Y
EVALUER LA VALIDITE de cette T
BIAIS A PREVENIR /DISCUTER I
association
FACTEURS CONFONDANTS A NEUTRALISER Q
U
E

Confronter l’ASSOCIATION avec les CRITERES de CAUSALITE 26


Proposer des actions préventives /curatives
DEMARCHE EPIDEMIOLOGIQUE

La fréquence La distribution
- Prévalence ? - Qui ? (personne)
- Où ? (lieu)
- Incidence ?
- Quand ? (temps)

Pourquoi ?

Les déterminants ?
Hypothèses sur les facteurs
(de risque ou de protection)

Etudes épidémiologique
‘’Tester’’ les hypothèses
DEMARCHE EPIDEMIOLOGIQUE
Etudes épidémiologique
- Collecte des données
- Analyse des données
Association statistique ? (entre événement et facteurs)
 Validité de l’association ?
(Hasard ? Biais ? Facteurs de confusion ?)
Critères de causalité ? (relation de cause à effet)

 Action -----> Evaluation


Objet de l’épidémiologie

◦ Il existe 3 branches d’épidémiologie :

Épidémiologie descriptive qui étudie la fréquence et la


répartition du phénomène de santé
Épidémiologie analytique dont le but est de rechercher les
causes des problèmes de santé
Épidémiologie évaluative : vise l’évaluation des actions de
santé
TYPES D’EPIDEMIOLOGIE
Type Objet
E. Descriptive Mesurer la fréquence et la
distribution des maladies (ou
phénomènes de santé)
E. Analytique Etudier les causes et les facteurs
de risque (ou de protection) des
maladies (ou phénomènes de santé)
E. Evaluative Mesurer les effets (l’impact) des
actions de santé
E. Prédictive Etudier par anticipation
(la probabilité) de survenue ou
de d’évolution dans le futur
des maladies (ou phénomènes de
santé)
Cours T. LWAMBA ESI1 Mars 2011 30
◦ LES MESURES DE FREQUENCE
Mesures de fréquence-Notions de base
1- Ratio (Rapport)
C’est le rapport des fréquences de deux classes d’une même variable, où
le numérateur n'est pas compris dans le dénominateur. Il s’exprime sous
la forme:
A
Ratio= ou A:B
B

Exemple : Pour les 3297 cas cumulés du SIDA au Maroc, au 31


décembre 2009:
le sex-ratio M : F = 1987 : 1310 ou 1,51679 : 1 ;
c'est à dire 1,52 cas masculins pour 1 cas féminin.
Le "sex-ratio", notamment homme : femme, est très utilisé en
épidémiologie.
33
2- Proportion
C'est un rapport où le numérateur est compris dans le dénominateur. Il est
exprimé généralement en pourcentage.

A
Proportion= x100
A+B

Exemple : Au Maroc, la proportion des cas cumulés de SIDA de sexe


féminin par rapport au nombre total de cas de SIDA cumulé au 31
décembre 2009 est:
(1310 / (1310 + 1987) )x100= 39,7 %.

34
3- Taux
C'est une forme particulière de proportion qui renferme la notion de
temps. Il exprime la vitesse de changement d'un phénomène dans le
temps.

Nombre de cas survenus au cours d’une période donnée


Taux= x10a
Population à risque au cours de la même période

Le taux s’exprime sous la forme de 10a, de façon à avoir au moins un à


deux chiffres avant la virgule.
Exemple : Au Maroc, en 2005 il y a eu 1094 cas de méningite à
méningocoque dont 114 décès. Donc le taux de létalité parmi les cas de
méningite à méningocoque en 2005 est de:
114/1094=0,1042=10,42%
35
4- Indice
C'est un type de ratio où non seulement le numérateur n'est pas compris dans le
dénominateur, mais les deux réfèrent à des événements différents. Il est utilisé
quand le dénominateur nécessaire pour une proportion ou un taux ne peut pas
être correctement mesuré.
L’exemple type est le taux de mortalité maternelle (TMM) qui est en réalité un
indice:
Nombre de décès maternels au cours d’une période
Nombre de naissances vivantes déclarées au cours de la même période

Le vrai TMM devrait être calculé de de la manière suivante:

Nombre de décès maternels au cours d’une période


TMM=
Nombre total de grossesses survenues au cours de la même période
36
LA PREVALENCE (P)

◦ C'est la proportion des cas existantS d'une maladie dans une


population donnée à un moment donné.
◦ Selon la notion de moment prise en considération on distinguait :
▪ 1.1- La prévalence instantanée : C'est la proportion des cas existants
dans une population donnée à un instant précis. C'est la mesure de
prévalence la plus utilisée.
▪ 1.2- La prévalence de période : C'est la proportion des cas qui
existent dans une population à n'importe quel moment d'une période
de temps donnée.
Ainsi, le numérateur comprend le nombre de cas existants au début
de la période plus le nombre de nouveaux cas enregistrés au cours de
cette période. Le dénominateur est l'effectif moyen de la population au
cours de cette période.
EXERCICE

Le bilan de la province béni Mellal pour l’année 2019 a notifié l’existence de


25000 diabétiques.
 Jusqu’a aujourd'hui ,on a enregistré 800 nouveaux cas
 Calculer la prévalence du diabète tout en sachant que cette province
compte 500000 habitants
◦ Réponse
 25800/500000 *100
 5,16 %
Taux d'incidence :
◦ Nombre de nouveaux cas apparus au sein d'un
groupe pendant un intervalle de temps, rapporté aux personnes susceptibles
durant la même période. Il mesure la rapidité de survenue (ou la force) d'une
maladie dans une population.
▪ C'est le nombre de nouveaux cas SURVENUS dans une population à
risque durant un intervalle de temps donné.
◦ L’incidence cumulée
▪ Incidence cumulée s’exprime en x cas pour 100, 1000, 10.000 etc.
▪ C'est la PROPORTION des personnes qui deviennent malades au cours
d'une période déterminée. Autrement dit, c'est la probabilité (le risque) qu'un
sujet sain, exposé à une maladie, devienne malade durant un intervalle de
temps donné.
◦ Exemple : En 1999, 29.863 nouveaux cas de tuberculose ont été enregistrés au
Maroc. Ce qui donne pour une population estimée à 28.238.000 habitants une IC =
29.863/28.238.000/an = 1,057/1.000/an, ou 105,8/100.000 habitants par an.
EXERCICE 3

 INCIDENCE de la tuberculose à TAGZIRT
20000 HABITANTS
40 cas suivis en 2019 parmi eux 20 nouveaux inscrits en 2019
 Calculer l’incidence cumulée de la TBK pour 100000 cas ?
◦ Corrigé 3
 20/20000 = 10/10000 = 100/ 100000
 Autrement dit, il y a un risque que 100 POUR 100000 des Habitants de
Tagzirt contractent une tuberculose pendant une période d’un un.
Taux d'attaque :
C'est une forme particulière du taux d'incidence,
calculé pour une très courte période de temps, ne dépassant en général pas
le mois. C'est un taux très utilisé au cours des épisodes épidémiques.
C'est une mesure de l'incidence cumulative pour un intervalle de temps
très cours, donc il s'agit d'une proportion. Il est utilisé principalement au
cours des épidémies des maladies infectieuses.
◦ C'est le rapport entre le nombre de personnes ayant contracté une maladie
et le nombre de personnes qui étaient à risque pour l'avoir (exposées au
risque).

◦ Exemple : 100 personnes ont développé une gastro-entérite après avoir


assister à un buffet offert à 400 invités. Le taux d'attaque est de 100/400 =
25%.
Taux d'attaque secondaire

C'est le nombre de cas survenus parmi les sujets contacts des cas
primaires rapporté au nombre total des sujets contacts.
Exemple : Si parmi les 600 sujets contacts des premiers cas, il y a 50
personnes qui ont développé le même syndrome de gastro-entérite, le taux
d'attaque secondaire est de 50/600 = 8,3%.
Taux d'attaque spécifique

C'est un taux d'attaque propre à chaque sous-groupe des personnes
exposées, telle que en fonction de leur distribution selon les caractéristiques
de personne ou de lieu.

◦ Exemple : parmi les 250 femmes présentes au buffet 75 ont fait la


maladie, le taux d'attaque spécifique pour les femmes est donc de 75/250 =
30%.
TAUX DE LETALITE (TL)

◦ TL =

◦ Exemple : Parmi les 100 cas de gastro-entérite 15 sont décédés, le taux de létalité est
de : 15/100 = 15%.

17/09/2023 50
Taux brut de mortalité (TBM)

◦ C'est la proportion de décès dans une population pendant une période définie.
◦ TBM =

◦ Le TBM n'est pas un bon indicateur, surtout quand on veut comparer la mortalité dans
différentes populations, il donne des conclusions erronées.

17/09/2023 51
Taux spécifique de mortalité (TSM)

◦ C'est la proportion de décès spécifique à un sous-groupe de la population.

◦ Exemple : Pour un groupe d'âge et de sexe spécifiques :

Nombre de décès dans un groupe d'âge et de sexe déterminés


dans une région et pendant une période données
Effectif total estimé s un groupe d'âge et de sexe déterminés = X 10a
dans la même région et pendant la même période

17/09/2023 52
EXERCICE

500 personnes ont assisté à un mariage(dont 300 femmes et 200 hommes). Dans les
24 heures suivantes, 75
parmi eux développèrent une gastroentérite (50 femmes et 25 hommes) et 5
femmes décédèrent d'une complication aigue.
Calculez :

1- Le sexe Ratio
◦ 2- Le taux d'attaque de la maladie ?
3- Le taux de mortalité brut ?
4- Le taux de létalité ?
5- Le taux d'attaque spécifique par sexe ?
Corrigé
◦ Sexe ratio: 2 femmes pour un homme
◦ TA : 75/500 = 15%
TMB: 5/500 = 1%
TL: 5/75 = 6,66 %
TSA par sexe: f: 50/300 = 16,6 % et h: 25/200 = 12,5 %
LES MESURES DE DISTRIBUTION

C'est l'étude quantitative de la distribution des
phénomènes de santé parmi la population selon les
caractéristiques de personne, de temps et de lieu (QUI,
QUAND, OU)

◦ . Caractéristiques de personne
L'âge, le sexe, l'occupation professionnelle, l'état
matrimonial, la classe sociale, le groupe ethnique et la
race…
◦ 2. Caractéristique de temps
• Tendance séculaire : variations sur une longue période
• Variations périodiques : changement cyclique (mois, saisons…)
• Variations non périodiques : lors d'épidémies ou de pandémies

◦ 3. Caractéristique de lieu
Permet d'identifier les zones à haut risque.
MESURES DU RISQUE ET
D'ASSOCIATION

Ce sont les mesures utilisées pour évaluer l'association
entre un facteur de risque et un phénomène de santé.
1.Les mesures du risque :

Le risque est la probabilité qu'un événement (phénomène de santé) survienne dans
une population donnée, pendant une période donnée.

◦ Exemple : 4 000 personnes saines ont été suivies pendant 10 ans. Au cours de cette
période, 100 personnes ont développé une maladie "M". Le risque à 10
ans est de 100/4 000, soit 2,5%.
Un facteur de risque (FR).
◦ Ce FR peut être(voir partie déterminant) :

◦ • Endogène : génétique, âge, sexe, morbidité…


• Exogène : environnement, conditions socio-économiques et culturelles, profession,
mode de vie, alimentation…
Les mesures du risque

sont les différentes mesures de fréquences (taux de mortalité, de morbidité, de létalité,


prévalence…) aussi bien chez le groupe des exposés et des non exposés que chez
l'ensemble de la population étudiée.
Le risque chez les exposés : R exp+ = a / a+b
Le risque chez les non exposés : R exp- = c / c+d
Le risque chez l'ensemble : Rt = a+c / n
Exemple
2.Les mesures d'association : Risque relatif
(RR) :

C'est le rapport des deux mesures de risque, chez les exposés et chez les non exposés. Il
mesure la force de l'association entre le facteur de risque et l'issue (maladie).

◦ Il est aussi appelé "rapport de risque".

RR = R exp+ / R exp-

Dan notre exemple : RR = 3% / 1,33% = 2,2556 = 2,26
Interprétation
◦ Un RR > 1 indique que le FR en question est un facteur de risque .
Plus le RR est élevé plus l'association entre le FR et l'issue
(maladie) est forte, et plus la probabilité que la relation soit
causale est élevée.
◦ Un RR = 1 indique qu'il n' y a pas de relation entre le FR et
l'issue.
◦ Un RR < 1 indique que le FR en question est un facteur de
protection.

Exercice

 Consommation de tabac chez des personnes souffrant ou non du cancer
de l’œsophage

◦ Estimez le risque relatif pour cette exposition (tabac) et commentez les résultats.
Corrigé

Le risque relatif Pour le tabac, le RR est de 9 (1,8/0,2)
◦ 9 > 1 indique que le tabac est un facteur de risque du cancer de l’oesophage .
◦ Le risque d’être atteint d’un cancer de l’œsophage pour une personne
qui consomme le tabac est 9 fois plus élevé que pour une personne qui
n’en consomme pas.
Types d’études épidémiologiques
LES GRANDS AXES DE
L’ EPIDEMIOLOGIE
Classification des études épidémiologiques :
▪ Selon le temps :
◦ L’étude rétrospective
◦ L’étude transversale
◦ L’étude prospective
◦ Selon l’élément de départ de l’étude
◦ l’étude de cas au série de cas
◦ l’étude de corrélation
◦ l’étude de cohorte
◦ l’étude de cas témoins
◦ Selon l’objectif de l’étude
◦ L’étude d’observation
◦ Descriptive
◦ analytique
◦ L’étude expérimentale (d’intervention)
◦ L’étude d’évaluation
Types d’études
épidémiologiques
DEUX GRANDS TYPES

ETUDES ETUDES

EXPERIMENTALES
NON
EXPERIMENTALES
manipulation de l’exposition au
facteur étudié pour ensuite
observer l’effet
Réalité observée
telle qu’elle se
présente (étude
d’observation)
ETUDES NON EXPERIMENTALES

DESCRIPTIVES A VISEE ETIOLOGIQUE


◦ TRANVERSALES : - Etudes de cohorte
études de prévalence
- Etudes cas-témoins
◦ LONGITUDINALES :
études d ’incidence, de mortalité - Etudes de prévalence
◦ ECOLOGIQUES :
Etudes de corrélation

ETUDES EXPERIMENTALES

ESSAIS CLINIQUES ETUDES D’EVALATION

RANDOMISEES
NON RANDOMISEES
ETUDES NON EXPERIMENTALES :
ETUDES DESCRIPTIVES
• Elles étudient la fréquence et la répartition des indicateurs de santé
• Elles permettent de soulever, à partir de ces observations, des hypothèses sur les
facteurs de risque des maladies

TRANSVERSALES : étude d’un problème de santé à un moment


donné (génèrent des données de prévalence)

LONGITUDINALES : observation sur une période de temps (génèrent


des données d’incidence)

ECOLOGIQUES : comparaison des informations (exposition et issue)


entre populations et non entre individus (= Etudes de corrélation)
ETUDES NON EXPERIMENTALES

◦Etudes à visée étiologique (études


analytiques)
◦ visent à mettre en évidence une association entre un (des) facteur(s) d’exposition et une (des)
maladie(s) et à fournir des arguments en faveur d’une interprétation causale de cette relation
(force de l’association, présence d’une relation dose-effet
ETUDES NON EXPERIMENTALES :

ETUDES A VISEE ETIOLOGIQUE


◦ ETUDES DE COHORTES

◦ ETUDES CAS -TEMOINS

◦ ETUDES TRANVERSALES

Les études à visée étiologique peuvent être :


- TRANSVERSALES
- LONGITUDINALES :
➢ PROSPECTIVES
➢ RETROSPECTIVES
➢ AMBISPECTIVES
ETUDE DE COHORTE

◦ Etude dans laquelle un groupe de personnes (ne


présentant pas de signe de la maladie étudiée) est suivi
pendant un certain temps.
◦ Les sujets choisis sont répartis en différents
groupes d’exposition (au début ou pendant l’étude).
◦ Cette population est suivie pendant une certaine
période et les incidents sont identifiés.
◦ Comparaison de deux groupes :
- Groupe de sujets exposés au facteur
- Groupe de sujets non -exposés

◦ Comparaison portant sur la fréquence de la maladie au cours de la période


d’observation
ETUDE DE COHORTE

S. exposés Fréquence maladie

Comparaiso
Population n

Non-exposés Fréquence maladie

Temps
ETUDE DE COHORTE

Exemple : étude de Doll et Hill

◦ But de l’étude : lien entre tabagisme et cancer du poumon

◦ Population : médecins britanniques suivis pendant plus de 20 ans


2 groupes : fumeurs et non fumeurs
ETUDE CAS - TEMOINS
◦ Comparaison de deux groupes :
- Cas ( sujets atteints de la maladie )
- Témoins ( sujets indemnes )

◦ Comparaison portant sur l’importance de l’exposition au facteur


ETUDE CAS - TÉMOINS

Nombre de sujets exposés


CAS
Nombre de cas

comparais
on

TEMOINS Nombre de sujets exposés


Nombre de témoins
ETUDE CAS - TÉMOINS

EXEMPLE : lien entre cancer du poumon et tabagisme

Cas : malades hospitalisés pour cancer pulmonaire


Témoins : malades hospitalisés pour une autre raison

Comparaison portant sur les habitudes de tabagisme


Etude de cohorte / Cas- témoin

ISSUE
(Maladie)
OUI NON

OUI A B A+B
Exposition Etude de
(Facteur de risque) Cohorte
NON C D C+D

A+C B+D N

Etude
CAS-
TEMOINS
ETUDES TRANSVERSALES

◦ Etude qui mesure, à un instant donné , la


maladie ou le nombre de cas existants dans
une population (prévalence) et/ou le degré
d’exposition à un facteur de risque actuel ou
passé.
nombre de cas à l ’instant t
Pr = population à risque
ETUDES TRANSVERSALES

◦ Elles sont avant tout des études descriptives


Etude d ’observation, également appelé étude de prévalence ou “ survey
”.

◦ Elles peuvent être à visée étiologique


groupe de sujets exposé comparé à un groupe non-exposé
(Comparaison du point de vue de la fréquence de la maladie)

◦ Elles sont importantes dans deux principaux domaines


d ’application
- Mise en œuvre de programmes de santé publique
exp : - étude de la prévalence de l’HTA
- mise en place de programmes de lutte contre l’HTA

- Formulation d’hypothèses étiologiques


ETUDES EXPERIMENTALES
Domaines d’utilisation : (E. analytique)

▪ Essais cliniques
- Essais thérapeutiques

◦ Évalue l’effet d’un schéma thérapeutique ou d’une procédure sur une maladie (prévention
secondaire)

◦ Démontrer la supériorité d’un traitement par rapport à d’autres

- Essais préventifs

Evalue la capacité d’un produit ou d’une pratique sur le risque de développer une maladie
(prévention primaire)

▪ Etudes d’évaluation

Evaluation de l’impact des actions de santé sur les individus ou la population

Types :
▪ NON RANDOMISEES
▪ RANDOMISEES
ETUDE EXPERIMENTALE
RANDOMISEE

Répartition aléatoire des sujets dans les


groupes
Exemple : efficacité d’un vaccin
- randomisation : tirage au sort des individus pour constituer les
groupes
- administration du vaccin à un groupe et d’un placébo à l’autre
groupe
ETUDE EXPERIMENTALE
NON RANDOMISEE

Etude quasi expérimentale


◦ Application d’une thérapeutique , un vaccin ou une intervention à un
groupe d’individus choisis

◦ Comparaison avec un groupe témoin non soumis

◦ Jugement sur l’efficacité


ETUDE EXPERIMENTALE
NON contrôlé

Etude prétest et postest


◦ Application d’une thérapeutique (exposition ), un vaccin ou une
intervention à un groupe d’individus choisis

◦ Comparaison des résultats (issue ) chez le même groupe

◦ Jugement sur l’efficacité


ETUDES NON EXPERIMENTALES

E DESCRIPTIVES A VISEE ETIOLOGIQUE


N
◦ TRANVERSALES : - Etudes de cohorte
études de prévalence
R - Etudes cas-témoins
◦ LONGITUDINALES :
E
études d ’incidence, de mortalité - Etudes de prévalence
S
◦ ECOLOGIQUES :
U
Etudes de corrélation
M
E ETUDES EXPERIMENTALES

ESSAIS CLINIQUES ETUDES D’EVALATION

RANDOMISEES
NON RANDOMISEES
Non contrôlé
Surveillance épidémiologique
Surveillance épidémiologique
Les données épidémiologiques les plus importantes sont celles issues des
activités de routine. Les éléments de surveillance épidémiologique sont:
- Déclarations des décès,
- Déclarations des maladies,
- Déclarations des épidémies,
- Rapports des investigations des épisodes épidémiques,
- Rapport des enquêtes autour des cas,
- Déclarations et rapports des laboratoires,
- Etudes épidémiologiques,
- Informations sur la distribution des réservoirs et des vecteurs,
- Information sur la distribution des médicaments,
- Données démographiques,
- Données environnementales,
- Informations publiques et médiatiques.
91
DEFINITION:
La surveillance est un processus de collecte, de compilation et d’analyse des données, ainsi que
leur diffusion à ceux qui ont besoin d’être informés.

En pratique, la surveillance épidémiologique est un processus, continu,


systématique composé de quatre activités principales :

- Collecte de données pertinentes sur une population et une région


spécifiques.
- Regroupement et tabulation de ces données sous une forme
significative et exploitable.
- Analyse et interprétation des données.
- Diffusion des données et des résultats aux services et personnes
intéressés.
92
OBJECTIF:
Le principal objectif de la surveillance est la détection des changements de distribution ou de
tendance des maladies dans le temps et dans l'espace, afin d'entreprendre les investigations et les
mesures de contrôle nécessaires.
La surveillance c’est de l’information pour l’action

TYPES DE SURVEILLANCE:
1- Surveillance passive: les informations sont acheminées sans sollicitation ou intervention de la
part des services responsables de la surveillance(rapport et statistiques).

2- Surveillance active: Surveillance dans laquelle les agents de


santé publique recherchent activement et régulièrement les rapports des
participants au système de surveillance (en téléphonant par exemple
tous les mois à chaque participant) plutôt que d'attendre ces rapports
93
3- Surveillance intensifiée : Le passage d'une surveillance
passive à un système de surveillance active pour une raison donnée et
pour une durée limitée (souvent à cause d'une flambée).
4- Surveillance sentinelle: le système s’intéresse aux informations sur le
phénomène de santé dans un échantillon de sites, chez quelque groupe de
la population .
- Par réseau : c'est généralement un service, une clinique, ou un
cabinet médical auquel on demande de déclarer, à des intervalles de
temps réguliers, le nombre de cas enregistré d'une maladie particulière.
- Par site : c'est une surveillance spéciale qui s'effectue chez des
groupes spécifiques, d'une façon limitée dans le temps et dans l'espace, et
qui est répétée régulièrement à la même période de l'année.

94
CRITERES DE QUALITE D’UN SYSTEME DE SURVEILLANCE:

1- Simplicité: un système de surveillance simple est facile à utiliser, sa structure


est légère, ses procédures de recueil des données et de circulation de
l’information sont rapides et standardisées.

2- Souplesse: c’est la capacité du système de s’adapter à des changements dans


la définition des cas ou des sources de l’information.

3- Acceptabilité: c’est le niveau d’adhésion des personnes et des structures qui


participent au système de surveillance.

95
4-Validité: Sensibilité, spécificité et valeur prédictive positive (VPP):

96
Sensibilité = A/A+C
A
= Capacité de détecter un phénomène quand il existe
réellement. A + C

Pour un test de dépistage ou définition des cas (clinique ou paraclinique) , c’est


la probabilité d’être positif pour un sujet atteint(permet d’éviter les faux
négatifs).
Spécificité = D/B+D = Capacité de dire qu’un phénomène n’existe pas quand
réellement il n’existe pas.
Pour un test de dépistage ou définition des cas , c’est la probabilité d’être
négatif pour un sujet non atteint(permet d’ éviter les faux positifs).

VPP = A/A+B = Capacité de correctement détecter un vrai phénomène.

Pour un test, c’est la probabilité pour un sujet d’être atteint de la maladie


lorsque le résultat est positif.
97
La sensibilité
◦ Pour mesurer la sensibilité d'un système de surveillance, on doit tout d'abord être
capable de valider les cas déclarés pour différencier les vrais positifs des faux
positifs. D'autre part, on doit pouvoir disposer d'au moins une autre source
d'informations que le système de surveillance lui-même pour estimer quel peut
être le nombre total d'individus dans la population surveillée qui ont présenté le
phénomène de santé étudié, ce qui permet d'en déduire le nombre de faux
négatifs.
◦ La sensibilité est un paramètre fondamental pour un système de surveillance qui
est utilisé dans le contexte d'un programme d'éradication ou de réduction majeure
de l'incidence d'une maladie, car l'identification correcte et rapide de chaque cas se
produisant est indispensable.
La spécificité
◦ La spécificité d'un système de surveillance est en général beaucoup plus difficile à
mesurer que sa sensibilité. C'est en effet sa capacité à notifier peu de faux positifs.
Numériquement, la spécificité se calcule comme le rapport du nombre de sujets
sains
considérés par le système comme n'ayant pas la maladie sous surveillance (vrais
négatifs) sur
l'ensemble des individus ne l'ayant effectivement pas (tableau II). La dernière
quantité, c'est-
à-dire la population des sujets indemnes mais à risque, est bien sûr très difficile à
connaître, comme par exemple dans le cas d'une maladie s'accompagnant du
développement d'une
immunité. On cherche en fait rarement dans la pratique à mesurer la spécificité
d'un système
de surveillance dans le cadre de son évaluation.
Différence entre test COVID et
GROSSESE
Grossesse
◦ Pas de faux positifs en test grossesse (très spécifique)
◦ Possibilité de faux négatifs en test de grossesse (moins sensible)

Test COVID 19
◦ Possibilité de faux positifs et faux négatifs (moins sensible et spécifique)
Sensibilité vs Spécificité
◦Il faut toujours prendre en considération la sensibilité et la
spécificité d’une définition de cas. Une définition très
sensible aura comme avantage la détection de la plupart
des cas ; mais elle va inclure même des faux positifs. Une
définition très spécifique ne va identifier que les cas
presque certains.
EXEMPLE DE DEFINITION DE CAS
◦ Définition de cas de biliharziose :
- Cas suspect : personne présentant une hématurie,
- Cas confirmé : personne présentant d'œufs de S. héamatobium dans les
urines.

◦ Plusieurs cas d’hématurie identifiés pourraient ne pas être confîmes comme


leishmaniose et par conséquents on notera bcp de faux positifs ( dans ce cas le
système est moins spécifique et bcp plus sensible puisque tous les cas de bilharziose
vont être recrutés
5- Représentativité: c’est la capacité d’un système de décrire
correctement la distribution des phénomènes de santé selon les
caractéristiques de personne, de lieu et de temps.

6- Réactivité: elle est représentée par la rapidité de circulation de


l’information, de détection des épisodes épidémiques et de l’instauration
des mesures de contrôle.

103
Démarche de l’investigation
épidémiologique(enquête)
L'objectif Iaire de l'investigation d'une épidémie est de prévenir la continuation
de la transmission de l'agent étiologique dans l'immédiat et dans le futur.
L'investigation d'une épidémie se compose de 10 étapes (3 phases):
Phase descriptive :
1- Confirmer l'existence de l'épidémie.
2- Vérifier le diagnostic(clinique et paraclinique).
3- Etablir la définition des cas(cas confirmés, probables ,suspect).
4- Collecte des données(fiche d’enquête englobant les informations nécessaires).
5- Décrire l'épidémie selon les caractéristiques : lieu, personnes et temps.
Phase des hypothèses :
6- Formuler des hypothèses. (facteurs possibles: l'agent causal, sa source, et son mode de transmission.
Phase analytique :
7- Tester les hypothèses(cas témoins/étude cohorte: RR/statistiques .
8- Proposer les mesures de contrôle( prévention et actions ).
9- Préparer le rapport.
104
10- Continuer la surveillance et l'évaluation des mesures instaurées
MALADIES
DocteurTRANSMISSIBLES
en Ecologie et Environnement
Classification des maladies
Les maladies sont classées selon les codes de la
Classification Internationale des Maladies (CIM) établie
par L’OMS. La CIM sert de base pour établir les
tendances et les statistiques sanitaires, partout dans le
monde, et contient environ 55 000 codes uniques pour les
traumatismes, les maladies et les causes de décès. Elle
fournit un langage commun grâce auquel les
professionnels de la santé peuvent échanger des
informations sanitaires partout dans le monde.
L'OMS publie sa nouvelle CIM (CIM-11) en 2018.
106
Introduction

La distribution des maladies avait changé dans la plupart


des pays industrialisés après la deuxième guerre mondiale
en raison de l’amélioration de l’hygiène et de la nutrition
et les progrès médicaux.

On assiste donc à une régression des maladies


transmissibles au profit des maladies chroniques non
transmissibles.

107
Est ce que les maladies infectieuses ne constituent plus
des problèmes de santé publique?

La réponse est sans doute donnée par : le SIDA, la Grippe,


l’Hépatite, la Méningite, la Leishmaniose, le
Paludisme…..

108
Définitions
Maladie infectieuse: c’est une maladie provoquée par un agent infectieux
(ou ses toxines) qui passe, directement ou indirectement d’un sujet ou
d’un animal contaminé à un hôte sensible.

Maladie contagieuse: c’est une maladie infectieuse qui se transmet d’un


humain à un autre. Cela peut se faire:
- Directement : les gouttelettes contenues dans la toux (le rhume ou la
grippe), les mains non lavées (pour les gastro-entérites)...
- Indirectement par les urines, les selles, les vêtements, le partage
d’objets (dans les internats, les équipes de sport).
- Par l’alimentation contaminée: hépatite virale A par exemple.
- Par l’intermédiaire d’insectes : poux par exemple.

Ainsi, une maladie infectieuse peut être ou non contagieuse, alors que
l'inverse est toujours le cas.
109
On distingue:
Maladie inapparente: suit le cours complet d’une contagion sans
manifestation de symptômes cliniques (cas sub-clinique).
Maladie manifeste: possède tous les caractères typiques de la
maladie.
Maladie latente: représente une période d’équilibre entre l’agent
infectieux et l’hôte (sans signes cliniques) et l’agent infectieux
n’est pas éliminé dans l’environnement (pas de contamination).
Maladie foudroyante: un cours précipité avec des signes d’une
gravité exceptionnelle et un taux de létalité en général élevé.

En épidémiologie, les cas inapparents et latents doivent être


analysées comme les autres cas.
110
Epidémie

C'est la survenue d'un nombre de cas (maladie) en excès par rapport à ce qui est
habituellement attendu dans une région, chez une population et durant une
période déterminée (épidémique).
C'est un phénomène de santé limité dans le temps et dans l'espace.
Endémie

C'est l'existence en permanence d'une maladie dans une région donnée ou chez une
population donnée (endémique).
C'est un phénomène de santé limité dans l'espace, mais illimité dans le temps.
Pandémie

C'est une épidémie survenue dans une très grande région, qui dépasse un continent,
et touchant généralement une grande partie de la population (pandémique).
C'est un phénomène de santé limité dans le temps, mais illimité dans l'espace.
CHAÎNE EPIDEMIOLOGIQUE( de
transmission)

C’est l’ensemble de facteurs indispensables à la propagation


des maladies transmissibles. Ces facteurs sont :
Agent infectieux,
Réservoir de germes,
Transmission,
Terrain réceptif,
Facteurs favorisants.
Schéma de la chaîne épidémiologique

Agent Sujets réceptifs


infectieux
✓ Personnes tarées
✓ Nouveaux-nés
✓ Bactérie ✓ Prématurés
✓ Parasite ✓ Femmes enceintes
✓ Virus
✓ Champignon

T.Directe
Réservoir de germes Facteurs favorisants
✓ Homme ✓ Promiscuité
✓ Animaux ✓ Profession
✓ Milieu extérieur T.Indirecte ✓ Manque d’hygiène..

- Vecteur
Véhicule
Hôte
I- CHAINE DE TRANSMISSION DE LA MALADIE
◦ A- Agent causal :
C’est un microorganisme capable de produire une infection ou une
maladie infectieuse.
B- Réservoir de germe :
Le réservoir de germe peut être l’homme, la plante, le sol ou la matière
organique, qui assure la survie d’un agent pathogène transmissible à
l’homme.
C- Porteur de gène (porteur sain):
C’est un sujet cliniquement sain, mais dont les excrétas contiennent
des germes pathogènes qui peuvent produire une maladie contagieuse.
D- le vecteur :
C’est un être vivant capable de transmettre une infection après
évolution dans son organisme du germe responsable de cette infection.
◦ E- Hôte intermédiaire :
C’est un être vivant dans l’organisme duquel un parasite se développe
à l’état larvaire ou dons une phase d’immaturité sexuelle. Il peut cependant
se multiplier.
F- Hôte définitif :
C’est un être vivant dont l’organisme duquel vit un parasite à l’état
adulte et mature sexuellement.
G- Sujet réceptif :
C’est un être vivant ou un animal présumé dépourvu de résistance à
l’égard d’un agent pathogène particulier et prédisposé pour cette raison à
contracter une maladie, si il est exposé à l’agent pathogène correspondant.
H- Porte d’entrée :
C’est « l’orifice » par lequel le germe pathogène passe dans l’organisme
du sujet contaminé.
Signes
spécifiques de la
Contamination maladie Défervescence
puis
convalescence

Incubation Invasion Période d’Etat

1ers signes non Disparition progressive


spécifiques des signes

118
III- LES PHASES D’EVOLUTION D’UNE MALADIE
TRANSMISSIBLE
1- Incubation :
:
C’est la période qui s’écoule entre la contamination de l’organisme par un agent pathogène et
l’apparition dans le temps des premiers symptômes de la maladie. Cette période varie selon la
nature de la maladie.
2- Invasion :
C’est la période qui suit la période d’incubation, elle s’étend depuis l’apparition des premiers signes
jusqu’à la période d’état.
3- La période d’état :
La période durant laquelle les symptômes de la maladie sont à leur intensité, la maladie reste en
quelque sorte stationnaire pendant cette période.
4- La convalescence :
C’est la période pendant laquelle se rétablie progressivement le fonctionnement normal de
l’organisme après une maladie.
Elle est de durée variable et ne se termine qu’après la reprise de l’état de santé initial du sujet avant
la maladie.
Déclaration des maladies

C’est un acte régie par la loi obligeant les professionnels de santé à


signaler, à l’autorité sanitaire, l’apparition de toute maladie à
déclaration obligatoire ou de tout phénomène de santé anormal.
La déclaration des maladies permet de surveiller et suivre la
tendance des maladies
Le décret Royal N°554-65 du 26 Juin 1967 portant loi rendant la
déclaration de certaines maladies obligatoire

120
1. Les déclarations immédiates et quotidiennes: Ces déclarations
concernent:
- les maladies soumises au règlement sanitaire international
- les paralysies flasques aigues (PFA)
- La rage humaine
- La méningite cérébro-spinale probable ou confirmée
- Epidémie de tous genre (grippe, conjonctivites…)
- Les cas confirmés de leishmaniose, paludisme et bilharziose

121
2. Les déclarations hebdomadaires: concernent essentiellement les
PFA.

3. Les déclarations mensuelles: concerne les maladies sus citées et


la liste des maladies sous surveillance(une liste détaillée est
disponible au niveau des centres de santé) .
4. Les déclarations trimestrielles: concernent les infections
sexuellement transmissibles, le rhumatisme articulaire aigu, les
maladies parasitaires (paludisme, bilharziose, leishmanioses), la
tuberculose.
122
Règlement Sanitaire International (RSI)

Le RSI (2005) est un instrument juridique international


qui a force obligatoire pour 196 pays dans le monde, dont
tous les États Membres de l’OMS. Il a pour but d’aider la
communauté internationale à prévenir les risques graves
pour la santé publique, susceptibles de se propager au-delà
des frontières et de constituer une menace dans le monde
entier et à y riposter.
Épidémiologie des maladies
chroniques : les fondements de la
prévention

Les maladies chroniques constituent la principale cause de décès dans pratiquement tous les pays et
sont responsables de 36 millions de décès chaque année , ce qui représente 61 % des décès dans le
monde et 48 % de la charge mondiale de morbidité.
◦ Les principales maladies chroniques sont les suivantes :
x Maladies cardio-vasculaires, en particulier cardiopathies coronariennes et accidents
vasculaires cérébraux (17,5 millions de décès) ;
x Cancer (7,5 millions de décès) ;
x Maladie respiratoire chronique (4 millions de décès) ; et
x Diabète (1,1 million de décès)
◦ Cadre de la causalité
L’épidémiologie permet d’identifier les causes modifiables de maladie. Cinquante ans
d’études épidémiologiques de la cardiopathie coronarienne ont permis d’en recenser
bien des causes( stress ,tabagisme, sédentarité...)
PREVENTION :

1- Définitions :
C’est l’ensemble de mesures entreprises pour éviter l’apparition, la
propagation ou l’aggravation des maladies ou des phénomènes qui
influencent la santé.
C’est aussi toute action qui permet d’éviter d’autres phénomènes attendus.
L’O.M.S distingue 3 niveaux de prévention :
La prévention primaire :

Elle consiste à délimiter l’incidence d’une maladie (apparition de
nouveaux cas) par des mesures de prévention :
Individuelles : hygiène corporelle et vestimentaire, régime alimentaire,
activité physique, vaccination …
Collectives : Traitement de l’eau de boisson, réseau d’assainissement,
hygiène des aliments destinés au grand public, vaccination de masse,
I.E.C….
◦ b. La prévention secondaire :
Elle vise à diminuer la prévalence des maladies et arrêter le processus
pathologique le plus tôt possible après son déclenchement par le dépistage
précoce et le traitement efficace.

◦ c. La prévention tertiaire :
Elle vise à diminuer les incapacités chroniques, réduire au maximum
les invalidités fonctionnelles et réadapter les malades et faciliter leur
réinsertion professionnel et sociale
◦ 3- Eviction scolaire :
C’est l’exclusion temporaire de l’école d’un élève atteint d’une maladie
contagieuse ( ex gale ).
4-Isoloment :
C’est la séparation de son milieu habituel d’un malade atteint d’une
maladie contagieuse. C’est la séparation de la personne infectée des autres personnes
durant la période de contagiosité afin d’empêcher la transmission directe ou indirecte
de l’agent infectieux.
L’isolement se fait habituellement dans des services hospitalisés
spéciaux ou dans des chambres particulières.
Dépistage
Le dépistage d’une maladie – ou de facteurs de risque favorisant une maladie – est motivé par les
avantages potentiels présentés par la prévention secondaire grâce à la détection et au traitement
précoces.

◦ Définition
Le dépistage est le processus qui, à l’aide de tests pratiqués à grande échelle, permet de repérer la
présence d’une maladie chez des personnes apparemment en bonne santé. Les tests de dépistage ne
permettent pas en général de poser un diagnostic, mais plutôt d’établir la présence ou l’absence d’un
facteur de risque identifié, et ils nécessitent donc un suivi et un traitement individuels.
◦ Le dépistage peut également être employé pour identifier une exposition élevée à des facteurs de
risque. Par exemple, on peut rechercher du plomb dans des prélèvements de sang réalisés chez les
enfants dans les endroits où l’on utilise beaucoup les peintures au plomb.
Types de dépistage
◦ Il existe différents types de dépistage, dont chacun a des objectifs propres :
x Le dépistage de masse qui porte sur l’ensemble d’une population (ou d’un sous-groupe) ;

◦ x Le dépistage multiple ou multiphasique qui repose sur l’exécution simultanée de plusieurs tests
de dépistage ;

◦ x Le dépistage ciblé de groupes faisant l’objet d’une exposition particulière, par exemple les
ouvriers des fonderies de plomb, est souvent utilisé en médecine du travail et en hygiène de
l’environnement

◦ x La recherche des cas ou dépistage opportuniste, pratiqué à l’occasion de consultations pour un


autre motif.
Test de dépistage
◦ Le test de dépistage proprement dit doit être bon marché, facile à appliquer, acceptable
pour le grand public, fiable et valable. Un test est fiable par sa sensibilité et sa spécificité.
Résultats possibles des
actions de prévention

Contrôle : c'est la réduction de l'incidence et/ou la prévalence d'une maladie par


un programme ou des activités permanentes.
Elimination : c'est la disparition de la maladie d'une partie d'un pays, d'une
région ou d'un continent; mais l'infection peut être réintroduite tant qu'elle
continue à exister dans d'autres parties du monde.
Eradication : c'est l'état ou plus aucun cas de l'infection ne peut survenir car la
transmission de l'agent causal a cessé de façon irréversible et l'infection a
disparu de tous les pays du monde.
Cas sporadiques: l’apparition d’un nombre de cas d’une même maladie de
temps à autre. 134
EPIDEMIOLOGIE EVALUATIVE
Objectifs:
◦ – Evaluer les résultats des actions et interventions dans le domaine de la santé

◦ –Méthode de travail
◦ Comparaisons: qui portent sur la fréquence de guérison, d’accidents, de maladies ou
de décès entre les groupe bénéficiant d’une intervention sanitaire et celui n’en
bénéficiant pas
◦ Principes:
• Deux groupe de patients:

◦ → Un groupe recevant bénéficiant du traitement (médicament ou autre )à étudier


→ un groupe recevant soit un placebo ou ne recevant aucune intervention
◦ • Comparaison de l’incidence de l ’événement (guérison+++, EI, décès…)
• Les deux groupes sont tirés au sort (Randomisation)
• Le double insu ou double aveugle: le patient et le médecin ne connaissent pas la nature du traitement
suivi
• Si seul le patient n’est pas au courant, on parlera d’essai en simple insu
◦ B. Enquêtes avant-après
• Évaluer une action ou une stratégie sanitaire.
• une première étude effectuée avant l’action sanitaire, puis une deuxième étude réalisée
après l’action sanitaire
• permettent d’apprécier l’évolution de la situation sanitaire liée à la mise en œuvre de
l’action sanitaire.
◦ C. Enquêtes ici-ailleurs
• Évaluer une action ou une stratégie sanitaire.
• une étude évaluant la situation sanitaire dans la zone géographique où a eu lieu l’action sanitaire
(ici)
• et une étude évaluant la situation sanitaire dans une zone géographique où n’a pas eu lieu l’action
sanitaire (ailleurs).
• La comparaison des deux situations peut permettre d’évaluer l’impact de l’action sanitaire.
Rapport entre épidemiologie et
autres cours

◦ Exemple (épidémiologie , pathologies, pharmacologie, nutrition


et régimes)
◦ Dès le début des années 50, l’importance de la cardiopathie coronarienne en santé publique était reconnue, alors qu’on savait
peu de choses des facteurs de risque. Cependant, on soupçonnait qu’il existait un lien entre le cholestérol sérique et cette
cardiopathie d’après des expériences réalisées chez l’animal, et les anatomopathologistes avaient montré que le cholestérol
était un constituant majeur des lésions d’athérosclérose chez l’homme.
◦ Les études internationales ont commencé à explorer le rôle des graisses alimentaires dans les années 50 et de grandes études
de cohorte ont démarré. À la fin des années 50, les observations s'étaient accumulées sur l’importance de
l’hypercholestérolémie, de l’hypertension artérielle et du tabagisme en tant que facteurs de risque majeurs de la cardiopathie
coronarienne.
Les études d’observation ont été complétées dans les années 60 par les premiers essais ayant testé l’effet des tentatives visant
à modifier les apports alimentaires en graisses sur la fréquence de la cardiopathie coronarienne. Beaucoup de ces essais
laissaient à désirer et aucun n’a produit individuellement des données convaincantes
◦ . Il fut rapidement admis que des essais concluants sur les facteurs diététiques de la maladie coronarienne étaient impossibles
à réaliser et l’attention se tourna sur la pression sanguine et les hypocholestérolémians.
En 1985, La National Consensus Development Conference des États-Unis d’Amérique a signalé l’intérêt accru porté à la
prévention de la cardiopathie coronarienne, en particulier par des tentatives visant à abaisser les concentrations de
cholestérol aussi bien chez les sujets à haut risque que dans la population générale. Ce programme comportait une campagne
nationale d’éducation sur l’hypercholestérolémie, un programme de normalisation au laboratoire et des efforts soutenus pour
abaisser les taux de cholestérol par le biais de stratégies visant la population et les groupes à haut risque.
◦Exemple
d’étude
cas
témoins
◦ Epidémiologie et soins (pansements)
◦ Dans cet article, nous décrivons un essai randomisé dans lequel deux pansements p
rimaires établis - Comfeel® (Coloplast, R.-U.) et Granuflex® formulation améliorée -
ont été comparés à la mousse Cutinova® (Beiersdorf Medical, R.U.) dans la prise en c
harge des ulcères veineux des jambes. Les patients qui répondaient aux critères de l'
étude ont été randomisés pour recevoir l'un des trois pansements primaires.
◦ Les trois pansements ont été comparés en fonction de leur capacité à favoriser la gu
érison des ulcères (taux de fermeture et taux de guérison) et à réduire la prévalence
et la gravité de la douleur associée aux ulcères, sur une période de 12 semaines.
◦ . Au moment du recrutement, les groupes étaient bien appariés en ce qui concerne t
ous les paramètres des patients et des ulcères étudiés.
, les trois pansements se sont révélés tout aussi efficaces pour favoriser la guérison de
s ulcères et soulager la douleur associée aux ulcères.
◦Fin du cours

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