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Arsama Cuniculture Jour4

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ARSAMA III

PROJET D’APPUI À LA REFORESTATION ET À LA


SÉCURITÉ ALIMENTAIRE À MALI

J O U R 4 : COMMENT ÉLEVER LES LAPINS


À L’ENGRAISSEMENT?

Sevrage

• La séparation des lapereaux de la mère doit avoir lieu environ 33-35 jours
après la mise bas lorsque l'éleveur nourrit ses animaux avec un aliment
composé

• Dans un élevage familial dont l'essentiel de la nourriture est basé sur les
fourrages, le sevrage peut être plus tardif et intervenir 40-45 jours après la
mise bas

• Au moment du sevrage, les lapereaux sont pesés et éventuellement marqués


(tatouage à l'oreille). Les mâles sont séparés des femelles après sexage

Arndt R. Brodkorb – Conseiller Technique


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J O U R 4 : COMMENT ÉLEVER LES LAPINS


À L’ENGRAISSEMENT?

• Les jeunes lapins et lapines vont désormais séjourner dans les cages
d'engraissement et le cas échéant dans un bâtiment « engraissement"
• Ils y resteront 2 à 3 mois en fonction de la race, de la qualité de l'alimentation
et du poids final recherché
• En fin d'engraissement, les lapins seront livrés, abattus pour la boucherie ou
vendus vivants
• A l'engraissement, les lapereaux sont élevés en cages collectives et nourris à
volonté
• La densité des lapereaux, par cage à l'engraissement, est de 12-14 lapins/m2

Arndt R. Brodkorb – Conseiller Technique


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J O U R 4 : COMMENT ÉLEVER LES LAPINS


À L’ENGRAISSEMENT?

Petit exercice

Monsieur Baba Sow dispose d’un élevage de 25 femelles. Après 5 mois il a sevré 75
lapereaux selon leur sexe dont le poids moyen après 6 mois est de 1,8 kg par
animal

Questions à répondre
1) Quel pensez-vous de ces résultats?
2) Quelles sont selon vous les raisons éventuelles de tels résultats?

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J O U R 4 : COMMENT ÉLEVER LES LAPINS


À L’ENGRAISSEMENT?

2 réponses possibles

• Au terme du 3ème mois, il peut y avoir des bagarres entre les mâles et les
femelles, d'où la nécessité de les séparer impérativement

• A la fin de l'engraissement (soit 3,5 à 4 mois après la naissance), les lapins ont
normalement un poids moyen de 2 à 2,5 kg

Fin
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JOUR 4: FAIRE LA GESTION TECHNIQUE


D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

La gestion technique d'un élevage est un élément indispensable qui


permet d'apprécier ses performances

C'est un outil très précieux pour l'éleveur qui permet de:

• faire un diagnostic précis et rapide (détermination des points faibles, recherche


des causes par exemple)
• connaître son niveau de production

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JOUR 4: FAIRE LA GESTION TECHNIQUE


D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

Renouvellement des reproducteurs


Dans un élevage, tous les reproducteurs n'ont pas les mêmes performances. Pour
maintenir un effectif homogène, il est donc indispensable de procéder en
permanence :

• à l'élimination des animaux défaillants


• au renouvellement immédiat des animaux morts ou éliminés

A pratiquer : Auto-renouvellement (voir fiche technique)

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D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

Un homme sage a dit:

« Ne jamais utiliser un futur reproducteur douteux »

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JOUR 4: FAIRE LA GESTION TECHNIQUE


D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

Important: Inscriptions nécessaires pour bien suivre l'élevage

L'enregistrement des différents paramètres zootechniques des animaux permet à


l'éleveur de suivre dans le temps et l'espace, l'évolution de son élevage. Les
enregistrements indispensables pour le bon suivi d'un élevage sont les suivants:

a) A la maternité
• Fiches individuelles des mâles et femelles
• Fiches de sevrage
• Fiches collectives doivent être tenues rigoureusement à jour

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JOUR 4: FAIRE LA GESTION TECHNIQUE


D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

Important

Sur la fiche femelle, le nombre de lapereaux retirés ou ajoutés (adoptés) est


mentionné de manière à pouvoir bien déterminer les pertes entre le nombre de
laissés (nés vivants - retirés + adoptés) et le nombre de sevrés

La fiche collective a l'avantage de permettre à l'éleveur de faire rapidement les


calculs de taux de mise bas, de taux de fertilité, de taux de mortalité entre la
naissance et le sevrage, d'apprécier la prolificité de l'élevage et le taux de fonte

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D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

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b) A l'engraissement

L'éleveur doit aussi enregistrer:


• le nombre de lapins sevrés, et le nombre de lapins abattus
• l'évolution de la mortalité
• la consommation d'aliments

(Voir modèles de fiches d’enregistrement prochaine page)

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D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

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Modèles de fiches d’enregistrement

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D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

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Le planning casier
On construit simplement une grande
boîte dans laquelle on dispose des
casiers en nids de pigeon. On dispose 31
cases horizontales correspondant aux
jours du mois, installées sur 4 niveaux
correspondant aux opérations ci-après:
• Niveau 1 = Pratique de la saillie
• Niveau 2 = Contrôle de gestation (palpation)
• Niveau 3 = Préparation des mises bas : pose et ouverture des boites à nid
• Niveau 4 = Sevrage

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D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

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• Ce qui aboutit à un total de 124 casiers. La rangée correspondant aux mises bas
peut être dédoublée (une rangée « préparation des boites à nid » et une rangée
« prévision de mise bas ») si la préparation des boites à nid se fait plus de 2-3
jours avant la date prévue pour la mise bas (30 jours après la saillie positive)
• Chaque femelle est représentée par une fiche. On emploie deux couleurs de
fiches, par exemple rouge pour le sevrage et vert pour les autres opérations
(saillie, palpation, préparation des mises bas). On déplace alors la fiche
de la femelle en la mettant dans la case correspondant au jour et à l'opération à
effectuer
• Il est à utiliser dès que le nombre de reproductrices atteint la vingtaine. Il est
très fonctionnel et facile à réaliser

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JOUR 4: FAIRE LA GESTION TECHNIQUE


D’UN ÉLEVAGE CUNICOLE

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Exemple

Une femelle est saillie le 03 d’un mois n de 30 jours (niveau 1 « saillie »). Elle est palpée pour diagnostic de
gestation 13 jours plus tard (le 16 du mois n, niveau 2 « palpation »). Comme elle est détectée gestante, sa
fiche est alors déplacée au niveau 3 « mise bas » (en attente) 29 jours plus tard (le 02 du mois n+1). Dès
qu’elle a mis bas effectivement, sa fiche est déplacée alors dans la case de saillie 8-10 jours plus tard (le 12
du mois n+1). En même temps, une fiche en couleur rouge est placée dans la case sevrage au jour 6 (mois
n+2) pour un sevrage réalisé vers 31-33 jours
Fin
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JOUR 4: LES RACES DE LAPIN ET


LES CROISEMENTS

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Important

Les lapins élevés en Afrique sont des races à viande. Ils sont le plus
souvent croisés mais de manière anarchique

• On les désigne par le terme « lapin commun »


• Les races moyennes (ou les produits de leurs croisements) sont recommandés
pour la production de lapins de chair en Afrique de l'Ouest*

Fin
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JOUR 4: AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE

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Critères de choix pour les femelles


En général: Elles sont sélectionnées en partie d'après les performances de leur
mère, les critères concernent donc aussi cette dernière

Plus précisément
• Avoir une bonne santé individuelle et une conformation correcte
• Etre née d'une mère donnant des portées de bonne taille à la naissance et ayant
de bonnes qualités maternelles (bon nid, allaitement régulier). La mère doit
avoir également un bon taux de sevrage (peu ou pas de pertes entre naissance
et sevrage). Il est conseillé d'attendre la 3ème mise bas de la mère pour bien
estimer ses capacités

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JOUR 4: AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE

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Critères de choix pour les mâles

En général: Ils sont sélectionnés en partie d'après les performances de leur père,
les critères concernent donc aussi ce dernier

Plus précisément
• Avoir une bonne santé individuelle et une conformation correcte
• Avoir eu en engraissement une vitesse de croissance élevée par rapport à ses
contemporains
• Etre nés d'un père ayant une bonne ardeur sexuelle et un bon taux de mise bas

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JOUR 4: AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE

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A conseiller sur le terrain

• Pour choisir en toute connaissance, l'emploi régulier des fiches individuelles


femelles et mâles est indispensable. Cela permet en outre d'éviter la
consanguinité

• Il est conseillé d'acheter à l'extérieur un mâle de renouvellement


pour éviter la consanguinité des lapins au sein de l'élevage (même
dans les pays de la sous-région)

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JOUR 4: AMÉLIORATION GÉNÉTIQUE

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Quelques données publiées par le CECURI (2012)

• Taille moyenne de portée à 28 jours : 5,05 lapereaux

• Taux moyen de mortinatalité : 2 % (taux de mortalité enregistrés à la


naissance)

• Poids moyen d’un lapereau à 28 jours : 385 gr

Fin
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JOUR 4: COMMENT MAINTENIR L’HYGIÈNE


DANS UN ÉLEVAGE CUNICOLE?

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Prophylaxie

Prophylaxie veut dire « Prévenir les maladies ». La prophylaxie sanitaire ou


hygiène c'est "prévenir" les maladies en mettant l'animal dans les meilleures
conditions possibles (en ce qui concerne son environnement)

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DANS UN ÉLEVAGE CUNICOLE?

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Précautions préliminaires

• Conception de l'élevage, des cages, du matériel

• Ces précautions sont en définitive les plus importantes

• Si au départ tout n'est pas prévu pour être facilement nettoyable et


désinfectable, par la suite ce travail sera mal fait ou pas fait du tout

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DANS UN ÉLEVAGE CUNICOLE?

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A conseiller sur le terrain

Si l'environnement est défavorable


au départ (mauvaise ventilation,
bruit, présence d'autres animaux,
de rats par exemple) il sera difficile
de respecter les règles de
prophylaxie hygiénique

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DANS UN ÉLEVAGE CUNICOLE?

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a) Mesures permanentes

1) L’éleveur et le personnel
Avant d'entrer dans un élevage, les précautions suivantes doivent être prises:
• Port obligatoire de blouse et de bottes réservées à l'élevage et régulièrement
lavées. Idéal: Prévoir une blouse pour la maternité et une autre pour
l'engraissement
• Désinfection des mains avant toute opération dans l'élevage et après avoir
manipulé un malade ou un cadavre, en particulier en cas d'abcès et de
mammites (Javel ou savon antiseptique)
• Trempage des bottes dans un pédiluve efficace et éviter les visiteurs
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JOUR 4: COMMENT MAINTENIR L’HYGIÈNE


DANS UN ÉLEVAGE CUNICOLE?

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2) Le matériel

• A chaque mise bas et à chaque sevrage, le matériel précédemment utilisé est


remplacé par du matériel propre

• L'idéal serait de disposer d'une réserve de cages pour pouvoir assurer la


rotation. La litière utilisée dans les boîtes à nid doit être renouvelée si elle est
souillée et surtout pendant les 15 premiers jours après la mise bas

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A conseiller sur le terrain

• Tous les cadavres doivent être enfouis de préférence avec de la


chaux ou incinérés, toujours loin de l'élevage

• On doit porter une attention toute particulière à la propreté de l'eau, des


fourrages et des aliments, car ils sont les vecteurs de maladies du lapin
(microbes, champignons, coccidies, vers par exemple)

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Autres consignes
• Eviter de distribuer l'aliment sur le sol en utilisant des récipients (mangeoire,
râtelier) faciles à nettoyer
• Veiller à la qualité de l'eau distribuée et à la propreté des abreuvoirs car le lapin
ne boit jamais l'eau sale qui est de surcroît un milieu favorable au
développement microbien. L'eau doit être fréquemment renouvelée
• Veiller à la propreté des bacs de stockage d'eau (brossage une fois par semaine
au moins) et des abreuvoirs
• L'aliment doit être stocké dans un endroit sec, propre et non accessible aux
animaux domestiques ou sauvages (chien, chat, petits rongeurs, oiseaux ou
reptiles par exemples)

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3) Les animaux

• Un animal malade est un danger pour les autres. Il faut donc intervenir sans
attendre

• Une attention toute particulière devra être portée aux reproducteurs car s'ils
ne sont pas eux-mêmes en bonne santé, les lapereaux qu'ils donnent ne
seront pas en bonne santé

• Les pertes en engraissement sont le plus souvent liées à un mauvais état des
femelles en maternité

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b) Mesures occasionnelles

Il faut procéder de temps en temps au nettoyage et à la désinfection du matériel


d'élevage et des locaux. En général, les cages, les mangeoires, les abreuvoirs et les
boites à nid, ainsi que les supports des cages, doivent être régulièrement et
proprement nettoyés à l'aide de brosses trempées dans un désinfectant

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Encore quelques consignes

• Les désinfectants couramment employés sont le crésyl (en émulsion blanche


stabilisé) et de l'eau de Javel (25 ml par litre d'eau)
• Une fois par semaine, il est recommandé de nettoyer complètement le bâtiment
(murs, entrées d'air, points lumineux, supports des cages par exemple)
• En climat tropical, les moustiques, les cafards (blattes), moucherons, certains
coléoptères pullulent souvent dans les élevages. Il faut les détruire à l'aide
d'insecticides

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Quarantaine
• Elle consiste à isoler et à garder en " observation " les animaux qui doivent
être introduits dans un élevage en fonctionnement
• Cela concerne surtout le cheptel de renouvellement mâle et femelle s'il est
réalisé avec des animaux sevrés
• Une phase d'observation de 15 à 20 jours: les animaux entrants sont placés
seuls en cages individuelles de préférence
• L'observation des réactions des animaux permettra de limiter les risques
avant l'introduction réelle dans l'élevage
• Si nécessaire, il peut être plus sage de ne pas entrer d'animaux douteux afin
de ne pas contaminer l'ensemble du troupeau
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DANS UN ÉLEVAGE CUNICOLE?

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Un homme sage a dit:

« Il peut être plus sage de ne pas entrer d'animaux douteux afin de ne pas
contaminer l'ensemble du troupeau »

Fin

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