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Zoonoses

Zoonose : on appelle une zoonose une maladie commune à l’homme et aux animaux.
La transmission peut avoir lieu dans un sens ou dans l’autre, même si le sens allant de l’animal
vers l’homme est plus souvent évoqué ! Parmi ces maladies, beaucoup d’entre elles concernent la
faune sauvage. Au niveau mondial, on répertorie 178 zoonoses, dont plus de la moitié a un
« réservoir » sauvage !

Réservoir : un « réservoir » est une espèce qui est capable de développer, entretenir et
transmettre une maladie.

Cul de sac : il existe des espèces qui sont des « culs de sacs » ou impasses épidémiologiques,
c’est-à-dire hébergeant un agent pathogène mais ne permettant pas sa transmission dans les
conditions naturelles.
Certaines espèces animales vont ainsi jouer un rôle actif dans l’entretien et la diffusion de
zoonoses, alors que d’autres seront tout à fait secondaires, voire victimes.

Cycle : l’échange de maladies entre homme et animaux suppose l’existence d’un « cycle » entre
espèces qui peut être plus ou moins complexe. Si certains pathogènes ont un cycle simple faisant
appel à deux seules espèces ; d’autres (les parasites en particulier) font appel à plusieurs
espèces, voire à l’environnement lui-même (eau, air ou terre).
La connaissance de ces cycles est donc primordiale pour identifier précisément à quel stade se
situe le risque pour l’homme.

Animaux en cause : lorsque l’on parle de « réservoir » sauvage, l’identification des espèces en
cause peut apporter des surprises. Les plus grands animaux sauvages ne sont pas souvent les
plus virulents !
Ainsi, les tiques sont identifiées comme réservoir de plusieurs agents pathogènes ; de même que
les micromammifères jouent souvent un rôle déterminant dans le développement et l’entretien
des zoonoses. Les oiseaux sont également présents dans certains cycles de maladies.
Même s’ils n’appartiennent pas à la faune sauvage, il nous faut également citer ici les animaux de
compagnie et notamment le chien, qui peut s’intercaler dans certains cycles de maladies et jouer
lui-même un rôle de relais. Par ailleurs, l’arrivée de plus en plus fréquente dans les foyers de
« nouveaux animaux de compagnie » : les NAC, met en contact l’homme avec des animaux qu’il
n’avait pas l’habitude de côtoyer, d’où l’arrivée de nouvelles zoonoses !

Voies de contamination : Nous nous plaçons donc dans le sens Animal -> Homme. La
transmission des agents pathogènes vers l’homme peut se faire selon différentes voies, qui
dépendent de chaque maladie.
L’homme pourra se contaminer par voie alimentaire, par contact direct avec l’animal vivant ou
mort, par inhalation de poussières ou d’aérosols contaminés, ou par l’intermédiaire d’un insecte
vecteur.
Il est bien sûr important de connaître ces voies de contamination pour chaque agent pathogène,
ce que ce livret précise page après page.
Les zoonoses décrites dans ce document : 12 maladies zoonotiques sont décrites dans les
pages qui suivent. C’est peu au regard de ce que l’on a répertorié dans le monde ! Il est vrai que
nous n’avons pas voulu écrire un dictionnaire des zoonoses, mais plutôt attirer l’attention du
lecteur (chasseur ou autre usager de la nature) sur ce qu’il est le plus susceptible de rencontrer
sur notre territoire, tout en rappelant certaines anciennes zoonoses, certes disparues mais qu’il
ne faut pas ignorer, ainsi qu’un focus sur des maladies émergentes, que l’on a peu décrites
jusqu’à présent mais pour lesquelles il convient d’être vigilant.

10 recommandations universelles
● Au retour de sorties dans la nature, inspecter et retirer les tiques
● Mettre des gants pour manipuler des animaux trouvés morts
● Ne pas transporter des animaux morts autrement que dans un (ou deux) sacs étanches
● Mettre des gants pour éviscérer un animal, quel qu’il soit
● Mettre des gants pour manipuler des animaux piégés
● Se laver les mains au savon après toute manipulation d’animaux
● Ne pas porter les mains à la bouche si elles n’ont pas été lavées après toute activité de nature
● Laver à l’eau les fruits ou légumes sauvages ramassés dans la nature
● Se laver les mains au savon puis désinfecter en cas de plaie
● Ne pas utiliser le même couteau pour éviscérer et préparer le gibier que pour manger le casse-
croûte du pique-nique ! Ou le laver soigneusement au savon !

Avec ces 10 recommandations, l’usager de la nature sera déjà très « armé » contre les zoonoses !
Nous en ajouterons une dernière : lorsqu’on consulte son médecin, toujours penser à lui
indiquer que l’on pratique une activité de nature et préciser laquelle !

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