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European Journal of Social Sciences

ISSN 1450-2267 Vol. 55 No 4 December, 2017, pp.403-414


http://www.europeanjournalofsocialsciences.com/

Évaluation des Performances Zootechniques des Pondeuses


"ISA Brown" en Élevage Semi-Liberté à la Ferme
Traditionnelle de Tiama (Côte d’Ivoire)

GNABRO Ouakoubo Gaston


UFR des Sciences Sociales,
Université Peleforo Gon Coulibaly – Korhogo, (Côte d’Ivoire).
E-mail : gnabro.ouakoubo@gmail.com.

KOUADIO Kouakou Parfait


Institut de Gestion Agropastorale,
Université Peleforo Gon Coulibaly – Korhogo, (Côte d’Ivoire).

Résumé

L’étude réalisée à la ferme traditionnelle de Tiama, dans le département d’Oumé a pour


objectif spécifique de produire des poussins hybrides par l’association des poules de souche
"ISA BROWN" et des coqs locaux. Pour conduire l’étude, 450 volailles ont été utilisées
dont 350 poules pondeuses et 100 coqs afin d’obtenir des œufs fécondés. Afin de faciliter
l’éclosion, deux couveuses électriques modernes à retournement automatique des œufs
d’une capacité identique de 120 œufs ont été utilisées. Après 16 semaines d’élevage
correspondant à 4 mois, nous avons obtenu 4 793 œufs pour 350 pondeuses affectées à
l’étude. En revanche, nous avons obtenu 4 772 œufs éclos, soit 4 772 poussins. Le nombre
d’œufs non éclos est de 21. Nous avons donc d’une part, un indicateur de performance
relatif à la ponte très faible et d’autre part, un indicateur de performance zootechnique
relatif à l’éclosion très excellent.

Motsclés: Pondeuses ; Taux de Ponte ; Taux d’Éclosion ; Performances Zootechniques;


Tiama.

Abstract

The study carried out on the traditional farm of Tiama, in the department of Oumé has for
specific objective to produce hybrid chicks by association of the hens of strain "ISA
BROWN" and local cocks. To conduct the study, 450 poultry were used including 350
laying hens and 100 roosters to obtain fertilized eggs. To facilitate hatching, two modern
self-turning electric egg brooders with the same capacity of 120 eggs were used. To
facilitate hatching, two modern self-turning electric egg brooders with the same capacity of
120 eggs were used. After 16 weeks of breeding corresponding to 4 months, we obtained 4
793 eggs for 350 layers assigned to the study. On the other hand, we obtained 4,772
hatched eggs, or 4,772 chicks. The number of unhatched eggs is 21. We therefore have, on
the one hand, a very low performance indicator relating to spawning and, on the other hand,
a zootechnical performance indicator relating to very excellent hatching.

Keywords: Layers; Ponte rate; Hatching rate; Zootechnical Performance; Tiama.


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European Journal of Social Sciences – Volume 55, Issue 4 December (2017)

1 Introduction
La production d’œufs de poules de souche "ISA Brown" se fait en général en batterie ou en
claustration par des entreprises productrices d’œufs à consommer (OAC), de poussins d’un jour.
Certains pays du nord grands producteurs d’œufs, approvisionnent plusieurs marchés des pays du sud.
Comme la production de poulets de chair en région subtropicale (Armand et al. 1999), celle d’œufs est
faite à grande échelle en vue de satisfaire la demande qui augmente sans cesse chaque année. En Côte
d’Ivoire, les œufs à consommer sont produits par quelques entreprises créées dans les années 1980
qu’on peut dénommer les années de la révolution avicole en Côte d’Ivoire. Au cours de ces années,
plusieurs éleveurs amateurs ont essayé de mettre en place de petites fermes avicoles. Ces éleveurs ont
opté pour l’élevage en claustration en vue de produire soit des poussins, soit des œufs à consommer
(OAC). Malgré la bonne volonté de ces aviculteurs amateurs, certaines de ces fermes n’ont pas survécu
pour plusieurs raisons : mauvaise gestion financière et économique, prophylaxie et techniques
d’élevage mal maîtrisées, etc. Traoré (2014) a mis un accent particulier sur l’élevage des poules
pondeuses en milieu tropical. Les bâtiments avicoles ne respectent pas les normes recommandées pour
le bien-être des animaux et pour obtenir des résultats escomptés par les éleveurs. Dans les sociétés
traditionnelles, les fermiers élevaient leurs volailles en semi-liberté, dans une basse-cour en vue de
produire des œufs dans des conditions plus ou moins acceptables et en utilisant des sujets locaux
(Legendre, 1921). Ces basse-cours étaient naturelles, voire écologique (Chaïb, 2010). Les œufs
fécondés étaient destinés à la production de poussins. Ceux non fécondés ou qui n’avaient pas été éclos
étaient consommés par la famille. C’était-là l’élevage familiale que certains chercheurs contemporains
ont amélioré en étudiant l’aviculture tropicale (Buldgen, 1996) dans le but d’augmenter la production ;
mais également pour déterminer les paramètres démographiques et zootechniques (Buldgen et al. 45,
341-647 ; 1992). D’autres, pour une caractérisation des performances des poules locales (Fostsa et al.
175-232 ; 2008). Aujourd’hui, au XXIème siècle, la mentalité, le comportement et le mode de vie de
chaque individu ont changé. Dans les faubourgs, dans les villages, dans les campements, etc. chaque
habitant consomme de plus en plus d’œufs et de la viande du poulet. L’aviculture familiale a
radicalement changé d’objectif. Elle est devenue dans certaines régions des pays du sud un levier pour
améliorer les revenus des éleveurs (Dieye et al. 191-201 ; 2010). Dans cette perspective, on constate
que la consommation augmente incitant l’accroissement de la demande des produits sur le marché mais
l’offre ne la suit pas pour des raisons d’ordre technique et financier. La mise en place d’un élevage en
batterie ou en claustration coûte cher et les paysans n’ont pas les moyens nécessaires pour réaliser ce
type d’élevage.
De ce qui précède, comment peut-on produire des œufs à consommer (OAC) et des poussins
d’un jour dans les élevages traditionnels en zone tropicale, à l’image de la basse-cour d’autrefois, sans
utiliser les techniques de claustration ou de batterie qui nécessite un appareillage sophistiqué, moderne
et couteux? L’objectif de cette étude consiste à produire des poussins issus de croisement des coqs de
race locale et des poules européennes de souche "ISA Brown" pour leur performance en ponte et pour
leur facilité à s’adapter au climat tropical. Il s’agit d’une part, d’un essai et d’autre part, d’une
recherche appliquée d’ordre technique, dans un environnement purement rural, traditionnel, loin des
villes. Cette recherche a été réalisée selon la méthodologie relevant des techniques avicoles et des
normes zootechniques. Notre travail sera organisé selon le plan suivant : matériel et méthodes, les
résultats de l’étude, la discussion des résultats obtenus et une conclusion.

2. Materiel et Methodes
L’étude a été réalisée du 02 juin au 10 octobre 2017 à Tiama, un campement situé dans le département
d’Oumé. Un espace herbeux, sec et partiellement arboré de 200 m² a été choisi pour l’élevage. Un
bâtiment de 80 m² a été construit à la limite des 200 m² pour abriter les animaux. Il est divisé en deux
compartiments. Un local de 10 m² a été aménagé pour servir de poussinière et les 70 m² restant ont
abrité les volailles adultes, femelles et mâles ensemble afin de faciliter la fécondation. Des sciures de
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bois d’une épaisseur de 15 cm ont été répandues sur les 80 m². Elle a constitué la litière sur laquelle les
oiseaux ont séjourné durant l’étude. La recherche bibliographique a été faite dans plusieurs centres de
documentations françaises et ivoiriennes. Un échantillon de trois cent cinquante (350) pondeuses "ISA
Brown" âgée de six (6) mois soit vingt-quatre (24) semaines et cent (100) coqs adultes de souche
locale achetés dans les villages environnants constituent le matériel animal. Dix mangeoires (10) dix
(10) abreuvoirs, tous de finition ont été utilisés pour servir l’aliment et l’eau. Des perchoirs de 30 cm
de hauteur faits entièrement de bois et reliés les uns aux autres par des lianes sauvages ont été installés
pour que les poules s’y reposent après les heures d’alimentation et d’abreuvement. Pour mieux
appréhender l’étude et obtenir des résultats à analyser, à commenter et à discuter, nous avons calculé
successivement les indicateurs de performances zootechniques suivantes : le nombre d’œufs pondus
couvés, le nombre d’œufs éclos, le taux d’éclosion, la quantité d’œufs pondus et couvés, la quantité
d’œufs éclos, la somme des taux d’éclosion. Comme les pondeuses de souches "ISA Brown" ne sont
pas de très bonnes couveuses, nous avons utilisé deux couveuses modernes à retournement
automatique d’une capacité de 120 œufs chacune. Les quantités d’aliment distribué aux animaux
chaque semaine ont permis de calculer la consommation hebdomadaire et la consommation journalière.
À partir de cet agrégat économique, nous avons tracé des courbes qui nous ont permis d’apprécier en
un temps réel de seize (16) semaines l’indicateur de performance zootechnique. Les œufs étaient
ramassés et mis dans un panier de rotin. Ils sont essuyés, triés et ceux retenus pour la couvaison sont
placés dans les couveuses automatiques. Les couveuses ont été installées dans une maison dotée de
branchement électrique et de prises de courant. Vingt et un (21) jours après chaque éclosion, nous
procédons au nettoyage des couveuses avant d’y mettre de nouveaux œufs. Les poussins obtenus sont
placés au fur et à mesure dans la poussinière conçue à l’intérieur du bâtiment. Un abreuvoir et une
mangeoire de premier âge y sont installés. Des lampes de fabrication chinoise fonctionnant à l’énergie
solaire ont assuré l’éclairage des poules pondeuses et des poussins pendant les nuits. Les données
journalières hebdomadaires ont été relevées sur une fiche technique. Il s’agit des œufs pondus et
ramassés, des quantités d’aliment distribué, du nombre d’œufs éclos et du nombre de poussins obtenus
après éclosion. Nous avons inscrit dans un tableau (Cf. tableau 1) toutes les données indicatrices de
performances zootechniques obtenues au cours de l’étude, et pour faire les différents calculs, nous
avons appliquées des formules quadratiques ci-dessous.

►Le taux de ponte (TP) est le rapport entre le nombre d’œufs pondus et le nombre de poules pondeuses multiplié par 100.

►Moyenne de nombre d’œufs pondus et couvés (MOPC) : c’est le rapport entre la somme de nombre d’œufs pondus et
couvés et le nombre de poules pondeuses.
►Le taux d’éclosion (TE) est le rapport entre le nombre d’œufs pondus couvés et éclos et le nombre d’œufs pondus couvés
multiplié par 100.
►Moyenne de nombre d’œufs éclos (MOE) : c’est le rapport entre la somme d’œufs éclos et le nombre de poules
pondeuses.
►Moyenne de taux d’éclosion (MTE) : c’est le rapport entre la somme des taux d’éclosion et le nombre poules pondeuses.

2. Resultats De L’etude
2.1. Histoire de la Poule "ISA Brown"
L’appellation "ISA Brown" a été donnée à cette variété par l’Institut de Sélection Animale (ISA) basée
en Bretagne en France. C’est en 1978 que cette variété hybride issue d’un croisement entre la race
Rhode Island et la Leghorn a été développée par l’Institut de Sélection Animale (ISA) pour sa forte

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production en œufs. La Rhode Island est le plus petit État des États-Unis. C’est en 1860 que la Rhode
Islande fut créée. C’est une race de poule domestique américaine issue de la sélection de combattants
malais qui est également une poule domestique. Cette dernière a été sélectionnée au Royaume-Uni à
partir de coq de combat originaire de Malaisie et d’Asie du sud. La Leghorn, deuxième race de poule
sélectionnée est une poule domestique issue des volailles fermières de la région de Levourne en Italie.
En 1870, elle parvint au Royaume-Uni en passant d’abord par les États-Unis. Les premières Leghorn
sont appelées "Italiana Bianca". En 1865, elles prennent le nom de Leghorn qui est une version
anglaise du nom de Levourne. Ces volailles sont très populaire en France du fait de leur performance
en ponte d’œufs ; c’est pour la même raison que l’Institut de Sélection Animale (ISA) a fait un
croisement entre les deux races afin d’obtenir la variété dénommée "ISA Brown" qui est répandue
dans toutes les régions d’Afrique et d’ailleurs. L’élevage de "ISA Brown" est apparu en Côte d’Ivoire
au cours des années 1980 et a pris des dimensions considérables. Depuis ces années, la majorité des
aviculteurs amateurs et professionnels utilisent cette variété dans leur élevage sur de grandes
superficies, dans des bâtiments modernes fermés. Les uns, pour produire des œufs à consommer
(OAC), les autres, pour la produire des poussins d’un jour. En somme, son utilisation est purement à
but lucratif dans tous les cas de figure et non pas dans le souci de créer une autre variété en la croisant
avec une variété locale.

2.2. Détermination des Différentes Performances des Pondeuses "ISA Brown"


2.2.1. Quantité d’Œufs Pondus Couvés et Taux de Ponte
À partir des données obtenues et au moyen de la fiche technique d’élevage, les informations sur les
indicateurs de performances des pondeuses ont été définies. Elles émanent des relevés effectués
quotidiennement. Afin de faciliter la fécondation, nous avons regroupé les poules et les coqs dans le
même bâtiment pendant plusieurs semaines. Comme l’élevage a été fait en semi-liberté, certaines
poules ont pondu dehors sous des touffes composées d’arbustes mêlés de lianes et de feuilles mortes.
Elles se sont créé leur propre nid. D’autres en revanche, ont pondu dans la case. Les œufs sont
ramassés trois fois par jour. Le matin avant de donner le repas aux poules ; deux heures avant le repas
de midi et deux heures avant le repas du soir. Cette technique a été déjà utilisée par Tchokanaka et
Amadou (2017). Le nombre d’œufs pondus par jour est reporté sur la fiche technique de ponte conçue.
Les œufs pondus et cassés ne sont pas pris en compte dans notre étude parce qu’ils ne sont pas couvés.
Ce sont donc les œufs pondus, ayant de bon calibre et couvés qui ont été l’objet de notre l’étude.

Tableau 1 : Indicateurs de Performances de Ponte

Semaines Œufs pondus et couvés Taux de ponte


1 135 38,57%
2 240 68,57%
3 259 74,00%
4 264 75,42%
5 285 81,42%
6 286 81,71%
7 298 85,1%
8 304 86,85%
9 318 90,85%
10 335 95,71%
11 332 94,85%
12 348 99,42%
13 346 98,85%
14 348 99,42%
15 349 99,71%
16 346 98,85%
Source : Étude réalisée en 2017sur la ferme Tiama par Gnabro

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Les résultats obtenus sont classés en deux étapes. Dans la première, il y a eu l’assemblage des
œufs pondus qui sont au fur et à mesure placés dans les couveuses. La deuxième étape a consisté à
déterminer les pourcentages hebdomadaires grâce au rapport numérique entre deux éléments
fondamentaux que sont : la quantité d’œufs pondus et couvés et le nombre de têtes de poules
pondeuses sélectionnées pour l’étude. En général, la chaleur a un effet négatif sur le calibre des œufs.
Ainsi, au-delà de 25-27° C, le poids de l’œuf baisse. C’est pour cela que nous avons opté pour une
alimentation énergétique (Cf. tableau N°4) afin de remédier aux éventuelles conséquences que
pourraient engendrer une chaleur prolongée. Le bâtiment est à ventilation naturelle grâce aux grillages
servant de murs latéraux, la température à l’intérieur oscillait souvent entre 20 et 23 ° C. L’espace non
couvert est parsemé d’arbustes et entouré de grillage pour limiter le parcours des animaux. Ainsi, les
poules reçoivent le matin, au réveil, une fraicheur conduite par un petit soufflement de vent, traversant
de passage la rosée des arbres et des herbes. Au cours de la journée, lorsque le soleil arrive au zénith,
nous faisons rentrer les oiseaux dans le bâtiment pour les mettre à l’abri des rayons du soleil au cas où
la température s’élève au-dessus de 25 °C. Le taux de ponte obtenu au cours de la première semaine
est bas. Il croit au fil des semaines. Afin de mieux voir, comprendre et analyser cet indicateur mesurant
la performance de ponte, nous avons exprimé la quantité d’œufs hebdomadaire par une courbe de ponte
(Fig.1.). Elle a permis de faire un commentaire sur la situation de la ponte sur l’ensemble de l’étude.

Figure 1 : Courbe évolutive de ponte

Le nombre d’œufs pondus dans la première semaine n’atteint pas la moitié du nombre des
poules pondeuses. La courbe est croissante et légèrement serpentée. La ponte est plus élevée au cours
de la quinzième semaine. Elle a atteint le sommet ou l’apogée avec un taux de ponte élevé avant de
baisser à la dernière semaine. À la lumière des mêmes données recueillies, la courbe des taux de ponte
a été obtenue. Elle indique semaine par semaine le taux de ponte réalisé par l’ensemble des poules
(Fig.2.) et apporte un éclairage sur l’évolution des taux de pontes hebdomadaires, mais également sur
l’ensemble des pontes réalisées pendant toute la durée de l’étude.

2.2.2. Quantité d’Œufs Éclos et Taux d’Éclosion


Tous les œufs couvés et éclos n’ont pas donné systématiquement de poussins viables. Certains œufs
éclos ont donnés des poussins vivants, d’autres des poussins morts. Cependant, le taux d’éclosion
hebdomadaire a été calculé en prenant en compte le nombre d’œufs éclos et celui d’œufs couvés. Tous
les différents indicateurs de performance d’éclosion des pondeuses sont inscrits dans le tableau N° 2.
Ce tableau comporte le nombre d’œufs éclos, le taux d’éclosion hebdomadaire, le nombre d’œufs non
éclos. Cet indicateur de performance d’éclosion est calculé sur la base des informations relatives à
l’échantillon composé de 350 pondeuses et non sur les 100 coquelets utilisés pour la fécondation.

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Figure 2 : Courbe évolutive du taux de ponte

Tableau 2 : Indicateurs de Performances d’Éclosion

Semaines Nombre d’œufs éclos Taux d’éclosion Œufs non éclos


1 135 100% 0
2 238 99,16% 2
3 259 100% 0
4 264 100% 0
5 283 99,29% 2
6 286 100% 0
7 295 98,99% 3
8 301 99,01% 3
9 316 99,37% 2
10 335 100% 0
11 330 99,39% 2
12 348 100% 0
13 342 98,84% 4
14 344 98,85% 4
15 349 100% 0
16 346 100% 0
Source : Étude réalisée à la ferme Tiama par Gnabro en 2017.

Le tableau de ponte est différent de celui de l’éclosion que les œufs pondus dans la première
semaine ont été mis en incubateur à la fin de la même semaine et c’est 21 jours plus tard qu’il a eu
éclosion. On observe donc un décalage de 25 jours environ entre les deux tableaux. Le nombre d’œufs
hebdomadaires éclos est croissant bien que l’on observe quelques anomalies d’éclosion peu
considérables. Le taux d’éclosion suit la même logique, il est la dérivée de l’éclosion hebdomadaire. La
courbe d’éclosion (Fig.3.) donne une visibilité plus perceptible de la quantité d’œufs hebdomadaires
éclos.
Le taux d’éclosion a été défini en fonction des œufs éclos. C’est l’un des paramètre qui mesure
la performance zootechnique des pondeuses au cours d’un temps déterminé jusqu’à la réforme de
celles-ci. Cet indicateur a été exprimé et représenté sur le graphique de la figure N°4 afin d’apprécier
son évolution sur les 16 semaines d’étude effectuée. La droite représentant le taux d’éclosion est
croissante du début jusqu’à la fin de l’étude avec une flexibilité à la onzième semaine de vie.

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Figure 3 : Courbe évolutive d’éclosion

Figure 4 : Courbe évolutive du taux d’éclosion

La courbe du taux d’éclosion se présente en dents de scie. Le pourcentage d’éclosion est


presque le même au cours de la treizième et de la quatorzième semaine. En faisant différemment les
effectifs cumulés des sommes d’œufs pondus et couvés, des sommes d’œufs éclos et des sommes des
taux d’éclosion, nous avons obtenu l’effectif total de chaque indicateur de performance sur les seize
(16) semaines.

2.2.3. Détermination des Effectifs Cumulés des Œufs Pondus, Couvés et Éclos
Pour connaitre le nombre d’œufs pondus, celui d’œufs éclos et le taux correspondant à la fin de l’étude,
un calcul arithmétique a été fait et afin de mieux apprécier et analyser les résultats mathématiques
obtenus, nous avons construit séparément les courbes sur deux figures. Les quantités d’œufs pondus et
couvés et celles d’œufs éclos sont perceptibles tout le long des seize (16) semaines. Et enfin, le taux
global relatifs à l’éclosion est également connu. Toutes ces données numériques ont contribué à
l’élaboration des courbes d’évolution qui donnent des orientations ou des directives au plan avicole et
économique dans un environnement rural et social. L’accumulation des quantités hebdomadaires
d’œufs pondus, celle d’œufs éclos et notamment celle des taux d’éclosion a exprimé statistiquement les
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différents indicateurs qui sont portés dans le tableau N° 3. Ces effectifs cumulés donnent un aperçu
général des performances zootechniques recherchées sur toute la durée de l’étude.

Tableau 3 : Effectifs cumulés des indicateurs de performances

Semaines Somme d’œufs pondus et Somme d’œufs éclos Somme des


couvés Taux d’éclosion
1 135 135 100,00
2 375 373 199,16
3 634 632 299,16
4 898 896 399,16
5 1183 1179 498,45
6 1469 1465 598,45
7 1767 1760 697,44
8 2071 2061 796,45
9 2389 2377 895,82
10 2724 2712 995,82
11 3056 3042 1095,21
12 3404 3384 1195,21
13 3750 3728 1294,05
14 4098 4077 1392,9
15 4447 4426 1492,9
16 4793 4772 1592,9
Source : Étude réalisée à la ferme Tiama par Gnabro en 2017.

Les quantités totales obtenues à la fin de l’étude pour chaque indicateur de performance
zootechnique sont inscrites au bas du tableau. L’évolution de chaque indicateur est portée sur la figure
N° 5 et représentée par une courbe.

Figure 5 : Courbe évolutive des sommes d’œufs pondus, couvés et éclos

La courbe représentant la somme hebdomadaire d’œufs pondus et couvés est croissante de


façon linéaire. Elle exprime l’indicateur relatif à l’ensemble des pontes durant la durée de l’étude. Celle
qui représente la somme d’œufs éclos est également croissante. Elle exprime uniquement le cumule des
seuls œufs éclos sans toutefois prendre en compte les œufs couvés non éclos. Les deux courbes seraient
confondues si la quantité d’œufs pondus et couvés étaient égale celle éclos. En ce qui concerne la
somme des taux d’éclosion, il a été également fait le cumule des taux d’éclosion pour rester dans la
même logique d’interprétation des résultats obtenus semaine par semaine. La courbe représentant la

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somme des taux d’éclosion est croissante et linéaire (Fig. 6). Elle ressemble à une droite d’ajustement
linéaire. Elle ne présente aucune flexion de la première semaine à la dernière semaine.

Figure 6 : Courbe évolutive des sommes des taux d’éclosion

3. Alimentation, Abreuvement et Prophylaxie


3.1. Alimentation et Abreuvement
Dans le souci d’amoindrir les coûts de production et de revient nous avons fabriqué des aliments pour
poules pondeuses. Les formules alimentaires utilisées sont composées de matières premières que l’on
trouve sur le marché. Nous avons donné des aliments poules pondeuses parce que les sujets étaient déjà
âgés de plus de 20 semaines lorsque nous les avons reçus dans notre ferme pour l’étude. Les matières
premières inscrites dans le tableau sont prêtes à l’emploi parce qu’elles ont déjà été transformées et
mises dans des emballages pour leur commercialisation. À partir de la formule alimentaire établie,
nous avons sélectionné plusieurs matières pour fabriquer l’aliment. Les aliments de la semaine suivante
sont fabriqués tous les samedis. Une fois que la production est terminée, les aliments sont conservés
dans un petit entrepôt. L’aliment a été distribué à volonté dans sept (7) mangeoires avec un contrôle
strict pour éviter le gaspillage; quatre mangeoires (4) au dehors et trois (3) mangeoires à l’intérieur du
bâtiment. Seules les mangeoires vides sont réapprovisionnées. L’objectif n’étant pas d’engraisser les
pondeuses, mais plutôt de les maintenir en forme. Plus une pondeuse consomme beaucoup d’aliment,
plus elle s’engraisse et moins les œufs grossissent parce que la graisse les empêche leur évolution
normale. Si l’œuf est faible ou de petit calibre, il est fort possible que le poussin qui naît sera très faible
et ne vivra pas longtemps. En plus de l’aliment fabriqué, les volailles ont bénéficié d’une alimentation
végétale : de la verdure composée d’herbes, de vers de terre, d’insectes, de fourmis, etc. en picorant ici
et là pendant leur mise en semi-liberté.

Tableau 4 : Formules Alimentaires

Matières premières Taux d’incorporation %


Maïs 28
Son de riz 10
Sorgho 14
Coquillages broyés 6,5
Farine basse de riz 15
Tourteau de coprah 16
Farine de poisson 4,5
Huile de palmier 4
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Matières premières Taux d’incorporation %
Phosphate tricalcique 0,37
Lysine 0,42
Méthionine 0,21
sel 1
Total 100
Source : Étude réalisée à la ferme Tiama par Gnabro en 2017.

Les abreuvoirs utilisés sont en plastique. Trois (3) abreuvoirs ont été installés dans le bâtiment
et quatre (4) autres au dehors sous les arbustes. Les dimensions de ces matériels sont adaptées aux
volailles adultes. L’eau est servie de telle sorte que les poules puissent la consommée entièrement. Les
abreuvoirs ont été remplis au trois quart le matin au moment du premier repas afin que les poules
consomment la totalité d’eau. Lorsqu’il en reste encore, nous les vidons et les remplissons d’une
nouvelle eau au moment de la distribution du repas de midi. Le renouvellement d’eau se fait
systématiquement pour éviter qu’elle chauffe, lorsque la température se situe entre 20 et 24 degrés
Celsius au dehors. La dernière distribution d’eau a été faite tous les jours entre 15 heures et 16 heures.

3.2. Prophylaxie Medicale Sanitaire


La prophylaxie avicole est un processus qui vise à prévenir l’apparition, la propagation ou
l’aggravation de maladies des volailles. Le processus peut être actif ou passif, mais dans tous le cas, il
consiste à observer une prévention médicale et sanitaire. Concernant la prophylaxie médicale, les
vaccinations contre la maladie de Newcastle et la maladie de Gumboro ont été déjà faites par les
fournisseurs des poules pondeuses. Les oiseaux sont âgés de six (6) mois ; soit 24 semaines d’âge.
Ainsi, ce que nous avons considéré comme étant la première semaine représente six (6) mois et une
semaine soit vingt-cinq 25 semaines (Cf. tableau 1 et 2). À cet âge les poules rentrent en ponte. Nous
n’avons pas fait de vaccins collectifs et individuels pour avoir des œufs et des poussins sans substances
médicales. L’élevage étant fait en semi-liberté, les oiseaux ont bénéficié d’éléments naturels que sont :
l’air, la verdure, le soleil, etc. ceux-ci ont contribué à leur bien-être.
En ce qui concerne la prophylaxie sanitaire, elle a été appliquée dans toute sa rigueur bien que
les animaux n’étaient pas claustrés 24 heures sur 24 heures dans le bâtiment. La litière a été renouvelée
chaque mois afin d’éviter la contamination des poules et ensuite celle des œufs par les déjections. Les
abreuvoirs et les mangeoires ont été lavés régulièrement avant de servir le premier repas. Certains œufs
pondus mais retrouvés cassés par la suite soit dans le bâtiment soit dehors sont automatiquement jetés
loin du lieu d’élevage. Une distance de cinq mètre (5 m) séparant la clôture grillagée et le bâtiment a
été nettoyée et dégagée de toute ordure afin d’éviter que les reptiles et d’autres animaux rongeurs
viennent perturber la quiétude des poules. Les poussins d’un jour obtenus à chaque éclosion sont placés
dans une chambre de 10 m² séparée de la loge des poules pondeuses par un mur grillagé. Toutes les
commodités y ont été réunies en vue du bien-être des animaux et afin d’obtenir le résultat escompté.
Ainsi la litière a été également équipée en mangeoires de premier âge et d’abreuvoir de premier âge.

4. Discussion
L’étude que nous avons effectuée sur les poules de souche "ISA BROWN" est à la fois un essai et une
recherche appliquée qui a pour but de produire des poussins hybrides issus des coqs locaux à climat
tropical et des poules pondeuses d’origine européenne, à climat tempéré. Au regard des résultats
obtenus, il ressort que le nombre d’œufs pondus au cours de la première semaine de ponte est de 135
œufs pour un taux de ponte de 38,57%. Ce taux est inférieur à 50%, ce qui signifie que la moitié des
poules ne sont pas entrées en ponte. En revanche, à la seconde semaine, le nombre d’œufs est passé à
240 œufs avec un taux de ponte de 68, 57%. Bien que le taux de ponte soit supérieur à 50%, le nombre
d’œufs pondus n’est pas suffisant. Pour 350 poules pondeuses, même si toutes les pondeuses ne sont
pas entrées en ponte dans la première semaine correspondant dans notre étude, à la 24ème, on aurait au
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moins eu un nombre d’œufs correspondant à la moitié du nombre des poules, soit 175 œufs par jour.
Ce qui donnerait un total de 175 x 7 = 1 225 œufs par semaine. Le nombre d’œufs pondus au cours des
autres semaines est relativement insuffisant. Si nous posons deux hypothèses, en admettant dans la
première hypothèse qu’une poule pond un œuf par jour, on aurait eu 350 œufs par jour ; soit 2 450
œufs par semaine. Si dans la seconde hypothèse, nous supposons qu’une poule pond un œuf tous les
deux jours, et que chaque poule pond effectivement un œuf chaque deux jours, on aurait obtenu : le 1er
jour 350 œufs ; le 3e jour 350 œufs ; le 5e jour 350 œufs et le 7e jour 350 œufs soit un total de 1 400
œufs par semaine. En comparant le résultat obtenu de la ponte issue de notre étude à celui des deux
hypothèses émises, nous en déduisons que le résultat de l’étude est quasiment médiocre. 135 œufs
pondus dans la première semaine au lieu de 2 450 œufs ; soit une différence de 2 315 œufs dans la
première hypothèse. De même, dans la seconde hypothèse, le résultat est également faible. Au lieu de 1
400 œufs, nous avons obtenu 135 œufs soit une différence de 1 265 œufs. À la lumière de ces résultats,
des questions d’ordre technique se posent et nous ramènent aux écrits de Hofman (2000) qui parlent de
l’impact de la semi-claustration et de la complémentation par une provende locale sur la productivité
de la volaille locale ; et selon Damida (2005), certains aviculteurs africains considèrent l’élevage de la
volaille comme une activité qui contribue au développement économique par la création de revenu
financier. Bien que la courbe de ponte soit croissante, cet indicateur zootechnique n’est pas bon. Il
n’est pas conforme à la croissance pondérale et productivité de la poule dont parlent Akouango et al.
(46, 61-65 ; 2010) et en font une description et une analyse pertinente en élevage fermier en zone
tropicale. En ce qui concerne l’éclosion, au cours de la première semaine, le nombre d’œufs couvés est
égal au nombre d’œufs éclos. Il y a eu donc eu 100% d’éclosion. Le taux d’éclosion au cours des
semaines 3, 4, 6, 10, 12, 15 et 16 est également à 100%. Sur l’ensemble des œufs couvés, 22 œufs
n’ont pas éclos. C’est un résultat appréciable à sa juste valeur. Les différents taux d’éclosion
hebdomadaires sont élevés bien que nous soyons dans une ferme villageoise. Il s’inscrit dans la
dynamique de l’élevage de la volaille villageoise auquel Abou et Bell (1992, pp 6-11) font allusion
dans la pratique de l’aviculture dans les subtropicales ; de même, Buldgen (1996), a fait des analyses et
des propositions concrètes sur l’aviculture en climat chaud. La courbe d’éclosion est excellente sur
l’ensemble des seize (16) semaines. Elle est relative au nombre d’œufs éclos. Nous pouvons donc
affirmer que le taux d’éclosion en tant qu’indicateur de performance zootechnique est très excellent. La
courbe des sommes cumulées des œufs pondus et couvés, celle des œufs éclos et enfin celle des
sommes des taux d’éclosion sont toutes linéaires et croissantes. En somme, il y a eu 4 793 œufs pondus
et 4 772 œufs éclos dont 21 œufs non éclos sur toute la période de l’étude. Ce résultat confirme celui
du taux d’éclosion évoqué plus haut qui est satisfaisant.

5. Conclusion
Les poules "ISA BROWN" sont reconnues comme de bonnes pondeuses et s’adaptent facilement au
climat tropical, mais elles ont été toujours élevées en claustration ou en batterie. En les élevant en
semi-liberté en association avec les coqs locaux en vue de produire des œufs et des poussins hybrides,
leur cadre de vie a été changé. Les poules et les coqs ont bénéficié des mêmes commodités sur toute la
durée de l’étude. Quant aux coqs locaux, ils sont habitués à ce mode de vie parce qu’ils vivent en
liberté totale ou en semi-liberté dans les faubourgs, dans les villages, dans les campements, etc. depuis
leur domestication ; sauf lorsque de temps à autre leur propriétaire construit des habitations de fortune
pour les abriter contre les intempéries. En revanche, les poules "ISA BROWN" ne sont pas habituées à
ce cadre de vie. Le fait d’être en contact permanent avec le grand jour, le soleil, le vent les herbes, etc.
a sans aucun doute provoqué en eux des réactions hormonales négatives, le stress, voire la stérilité pour
certaines poules. Cependant, elles se sont bien portées, il n’y a eu aucune perte et apparemment toutes
les poules présentaient une allure de bonne pondeuse. Sur ce point, nous pouvons dire que l’aspect
physique a été trompeur. La consommation d’aliment et l’abreuvement n’ont pas non plus été des
facteurs annonçant la mauvaise ponte étant donné que les rations alimentaires ont été respectées et

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l’abreuvement aussi. Toutefois, bien que la ponte ait été mauvaise, l’éclosion a été très excellente. À
cet effet, on peut s’interroger sur certains aspects techniques qui contribuent à cent pour cent à la
réussite d’une ponte ; en occurrence la formulation de l’aliment, son rationnement et l’abreuvement.
C’est sur ces points spécifiques que l’on pourra mettre un accent particulier au cours de la prochaine
recherche.

References Bibliographiques
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