Sociologie Coco Et Maé + Sash
Sociologie Coco Et Maé + Sash
Sociologie Coco Et Maé + Sash
0. INTRODUCTION
Critique d'une certaine architecture qui renforce le système de domination des élites
politiques et économiques, qui sert les inégalités et la consommation au lieu de
servir les gens, les usagers.
a. Objets de la sociologie:
pour Berger / Durkheim
• Faits sociaux = manières d'agir, penser, sentir qui existent en dehors des
Exemple faits sociaux: notre consciences individuelles et qui exercent une contrainte sur l'individu (- Emile
comportement a l’université,
on se comporte de manière Durkheim) Ce qui ne signifie pas que ces
civilisée mais ce n’est pas phénomènes sont exclus de la
nous qui décisdons notre > ce qui touche à la vie de l'homme en société au delà de facteurs sociologie, ils peuvent être
attitude, c’est les faits
considérés comme un fait social en
sociaux et aussi etre
fromater par des type de
biologiques ou de processus psychiques individuels fonction de la construction de l’objet
rôle socialisation = intérioriser des manières de se comporter dans la société par rapport à différents moments en tant que fait social
Nous sommes soumis à certaines choses reçues par l'éducation,
indépendamment de notre caractère, qu'on le veuille ou non, consciemment
ou pas (argent, modes, autorité...).
La sociologie cherche à saisir comment le monde social s'est solidifié,
comment il construit des régularités, structures, déterminations sur l'individu
et actions: logique objective du social la sociologie a pour objet de saisir la logique objective du
social, d’en déterminer les raisons, les facteurs explicatifs.
pour Weber
• Action sociale = action significative pour un individu et qui s'oriente par
en fonction de quelqu’un d’autre
rapport à autrui (- Max Weber) >< action individuelle = concerne que moi
> saisir les actions entreprises par les individus en fonction des autres et des
attentes et leur donner un sens L’objectif est ici davantage de comprendre pourquoi un individu agit d’une
certaine manière, ce que cette action a comme effet sur le monde social.
La sociologie serait issue des révolutions des 18e et 19e siècles. En tant que
discipline, elle débute essentiellement au 19e siècle, mais il existe des prémisses
antérieures.
Les sociétés ont de tous temps tenu des discours sur elles-mêmes, notamment par
la pensée mythique. Mais ces discours ne sont pas reflexifs, mais purement
explicatifs, sans recul critique: La loi vient d'ailleurs, l'ordre des choses est donné et
imuable (sociétés hétéronomes)
Texte
a. Antiquité grecque
naissance de
Tocqueville suit une démarche très moderne: il montre qu'un fait social: le processus
d'égalisation des conditions, engendre une nouvelle réalité sociale ou une évolution
sociale vers une démocratie égalitaire. L'égalité est le fait générateur qui permet de
comprendre l'évolution sociale.
> mystification de la chose matérielle au point qu'on en oublie comment elle est
fabriquée et de quels rapports de production elle résulte
> distinction entre valeur marchande liée à une monnaie et la valeur d'usage définie
par le temps de travail nécessaire à la production
Logique capitaliste de base = marchandise - argent - marchandise
> on produit pour avoir de l'argent pour acheter d'autres produits
Exemple: on vend un produit pour obtenir de l’argent pour obtenir un bien que je ne produit pas moi
Marx est précurseur de la sociologie par sa posture critique, par ses reflexions sur la
lutte de classes et car il cherche à dévoiler, procède à des analyses et cherche à
établir des faits historiques. Ses méthodes : - analyse de la réalité empirique
- intérets pour les pratique sociales
- définit la classe sociale en appui sur l’histoire évolutive des rapport de production
- il a une posture critique
• critique du Crystal Palace: panthéon des biens de consommation,
autosatisfaction de la bourgeoisie, marque la pensée européenne en créant
un culte de l'industrie et de la marchandise.
on ne voie pas le travail qu’il y’a derière, on est tellement fasciner par l’objet qu’on en oublie la valeurs de production
Analyse des faits sociaux, extérieurs à l'individu et doués d'une puissance coercitive.
> manières de faire susceptibles d'exercer une contrainte extérieure sur l'individu
> manières de faire générales dans l'étendue d'une société tout en ayant une
existence propre indépendante de ses manifestations individuelles
> manières de faire (de penser, d'agir) existant en dehors des consciences
individuelles.
ut ce qui existe en dehors de ma propre raison et maniere de penset et qui va exercer une contrainte exterieur sur moi ( ex: les choix d’etude ) -> si mes parents ont étudier c’est fort probable que je
is ausii etudier et que ce soit associer a leurs études a eux.
Dans Les règles de la méthode sociologique (1895), il développera également la méthode sociologique en affirmant des principes clés : ce qu’il fait pour comprendre la société:
• considérer les faits sociaux comme des choses: observation neutre
il doit mettre une distance entre les faits observés et lui-même
Exemple: le crime fait social normal car ça arrive dans toutes les sociétés ( pas normale en tant que bien ou mal mais en tant au fait social )
• écarter les prénotions, les préjugés qui nous empêchent d'autant plus de
comprendre qu'on les croit absents et se libérer des normes.
• le social explique le social. La cause d'un fait social doit être recherchée
parmi des faits sociaux antérieurs et non parmi les consciences individuelles.
> la société dépasse l'individu dans le temps et dans l'espace
> il y a une logique objective du social qui explique les comportements et
régularités de certains groupes sociaux
Cette idée du fait social n'est pas facilement acceptée car la montée en puissance
de l'individu renforce le sentiment de maitrise de sa propre vie.
Mais d'où vient la division du travail? L'explication classique est qu'il résulte du désir
qu'a l'homme d'accroitre sans cesse son bonheur. Donc chacun vit son propre bonheur
> division du travail = plus de rendement, plus d'abondance, plus de qualité
ce qui explique que un fait social c’est un autre fait social car par exemple avec la division du travail cela fait qu’il y a une augmentation d’une densité matérielle et morale.
Mais cette explication ne tient pas la route pour Durkheim pour plusieurs raisons: la
possession ne rend pas forcément heureux, la division du travail coûte énormément.
Durkheim cherche plutôt une explication dans un changement social (social >
social). Pour lui, la division du travail progresse en raison de l'effacement des
structures communautaires fermées de la société. (c’est-à-dire ce qui divise la société en petites communautés fermées
sur elles-mêmes, comme des petites alvéoles, dit Durkheim)
Texte
> plus le système communautaire se nivelle et s'efface, par la concentration et
cohabitation des personnes dans les villes, la mondialisation par exemple, plus la
vie sociale s'étend au delà de ses foyers primitifs, plus les rapports sociaux
augmentent et font progresser la division du travail d'autant plus qu'il y a de
contacts.
augementations des rapports et des
intércations entre les gens
Le suicide (1897):
Son constat: les taux de suicide sont variables en fonction des sociétés, que ces
différences sont durables dans le temps. Il établit une série de corrélations sur base
de statistiques.
> taux augmente avec l'age, est plus élevé chez les hommes que chez les femmes,
plus important à Paris qu'en Province, juifs sont plus protégés que protestants par
leur strict encadrement, etc.
2 facteurs explicatif
intérgation sociale
Les taux de suicide sont liés au degré d'intégration des gens et à la regulation des
« La société religieuse protège les
comportements par des normes, des règles. individus contre le suicide, (...) parce
qu’elle réunit les fidèles en un groupe
> défaut d'intégration: suicide égoïste (célibataires...) -> peut d’integration social social.
4 types de suicides
> excès d'intégration: suicide altruiste (fanatisme...) tout : attentat pour la defense des interets dujegroupe
-> tropd’integration social ex: pour le groupe ferais
tableau > défaut de régulation: suicide anomique (crises, perte de repères...) -> perte de repères ex: crise economique,
qu’est ce qu’il va se passe? qu’est ce qu’on
> excès de régulation: suicide fataliste (esclaves, dictatures...) attend de nous?…
-> trop de pression ex: époux mariés trop jeunes
Sa vision est différente de celle de Durkheim car pour lui, ce qui compte c'est de
comprendre comment et pourquoi les individus agissent, et non pas des faits sociologie comprehensive
généraux. Il développe un paradigme d'une société compréhensive, partant de
l'individu et de sa subjectivité qu'il ne voit pas totalement déterminé par la société.
opposée au holisme
Objet et méthodes:
Dans ce
paradigme, Analyse des actions sociales, l'activité qui se rapporte au comportement d'autrui, par
« Trois principes
se dégagent : rapport auquel s'oriente son déroulement actions significative pour un individu et qui s’oriente par rapport a autrui
> comprendre les motivations des acteurs individuels
> les situer par rapport aux relations qu'ils entretiennent entre eux dans une situation
donnée
> analyser leurs stratégies et résultats
"Il peut être utile de traiter certaines structures sociales (État, entreprises...) comme
des individus singuliers et uniques dans certaines situations, mais pour
l'interprétation compréhensive que pratique la sociologie, ces structures n'existent
que par les individualités singulières qui les composent et qui sont les seuls agents
compréhensibles d'une activité orientée. La sociologie ne peut pas ignorer les
formes collectives de pensée car l'interprétation de l'activité qu'elle pratique est
souvent elle-même obligée d'opérer avec des concepts collectifs pour arriver à une
terminologie compréhensible. Cependant il n'existe pas pour elle de personnalité
collective, les termes ne désignant qu'un développement de nature déterminée d'une
certaine acivité sociale. Ces structures collectives sont des représentations de
quelque chose qui est de l'étant et du devant-être flottant dans la tête des hommes,
d'après quoi ils orientent leurs activités."
> on ne peut pas ignorer les formes collectives de pensée en sociologie mais ces
collectifs sont à comprendre comme des ensembles régis par des individus multiples
capables d'actions sociales.
posture:
Crise des valeurs religieuses face à la rationnalité scientifique et conflit autour d'une
profusion de valeurs impossible à hierarchiser (amour, liberté, égalité, justice...)
> toutes les valeurs de beau, de bien, de vérité autrefois réunies par la religion se
retrouvent séparées et en conflit entre-elles (guerre des dieux de l'Olympe)
sortie de l’age des religions > conflits entre les valeurs a suivre > qu’est ce qui est bien de faire ? pas une valeurs qui prédomine
> une entreprise doit se séparer du noyau familial pour prospérer, le droit doit
se séparer de la tradition pour devenir méthodique et objectif
Cela ne signifie pas une absence de conviction dans le premier cas ni une absence
de responsabilité dans le deuxième. Mais la différence entre les deux est
fondamentale.
> celui qui agit selon une éthique de conviction (un religieux, un syndicaliste) remet
la faute, en cas de résultats fâcheux, sur le monde, sur les autres. Il se sent
responsable uniquement de la necessité de veiller sur la flamme de sa conviction:
Exemple : l’affaire Charlie hebdo : « éthique de conviction contre éthique de responsabilité »
Est-ce qu’on a affaire à des gens qui défendent la liberté d’expression à tout prix, ou est-ce qu’on a affaire à un conflit
d’éthique ? Reconnaissons qu’il y a DEUX éthiques en meme temps : éthique de la conviction (liberté d’expression) et
l’éthique de la responsabilité (publication des articles de Charlie).
ses actes n'ont que valeur exemplaire et sont irrationnels du point de vue du but
éventuel.
> celui qui agit selon une éthique de responsabilité assumera sa faute, répondera
des conséquences de ses actes et comptera avec les défaillances de l'homme et du
monde.
Cependant aucune éthique ne peut négliger le fait que pour atteindre une fin
"bonne", nous sommes souvent obligés de compter avec des moyens malhonnêtes
et/ou la possibilté de conséquences fâcheuses. Aucune éthique ne peut non-plus
dire dans quelle mesure une fin moralement bonne justifie des moyens ou
conséquences dangereuses.
Por Weber, l'homme politique authentique n'est pas celui agissant par opportunisme
en fonction d'un calcul des conséquences en terme de réélection. C'est le politique
realiste, qui demeure attaché à une conviction, à une cause, par opposition au
fonctionnaire, obéissant aux ordres indépendamment des conséquences.
Objet et méthodes
Dans une perspective contructiviste, les réalités sociales sont appréhendées comme
des constructions historiques et quotidiennes d'acteurs individuels et collectifs,
résultats de cristallisations de conventions sociales, objectives car matérialisées
mais résultant d'une production humaine.
> la réalité sociale est construite: l'objet de la sociologie n'est plus le fait ou l'action
sociale mais les relations entre individus (au sens large) ainsi que les univers
objectivés (constitutifs à la fois des individus et des phénomènes sociaux) que ces
relations fabriquent et qui leur servent de support
La réalité social s’impose aux individus mais peut être changée par les acteurs de cette réalité en nommant les choses différement.
Les conventions sociales vont etre transmises par les acteurs.
Les réalités sociales sont influencées par les constructions antérieures: l'acteur est
placé dans des conditions déjà existantes qu'il peut transformer par son travail
quotidien. « L’héritage du passé et ce travail quotidien ouvrent sur un champ de possibles dans l’à-venir »
> pas de déterminisme complet: les constructions antérieures sont aussi là pour être
transformées, et de nouvelles pratiques sociales apparaissent.
Les réalités sociales sont objectivées et interiorisés. Elles agissent comme des
contraintes sur leur action, tout en lui offrant des points d'appui.
> elles sont extériorisées, matérialisées dans des objets, institutions, règles léguées
par les générations antérieures
> elles sont subjectivées par les individus, inscrites dans des mondes sensibles, par
la socialisation, par les modes d'apprentissage
La réalité est une qualité appartenant à des phénomènes reconnus comme ayant
une existence indépendante de notre volonté.
cette réalité est : > multiple (dans le temps, l'espace)
> matérialisée, ordonnée, objectivée indépendamment de notre volonté
> intersubjective, partagée par tous mais aux significations multiples
> fruit d'un traitement social qui la constitue en vérité partagée (ce qui est réel pour
un groupe social peut ne pas l'être pour un autre)
3 étapes du processus de construction sociale de la réalité
École de Chicago (1915-1940) = sociologie urbaine. on peut comprendre la sociologie en étudiant la ville.
> Robert Park, Ernest Burgess, Roderick Mackenzie, Louis Wirth
> première école (1915-1940), deuxième école (fin '40)
Objet et méthodes
être
Écologie humaine des villes (études des milieux urbains et des rapports des gens au
milieu).
> étude des forces à l'intérieur d'une communauté urbaine qui tendent à produire un
groupement ordonné et caractéristique de sa population et de ses institutions. Park
> étude des relations spatiales et temporelles des humains affectés par des facteurs
de selection, de distribution et d'adaptation liés à l'environnement. R.D. McKenzie
> la ville comme un organisme, un processus naturel d'évolution qui distribue les populations dans l’espace
R. E. Park
Intérêt pour l'aspect matériel de la ville mais aussi la mentalité et les usages des
habitants. La ville est façonnée par les individus mais en retour elle nous donne des habitudes et un bien être
> la structure de la ville est immense et complexe mais a son fondement dans la
nature humaine dont elle est l'expression
> organisation née des besoins des habitants, qui s'impose à eux une fois constituée
comme donnée brute extérieure
> vie propre: limites aux modifications qu'il est possible d'apporter à sa structure
matérielle et à son ordre moral
La ségrégation instaure des distances morales, des espaces distincts d'un point de
vue moral et culturel qui font de la ville une mosaïque de secteurs aux fonctions et
populations spécifiques, de mondes différents. Park
> aires morales renvoyant à un type culturel particulier (quartier chinois, quartier
italien) et confortant les différences Cette logique produit donc des « aires morales » dans la ville qui renvoie à l’idée d’un code
moral existant par quartier (code de comportements, valeurs à adopter, langues, cultures).
CENTRE
• aire centrale (loop) le quartier d’affaire
• (aire des industries)
• aire de transition (1ere installation des nouveaux arrivants) zone de transition, d’industrie et quartiers les plus
pauvres
• aire de résidence des ouvriers et des employés 2e zone d’instalations
• aire de résidence des classes moyennes zone résidentielle, grands parc,
• aire des navetteurs, population aisée en balnlieue pavillonaire
BANLIEUE
Compréhension de la ségrégation et de la mobilité résidentielle comment les individus bouge dans la ville
> valeur du sol et prix décroissent du centre vers les périphérie: chaque personne se
localise en fonction de ses ressources et de l'importance qu'il accorde à la centralité
Cela explique les effets de zones concentriques. croissance
différenciation économique : groupes qui se diffèrent naturellement par rapport à une base
économique et culturelle
2. LOGIQUES DE CONSTITUTION DU MONDE SOCIAL
Pourquoi existe-t-il des villes et qu’est-ce qu’une ville ?
construction historique
Yves Déloye, dans son ouvrage Sociologie historique du politique, exprime quelques grands principes de sociologie historique :
rupture
rappeler • caractère artificiel de la césure entre passé et présent (influence du passé sur
l'actuel, les représentations)
manière dont les éléments d'un système sont interconnectés et interagissent
• pas de lien mécaniciste entre présent et passé, pas d'automaticité entre les
événements (le présent n'est pas "normal" par rapport à ce qui a pu se passer
> dérive hagiographique: refaire l'histoire pour prouver le triomphe d'une idée
cela signifie que cela est lié à l'écriture ou à la description idéalisée et souvent embellie des
vies de personnes considérées comme saintes ou exemplaires sur le plan moral et spirituel.
Unité de petites tailles en concurrences les une les autres > raréfactions des
resources > besoins d’obtenir des ressource, de s’installer, de prendre des
territoire > cette concurrence va se solder par la victoire d’une concurrence
sur les autres
Notion d'interdépendance = jeu d'échec: chaque coup joué dans une certaine
indépendance provoque un contre coup quelque part ailleurs sur l'échiquier social
maniére dont les individu dont dépendants les uns des autres métaphore du jeux d’échec
La "cour" de l'ancien régime est avant tout la maison et le ménage des rois de
France et de toutes les personnes faisant partie de près ou de loin de leur famille.
Elle est une dérivation d'une forme de gouvernement patriarcal, ayant pour origines
l'autorité d'un maitre dans une communauté domestique. Le roi maitre de sa cour est
l'expression du caractère patrimonial de l'État absolutiste. Le pouvoir politique est
organisé de la même manière que le pouvoir domestique et son organe central est la
maison du roi.
La cour est donc représentative des structures sociales de l'ancien régime et
la domination du roi sur le pays n'est qu'une extension de son autorité sur la maison
et la cour. À l'apogée de la monarchie absolue, le roi n'avait d'autre ambition que de
gérer le pays comme une propriété personnelle, l'administration patrimoniale visant
surtout à satisfaire les besoins presonnels du roi. Tout ce qui venait du roi ou arrivait
au roi passait par le filtre de la cour. Ainsi la cour constituait la seule idée que le roi
se faisait des hommes et du monde.
La cour n'a donc pas echappé aux conséquences de l'elargissement de
l'autorité royale, et s'en trouvait transformée: le produit de cette interaction entre
grandeur du royaume et de la cour étant Versailles, ou chaque action du roi revêtait
un caractère quasi sacré.
L'habitation des hommes de cour donne une idée claire des relations sociales
de la société de cour: à chaque réunion d'hommes correspond un espace leur
permettant de se retrouver au moins par unités partielles. La résidence de la
noblesse s'appelait hôtel ou palais selon le rang social. Sa structure est dérivée de la
ferme (cour centrale, ailes, écuries) mais où ces éléments sont devenus surtout
représentatifs. Le jardin remplace la campagne. En fait, les nobles sont des citadins
mais leurs liens avec la ville sont moins forts que chez les bourgeois, car ils tirent
leur nom et leur prestige de terres à la campagne.
S'ils vivent tantôt à Paris, tantôt à Versailles, leur société est toujours la
même. La vie de cour a une double fonction: privée (plaisirs divertissements) et
professionnelle. Elle impliquait énormément de contraintes et tâches sociales
ressentis comme des devoirs.
Dans la société de cour, la grandeur de la maison était avant tout la marque
du rang. Un haut rang social oblige à posséder une belle maison en dépit du
gaspillage que cela peut représenter. Ces efforts sont une défense contre la montée
des éléments de classes inférieures et un outil d'auto-affirmation. Différenciation des
aspects extérieurs de la vie pour marquer la différenciation sociale. Le "luxe" est
ainsi nécessaire car la structure de la société de cour le veut ainsi.
Étiquette < toutes les règles qui organisent la vie privée, de famille du roi, et celle se son perso elle > assez publique car certain courtisant sont amener
a suivre certain moment priver su roi (le coucher le lever etc)
Le monarque s'appuie sur les tensions au sein de l'aristocratie pour maintenir
l'équililbre, imposer un étiquette à la cour. Il est lui-même pris dans la configuration > étiquette est donc
un signe de
sociale de la cour, contraint par l'étiquette et le cérémonial, qui symbolisent les distinction (y
participer signifie faire
interrelations des élites. Norbert Elias parle de configuration: forme spécifique partie des élus, des
d'interdépendance reliant des individus entre eux, de taille variable (d'une partie de préférés du Rois)
carte autour d'une table aux relations internationales). Les acteurs n'ont pas
forcément conscience de ce qui les lie.
• assurer son rang est une finalité: l'apparence de la maison est le symbole de
la position Série de sacrifice que les nobles et aristocrate sont prête a faite pour assurer la maison > fruits pour l’entretenir > on fait passer la
maison avant tout car ça serai une catastrophe de la perdre
Réalité subjective de la nation reposant sur une croyance qui peut être forte:
sentiment d'appartenance, de partager des valeurs communes.
> représentation collective liée à la socialisation, habitus national qui façonne
l'individu
notion d'héritage
L'approche économique n'est pas l'apanage de la seul pensée marxiste. La
perspective néoclassique voit aussi la ville comme un marché,* une rencontre de
consommateurs et de demandes avec des producteurs, un système autorégulé pour
atteindre un équilibre entre offres et demandes. *comme la plaque tournante des échanges.
La pensée Marxiste est une tradition bien vivante dont de nombreux courants de
sociologie s'inspirent. Le courant marxiste interroge la possibilité d'une sociologie
urbaine, les luttes devant être finalement rapportées à la question des rapports de
production, au régime capitaliste de production des richesses, au rapports de classe.
a. L'approche de Marx
L'existence des villes n'est pas naturelle mais une production sociale, liée à
l'évolution des rapports de production économique
• l'apparition des villes dépend du surplus agricole dans les campagnes à un
moment donné, puis de la division des rôles dans la société
> les groupes sociaux résidant dans les villes sont improductifs (secteur
secondaire et tertiaire) et dépendent du surplus produit par les campagnes
progressivement
• ensuite les villes dominent les campagnes par la concentration des pouvoirs
politiques, économiques, juridiques, devenant les nœuds de communication,
du commerce
> les échanges du surplus sont contrôlés par la ville, dont les intérêts ne sont
pas les mêmes que ceux de la campagne (conflits > victoire de la ville)
La situation dramatique des villes amène aussi une crise du lien social et un risque
de dislocation de la société, de guerre sociale dangereuse pour tous, en raison de
personnes qui sont riches
l'égoisme des plus nantis et de la misère des autres. Mais si les prolétaires peuvent
s'unir pour changer la donne, pour lutter contre l'exploitation capitaliste, c'est en ville
des gens vivent dans la misère tandis que
qu'ils pourront y arriver. C'est là que peut naitre la conscience de classe. d’autre vivent dans une indiférence barbare
> la ville = passage obligé, le prolétariat ne peut prendre conscience de sa condition
qu'en expérimentant l'oppression, la violence. s’allier entre eux pour changer les chose
Une autre question abordée par l'approche marxiste est celle de la privatisation du
sol. La ville et la logique capitaliste = spéculation sur le sol et ségrégation et donc
crise du logement. Ce problème est inhérent à la ville et ne peut être résolu qu'en
abolissant la logique capitaliste. les propriétaire qui essaye de faire de la pluvalue
Dans l'approche marxiste, la ville engendre moins ses problèmes qu'elle ne les
concentre. Ainsi aucun mouvement communiste ne saurait partir de la campagne.
car la ville est l’endroit ou la classe prolétaire qui vivent tous la meme situation peuvent se lié car elle est concentrer sur un endroit
b. Approche contemporaine: David Harvey
reprend les idees marxistes et les remets au goût du jour pour comprendre les inégalités spatial et sociales dans les villes et dans le monde entier.
Même point de départ que Marx concernant les villes: elles sont bâties grace aux
concentrations géographiques et sociales des surproduits. Or le moteur du
capitalisme c'est la création de plus-value: lien étroit entre urbanisation et
capitalisme. La ville absorbe et stabilise le surplus de production.
Le circuit secondaire = encastrement d'une partie du capital dans le sol (capital fixe)
par l'environnement construit pour la production et la consommation, pour la
reproduction à long terme du capital
> production d'espace aménagé et de la formation d’espaces régionaux
C’est la base de la
Comment le jeu capitaliste continue malgré une rarification des terrains? L'espace
est utilisé pour augmenter valeur et profit.
2 maniere d’obtenir des terrains quand il n’y a plus de terre a batir
• accumulation par dépossession: prendre possession de nouveaux terrains
par expropriation, déposséder l'autre sans son consentement
> basée sur la fraude, la violence, dépouillement des patrimoines sociaux
d'un groupe social placé dans une géographie spécifique, négation des droits
hérités (parc Olympique de Rio)
Il s’agit donc de prendre à l’autre ce qui lui appartient, sans son consentement. Plus l’espace est déjà construit, propriété de certains, plus il n’en
reste que des franges, plus la lutte est forte.
• destruction créative: détruire l'ancien pour le remplacer par du nouveau,
l''innovation pour plus de rentabilité
et pas d’y remédier.
Solution: essor de mouvements sociaux pour le droit à la ville, contre les promoteurs
et la technocratie mais manque de coordination (>< système financier).
Weber définit la ville et dégage ses traits purs dans une démarche idéal-typique.
Serment des bourgeois entre égaux: les communes n'améliorent pas réellement
l'égalité entre riches et pauvres ni la liberté effective mais apportent une nouvelle
idée de cette liberté.
> l'air de la ville rend libre
3. IMPACT DE LA SOCIÉTÉ SUR LES INDIVIDUS Qu’est-ce que la ville fait aux individus ?
Ne se réduit pas à une morphographie, une étude descriptive des formes urbaines
mais inclut une dimension sociale, les dynamiques de peuplement, les interactions
entre acteurs et sens donnés aux espaces.
> les formes sociales que prend la population en lien aux formes urbaines, à la
manière dont les gens sont disposés sur le sol (repartition géographique et formes
des maisons, des voies de communication)
(déterminer les facteurs actifs du contexte matériel qui affectent les actions
humaines).
L'attachement au matériel est lié aux rapports entre individus et cadre: la dimension
historique et la resistance au changement vient des liens sociaux établis en lien avec
le cadre bâti, qui témoigne de ces arrangements sociaux. La mémoire collective est
profondément spatiale: le lieu reçoit l'empreinte du groupe et chaque détail a un
sens intélligible pour les membres du groupe, qui correspond à un aspect de la vie
en société.
> l'organisation spatiale n'agit pas directement mais par la façon dont la société la
comprend, la perçoit et l'inclut dans ses arrangements sociaux et y voit sa mémoire
collective
> exemple: prix d'achat d'une maison n'est pas lié seulement à l'offre et la demande
mais à un prix d'opinion qui renvoie à la représentation de l'espace qu'ont les acteurs
(que va devenir un tel quartier, quels sont les images qui lui sont associées)
L'espace contribue à la formation des acteurs sociaux, à leur identité mais aussi à la
leurs rapports entre-eux. La configuration spatiale n'est pas neutre mais configure le
champ des possibles.
L'espace induit des effets de milieu: la matérialité n'est pas un support passif, elle
induit et renforce certains effets sans déterminer l'individu directement ou
complètement.
> effets ni automatiques ni univoques: l'espace est inclut dans une dynamique
globale d'interdépendance avec les logiques sociales, psychiques des acteurs.
> exemples: la disposition d'un auditoire induit une forme de retrait des spectateurs,
une inégalité entre le présentateur et le public. Dans une salle de réunion, la
disposition autour d'une table induit au contraire une égalité entre personnes et incite
à participer au débat.
a. Socialisation et espace
Exemple: mobilité:
Socialisation résidentielle
"Effets de quartier": rôle du quartier dans le choix de résidence futur (en continuité
ou en opposition), effets identitaires et communautaires
> ruraux classiques >< néo-ruraux (anciens urbains) qui remettent en question la
campagne traditionnelle et son modèle agricole intensif
Le quartier peut avoir des effets sur les sociabilités, les manière d'habiter et
d'être et d'agir, mais de manière non-uniforme et non-mécanique.
Les effets du quartier ne se limitent pas aux caractéristiques du quartier dans
lequel les gens habitent: les quartiers habités dans le passé, au cours de l'enfance
en particulier (espaces fondateurs), constituent des cadres socialisateurs structurant
leur vision du monde, leurs pratiques et trajectoires. On doit ce que l'on est aux
espaces où l'on vit et où l'on a vécu. (Influence de la socialisation primaire sur la
secondaire: avoir passé sa jeunesse en cité, dans l'angoisse, la privation matérielle,
sans autre horizon que la cité elle-même, voir la déchéance des voisins, éprouver le
racisme et la discrimination constitue un handicap de départ dans la compétition
scolaire universitaire et dans la course à l'emploi, où les relations sociales n'ont rien
à avoir. Mais le quartier, familier, à aussi un rôle de refuge protecteur et donc une
influence ambivalente sur la trajectoire de vie.) Les choix résidentiels des individus
sont liés aux quartiers dans lesquels ils ont habité et aux expériences vécues: ils
s'effectuent en continuité ou en opposition de cela.
Le quartier peut, en plus de produire des effets, être mobilisé, investit,
approprié et produire des effets identitaires. C'est davantage la manière dont les
gens se saisissent du quartier ou le transforment qui entraine ces effets plus que le
quartier et ses caractéristiques en soi. (Ainsi naissent les quartiers ethnicisés, ou les
quartiers latins, les quartiers d'artistes etc.) L'investissement dans le quartier vient
parfois compenser un déficit d'identité professionnelle, mais le quartier peut être
investi à des fins professionnelles et identitaires et produire des effets dans les deux
champs. (Colonisation de SoHo à NY par des artistes, qui se sont approprié le
quartier délaissé pour y développer leurs projets, devenant peu à peu une véritable
scène polarisant les attentions. Il acquiert alors une valeur térritorialisante: l'identité
d'artiste y est donnée à voir et y est patentée, légitimée plus qu'ailleurs. En retour la
nouvelle visibilité du quartier rejaillit sur l'identité des artistes.)
Les quartiers où l'on a résidé et où l'on réside participent tous deux à la
socialisation.
Il existe des structures qui font qu’on est contraint de faire des choses ( ex: la classe social, c’est une structure qui nous impose a fair
3.3. CONSTRUCTIVISME STRUCTURALISTE: PIERRE BOURDIEU (1930-2002)
=le tout est plus que les sociologue français
parties
Forme de holisme/structuralisme sociologique (structure des société > individus), ou
constructiviste selon les perspectives. Lui parle de constructivisme structuraliste: il
existe dans le monde social des structures objectives indépendantes de la volonté
des agents qui sont capables d'orienter ou de contraindre leurs pratiques et
représentations. Et il y a une genese sociale d'une part de ces structures sociales
(champs) et d'autre part des schémas de perception, d'action, de pensée des
individus (constitutifs de l'habitus)
> La société imprime des comportements, modes de pensées et exerce des
contraintes sur des individus mais tout cela a été inventé par des individus dans un
processus social.
Préeminence des structures sociales par rapport aux manières dont dont les
individus ont contribué à les faire émerger et luttent pour y échapper.
a. Habitus
Le principe de l'action historique réside dans la relation entre deux états du social:
un état objectivé et extériorisé sous forme d'institution, et un état incarné dans les
corps, subjectivé sous forme de dispositions durables appelé habitus.
Les habitus des individus sont générés par leur position dans l'espace social (liée à
l'accès aux capitaux, à des ressources.) La différence entre les classes sociales s’explique donc par la « structure
des capitaux », elle-même liée à l’origine sociale et à l’éducation.
Ces ressources sont des formes de biens matériels ou
immatériels, qui sont hérités ou acquis. Bourdieu
distingue : • capital économique: ensemble des biens matériels et ressources
4 type de capitaux:
économiques
> capital dominant car le plus inégalement réparti?
c. Champs
Illusio = les acteurs dominants sont eux mêmes pris au jeu et finissent par croire que
cela en vaut la peine, à être aveuglé au point de ne plus voir en dehors de leur
champ respectif et de sa logique sans remettre en question.
Adéquation, complicité, interrelation entre structures mentales (ce que l'on pense) et
structures objectives de l'espace social (comment la société fonctionne).
e. Sur la maison
• Espace des acheteurs et genèse sociale des préférences: les attentes, les
expériences sont liées à la position sociale et donc au capital économique et
culturel
> ceux qui possèdent du capital économique sont plus souvent propriétaires
que ceux qui possèdent du capital culturel
L'espace social s'exprime symboliquement & réellement par l'architecture qui n'est
pas seulement une réponse à des impératifs fonctionnels et esthétiques:
Llarchitecture est liée aux usages et fonctionne comme un dispositif d'injonctions
muettes
Influencé par l'explosion démographique des villes. Source d'influence pour l'école
de Chicago: la ville comme mode de vie, comme entité sociologique formé
spatialement (plutôt que comme entité spatiale aux conséquences sociales).
> la ville a des conséquences sur les individus qui ne sont ni directes, ni
unidirectionnelles: les liens entre bati, hommes, société sont complexes et ces
entités se co-construisent.
Le citadin dépend de plus de monde pour satisfaire ses besoins, mais cette
dépendance est très fragmentaire: les contacts sont plus superficiels et éphémères
qu'à la campagne, où l'on achète sa nourriture à la même personne tout le temps, où
le facteur est toujours le même, etc. Le citadin apparait donc froid et distant à
l'habitant de la campagne ou de la petite ville, en raison de son caractère réservé qui
le protège d'un trop plein de contact social en raison de la densité de population des
villes.
Le citadin apparait aussi comme excentrique, plus libre dans ses choix de vie, en
raison de la moindre interconnaissance (et donc moins de pression sociale ou
familiale traditionnelle). L'excentricité est aussi une réaction à l'impersonnalité des
villes, au manque de contrôle social et une réponse au besoin de sa démarquer du
flot d'individus.
La sociologie est marquée par la question des profondes inégalités dans la société
et du lien social qui s'effrite en raison du passage de sociétés traditionnelles vers
des sociétés modernes.
La question sociale préexiste au terme, apparu vers 1830. Il désigne les problèmes
sociaux (paupérisation de la classe ouvrière) entraînés par le double mouvement
d'industrialisation et d'urbanisation.
La question sociale est une aporie, une invraisemblance insoluble fondamentale sur
laquelle une société expérimente l'énigme de sa cohésion et tente de conjurer le
risque de sa fracture.
> c'est un défi qui interroge, remet en question la capacité d'une société à exister
comme un ensemble d'interrelations.
Le 19e et 20e sont marqués par la question sociale et les luttes sociales et solutions
qu'elles amènent:
Peu à peu l'État social ou providence prend le relais comme voie de compromis:
Société sablier: zone d'intégration en haut, zone d'exclusion en bas et entre les deux
zone étroite de vulnérabilité (précarité du travail, fragilité des supports sociaux et
relationnels).
> risque de plus en plus grand de basculer dans la zone d'exclusion pour les
vulnérables: attraction vers le bas, lutte pour aller vers le haut
La question sociale renvoie en partie à la crise du lien social: les villes, lieux de
mobilité et de brassage social, sont marquées par aujourd'hui par des processus de
clôture sociale et spatiale: les privilégiés font sécession et se barricadent dans des
quartiers sécurisés et coupés de la ville, les infortunés sont cantonnés dans des
quartiers à la précarité durable et se replient sur eux-même.
La ville ne ferait plus société? Elle apparait, au cours de l'histoire, plus comme
un lieu de désagrégation de la société que comme sa matrice: conflit de classes à
l'ère industrielle, habitat ouvrier, ville centrée sur l'aristocratie sous l'ancien régime,
servie par les autres catégories et rejet des gueux. Au moyen âge, la ville parvient à
témoigner d;une certaine unité des citoyens, unis par l'affranchissement au système
féodal. Ainsi le seul moment où la ville aurait vraiment fait société serait à l'époque
où elle était la plus en marge de la majorité de la société!
En lisant maintenant vers l'avant, en partant du moyen-âge: on peut montrer
comment la ville part d'un statut marginalisé pour petit à petit attirer la société des
campagnes et créer une forme d'unité. Cela s'explique par l'avantage de la ville sur
la campagne (cfr. cours). Ainsi la ville devient l'espace principal de la vie sociale, de
la vie en société, celui vers lequel convergent aussi bien les richesses, le pouvoir
que les problèmes, les inégalités. Pour les bourgeois, la ville devient propice au
crime, pour les pauvres, elle devient le lieu propice à l'expression de l'injustice subie.
La solution à cette double insécurité: rejeter les pauvres en périphéries et
assurer une protection sociale qui rémédie aux préjudice des plus pauvres. Traiter
l'espace et les populations. Enfin, établir une mobilité sociale pour assurer une
continuité entre conditions pour éviter que la colère se rallume par la mise a distance
physique. C'est ainsi que la ville moderne fait société. Dans une utopie on pensa
même pouvoir, dans les 50, lorsque la partie semblait si bien engagée, pouvoir
rassembler tout le monde au sein d'un espace urbain unificateur et homogène
(grands ensembles et villes nouvelles modernistes).
Et d'un coup, le progrès semble s'être arrêté net. Rupture du compromis. D'un
coup, le processus d'unification semble faire place à un processus de separation des
classes, autant entre riches et pauvres qu'entre banlieusards et habitants des
centres. On a des villes a trois vitesses: relégation des cités sociales,
périurbanisation des classes moyennes qui redoutent la proximité avec les exclus
mais se sentent oubliés des élites, et centralité des élites.
RELEGATION: exemple des grands ensembles: pendant un temps, l'utopie
fonctionna mais les conditions changèrent: crise, réduction des emplois peu
qualifiés, chômage de masse attirent surtout population immigrée pauvre qui voit le
caractère public des grands ensembles comme une opportunité de logement
introuvable dans le secteur privé, image négatice des ensembles et évasion des
classes plus aisées. Le retrait fait place au rassemblement. Les habitants des grand
ensembles forment une société marquée par un entre-soi contraint: ils sont la parce
qu'ils ne peuvent être ailleurs. Et pourtant, malgré l'injonction implicite de rester
entre-eux, il y a une autre qui leur demande de ne pas trop se communautariser.
Opposition entre systeme republicain et communautaire. Le repli s'impose d'autant
plus que l'espace public = insécurité. L'immobilité des gens, coincés dans leur
monde va de pair avec l'isolement. On est soi en sécurité, seul a l'intérieur, ou en
bande dehors. On ne peut plus relié aux autres tout en étant séparé physiquement.
Situation pérennisé par la distance physique des emplois disponibles et le manque
d'accès. Distance sociale vis à vis de l'emploi. Distance légale liée à l'émergence
d'une économie souterraine et illégale propre aux quartiers.
PERIURBANISATION: au temps industriel, la banlieue, faite de noyaux
villageois et lotissements, était le prolongement de l'habitat social: un horizon pour
les ouvriers. Liens famililaux entre habitants des cités et des banlieues. Aujourd'hui,
l'attraction a fait place a la repulsion. Crainte des habitants des pavillons vis a vis de
ceux des cités, qui pourraient nuire a la qualité de vie et d'environnement en
débarquant. Aujourd'hui, on cherche un compromis entre mixité et maintien des
classes moyennes autour des logements sociaux. Il y a assimiliation des cités à
l'ethnicité, à la pauvreté (voir grands ensembles) mais surtout opposition complete
entre le modele periurbain et celui des cités: entre-soi protecteur x entre-soi
contraint, mobilité extrême (ominpresence de la voiture) x immobilité volontaire,
bienveillance de l'espace public x insécurité, attention aux lieux partagés x abandon
etc. Le peri-urbain vaut garantie de bon voisinage, de tranquillité. L'entre-soi
protecteur est recherché par toutes les catégories de periurbains: necessité dans un
mode de vie ou le deplacement est si important (loin des emplois, des commerces,
des ecoles). Nouvelle liberté des periurbains (villes mobiles) payé d'une dependance
aux moyens de transports (qualité des infrastructures, voitures personnelles) et aux
garanties de tranquillité: l'insecurité concerne surtout les epsaces privés (clotures,
alarmes) puis les espaces publics (rondes) ou l'on cherche à etendre la tranquillité
du privé (x cités ou l'interieur est un refuge). Sorte de privatisation du public: retrait
defensif vis a vis des "envahisseurs".
GENTRIFICATION: retour en ville des classes moyenne supérieures: entre-soi
selectif et non plus protecteur, produit selectif du marché. Ubiquité de la mobilité: ni
mobilité forcée de periurbains, ni immobilité des cités. Ils sont ici mais peuvent
facilement être ailleurs. Rapidité des reseaux. Pas d'insécurité en raison de la
distance des balnlieues vis a vis des centres. Espace public securisé par
l'abondance de commerces, et par la police omniprésente devant les batiments
publics. Pourtant gentrification = au depart des classes moyennes aisées qui n'ont
pas peur de se frotter aux classes populaires afin de retourner dans les centre ville.
La gentrification etait au depart une sorte de curiosité, une anomalie, avant de
devenir une valeur centrale dans la ville. La ville est devenue un spectacle, mais
pour bien la vendre il fallait la debarasser de ses saletés. La gentrification ce
processus permettant de jouir des benefices dans la ville sans les defauts. Cela a un
prix elevé qui attire ceux qui en ont les moyens et genere un tri selectif. Le rapport à
la mobilité = proximité de l'emploi, temps libre et donc mutation des rapports
homme-femme. Possibilité de carrière, de famille et de contacts sociaux
simultanément. Etat d'esprit global: on recherche le contact au monde plus qu'un
morceaux de nature dans lequel on se retrouve coincé. L'insécurité des gentrifiés
vient surtout des lieux de penetration des classes inférieures dans la ville: métro,
gares, etc. L'insécurité, elle aussi est globale et non plus locale et ordinaire.
Cette tripartition ne rend pas compte du paysage urbain. Etats de ville plus que
des lieux. Jusque les années 70: ville = deux poles antagonistes mais liés par leur
relation conflictuelle et par la mobilité sociale, lien entre eux matérialisé par les
lotissements periurbains. La ville modialisé change la donne: concentration des
minorités et émergence d'une classe gentrifiée, sans liens entre elles: la classe
moyenne, intercalée entre les deux, vit dans le malaise: relegation des uns et
sentiment de rejet vis a vis des autres. Ainsi les classes moyennes passent de
solution a probleme dans la ville: majoritaire sans avoir une vraie place dans la
société.
a. classe sociale
b. Reproduction sociale
Que deviennent les inégalités? Peut on les affaiblir d'une génération à l'autre?
Idéalement, dans une société démocratique égalitaire contemporaine = égalité des
chances, pas de corrélation entre position sociale des parents et celle des enfants.
• Schéma nodulaire: la ville est faite de noyaux plus ou moins spécifiques qui
peuvent constituer des enclaves du point de vue de l'appartenance sociale,
etc.
Ségrégation
Qualification d'un espace marqué par une division sociale mais aussi analyse de
l'accès différencié aux ressources et de la mobilité et qualification d'une mise à
distance sociale
Weber préfère la notion de domination: met l'accent sur les ressources mobilisables
et les contraintes subies. Le concept identifie l'ordre social qui permet l'exercice
effectif du pouvoir.
> plus englobant, analyse du système
Domination = le fait pour un groupe social d'exercer une influence déterminante sur
une catégorie sociale.
> inclut les inégalités structurelles entre dominants/dominés
Est plus large que le pouvoir, le pouvoir ne dit rien des ressources or la domination oui ( la domination met en avant les
ressources et éclaire donc les raisons pour lesquelles certains obéissent à d’autres
C'est la chance pour des ordres spécifiques de trouver obéissance de la part d'un
groupe d'individus déterminé. La domination éclaire pourquoi les gens obéissent et
comment le pouvoir s'exprime et les ressources sur lesquelles il s'appuie.
> quelles raisons poussent a croire que le pouvoir est légitime, à obéir
Weber va distinguer trois types idéaux de domination politique:
• domination traditionnelle: croyance en l'autorité des traditions valables de tout
temps et en la légitimité de ceux appelés à exercer cette autorité traditionnelle
> caractère immuable et immémoriel de l'autorité et donc irréfutable
On croit que les traditions doivent être respectées, comme la depuis longtemps on suit les traditions <encré: légitime de faire comme ca
Idéaux-types pures: la réalité est toujours un mélange des trois. Une domination
charismatique peut s'appuyer sur une domination légale, etc.
Médian = dispositions des individus, analyse de la situation: quelles sont les règles
en vigueur, leur effet, quels sont les habitus des personnes
contrôle social quand on essaie de nous rappeler à l’ordre pour se conforme à
une logique de situation
Fondamental = relations de domination, analyse des éléments structurels, de la
place des individus dans la distribution des biens/ressources
les relations de pouvoir sont imbriquées dans d’autre niveaux d’analyse
qu’il faut comprendre
d. Le pouvoir ches Michel Foucault (1926-1984)
Pouvoir perçu en dehors de toute substance inscrite dans l'être, en dehors de tout
principe alors qu'on en a toujours parlé en cherchant son origine, ses conditions ou
causes en le réduisant à autre chose, en en faisant un effet, une superstructure.
Le pouvoir comme pratique sociale: il est disséminé, pas de foyer unique. Multitudes
d'effets dans le vie sociale. Le pouvoir s'exerce directement sur les corps et sur les
On parle aussi de
âmes. Subjectivation: le pouvoir façonne l'individu, travaille la manière dont il se
définit.
> le pouvoir conçu comme une multitude de rapports microsociologiques
Foucault travaille sur les différentes économie du pouvoir en distinguant trois grands âges du pouvoir (trois grandes périodisations)
• Première periode historique: l'état de justice correspond à une territorialité
féodale fonctionnant autour d'une loi faible
Parallèle entre les modes d'exercice du pouvoir: dur, souple, invisible dont l'équilibre
est modifié en fonction des périodes.
• espace conçu = ville pensée, rationnalisée, par ceux qui ont le pouvoir de
: représentation liées aux rapports de
faire la ville (l'espace s'impose aux individus) production et à l’ordre qu’ils imposent. C’est la
ville pensée, réfléchie, codée.
• espace vécu = espace de représentation des habitants, des usagers vécu `a
travers images et symbôles ce qu’ils imagine être leur ville.
Droit à la ville = plaidoyer pour que les habitants se réapproprient le pouvoir urbain.
Habitat (partie sédimentée de la ville dans laquelle les indiviuds habitent) >< habiter
(fait anthropologique, de s'ancrer au sol, de s'enaciner, de vivre ici mais donc de
pouvoir aller là bas). Habiter est un attribut propre à l'humain
habitat = partie sédimentée de la ville dans laquelle les gens habitent, le logement. Il résulte de l’espace conçu, donc d’une pensée rationnelle. C’est de l’espace conçu.
L'habitat urbain moderne résulte d'une pensée rationnelle et formelle des bâtisseurs,
Ca correspond à la manière dont on créer un logement, sans penser aux pratiques et aux volontés des habitants. (Ex : une chambre est faite de telle manière, mais on
ne peut pas tourner son lit comme on le souhaite) habiter = c’est un fait anthropologique, car on peut s’enraciner dans un logement, c’est un rapport d’usage mais aussi
promoteurs qui n'est plus en adéquation avec la volonté des gens d'habiter la ville:
symbolique et affectif. L’habiter fait partie de l’espèce humaine, il est investi par des aspect différents pour l’Homme.
l'espace doit s'adapter à des besoins normalisés, traduit en statistiques.
L'habitat urbain moderne
> il faut tantrésulte
ded'une pensée rationnelle
logements, tant et formelle
de %des debâtisseurs,
logements promoteurs qui n'est plus
sociaux, en adéquation
tant de m2avec delaverdure
volonté des gens d'habiter la ville:
l'espace doit s'adapter à des besoins normalisés, traduit en statistiques.
> de
> il faut tant souci d'éconmoie,
logements, d'organisation
tant de % de logements sociaux, tant deplus que de
m2 de verdure bien-être
> souci d'éconmoie,et d'urbanité
d'organisation plus que de bien-être et d'urbanité
a. Droit à la ville