Plus-De-Place-Cahier Péda FWB
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Plus-De-Place-Cahier Péda FWB
Loïc Gaume
le livre
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Plus de place ! Plus de place !
L’auteur, Loïc Gaume
Un album inédit créé par Loïc Gaume pour la Fureur de lire et le Loïc Gaume (1983) écrit et dessine des livres pour enfants,
Plan Lecture. Avec le soutien des éditions Versant Sud Jeunesse. il est aussi illustrateur et graphiste. Il vit à Bruxelles.
Après des études en arts appliqués, puis en design
Plus de place ! revisite de manière originale le célèbre conte graphique à La Cambre, il se lance dans l’édition en
de La moufle. Des animaux transis de froid cherchent un refuge créant Les Détails pour y publier des récits du quotidien
dans... un bonnet. en bande dessinée. Dans le même temps, il dessine pour
le fanzine Cuistax et d’autres revues illustrées.
Plus de place ! est un conte, avec ses codes pour l’image et le
Loïc Gaume est l’auteur de plusieurs albums aux éditions
texte. Il constitue une belle entrée à la fois dans la lecture Thierry Magnier et Versant Sud Jeunesse. Contes au carré
de l’album et dans la culture littéraire. Avec la succession a reçu une mention « première œuvre » à Bologne (Prix Bologna Ragazzi) en 2017.
d’animaux dans le bonnet, l’enfant suit une aventure sur le L’auteur a aussi été lauréat d’une Bourse Aide à la création de la Fédération
mode de l’imaginaire, appréhende différentes formes de re- Wallonie-Bruxelles en 2017.
présentations, construit l’interprétation du livre. En cela, il
Pour découvrir le travail de l’auteur Bibliographie
accède au rôle actif de lecteur. www.loicgaume.com Contes au carré, Paris, Thierry Magnier, 2016.
www.loicgaume.blogspot.com Clap la trappe !, Bruxelles, Versant Sud Jeunesse, 2016.
www.editions-thierry-magnier.com Catastrophes !, Paris, Thierry Magnier, 2018.
Le projet www.versant-sud.com/jeunesse Mythes au carré, Paris, Thierry Magnier, 2020 (à paraître).
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Plus de place !
Entretien avec l’auteur À côté de cela, les animaux se prêtent particulièrement bien à des expressions
langagières. C’est une façon de les personnaliser. On y trouve un lapin rusé comme
un renard, ou un renard doux comme un agneau…
— Loïc Gaume, d’où vient le projet Plus de place ! ?
Il faut retourner quatre années en arrière, j’avais revisité le conte russe, La moufle — Le conte est-il vecteur, par la forme ou par le contenu, de valeurs, de sens ?
pour en faire ma carte de vœux sous forme de petit livret. La version actuelle est Le fond en fait une histoire plus profonde. Si l’on creuse du côté du sens de l’his-
le résultat du travail fait avec Fanny Deschamps de Versant Sud Jeunesse, qui a toire, on peut se demander si les accusations contre la fourmi sont bien fondées.
surtout porté sur l’oralité du texte. Il s’avère que non : la minuscule fourmi n’a pas causé, à elle seule, l’éclatement
À l’origine, c’est la combinaison de ces animaux, rangés du plus petit au plus grand du bonnet déjà bien rempli. C’est pourtant elle qui reçoit les mécontentements
qui m’a intéressé. Le cocasse de la situation, de voir ces animaux, dont seule la et qui fuit. Il s’agit d’une forme d’injustice que les enfants peuvent facilement
tête est visible, et le corps, comme remplacé par la moufle. Mais aussi, le face à percevoir !
face entre l’énorme ours et la minuscule fourmi. Autant d’éléments qui pouvaient La forme des contes, comme des comptines, est en effet codée. Chaque animal répète
faire de ce conte une histoire tout aussi intéressante au niveau de l’image, qu’au inlassablement cette phrase enfantine, «Plus de place !», qui a pour effet d’ac-
niveau du texte. centuer la répétition, et de provoquer une tension dans l’histoire.
— Plus de place ! fait référence à La moufle et aux contes en randonnée*. — Venons-en au graphisme. Sobre, celui-ci fait l’économie de moyens.
Les contes tiennent une part importante dans ton œuvre, notamment avec Mais les couleurs sont très présentes.
Contes au carré. Quel est ton rapport au conte ?
Chaque animal est associé à une couleur. Cela permet, à la fois, de rythmer l’histoire,
Les contes sont des textes connus qui se prêtent au jeu de la réécriture. Il s’agit et de caractériser les animaux. Le style graphique devait être simple et sobre pour
pour moi d’un terrain d’exploration qui allie récit pour enfants et ingrédients pour être perceptible, car il y a une deuxième histoire qui ne se retrouve pas dans le
créer autre chose. texte, mais dans les images. Il s’agit du jeu des superpositions : chaque animal
En effet, je pars de contes pour ces deux albums, mais la démarche est totalement cache derrière lui une partie de l’animal qui est entré avant lui dans le bonnet. On
différente. Dans Contes au carré, il s’agit de réécrire des contes, d’une manière trouve par exemple la moustache de la souris derrière la grenouille.
concise et fidèle. Dans Plus de place !, je raconte le conte d’une autre manière, en Je me suis aussi amusé à insérer un détail extérieur à l’histoire qui ne se lit qu’en
jouant avec les notions intrinsèques au conte (le minuscule et l’énorme, l’accumu- deuxième lecture. Il s’agit de la souris qui se fait croquer par l’ours, ou avec la-
lation et la disparition…) et avec un jeu de cache-cache dans les images. quelle joue l’ours, et qu’on ne voit pas forcément directement.
Pour ce qui est des contes en randonnée, je les vois comme un cadre contraignant
pour mieux créer. Dans Catastrophes !, j’ai poussé cette contrainte narrative — Pour le texte, quelles sont les contraintes que tu t’es données, à la fois
jusqu’à la forme, avec des découpes dans le papier qui influencent l’histoire. en fonction du public très jeune auquel s’adresse le livre et du genre littéraire,
le conte ? Il y a également le souci de jouer avec les mots et les expressions.
— Pourquoi ce choix de texte ? Je ne me suis pas forcé à écrire pour des enfants très jeunes. Le style résulte de
Il y a d’abord sa structure à répétition, l’humour aussi, d’imaginer un ours, un la nature assez élémentaire du conte d’origine, une histoire simple et répétitive.
sanglier, entrer dans une moufle (qui devient un bonnet dans Plus de place !). Et Tout cela parle à un enfant de 3 ans, il est capable de distinguer une oreille inadé-
la possibilité d’aborder ce conte comme un petit théâtre, avec un cadrage fixe qui quate si elle est d’une autre couleur.
me permet de mieux rendre compte du grossissement du bonnet au fur et à mesure L’histoire comporte des notions fondamentales à cet âge : « minuscule, énorme »,
qu’un nouvel animal entre. Jusqu’à ce que le bonnet se distende au point de cou- « grossir, disparaître » …
vrir entièrement la page… et devienne enfin un confetti.
L’ajout des expressions animalières, par rapport au conte d’origine, ouvre le jeune
* qui fonctionnent sur le principe de l’ajout régulier d’un élément (voir p.12) lecteur à un nouvel imaginaire, et enrichit son vocabulaire.
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sero
Cahier d’activités
piste créative 1
Plus de place ! jeu des tailles
Entrée dans l’album
Ces propositions d’exploitation de la couverture et autres paratextes ont pour
objectif de familiariser l’enfant avec les usages du livre et de développer un
comportement de lecteur.
Loïc
Loïc Gaume
Gaume
Plus de place !
La demande L’objectif
Sur modèle de l’album, les enfants dé- Les enfants rangeront ces silhouettes,
1 couperont une dizaine de silhouettes du plus petit au plus grand animal, dans
La couverture du livre Plus de place ! de têtes d’animaux dans des feuilles l’esprit des «poupées gigognes».
— En cachant d’abord le titre, observer la couverture du livre, reconnaître les de papier de couleur unie. L’activité exploitera la créativité et la
animaux, attirer l’attention sur leur taille et sur les couleurs, sur le graphisme Reliées entre elles, les silhouettes dextérité des enfants.
(ex. un point pour l’œil). À partir des illustrations, émettre des hypothèses quant formeront un cahier.
à l’histoire qui sera racontée. La thématique abordée
Le déroulement Cette piste aborde les notions «du plus
— Découvrir le titre, Plus de place !. Formuler de nouvelles hypothèses, créer un Les enfants partiront de la couleur petit au plus grand» et de «taille»,
horizon d’attente à partir des illustrations et du titre. du papier pour deviner quel animal se ainsi que la reconnaissance de l’animal
— Autre possibilité : lire uniquement le titre et demander d’imaginer une situation, «cache» derrière chaque couleur, et par la couleur.
à partager avec les amis et/ou à dessiner. Montrer ensuite la couverture. pour choisir l’animal qu’ils souhaitent
découper.
2 Exemples : noir = fourmi, jaune = poussin,
La 4e de couverture rouge = crabe, rose = cochon, brun =
— Identifier l’animal, faire le lien avec la couverture. Lire ensuite la phrase. Relever cheval, blanc = ours, bleu = baleine...
les animaux cités. Les trouve-t-on représentés sur la couverture ou sur la 4e de
couverture ? Que comprendre d’après les attributs (grandeur, petitesse…) des
Certains supports pour la réalisation de ces pistes créatives
uns et des autres ?
seront disponibles sur le site www.fureurdelire.be.
— Préciser l’expression « prendre la mouche » et jouer de la même manière avec les
suite page 11
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Cahier d’activités Cahier d’activités
rusé
malin
Certains supports pour la réalisation de ces pistes créatives Certains supports pour la réalisation de ces pistes créatives
seront disponibles sur le site www.fureurdelire.be. seront disponibles sur le site www.fureurdelire.be.
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Cahier d’activités
piste créative 4
jeu des couleurs
gris souris ours brun animaux présents sur la couverture (Pour qui ou quoi, d’après ses caractéristiques
rongeur ursidé
physiques, alimentaires, culturelles, le lapin pourrait-il « prendre la mouche » ?).
3
a) couleur > animal b) animal > couleur Le récit
Arrêt sur quelques éléments constitutifs du récit.
— Les choix narratifs :
La demande
Les enfants réaliseront un jeu portant les cartes «animaux» avec les couleurs • distinction auteur/narrateur/lecteur (qui raconte ? à qui ? selon quel
sur les animaux et les couleurs. Le jeu qui leur correspondent pour former des point de vue ?). Vu le jeune âge des enfants, cet aspect sera abordé progressive-
disposera de cartes «animaux» et de expressions simples existantes. ment, au fil des lectures.
cartes «couleurs». Exemple : poisson rouge, fourmi rouge, • part de réel et de fiction : animaux qui existent dans le monde réel, mais
souris blanche, flamant rose, ours mis en situation dans une aventure « extraordinaire », irrationnelle. C’est une
Le déroulement blanc, ours brun... ouverture à l’imaginaire. Il est tout à fait possible d’associer des photos repré-
Deux règles de jeu seront possibles : sentant les animaux dans leur environnement naturel aux illustrations de l’album.
— Option A : à chaque couleur, les Les deux séries sont combinables.
— Les personnages : ordre d’apparition, identification de leurs caractéristiques
enfants relieront l’animal auquel il est
physiques et comportementales, liens entre eux, leurs réactions, leurs buts et
couramment associé. L’objectif
motivations.
Exemple : noir - corbeau, bleu - canard, Sensibiliser les enfants aux couleurs et
Se dessinent ici à la fois l’observation des animaux, mais aussi les stéréotypes que
jaune - canari, gris - souris, vert - développer le langage.
ceux-ci véhiculent. Stéréotypes créés ou entretenus par la culture littéraire, que
perroquet, rose - saumon, vert - paon,
l’on retrouvera dans d’autres albums.
rouge - écrevisse... La thématique abordée
Le système de succession des personnages (avec des animaux de plus en plus im-
Les couleurs et les animaux.
posants) structure le récit, crée à la fois un motif récurrent, attendu, tout en le
— Option B : les enfants compléteront
déjouant avec la chute proposée par la narration.
— Les choix stylistiques liés à la forme de l’album
Certains supports pour la réalisation de ces pistes créatives Construction de la double page avec, d’un côté, toujours le même, le bonnet et de
seront disponibles sur le site www.fureurdelire.be. l’autre, l’animal et la ritournelle « Plus de place ! ». Observation des attributs de
l’animal précédent apparaissant en superposition du nouvel arrivant.
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Les contes en randonnée Le langage
mises en réseau pistes d’exploitation
La lecture fine d’un album demande de rencontrer beaucoup de livres, de lire et re- Avec ses ritournelles, ses effets de rythmes, ses jeux sur les mots et les sonorités,
lire des albums. La culture littéraire que l’enfant va se construire progressivement, le conte est un pur délice pour l’oreille. Pour en savourer toute la teneur, les en-
par ses lectures et avec la médiation de l’adulte, lui permettra de s’approprier un fants auront besoin d’un peu d’aide pour comprendre certaines subtilités du récit.
corpus de références (personnages stéréotypés comme la figure du loup, motifs
Quelques petits trucs pour favoriser l’entrée dans l’histoire :
récurrents, structures narratives, rapports textes/images…). Les contes consti-
tuent un socle robuste et infiniment riche pour asseoir cette culture littéraire. — Avant la lecture, présenter des images de paysages enneigés, de vêtements
d’hiver, d’animaux présents dans le récit, les afficher et les laisser à disposition
Plus de place ! revisite le célèbre conte de La moufle, lui-même inspiré d’un
des enfants.
conte populaire slave dont Alexandre Afanassiev a écrit trois versions. Toutes pré-
sentent la même structure répétitive : ajout régulier d’un élément par emboîtements — Dans une valise, placer les animaux de l’histoire (peluches, animaux en 3D…) et
successifs, comme des poupées russes. Cette structure est spécifique aux contes les montrer un à un avant de raconter l’histoire. « Dans mon histoire, il y a… une
en randonnée. L’enfant comprend aisément le mécanisme : il est à la fois dans la souris, … une grenouille, … ».
permanence (reproduction du même schéma narratif) et dans l’attente (question- — Lors de leur présentation, mettre en scène les animaux en imitant leur cri, en
nement sur l’identité du prochain animal). La chute n’en aura que plus de saveur changeant de tonalité de voix. Les enfants maîtrisant peu le français pourront
et d’effet de surprise ! développer un réseau d’attentes.
Par la mise en réseau, l’enfant va comparer, rapprocher, exercer sa compréhension et Les inférences sont nombreuses. La souris par exemple est « excitée comme une
l’interprétation, découvrir une diversité de formes artistiques et de styles d’écriture. puce ». Or, il n’y a pas de puce dans le récit. L’adulte sera attentif à ces obstacles
potentiels dans la compréhension.
Exemple de mise en réseau autour du conte traditionnel La moufle
Lire, dire et écrire se complètent dans ces propositions exploitant le langage sous
À partir de Ma maison d’Émile Jadoul (éd. Casterman), La moufle de Florence
toutes ses formes.
Desnouveaux et Cécile Hudrisier (éd. Didier jeunesse) et de La moufle de Jim
Aylesworth et Barbara McClintock (éd. Circonflexe), s’intéresser à l’objet au centre — Parler pour quoi ?
de toutes les attentions (identification, origine de sa présence), aux personnages • Pour communiquer : émettre des hypothèses, reformuler l’histoire,
(leur identité, leur nombre, leur grandeur), à l’élément déclencheur de l’explo- échanger sur le livre.
sion ou du départ des animaux de ce refuge inespéré, au style (construction des
• Pour s’exprimer : jouer avec les mots et les phrases du texte, les répéti-
phrases, vocabulaire). En complément, faire découvrir La moufle d’Arnaud Demuynck
tions : « Plus de place ! », « Sans l’écouter, le lapin saute dans le bonnet. »
et Clémentine Robach, ebook interactif (éd. L’Apprimerie) et le court métrage de
ces mêmes auteurs.
— Parler à qui et de quoi ?
Exemple de mise en réseau autour des contes en randonnée par accumulation • Parler à l’enseignant.e lors d’échanges privilégiés : rechercher des in-
dices dans le texte pour l’anticiper, comprendre le récit.
Au départ de Le pou et la puce de Praline Gay-Para et Rémi Saillard (éd. Didier jeu-
nesse), Tout en haut de Mario Ramos (éd. Pastel - L’école des loisirs), Tranquille • Échanger entre pairs : raconter avec ses propres mots l’histoire ou une
comme Fossile de Natacha Andriamirado et Delphine Renon (Hélium), observer plus histoire similaire, faire deviner les personnages en les décrivant, mettre en scène
particulièrement la structure du conte et les valeurs véhiculées. les dialogues. Des marionnettes, illustrations, objets peuvent faciliter et stimuler
la prise de parole.
Ces propositions d’ouvrages prennent en compte les possibilités langagières des
enfants tout en permettant de prendre conscience des ressemblances et diffé- • Débattre avec le groupe classe : apprendre à s’affirmer et à argumen-
rences dans le traitement d’une même histoire. ter un point de vue face aux pairs en suscitant un débat, en émettant un avis sur
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un livre lu. Ce dernier peut être accompagné d’un dessin de l’enfant et d’un écrit Sur www.fureurdelire.be, téléchargez gratuitement un morceau composé expressément
(dictée à l’adulte). pour Plus de place !.
Premier mouvement :
— Écrire pour quoi ?
avant la lecture
Par le biais de la dictée à l’adulte…
Faire écouter le morceau aux enfants et leur demander d’imaginer une histoire, en
• Pour donner un avis personnel par rapport au livre, à sa lecture, aux
étant attentif à toutes les composantes de la musique. Recourir aux marionnettes
choix textuels et graphiques de l’auteur.
pour accompagner la musique.
• Pour conserver une trace de ses lectures, sous forme de photos, de
Deuxième mouvement :
phrases extraites de livres lus, de tableaux comparatifs de personnages.
en accompagnement de la lecture
• Pour produire un texte, en réalisant le portrait d’un personnage, en
Lire le texte et montrer les illustrations, avec la musique. Observer avec les en-
comblant les ellipses dans la narration initiale, en écrivant la suite de l’histoire
fants un double langage, celui de l’image et celui de la musique, par exemple dans
ou ce qui s’est déroulé avant, en modifiant le contexte…
la présentation graduelle des animaux. Associer une sonorité à chaque animal, re-
Place aux dessins des enfants pour illustrer les écrits ! connaître les instruments, exprimer son ressenti. Avec la musique comme support,
raconter l’histoire en respectant ses effets !
Troisième mouvement :
après la lecture
Pour faire vivre le livre et la classe Faire découvrir la musique après l’exploitation du livre. Établir des parallélismes
entre ces langages, comme pour la présentation des animaux. Mimer ceux-ci. Et
Lire et relire l’histoire à voix haute. À un élève en particulier, à un groupe en atelier pourquoi pas ajouter d’autres animaux et d’autres sonorités ? Ou pour les plus
dans la classe, à toute la classe. Le faire lire par des élèves plus grands de l’école ambitieux, créer un petit spectacle qui sera présenté à d’autres classes !
qui viennent raconter Plus de place ! aux enfants de première maternelle.
Pour aller plus loin, écouter des partitions musicales qui évoquent les animaux,
1 classiques ou moins classiques, comme Le carnaval des animaux de Camille Saint-
Saëns.
Du petit théâtre à l’artothèque
À l’aide de marionnettes, seul, en binômes ou en groupes, l’enfant raconte l’his-
toire, se l’approprie, s’entraîne à prendre la parole. Après entraînement, le récit
se fait plus cohérent et précis, les mots sont choisis avec soin. Quel plaisir de
jouer et rejouer un livre qu’on a aimé ! Boîtes à histoires avec objets embléma-
tiques et photos, théâtres d’ombres, maquettes, éléments de déguisement, font
vivre et revivre les histoires. Et par ce processus participent à la construction
d’une première culture littéraire.
L’illustration est aussi un art ! Dans l’artothèque, on trouvera chaque technique
rencontrée, enrichie de pages d’albums, de reproductions d’œuvres d’artistes.
L’enfant pourra aussi s’y essayer.
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Musique !
Plus de place ! joue avec les répétitions d’expressions et les sonorités, avec les effets
de rythme. Place à la musique ! Avant la lecture, pendant ou après !
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Plus de place ! est un album de Loïc Gaume publié dans le cadre
de l’opération de promotion de la lecture La Fureur de lire et
du Plan Lecture. Le livre est distribué aux élèves de première
maternelle en Fédération Wallonie-Bruxelles et à leurs insti-
tuteurs ou institutrices par les bibliothèques publiques.
Le livre Plus de place ! est accompagné de documents d’exploi-
tation disponibles sur simple demande. Dont ce document qui
propose quelques pistes d’animations et de réflexions autour
de l’album.
Informations :
fureurdelire@cfwb.be
www.fureurdelire.be
02.413.36.07