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ANNEXES ............................................................................................................................... 5
• ANNEXE I : LISTE DES PRINCIPAUX RAPPORTS PUBLIÉS SUR LES PORTS MARITIMES ............... 7
• ANNEXE II : EMPREINTE ÉCONOMIQUE DES PORTS EN FRANCE ET EN EUROPE ...................10
• ANNEXE III : POIDS DES TRAFICS DANS LES DIFFÉRENTS GPM EN 2017 ..............................13
• ANNEXE IV : EXTRAITS – COUR DES COMPTES OBSERVATIONS DE LA COUR DES
COMPTES À LA SUITE DE SON ENQUÊTE SUR LE TERMINAL MULTIMODAL DU HAVRE POUR LES
EXERCICES 2008 À 2017 ............................................................................................................14
• ANNEXE V : EXTRAITS - COUR DES COMPTES 2017 UNE MISE EN ŒUVRE DU VOLET
SOCIAL LONGUE, COÛTEUSE ET PÉNALISANTE POUR LA COMPÉTITIVITÉ PORTUAIRE ..................16
• ANNEXE VI : LÉGISLATION COMPARÉE LA GOUVERNANCE DES GRANDS PORTS
MARITIMES DANS SEPT PAYS .....................................................................................................18
• ANNEXE VII : RELEVÉ D’OBSERVATIONS CONCERNANT LA GOUVERNANCE INTERNE DES
ÉTABLISSEMENTS PUBLICS PORTUAIRES .....................................................................................46
• ANNEXE VIII : LES INVESTISSEMENTS DE L’AFITF DANS LE DOMAINE PORTUAIRE .............50
• ANNEXE IX : INDICATEURS FINANCIERS ............................................................................51
• ANNEXE X : EXEMPLES DE RÉSEAUX FERRÉS DE GPM ET DE PORTS DÉCENTRALISÉS...........52
• ANNEXE XI : LES LIGNES CAPILLAIRES DE FRET .................................................................55
• ANNEXE XII : LA PROGRAMMATION DES INVESTISSEMENTS PRÉVUE PAR LA LOM ............56
• ANNEXE XIII : LA LOGISTIQUE ET LE FRET EN ÎLE-DE-FRANCE ..........................................58
• ANNEXE XIV : APE – GPM, DIVIDENDES PRÉLEVÉS PAR L’ÉTAT DEPUIS 2009 ...................60
• ANNEXE XV : LE CONTRÔLE DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS DANS LES PORTS .............61
• ANNEXE XVI : LISTE DES RECOMMANDATIONS DES PRINCIPAUX RAPPORTS PARUS
DEPUIS 2016 .............................................................................................................................64
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ANNEXES
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ANNEXE I :
LISTE DES PRINCIPAUX RAPPORTS PUBLIÉS SUR LES PORTS MARITIMES
Rapports d’inspection :
1. Cour des comptes – Rapport sur la politique portuaire française,
rapport au Président de la République, octobre 1999.
2. Cour des comptes – Rapport public thématique sur les ports français
face aux mutations du transport maritime : l’urgence de l’action, juillet 2006.
Rapports parlementaires :
1. Roland BLUM, député – La desserte ferroviaire et fluviale des grands
ports maritimes, mars 2010.
Autres sources :
1. Patrick DAHER et Éric HÉMAR – Pour une chaîne logistique plus
compétitive au service des entreprises et du développement durable,
septembre 2019.
-9-
ANNEXE II :
EMPREINTE ÉCONOMIQUE DES PORTS EN FRANCE ET EN EUROPE
par Jérôme Bignon, sénateur de la Somme, René Vandierendonck, sénateur du Nord – Hauts-de-
France, Comment rendre attractive et compétitive la porte Nord de la France ?, Juillet 2016.
3 Laurent Lévêque, Les enjeux stratégiques des ports face aux mutations de la circulation des
1 Intercéréales.
2 Stratégie nationale portuaire en outre-mer, 2016.
3 Cette extension a été engagée après le référendum panaméen (76,83 % de « oui » à l’extension). Un
troisième jeu d’écluses a été mis en place et des aménagements ont été faits sur les tirant d’eau afin
d’accueillir les navires de nouvelle génération dans de bonnes conditions de sécurité.
- 12 -
soutien de la Commission européenne avait pour objectif de renforcer la connaissance disponible sur
l’économie portuaire européenne et de développer la performance des ports.
- 13 -
ANNEXE III :
POIDS DES TRAFICS DANS LES DIFFÉRENTS GPM EN 2017
ANNEXE IV :
EXTRAITS – COUR DES COMPTES
OBSERVATIONS DE LA COUR DES COMPTES À LA SUITE DE SON ENQUÊTE
SUR LE TERMINAL MULTIMODAL DU HAVRE POUR LES EXERCICES 2008 À 2017
ANNEXE V :
EXTRAITS - COUR DES COMPTES 2017
UNE MISE EN ŒUVRE DU VOLET SOCIAL LONGUE, COÛTEUSE
ET PÉNALISANTE POUR LA COMPÉTITIVITÉ PORTUAIRE
Entre 2011 et 2016, 86 de ces salariés ont exercé le droit de retour dont ils
bénéficient (soit 9,6 %).
Les mesures incitatives mises en place pour parvenir à ce résultat
ont par ailleurs été coûteuses. Les salariés détachés bénéficient d’une
garantie en cas de licenciement économique dont la durée, fixée à 7 ans dans
la loi, a été allongée à 14 ans dans l’accord cadre puis à des durées plus
longues dans les accords locaux de certains ports (20 ans voire 25 ans à
Marseille ou à Dunkerque). Cet allongement de la durée a été accordé alors
que les ports ne disposaient d’aucun état des lieux précis des agents
susceptibles d’être concernés. D’après les données fournies par les ports à la
demande de la Cour, 271 des 473 agents détachés en 2011 dans des
entreprises de manutention seront encore en activité en 2031, vingt ans après
leur détachement, soit 57 % des agents concernés. Le risque financier n’est
donc pas négligeable. Des primes de détachement ont par ailleurs été
accordées dans certains ports (18 000 euros au Havre pour la plus élevée)
sans que l’exercice du droit de retour ne soit conditionné à une obligation de
remboursement (à l’exception de Dunkerque).
Enfin, des compensations conséquentes 1 ont été versées pendant
plusieurs années aux entreprises de manutention en contrepartie du
transfert de personnels. La mise en œuvre du volet social de la réforme se
révèle donc coûteuse, pour de nombreuses années encore, sans que l’objectif
n’ait été atteint puisque le commandement unifié par les entreprises de
manutention n’a été réalisé que dans 3 % des cas (23 agents transférés).
Source : Cour des comptes, rapport public 2017.
1Par exemple, 9 millions d’euros au Havre en 2011; 560 000 euros par an pendant cinq ans puis
200 000 euros pendant deux ans à Nantes-Saint-Nazaire.
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ANNEXE VI :
LÉGISLATION COMPARÉE
LA GOUVERNANCE DES GRANDS PORTS MARITIMES DANS SEPT PAYS
1 Decreet houdende het beleid en het beheer van de zeehavens (Havendecreet) du 2 mars 1999.
2 Cette catégorie est introduite par la loi Erdman du 28 mars 1995.
3 Nouvel art. 3 bis, Havendecreet introduit par le décret flamand du 1er février 2008/50. En 2014, il
sera précisé que les compétences administratives portuaires comprennent la gestion et l’exploitation
du domaine portuaire public et privé, la fixation et la perception des droits de port, la fixation et
l’organisation des services portuaires publics et l’exercice de la police administrative dans la zone
portuaire.
4 Ibid. En 2014, il sera précisé qu’en principe le droit des sociétés à l’exception des dispositions
vennootschap van publiek recht du 17 juillet 2015. Deux décrets ont ouvert la transformation
similaire des statuts des ports de Gand en 2013 et d’Ostende en 2018.
4 Délibération du conseil municipal d’Anvers du 26 octobre 2015.
- 21 -
1 L’article 24 du décret portuaire est complété par un arrêté du gouvernement flamand sur la
compétence la composition et le fonctionnement de la commission portuaire. Cf. Besluit van de
Vlaamse regering betreffende de bevoegdheid, de samenstelling en de werking van de Vlaamse
Havencommissie du 12 janvier 2001.
2 Dernier publié : De Vlaamse havens – Feiten, statistieken en indicatoren voor 2017.
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parts de son port, mais la commune de Rotterdam n’en détient que 70,83 %,
les 29,17 % restants étant propriété de l’État néerlandais, ce qui reflète
l’importance stratégique maintes fois réaffirmée par le gouvernement
néerlandais de cette infrastructure essentielle pour le pays. Cela ne donne
pas automatiquement une minorité de blocage à l’État dans la société
portuaire de Rotterdam, mais seulement pour certaines décisions
fondamentales (réduction de capital, fusion, scission, changement des statuts
et dissolution).
Toutefois, plutôt que d’adopter un texte-cadre spécialement pour les
ports maritimes, le législateur néerlandais a choisi de laisser s’appliquer
pleinement le code civil, hormis des dispositions sur la sécurité des ports.
Plus précisément, c’est le régime structuré (structuurvennootschap), censé
apporter des garanties de stabilité, qui s’applique aux sociétés portuaires
telles que Havenbedrijf Rotterdam N.V., sur laquelle nous nous concentrerons,
sachant que les statuts du port d’Amsterdam et le régime applicable sont
similaires. C’est à compter du 1er janvier 2004 que le port de Rotterdam
autrefois opéré comme une régie autonome de la commune a été transformé.
L’adoption du régime structuré est rendue obligatoire, non pas en
raison d’un lien quelconque avec l’activité portuaire ou la nécessité de
protéger un actif national stratégique, mais parce que la société portuaire de
Rotterdam remplit trois conditions générales valables pour toute société
anonyme qu’énonce le code civil néerlandais 1 :
- le capital souscrit réellement distribué aux actionnaires (het
geplaatste kapitaal) 2 est supérieur à 16 millions d’euros ;
- il est institué conformément aux obligations légales un conseil
d’entreprise (ondernemingsraad) permettant aux salariés de participer à la
gestion de l’entreprise ;
- sont employés au moins 100 salariés, le port de Rotterdam
employant directement environ 1 200 salariés.
Les trois organes essentiels de la société anonyme en régime
structuré sont l’assemblée générale, le conseil de surveillance (raad van
commissarissen) et la direction générale. Dans le régime structuré, l’organe de
surveillance dispose de compétences très étendues. En particulier, toutes les
décisions de l’assemblée générale en matière de fusion, de scission, de
modification des statuts ou de dissolution de la société doivent être
approuvées par le conseil de surveillance. 3
Toutefois, les actionnaires de la société portuaire de Rotterdam étant
uniquement des personnes publiques, certains éléments du régime structuré
février 2014.
4 Actuellement, il existe 6 sièges au conseil de surveillance du port de Rotterdam dont un vacant, ce
candidat au moins une personne qui a été recommandé par le conseil d’entreprise.
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1https://www.buergerschaft-hh.de/ParlDok/dokument/15989/hamburg-port-authority.pdf
2 http://www.landesrecht-hamburg.de/jportal/portal/page/bshaprod.psml?showdoccase=1&doc.id=jlr-
HPASaVHArahmen&st=lr
- 29 -
1 L’autorité de tutelle est l’autorité régionale compétente pour l’économie, les réseaux et
l’innovation. (III, Anordnung zur Durchführung des Gesetzes über die Hamburg Port
Authority du 1er décembre 2009).
2 https://www.isemar.fr/wp-content/uploads/2016/11/note-de-synthese-isemar-89.pdf
- 31 -
1 https://www.rostock-port.de/hafen-rostock/rostock-port/das-unternehmen.html
2 http://www.b4bmv.de/nachrichten/mittleres-mecklenburg_artikel,-Aus-Hafen-Entwicklungsgesellschaft-
Rostock-mbH-wird-die-Rostock-Port-GmbH-_arid,161096.html
3 Decreto Legislativo n. 169 – Riorganizzazione, razionalizzazione e semplicazione della disciplina
concernente le Autorità portuali, du 4 août 2016. Pour une appréciation juridique de la réforme, voir
F. Mancini, « Le Autorità di sistema portuale » in Il Libro dell’Anno del diritto 2017.
4 Legge n. 84 – Riordino della legislazione in materia portuale, du 28 janvier 1994.
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1 L’article 117 de la Constitution italienne place les ports et aéroports civils et les grands réseaux de
transports et de navigation parmi les matières de compétence législative concurrente entre l’État et
les régions.
2 Dans le précédent schéma d’organisation, 38 de ces ports étaient dirigées par des autorités
portuaires.
3 Art. 6, al. 14, DLeg. 169/2016. Cette possibilité n’a pas encore été utilisée.
- 33 -
1 Real Decreto Legislativo, 2/2011, por el que se aprueba el Texto Refundido de la Ley de Puertos del
Estado y de la Marina Mercante, du 5 septembre 2011. La législation originale de base se trouvait
rassemblée dans la loi 27/1992 sur les ports de l’État et la marine marchande.
2 Art. 11, RDL 2/2011.
3 Art. 4, RDL 2/2011.
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redevances. Dans ces cas, les actes de Puertos del Estado et des autorités
portuaires revêtent la nature d’actes administratifs 1.
Comme en Italie, il est interdit aux établissements publics du système
portuaire espagnol d’assurer directement ou indirectement des services
portuaires commerciaux, sauf carence manifeste de l’initiative privée. En
particulier, Puertos del Estado comme les 28 autorités portuaires ne peuvent
avoir de participation dans des sociétés dont l’objet et l’activité fondamentale ne
sont pas liés au développement d’activités portuaires, logistiques, de transport
ou technologiques qui promeuvent directement la compétitivité des ports. Ils ne
peuvent pas non plus détenir de participation dans des sociétés qui directement
ou indirectement seraient titulaires d’une concession sur le domaine public
portuaire 2.
Dans le cadre de ses compétences de planification, de coordination
et de contrôle, Puertos del Estado a notamment pour tâches 3 de :
- définir les objectifs de l’ensemble du système portuaire dépendant
de l’État et les plans d’entreprise des autorités portuaires, en accord avec
celles-ci, dans le cadre fixé par le ministre de tutelle ;
- exercer le contrôle de l’efficacité de la gestion et le suivi de la
réalisation des objectifs fixés à chaque autorité portuaire ;
- approuver la programmation financière et d’investissements des
autorités portuaires, ainsi que leurs comptes consolidés ;
- proposer, le cas échéant, des contributions du budget national
pour financer des ouvrages et des infrastructures dans les grands ports
maritimes ;
- autoriser la participation des autorités portuaires dans des sociétés
commerciales, l’acquisition ou l’aliénation d’actions 4 ;
- planifier, normaliser, inspecter et contrôler le fonctionnement des
services de signalisation maritime ;
- favoriser la coordination des politiques commerciales des autorités
portuaires à l’international, dans le respect à la fois de l’autonomie des
autorités et des compétences des communautés autonomes ;
- coordonner et superviser les actions de l’État en matière
d’intermodalité, de logistique et de transport qui touchent aux grands ports
maritimes.
1 Ces principes généraux du droit public espagnol, ainsi que les législations précises qui les posent
dans l’ordre juridique national, sont rappelés explicitement à l’art. 16, RDL 2/2011 pour l’agence
centrale et à l’art. 24, RDL 2/2011 pour les autorités portuaires déconcentrées.
2 Art. 46, RDL 2/2011.
3 Art. 18, RDL 2/2011.
4 Si ces opérations entraînent l’acquisition ou l’octroi d’une position majoritaire, l’autorisation
Palmas et Bilbao. C’est la façade méditerranéenne qui est de loin la plus importante.
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liant avec l’autorité portuaire. Sont aussi exclus tous ceux qui détiennent une
participation ou ont un intérêt direct dans des entités qui réalisent des
ouvrages ou des fournitures ou proposent des offres pour la réalisation
d’ouvrages ou de fournitures, sauf s’il s’agit d’un établissement public ou de
sociétés de droit public. Est enfin exclu le personnel de l’autorité et des
sociétés actives sur le port, sauf celui qui détient un mandat syndical local ou
national.
Il revient au CA d’administrer le port, de délimiter et d’attribuer les
fonctions et responsabilités au sein de l’autorité, d’approuver l’organisation
de l’autorité proposée par le président, d’établir des normes de gestion et des
règles de fonctionnement interne, d’approuver les projets de budgets,
d’approuver les comptes annuels, d’autoriser les investissements et les
opérations financières, d’approuver tout contrat ou convention, de favoriser
la libre concurrence sur le port et de réaliser tout acte de gestion du
patrimoine propre du port.
Il revient au président de l’autorité portuaire nommé par la
communauté autonome d’assumer la représentation permanente de
l’établissement en toute circonstance. Il convoque, fixe l’ordre du jour et
préside les réunions du CA. Il établit les directives générales de gestion des
services internes de l’établissement. Il présente au CA le plan d’entreprise,
qui comprend les objectifs de gestion et les critères de suivi, ainsi que les
projets de budgets, les modalités d’exécution, les programmes
d’investissement et de financement et les comptes annuels. Il ordonne les
dépenses conjointement avec le directeur chargé de la gestion ordinaire et
administrative.
Enfin, le Conseil de la navigation et du port agit comme organe de
soutien et d’information auprès de la capitainerie du port et du président de
l’autorité portuaire. La loi reste évasive sur ses fonctions et laisse à
l’appréciation du CA la composition et les modalités de désignation des
membres du Conseil de la navigation. Elle se contente d’indiquer qu’il
comprend des personnes ou entités (sociétés publiques et privées, syndicats
représentatifs) qui ont un intérêt au bon fonctionnement du port ou qui
peuvent contribuer à ce même bon fonctionnement.
4. Contrepoint dans la zone Asie-Océanie
a) Les évolutions du port de Singapour
Dans la période suivant immédiatement l’indépendance de l’empire
britannique, au moment où Singapour fait encore partie de la fédération
malaise (1963-1965), est constituée une autorité portuaire publique, Port of
Singapore Authority. Il s’agit alors d’un statutory board, soit une agence
autonome de l’État créée par une loi qui en fixe la fonction, les pouvoirs et
les statuts. C’est sous ce régime juridique que le port croît jusqu’à devenir le
plus important du monde en 1982.
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1 Maritime and Port Authority of Singapore Act, n° 7 du 2 février 1996 (Statutes of Singapore,
Chapter 170A).
2 Port of Singapore Authority (Dissolution) Act, n° 6 du 1er octobre 1997.
3 PSA International, The Code Decoded, Annual Report 2018, pp. 36-37.
- 43 -
ANNEXE VII :
RELEVÉ D’OBSERVATIONS CONCERNANT LA GOUVERNANCE INTERNE DES
ÉTABLISSEMENTS PUBLICS PORTUAIRES
Charles Revet, dans son rapport sur l’axe Seine écrivait que
« l’équilibre au sein des conseils de surveillance devrait être revu […] en visant […]
de se rapprocher de 40 % de représentants de l’État, 40 % de représentants des
collectivités locales avec une priorité à la Région et 20 % de responsables
économiques non impliqués dans les activités intérieures des ports. Dans le même
esprit, il serait normal que le choix des responsables des directoires se fasse par un
appel ouvert à candidature ».
ANNEXE VIII :
LES INVESTISSEMENTS DE L’AFITF DANS LE DOMAINE PORTUAIRE
Montant
Opération Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Payé en Total Payé
global
budgétaire 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 fin 2019
(en euros) engage
S/Total Port 2000 au 11 021 309,44 3 743 000,00 2 099 837,28 4 163 347,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1 015 125,07 0,00 0,00 0,00 0,00 11 021 309,44
Havre
S/Total CPER 531 400 000,00 0,00 37 000 000,00 31 326 413,00 21 275 675,00 40 300 000,00 21 500 000,00 24 000 000,00 22 550 000,00 34 230 654,00 12 000 000,00 25 669 027,08 27 999 985,00 25 000 000,00 29 497 220,80 28 000 000,00 380 348 974,88
S/Total
Autoroutes de la mer 28 200 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 200 000,00 3 000 000,00 2 000 000,00 4 000 000,00 3 500 000,00 2 500 000,00 0,00 4 250 000,00 3 250 000,00 3 250 000,00 2 250 000,00 28 200 000,00
et transport maritime
S/Total
27 400 000,00 0,00 0,00 876 981,00 9 325 217,00 10 342 883,00 3 081 088,00 300 000,00 0,00 82 429,37 376 439,41 0,00 49 729,42 0,00 0,00 0,00 24 434 767,20
Fos 2XL (GPM Marseille)
S/Total
Plan de relance 174 000 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 8 000 000,00 18 140 000,00 24 860 000,00 25 000 000,00 23 867 570,00 11 500 000,00 24 000 000,00 15 000 000,00 14 500 000,00 9 132 430,00 0,00 174 000 000,00
portuaire du McT
Total portuaire 772 021 309,44 3 743 000,00 39 099 837,28 36 366 741,09 30 600 892,00 58 842 883,00 45 721 088,00 51 160 000,00 51 550 000,00 61 680 653,37 26 376 439,41 50 684 152,15 47 299 714,42 42 750 000,00 41 879 650,80 30 250 000,00 618 005 051,52
Fret ferroviaire GPMLR 312 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 139 342,25 172 657,75 312 000,00
Fret ferroviaire GPMM 2 900 000,00 397 934,52 824 486,50 1 222 421,02
Total ferroviaire 3 212 000,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 139 342,25 172 657,75 0,00 0,00 0,00 0,00 397 934,52 0,00 824 486,50 1 534 421,02
Total général 775 233 309,44 3 743 000,00 39 099 837,28 36 366 741,09 30 600 892,00 58 842 883,00 45 721 088,00 51 299 342,25 51 722 657,75 61 680 653,37 26 376 439,41 50 684 152,15 47 299 714,42 43 147 934,52 41 879 650,80 31 074 486,50 619 539 472,54
Source : AFITF
- 51 -
ANNEXE IX :
INDICATEURS FINANCIERS
Indicateurs financiers
2015 2016 2017 2018
(en M€)
Chiffre d’affaires 604,3 605,5 624,7 641,7
Charges de personnel 316,4 314,7 321,7 324,7
Excédent brut
d’exploitation 161,6 168,5 197,8 226,9
Capacité
d’autofinancement 131,2 135,8 178,6 196,0
Investissements 192,9 231,7 209,9 243,6
Endettement 647,7 647,1 625,7 589,7
Source : DGTIM.
Source : DGTIM.
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ANNEXE X :
EXEMPLES DE RÉSEAUX FERRÉS DE GPM ET DE PORTS DÉCENTRALISÉS
ANNEXE XI :
LES LIGNES CAPILLAIRES DE FRET
1 Ministère de la transition écologique et solidaire, Dossier de presse, février 2020, « Petites lignes
ferroviaires – Des plans d’actions régionaux ».
2 Réponses écrites au questionnaire de la mission d’information.
3 Communiqué de presse, 29 novembre 2019, « Les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie
ANNEXE XII :
LA PROGRAMMATION DES INVESTISSEMENTS PRÉVUE PAR LA LOM
ANNEXE XIII :
LA LOGISTIQUE ET LE FRET EN ÎLE-DE-FRANCE
ANNEXE XIV :
APE – GPM, DIVIDENDES PRÉLEVÉS PAR L’ÉTAT DEPUIS 2009
ANNEXE XV :
LE CONTRÔLE DES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS DANS LES PORTS
ANNEXE XVI :
LISTE DES RECOMMANDATIONS DES PRINCIPAUX RAPPORTS PARUS DEPUIS 2016
A. Rapport sur l’axe Nord réalisé par Jérôme BIGNON, sénateur de la Somme, et
René VANDIERENDONCK, sénateur du Nord, juillet 2016
- Réunir dans une même entité -sur le modèle d’HAROPA- les quatre ports de
la façade maritime de la Côte d4opale, que sont les ports maritimes de
Dunkerque, de Calais et de Boulogne d’une part, ainsi que le port sec que
représente implicitement Eurotunnel d’autre part, pour qu’ils unissent leurs
efforts pour promouvoir de façon concertée l’attractivité logistique et
industrielle globale des Hauts-de-France ;
- Créer une instance de gouvernance resserrée sous le haut pilotage de la
Région Hauts-de-France et de l’État pour piloter une politique volontariste
en faveur du développement de l’activité portuaire et logistique à l’échelle
de la région et préparer les travaux d’une conférence régionale portuaire à
instaurer ;
- Instaurer une conférence nationale portuaire associant a minima les quatre
conférences régionales portuaires.
- Travailler conjointement avec l’axe Seine et avec les autres axes ou façades :
- Reprendre une prospective régionale par filière ciblée sur les chaînes de
transport logistiques maritimes et prôner simultanément une prospective
nationale à horizon 2040/2050 spécifique au transport maritime et
portuaire ;
- Mettre tout en œuvre pour aboutir à un CCS unique national et en l’absence
d’évolution décisive en ce sens avant fin 2016, imposer par voie législative
l’hébergement des données issues du CCS par un prestataire d’État unique ;
- Associer les parlementaires aux réflexions du Gouvernement préalables à la
réforme du droit domanial envisagé par voie d’ordonnance.
4. Autres recommandations :
C. Rapport sur l’axe Seine réalisé par Valérie FOURNEYRON, Députée de Seine-
Maritime, et Charles REVET, Sénateur de Seine-Maritime :
- Faire partager par tous les acteurs portuaires un constat commun des
structures et des coûts portuaires français ;
- Pôle de Nantes-Saint-Nazaire : évolution de la gouvernance en modifiant la
composition du conseil de surveillance et la procédure de désignation du
Directeur Générale et en renforçant le rôle des collectivités territoriales. ;
- Pôle de La Rochelle et Bordeaux : ouvrir une réflexion sur un projet de
décentralisation de la gouvernance de ces deux GPM.