DJEZAIRI Omar
DJEZAIRI Omar
DJEZAIRI Omar
POPULAIRE
Proposé par
ALGRAN
Je tiens aussi à remercier le président et les membres de jury qui m'ont fait
l'honneur de juger ce travail.
I
DEDICACES
II
اﻟﻤﻠﺨﺺ
هﺪﻩ اﻟﻤﻔﺘﺘﺎت أﺧﺬت. اﻟﻬﺪف ﻣﻦ هﺬا اﻟﻤﺸﺮوع ﻳﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ ﺗﺄﺛﻴﺮ اﻟﻤﻔﺘﺘﺎت ﺑﺎﻟﻨﻘﺮ ﻋﻠﻰ اﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﺼﻨﺎﻋﻴﺔ ﻟﻠﺤﺼﻰ-
.ﻣﻜﺎن اﻟﻤﻔﺘﺘﺎت ذات ﻧﻤﻂ ﺻﻨﺎﻋﻲ دوار
ﺛﻢ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ ﻣﻘﺎرﻧﻪ ﺑﻴﻦ.ﻷﺟﻞ هﺬا دراﺳﺘﻨﺎ ﺗﺮﺗﻜﺰ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺠﺎرب اﻟﺸﻜﻠﻴﺔ ﻟﻠﺤﺼﻰ ﻋﻠﻰ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻔﺌﺎت اﻟﺴﺎﺑﻖ ذآﺮهﺎ
. ﻧﻮﻋﻴﻦ اﻟﺘﻔﺘﻴﺖ
.ﻧﺘﻴﺠﺔ اﻟﺘﺠﺎرب أﺛﺒﺘﺖ ﺑﺄن اﻟﺤﺼﻰ اﻟﺘﻲ ﺗﺼﻨﻊ ﺑﺎﻟﻨﻘﺮ ﻟﺪﻳﻬﺎ ﻧﻮﻋﻴﻪ ﺟﻴﺪﻩ ﺧﺎﺻﺔ أﺷﻜﻠﻬﺎ إﻟﻰ ﺣﺪ ﻣﺎ ﻣﻜﻌﺒﻪ
Résumé:
Pour cela notre étude est basée sur les essais géométriques des granulats sur les
différents classes de ce dernier .puis nous avons fait une étude comparative entre les deux
modes de concassages.
Les résultats des essais ont été montré que les granulats qui fabriqué par le mode à
percussion elle a une bonne qualité particulièrement sa forme qui plus cubique.
Abstract
The objective of this project consists the influence of rebond crushers on the
characteristics of manufacture of the aggregates, these breakers were replaced the breakers
of gyratory mode.
For that our study is based on the geometrical tests of the aggregates on different
the classes from this last puis we made a comparative study between the two modes of
crushings.
The results of the tests were shown that the aggregates which manufactured by the mode
with percussion it has a good quality particularly its form which more cubic.
Key Words aggregate, Crushing, Test
III
Table des Matières
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………....1
1. Introduction…………………………………………………………………………...….2
2. Types de granulats……………………………………………………………………..…2
3. Caractéristiques des granulats……………………………………………………………2
3.1. Caractéristiques intrinsèques…………………………………………………………...3
3.1.1 Pétrographie…………………………………………………………….……...……..3
3.1.2. Caractéristiques physiques……………………………………………………...……3
3.1.3. Caractéristiques mécanique……………………………………………….…….……4
3.2. Caractéristiques de fabrication……………………………………………….….……..5
3.2.1. Granulométrie……………………………………………………………….….…….5
2.2.2. Aplatissement…………………………………………………………….…..………5
3.2.3. Angularité……………………………………………………………………….……6
3.2.4. Indice des vides rigden ………………………………………………………….……6
3.2.5. Propreté des granulats…………………………………………………………..……6
3.2.6. Sable …………………………………………………………………………...…….6
1. Introduction……………………………….……………………………………..……….8
2. Les lois fondamentales de concassage………………….…………………………....…..8
2.1. Rapport de réduction…………………………………………………………...………8
2.2. Consommation d’énergie dans le concassage et le broyage…..……………….………9
3. Types de concasseurs et leur Principes de fonctionnement……………….……….......10
4. Appareils opérant par écrasement ………………………………………………...........11
4.1. Les concasseurs à mâchoires……………………………………………………….…11
4.1.1. Principe de fonctionnement et description……………………….……………..…..11
4.1.2. Utilisation et caractéristiques des concasseurs à mâchoires…………..……….……12
4.2. Les concasseurs giratoires……………………………………………………….........13
4.2.1. Principe de fonctionnement et description…………………………………...……..13
4.2.1.1. Les appareils à tête montée sur arbre guidé ………………………………...…… 13 ..
5.1.1. Généralités…………………………………………………………………………..19
5.1.2. Principe de fonctionnement…………………………………………………………19
5.2. Les concasseurs à percussion à axe horizontal ………………………………….…..20
5.2.1. Les concasseurs à percuteurs rigides………………………………………...……...20
5.2.2. Les concasseurs à percuteurs articulés………………………………………….…..21
5.2.3. Caractéristiques et Utilisation des concasseurs à percuteurs articulés……………21
5.2.4. Avantages et inconvénients des concasseurs à percussion à axe horizontal….......22
5.3. Les concasseurs à percussion à axe vertical………………………………………......23
IV
5.3.1. Les Machines à impact unique ………………………………………………….…..23
5.3.2.Les machines à double impact indirect …………………………………...…………23
5.3.3. la machine synchro concasseur……………………………………………….…….23
5.4. Commentaires généraux sur les machines opérant par percussion……………...……24
6. Critères de choix d’un appareil ou d’une chaine d’appareils…………………………...25
6.1. Données de base ……………………………………………………………….……..25
6.2. Eléments du choix du concasseur primaire……………………………………….…..26
6.3. Eléments du choix du concasseur secondaire et tertiaire………………...………….28
6.4. Eléments du choix du concasseur quaternaire ……………………………...………28
6.5. Cas particulier des produits humides et collants……………………………...………28
1. Localisation de l’unité……………………………………………………………….….29
1.1. Les Carrières de KEDDARA…………………………………………………...……29
1. 2. Historique des travaux de recherche……………………………………………...….30
1.3. Réserves………………………………………………………………………………30
2. Géologie……………………………………………………………………………...…31
2.1. Généralités……………………………………………………………………….…...31
2.2. Géologie du gisement………………………………………………………….…......31
2.3. Pétrographie du gisement……………………………………………………....……..31
3. Exploitation……………………………………………………………………….…….32
3.1. La méthode d’exploitation…………………………………………………….…...…32
3.1.1. Méthode d’extraction et d’abattage…………………………………………….…..32
3.1.2. Abattage…………………………………………………………………….………32
3.1.3. Chargement – Transport…………………………………………………………....32
3.1.4. Travaux préparatoires………………………………………………………………32
4. Station de concassage ……………………………………………………………...…..33
4.1. Description du processus de fabrication des granulats ……………………....……..33
4.2. Processus primaire……………………………………………………………...…….33
4.3. Concassage secondaire…………………………………………………………...…..33
4.3.1. Processus BABBITLESS………………………………………………...………...34
4.3.1. Processus ARJA……………………………………………………………………35
4.4. Stade tertiaire (station de sable)………………………………………………….......36
5. Schéma technologique du traitement……………………………………………….….36
V
3.2.3.équivalent de sable……………………………………………………………….....50
3.2.4. Bleu de méthylène………………………………………………………………….50
3.3. Stade tertiaire (recyclage de sable concasseur. PISCIS 300 RP)…………………....51
3.3.1. L’analyse granulométrique par tamisage…………………………………………..51
3.3.2. Équivalent de sable………………………………………………………………....52
3.3.3. Bleu de méthylène………………………………………………………………….52
3.4. Produit mélange (0/40 mm)…………………………………………………………..53
4. concasseurs giratoire …………………………………………………………………...54
4.1. L’analyse granulométrique par tamisage ………………………………………….....54
4.2. Coefficient d’aplatissement…………………………………………………………..55
4.3.équivalent de sable…………………………………………………………………….55
5. Comparaison entre les produits des deux modes de concassages……………………..56
VI
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L’essor qu’a connu le secteur de la construction civile et industrielle, ainsi que les
projets des voies et ouvrages d’art, ces dernières années dans notre pays, contribue à
l’expansion du marché des granulats tous types confondus.
Cependant les caractéristiques des granulats dans le domaine du génie civil sont fortement
dépendantes du mode de concassage choisi.
Et c’est ainsi que mon projet de fin d’études présente une étude sur l’influence du
mode de concassage sur les propriétés des agrégats, en me basant d’abord sur les notions
théoriques acquises lors de ma formation d’ingénieur à l’école polytechnique et sur les
résultats pratiques des produits issus des différents concasseurs qui sont la base de
comparaison et d’interprétation.
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CHAPITRE Ι
1. Introduction [5]
Les granulats sont des matériaux de dimensions n’excédant pas 125 mm, auxquels
s’ajoutent les enrochements de dimensions supérieures à 125 mm. Ils sont désignés par
leurs plus petites et plus grandes dimensions d et D. Le Rapport D/d étant appelé rapport
de réduction ou degré de concassage. Cette désignation admet que des éléments puissent
être retenus sur un tamis à mailles carrées d’ouverture D (tamis D) et que d’autres puissent
passer au travers le tamis d, dans les limites normalisées permises.
Les granulats les plus couramment utilisés dans la construction civile et industrielle
ont une masse volumique réelle comprise entre 2 et 3 t/m3
On distingue :
Les granulats naturels : issus des roches meubles ou massives extraites in situ et
ne subissant aucun traitement autre que mécanique.
Les granulats artificiels : qui proviennent de la transformation thermique de
roches, de minerais, de sous-produits industriels (laitiers, scories…) ou encore de la
démolition d’ouvrages ou de bâtiments divers en béton, souvent appelés granulats
recyclés.
Les granulats très légers : ils sont d’origine aussi bien végétale et organique que
minérale (bois, polystyrène). Ils permettent de réaliser des bétons de masse
volumique comprise entre 300 et 600 kg/m3.
Quel que soit l’usage que l’on en fait des granulats (béton hydraulique, pour usages
routiers ou encore en préfabrication), les granulats se caractérisent par un certain nombre
de propriétés qui dépendent :
De leur origine géologique : ce sont des caractéristiques liées au gisement qu’on
appelle «caractéristiques intrinsèques» ;
Du traitement qu’ils ont subi entre leur extraction et leur passage à l’état de
produits finis dans l’usine de traitement : ce sont les «caractéristiques de
fabrication».
Ces caractéristiques sont mesurées par des essais le plus souvent normalisés.
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Chapitre I Généralités sur les granulats
3.1.1.1 Minéralogie
Pour granulats, les minéraux apparaissent dans les roches exploitées sous forme de
très petits éléments dont l’identification s’obtient par examination en lame mince de
quelques microns d’épaisseur ; par contre en section polie de la roche pour les minéraux
opaques.
3.1.1.2 Structure
3.1.2.1 Porosité
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Chapitre I Généralités sur les granulats
𝑀 − 𝑀′𝑠
𝑊 = 100
𝑀′𝑠
Tel que
− 𝑀 : 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡𝑠 ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒𝑠
− 𝑀′𝑠 : 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑢𝑙𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑠
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Chapitre I Généralités sur les granulats
Cette caractéristique est exigée pour prévoir le comportement des bétons dans des
conditions climatiques sévères
Un granulat est considéré comme non gélif s’il absorbe peu d’eau (Ab<1%) ou si sa
résistance à la fragmentation est bonne (LA<25)
Une bonne forme des granulats est essentielle pour éviter des chutes de résistance
des bétons par suite de risque d’apparition de plans de glissement potentiels. Pour la
majeure partie des usages, on préférera utiliser des granulats les plus isotropes possibles.
La forme du grain peut être estimée par la connaissance des 3 dimensions suivantes
(figure.1)
G, plus petit écartement entre deux plans tangents parallèles ;
E, dimension de la maille carrée minimale à travers laquelle passe le grain.
Le Coefficient d’aplatissement d’un granulat est défini par la proportion de grains tels que :
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Chapitre I Généralités sur les granulats
3.2.3 Angularité
Une bonne angularité des granulats est nécessaire à l’obtention d’une bonne
adhérence sur couche de roulement.
L’angularité des granulats est éventuellement estimée par les valeurs des indices le rapport
de concassage.
On peut préférer comme mesure de l’angularité des matériaux, celle du temps
d’écoulement d’un volume de granulat donné à travers un orifice donné. Il en est de même
pour les sables, la méthodologie étant le même, sauf pour l’appareillage de mesure.
Essentiel en technique routière, cet indice est représentatif du volume des vides
existant entre les fines sèches compactées dans un récipient.
On mesure l’importance des pollutions argileuses dans les sables par l’essai
d’équivalent de sable et l’essai de méthylène.
On sépare, dans une éprouvette, au moyen d’une solution lavante, les sables qui
décantent, et les éléments fins qui restent en suspension. On détermine ainsi un équivalent
sable dont la valeur est autant plus élevée que le sable est exempt d’impuretés argileuses.
Des éléments non nocifs très fins peuvent conduire à un ES très bas (exemple : 4 %
de fines silteuses < à 20 microns abaissent l’ES à environ 40 %)
La kaolinite, à faible nocivité, est traitée comme les autres argiles.
2008 Page 6
Chapitre I Généralités sur les granulats
2008 Page 7
CHAPITRE II
1. Introduction
𝐷 𝑚𝑎𝑥
𝐼 =
𝑑 𝑚𝑎𝑥
Pour les roches foisonnées, on tient compte des dimensions des ouvertures des cribles. Les
fabricants de concasseurs utilisent le degré de concassage de construction calculé par :
𝐵
𝐼 =
𝑏
Où
B= largeur de la trémie de réception du concasseur, mm.
b= largeur d’ouverture du concasseur, mm.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
𝐷𝑚𝑜𝑦
𝐼=
𝑑𝑚𝑜𝑦
Cependant, dans l’industrie on utilise plutôt les D80 et d80 pour caractériser une
granulométrie donnée (diamètre de l’ouverture à travers lequel passant 80% de matériaux
avant et après le concassage).
1 1
𝑊 = 10 𝑤𝑖 0.5
− 0.5
𝑃 𝐹
W=travail d’entré, KWh /s. tonne (1 short tonne = 0.907 tonne métrique).
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Chapitre II les appareils de fragmentation
On distingue les types de concasseurs selon leur fonction dans l’usine de production
de granulat ; on a l’habitude de les classer d’après leur mode d’action .La fragmentation
met en œuvre trois actions : compression, impact et attrition.
Dans les machines opérant par compression, les morceaux subissent une action
d'écrasement soit répétée, comme c'est le cas dans les concasseurs à mâchoires
ou giratoires, soit continue comme dans les concasseurs à cylindres.
Dans les machines opérant par impact, les morceaux sont frappés violemment
par un organe tournant à grande vitesse et projetés contre des enclumes, de
Façon à induire des fractures suivant les plans de clivage naturels de la roche.
Dans les machines opérant par attrition, c'est essentiellement l'abrasion qui est
mise en jeu; ces machines sont surtout utilisées pour la production de sable.
Concasseurs à mâchoires
Concasseurs giratoires
Concasseurs à cylindres
Concasseurs à rotors dentés
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Dans ces appareils, le matériau est écrasé entre deux mâchoires verticales, l'une
mobile et l'autre fixe. Le passage du matériau à travers l'appareil se fait par gravité.
Dans un concasseur à simple effet la mâchoire mobile est liée à sa partie supérieure
à un arbre excentrique, cependant que sa partie inférieure repose sur un volet articulé, qui
lui confère un mouvement alternatif d'amplitude limitée, mais qui provoque une friction de
la mâchoire contre les matériaux. On peut dire que la mâchoire mobile glisse de bas en
haut, pendant la phase d' ouverture, puis de haut en bas, pendant la phase de fermeture,
d'une quantité voisine du double de l'excentricité de l' arbre.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
La mâchoire mobile est portée par un balancier qui pivote autour d’un axe fixe situé
à sa partie supérieure. Dernière ce balancier, une bielle est animée à sa partie supérieure
d’un mouvement circulaire uniforme par un arbre excentrique à quatre paliers. Un système
à deux volets entre les parties inférieures du balancier et de la bielle, d’une part, et bielle et
bâti, d’autre part, permet de transformer le mouvement de la bielle en un mouvement
alternatif périodique du bas du balancier.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Les appareils à tête montée sur arbre guidé et porté et les appareils dits “à tête en porte
à faux “.
Les concasseurs giratoires représentent les appareils les plus répandus dans les
diverses étapes de préparation des minerais et des matériaux.
Ces appareils sont utilisés dans toutes les applications primaires, mais existent
aussi en applications secondaires .souvent préféré des appareils dits “à tête en porte à
faux “.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Ils sont tous à arbre guidé et porté. L’arbre est guidé en tête, dans un étrier, au
niveau de l'intersection des axes de l'arbre et du bâti de la machine, et porté en pied par
un vérin permettant le réglage et la compensation de l'usure. L'entraînement se fait en
pied par l'excentrique monté le plus souvent sur bague bronze, et parfois sur roulement.
Le mouvement y est transmis directement par l'intermédiaire d’un couple d’engrenages
coniques formant à la fois réduction et renvoi d'angle (ou anciennement par poulie à
axe vertical). La chambre de broyage, largement ouverte, a pour bissectrice une
génératrice quasi-verticale.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Le coefficient de réduction ;
Le coefficient d’aplatissement ;
Le coût des pièces d’usure ramené à la tonne des produits finis ;
Le rapport puissance absorbée/tonnage produit.
Une qualité régulière des produits est assurée par un réglage automatique continu
de l’ouverture de la chambre de concassage. Ainsi tous les appareils tertiaires bénéficient
du même développement d’assistance hydraulique décret pour les concasseurs secondaires.
Le plus souvent, ces asservissement, hydrauliques sont pilotés par automate programmable
asservi à :
La puissance absorbée ;
Le niveau des matériaux dans la cuve de réception ;
Le débit de produit
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Après étalonnage, il devient facile, a l’aide d’un mini-calculateur, d’assurer une maitrise de
la courbe granulométrique, au fur et à mesure de l’usure des pièces.
4.3.1. Introduction
Les Concasseurs à rotors dentés sont des appareils à double (ou triple) rotor munis
de divers organes coupants, sont utilisés pour des matériaux tendres ou collants.
Depuis une vingtaine d’années ce concept du double rotor a été repensé et
développé par la société britannique MMD (Mining Machinery Development). Il en résulté
le développement d’un type un peu particulier de concasseur (pour le concassage grossier
et moyen principalement) compacts, de profil bas, facilement intégrables dans les
installations mobiles, capables de très gros débits et convenant, en particulier, à des
matériaux humides et collants.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
passe entre elles; la taille, le nombre et la forme des dents déterminent les dimensions
du produit final. L'espace présent entre ces grandes dents permet aux matériaux les plus
fins de passer à travers la machine sans autre dégradation, comme dans une opération
de scalpage. Les blocs par contre sont pris et broyés par les dents en rotation.
Des blocs de dimensions importantes peuvent être admis ; soit en gros 500 à
1500 mm. Donc ce système de concassage permet une hauteur réduite des appareils et
des débits particulièrement élevés.
Ces machines pour les plus gros modèles, peuvent accepter de forts tonnages et de gros
blocs (jusqu’à 2 m). La série 1500 peut débiter jusqu’ à 10 000 t/h, fait moins de 2 m
de haut.
Dans les mines de fond, où l’espace est réduit, les dimensions du matériel MMD
présentent donc un avantage particulier.
Les concasseurs MMD peuvent facilement être intégrés dans des installations
mobiles ou semi-mobiles de concassage.
Ces machines pour les plus gros modèles, peuvent accepter de forts
tonnages et de gros blocs (jusqu’à 2 m).
Les concasseurs MMD ayant, par rapport aux concasseurs classiques, de faible
dimension pour le même débit, présentent un rapport taille/débit plus petit, de même le
rapport poids/débit est de l’ordre de la moitié de celui d’un concasseur classique.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
5.1.1. Généralités:
Le principe général de la plupart des appareils opérant par chocs est simple: un
rotor tournant à grande vitesse et portant un certain nombre de pièces de choc
(percuteurs) fixes ou articulées lance le matériau sur des plaques dites de choc ou
enclumes ou sur une couche du même matériau.
Dans les concasseurs à percussion, il faut que la vitesse d'impact soit au moins
égale à 20 m/s pour provoquer la rupture du matériau. Pratiquement, la vitesse
tangentielle des percuteurs est souvent nettement plus élevée. Ces machines
fonctionnent donc sur le principe de la rupture des matériaux au choc, de manière quasi
instantanée, par opposition à la rupture par écrasement.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Ils sont constitués d'un rotor cylindrique à vitesse variable muni de percuteurs et
d'un bâti avec des plaques de choc. Constituant un, deux ou trois écrans réglables en
position, en fonction du nombre d'étages de concassage recherché et du coefficient de
réduction. Tous les paramètres de ces appareils sont réglables à distance, permettant
ainsi leur intégration dans un ensemble automatisé. Ils ne possèdent pas de grille de
sortie.
Ecrans de choc
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Chapitre II les appareils de fragmentation
-il est possible de régler la machine en agissent sur les écartements des écrans. Cela
permet de “translater“ la courbe granulométrique vers les dimensions plus importantes.
Ces concasseurs ont été très employés en tertiaire, généralement après des
concasseurs à percussion. Ces machines restent extrêmement sensible à l’abrasivité des
matériaux.
Quand il s’agit de broyer des matériaux tendres et non colmatant, il est tenant de
les utiliser en position primaire. Il s’agit alors, dans la majorité des cas, du seul étage
de réduction, dans ce cas, l’appareil comporte deux rotors.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
Dans tous les cas, l’usure demeure un handicap. Ce phénomène se produit d’une
part le, lancé du matériau, d’autre part à son impact. Les techniciens ont cherché à
réduire, sinon à éliminer, le frottement au lancé. La solution consiste à réduire l’impact.
Par leur conception, les appareils à chocs primaires sont des appareils
permettant de très gros quotients de réduction. Surtout dans la mesure où l’on traite des
matériaux fragiles. Ces appareils permettent en particulier de produire un pourcentage
important d’éléments fins.
D’outre part ces appareils réclament des puissances installées très importantes
pour faire face au passage des gros blocs.
Le contrôle de la dimension des blocs à l’entrée doit être rigoureux.
En effet, il n’est pas possible d’aller extraire un bloc qui resterait coincé dans le
gueulard d’admission sans ouvrir l’appareil, après l’avoir arrêté. Il ne faut pas oublier
qu’avec son inertie, un tel appareil met souvent plus d’une demi-heure à s’arrêter à
vide.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
La granularité des matériaux produits par ces appareils varie fortement avec la
vitesse de rotor.
Les grains à projeter sont placés prés du centre d’un plateau comportant des
canaux allant du centre à la périphérie. Sous l’effet de la force centrifuge, les grains se
déplacent vers la périphérie du plateau et le quittent pour amorce une trajectoire
aérienne et venir heurter soit des plaques de blindage, soit un talus de produit.
Au début de la trajectoire aérienne, la vitesse des grains est la composante de la
vitesse relative des grains par rapport au plateau et de la vitesse périphérique du plateau
au point où le grain quitte ce dernier.
Deux types de machines se présentent sur le marché :
Dans l’un, on s’attaque essentiellement aux problèmes d’usure en
limitant les contacts du matériau avec les organes de protection de la
machine.
Dans l’autre, on cherche au contraire à tirer le meilleur parti possible
de ses qualités.
Ces machines sont équipées de deux rotors situés l’un au-dessus de l’autre. Et
montés sur le même arbre. Après un premier impact, le matériau est guidé vers le
deuxième rotor pour être à nouveau accéléré en vue d’un deuxième impact, créant un
concasseur à double impact indirect. Le premier rotor est normalement équipé d’un
anneau blindé, tandis que le seconde peut être équipé soit d’un autre anneau blindé, soit
d’un autogène.
2008 Page 23
Chapitre II les appareils de fragmentation
Ces qualités sont malheureusement stérilisées par leur incompatibilité avec les
produits un peu durs, comme les matériaux dits nobles pour la construction des routes
ou la fabrication de ballast : les appareils où “caisses à pierres“ remplacent les pièces
d’usure perdent en effet une partie des avantages, que le principe des appareils à
percussion leur confèrent.
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Chapitre II les appareils de fragmentation
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Chapitre II les appareils de fragmentation
2008 Page 26
Chapitre II les appareils de fragmentation
Il est à noter que pour des matériaux friables on pourra opter pour un concasseur à
cylindres, opérant en compression.
6.2.2. Matériaux abrasifs (La grande majorité des roches et des minerais)
Pour les débits inférieurs à 600 t/h, on utilise essentiellement des concasseurs à
mâchoires à simple effet, lorsque la roche est très dure et très résistante. Le coefficient de
réduction est au maximum de 4,5 à 5.C'est donc la dimension des plus gros blocs qui
détermine le choix de l'ouverture du concasseur, donc de sa taille. Et on vérifie
généralement que son débit nominal est compatible avec le débit prévu. Toutefois, En règle
générale, la dimension des plus gros blocs doit être inférieure ou égale à 80 % de
l'ouverture du concasseur. Il y a lieu également de tenir compte que les concasseurs à
mâchoires ont tendance à laisser passer des blocs surdimensionnés par rapport à la taille
recherchée.
Pour les débits compris ente 600 et 1000 t/h, le choix est plus controversé.
Toutefois, on donne généralement l'avantage au concasseur à mâchoires si l'abattage a
tendance à donner de gros blocs. Pour les matériaux à la fois très durs et très abrasifs, la
préférence peut être donnée aux concasseurs giratoires.
Pour les débits supérieurs à 1000 t/h, seuls les concasseurs giratoires conviennent.
C'est alors le débit qui en fixe la taille et on vérifie que l'ouverture est compatible avec la
dimension des plus gros blocs. Il s'agit d'appareils très lourds nécessitant une grande
hauteur pour leur installation.
2008 Page 27
Chapitre II les appareils de fragmentation
Lorsque le choix s’est porté sur un appareil de concassage à écrasement, du fait que
l’ouverture requise pour passer des matériaux déjà pré-concasses est relativement faible,
c’est en général l’appareil capable du plus grand débit qui sera choisi, c'est-à-dire le
concasseur giratoire, les concasseurs à mâchoires sont en effet de moins utilisés en
secondaire dans les installations modernes d’abord à cause de leur faible débit mais aussi
de l’usure relativement importante qu’ils subissent avec les matériaux abrasifs.
C’est en général les problèmes de dureté du matériau, donc de l’usure, ainsi que le
coefficient de forme que l’appareil est susceptible de donner qui vont permettre d’en fixer
le choix.
Les appareils alimentés par simple gravité ne sont pas utilisables. On a alors le
choix entre les concasseurs à cylindres qui peuvent être alors munis de peignes de
décolmatage, et les concasseurs opérant par chocs munis soit d’un système de séchage à air
chaud, soit d’une enclume mobile, ou encore les appareils autogènes ou semi autogènes à
sec avec une circulation d’air chaud.
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CHAPITRE ΙΙΙ
LA CARRIERE DE KEDARRA
Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
Unité de
Keddara
2008 Page 29
Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
Les travaux de terrain tels que : ouverture de la carrière, préparation des premiers
gradins et montage de la station de concassage ont été réalisés entre 1975 et 1978.Une
prospection détaillée a aussi été réalisée fin 1978 ; début 1979.L’entrée en production de la
carrière a eu lieu dès Novembre 1978.Après les grandes opérations de restructuration
industrielle de la décennie 80, et en particulier de la SONAREM, la carrière de
KEDDARA a été rattachée à l’Entreprise Nationale des Produits Miniers Non-Ferreux et
des Substances Utiles (ENOF), dont elle dépend depuis.
1.3 Réserves
Au 31.12.2007
Des travaux d’extension ont été entrepris en 2006 suite à la redéfinition du périmètre de
la carrière par le titre minier. Ces travaux ont permis d’augmenter les réserves exploitables
qui seront de 5.000.000 tonnes à la fin de l’année 2006.
2008 Page 30
Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
2. Géologie
2.1 Généralités
Les roches sédimentaires de la région Est de l’Algérois affleurent sur une grande
surface, offrant un très fort potentiel en agrégats.
Plusieurs carrières exploitent ces matériaux de construction ; elles ont été surtout
implantées en grand nombre dans la région de KEDDARA, dont l’unité ENOF fait partie,
en raison de la facilité d’accès et de la proximité du massif montagneux de Bouzegza par
rapport à la capitale Alger.
Les minéraux rencontrés dans ce gisement, mais en plus faible quantité sont:la
baryte, la sidérite, la dolomie et la fluorine.
2008 Page 31
Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
3 Exploitation
3.1 La méthode d’exploitation
3.1.2 Abattage
Carrière actuelle
Reprise des gradins supérieurs (extension des limites Avec le nouveau titre minier).
Nouvelles carrières
Préparation des nouveaux sites :
- IFRI et BOUZEGZA NORD
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Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
4. STATION DE CONCASSAGE
concassage primaire
concassage secondaire
concassage tertiaire (nouvelle)
Le tout-venant, avec une grosseur de 1000 mm environ, est déversé à l’aide des
dumpers dans une trémie réceptrice.
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Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
Le produit du chapeau chinois avec une grosseur de 0/200mm est soutiré à l’aide d’un
extracteur et soumis un criblage dans un crible à deux étages de marque BABBITLESS, où la
fraction (0/40mm) est extraite du processus comme produit (mélange) marchant et la fraction
(+40/200mm) passe dans un concasseur à percussion de marque (KRUPP HAZMAG ) type
APS 1313K (figure.2) d’un débit de 300 t/h, où elle est réduite à 50mm.
Le produit issu du percuteur subit des opérations de criblage sur trois cribles à deux
étages travaillant en série de marque SN METAL et BABBITLESS, où les fractions suivantes
sont mises en stock dans des silos :
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Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
Fraction 15/25mm avec la possibilité de la réduire soit dans le concasseur BS704 EG,
soit dans un quatrième concasseur giratoire de marque BABBITLESS type BS 702 d’un débit
de 30 t/h pour une réduction à 15mm pour une opération de concassage tertiaire.
Fraction 8/15mm
Fraction 3/8mm
Fraction 0/3mm
4.3.1. Processus ARJA
Le produit avec une granulométrie de 0 à 200 mm est soutiré du chapeau chinois à
l’aide d’un extracteur appartenant à l’installation BABBITLESS, pour alimenter un pré-crible
à deux étages (toile supérieure de 70 mm et toile inférieure de 40 mm) par le biais d’un
convoyeur
La fraction inférieure à 40 mm est mise en stock (en tas) par un convoyeur à bande,
par contre les fractions supérieures à 40 mm passent par un concasseur à percussion de type
TOROS ARJA P300 à un débit de 200 t/h.
Les fractions issues du crible, représentant des produits finis de l’installation, sont
stockées dans des silos et se résument comme suit :
2008 Page 35
Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
Cette station est installée récemment spécialement pour remplacer les trois
concasseurs giratoires de recyclage des fractions (15/25. 25/40. 40/70 mm).
Les fractions passent par un concasseur à percussion de type PISCIS 300 RP. Le
produit issu du concasseur à une granulométrie de 0/15 mm est dirigé vers un crible sur silos
à 2 étages doté des toiles suivantes 15, 8, 3 mm. Les fractions 0/8 et 8/15 mm Dirigées vers le
silo de stocks pour recycler.
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Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
Scalpage
-200 mm +200 mm
Concassage
Précriblage Primaire
+40mm
- 40 mm
0 – 200mm
Chapeau chinois
Stock 0/40
(Stérile)
Criblage
- 40 mm +40 mm
Concassage
Stock 0/40 mm
Secondaire
Criblage
+ 70 mm 40/70 -40
Criblage
Stock
Schéma technologique de l’installation Babbitless
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Chapitre III LA CARRIERE DE KEDARRA
D max : 200mm
Pré criblage
+40/70
+70/200
+40/2
00
Concassage
0/50
Criblage
0/40 en stock
8/15 3/8 0/3 15/2 +25
5
Silos de stockage
Silos de stockage
Concasseur de
recyclage de sable
Criblage
3/8 8/15
0/3
Stock
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CHAPITRE IV
PARTIE EXPERIMENTALE
Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Les tamis sont classés par ordre de grosseur croissante normalisée (les modules les
plus faibles en bas). La colonne de tamis est inscrite sur la feuille de paillasse.
D- le Tamisage :
On secoue tamis par tamis au-dessus d’un plateau jusqu’à ce qu’aucun grain ne
passe à travers les mailles. Le matériau passé à travers le tamis appelé (tamisât) doit être
remis dans le tamis de dimension immédiatement inférieure à celui utilisé.
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Le matériau resté sur le tamis (refus) doit être pesé, ainsi de suite, jusqu’à remplir
la feuille de paillasse, dont on y trouvera :
- les refus cumulés en poids (g).
- les pourcentages des refus cumulés.
F- Traçage de la courbe :
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Interprétation :
-le matériau est composé de particules ayant des grosseurs très varies. On dit que sa
granulométrie est étalée. donc la courbe granulométrique est très inclinée jusqu'à 100 mm
puis très peu inclinée jusqu'à 160.
- Pour les grains inférieurs à 70 mm, elle est de 32%.Donc on peut conclure que le
matériau qui sort du concasseur giratoire est majoritairement gros.
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
2. Stade secondaire
Graphe IV.2 : Les Courbes granulométriques (0/70mm) des produits des concasseurs à
percussion (KRUP et ARJA)
Interprétation :
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Tableau IV.2 : Notions dérivées des résultats des analyses granulométriques des(P.F) du
concasseur à percussion (ARJA)
F.T (%)
Produit (mm) Cu Cc Mf (%)
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Interprétations :
Les courbes granulométriques présentées sur le Graphe IV.3, correspondent à
l’analyse de tamisage des produits concassés de différentes classes par un concasseur à
percussion de type (ARJA).
Pour la classe 3/8 mm, sa granulométrie est serrée (Cu = 1.43), et de bonne propreté
(Cc = 1.83) et un F.T = 0.48 %.
Pour La classe 8-15 mm. Sa classe réelle est (5/12 mm). Avec un Tamisât
d’environ 54.50 % (tamis 8mm). Donc le 5/12 contient du 3/8 mm (surcharge du crible) de
granulométrie très serrée (Cu = 1.86) et de bonne propreté (Cc = 1.02) et un F.T = 0.78 %.
A- Appareillage :
- Grilles à fente « en inox » de différents écartements selon la norme NF P 18-561 de
« 2.5 à 40 mm »
- Balance électronique.
- Bac.
- série des tamis normalisés
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
B- Mode opératoire :
- Cet essai se pratique en même temps que l’analyse granulométrique de différents
fractions telle que (3/8 .8/15. 15/25.0/40mm).
- Verser le matériau dans une série de tamis choisis.
- Préparer la série de grilles correspondantes.
- Après le pesage du refus de chaque tamis, verser cette quantité dans la grille
correspondante.
- Peser le tamisât de chaque grille.
- deux éprouvettes.
-règle en acier inox
- bouchon en caoutchouc.
-Entonnoir col large plastique
-boitte calibrée 200 ml
-bouteille en plastique 5 l
- tube laveur avec bouchon et assemblage syphon.
- Un récipient de 5 litres muni d’un système de siphonage avec un tube de caoutchouc relié
au tube laveur.
- solution concentrée 1000 ml
- solution lavante de 125cl dans les 5 litres d’eau distillée.
- chronomètre.
- agitateur électrique avec compteur de coups et grille de protection réglé à 90 coups en 30.
- piston taré. et une balance.
2008 Page 45
Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
B- Mode opératoire
Cet essai est valable uniquement pour les fractions 0/5 du matériau à étudier.
- On remplit les deux éprouvettes, jusqu’au premier trait, avec la solution lavente ;
- On ajoute 120g de sable dans chaque éprouvette et on frappe la base du cylindre pour
éliminer les bulles d’air enfin de favoriser le mouillage du matériau.
- On laisse le mélange (solution + sable) reposer pendant 10 minutes.
- Après ce laps de temps on place l’éprouvette sur l’agitateur et on effectue les 90 cycles en
30 secondes.
- Après avoir enlevé le bouchon, on rince les parois de l’éprouvette avec la solution lavante
et on enfonce le tube laveur jusqu’au fond de l’éprouvette pour faire remonter les éléments
argileux.
- On laisse couler le robinet, pour que la solution atteigne le trait repère supérieur et on la
laisse reposer 20 minutes.
- A l’aide de la règle, on mesure H1 et H2.
La mesure de H2 n'est pas toujours aisée donc l'ESV qui en découle contient des
incertitudes. Il faut donc procéder de manière précise pour déterminer l'ES en utilisant le
piston.
Descendre le piston taré dans le liquide à travers le floculat, le manchon prenant appui sur
le bord supérieur de l'éprouvette, et l'immobiliser au contact du sable. Mesurer alors H’2.
Ces opérations sont identiques pour les 02 éprouvettes réalisées sur chaque sable. Les
mesuresH1, H2 et H'2doivent être faites avec la précision du mm.
Remarque :
Il convient que les valeurs de 100x (h2/h1) pour les deux éprouvettes ne différent
pas plus de 4.
C- Résultats d’essai :
Tableau .IV.4 : Résultats d’essai de (ES) du concasseur à percussion (ARJA)
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Observations :
ES = 73% donc « Sable propre » à faible pourcentage de fines argileuses
convenant parfaitement pour les bétons de haute qualité.
3.1.4. Bleu de méthylène
A- Appareillage
C- Résultats d’essai
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Observation :
BM = 0.70 donc BM < 1, les fines sont inertes (calcaire), donc le sable est propre.
Tableau IV.6 : Notions dérivées des résultats des analyses granulométriques des (P.F) du
concasseur à percussion (KRUPP AZMAK)
T.F (%)
Produit (mm) Cu Cc Mf (%)
0/3 17.5 1.65 2.78 9.64
3/8 1.8 1.03 -- 4.97
8/15 2.4 1.09 -- 1.31
15/25 1.29 1.19 -- 2.78
25/50 1.28 0.98 -- 0.73
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Interprétations :
Les courbes granulométriques présentées sur la figure (Graphe IV.4) correspondantes
à des produits de différentes classes concassés par concasseur à percussion de type
(KRUPP).qui sont comme suite 0/3, 3/8, 8/15, 15/25 et 25/50 mm.
La classe 0/3 mm est un sable avec un module de finesse .MF = 2.78 % qui se trouve
entre 2 et 3.4 donc montrant un sable un peu trop grossier .et de granulométrie semi-étalée
(Cu = 17.5), comporte peu de particules fines. (Cc = 1.65et F.T= 9.64%).
Pour la classe 3-8 mm, on peut conclure que c’est un Gravillon de classe 3-6 mm,
de granulométrie très serrée (Cu= 1.8) et de bonne propreté (Cc = 1.03 et F.T = 4.97 %).
Pour la classe 8-15 mm, c’est aussi un Gravillon de classe 6-12. De granulométrie
serrée (Cu = 2.4) donc c’est un gravier propre (Cc = 1.09 et F.T = 1.31 %).
Remarque :
2008 Page 49
Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
3.2.3.équivalent de sable
Remarque :
La description des essais d’équivalent de sable pour les autres produits finis (des
concasseurs à percussion KRUPP et giratoire) est le même que le paragraphe (3.1.3)
Observation :
ES = 65.85% « sable légèrement argileux » de propreté admissible pour béton de
qualité quand on ne craint pas particulièrement de retrait.
3.2.4. Bleu de méthylène
Remarque :
La description des essais du Bleu de méthylène pour les autres produits finis (des
concasseurs (à percussion KRUPP et giratoire) est le même que le (3.1.4)
2008 Page 50
Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Tableau IV.10 : Notions dérivées des résultats des analyses granulométriques de sable du
concasseur à percussion (PISCIS 300 RP)
Interprétation :
La courbe granulométrique ci –dessus correspondant à un résultat d’analyse
granulométrique du produit concassé 0-3 mm concassé par un concasseur à percussion
de type (PISCIS 300 RP).
La classe 0-3 mm est un sable avec un module de finesse MF = 2.12% qui se trouve
entre 2 et 3.4 .et de granulométrie semi-étalée (Cu = 7.35) ; Le pourcentage de particules
fines étant de 14.42 %.
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Tableau IV.11 : Résultat d’(ES) de sable du concasseur à percussion (PISCIS 300 RP)
Observation :
MB= 0.68
Observation :
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Tableau IV.13 : Notions dérivées des résultats des analyses granulométriques du produit
mélange (0/40)
A (%)
Produit (mm) Cu Cc F.T (%)
Interprétation :
La classe 0/40 mm est un grave, de classe 0/31.5 mm de granulométrie étalée (Cu = 46.66),
et comportant peu de particules fines. (Cc = 8.57 et un F.T= 5.4 %).
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
4. concasseur giratoire
Dans ce cas d’étude, nous avons considéré le deuxième stade ou stage de
concassage (Concassage secondaire)
Graphe. IV.7: Les courbes granulométriques des produits finis du concasseur giratoire
Tableau IV.14 : Notions dérivées des résultats des analyses granulométriques des (P.F)
du concasseur giratoire
MF (%)
Produit (mm) Cu Cc
0/3 9.60 0.98 2.25
3/8 2.32 0.98 --
8/15 1.44 0.82 --
15/25 1.60 1.20 --
25/50 1.30 0.95 --
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Interprétations :
3/8 -
8/15 17
15/25 21
25/50 -
0/3 78
Observation :
ES=78%, donc70≤ES<80« sable propre » à faible pourcentage de fines argileuses
convenant parfaitement pour les bétons de haute qualité.
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Chapitre IV PARTIE EXPERIMENTALE
Appareil de Classe du Cc
A (%) Cu
concassage produit
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CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale et recommandation
Après les résultats de différents essais, et la comparaison, que nous avons faite
entre les deux modes de concassage. On conclut qu’avec les concasseurs à percussion, les
granulats sont de meilleure qualité, en particulier la forme (coefficient d’aplatissement
petit).
Dans toutes les carrières d’Algérie, les schémas technologiques se ressemblent. Par
contre les caractéristiques des granulats différents dans leurs utilisations. Il est intéressant
de cibler les clients potentiels et de développer des schémas plus adaptés pour chaque
catégorie ; on peut citer : l’industrie du bâtiment, les routes, les chemins de fer etc.….
2008 Page 57
Bibliographie
[1] RICHARD Maillot, Mémento technique des granulats. Les Presses de l’Ecole
des Mines (2001)
[4] Gorges. A., Claude .T. Granulat. . Les Presses de l’Ecole des Ponts et
Chaussées.
[6] www.mescoursdegeniecivil.wifeo.com/documents/Prsentation2.pdf
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Référence
[2] Dr. SERRADJ T. EMEA/ ECOLE DES MINES EL-ABED. Etude des massifs
rocheux et choix du système de forage.
2008 Page 59
ANNEXES
ANNEXE 1: ECHANTILLONNAGE DES GRANULATS [1]
Le prélèvement est effectué soit avec une sonde, manuelle ou mécanique, enfoncée
dans le stock (voir figure ci-dessous), soit à la pelle (pelle à la main de hauteur D et de
largeur > 4D, ou pelle mécanique, D étant la dimension du plus gros grain).
Chaque prélèvement élémentaire doit avoir une masse (en Kg) ≥ 0.1 D (mm).
Les matériaux sont prélèves, soit à la pelle sur la bande transporteuse à l’arrêt, soit
par des échantillonneurs automatiques. La masse minimale de l’échantillon global prélevé
doit être ≥ 2D.
.3. Préparation d’un échantillon pour essais
On constitue, à partir de l’échantillon global précédant, un échantillon de masse
compatible avec la nature de l’essai à réaliser, cet échantillon peut s’obtenir par quartage
manuel (Fig.2) ou à l’aide de diviseurs automatiques
2008 Page 60
ANNEXE 2 : TAMISAGE DES GRANULATS [6] [7]
Définition
L'analyse granulométrique consiste à déterminer la distribution dimensionnelle
des grains constituants un granulat dont les dimensions sont comprises entre 0,063 et
125mm.
On appelle :
Refus sur un tamis : quantité de matériau qui est retenue sur le tamis.
Tamisât (ou passant) : quantité de matériau qui passe à travers le tamis.
1. Principe de l'essai
L'essai consiste à classer les différents grains constituants l'échantillon en utilisant
une série de tamis, emboîtés les un sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont
décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des
tamis et les classements des grains s'obtiennent par vibration de la colonne de tamis.
2008 Page 61
Fig.3: Tamiseuse électrique
Afin d'éviter toute ambiguïté, un tamis et une passoire équivalents ont été désignés
par un même numéro de module. Les dimensions nominales normalisées des tamis, seuls
appareils utilisés actuellement, sont les suivantes (Tableau.1) :
Tableau.1: Dimensions nominales normalisées des tamis.
Verser le matériau lavé et séché dans la colonne de tamis (Fig. .4). Cette colonne
est constituée par l'emboîtement des tamis, en les classant de haut en bas dans l'ordre de
mailles décroissantes, et en ajoutant un fond plein et un couvercle.
Agiter manuellement ou mécaniquement cette colonne, puis reprendre un à un les
tamis en adaptant un fond et un couvercle. Agiter chaque tamis.
Verser le tamisât recueilli sur le fond sur le tamis immédiatement inférieur
2008 Page 62
Fig.4: Colonne de tamis
.4. Résultats [6]
- Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de ce refus.
- Ajouter le refus obtenu sur le tamis immédiatement inférieur. Soit R2 la masse du refus
cumulé.
- Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les
Masse des différents refus cumulés …
- Peser le tamisât sur le fond. Soit P sa masse.
- Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale de
l'échantillon pour essai sec M1.
- Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d'essai.
- Validité de l'analyse : La somme des masses Ri et P ne doit pas différer de plus de 1 %
de la masse M2
- Tracé de la courbe granulométrique :
Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisât ou des différents refus
cumulés sur une feuille semi-logarithmique :
en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique
en ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
La courbe doit être tracée de manière continue et peut ne pas passer par tous les
points
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5. Notions dérivées des résultats des analyses granulométriques
a- coefficient d’uniformité
Cu= D60/D10
Où ; D10, D60 sont les diamètres effectifs correspondants aux tamisât cumulé
respectivement de 10% et 60%.
Valeur de Cu catégorie
Cu≤ 2 granulométrie très serrée
2< Cu≤ 5 granulométrie serrée
5 < Cu≤ 20 granulométrie semi-étalée
20 < Cu≤ 200 granulométrie étalée
200 < Cu granulométrie très étalée
b.-coefficient de courbure
Cc= (D30)2/D10×D60
Le coefficient de courbure sert à quantifier la distribution des particules dans une courbe
granulométrique.
c- module de finesse
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6. Interprétation des courbes [6]
1. Tamisage classique sur une colonne de tamis à mailles carrées, afin d’isoler les classes
granulaires di/Di.
2. Les différentes classes granulaires di/Di ainsi isolées sont tamisées une à une sur les
grilles à fentes parallèles d’écartement E = Di/2 (ex : D = 20 il vient E = 20 / 2 = 10).
2008 Page 65
On peut donc associer à chaque classe granulaire di/Di un tamis à fente
correspondant de largeur E (ex : 20/25 correspond à une grille 12,5), ce qui permet de
déterminer des coefficients d’aplatissement Ai partiels. Il est possible de définir un
coefficient d’aplatissement global.
2. Méthodologie [6]
- Peser et éliminer tous les grains passant au tamis de 4 mm et retenus sur celui de 80
- Peser et retenir séparément tous les grains de fraction di/Di comprise entre 4 mm et 80
mm est pesé.
- Puis le refus de chaque classe granulaire est tamisé sur le tamis à fente d’écartement E
correspondant. Le passant à travers chaque grille est pesé.
Où :
Où :
M1 : est la somme des masses des granulats élémentaires di /Di, en grammes ;(passant à
D1 refus à d1)
2008 Page 66
M2 : est la somme des masses de passants sur les grilles à fentes correspondantes
d'écartement Di /2, en grammes.
ANNEXE 4 : ANGULARITE
Les gravillons (4/6.3, 6.3/10, 10/14, 4/10 ou 10/20) sont lavés et séchés à 1050 C , puis
déversés sur une sable vibrante alimentant une goulotte.
L’appareil de mesure est différent : il se compose d’un récipient cylindrique muni d’un
entonnoir à sa base. Le diamètre de l’orifice de l’entonnoir est de 12 mm pour un sable
0.08/2 mm, 16 mm pour un sable 0.08/ 4 mm (le sable est lavé sur un tamis de 0.08 mm).
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On ajoute des doses successives de bleu de méthylène à la suspension eau-fines et
on dépose, après chaque ajout d’une goutte de mélange sur un papier filtre.
Lorsqu’apparait une auréole bleu claire persistante auteur de la tache, le test est dit
«positif».
La valeur de bleu se calcule alors par la formule : VBta = (V-v)/Q
1. Principe de l’essai
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2. Masse du matériau mh = 120 (1 + w) est introduite dans l’éprouvette.
4. Eprouvette secouée (60 cycles en 30 s), lavage du sable avec la solution lavante, et
remplissage jusqu’au deuxième trait. (-2-)
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ANNEXE 7
Les essais de Tamisage sur le produit concassé du concasseur giratoire (0/200 mm)
Tamisât (%)
Tamis (mm) Ier essai 2 IIème essais la moyenne
200 100 100 100
180 100 84 92
160 100 84 92
140 100 75 87.5
130 99 75 87
120 89 68 78.5
100 51 55 53
80 37 47 42
63 24 40 32
50 19 32 25.5
40 14 24 19
31.5 10 20 15
25 7 17 12
20 5 15 10
16 3 13 8
8 2 8 5
5 1 7 4
1 0.5 3 1.75
0.5 0.4 2 1.2
0.08 0.2 0.4 0.3
F.T 0.1 0.2 0.15
2008 Page 70
ANNEXE 8
Tamisât (%)
Tamis (mm) Ière essai IIème essais La moyenne
70 100 100 100
63 100 100 100
50 96 100 98
40 90 99 94.5
31.5 80 96 88
25 69 90 79.5
16 49 72 60.5
10 36 54 45
6.3 26 39 32.5
4 21 30 25.5
2 12 19 15.5
0.5 5 7 6
0.25 4 4 4
0.08 1 1 1
F.T 0.5 0.4 0.45
ANNEXE 9
2008 Page 71
ANNEXE 10
Fraction 0/3 mm
Masse sèche totale : M1 = 1162.0g
Masse sèche après lavage : M2 = 1051.0 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 111.0 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
6.3 0.0 0.0 100.0
5 4.0 0.34 99.66
4 10.0 0.86 99.14
3.15 47.0 4.04 95.96
2.5 175.0 15.06 84.94
1.25 472.0 40.62 59.38
0.315 877.0 75.47 24.53
0.125 1015.0 87.35 12.65
0.08 1036.0 89.16 10.84
0.063 1050.0 90.36 9.64
F.T 1051.0 90.45 9.55
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.063 mm 9.64 %
fond P = 01.0
Fraction 3/8 mm
Masse sèche totale : M1 = 1186 g
Masse sèche après lavage : M2 = 1127 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 59 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
8 0.0 0.0 100.0
6.3 76.0 6.41 93.59
5 906.0 76.39 23.61
4 967.0 81.53 18.47
3.15 1127.0 95.03 4.97
0.063 1127.0 95.03 4.97
F.T 1127.0 95.03 4.97
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.063 mm 4.97 %
fond P = 00.0
2008 Page 72
Fraction 8/15 mm
Masse sèche totale : M1 = 2975.0g
Masse sèche après lavage : M2 = 2956.0 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 19.0 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
20 0.0 0.0 100.0
16 37.0 1.24 98.76
12.5 855.0 28.74 71.26
10 1814.0 60.97 39.03
8 2373.0 79.76 20.24
6.3 2707.0 90.99 9.01
5 2924.0 98.29 1.71
3.15 2936.0 98.69 1.31
0.063 2936.0 98.69 1.31
F.T 2956.0 99.36 0.64
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.063 mm 1.31 %
fond P = 20.0
Fraction 15/25 mm
Masse sèche totale : M1 = 4959.0 g
Masse sèche après lavage : M2 = 4921.0 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 38.0 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
31.5 0.0 0.0 100.0
25 117.0 2.36 97.64
20 1079.0 21.76 78.24
16 3346.0 67.47 32.53
12.5 4583.0 92.42 7.58
10 4693.0 94.64 5.36
8 4736.0 95.50 4.50
6.3 4772.0 96.23 3.77
5 4821.0 97.22 2.78
0.063 4821.0 97.22 2.78
F.T 4921.0 99.23 0.77
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.063 mm 2.78%
fond P = 0.0
2008 Page 73
Fraction 25/40 mm
Masse sèche totale : M1 =9945.0 g
Masse sèche après lavage : M2 = 9908.0 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 =37.0 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
50 0.0 0.0 100.0
40 781.0 7.85 92.15
31.5 4663.0 64.89 53.11
25 8543.0 85.90 14.10
20 9782.0 98.36 1.64
0.063 9908.0 99.63 0.37
F.T 9908.0 99.63 0.37
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.063 mm 0.37%
fond P = 0.0
Fraction 40/70 mm
Masse sèche totale : M1 =12020.0 g
Masse sèche après lavage : M2 =11989.0 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 =31.0 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
60 0.0 0.0 100.0
50 5723.0 47.61 52.39
40 11203.0 93.20 6.80
0.063 11989.0 99.74 0.26
F.T 11989.0 99.74 0.26
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.063 mm 0.37%
fond P = 0.0
2008 Page 74
ANNEXE 11
Fraction 0/3 mm
Masse sèche totale : M1 = 332 g
Masse sèche après lavage : M2 = 298 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 34 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
6.3 0 0 100
5 0 0 100
4 0 0 100
3.15 16 4.82 95.18
2.5 52 15.66 84.34
1.25 150 45.18 54.82
0.5 230 69.27 30.73
0.315 252 75.90 24.10
0.25 262 78.91 21.09
0.125 286 86.14 13.86
0.08 296 89.15 10.85
FT 298 90 10.25
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.08 mm 10.84 %
fond P = 02.0 g
Fraction 3/8 mm
Masse sèche totale : M1 = 834 g
Masse sèche après lavage : M2 = 830 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 4 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
8 0 0 100
6.3 0 0 100
5 82 9.82 100
4 458 54.91 90.18
3.15 792 94.96 45.09
2 828 99.28 5.04
0.08 829 99.40 0.72
FT 831 99.64 0.60
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.08 mm 0.0.72 %
fond P = 02.0 g
2008 Page 75
Fraction 8/15 mm
Masse sèche totale : M1 = 2796 g
Masse sèche après lavage : M2 = 2774 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 22 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
20 0 0 100
16 0 0 100
12.5 72 2.57 97.43
10 542 19.38 80.62
8 1272 45.50 54.50
6.3 2094 74.90 25.10
5 2654 94.92 5.08
3.15 2766 98.92 1.08
0.08 2772 99.14 0.86
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.08 mm 0.86 %
fond P = 00.0
Fraction 15/25 mm
Masse sèche totale : M1 = 5794 g
Masse sèche après lavage : M2 = 5770 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 = 24 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
31.5 0 0 100
25 0 0 100
20 2458 42.42 57.58
16 4902 84.60 15.40
12.5 5730 98.90 1.10
10 5752 99.27 0.73
8 5752 99.27 0.73
0.08 5764 99.48 0.52
FT 5766 99.51 0.49
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.08 mm 0.52%
fond P = 2.0 g
2008 Page 76
Fraction ballast > 25 mm
Masse sèche totale : M1 =17516 g
Masse sèche après lavage : M2 = 17512 g
Masse sèche des fines retirées par lavage : M1 – M2 =4 g
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
80 2108 12.03 87.97
63 3146 17.96 82.04
50 4922 28.10 71.90
40 8192 46.77 53.23
31.5 12278 70.01 29.99
25 16660 95.11 4.89
20 17440 99.56 0.44
0.08 17464 99.70 0.30
F.T 17467 99.72 0.28
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.08 mm 0.30%
fond P = 03.0 g
ANNEXE 12
Ouvertures des tamis refus cumulés (g) refus cumulé (%) passant cumulé (%)
(mm)
4.000 0 0 100
3.150 0 0 100
2.500 12 3,06 96,94
2.000 56 14,28 85,72
1.600 96 24,49 75,51
1.250 140 35,71 64,29
1.000 176 44,90 55,10
0.500 266 67,86 32,14
0.315 310 79,08 20,92
0.250 330 84,18 15,82
0.125 370 94,39 5,61
0.080 392 100,00 0,00
F.T 392 100,00 0,00
2008 Page 77
ANNEXE 13
Ouvertures des tamis Refus cumulés (g) Refus cumulés (%) Tamisâts cumulés
(mm) (%)
40 0 0 100
31.5 164 1.96 98.04
25 778 9.32 90.68
20 1522 18.24 81.76
16 2602 31.26 68.74
12.5 3686 44.18 55.82
10 4574 54.83 45.17
8 5352 64.15 35.84
6.3 5844 70.05 29.95
5 6196 74.27 25.53
3.15 6724 80.60 19.40
2.5 6878 82.45 17.55
0.08 7892 94.60 5.40
FT 7906 94.77 5.23
Matériaux resté au Observation : Tamisât des fines (f) sur le tamis de 0.08 mm 5.40%
fond P = 14.0 g
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