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METHOLOGIE

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Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

Faculté des sciences économiques, de gestion et des sciences commerciales

Département des sciences commerciales

Cours du module : Méthodologie de la recherche

Niveau : première année LMD

Chargée de cours

Dr AMZIANE Louiza

Année universitaire

2021/2022

1
Avant propos

Etudier à l’université implique le respect de valeurs et de règles. Nous

appelons ça l’éthique de l’étudiant. Un étudiant s’engage alors à recueillir et

transmettre l’information de manière honnête et réglementé et s’engage surtout à ne

pas tricher, ne pas plagier et à être honnête intellectuellement.

Pour réussir, il faut suivre certaines étapes afin de capitaliser ses

expériences, ses cours et ses connaissances afin de mieux les valoriser. La

méthodologie a été inventé et développer dans le but de d’encadrer l’étudiant et de

lui fournir les outils méthodologique dont il a besoins. C’est la science des

méthodes de rédaction, de collecte et de traitement d’informations.

Souvent, l’étudiant doit mobiliser plusieurs outils méthodologiques pour

traiter un contenu. En effet, la rédaction d’une dissertation ou d’un exposé oblige

l’étudiant de faire appel à plusieurs techniques de traitement, notamment la

synthèse, le résumé, la rédaction des références bibliographiques …..

Ce cours est élaboré dans l’objectif d’épauler l’étudiant dans son cursus

universitaire et pour lui fournir les bases d’une méthodologie correcte dès son

premier cours à l’université. Ce cours est destiné aux étudiants de premières et

deuxièmes années en sciences sociales et en sciences économiques. La maitrise ces

outils méthodologiques permettra un meilleur recueil des informations et une

utilisation efficace de celles-ci.

2
Programme du cours de

méthodologie de la recherche

3
Programme du cours de méthodologie de la recherche

I. La prise de notes

1. Importance de la prise de notes

2. Méthodes de prise de notes

II.Le résumé

1.Définition

2.Les étapes d’un résumé

3. L’idée directrice et les idées principales

III.La dissertation

1.Introduction

1.1.Présentation du sujet

1.2.Problématique

1.3.Annonce du plan

2.Développement

2.1.Structure du développement

2.2.Lignes directrices

2.3.Transitions

3.Conclusion

3.1.Bilan

3.2.Ouverture

4. Types de sujets

4
IV. La bibliographie

1. Pourquoi rédiger une bibliographie ?

2. La citation dans le texte

3. Types de documents

4. Comment rédiger une bibliographie ?

V. La fiche de lecture

1. Structure d’une fiche de lecture

2. Modèle de fiche de lecture

VI. L’exposé

1. Le choix du sujet de l’exposé

2. La phase écrite de l’exposé

3. La phase orale de l’exposé

4. Situer son propre discours par rapport à celui d’autrui

VII.Le mémoire

1.Le choix du sujet de mémoire

2.Recherche documentaire et synthèse

3. Formulation des objectifs de la recherche et des hypothèses

4.Elaboration du plan de mémoire

5.Méthodes de recherche et collecte de données

5.1. Etude de cas

5.2.L’enquête

5.3. Conception du questionnaire

5.4.Techniques d’échantillonnage
5
5.5. Techniques d’analyse de données

5.6.Remarques fondamentales

6
I. La prise de note

7
I.La prise de notes

1.Importance de la prise de note

Les notes constituent les traces des informations captées en cours. Elles peuvent

être plus que ça. En effet, selon les principes de la science de l’éducation, les

informations captées en cours constituent une première étape d’un processus

d’apprentissage ou l’étudiant capte les premières informations essentielles et se

familiarise avec les concepts fondamentaux. En bref, l’est une initiation au

processus d’apprentissage.

A l’université, l’étudiant découvre de nouvelles matières chaque année. Qui

dit nouvelles matière, dit nouveaux concepts. L’étudiant doit alors appréhender la

signification des nouveaux concepts et leur contextes avant de quitter le lieu du

cours. La prise de note s’impose alors comme l’unique outil permettant à l’étudiant

de mémoriser et de retenir les concepts essentiels d’un cours.

Il est donc primordial de développer une méthode prise de note efficace.

Prenant l’exemple suivant :

La finance Carbonne est une branche développée de la finance qui découle du

protocole de Kyoto.

Le protocole de Kyoto est un accord international pour la réduction de l’émission

de gaz à effet de serre.

8
L’étudiant doit noter les deux notions : finance Carbonne et protocole de Kyoto.

Une première prise de note des définitions correspondantes constitue une initiation

au processus d’apprentissage de cours.

La prise de note permettra aussi à l’étudiant de lire entre les lignes d’une définition

ou d’un contenu. Une définition simple du marketing est donnée comme suit :

Le marketing consiste à identifier le besoins humains e sociaux et à y répondre de

manière rentable. Une prise de note permettra à l’étudiant d’éplucher cette

définition telle qu’elle a été expliquée par l’enseignant. L’origine du mot

marketing, la définition scientifique du mot ‘besoin’, le processus d’identification

et la rentabilité sont autant de concepts qui seront développés par l’enseignant et

qui permettront à l’étudiant de mieux comprendre le cours.

2. Les méthodes de prise de notes

2.1. La méthode littérale

Cette méthode consiste à noter l’intégralité du discours prononcé par l’enseignant.

Cependant, à l’université, l’enseignant n’adapte pas son rythme de diction de façon

à ce que l’étudiant puisse tout noter. En effet, l’enseignant parle normalement, ce

qui correspond à un débit de 150 mots par minute. Or, que nous écrivons avec un

débit de 25 mots par minute. Donc on ne retient qu’un sixième (1/6) de ce qui est

prononcé. De ce fait, la prise de note littérale est déconseillée étant inefficace.

2.2. La méthode intelligente

Une prise de notes intelligente plonge directement l’étudiant dans le processus

d’apprentissage. Elle consiste à structurer ses notes, à être synthétique et à relier ce

qu’on entend avec ce qu’on connait déjà.


9
-La prise de notes doit être structurée. L’étudiant doit suivre attentivement son

cours et rajouter des notes au fur et à mesure : c’est quoi le marketing ? Quel

type ?(bien, service, évenement…), qui fait du marketing ? c’est quoi le mix

marketing ? Quels sont ses fondements ?.....

-La prise de notes doit être synthétique. L’étudiant doit se contenter de noter

l’essentiel.

-La prise de note doit être personnelle. La prise note doit s’appuyer sur des notes

déjà existantes (champ de connaissance existant). Le cerveau va essayer de repérer

des liens logiques avec des informations déjà présentes et de créer un nouveau

circuit neuronal qui permettra de stocker et de retrouver par la suite cette nouvelle

information. Il est donc important de reformuler avec ses propres mots et de mettre

des symboles et des abréviations.

-La prise de note doit être manuscrite ( faite à la main) et non pas saisie avec un

ordinateur. Les études récentes faites sur le sujet ont démontré que la prise de note

faite au stylo donne de meilleurs résultats que celle saisie à l’aide d’un outil

informatique. En effet, les mouvements effectués par la main pour saisir ses notes

permettent à l’étudiant de mémoriser ses informations, ce qu’on appelle la mémoire

du geste et de se plonger directement dans le processus d’apprentissage.

2.3.La méthode Cornell

Le système Cornell est un système de prise de notes très répondu dans les

universités anglophones. Elaboré dans les années 1950, il s’appuie sur une

structuration de l’espace de la page de cours comme indiqué dans la figure

suivante :
10
Figure n°1 : la méthode Cornell

Matière, sujet, date (Références)

(Eléments

clés) (Notes)

Structure

Concepts

Définitions

Formules Reformulation avec ses propres mots

Signaux qui

nous

renseignent

sur

l’importance

de

l’information

Résumé (Synthèse)

Ainsi structuré, l’espace de prise de note est plus efficace qu’avec une page

blanche. Elle invite le cerveau à agir plus vite avec ces quatre cases. Elle lui sert de

repère en lui montrant ou mettre chaque information. De plus, l’espace est restreint

et oblige l’étudiant à synthétiser et à abréger, en remplaçant les mots par des

11
symboles ou signaux ( P°, ESE, X°….) et remplacer les agents de liaison par des

flèches ou autre symboles ( +,=, >,~,≠).

12
II.Le résumé

13
II. Le résumé

1.Définition

Un résumé simple est un texte qui dit brièvement, directement et le plus

simplement possible tout l’essentiel d’un texte. Un bon résumé devrait ainsi

permettre à une personne qui n’a pas lu le texte de se faire une idée précise et

claire de son contenu. Le lecteur peut alors se contenter de lire le résumé sans le

texte. Le résumé doit être fidèle au texte qu’il résume et retrace ses parties

principales. Il doit être bref, mais il n’est pas possible de déterminer sa longueur

Cela dépend du besoin ou de l’exigence de celui qui le demande. Cela dit, on

s’entend généralement sur le principe qu’un résumé ne doit jamais excéder 20% de

la longueur du texte de référence1. Cependant, plus un résumé est court, moins il est

détaillé.

2.Les étapes d’un résumé

2.1.Lecture et analyse du texte à résumer

Il faut d’abord faire une première lecture du texte sans prise de note sans

souligner quoique se soit. L’objectif étant e se faire une idée générale du texte et

de savoir de quoi il s’agit.

Une seconde lecture plus méticuleuse doit être faite pour le texte tout en

faisant ressortir les idées principales développées dans le texte. Dans cette étape, il

faut préciser le rôle joué par chacune des idées principales. En effet, l’auteur doit

1
Rebert tremplay, Savoir faire, 1994, CHENELIERE, P : 99.

14
préciser s’il fait une induction, donne une définition, un exemple, fait une

démonstration, ou soulève une objection.

Une distinction doit être faite entre deux types de texte : argumentatif ou descriptif.

2.1.1.Un texte argumentatif

Ce type de texte tourne au tour d’une idée directrice. Par exemple « effet des

dépenses publicitaire sur le chiffre d’affaires ». On essaye, on de démontrer cette

relation de cause à effet, en s’appuyant sur des outils d’analyse statistique et une

méthodologie adaptée. Le résumé doit être fidèle au texte d’origine et retrace les

idées principale à savoir la méthodologie, les techniques d’analyse des données,

l’idée générale développée dans le texte et les résultats obtenus.

2.1.2.Un texte descriptif

Ce type de texte tourne au tour d’un sujet particulier : le chômage, ses causes

et conséquences et état des lieux. Ou encore l’inflation en Algérie, ses causes et ses

conséquences. Dans ce type de texte, les éléments essentiels doivent être identifiés

tout en précisant le rôle joué par d’entre eux.

La mission principale de celui qui rédige le résumé serait de rendre acceptable

l’idée directrice dans le cas d’un argumentatif ou de bien expliqué, brièvement, un

sujet particulier dans le cas d’un texte descriptif.

Pour faire, des idées principales doivent être ressorties pour chaque élément

important, à savoir, une définition, un exemple parlant, une démonstration, une

15
objection ou une induction. La figure n° 2 donne un aperçu de la structure à

respecter.

Figure n°2 : structure du résumé

Idée générale:
idée directrice ou
sujet particulier

Idée principale 1 Idée principale 2 Idée principale 3

Source : conçue par nos soins

2.2.La synthèse

Il s’agit maintenant de mettre tous ces morceaux ensemble de façon à reconstituer

l’essentiel du texte. Tous les éléments soustraits doivent faire objet d’une

reformulation personnelle, tout en évitant la paraphrase. Il est aussi conseillé de

déterminer l’idée autour de laquelle toutes les autres idées sont ordonnées (celle qui

est la raison d’être du texte). Ces dernières doivent être reliées de façon

systématique à l’idée principale. Le rédacteur doit s’assurer que toutes les idées
16
identifiées soient au service d’une seule fin. Celle de rendre acceptable l’idée

directrice.

2.3.La rédaction

Arrivé au stade de rédaction, le résumé doit comporter deux parties :

Sur une première ligne on écrit la référence exacte du texte résumé : Auteur, titre,

lieu d’édition, maison d’édition, date et nombre de pages.

Sur ce qui suit doit être présenté le résumé lui-même. La première phrase

devrait énoncer l’idée directrice. Cette dernière peut reprendre intégralement ou

presque la formulation donnée dans le texte. Pour le reste du résumé, il faut se

contenter de reprendre les idées et les reformuler de façon personnelle sans

reprendre les formulations de l’auteur tout en évitant la paraphrase. Rappelons que

toutes les idées énoncées par l’auteur doivent être reprises dans un résumé et

aucune d’entre-elles ne doit être omise. Le rédacteur s’assure à la fin du résumé que

toutes les idées principales sont au service de l’idée directrice et que tous les

ensembles convergent pour une seule fin, comme l’illustre la figure n°3 suivante.

17
Figure n°3 : La cohérence entre l’idée directrice et les idées principales

idée
principale
1

Idée idée Idée


principale générale ( principale
2 directrice) 3

Idée
prinipale 4

Source : conçu par nos soins

18
III.La dissertation

19
III. La dissertation

La dissertation est un exercice méthodologique important exigé dans plusieurs

disciplines et à tout les niveaux. La dissertation sort de l’asphère universitaire et

s’impose comme la seule et unique méthode de présentation d’un contenu

d’information dans tous les domaines, allant du littéraire au scientifique. Elle est

plus que ça, puisque elle franchit les frontières des études et constitue l’unique

méthode pour donner son discours dans le milieu politique.

La dissertation est constituée de trois étapes essentielles, à savoir l’introduction, le

développement et la conclusion.

1.L’introduction : première étape

On a pour coutume de dire qu’on n’a pas une deuxième chance pour faire une

première impression, pour dire que l’introduction est une étape essentielle. Elle

constitue la première impression que le candidat donne à son correcteur. Une règle

simple à retenir est celle des trois ‘P’. Il s’agit de la présentation du sujet, de la

problématique et du plan.

1.1.Présentation du sujet

La présentation du sujet doit s’appuyer sur des informations fondées et

intéressantes. Un accroche est un fait qu’on annonce dans le but d’éveiller l’intérêt

du lecteur. Il peut s’agir d’un fait d’actualité, d’une citation ou d’un fait historique

ou même un dossier documentaire.

Dans une introduction, l’étudiant ne doit pas développer ses idées ou aborder

les sous parties. Par contre, une présentation des principaux termes du sujet est
20
nécessaire. En effet, l’étudiant doit revenir sur les notions de base ou les

mécanismes dans son introduction afin de familiariser le correcteur avec le sujet

abordé.

Avant d’annoncer la problématique, le rédacteur doit situer son sujet dans un

espace géographique et indiquer la période concernée par son analyse.

1.2.La problématique

La problématique : est la question à laquelle doit répondre le rédacteur dans le

développement. Une problématique ne doit pas avoir l’air de tomber de nul part. En

effet, un enchainement logique dans l’annonce des idées de l’introduction doit être

respecté. La problématique doit être une suite logique des idées. D’où la nécessité

de faire le lien entre les trois parties de l’introduction de manière à maintenir le fil

directeur.

D’une part, le raisonnement doit déboucher sur la problématique et d’autre

part, il faut penser à mettre le lien entre la problématique et l’annonce du plan et

expliquer en quoi les grandes parties annoncées dans le plan permettront de

répondre à la question posée dans la problématique.

1.3.Le plan

Dans un plan, l’étudiant étale les idées principales qui composent son

argumentaire. Deux ou trois idées qui permettront de répondre à la question posée

et qui seront développées dans le développement.

L’étudiant doit penser à aérer son texte en mettant un alinéa au début de chaque

partie de l’introduction et en laissant de l’espace entre les trois parties

(présentation, problématique, plan)


21
2.Le développement

Le plan de rédaction doit être fait en réponse à la problématique posée. Le

développement doit être divisé en sous parties. Le nombre de parties n’est pas

important et dépend de la problématique posée et de la réponse que l’étudiant

souhaite apporter à la question. Cependant, les parties constituées doivent être

articulées logiquement pour apporter une réponse cohérente et satisfaisante en

employant des articulateurs logiques (D’abord, ensuite, enfin….). L’étudiant peut

décider de retenir deux sous-parties avec deux arguments pour chaque partie. Ca

reste un exemple, d’autres plans sont possibles avec plus ou moins d’arguments

dans le développement.

La méthode la plus employée pour exprimer ses arguments est celle de A.E.I

(Affirmation, Explication, Illustration).

Le rédacteur doit commencer son argument après une affirmation. Par la suite,

explicite cet argument, le détaille et donne des exemples. A la fin, il faudra illustrer

par des statistiques, des exemples ou des faits d’actualité ou par des résultats d’une

études économique ou sociologique.

Les lignes directrices : pour que la ligne directrice par partie apparaisse au

lecteur, il faut rédiger des chapeaux en tête de chaque partie et faire apparaitre pour

chaque partie les sous parties à y développer en deux ou trois lignes en expliquant

le lien qui existe entre elles.

Les transitions

Elles permettent au correcteur de comprendre le lien qui existe entre les parties

et les sous parties. Il existe deux types de transitions. Les transitions entre les
22
parties et les transitions entre les sous-parties. Il faut penser à faire apparaitre l’idée

de la première partie et celle de la deuxième partie et présenter le lien qui existe

entre les deux parties. Le lien peut être un lien de complémentarité, de nuance ou

d’opposition. Le lien qui existe entre une partie et une autre diffère d’un thématique

à une autre et d’un étudiant à un autre en fonction des idées détenues par celui-ci.

S’il s’agit d’un lien de nuance, l’étudiant peut commencer par le connecteur

logique Certes et présenter la première idée et enchainer avec le connecteur mais,

puis présenter la deuxième idée. La même idée peut servir pour les sous parties.

3.Conclusion

3.1. Le bilan : Le rédacteur reprend son cheminement et son argumentation et devra

répondre synthétiquement à la problématique posée en résumant les principaux

arguments.

3.2.L’ouverture

Prolonger la réflexion en une question plus générale. L’ouverture doit être en lien

avec le sujet traité et non pas déconnecté du sujet.

4.Les types de dissertation

Une bonne lecture du sujet de la dissertation nous conduit à une recherche

sémantique (déterminer les sens des mots composant le sujet) nous permettra de

délimiter le contour du sujet et la nature de la dissertation.

Globalement, nous pouvons distinguer entre trois types de sujets :

23
4.1. Sujet d’analyse

Dans ce type de sujet il n y a pas de problématique apparente : « Intervention de

l’Etat dans l’approche économique », ou encore « La mise en place des pratiques

marketing dans l’entreprise publique ». Dans ce type de sujet, on peut englober

l’ensemble des aspects du sujet ou choisir un angle d’attaque, c’est-à-dire défendre

une notre propre vision avec de arguments. Cette approche est risquée mais

intéressante si elle nous inspire.

4.2. Sujet de discussion

Dans ce cas de sujet, la problématique est explicite : « Faut-il ? », « Dans

quelle mesure ? », « Peut-on ? ». Le sujet est généralement annoncé sous forme de

question directe.

4.3. Sujet de mise en relation

Dans ce type de sujet on introduit souvent une conjonction de coordination

‘et’. Ce qui est attendu à travers ce type de thématique ce n’est pas d’étudier

séparément chaque phénomène mais d’envisager leur coordination. Il existe en

économie plusieurs articulations possibles : complémentarité, opposition,

corrélation, relation de cause à effet.

24
5. Etude de cas de dissertation

Introduction

Introduction

Cadre temporel

La corruption est un phénomène qui, au cours de ces dernières années, a

pris des proportions inquiétantes. Si inquiétantes, que des organisations

gouvernementales et non gouvernementales se sont donné pour but de combattre ce

phénomène sur le plan international, en développant pour chaque pays des

stratégies spécifiques, adaptées aux formes et aux dimensions historiques que prend

le phénomène au niveau local.

Présentation du sujet

Le phénomène varie en effet beaucoup d’un pays à l’autre et au sein même

d’un pays.

Cadre spatial

25
Il change de visage selon l’organisation, l’institution, le niveau hiérarchique,

la région. Chaque situation est spécifique. Ainsi, les scandales politico-financiers

qui ont défrayé la chronique médiatique ces dernières années dans certains pays de

l’hémisphère nord montrant que ces derniers ne sont pas mieux lotis que les pays

en voie de développement. Ces derniers souffrent de la petite corruption

administrative pratiquée au quotidien et à grande échelle. Il faut néanmoins

souligner que la corruption dans les différentes régions du monde ne se réduit pas à

ce qui est couramment rapporté.

Si le phénomène est universel, les conséquences ne sont pas du même ordre ici et

là. En particulier, lorsque les ressources sont limitées, la corruption constitue un

fléau aux conséquences graves pour le développement économique, le respect

des droits fondamentaux, la qualité de vie, la suprématie du droit, la

crédibilité des institutions, ainsi que les aspirations à la démocratie. Les

principales victimes en sont les populations les plus vulnérables,

particulièrement celles dépourvues de moyens de se défendre. Bref, du fait de

la mauvaise utilisation des ressources en général, la corruption constitue un

gâchis de potentialités.

Pour combattre ce phénomène, encore faut-il l’identifier au mieux, afin de

produire des indicateurs qui permettent d’appréhender ses formes, ses

manifestations et ses mécanismes ?

Problématique
26
Seront développés dans ce qui suit, une définition de la corruption, une

description des méthodes utilisées et les formes qu’elle prend et enfin une

énumération des domaines et secteurs où elle prospère.


Annonce du plan

Développement

I. Corruption et Etat Néo-patrimonial

À un premier niveau d’analyse, l’émergence d’une corruption à la fois

systémique et généralisée peut être liée à la nature néo-patrimoniale des états

africains. Sous partie 1

Cette notion est un prolongement de la notion de domination traditionnelle

pelle patrimoniale de Max Weber qui repose sur l’idée de confusion du public et du

privé dans un contexte de légitimité traditionnelle. Le recours au préfixe « néo, »

est là pour souligner qu’il ne s’agit plus d’un contexte traditionnel. Nous entendons

par État néo-patrimonial le fait que, si l’État est par ses structures formellement

différencié de la société, du point de vue de son fonctionnement, les domaines du

public et du privé tendent informellement à se confondre. L’État est, en quelque

sorte, privatisé à leur profit, par ceux-là mêmes qui y détiennent une position

d’autorité, d’abord au sommet de l’État, mais aussi à tous les niveaux de la

pyramide étatique. Le dirigeant politique se comporte en chef patrimonial, c’est-à-

27
dire en véritable propriétaire de son royaume. C’est pourquoi le pouvoir et la

richesse tendent à se confondre et la possession du pouvoir politique ouvre la voie à

l’accumulation économique.

II. Définition de la corruption

Récemment encore, le mot corruption était complètement proscrit dans les milieux

professionnel et politique. Il apparaissait rarement dans les journaux, les

économistes n'en parlaient guère, même si les politologues commençaient à lui

vouer un intérêt théorique.

La tentative de définition de la notion de corruption doit mettre en évidence le fait

que

la corruption se manifeste dans le secteur public autant que dans le secteur privé.

Elle désigne un ensemble très large de pratiques et concerne toutes formes de

fraudes.

La définition de la corruption doit inclure les notions de corruption passive et de

corruption active, c’est-à-dire qu’elle désigne autant le fait de donner que de

recevoir des pots-de-vin ou autres avantages. La prise de décision est influencée par

des considérations personnelles ou familiales.

Si l’on propose comme définition de la corruption « l’abus d’une position

publique en vue d’un intérêt privé », on admettra alors que celle-ci ne pourrait

survenir que lorsqu’il y a une possibilité d’interaction avec le public et que « tout

28
service, tout contrôle, tout acte administratif, toute sanction, sont monnayables et

passibles de transactions occultes ».

Cette définition est cependant restrictive, puisqu'elle ne prend pas en compte

certaines formes de corruption

III. Les formes caractéristiques de la corruption

Il est banal de constater qu’en Afrique, les relations sociales ont tendance à être

fortement personnalisées. Aussi, lorsqu’on veut analyser les mécanismes de la

corruption en Afrique, il est important de tenir compte de la façon dont

diverses formes de relations sociales sont assimilables à de la corruption

lorsque, en s’appliquant aux rapports avec le monde politique, administratif

ou judiciaire, elles engendrent le favoritisme et contaminent ainsi la gestion

publique : c’est ce que l’on appelle la « corruption-échange social ».

Sous partie 2

On a trop souvent tendance dans le langage courant à réduire implicitement la

corruption à la corruption purement économique, c’est-à-dire marchande, comme le

pot-de-vin.

La prégnance des relations de parenté au sein de la famille étendue, qui

impose à l’acteur public de faire profiter les membres de sa parentèle de son accès

privilégié aux ressources publiques. Cela peut se faire en recourant à toutes les

formes de favoritisme comme la redistribution de l’argent des pots-de-vin ou des

détournements au sein de la parentèle, ou encore en faisant recruter en priorité ses

29
parents à un poste public. La relation de clientèle constitue un rapport de

dépendance personnelle qui repose sur un échange réciproque de faveurs entre deux

personnes, le patron et le client, qui contrôlent des ressources inégales. On parle

souvent de patronage lorsqu’il s’agit d’un responsable politique qui distribue des

ressources publiques, comme des emplois ou des permis, contre une fidélité

politique. Le copinage est un échange de services entre amis, et concerne des

personnes égales ou potentiellement égales. Enfin, ce qu'on appelle vulgairement «

le tribalisme » est une forme de favoritisme à base ethnique ou même ethno-

régionale, qui se trouve plus ou moins à cheval entre le népotisme et le

clientélisme. Nous pouvons ainsi distinguer comme domaines ou se manifeste et

prospére la corrution au sein du secteur public

- les ministères et services publics ;

- les fonctions gouvernementales, les cabinets des ministres, les fonctions électives

(maires, conseillers régionaux, etc.), les postes à responsabilité de l’administration

décentralisée (gouverneurs de régions, provinces, départements, etc.).

Toutefois, il faut noter qu’avec le processus démocratique sont apparues de

nouvelles instances de la parole publique : des groupes de pression des ONG ou des

organisations de la société civile, qui interviennent dans le jeu d’influence de

pouvoir.

30
Ces organisations de la société civile, tout comme l’État et le secteur privé, vont

aussi parfois développer des pratiques corruptrices, en ayant recours aux techniques

de manipulation.

IV. Conséquences de la corruption

Curieusement, sont nombreux ceux qui croient que la corruption peut

encore aider à graisser les rouages d'une économie lente et sur-régulée. Les faits

démentent cette théorie. La corruption a un coût.


Sous partie 3

Sur le plan économique, 11 est établi qu'elle favorise les investissements

improductifs, accroît le coût des biens et services et conduit à un déclin de la

qualité de tout service et de toute production sous contrôle public. Elle engendre de

mauvais choix, encourage la compétition au niveau des pratiques de corruption

plutôt qu'une saine concurrence en termes de qualité et de coût. Les sondages

indiquent par ailleurs que, lorsque la corruption devient endémique, elle alourdit les

coûts des entreprises et handicape plus particulièrement les plus petites d’entre

elles.

Par-dessus tout, sur le plan social, elle ralentit le développement

économique et social, ce qui cause des dommages particulièrement importants dans

les pays en voie de développement. La corruption détourne les richesses nationales

31
au profit de quelques-uns, érode la base des ressources d'un pays et contribue à

entretenir ainsi le cercle vicieux de la pauvreté.

32
En privant les membres les plus vulnérables de la société des fruits du

développement par le détournement des priorités sociales de base (sécurité

alimentaire, santé, éducation...), elle les empêche de bénéficier de l’amélioration de

la qualité de vie qui devrait résulter d’une répartition équitable des richesses. Elle

gonfle artificiellement le prix des biens et des services pour une qualité moindre et

impose ainsi aux plus pauvres de payer le prix de la corruption alors même qu'ils en

sont les moins capables.

La corruption encourage des pratiques discriminatoires, menace les droits sociaux,

économiques ou culturels les plus élémentaires, cultive l’arbitraire et, souvent, va

de pair avec des méthodes répressives de gouvernement.

Conclusion

Au début de ce troisième millénaire, tant que les écarts entre les pays riches

et les pays pauvres ne cesseront d’augmenter, la mondialisation de l’économie

imposée par les détenteurs de grands capitaux accentuera le fossé. La corruption

continuera d’en profiter et les corrompus de couler des jours heureux. Le coût de la

corruption, notamment en Afrique, est très élevé : Etats déliquescents, violences de

toutes sortes, guerres et conflits ethniques et religieux, pouvoirs en place rentiers et

corrompus, économies en faillite, pauvreté et marginalisation de masse,

administration publique gangrenée et obsolète, fuites des capitaux, etc.

Bilan

33
Mais, face à ce tableau noir, il y a des lueurs d’espoir. Les peuples d’Afrique

résistent de mille manières contre les dirigeants qui mènent le continent au chaos.

La lutte pour la survie et pour la liberté se poursuit, balisant le terrain pour ceux qui

combattent la corruption.

Ouverture

34
IV.La bibliographie

35
IV.La bibliographie

1. Pourquoi rédiger une bibliographie ?

La bibliographie est une liste exhaustive de tous les documents employés par

un étudiant ou un chercheur dans la rédaction d’un contenu (travail de recherche,

exposé, mémoire ou thèse). Tous ces documents doivent être classés et ordonnés. Il

existe plusieurs classifications, selon l’ordre chronologique, alphabétique ou selon

le type de document.

Si la bibliographie occupe une place importante dans un travail de recherche

c’est parce qu’elle donne un aperçu sur le domaine de recherche auquel s’intéresse

l’étudiant ou le chercheur et d’une certaine manière la qualité des documents

constituant la bibliographie reflète la qualité du travail mené. De plus, cité une

source signifie que le rédacteur ne cherche pas à s’approprier un contenu donné

mais s’appuie sur une information éditée et vérifiée empiriquement.2Le non

référencement peut causer de sérieux problèmes et plonge le chercheur dans le

plagiat.3

Tout travail de recherche s’appuie sur des recherches passées et se base sur

des idées déjà vérifiées. Il est donc important et honnête de préciser la source

de ses idées et sur quoi on appuie notre recherche pour étayer et démontrer

son point de vu4.

2
Isabelle Perez, La bibliographie : règles et présentations, Centre de documentation P.Bartoli, 2012.
3
Hes.so Haute école spécialisée en Suisse occidentale, Méthodes de citation et de rédaction d’une bibliographie,
guide pratique, version 1, 2015.
4
Hes.so Haute école spécialisée en Suisse occidentale, Méthodes de citation et de rédaction d’une bibliographie,
Op.Cit.

36
2.La citation dans le texte

2.1.La citation directe

Une citation directe consiste à reprendre une partie d’un texte sans la modifier.

Elle doit être mise entre guillemets et d’en indiquer la source. Par exemple :

« Les communications marketing prennent de plus en plus la forme d’un dialogue

entre l’entreprise et ses clients. Les marques ne se demandent plus seulement

comment contacter leurs clients, mais aussi comment les clients peuvent les

contacter et même comment ils peuvent se contacter les uns les autres », (Kotler et

al, Marketing management, P :681).

2.2.La citation indirecte ou la paraphrase

Une citation indirecte ou paraphrase consiste à reformuler les propos de

l’auteur sans changer le sens et le contenu. Le rédacteur doit citer la référence, tout

comme dans le cas d’une citation directe. Voici l’exemple suivant :

Une compagne de mailing passe par les étapes suivantes : objectifs, ciblage, tests...

(Kotler, Marketing management, P :685-686).

De même, la citation d’informations factuelles (chiffres et données

numériques) nécessite la citation de la référence comme suit :

La population algérienne avoisine les 46 millions (ONS, 2022).

2.3.La méthode de citation

La méthode la plus utilisée est la méthode appelée auteur/année ou auteur/date.

Cette méthode offre un meilleur repérage des références dans la bibliographie.

Dans la citation, le nom de l’auteur est suivi de l’année de publication :

-Walliser B. (2003)
37
-Menon S et Kahn B.E. (2003)

Dans la bibliographie, les références sont classées par ordre alphabétique des

noms des auteurs ou de l’organisme éditeurs, s’il n y a pas d’auteurs. Dans une

citation, on autorise la mention de seulement trois auteurs. Au-delà de trois, le

rédacteur doit se contenter de citer le premier auteur et de faire suivre la mention

« et al » :

Rifon N.J., et al (2004).

3.Types de documents

Différents types de documents nécessitent d’être référencé dans la

bibliographie. Il s’agit notamment de :

- Ouvrage

- Ovrage collectif

- Chapitre d’ouvrage

- Article de périodique

- Thèse ou mémoire

- Communication à un congrès

- CdRom ou DVD

- Sites internet

4.Comment rédiger une bibliographie ?

Si dans une citation on se contente du nom et de l’année d’édition, dans une

bibliographie, l’idéal serait de mentionner le plus d’information possible pour

permettre au lecteur de trouver le document sans univoque ni ambigüité. Il est aussi

38
essentiel d’harmoniser le référencement des toutes les sources dans la bibliographie

de façon à ce qu’elle réponde au même modèle de citation.

4.1.Citation d’un ouvrage

Nom, initial du prénom (année). Titre de l’ouvrage. Lieu d’édition, Editeur.

Pagination (P:/Page :)

Ou Nom, initial du prénom, année. Titre de l’ouvrage. Lieu d’édition, Editeur.

Pagination (P:/Page :)

Ou Nom, initial du prénom (année). « Titre de l’ouvrage ». Lieu d’édition, Editeur.

Pagination (P:/Page :)

Exemple

Un seul auteur

Malhotra N. (2007), Etudes marketing avec SPSS, 5e éd., Paris, Pearson

Education. P :76.

Malhotra N., 2007, Etudes marketing avec SPSS, 5e éd., Paris, Pearson Education.

P :76.

Malhotra N., (2007), « Etudes marketing avec SPSS », 5e éd., Paris, Pearson

Education. P :76.

Si plus de trois auteurs

Kotler P, Keller K.L, Manceau D et al.

4.2.Citation d’un ouvrage collectif

Nom, Initial du prénom, fonction, (Année). Titre de l’ouvrage. Lieu de

publication : Editeur, Pagination.

4.3.La citation d’un article


39
Nom, Initial du prénom (Année). Titre de l’article. Titre du périodique Vol. (n°),

intervalle de pagination.

Exemple : Fleck N et Maille V.(2010), Trente ans de travaux contradictoires sur

l’influence de la congruence perçue par le consommateur : synthèse, limites et

voies de recherche, Recherche et application en marketing, 25, 4, 69-92.

Fleck N et Maille V.(2010), « Trente ans de travaux contradictoires sur l’influence

de la congruence perçue par le consommateur : synthèse, limites et voies de

recherche », Recherche et application en marketing, 25, 4, P : 69-92.

Dans le cas d’un article consulté en ligne, on rajoute en plus de la référence, la

mention consulté le ……suivie du lien.

4.Citation d’une thèse ou d’un mémoire

Nom, initial du prénom, (Année). Titre de la thèse ou du mémoire. Type de v

document : Spécialité. Lieu de soutenance : Université de soutenance, nombre de

pages. Exemple :

AMZIANE L, (2019). Perception du consommateur pour l’image régionale de la

Kabylie spécifique au fromage. Thèse de doctorat, Economie et finance

international, Université de Tizi-ouzou, Algérie, disponible sur le lien

https://www.ummto.dz/dspace/handle/ummto/4965?locale-attribute=fr.

4.5. Citation d’une communication à un congrès

Nom Initial du prénom des auteurs (Année). Titre de la communication. Titre de la

conférence. Organisme organisateur de la conférence. Date et lieu de la conférence.

Pages. Exemple :

40
Fleck-Dousteyssier N., Roux E., et Darby D. (2005), La congruence dans le

parrainage : définition, rôle et mesure, Actes du 21ème Congrès International de

l’Association Française du Marketing, Nancy.

4.6.Citation d’un DVD ou DcRom

Nom Initial du prénom des auteurs (Année). Titre (type de support). Lieu

d’édition : Editeur.

41
V.La fiche de lecture

42
V. Fiche de lecture

1. Structure d’une fiche de lecture

Une fiche de lecture peut-être considérée comme le compte-rendu d’une

lecture. Elle va permettre de résumer de manière courte et visuelle l’ensemble des

thèmes abordés ainsi que de rédiger une courte analyse de l’œuvre. Les fiches de

lecture sont particulièrement efficaces lorsque vous avez besoin de mémoriser des

informations tirées d’un livre ou d’un article. Pour cela une bonne lecture s’impose

pour bien comprendre le contenu tout en prenant des notes sur un brouillon.

La fiche de lecture doit être répartie en trois parties, à commencer par l’entête.

1.1.La première partie, en haut de la fiche, sera consacrée à la référence

bibliographique complète de l’ouvrage ou l’article :

- Titre du livre et sous-titres.

- Auteur

- Date de la première publication (indiquée en bas de la deuxième page et qui

diffère de la date d’impression).

- Editeurs

- Collection

- Nombre de pages

- La langue d’origine.

43
1.2.Deuxième partie sera consacrée pour des renseignements supplémentaires sur :

- L’auteur : nom, prénom, date de naissance et éventuellement de mort.

- Citer les autres travaux littéraires effectués par celui-ci.

- Indiquer le genre : poésie, autobiographie, biographie, un conte, une pièce de

théâtre, un roman, une correspondance, un témoignage….

- Le contexte : quel région, pays, quartier, époque, environnement….

1.3.La troisième et dernière partie sera consacrée au résumé

- Dans cette partie de la fiche de lecture, qui se situe en bas de la fiche, le lecteur

donne un résumé suivi de son avis.

- Faire un résumé de 10 à 20 lignes (ca peut changer en fonction du volume de

l’ouvrage).

- Mentionner un passage ou un paragraphe qui vous a plu et qui vous marqué et

que vous aimerez faire lire à d’autres pour leur donner envie de lire à leur

tour.

- Indiquer son appréciation personnelles, en disant si l’ouvrage vous a plu

beaucoup, un peu, passionnément, et dites pourquoi en utilisant les adjectifs

adéquats (intéressant, palpitant, tragique, triste, captivant, émouvant……….)

44
2.Modèle de fiche de lecture

- Nom :………………………………….

- Prénom :……………………………….

- Section ou niveau :…………………….

- -Fiche de lecture

- Titre du livre (Sous-titres) :…………………………………………

- Auteur (S) :……………………………………………………………

- Editeur :……………………………………………………………….

- Collection :……………………………………………………………..

- Date d’édition :…………………………………………………………..

- Nombre de pages :………………………………………………………..

- La langue d’origine :……………………………………………………….

- L’auteur :

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

……………….

- Le genre :

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

………………

45
- Le contexte :

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

………….

- Les principaux personnages :

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

…………

- Résumé bref :

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

…………

- Extrait :

- ………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………

………….

- Appréciation personnelle :

- ………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………

46
VI.L’exposé

47
VI.L’exposé

Qu’est ce qu’un exposé ?

Un exposé est une réponse claire, précise, illustrée, orale et écrite à une

question ou thématique donnée. L’enjeu pour l’exposant est d’apprendre à faire de

la recherche sur une thématique donnée et de maitriser un contenu d’information

donnée et surtout de savoir comment le transmettre et parvenir à convaincre son

auditoire. La présentation orale comme la phase écrite de l’exposé sont toutes les

deux essentielle pour la réussite de cet exercice. En effet, la présentation orale fera

partie, non seulement de la vie académique, mais aussi de la vie professionnelle et

sociale de chacun de nous. Savoir parler en public et transmettre un contenu est

indispensable pour une vie sociale épanouie.

1.Choix du sujet de l’exposé

Le sujet de l’exposé peut avoir une visée spécifique. Nous pouvons

distinguer entre quatre types de visées 5:

Il peut s’agir d’une visée descriptive ou l’exposant présente en détail la nature et les

caractéristiques des faits étudiés. Une visée classificatrice consiste à catégoriser,

regrouper et mettre en ordre pour permettre des comparaisons ou des

rapprochements. Une visée explicative, quant à elle, s’ancre dans la démarche

expérimentale et a pour objet d’établir des relations de causes à effet entre faits.

Enfin, la visée compréhensive, permet de suivre l’évolution des phénomènes de la

naissance à la maturité.

5
DAHAK, A et KARA, R, (2015), Le mémoire de master, du choix de sujet à la soutenance, édition El-Amel,
Tizi-ouzou, P :39-40.

48
2.La phase écrite de l’éxposé

La phase écrite d’un exposé Cette phase ne se limite pas à effectuer un listing des

informations récoltées mais l’exposant doit parvenir à sélectionner, reformuler et

synthétiser les informations récoltées.

La structure est un élément important dans tout exposé. En effet, avant

d’commencer à rédiger, l’auteur doit dégager un plan d’exposé en fonction de la

thématique et de l’information dont il dispose. Dans cette phase, l’auteur doit

dégager les différentes parties et les chapitres qui composeront chaque partie.

Aussi, il devra penser aux sections qui permettront de développer les idées

principales. L’auteur devra impérativement rédiger une introduction et une

conclusion pour le document de synthèse.

La connaissance commence par une tension entre le savoir et le non-savoir6. Le

problème scientifique se situe aux frontières de la connaissance. Pour un chercheur,

le défit serait de déplacer cette ligne pour agrandir la sphère du savoir. L’originalité

d’un travail de recherche consiste à apporter quelque chose de nouveau à la science.

On ne peut apporter du nouveau sans maitriser ce qui est déjà fait et sans

positionner sa recherche dans un champ de recherche qui existe déjà. C’est dans

ce sens que la revue de la littérature est importante pour mieux répondre à une

question donnée.

Une fois, informations et plan sont faits, le rédacteur devra procéder à la

rédaction de la préparation du document de synthèse. Une introduction attrayante

6
Hervé Dumez, (2013). Méthodologie de la recherche qualitative : les dis questions de la démarche
compréhensive. Vuibert. Paris. P :43-45.

49
serait nécessaire afin d’éveiller l’intérêt de son auditoire. Pour cela, il faut prévoir

une phrase-choc pour amorcer son exposé et amener le public à vous suivre et à

s’intéresser à ce que contient l’exposé. Dans cet objectif, l’auteur peut s’appuyer

sur des statistiques, des événements ou des résultats de recherches menées. Une

question peut-être posée sans y répondre immédiatement. Dans la conclusion,

l’auteur devra répondre à la question posée et donner un bilan de ce qui a été

conclu.

3.La phase orale de l’exposé

Un exposé n’est jamais une lecture systématique des notes recueillies, mais

une présentation spontanée et cohérente des idées en face de son auditoire. Un

discours face à un auditoire doit respecter un certain nombre de règles, sans quoi, il

sera un échec. Pour un exposé oral réussi, l’exposant devra :

- Se préparer pour son discours, en répétant celui-ci plusieurs fois pour structurer,

mémoriser et bien maitriser les idées.

- Eviter la lecture systématique et se contenter de jeter un œil sur le support.

- Eviter de regarder ailleurs, balayer du regard et surtout affronter le regard de son

auditoire.

- Parler suffisamment fort et mettre du ton dans sa voix pour convaincre son

auditoire.

- Gérer bien son temps et éviter de se montrer stressé, de se croiser les bras ou de

se toucher les cheveux.

50
- L’idéal serait d’introduire son thème, de faire une petite introduction, suivie des

idées principales et d’une conclusion. L’exposant devra poser des questions de

temps à autre pour capter l’attention de son auditoire.

- Un exposé réussi est un exposé qui informe et convainc son auditoire.

L’exposant doit absolument être convaincu et sincère dans son discours.

4.Situer son discours par rapport à celui d’autrui

Pour présenter ses idées ou celles d’autrui, l’exposant doit employer

différentes expressions permettant de distinguer entre ses propos et ceux d’autrui.

Le tableau n° 1 suivant donne une vu globale sur ce que l’exposant peut employer.

Tableau n°1 : les expressions permettant de situer son discours

Verbes servant à Les verbes servant Les verbes servant Les verbes servant

dire ce que l’on dit à dire ce que l’on à dire ce que l’on à dire ce que l’on

pense approuve désapprouve

L’auteur ajoute L’auteur a L’auteur admet Se demande si,

que, annonce que, l’impression que, que, préconise que, doute que,

commente que, accepte que, admet confirme que, s’étonne que,

constate que, que, craint que, agrée le fait que, exprime son

déclare que, croit que, défend consent au fait désaccord sur,

établie que, expose que, envisage, que, souscrit à s’interroge sur,

que, indique, espère, estime, s’inscrit au faux

montre, observe, préconise, prévoit, par rapport, met en

51
précise, rappelle préconise, doute, objecte que,

recommande s’oppose à

Source : Colette K-S Graziella Farina Mercedes Fernandez Mireille Michel, (2003), Comment

rédiger un rapport, un mémoire, un projet de recherche, une activité de recherche en cours ? Centre de

langues de l’Institut universitaire européen, via dei Roccettini 9, 50016, SAN DOMENICO di

FIESOLE (FIRENZE, Italie)

52
Exemple de sujet de dissertation rédigée

Voici un exemple rédigé de dissertation qui vous montrera les articulations ici

signalées entre crochets à respecter dans sa rédaction.

Le sujet de cette dissertation est : « Y a-t-il des opinions intolérables ? »7

[motivation ou exemple introduisant le sujet] : Il est courant de voir des

propagateurs de la xénophobie accuser les autres d’intolérance. Se demander :

[citation littérale du sujet] « Y a-t-il des opinions intolérables ? » nous met devant un

dilemme. [exposé de la problématique] En déclarant qu’il y de l’intolérable, est-ce

que nous ne sommes pas intolérant ? Mais si nous laissons toutes les opinions

s’exprimer, celles qui défendent la mise en œuvre d’une société intolérante ne

risquent-elles pas de l’emporter ? Ceci est le paradoxe de la tolérance pointé par K.

Popper. Mais on peut se demandant aussi si toute opinion parce qu’elle est avant tout

une conviction, n’est pas porteuse d’intolérance pour ce qui la met en cause. Enfin, du

point de vue de quelqu’un qui posséderait la vérité sur un sujet, toute opinion à ce sujet

ne serait-elle pas intolérable dans la mesure où la conviction propre à l’opinion

s’oppose aux critères de validités rationnels propres à la vérité ? Mais alors ne serait-ce

pas la vérité de l’intolérance contre celle propre aux convictions de

l’opinion ? [annonce du plan]Nous devrons nous demander dans un premier temps si

la vérité ne rend pas toute opinion intolérable puisque toute opinion refuse de se

soumettre à des critères de validité ? Dans un deuxième temps, si la vérité n’implique

7
http://www.lyc-vinci-st-witz.ac-versailles.fr/spip.php?article35. Consulté le 15.11.2022.

53
pas l’intolérance, quel rapport sain envisager entre les convictions de l’opinion et les

critères de validité de la vérité ? Enfin si on laisse un espace libre où toute opinion

peut se dire, jusqu’où tolérer les opinions défendant l’intolérance ?

[argument 1 de la première partie ] Un scientifique sait que certaines opinions ne

résistent pas aux critères de validité expérimentaux. Même si toute vérité scientifique

est provisoire, il n’en reste pas moins que certaines opinions sont fausses. Par exemple

croire et affirmer que l’humanité est apparue en 6 jours est scientifiquement faux. La

vérité scientifique ne tolère pas l’ignorance.

[argument 2 de la première partie] Nous parlons ici de vérité objective mais les

règles de conduite produites dans notre esprit, nos valorisations sont aussi liées à des

critères de validité. Il y a par exemple peu d’authenticité de notre part à vivre nos

expériences centré sur nous-même alors que nous condamnons l’égocentrisme. La

racine de notre égoïsme ne subsistera-t-elle pas tant que nous vivrons en

personnalisant notre expérience ? Ceux qui s’approchent de cette vérité, peuvent-ils

supporter les opinions qui font la promotion du narcissisme, c’est-à-dire d’une attitude

où tout est centré sur soi, sa famille, son clan, son pays, sa religion ?

[transition critique introduisant la deuxième partie] La vérité sait que l’opinion nie

l’expérimentation ou la réalisation intérieure de ce qui est authentique. Seule la vérité

est tolérable dans l’esprit de celui qui se libère des opinions toutes égocentriques mais

cette intolérance vis-à-vis de toute opinion doit-elle entraîner l’intolérance vis-à-vis

des personnes qui restent inauthentiquement attachées à leurs opinions

égocentriques ? [argument 1 de la deuxième partie] Tolérer n’est pas forcément

encourager mais laisser être. Le primate qui s’est mis à penser pour la première fois a-

54
t-il méprisé ses congénères incapables d’accomplir la même opération ? Non, il était

tout simplement d’une autre espèce, mieux doté pour vivre. Celui qui est plus

conscient regarde avec tristesse voire avec compassion ceux qui le sont moins. Il

supporte le poids d’une ignorance où lui-même se tenait précédemment.[argument 2

de la deuxième partie] Il laisse les autres être ce qu’ils sont tant qu’ils lui permettent

d’exister. Une opinion intolérante est tolérable en droit tant qu’elle ne produit pas

l’intolérance en fait. « Tout peut se dire », comme le dit Raoul Vaneigem (philosophe

belge contemporain) mais bien sûr pas se faire.

[transition critique introduisant la troisième partie] Mais n’y a-t-il pas un

impensé ? Une insulte n’est pas seulement une parole mais aussi un acte. La parole

peut agir et faire agir. Tolérer le discours xénophobe ne risque t-il de nous en faire les

complices ? [argument 1 de la troisième partie] Comme le souligne Comte Sponville

la tolérance est une vertu non un droit. Le xénophobe n’a pas à exiger qu’on le tolère,

on tolère déjà son existence et son inauthenticité. La vertu de tolérance doit avoir en

vue le droit à la liberté d’expression. La Tolérance doit servir la liberté de conscience

même si celle-ci se trompe comme le souligne Voltaire. Ainsi si des actes et des

paroles menacent ces droits, nous devons y être intolérant.[argument 2 de la

troisième partie] La nécessité de faire des lois pour limiter les agissements de ceux

qui la menacent traduit notre fragilité politique. [argument 3 de la troisième

partie]Faire des lois cependant ne suffit pas, il faut que nous œuvrions à une mentalité

plus authentique et donc moins centrée sur ses intérêts individuels. Les intolérants

recrutent parmi les laissés pour compte de notre sociétés.

55
[conclusion de la dissertation] Pour la vérité, toute opinion est finalement

égocentrique et donc seulement tolérable comme on tolère avec compassion notre

ignorance passée. La vérité pour exister a aussi besoin d’un espace où elle est tolérée.

Elle trouve dans la défense de la liberté d’expression et de la liberté de conscience la

parfaite défense de son droit à être et le sens profond de sa vertu de

tolérance. [facultatif : ouverture à un nouvel enjeu par une question mais qui ne

montre pas qu’on a omis de traiter un aspect essentiel du sujet] Reste maintenant à

se demander plus précisément ce qu’est la vérité.

2- Remarques sur le traitement du sujet

• Pour passer de la problématisation à la rédaction de l’introduction, la méthode de la

contradiction problématique a été privilégiée. Comme vous l’avez remarqué l’analyse

problématique du terme « opinion » auquel on a opposé l’antonyme « vérité » nous a

permis d’élaborer une seconde contradiction problématique. Le plan découle

naturellement de la problématique.

• A propos du développement Il est évident que la connaissance d’arguments

philosophiques empruntés à un cours, à des auteurs est nécessaire. Le repère

philosophique « en fait/en droit » est ici par exemple d’un usage capital.

• A propos de l’ouverture Elle est facultative car souvent elle trahit le fait qu’un aspect

essentiel du sujet n’a pas été traité.

56
VII.Le mémoire

57
VII. Le mémoire

Introduction

Dans l’application du système LMD ( Licence-Master-Doctorat), le

mémoire de master est exigé comme un exercice académique indispensable pour

l’obtention du diplôme de master. En effet, la poursuite de trois semestres axés sur

la recherche, sera finalement achevée par un quatrième semestre où l’étudiant aura

l’unique tâche de réaliser un mémoire de master et de soutenir publiquement. Une

note sera attribuer à l’étudiant et contribuera à sa moyenne générale.

Le mémoire est un travail de recherche relativement avancé visant à

permettre à l’étudiant de traiter un sujet spécifique suivant une méthodologie de

recherche en réponse à une problématique donnée dans le but de développer l’esprit

scientifique, critique de synthèse et d’analyse, de s’adapter à se justifier et à

défendre ses idées, à argumenter et notamment à améliorer ses capacités

intellectuelles.8

Le mémoire de master dont il est question constitue une initiation à la

recherche permettant à l’étudiant de s’intéresser à un sujet de recherche donné qui

va devenir par la suite son domaine de compétence. Le mémoire de master ne

débouche pas forcement sur des recommandations mais son ultime objectif est de

décrocher un poste de travail dans une entreprise9 ou de poursuivre sa recherche

dans le cadre d’un doctorat.

8
Dahak, A et Kara, R,. (2015), le mémoire de master, Edition El-Amel, Algérie, p : 14-15.
9
Dahak, A et Kara, R,. (2015), Op.Cit, p :15.

58
Pour élaborer le mémoire, l’étudiant doit respecter certaines étapes établies

et connues au préalable. Le respect du contenu et de l’ordre chronologique de

chaque étape est essentiel pour la réussite de cet exercice de fin de cursus et pour

un déploiement efficace des efforts de l’étudiant.

Les étapes à suivre pour la réalisation d’un mémoire sont représentées

successivement comme suit :

1. Le choix du sujet de mémoire :

La délimitation d’un sujet de mémoire doit impérativement respecter quatre critères

essentiels ; à savoir, l’originalité de du sujet, la faisabilité, la relation avec la

formation de cursus et la disponibilité du temps suffisant pour vérifier et mesurer

les questionnements posés.

1.1.L’originalité du sujet : l’originalité est un critère important dans le

choix du sujet de mémoire. Un sujet original et qui relève de l’actualité est

positivement évalué par les membres de jury et constitue une base pour d’autres

thématiques futures. Ceci dit, il faut souligner qu’une thématique déjà traitée

pourrait être abordée de différentes manières par l’étudiant, en différenciant le lieu

du stage ( une autre entreprise) ou en optant pour une méthodologie de recherche

différente, notamment la méthodologie de traitement des données ( simple constats,

tri-à-plat, régression simple, régression multiple, équations structurelles, séries

chronologiques ……).

59
1.2. Le sujet de recherche choisi doit être en relation directe ou indirecte avec

la spécialité de l’étudiant. Le mémoire est sensé permettre à l’étudiant de

maitriser un axe de recherche en relation directe avec son cursus de formation.

1.3. La faisabilité de la recherche et la contrainte temps doivent être prise en

compte avant que l’étudiant ne se lance dans un processus parfois irréversible. En

effet, l’étudiant doit d’abord s’interroger sur la possibilité de recueille

d’information (auprès des entreprises, banques, consommateurs, administration

publique, statistiques disponibles sur les sites des organismes…..) avant de se

lancer dans la recherche et de dépenser inutilement son temps et son énergie. Le

temps pour réaliser son enquête et sa recherche documentaire est aussi essentiel

pour ne pas se retrouver dans l’obligation de griller les autres étapes, notamment la

rédaction et la préparation de la soutenance.

Le choix du sujet de recherche doit contenir au moins une variable d’étude. Dans le

cadre d’une réflexion, l’étudiant se contente d’étudier une seule variable comme la

stratégie marketing dans une entreprise de service, les composantes d’une

compagne publicitaire. Le sujet de recherche pourrait s’agir d’une démonstration

ou l’étudiant devra démontrer l’existence d’une relation de cause à effet entre deux

variables ou plus. Nous pouvons citer l’effet des dépenses publicitaire sur la

notoriété ou l’image de marque, ou l’on cherche à étudier l’effet des dépenses

d’une entreprise sur les variables du capital marque.

60
2. Recherche documentaire et synthèse

De manière générale, un mémoire comporte une partie théorique connue sous le

nom de revue de littérature ou synthèse de littérature. Cela exige que l’étudiant

fasse le maximum de lecture pour les ouvrage, les articles et les mémoires les plus

récents, mais aussi les plus anciens, voir même les recherches fondamentales d’un

sujet donné.

Une lecture des écrits portant sur le sujet de recherche est obligatoire afin de mieux

cerner le sujet de recherche et de bien délimiter les contours de la problématique.

La lecture à elle seule ne suffit pas pour une revue de littérature. L’étudiant doit

fournir un effort de synthèse et non de résumé. Face à l’immensité des écrits sur les

sujets de recherche l’étudiants ne pourra pas et n’aura pas le temps suffisant pour

établir une revue de littérature exhaustive de toutes les références qui existent.

L’étudiant devra respecter deux règles. La sélection des référence, des définition se

fera en fonction des besoin de sujet et l’étudiant devra aborder les principaux

théoriciens et chercheurs du domaine étudié. Ainsi, on ne peut pas traiter un sujet

qui relève du marketing sans se référer à Kotler et Dubois, Ou un sujet de

commerce international dans se référer à Ricardo. Les deux principales tâches

qu’un étudiant devrait effectuer efficacement sont la comparaison entre plusieurs

écrits de la littérature et la critique entre ceux-ci. C’est à partir des efforts consentis

à ce stade qu’on apprécie la culture et les capacités de l’étudiant.

La problématique constitue la pierre angulaire de toute recherche. Selon Chevrier

(2009) in Dahak et Kara (2015), la problématique est une étape importante puisque
61
c’est elle qui donne à la recherche ses assises, son sens et sa portée. Dahak et Kara

(2015) pensent que la problématique met en évidence des interrogations sur les

relations existantes entres les différents concepts et dimensions d’un phénomène

donné dans un cadre théorique.

La détermination de la problématique est un exercice qui repose sur l’esprit

scientifique du chercheur. Cet esprit s’acquiert avec de la pratique et de l’analyse

(Angers (1997) in Dahak et Kara (2015)). La problématique doit être insérée dans

l’endroit qu’il faut, à savoir, à la fin de la revue de littérature. En effet, la

problématique doit paraitre comme une suite logique de la revue de littérature. Une

problématique n’est pas une question de recherche qui sort de nulle part mais d’une

suite de relations entre plusieurs dimensions composant le sujet de recherche.

La formulation de la problématique commence souvent par une problématique

initiale modifiable en fonction de l’avancement de la revue de littérature. Parfois la

problématique change de contours durant la collecte de données, si les données

adéquates sont indisponibles. Une chose est sure, le chercheur s’assure de rédiger la

problématique définitive une fois la faisabilité de la recherche est établie et les

revue de littérature est achevée.

Une problématique doit satisfaire les critères de pertinence, faisabilité, clarté (se

comprend facilement et ne prête pas à confusion). La pertinence est un critère

important dans l’élaboration de la problématique. En effet, une problématique ne

devrait pas avoir un contour moralisant si l’objet de l’étude ne l’exige pas. De plus

62
la problématique ne devrait pas contenir un aspect dont on ignore l’existence Dahak

et Kara (2015).

3.Formulation des objectifs de la recherches et des hypothèses

Beaucoup de chercheurs font l’erreur de poser des hypothèses pour tous types de

recherche. Hors, les hypothèses sont posées exclusivement dans le cadre des études

quantitatives.

Alors que la recherche quantitative cherche à mesurer un phénomène donné, la

recherche qualitative a pour objet d’étudier en profondeur le phénomène et ses

différents contours. De ce fait, le recueil de données dans les études qualitatives

repose sur des questions ouvertes, non directives, et indirectes pour cerner plus

d’informations possibles. Les études quantitatives, quand à elle se base sur des

mesure précise des variables et des dimensions recueillies dans le cadre d’un

échantillon représentatif d’une population. Le chercheur a la possibilité

d’extrapoler les résultats de la recherche si l’étude a été menée dans le respect des

conditions fondamentales (échantillons représentatifs, distribution normale,

hétéroscédasticité ou homoscédasticité en fonction du sujet de recherche).

L’objectif de recherche quant à lui annonce une intention de comprendre en

profondeur un phénomène donné et découle directement de la problématique

annoncée. Dans le cadre des études qualitatives, l’accent doit être mis sur les

acteurs et non pas les variables Dahak et Kara (2015). De la problématique de

recherche suivante : quels est l’impact de la finance islamique sur la croissance

économique ? Découle l’objectif de recherche suivant : l’objectif de la présente


63
recherche est de comprendre l’apport de la finance islamique à la croissance

économique.

Dans une recherche quantitative, la formulation des hypothèses peut se faire avant

la revue de littérature en se basant sur l’imagination, l’observation ou la

constatation. Les hypothèses sont mieux formulées quand le chercheur a achevé la

revue de littérature. En effet, une fois le cadre théorique est conçu à partir de la

revue de littérature, le chercheur peut adapter ses hypothèses en fonction des

informations recueillies dans le cadre des entretiens (dirigeants, consommateurs,

rapports) et des études antérieures portant sur le sujet. Chaque hypothèse peut être

subdivisé en plusieurs sous hypothèses en fonction des composants de la variables

dépendante ou indépendante de l’hypothèse principale. Prenant l’exemple de l’effet

de l’origine d’un produit sur le capital marque :

H1 : l’origine d’un produit influence sur le capital marque

De cette hypothèse principale découle d’autres sous hypothèses :

H1-1 : l’origine d’un produit influence sur la qualité perçue

H1-2 : l’origine d’un produit influence sur la notoriété d’une marque

H1-3 : l’origine d’un produit influence sur l’attitude vis-à-vis de la marque.

64
4.Elaboration du plan de mémoire

Le plan pour un mémoire constitue la feuille de route que le chercheur se

doit de suivre pour mener à bien sa recherche. Le plan définitif n’est établi que le

lorsque le travail de recherche est achevé. En effet, le chercheur devra modifier son

plan au fur et à mesure que la recherche progresse. Dans un mémoire, le plan est

présenté sous deux formes. En premier, il s’agit du sommaire, qui sera placé en

début du mémoire et contiendra les chapitres et les sections qui le composent. En

second, le chercheur doit insérer une table des matières qui étalera chaque point

traité dans le mémoire.

Les éléments du plan devraient constituer une réponse détaillée à la problématique

posée. Il est constitué de plusieurs subdivisions où chacune constitue une réponse à

un élément apparent ou caché de la problématique. Le chercheur doit veiller à ce

qu’il ait un enchainement logique entre chapitres et à l’intérieur de chaque chapitre.

L’équilibre à l’intérieur des chapitre est importante (le nombre de sections par

chapitre doit être le même). Enfin les titres des chapitres et des sections ne doivent

pas être long et mis en relation entre eux par des introductions et des conclusions.

Il existe plusieurs types de plans, notons les plus utilisés comme indiqué dans le

tableau n°2 suivant :

65
Tableau n°2 : types de plan

Type 1 Type 2

Introduction Introduction

Chapitre I Chapitre 1

I.1 1.1

I.1.1 1.1.1

I.1.2 1.1.2

II. 2.

Chapitre II Chapitre 2

II.1 2.1

II.1.1 2.1.1

II.1.2 2.1.2

Chapitre III Chapitre 3

III.1 3.1

III.1.1 3.1.1

III.1.2 3.1.2

III.1.3 3.1.3

Conclusion Conclusion

Source : fait par nos soins

66
5.Méthodes de recherche et collecte de données

Une fois le plan est établi, le chercheur choisi une méthode de recherche. La méthode

de recherche ne doit pas être confondue avec la méthodologie qui constitue un

ensemble de méthodes et de technique qui accompagnent le rédacteur dans ses écrits.

5.1.L’étude de cas10

Dans le domaine des sciences économiques de gestion et des sciences commerciales la

méthode la plus utilisée est celle de l’étude de cas comme méthode de recherche pour

un mémoire de master. Il faut noter que l’étude de cas d’un mémoire diffère de l’étude

de cas d’un cours en marketing ou en management. En effet, la première est mobilisée

afin d’étudier en profondeur un phénomène donné dans une entreprise, une région ou

un produit. Le second fait référence à l’illustration d’un ou plusieurs détails dans un

souci d’apprentissage.

Les études de cas c’est des recherches qualitatives, souvent utilisées pour

comprendre, explorer, et décrire. Il arrive parfois que des outils de collecte de données

quantitatives soient employés ( questionnaire), mais de manière générale, les études de

cas fournissent des données quantitatives pour interprétation, notamment par le biais

des entretiens de groupes et individuels. Parfois, les études de cas combinent entre les

entretiens, l’observation, l’analyse documentaire et le questionnaire. On distingue

entre l’étude d’un seul cas et l’étude de cas multiple ou plusieurs entités, ce qui

conduit parfois à une comparaison des résultats. L’étude de cas est holistique si le

chercheur s’intéresse à une entité dans son ensemble et est encadrée si elle se limite à

des sous-unités d’une entité.


10
Dahak et Kara, (2015) ; Op.Cit.

67
5.2.L’enquête

La méthode d’enquête a pour objet de mesurer les éléments d’un phénomène

donné. Elle s’applique à plusieurs éléments constituants un échantillon supposé

représenter une population et permettant de généraliser par la suite les résultats

obtenus. L’outil de l’enquête est généralement le questionnaire. Dans ce type

recherche l’étudiant rassemble des données qu’il devra par la suite traiter par des

méthodes descriptives ou inférentielles. Dans certains types de sujets, l’objectif est de

mettre en relation plusieurs variables ou en démontrant des relations de cause effet

entre des variables composant un modèle de recherche conçu suite à l’établissement de

plusieurs hypothèses de recherche.

5.3. Conception du questionnaire

Le questionnaire est généralement constitué de deux parties essentielles. Une première

partie ou les questions visent à décrire le répondant ( âge, genre, catégorie socio-

professionnelle…). Une seconde partie ou des questions relatives à l’objet de l’étude

sont posées. A ce niveau du questionnaire trois de types de questions peuvent être

posées : des questions dichotomiques ( oui ou non), des question à choix multiple (

plusieurs possibilités ou échelle de mesure), enfin des questions ouvertes peuvent être

intégrées dans un questionnaire pour donner au répondant la possibilité de s’exprimer

sans contrainte.

5.4. Méthodes d’échantillonnage

Le chercheur, en fonction du sujet de recherche et de la population étudiée, aura le

choix entre un échantillonnage probabiliste et un échantillonnage non probabiliste.

68
Dans l’échantillonnage probabiliste le chercheur n’intervient pas dans les choix des

personnes à interroger. C’est le hasard qui décide des individus qui seront tirés. Dans

ce cas, le chercheur dispose d’une liste exhaustive de tous les éléments constituant la

population mère et tous les individus ont la même chance égale d’être tiré. Chaque

individu comprendra un numéro et le chercheur tire au hasard des numéros. On peut

distinguer entre l’échantillonnage aléatoire simple, l’échantillonnage aléatoire stratifié

ou la population mère est décomposée en strates et le chercheur procède à un

échantillonnage à l’intérieur de chaque strate. Le troisième type d’échantillonnage

probabiliste étant l’échantillonnage en grappes ou le chercheur ne dispose pas d’une

liste complète de tous les éléments constituant la population. L’échantillonnage se fait

dans ce cas grâce à une liste de département, territoires, établissements, régions,

groupes d’étudiants dont dispose le chercheur. A la différence des strates ou c’est le

chercheur qui les construit, les grappes existent déjà dans la réalité11.

Dans le cas ou le chercheur ne dispose pas d’une base de sondage, l’échantillonnage se

sera alors non probabiliste par quotas (en se basant sur les caractéristiques en

pourcentage de la population que l’on veut étudier), de convenance ou typique (les

éléments choisis paraissent comme des modèles dans la population. Dans un

échantillonnage non probabiliste, le chercheur peut faire appel à trois types de tri :

Tri à l’aveuglette : les premiers éléments qui se présentent seront choisies. Ce type de

tri est recommandé dans le cas d’une population homogène et large.

Tri orienté : les éléments choisis de manière plus précise. Le chercheur s’assure qu’ils

appartiennent à la population étudiée.


11
Dahak, A et Kara, R, (2015), Op.Cit.

69
Tri volontaire : le chercheur fait appel à des volontaires pour participer à une

expérience ou expérimentation. Ce type de tri est adopté dans le cas des dégustations à

l’aveugle.

Tri boule de neige : la méthode de tri la plus répondu de nos jours, quand il s’agit de

consommateur. La connaissance de quelques éléments de la population nous conduit

vers d’autres éléments. C’est le cas des consommateurs interrogés sur les réseaux

sociaux. Le partage de questionnaire avec quelques consommateurs nous conduit vers

d’autres consommateurs.

5.5.Techniques d’analyse des données

L’analyse des données se fait de nos jours par diverses techniques en fonction

du type de données et des objectifs du chercheur. Si l’on chercher à explorer alors le

chercheur peut se contenter d’un tri-à-plat ou d’un tri croisé. Si l’objectif du chercheur

est d’étudier en profondeur la relation entre deux variables ou de vérifier un modèle

théorique ou conceptuel, le chercheur a un large choix allant des régressions simples,

régressions multiples, modèle d’équations structurelles, modèle logistique…etc.

L’analyse dans ce cas se fait par logiciel, citons les plus couramment utilisés : Spss,

Amos, Pls smart. Quand le chercheur s’intéresse à des données sur plusieurs années ou

pour plusieurs organismes, entreprises, pays, régions…..l’analyse se fait par séries

chronologiques ou études de panels par des logiciels comme Eviews, R…..

Les données purement qualitatives, quant à elles nécessitent une sorte de

traitement totalement différente par analyse de redondance et débouche parfois sur des

70
analyse statistiques des résultats. Les logiciels les plus utilisés sont Delphi et R-Studio.

Mais leur usage reste très limité et méconnu par l’université algérienne.

5.6.Remarques fondamentales

-Le plan doit être directement relié à la problématique. Les subdivisions du plan ne

doivent pas être sous forme de questions.

-Le chercheur doit s’assurer de l’enchainement logique entre chapitre et à l’intérieur de

chaque chapitre.

-La première page du mémoire doit contenir le sujet du mémoire, le nom du chercheur,

l’institution de formation, l’année universitaire, le nom du directeur de recherche, et

des examinateurs et la spécialité du l’étudiant.

-La dernière page doit contenir un résumé dans la langue du mémoire et un autre dans

une autre langue accompagnés de mots clé.

-Le mémoire doit être structuré ainsi :


- Liste des abréviations
- Sommaire
- Introduction générale
- Chapitre 1
- Introduction
- Section 1
- Section 2
- Conclusion
- Chapitre 2
- Chapitre 3
- Conclusion générale
- Table des matières
- Listes des figures
- Liste des tableaux
- Bibliographie
- Annexes
- Résumé

71
Conclusion

Le mémoire est un exercice de synthèse et d’apprentissage. Il permettra à

l’étudiant de capitaliser ses cours et ses connaissances en la matière. Durant son

investigation, l’étudiant s’acquittera des bases de la recherche. Le mémoire n’est

pas seulement une initiation à la recherche, mais aussi un premier dans le monde du

travail.

72
Conclusion

73
Conclusion

La maitrise des outils méthodologique est indispensable pour la réussite d’un

cursus universitaire, du premier au troisième cycle. Les exercices comme l’exposé

et la dissertation sont utiles même dans la vie professionnelle, ou l’étudiant devra

réaliser des rapports synthétiques, des résumés à la demande de son employeur.

D’autres exercices comme l’exposé ou la dissertation sont très courant dans le

milieu professionnel, quand il s’agit de présenter un nouveau concept, un nouveau

produit ou même un nouveau projet.

Avant d’obtenir son diplôme, l’étudiant devra passer plusieurs épreuves qui

exigent une totale maitrise de l’outil méthodologique.

Dans ce cours, nous avons évoqué l’essentiel des outils qu’un étudiant devra

mobiliser tout au long de son parcours universitaire, à commencer par la prise de

note en cours et en travaux dirigés jusqu’à la réalisation de la bibliographie.

74
Les références
Bibliographiques

75
Les références bibliographiques

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4. Colette K-S Graziella Farina Mercedes Fernandez Mireille Michel, (2003),

Comment rédiger un rapport, un mémoire, un projet de recherche, une

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78

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