La Psychopédagogie
La Psychopédagogie
La Psychopédagogie
1. Psychologie?
2. Pédagogie? Travail de groupe
3. Psychopédagogie? Brain Storm
5 minutes
La Psychologie:
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Objectifs principaux de la psychopédagogie:
§ Comprendre les processus d'apprentissage: Elle analyse les mécanismes
cognitifs, affectifs et sociaux qui influencent la façon dont les individus
apprennent.
§ Identifier les difficultés d'apprentissage: Elle étudie les causes et les
manifestations des troubles spécifiques des apprentissages (TSA) et autres
difficultés scolaires.
§ Développer des interventions efficaces: Elle fournit des outils et des stratégies
aux enseignants et aux professionnels de l'éducation pour aider les élèves en
difficulté ou à besoins spécifiques.
§ Promouvoir une pédagogie adaptée: Elle propose des techniques
d'enseignement basées sur les connaissances psychologiques pour favoriser
l'apprentissage de tous les élèves.
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Concepts fondamentaux:
• Travail de groupe: chaque groupe doit choisir 5 concepts et essaiera de les définir.
(5 à 10 min).
Apprentissage:
§ L'apprentissage est un processus par lequel les individus acquièrent de nouvelles
connaissances, compétences, comportements ou attitudes à travers l'expérience, l'étude,
l'observation ou l'enseignement. C'est un aspect fondamental du développement humain
et cela se produit tout au long de la vie, de la petite enfance à l'âge adulte.
1. Processus actif : L'apprentissage est un processus actif dans lequel les individus participent activement à la
construction de leur propre compréhension et de leurs compétences. Cela implique souvent l'engagement dans des
activités telles que la réflexion, la pratique, la résolution de problèmes et la discussion.
2. Adaptatif : L'apprentissage est adaptatif, ce qui signifie qu'il peut changer en fonction des nouvelles informations, des
expériences et des environnements. Les individus ajustent leurs connaissances et leurs comportements en réponse à
de nouvelles situations et à des feedbacks.
3. Multifactoriel : L'apprentissage est influencé par de nombreux facteurs, notamment les caractéristiques individuelles
des apprenants (comme leur motivation, leurs styles d'apprentissage et leurs compétences), le contexte dans lequel
l'apprentissage a lieu (comme l'environnement familial, scolaire ou professionnel), ainsi que les méthodes
d'enseignement et de soutien.
4. Continu : L'apprentissage est un processus continu qui se produit tout au long de la vie. Même après la fin de la
scolarité formelle, les individus continuent à acquérir de nouvelles connaissances et compétences à travers des
expériences personnelles, des formations professionnelles, des lectures, des interactions sociales, et d'autres activités.
5. Différents types d'apprentissage : Il existe différents types d'apprentissage, tels que l'apprentissage cognitif (acquisition
de connaissances et de compétences intellectuelles), l'apprentissage moteur (acquisition de compétences physiques),
l'apprentissage social (acquisition de comportements en observant les autres), et l'apprentissage émotionnel
(acquisition de compétences émotionnelles telles que la régulation des émotions).
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Enseignement:
§ L'enseignement est un processus par lequel les enseignants transmettent des
connaissances, des compétences, des valeurs et des attitudes aux apprenants. C'est une
composante essentielle du système éducatif et cela implique la planification, la mise en
œuvre et l'évaluation de diverses méthodes pédagogiques pour faciliter l'apprentissage des
élèves.
§ Facilitation de l'apprentissage : L'objectif principal de l'enseignement est de faciliter l'apprentissage des élèves en fournissant des
informations pertinentes, des explications claires, des démonstrations, des exemples et des activités pratiques.
§ Adaptation aux besoins des apprenants : Les enseignants doivent tenir compte des caractéristiques individuelles des apprenants, telles
que leurs styles d'apprentissage, leurs niveaux de compétence et leurs intérêts, afin d'adapter leurs méthodes d'enseignement et de
soutenir leur progression.
§ Interaction et communication : L'enseignement implique une interaction dynamique entre les enseignants et les apprenants. Les
enseignants utilisent diverses stratégies de communication, telles que les discussions en classe, les questions et réponses, les activités de
groupe, et les technologies éducatives pour favoriser l'engagement des élèves et faciliter leur compréhension.
§ Évaluation et feedback : Les enseignants évaluent régulièrement les progrès des élèves à travers des évaluations formatives et
sommatives. Cela leur permet de fournir des feedbacks constructifs aux élèves pour les aider à comprendre leurs forces et leurs faiblesses
et à améliorer leur apprentissage.
§ Développement professionnel continu : Les enseignants s'engagent dans un processus continu de développement professionnel pour
améliorer leurs compétences pédagogiques, leur connaissance du contenu, leur gestion de classe et leur capacité à répondre aux besoins
diversifiés des apprenants.
§ Environnement d'apprentissage positif : Les enseignants jouent un rôle crucial dans la création d'un environnement d'apprentissage
positif et inclusif où tous les élèves se sentent valorisés, soutenus et encouragés à prendre des risques intellectuels.
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Didactique:
§ La didactique est un domaine d'étude qui se concentre sur la science de l'enseignement et
de l'apprentissage. Elle examine les méthodes, les techniques et les approches utilisées par
les enseignants pour transmettre des connaissances, des compétences et des valeurs aux
apprenants. La didactique englobe un large éventail de domaines, y compris la planification
de cours, la conception de programmes d'études, l'évaluation des élèves et le
développement professionnel des enseignants.
v Types de motivation :
§ Motivation intrinsèque : C'est la motivation qui provient de l'intérieur de la personne, généralement liée
à des intérêts personnels, des valeurs, des passions ou des besoins d'accomplissement. Par exemple, une
personne peut être intrinsèquement motivée à pratiquer un sport parce qu'elle trouve cela gratifiant et
stimulant.
§ Motivation extrinsèque : C'est la motivation qui provient de facteurs externes tels que des récompenses,
des punitions, des incitations sociales ou des pressions externes. Par exemple, une personne peut être
extrinsèquement motivée à travailler dur à son emploi pour obtenir une promotion ou un bonus.
v Théories de la motivation :
§ Théorie de l'autodétermination : Cette théorie postule que les individus sont motivés par le besoin
fondamental d'autonomie, de compétence et de relation sociale. Lorsque ces besoins sont satisfaits, la
motivation intrinsèque est favorisée.
§ Théorie de l'expectation de Vroom : Cette théorie affirme que la motivation d'une personne à agir
dépend de ses attentes quant aux résultats de son action et de la valeur qu'elle attache à ces résultats.
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Intelligence émotionnelle:
L'intelligence émotionnelle (IE) est un concept qui fait référence à la capacité d'une
personne à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions, ainsi qu'à percevoir
et influencer les émotions des autres. L'intelligence émotionnelle comprend plusieurs
composantes clés qui contribuent à la manière dont les individus interagissent avec eux-
mêmes et avec les autres :
• Conscience émotionnelle : C'est la capacité de reconnaître et de comprendre ses propres
émotions ainsi que celles des autres. Cela implique d'être conscient de ses sentiments, de
leurs origines et de leurs conséquences.
• Gestion émotionnelle : C'est la capacité de réguler ses propres émotions de manière
appropriée. Cela inclut la capacité à contrôler les impulsions, à gérer le stress, à
surmonter les obstacles et à adapter ses réponses émotionnelles en fonction de la
situation.
• Motivation émotionnelle : C'est la capacité de se motiver et de persévérer malgré les
difficultés. Les individus dotés d'une forte intelligence émotionnelle sont capables de
définir des objectifs significatifs, de rester optimistes face aux défis et de maintenir leur
engagement dans la poursuite de leurs aspirations.
• Empathie : C'est la capacité de comprendre les émotions et les perspectives des autres,
ainsi que de répondre de manière appropriée à leurs besoins émotionnels. L'empathie
implique d'être sensible aux sentiments des autres, de les écouter activement et de
montrer de l'empathie dans les interactions sociales.
• Compétences sociales : C'est la capacité de gérer efficacement les relations
interpersonnelles, de communiquer de manière claire et assertive, de résoudre les
conflits de manière constructive et de travailler efficacement en équipe. Les individusPAGE 17
dotés de compétences sociales élevées sont capables de bâtir et de maintenir des
intelligences multiples:
La théorie des intelligences multiples, développée par le psychologue Howard
Gardner, suggère que les individus possèdent plusieurs types d'intelligences,
chacune étant indépendante des autres. Contrairement à la vision
traditionnelle de l'intelligence comme une capacité générale mesurée par les
tests de QI, la théorie des intelligences multiples reconnaît que les individus
ont des aptitudes et des compétences différentes dans divers domaines. Voici
les principales intelligences multiples identifiées par Gardner :
• Intelligence linguistique : Cette intelligence concerne la maîtrise des langues,
la sensibilité aux nuances du langage, la capacité à utiliser efficacement les
mots dans l'expression écrite et orale, ainsi que la compréhension et
l'interprétation des textes.
• Intelligence logico-mathématique : Cette intelligence concerne la capacité à
raisonner de manière logique, à résoudre des problèmes mathématiques
complexes, à détecter des modèles et à effectuer des calculs abstraits.
• Intelligence spatiale : Cette intelligence concerne la capacité à percevoir le
monde visuellement, à comprendre les relations spatiales, à visualiser des
objets dans l'espace et à manipuler mentalement des formes et des images.
• Intelligence corporelle-kinesthésique : Cette intelligence concerne la maîtrise
du mouvement corporel, la coordination motrice, la manipulation d'objets,
ainsi que la capacité à utiliser le corps de manière expressive ou
fonctionnelle. PAGE 18
intelligences multiples:
• Intelligence musicale : Cette intelligence concerne la sensibilité à la musique,
la capacité à percevoir et à reproduire des rythmes, des mélodies et des
motifs musicaux, ainsi que la compréhension des structures musicales.
• Intelligence interpersonnelle : Cette intelligence concerne la capacité à
comprendre les émotions, les intentions et les motivations des autres, à
interagir efficacement avec les gens, à former des relations positives et à
travailler en collaboration avec les autres.
• Intelligence intrapersonnelle : Cette intelligence concerne la connaissance de
soi, la conscience de ses propres émotions, motivations, forces et faiblesses,
ainsi que la capacité à réguler ses émotions et à se fixer des objectifs
personnels.
• Intelligence naturaliste : Cette intelligence concerne la sensibilité et la
compréhension du monde naturel, la capacité à reconnaître et à classer les
plantes, les animaux et les phénomènes naturels, ainsi que la compétence
dans des domaines tels que la botanique, la zoologie et la météorologie.
Selon Gardner, chaque individu possède un mélange unique de ces intelligences,
et ces capacités peuvent être développées et améliorées par l'éducation,
l'expérience et la pratique. La reconnaissance de la diversité des intelligences
multiples permet d'adopter des approches pédagogiques plus adaptées et
inclusives, qui tiennent compte des forces et des intérêts individuels des PAGE 19
Méthodes d'enseignement :
Il existe de nombreuses méthodes d'enseignement différentes, chacune ayant
ses propres caractéristiques et applications adaptées à divers contextes
éducatifs et aux besoins des apprenants. Voici une liste de quelques-unes des
méthodes d'enseignement les plus couramment utilisées :
§ Exposé magistral : Le professeur présente des informations de manière
unilatérale aux élèves. C'est une méthode traditionnelle où l'enseignant
détient la plupart des connaissances et les transmet aux élèves par des
conférences ou des présentations.
§ Enseignement réciproque : Les élèves se divisent en petits groupes et se
donnent mutuellement des explications sur le matériel enseigné, se posent
des questions et se corrigent les uns les autres sous la supervision de
l'enseignant.
§ Apprentissage par problèmes : Les élèves sont présentés à des problèmes ou
des cas réels et sont encouragés à les résoudre en utilisant leurs
connaissances et leurs compétences acquises. Cette méthode encourage
l'apprentissage actif et la résolution de problèmes.
§ Méthode de projet : Les élèves travaillent sur des projets de longue durée où
ils explorent un sujet en profondeur, effectuent des recherches, collaborent
avec d'autres élèves et présentent leurs résultats à la classe.
§ Enseignement explicite : L'enseignant explique clairement les concepts et les
compétences aux élèves, en fournissant des exemples et des démonstrations, PAGE 20
Méthodes d'enseignement :
§ Apprentissage coopératif : Les élèves travaillent en petits groupes pour
atteindre un objectif commun. Cette méthode favorise la collaboration, la
responsabilité partagée et l'interaction sociale entre les élèves.
§ Pédagogie différenciée : L'enseignant adapte son enseignement pour
répondre aux besoins individuels des élèves en proposant des activités et des
supports d'apprentissage variés en fonction du niveau de compétence, du
style d'apprentissage et des intérêts des élèves.
§ Enseignement par le jeu : Les concepts sont enseignés à travers des activités
ludiques et interactives, telles que des jeux de rôle, des simulations, des jeux
de société éducatifs, des défis et des compétitions.
§ L'enseignement par les pairs : Les élèves apprennent les uns des autres en
enseignant et en expliquant les concepts aux pairs. Cela renforce leur propre
compréhension et favorise une atmosphère d'apprentissage collaborative.
§ Enseignement en ligne ou à distance : Les cours sont dispensés via des
plates-formes en ligne, des vidéos préenregistrées, des webinaires et
d'autres technologies numériques, permettant aux élèves d'apprendre de
manière autonome et flexible.
§ Dyslexie : La dyslexie est un trouble spécifique de la lecture qui affecte la capacité d'un
individu à reconnaître et à comprendre les mots écrits. Les personnes atteintes de
dyslexie peuvent avoir des difficultés à déchiffrer les mots, à comprendre le sens du
texte et à épeler correctement.
Ces difficultés d'apprentissage peuvent avoir un impact significatif sur la réussite scolaire,
l'estime de soi et le bien-être émotionnel des individus. Il est important de reconnaître et
de soutenir les personnes qui luttent avec ces difficultés en leur fournissant un soutien
adapté, des stratégies d'apprentissage spécifiques et des ressources appropriées pour les
aider à surmonter leurs obstacles et à réussir dans leurs études.
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Les Théories de l’apprentissage:
?
Activité interactive : brainstorming sur les expériences
personnelles liées à l'apprentissage. (10 min)
Les Théories de l’apprentissage:
Bien que le behaviorisme ait été influent dans le domaine de la psychologie pendant une période significative, il a également été critiqué
pour son manque de prise en compte des processus mentaux internes et de la cognition. Cependant, les principes du conditionnement
et de l'apprentissage du behaviorisme continuent d'avoir une influence importante dans de nombreux domaines, y compris la
psychologie clinique, l'éducation et le développement de méthodes de modification du comportement.
Béhaviorisme:
John B. Watson : Souvent considéré comme le fondateur du behaviorisme, Watson a publié un article influent en
1913 intitulé "Psychology as the Behaviorist Views It" dans lequel il rejetait l'étude des processus mentaux
internes au profit de l'observation et de la mesure du comportement observable.
B.F. Skinner : Skinner a développé le concept de conditionnement opérant, une forme d'apprentissage qui repose
sur les conséquences du comportement. Son livre de 1938, "The Behavior of Organisms", et son ouvrage de 1953,
"Science and Human Behavior", sont des œuvres majeures qui ont façonné le behaviorisme.
Edward Thorndike : Un pionnier du behaviorisme, Thorndike est connu pour sa théorie de l'apprentissage par
essais et erreurs, également appelée loi de l'effet. Il a mené des recherches sur l'apprentissage animal et a
influencé le travail ultérieur de Skinner.
Béhaviorisme:
Ivan Pavlov : Bien que Pavlov soit souvent associé au courant de la psychologie connu sous le nom de
réflexologie, ses expériences sur le conditionnement classique avec des chiens ont également eu une
influence significative sur le développement du behaviorisme. Ses travaux ont montré comment les
réponses involontaires peuvent être conditionnées à des stimuli neutres.
Clark L. Hull : Hull était un psychologue américain connu pour son développement de la théorie de
l'apprentissage basée sur des principes mathématiques. Son ouvrage de référence, "Principles of
Behavior", publié en 1943, a établi une base théorique pour le behaviorisme..
John B. Watson:
1.Rejet de l'introspection comme méthode scientifique : Watson a critiqué
l'utilisation de l'introspection comme méthode scientifique en psychologie.
Il a soutenu que les processus mentaux internes, tels que les pensées et les
émotions, étaient inaccessibles à l'observation directe et ne pouvaient donc
pas être étudiés de manière objective et scientifique.
2.L'importance de l'environnement dans le comportement : Watson a mis
l'accent sur l'environnement comme déterminant principal du
comportement. Il a soutenu que le comportement d'un individu pouvait
être compris et prédit en examinant les stimuli externes qui agissent sur
lui et les réponses comportementales qui en résultent.
3.Le conditionnement comme processus d'apprentissage : Watson a élaboré
sur les travaux de Pavlov sur le conditionnement classique, affirmant que
les réponses émotionnelles et comportementales pouvaient être
conditionnées par l'association de stimuli neutres avec des stimuli qui
déclenchent naturellement ces réponses.
4.Le concept de "stimulus-réponse" : Watson a introduit le concept de
"stimulus-réponse" pour décrire la relation entre un stimulus donné et la
réponse comportementale qui en résulte. Selon lui, le comportement peut
être analysé en termes de ces associations entre stimuli et réponses.
5.L'importance de la prédictibilité et du contrôle du comportement : PAGE 33
Watson a affirmé que si les psychologues pouvaient comprendre les
Ivan Pavlov
1.Conditionnement classique : Pavlov a découvert le conditionnement classique
lors de ses célèbres expériences avec des chiens. Il a observé que les chiens salivent
naturellement lorsqu'ils voient de la nourriture. En associant un stimulus neutre,
comme le son d'une cloche, avec la présentation de nourriture à plusieurs reprises,
Pavlov a pu entraîner les chiens à saliver en réponse au son de la cloche seul,
même en l'absence de nourriture. Ce processus est devenu connu sous le nom de
conditionnement classique, dans lequel un stimulus neutre devient capable de
déclencher une réponse conditionnée après avoir été associé de manière répétée à
un stimulus inconditionnel.
2.Réflexes conditionnés et inconditionnés : Pavlov a distingué entre les réflexes
conditionnés, qui sont appris par association avec des stimuli neutres, et les
réflexes inconditionnés, qui sont des réponses innées à des stimuli naturels. Par
exemple, dans ses expériences, le salivation des chiens à la vue de la nourriture
était un réflexe inconditionné, tandis que le salivation à la cloche était un réflexe
conditionné.
3.Généralisation et discrimination : Pavlov a également observé que les réponses
conditionnées pouvaient se généraliser à des stimuli similaires à celui qui a été
associé à la réponse conditionnée. Cependant, avec le temps et l'entraînement, les
organismes peuvent apprendre à discriminer entre des stimuli similaires et à ne
répondre qu'à ceux qui sont spécifiquement associés à la récompense ou à la
punition.
4.Application à la psychologie : Les travaux de Pavlov ont eu une grande influence
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Burrhus Frederic Skinner:
1.Conditionnement opérant : Skinner a développé le concept de conditionnement
opérant, qui se concentre sur l'influence des conséquences sur le comportement.
Contrairement au conditionnement classique de Pavlov, qui associe des stimuli
environnementaux avec des réponses automatiques, le conditionnement opérant se
concentre sur la modification du comportement par le biais de récompenses et de
punitions. Selon Skinner, le comportement qui est suivi d'un renforcement positif est
plus susceptible de se reproduire à l'avenir, tandis que le comportement suivi d'une
punition est moins susceptible de se reproduire.
2.Renforcements et punitions : Skinner a identifié plusieurs types de renforcements et
de punitions qui influencent le comportement. Les renforcements positifs ajoutent
quelque chose de souhaitable après un comportement, ce qui augmente la probabilité de
répétition de ce comportement. Les renforcements négatifs impliquent le retrait d'une
expérience aversive après un comportement, renforçant également la probabilité de
répétition. Les punitions, en revanche, ajoutent quelque chose d'indésirable ou retirent
quelque chose de désirable après un comportement, ce qui diminue la probabilité de
répétition du comportement.
3.Programmes de renforcement : Skinner a également étudié les différents
programmes de renforcement qui peuvent être utilisés pour influencer le
comportement. Il a identifié des programmes tels que le renforcement continu, où
chaque occurrence d'un comportement est renforcée, et le renforcement intermittent,
où les récompenses ne sont données que périodiquement. Skinner a montré que les
programmes intermittents de renforcement peuvent être particulièrement efficaces
pour maintenir des comportements sur le long terme. PAGE 35
Edward Thorndike:
1.Loi de l'effet : La loi de l'effet est l'une des contributions les plus
importantes de Thorndike à la psychologie. Il a observé que les réponses qui
sont suivies d'effets agréables ou satisfaisants ont tendance à être répétées,
tandis que celles qui sont suivies d'effets désagréables ou non satisfaisants ont
tendance à être évitées. En d'autres termes, les conséquences d'un
comportement influencent la probabilité de répétition de ce comportement à
l'avenir.
2.Boîte de puzzle (ou "puzzle box") : Thorndike a utilisé une boîte de puzzle
pour étudier le comportement des chats dans des situations d'apprentissage.
Cette boîte était équipée de mécanismes qui permettaient aux chats de sortir
en effectuant certaines actions, telles que tirer sur une corde ou appuyer sur
un levier. Thorndike a observé comment les chats apprenaient à résoudre les
problèmes dans la boîte en essayant différentes actions et en apprenant par
essais et erreurs.
3.Théorie de l'apprentissage par essais et erreurs : Thorndike a développé une
théorie de l'apprentissage basée sur ses observations dans la boîte de puzzle. Il
a soutenu que l'apprentissage se produit par essais et erreurs, où les
organismes tentent différentes réponses pour résoudre un problème et
apprennent de l'expérience quelles réponses sont efficaces pour obtenir un
résultat désiré. PAGE 36
4.Principe de la préparation : Thorndike a également avancé le principe de la
Clark L. Hull:
1.Théorie de l'apprentissage : Hull a développé une théorie de l'apprentissage
basée sur des principes mathématiques et l'idée d'un "conditionnement
stimulus-réponse". Selon Hull, le comportement est le résultat de l'interaction
entre les stimuli externes et les réponses comportementales. Il a cherché à
formaliser cette relation à l'aide d'équations mathématiques dans sa théorie
de l'apprentissage.
2.Théorie du renforcement : Hull a étudié les effets du renforcement sur le
comportement, affirmant que les récompenses ou les punitions influencent la
probabilité de répétition d'un comportement. Il a proposé que la force d'un
lien entre un stimulus et une réponse dépend de la fréquence et de l'intensité
du renforcement associé à cette réponse.
3.Concept de réduction des pulsions : Une partie importante de la théorie de
Hull est le concept de réduction des pulsions. Hull a soutenu que les
comportements sont motivés par des pulsions internes telles que la faim, la
soif et d'autres besoins physiologiques. Selon sa théorie, les comportements
visent à réduire ces pulsions et à ramener l'organisme à un état d'équilibre
homéostatique.
4.Variables hypothétiques : Hull a introduit le concept de variables
hypothétiques dans sa théorie, telles que le "seuil de réaction" et le "seuil
d'excitation", pour expliquer les processus mentaux sous-jacents à PAGE 37
l'apprentissage et au comportement. Ces variables ont été critiquées par
conditionnement classique vs conditionnement opérant
PAGE 39
Applications du béhaviorisme dans l'enseignement
Ø Avantages du béhaviorisme:
• Efficacité pour l'apprentissage de compétences simples: Permet
l'acquisition rapide de connaissances et de techniques précises.
• Facilité de mise en œuvre: Approche pédagogique claire et structurée,
facile à utiliser par les enseignants.
• Adaptabilité à différents contextes: Applicable à divers domaines
d'apprentissage et à des populations variées.
• Mesure des résultats: Permet une évaluation objective des progrès des
élèves grâce à des tests standardisés. PAGE 40
Applications du béhaviorisme dans l'enseignement
Ø Critiques du béhaviorisme:
Ø Le béhaviorisme aujourd'hui:
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Gestaltisme:
Le gestaltisme, également connu sous le nom de psychologie de la forme ou théorie de la Gestalt, est une théorie
psychologique et philosophique qui a émergé au début du XXe siècle. Selon cette théorie, les processus de
perception et de représentation mentale traitent les phénomènes comme des formes globales plutôt que comme
une simple addition ou juxtaposition d’éléments simples.
Le gestaltisme trouve ses racines dans les idées de Goethe et dans la théorie formulée par Christian von
Ehrenfels en 1890. Ehrenfels a théorisé la notion de forme en expliquant que nous ne percevons pas simplement
une multitude de détails, mais plutôt des formes globales qui rassemblent ces éléments entre eux.
Par exemple, lorsque nous nous souvenons d’une mélodie, nous nous rappelons sa structure globale plutôt que
d’une succession de notes isolées.
Gestaltisme:
Ø Principes du Gestaltisme :
• La perception holistique : Le gestaltisme soutient que la perception humaine est
holistique, ce qui signifie que les gens perçoivent les objets et les événements dans leur
ensemble plutôt que comme une collection de parties disjointes. Les individus ont
tendance à organiser les éléments de leur environnement en formes significatives et à
percevoir des configurations cohérentes plutôt que des éléments isolés.
• Les lois de la forme : Les psychologues gestaltistes ont identifié plusieurs "lois de la
forme" qui décrivent les principes selon lesquels les éléments visuels sont organisés
dans la perception. Ces lois comprennent la proximité (les éléments proches les uns
des autres sont perçus comme appartenant à un groupe), la similarité (les éléments
similaires sont perçus comme appartenant à un groupe), la clôture (les gens ont
tendance à percevoir des formes complètes même si certaines parties sont
manquantes), et d'autres.
• La résolution de la dissonance cognitive : Le gestaltisme met également l'accent sur la
manière dont les individus résolvent la dissonance cognitive, c'est-à-dire les tensions
ou les contradictions dans leur compréhension du monde. Les gens ont tendance à
rechercher des schémas et des significations cohérents pour rendre leur expérience
plus prévisible et compréhensible. PAGE 43
• L'importance de l'insight : Les psychologues gestaltistes ont également souligné
Cognitivisme:
Le cognitivisme est une perspective en psychologie qui met l'accent sur l'étude des processus mentaux internes tels que la
pensée, la perception, la mémoire, le langage et la résolution de problèmes. Plusieurs chercheurs ont contribué au
développement du cognitivisme au cours du 20e siècle.
Jean Piaget : Piaget était un psychologue suisse dont le travail sur le développement cognitif des enfants a grandement
influencé le cognitivisme. Il a proposé une théorie du développement cognitif en quatre stades, décrivant la manière dont les
enfants construisent leur compréhension du monde à travers l'interaction avec leur environnement.
Lev Vygotsky : Vygotsky, un psychologue soviétique, a développé la théorie socioculturelle de l'apprentissage, qui met l'accent
sur le rôle des interactions sociales et du langage dans le développement cognitif. Il a également introduit le concept de la zone
proximale de développement, décrivant la différence entre ce que les enfants peuvent accomplir seuls et ce qu'ils peuvent
accomplir avec l'aide d'un enseignant ou de pairs plus compétents.
Cognitivisme:
Ulric Neisser : Neisser était un psychologue américain souvent crédité pour avoir introduit le terme
"cognitivisme" dans la littérature psychologique. Il a écrit le livre "Cognitive Psychology" en 1967, qui a
contribué à l'établissement du cognitivisme en tant que domaine distinct de la psychologie.
Herbert Simon : Simon était un psychologue et économiste américain qui a développé des modèles
cognitifs de la prise de décision et de la résolution de problèmes. Ses travaux ont contribué à la
compréhension des processus cognitifs impliqués dans les activités humaines complexes.
Cognitivisme:
Ulric Neisser : Neisser était un psychologue américain souvent crédité pour avoir introduit le terme
"cognitivisme" dans la littérature psychologique. Il a écrit le livre "Cognitive Psychology" en 1967, qui a
contribué à l'établissement du cognitivisme en tant que domaine distinct de la psychologie.
Herbert Simon : Simon était un psychologue et économiste américain qui a développé des modèles
cognitifs de la prise de décision et de la résolution de problèmes. Ses travaux ont contribué à la
compréhension des processus cognitifs impliqués dans les activités humaines complexes.