Yousra - Kaouthar
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03 04
LES SIX
CATEGORIES CONCLUSION
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VERBALES
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01
LE VERBE
QU’EST CE QU’UN VERBE ?
Un verbe est une catégorie grammaticale qui
exprime une action, un état, ou un processus
dans une phrase. Il est souvent considéré
comme le noyau de la phrase et peut être
conjugué pour indiquer le temps, le mode, la
personne, et d'autres aspects.
En français, les verbes peuvent être réguliers ou
irréguliers et sont essentiels pour construire des
phrases correctes et compréhensibles
• On appelle verbe régulier en français les verbes qui conservent
le même radical pour toute leur conjugaison.
Par exemple
en français, le verbe "parler" est régulier. Sa conjugaison suit un modèle prévisible :
"je parle, tu parles, il/elle/on parle, nous parlons, vous parlez, ils/elles parlent".
Dans les exemples ci-dessus, "avoir" et "être" sont des verbes auxiliaires, tandis que
"mangé", "allé" et "parlé" sont des participes passés. La combinaison d'un verbe
auxiliaire et d'un participe passé forme un verbe composé qui exprime une action
accomplie dans le passé, comme dans "j'ai mangé" ou "il est allé".
CARACTÉRISTIQUES MORPHOLOGIQUES
Le verbe varie selon 5 caractéristiques :
Par exemple: dans la phrase "Il court vite", "court" est un verbe intransitif car il
décrit une action qui se produit sans avoir besoin d'un objet direct
Les types de verbes
3* Verbe attributifs: sont des verbes utilisés pour attribuer une qualité ou un état à
un sujet. En réalité, on utilise plus couramment le terme "verbe copulatif" pour
désigner ces verbes.
Les verbes copulatifs sont ceux qui relient le sujet à un attribut, qui est souvent un
nom, un adjectif ou un groupe nominal.
Par exemple: " Il est heureux." Dans cette phrase, "est" est le verbe copulatif qui
relie le sujet "il" à l'attribut "heureux".
Activités réflexives
Les types de verbes (suite)
Exemple : Il pleut.
Il faut étudier ….
Ex : se lever
s'appeler
se réveiller
se moquer ….
Les types de verbes (suite)
EXEMPLE : arriver
trouver
Ex : marcher
chercher
Les types de verbes (suite)
Les variations selon la personne sont spécifiques au verbe et au pronom personnel. C’est
l’accord avec le sujet qui confère au verbe les marques de l’accord. Elles servent à
indiquer la personne ( ou, d’une façon plus générale, l’être) qui effectue l’action désignée
par le verbe:
La première personne je n’est autre que celle qui parle : c’est elle qui est le sujet du verbe.
Le mot je a donc la propriété d’indiquer à la fois la personne qui parle et le sujet du verbe.
La personne:
Dans ces deux premiers cas, le sujet est toujours un pronom personnel, même si on peut,
si c’est nécessaire, lui apposer un nom, commun ou propre:
À la différnece des deux premières personnes, qui sont des êtresd humains (ou
humanisés, par exemple quand on fait parler un animal ou qu’on s’adresse à un objet), la
troisième personne peut indifférement désigner un être animé ou un objet non animé. Le
sujet du verbe à la 3ème personne est selon le cas un pronom personnel de la 3ème
personne, un nom ou u pronom d’une autre classe que cele des personnels:
C’est aussi à la troisième personne qu’on emploie les verbes impersonnels conjugués.
À proprement parler, ils n’ont pas de sujet: est-il vraiment possible de repérer le véritable
sujet de il pleut ? Mais la conjugaison française exige la présence d’un pronom devant
tout verbe conjugué (sauf à l’impératif et, naturellement, aux modes non personnels).
Dans certains cas, l’élement qui suit le verbe impersonnel peut être interprété comme son
“ sujet réel “:
La catégorie du nombre est commune au verbe, au nom comme à ses différents adjectifs
et à la plupart des pronoms. Dans le cadre du verbe, le nombre est associé à la personne.
C’est donc également le sujet qui détermine le nombre, par le phénomène de l’accord.
Les variations en nombre renseignent sur la quantité des personnes ou des être exerçant
la fonction de sujet ; en français, une seule personne pour le singulier, au moins deux pour
le pluriel:
En français, c’est la 2ème personne du pluriel qu’on utilise comme “ forme de politesse”:
La première personne du pluriel est parfois utilisée par une personne unqie dans un souci de
modestie, par exemple dans certains ouvrages:
Le temps
L’action est située dans le temps par rapport au moment où l’on parle. Ce moment, qui
correspond au présent, sépare avec rigueur ce qui lui est antérieur (le passé) de ce qui
lui est ultérieur (le futur).
L’ensemble des distinctions entre les différents moments où l’action peut se réaliser
reçoit en grammaire française le noms de temps, nom qui est également utilisé pour
désigner chacune des séries de formes telles que le présent, l’imparfait, le futur.
LE TEMPS ET L’ASPECT
L’aspect
Le déroulement de l’action est envisagé en lui-même, indépendamment de sa place par rapport
au présent. Ces indications sur la façon dont l’action se déroule constituent la catégorie de
l’aspect.
On indique par exemple si les limites temporelles de l’action sont prises en compte ou ne le sont
pas:
Alfred travailla. Alfred travaillait.
passé simple imparfait
Dans ces deux phrases, l’action est située dans le passé. Cependant; les deux phrases ont un
sens différent. Dans la première, l’action de travailler est envisagée comme limitée: on pourrait
préciser le moment où elle a commencé et celui où elle a fini. La seconde phrase au contraire ne
s’intéresse pas aux limites temporelles de l’action. On parle dans ce cas de valeur aspectuelle
limitative (pour le passé simple) et non limitative (pour l’imparfait).
On peut aussi indiquer si l’action est en cours d’accomplissement; c’est-à-dire non
accomplie, ou si elle est totalement accomplie. Dans les phrases suivantes, le verbe au
présent indique qu l’action est en cours d’accomplissement:
La passé composé ne situe pas l’actrion dans le passé, mais indique qu’au moment où on
parle, l’action est accomplie.
REMARQUE:
L’une des particularités – et, incontestalement, des
difficultés – de la conjugaison française est que,
contrairement à ce qui s’observe dans d’autres
langues, les indications de temps et d’aspect y sont
fréquemment données par les mêmes formes, dans
des conditions particulièrement complexes. Ainsi, le
passé composé à tantôt une valeur aspectuelle
d’acompli de présent, tantôt une valeur temporelle de
passé. C’est cette particularité qui explique que la
catégorie de l’aspect a pu longtemps passer à peu
près ou complètement inaperçue, par exemple dans
les grammaires scolaires.
LE MODE
La catégorie du mode regroupe les modes personnels, qui comportent la catégorie de la
personne et les modes impersonnels, qui ne la comportent pas.
• Définition
La catégorie de la voix - on dit parfois, avec le même sens, diathèse - permet
d'indiquer de quelle façon le sujet prend part à l'action désignée par le verbe.
• La voix active
Quand le verbe est à la voix active, le sujet est l'agent de l'action, c'est-à-dire qu’il
l'effectue:
La voix passive indique que le sujet est le patient de l'action, c'est-à-dire qu’il la subit :
Le complément d'objet d'un verbe à la voix active (la souris) en devient le sujet quand on fait
passer le verbe à la voix passive. De son côté, le sujet du verbe actif (le chat) devient le
complément d'agent du verbe passif (par le chat).