Francais
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Questionnaire de français
Phase Cluster
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Le verbe français
Le verbe est l’élément central dans une phrase. Il donne aux mots ou groupes de mots qui
s’organisent autour de lui leur fonction. Le verbe permet d’apprécier, de situer dans le temps les
actions effectuées ou subies par les êtres et les choses. Il nous donne des renseignements sur le
sujet à savoir : qui il est, ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qu’il ressent…
Le verbe peut exprimer l’action (verbe d’action) exemple : Le chat mange la poule, il peut aussi
exprimer l’état (verbe d’état) exemple : Elle est ravie de te voir/ Cette fille nous paraît bizarre ce
matin.
Un verbe dit auxiliaire c’est un verbe utilisé pour conjuguer d’autres verbes. Il existe
généralement deux auxiliaires : Avoir et Etre auxquelles on ajoute une troisième catégorie qui
se compose des verbes dits semi-auxiliaires.
L’auxiliaire avoir
Le verbe avoir est l’auxiliaire de la plupart des verbes conjugués aux temps composés.
C’est le cas de tous les verbes transitifs directs (pouvant se construire avec un COD), des
intransitifs et des verbes impersonnels. Il est aussi l’auxiliaire des temps composés non
pronominaux.
L’auxiliaire être
Le verbe être est l’auxiliaire de quelques verbes conjugués aux temps composés et qui ne
sont pas transitifs directs (Arriver, descendre, aller, devenir, entrer, monter, naitre,
mourir, partir, rester, retourner…) ainsi que certains de leurs dérivés (redevenir,
remonter, rentrer, repartir…). Il est ensuite l’auxiliaire des temps composés de tous les
verbes pronominaux et les formes passives.
Les semi-auxiliaires
En plus des auxiliaires avoir et être, certains verbes utilisés suivis d’un infinitif peuvent
être employés pour exprimer certaines nuances de temps, de probabilité, d’aspect etc. On
les nomme semi-auxiliaires. Ils forment avec l’infinitif ce que l’on appelle la périphrase
verbale.
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On distingue quatre types de périphrases verbales :
3. Les périphrases verbales modales expriment la manière dont le sujet envisage l’action.
Avoir à marque l’obligation ; devoir marque la nécessité ; faillir, le presque accompli ;
pouvoir, la possibilité, la probabilité ; savoir, la compétence et vouloir, la volonté. EX : Il
doit finir son travail demain/ Elle a failli manquer son train.
4. Les périphrases verbales actancielles ou de voix permettent de préciser le rôle du sujet
dans l’action grâce aux semi-auxiliaires faire et laisser. EX : Ils font encadrer leur photo
de graduation / Il s’est laissé attraper par la police.
Un verbe est transitif quand il appelle un complément d’objet (direct ou indirect). Si son
complément est direct on dit qu’il est transitif direct (construit directement, sans préposition).
Ex : Le professeur surveille les élèves.
Si le complément d’objet est indirect on dit qu’il est transitif indirect (précédé d’une
préposition).
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Ex : Le petit garçon s’endort.
Un verbe est attributif quand il exprime l’attribution d’une propriété ou d’une qualité au sujet.
Ou encore on dit qu’il joue le rôle de copule, il lie l’attribut à son support. Ces verbes sont : être,
paraitre, sembler, devenir, s’avérer, s’appeler….
Ex : La vie est fragile de nos jours. /Il est devenu rouge de colère. / Il semble heureux à Port au
Prince.
Un verbe est dit défectif lorsque sa conjugaison est, à des degrés divers, incomplète. Ces lacunes
portent sur des conjugaisons manquantes ou inusitées.
Ce sont des verbes qui se conjuguent avec un pronom personnel réfléchi (me, te, se, nous, vous).
On distingue :
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Un sens passif : Le sujet subit l’action, mais ne l’accomplit pas.
Ex : Cette confiture se mange bien.
Questions
Réponse : Le verbe se définit comme l’élément central dans une phrase qui donne aux mots ou
groupes de mots qui s’organisent autour de lui leur fonction.
Réponse : On distingue deux verbe auxiliaire dans la langue française, l’auxiliaire avoir et être.
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Réponse : Elle nous renseigne sur le développement de l’action dans sa durée et dans les stades
de sa réalisation.
Réponse : Elle nous permet d’exprimer la manière dont le sujet envisage l’action.
Réponse : Elle nous permet de préciser le rôle du sujet dans l’action grâce au semi-auxiliaires
faire et laisser.
Réponse : Il est transitif direct quand il est suivi d’un complément d’objet direct (COD).
Réponse : Il est transitif indirect quand il est suivi d’un complément d’objet indirect (COI).
Réponse : Un verbe est attributif quand il exprime l’attribution d’une propriété ou d’une qualité
au sujet.
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Réponse : Un verbe est dit défectif lorsque sa conjugaison est incomplète.
17- Quand dit –on que la construction pronominale est de sens réfléchi ?
Réponse : Lorsque les sujets exercent l’action les uns sur les autres.
Réponse : C’est un verbe employé à la troisième personne du singulier et dont le pronom sujet
« il » est neutre c’est-à-dire il ne désigne aucun être et aucune chose.
Réponse : On appelle voix, les formes que prend le verbe pour exprimer de quelle façon le sujet
prend part à l’action.
Réponse : La voix active indique que le sujet du verbe fait l’action. Ex Le professeur interroge
l’élevé.
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Réponse : Elle indique que le sujet du verbe subit l’action. Ex : L’élevé est interrogé par le
professeur.
Réponse : On appelle mode, les diverses manières d’envisager l’action signifiée par le verbe.
Réponse : On distingue deux types de modes : Les modes personnels et les modes impersonnels.
Réponse : Ils ne distinguent pas les personnes grammaticales, ils ne se conjuguent pas.
Réponse : Le présent, l’imparfait, le passé simple, le futur simple, le passé composé, le plus-
que- parfait, le passé antérieur et le futur antérieur.
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35- Quels sont les temps qui forment l’impératif ?
Réponse : On distingue deux types de temps : Les temps simples et les temps composé.
Réponse : Ce sont les temps dont les formes verbales sont constituées d’un seul terme, construit
à partir du radical auquel on colle les désinences.
Réponse : Ce sont les temps dont les formes verbales sont constituées d’un participe passé
précédé d’un auxiliaire (être ou avoir) auquel on colle les désinences.
La phrase
La phrase déclarative : C’est le type de phrase le plus utilisé. Elle sert à constater ou
déclarer quelque chose, raconter un événement, donner une opinion etc. Elle comporte un
ou plusieurs verbes conjugués et se termine par un point (.) à l’écrit.
La phrase interrogative : C’est la phrase qui sert à poser une question. Elle se termine
par un point d’interrogation ( ?) à l’écrit.
La phrase exclamative : Elle sert à exprimer un sentiment (colère, surprise, joie…), elle
sert aussi à exprimer un jugement. Elle se termine par un point d’exclamation ( !).
La phrase impérative ou injonctive : Elle sert à faire agir ou réagir, donner un ordre, un
conseil. Exprimer un souhait, une demande, une invitation, une interdiction, une
prescription.
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On distingue deux types d’interrogation :
1. L’interrogation totale : Elle porte sur toute la phrase. Elle accepte les réponses « oui »
ou « non ».
Ex : Est-ce que ton ami est venu te voir ce matin ?
La forme affirmative
La forme négative
La forme emphatique
La forme neutre
La forme active
La forme passive
La forme personnelle
La forme impersonnelle
1-La phrase affirmative : C’est la phrase qui dit oui, ou du moins c’est la phrase qui donne une
affirmation.
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Ex : Jacqueline n’aime pas la musique
3- La phrase emphatique : C’est une forme de phrase dans laquelle on insiste sur un élément
de la phrase. On dit qu’on met en valeur ou en relief cet élément dans la phrase.
NB : Dans le cadre de la formation d’une phrase emphatique on peut dire que l’élément est mis
en valeur, en relief ou en emphase.
2- La forme neutre : c’est le contraire de la phrase emphatique. Elle ne met l’accent sur aucun
élément dans la phrase.
Ex : « Quand la route est bien longue, un bon ami n’est jamais de trop ».
3- La forme active (voix active) : C’est la phrase dans laquelle le sujet fait l’action et le
complément subit l’action.
4- La forme passive (voix passive) : C’est la phrase dans laquelle le sujet subit l’action. C’est
l’inverse de la phrase active.
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Ex : Les poules sont mangées par le chat.
5- La forme personnelle : C’est une phrase dans laquelle le sujet désigne un objet ou une
personne, un animal ou un élément quelconque.
Ex : Il écrit des poèmes pour celle qu’il aime. (« Il » désigne une personne).
Réponse : Une phrase simple c’est une phrase qui comporte un seul verbe conjugué et donc
un sujet. Ex : Le chat mange la poule.
Réponse : Une phrase complexe c’est une phrase qui comporte au minimum deux verbes et
de plusieurs propositions.
3- Quelles sont les différentes formes que peuvent prendre les propositions dans une phrase
complexe ?
Réponse : Dans une phrase complexe, les propositions peuvent prendre trois formes à savoir : La
juxtaposition, la coordination et la subordination.
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Réponse : Deux propositions sont juxtaposées lorsqu’elles sont liées par un signe de
ponctuation (une virgule, un point-virgule ou deux points).
Réponse : Deux propositions sont coordonnées lorsqu’elles sont reliées par une conjonction de
coordination ou par un adverbe de liaison.
Réponse : les conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Réponse : Les adverbes de liaison sont : alors, puis, aussi, cependant, en effet, par conséquent,
enfin, etc.
Réponse : Deux propositions sont subordonnées lorsqu’elles sont liées par un pronom relatif ou
par une conjonction de subordination.
9- Quelles sont les conjonctions de subordination : que, quand, lorsque, si, puisque, parce que,
tandis que, etc.
Le participe passé employé sans auxiliaire s’accorde en genre et en nombre avec le groupe
nominal qu’il complète.
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2- LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC « ETRE », « PARAITRE »,
« SEMBLER », ETC.
Le participe passé employé avec un verbe attributif comme ETRE, PARAITRE, SEMBLER,
RESTER, DEMEURER, etc., s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR s’accorde avec le complément direct du
verbe s’il est placé à la gauche (avant) du participe passé dans la phrase.
Si le complément direct est placé à la droite du participe passé, cette dernière demeure
invariable.
Le participe passé employé avec l’auxiliaire AVOIR demeure invariable s’il n’a pas de
complément direct.
En règle générale, le participe passé des verbes pronominaux non réfléchis (ceux dont l’action ne
se reporte pas sur le sujet) s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.
Ex : Elles se sont lavées / elles se sont aperçues de leur oubli / elles se sont interrogées.
C’est le cas également pour les verbes : s’abstenir, s’absenter, s’apercevoir, s’écrier, s’enfuir….
Qui sont des verbes essentiellement pronominaux.
Remarque : Il existe dans certains cas ou le participe passé des verbes pronominaux ne
s’accordent pas, notamment :
Ex : Elles se sont demandé d’où venait cet homme. / Elles se sont lavé les mains.
2- Quand le verbe ne peut jamais avoir de complément d’objet direct (COD), même s’il
n’est pas à la forme pronominale.
Ex : Elles se sont nui les uns aux autres. / Les années se sont ainsi succédé.
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C’est le cas pour les verbes : se convenir, se mentir, se nuire, se parler, se plaire (se
complaire, se déplaire), se rassembler, se rire (comme se sourire), se succéder, se suffire, se
survivre.
Ex : Elle s’est laissé faire. / Elles se sont laissé emporter par la colère.
Lorsque le participe passé est suivi d’un infinitif, l’accord se fait avec le nom ou le pronom
avec lequel on peut rapprocher le participe si ce nom ou le pronom est placé avant celui-ci.
Ex : Les coqs que nous avions entendus chanter étaient ceux de nos voisins. (Les coqs sont
entendus)
La maison que nous avions pensé acheter est, malheureusement, déjà vendue. (La maison
n’est pas pensée).
Cependant, comme à toute règle il existe une ou des exceptions, c'est également le cas ici.
Exceptions :
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Sauf les noms suivants qui ont un pluriel régulier en « S » :
NB : Notons également les mots idéal et val qui acceptent deux pluriels : idéals et idéaux, vals et
vaux.
4- Les noms et adjectifs se terminant par AU, EAU et EU forment leur pluriel en AUX,
EAUX et EUX, sauf les mots suivants dont le pluriel est régulier, c'est-à-dire en S:
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Les Figures de rhétoriques ou figures de style
La figure de style est un procédé qui consiste à exprimer une idée et à l’enrichir au-delà de la
simple communication du message. C’est en d’autres termes l'art de présenter les idées de la
façon la plus persuasive par :
- le cliché: changer son fusil d'épaule, la neige recouvre la terre d'un blanc manteau...
Ex. : Son regard est pareil au regard des statues ... Paul Verlaine
La METAPHORE : c'est une comparaison sans terme comparatif, la forme la plus condensée
d'image. Cette assimilation directe du comparé et du comparant peut créer des images
surprenantes et d'une grande densité.
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L'ALLÉGORIE : elle consiste à représenter une idée abstraite sous forme concrète.
C'est une image littéraire dont le phore (comparant) est appliqué au thème (sujet comparé) non
globalement comme dans la métaphore, mais élément par élément ou du moins avec une
personnification.
Ex. : Mon beau navire ô ma mémoire / Avons-nous assez navigué / Dans une onde mauvaise à
boire / Avons-nous assez divagué / De la belle aube au triste soir ... Guillaume Apollinaire
Ex. : Le soleil aussi attendait Chloé, mais lui pouvait s'amuser à faire des ombres. (Boris Vian )
Le SYMBOLE: Expression indirecte au moyen d'un récit, fable, d'images qui suggèrent ce
qu'on veut exprimer. On distingue le sens littéral du sens symbolique. Le symbole est un système
de métaphores suivies.
Ex : « les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d’oies
assemblent leurs bêtes ».
LA RÉIFICATION : consiste à représenter un être vivant sous la forme d’une chose, d’un objet
: Ex : Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.
Ex : Et la rivière dit : « Je ne veux rien savoir, /Je coule pour moi seule et j’ignore les hommes »
(Supervielle).
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La MÉTONYMIE (échange de noms): elle remplace un terme par un autre qui est lié au
premier par un rapport logique. Les deux éléments appartiennent au même ensemble, sont liés
par un rapport de contiguïté. Elle peut substituer par :
La SYNECDOQUE (inclusion): C’est une forme de métonymie qui consiste à remplacer un mot
par un autre terme avec lequel il entretient un rapport d’inclusion.
Ex. : Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur. " Victor Hugo (" les voiles " = les bateaux à
voiles).
La PÉRIPHRASE : elle remplace un mot par sa définition. Ex. : La Venise du Nord = Bruges;
la capitale de l'hexagone= Paris
L’ANTIPHRASE (procédé de base de l’ironie) : cette figure consiste à exprimer une idée par
son contraire, dans une intention ironique.
La LITOTE : elle consiste à dire peu pour suggérer beaucoup. Le verbe est souvent à la forme
négative.
Ex. : Va, je ne te hais point ! Pierre Corneille (Par ces mots, Chimène fait comprendre à
Rodrigue qu'elle l'aime.)
Ex. : demandeur d'emploi (= chômeur), la disparition (= la mort), il nous a quitté au lieu de il est
mort.
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LES FIGURES DE L'OPPOSITION
L'ANTITHÈSE: elle met en parallèle deux mots désignant des réalités opposées. Cette forte
opposition, souvent renforcée par un parallélisme de construction, permet de mettre
vigoureusement en valeur une idée.
Ex. : Car tout être de chair jette indifféremment / Mêmes cris pour la mort et pour l'enfantement.
Louis Aragon /. Je vis, je meurs : je me brûle et me noie (L. Labé).
LE CHIASME : est un parallélisme qui dispose ses termes de manière croisée, selon le schéma
AB/BA.
Ex: « Ce n’est pas l’Etat qui appartient au Prince, c’est le Prince qui appartient à l’Etat. »
(Diderot)
L'OXYMORE ou alliance de mots: deux mots opposés sont juxtaposés ou coordonnés dans le
but de créer un effet inattendu, surprenant.
Ex.: Je sais que c'est la coutume d'adorer ces nains géants." Victor Hugo (" nains géants " = les
hommes) / .Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille)
LE PARADOXE : énoncé qui parait contenir une contradiction. Le paradoxe est très efficace
dans une argumentation, car il surprend et remet en cause les évidences.
Ex : On est quelquefois aussi différent de soi-même que des autres ». (La Rochefoucauld).
Ex. : Ouf! Café, bain, travail... Deux pages par jour, d'accord? Philippe Sollers
La PRÉTÉRITION: elle consiste à faire semblant de ne pas vouloir dire quelque chose alors
qu’on est justement en train de le faire.
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Ex : « Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais… » (Cela permet d’attirer
l’attention sur ce qui va suivre).
Ex. : briller de mille feux/ mourir de honte/ un bruit à réveiller un mort/ je meurs de faim...
La GRADATION : consiste à accumuler des termes de même nature, dont l’intensité est
croissante ou décroissante
Ex: « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré ! (Molière) : gradation ascendante / « Mme de
Cambremer serait ravie (…), heureuse (…), contente. (Marcel Proust) : gradation descendante
L'ANAPHORE : répétition d’un mot ou d’un groupe de mots en début de phrase, de vers ou de
proposition :
Ex. : « Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! /Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon
amant !/ Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore ! » (Racine, Horace)
LA RÉPÉTITION : Lorsqu’un même mot est répété plusieurs fois dans le texte, mais les mots
répétés sont séparés dans la phrase ou dans le texte.
Ex : La terre était grise, le blé était gris, le ciel était gris » (Giono)
Ex: « J’ai tendresse pour toi, j’ai passion pour elle » (Corneille).
L’ACCUMULATION : consiste à ajouter des termes de même nature et de même fonction afin
de produire un effet de quantité ou de variété
Ex: « ils ont des pointes, des épines, des lames, des griffes, des ongles ».
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DIVERS
ACROSTICHE: poème dont on peut lire le sujet, le nom de l'auteur, du dédicataire dans un mot
vertical formé par les initiales de chacun des vers.
ALLITÉRATION: répétition des mêmes phonèmes, de mêmes syllabes pour produire un effet,
par exemple un effet d'harmonie imitative.
Ex. : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes?
Fin de l'albatros de Baudelaire: Exilé sur le sol au milieu des huées, / Ses ailes de géant
l'empêchent de marcher.
ANTANACLASE: consiste à reprendre les mots (souvent de l'interlocuteur) en leur donnant une
autre signification.
ASYNDÈTE: consiste à enlever les conjonctions qui devraient unir les différentes parties d'une
phrase.
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HYPALLAGE: souvent un transfert d'adjectifs; consiste à attribuer à certains mots d'une phrase
ce qui convient à d'autres mots de la même phrase.
Ex.: de guerre lasse= las de la guerre; il enfonça son chapeau dans sa tête.
HYPERBATE: alors qu'une phrase paraît finie, on y ajoute un mot, un syntagme qui se trouve
mis ainsi en évidence.
HYPOTYPOSE: peint les choses d'une manière si vive et si énergique qu'elle les met en
quelque sorte sous les yeux, et fait d'un récit ou d'une description, une image, un tableau ou une
scène.
PARATAXE: disposer côte à côte deux propositions sans marquer le rapport de dépendance qui
les unit
PROSOPOPÉE: consiste à prêter la parole à une personne morte, absente, à un être inanimé, à
une abstraction.
Ex. : prosopopée de la Sagesse de Dieu dans la Bible; de Fabricius chez Rousseau, des Lois chez
Platon.
TROPES: ce sont les figures de style dans lesquelles on emploie les mots avec un sens différent
de leur sens habituel.
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Sens et formes des mots
Monosémie
Un mot monosémique (mono = seul ; sème = sens) est un mot qui n'a qu'un seul sens.
Polysémie un mot polysémique (poly = plusieurs) est un mot qui peut prendre plusieurs sens.
Les Synonymes
Les synonymes sont définis comme étant des mots de sens identique à celui du mot vedette.
Les quasi-synonymes
Les quasi-synonymes sont définis comme des mots qui ne sont pas interchangeables avec
d’autres mots dans toutes les situations.
Exemples :
Les Antonymes
Les antonymes sont définis comme étant des mots de sens opposé à celui du mot principal.
Les Paronymes
Les paronymes sont des mots de sens différents mais de formes relativement voisines.
Les Homonymes
Les homonymes sont des mots qui s’écrivent ou se prononcent de la même façon, mais le sens
est différent.
Exemple : Verre (récipient servant à boire) / vers (élément d'un poème) / vert (couleur).
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Les pronoms
Le pronom, comme son nom l'indique, est le remplaçant privilégié du nom, il est susceptible
d'avoir les mêmes fonctions que le nom. Les PRONOMS sont en nombre fini (PRONOMS
possessifs, PRONOMS démonstratifs, PRONOMS indéfinis, PRONOMS interrogatifs,
PRONOMS relatifs).
Le pronom n'a généralement pas de genre et de nombre propre, il prend le genre du nom qu'il
représente ou de la réalité qu'il désigne.
Les pronoms personnels sujets : Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles.
Les pronoms personnels compléments : Le, la, l’, les,…
Les pronoms démonstratifs : Ce, cela, ceci, celui, celui-ci, celui-là, celle-ci, celle-là,
ceux-ci, ceux-là.
Les pronoms possessifs : Le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur.
Les pronoms indéfinis : Aucun, quelqu’un, plusieurs, rien, tout…
Les pronoms relatifs simples : Qui, que, quoi, dont, où
Les pronoms relatifs composés : Auquel, lequel, duquel, laquelle, de laquelle, à laquelle
lesquels, desquels, auxquels, lesquelles, desquelles, auxquelles.
Les pronoms interrogatifs : Qui, que, quoi, lequel,
Le Champ lexical
On appelle « champ lexical » l'ensemble des mots qui se rapportent à une même réalité.
Les mots qui forment un champ lexical peuvent avoir comme points communs d'être
synonymes ou d'appartenir à la même famille, au même domaine, à la même notion.
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Les connecteurs logiques
Ce sont des mots qui servent à établir les relations qui existent entre deux idées ou deux faits.
On distingue :
Les connecteurs de causes : à cause de, en effet, étant donné que, puisque, du fait que,
dès lors que, parce que, en raison de, en dépit de …
Les connecteurs de conséquence : Donc, par conséquent, de façon que , de manière que,
c’est pourquoi, ainsi, de sorte que, implique, si bien que , en conséquence.
Les connecteurs de but : Or, cependant, à condition que, néanmoins, toutefois, pourtant,
tandis que, quoique, encore que, au lieu que, de peur que, afin que, de peur que, pour que,
à condition que…
Les connecteurs d’opposition : Au contraire, mais, par contre, en revanche, pourtant…
Les connecteurs d’énumération : Ensuite, de même, enfin, ailleurs, d’ailleurs, d’une
part, en outre…
Les connecteurs de concession : Evidemment, il est vrai que, certes, assurément…
Les connecteurs de déduction : Donc, alors, d’où …
Les animaux
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Chien chiot, chiennée
Cigogne Cigogneau
Cochon porcelet, cochette, cochonnet, nourrain, verras son,
goret,
Corbeau corbillat, corbillot
Corneille Corneillard
Couleuvre Couleuvreau
Crapaud Têtard, crapelet
Dauphin Delphineau
Dindon Dindonneau
Eléphant Éléphanteau
Fourmi Nymphe
Girafe Girafon, girafeau
Lapin Lapereau
Léopard Leopardeau
Lezard Lézardeau
Lion lionceau, lionçonne
Loup Louveteau
Maquereau Lisette
Morue Moruau
Mouche Asticot, pupe
Mouton Agneau
Oie Oison
Oiseau oiselet, oisillon, poussin, nichée
Ours ourson, oursonne
Paon Paonneau
Papillon Chenille, chrysalide, pupe
Perdrix perdreau, mouillard
Perruche Perruchon
Pigeon Pigeonneau
Poisson alevin, fretin, nourrain
Poule poussin, poulet, poulette,
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Rat Raton
Renard Renardeau
Rhinocéros Rhinoceron
Rossignol Rossignolet
saumon Smolt
Serpent Serpenteau
Singe Guenuche
Souris Souriceau
Tigre Tigreau
Vache Veau, bouvillon, broutard, génisse, novillo, taurillon,
velle
Vipère Vipereau
Zèbre Zébreau, zébron
Animaux Cris
Bélier Blatérer
Bœuf, vache beugler, meugler, mugir.
Brebis, mouton Bêler
Chat miauler, ronronner.
Cheval s'ébrouer, hennir
Chèvre bégueter, bêler
Chien aboyer, clabauder, hurler, japper.
Lapin : clapir, couiner. clapir, couiner.
Porc grogner, grognonner, grouiner.
Animaux Cris
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Buffle beugler, souffler
Chacal Japper
Chameau blatérer.
Crocodile lamenter, vagir
Éléphant, rhinocéros baréter, barrir.
Grenouille, crapaud coasser.
Lièvre Vagir
Lion Rugir
Loup Hurler
Cerf, daim bramer, raire, réer
Ours Grogner
Renard Glapir
Sanglier Grommeler
Serpent Siffler
Souris chicoter, couiner
Tigre feuler, râler, rauquer
Oiseaux Cris
Aigle glatir, trompeter
Alouette grisoller, tirelirer
Bécasse Crouler
Butor Butir
Caille carcailler,courailler,courcailler,margauder, margotter
Canard cancaner, nasiller
Chouette chuinter, huer, hululer ou ululer
Cigogne craquer, craqueter, glottorer
Coq chanter, coqueriquer
Corbeau Croasser
Corneille babiller, crailler ou grailler
Coucou Coucouler
Cygne trompeter, siffler
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Dindon Glouglouter
Faisan, pintade Criailler
Fauvette, mésange Zinzinuler
Geai cajoler, jaser
Grue craquer, craqueter, glapir, trompeter
Hibou boubouler, huer, hululer ou ululer
Hirondelle Trisser
Hulotte. Hôler
Huppe Pupuler
Jars Jargonner
Merle babiller, flûter, siffler
Milan Huir
Abeille, mouche Bourdonner
Cigale craquer, craqueter, striduler
Grillon grésiller, grésillonner
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Cabris Une horde de cabris
Vagabonds Une clique de vagabonds
Voitures Une kyrielle de voitures
Oiseaux Une nuée d’oiseaux
Insectes Une volée d’insectes
Corbeaux Une bande de corbeaux
Sages Un aréopage
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Biophobie : La peur de la vie
Mysophobie : la peur de la contamination, des microbes.
Serophobie : La peur des personnes séropositives.
Suiphobie : La peur irraisonnée de soi-même.
Zelophobie : La peur de la jalousie
Galephobie : La peur des chats.
Pedophobie : La peur des enfants
Theophobie : La peur des dieux.
Gynophobie : La peur des femmes.
Agoraphobie : La peur de se trouver dans un lieu public.
Arachnophobie : La peur des araignées
Entomophobie : La peur des insectes
Hématophobie / hémophobie : La peur du sang
Hydrophobie : La peur de l’eau
Latrophobie : La peur du médecin
Lipophobie : La peur des graisses
Nosophobie : La peur des maladies
Nyctophobie : La peur de la nuit.
Aérophobie : La peur des voyages dans l’air.
Cancérophobie : La peur du cancer
Claustrophobie : La peur des espaces confinés, de l’enfermement.
Erythrophobie : La peur de la couleur rouge.
Photophobie : La peur de la lumière.
Néophobie : La peur de ce qui est nouveau.
Xénophobie : La peur des étrangers
Zoophobie : La peur des animaux.
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Mythomane : Tendance qui tend ver la fabulation, la simulation par le mensonge.
Nymphomane : Exagération du désir sexuel chez la femme.
Verbomane : Personne qui a tendance à trop parler, qui parle avec excès.
Toxicomane : Consommateur abusif d’une ou plusieurs substances toxiques
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Proverbes et expressions
Tête
Expressions Significations
Ne plus savoir où donner de la tête. Être dépassé par les évènements
N'en faire qu'à sa tête. Ne pas écouter les conseils.
Se creuser la tête. Réfléchir intensément.
Avoir la tête dans les étoiles. Être rêveur.
Faire quelque chose à la tête du client. Agir différemment selon les personnes
Un coup de tête. Envie subite et irraisonnée.
Les cheveux
Couper les cheveux en quatre Être tatillon.
Manquer d'un cheveu. Manquer de peu / ne pas réussir de peu.
Tomber comme un cheveu sur la soupe. Arriver mal à propos.
Les yeux/ l’œil
Faire les yeux doux. Tenter d'amadouer quelqu'un.
Se mettre le doigt dans l'œil. Se tromper lourdement.
Faire quelque chose en un clin Faire quelque chose très rapidement
d'œil.
Faire/obtenir quelque chose à l'œil. Faire / obtenir quelque chose gratuitement.
Les oreilles / l'oreille
Les murs ont des oreilles. Une personne mal intentionnée pourrait entendre
Dormir sur ses deux oreilles. Dormir profondément / tranquillement.
Tirer les oreilles de quelqu'un. Réprimander quelqu'un.
Le nez
Avoir un coup dans le nez. Avoir trop bu.
Avoir quelqu'un dans le nez. Eprouver de l'animosité contre quelqu'un.
A vue de nez. A peu près
C'est au bout de ton nez ! C'est juste devant toi !
Tirer les vers du nez Tenter d'obtenir des informations de la part de quelqu'un.
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La bouche
Arriver la bouche en cœur. Arriver innocemment.
Mettre l'eau à la bouche. Être appétissant. / Donner envie.
Rester bouche cousue. Ne rien dire
Rester bouche bée. Être stupéfait.
Les épaules
Avoir les épaules larges. Supporter beaucoup de choses. (sens figuré)
Avoir la tête sur les épaules. Être réfléchi.
Le bras / les bras
Avoir le bras long. Être influent.
Avoir quelque chose/quelqu'un sur les En avoir la responsabilité et en être embarrassé.
bras.
Saisir à bras le corps. Prendre en charge énergiquement et
fermement.
Les coudes
Jouer des coudes. Se frayer un chemin.
Être au coude à coude. Être presque à égalité. (compétition)
L'huile de coude Energie personnelle au travail.
Le poignet
Travailler / se faire à la force du poignet Réussir par son propre mérite.
La main / les mains
Être main dans la main. Être solidaires.
Faire en un tournemain. Faire avec facilité et rapidité.
Avoir la main verte. Être doué dans l'entretien des plantes.
Arriver les mains vides. Ne rien apporter.
Une main de fer dans un gant de velours. Être directif et diplomate à la fois.
Bien avoir les choses en main. Contrôler une situation.
Être pris la main dans le sac. Être surpris à faire un acte répréhensible.
Le doigt / les doigts
Croiser les doigts. Espérer. Conjurer le mauvais sort.
Obéir au doigt et à l'œil. Obéir sans discuter.
Savoir sa leçon sur le bout des doigts Savoir sa leçon par cœur.
Manger sur le pouce. Manger rapidement.
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Passer la bague au doigt. Se marier - Marier
Les ongles
Se défendre / se battre bec et ongles. …de toutes ses forces.
... jusqu'au bout des ongles. ... totalement
A beau mentir qui vient de loin : On peut facilement raconter des mensonges (et être
cru) quand ce qu'on dit n'est pas vérifiable.
A bon chat bon rat : on accepte encore, par mesure de prévoyance, une chose dont on a
déjà une quantité suffisante.
A bon vin point d'enseigne : supportons les maux d'aujourd'hui sans penser par avance à
ceux que peut nous réserver l'avenir.
A cœur vaillant rien d'impossible : avec du courage, on vient à bout de tout.
A la Chandeleur, l'hiver se passe ou prend vigueur : si le froid n'est pas fini à la
Chandeleur, il devient plus rigoureux qu'auparavant.
A l’œuvre on connaît l'ouvrier : c'est par la valeur de l'ouvrage qu'on juge celui qui l'a
fait.
A méchant ouvrier, point de bon outil : le mauvais ouvrier fait toujours du mauvais
travail, et met ses maladresses sur le compte de ses outils.
A père avare, enfant prodigue ; à femme avare, galant escroc : la joie succède
souvent à la tristesse, le bonheur au malheur.
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L'argent est un bon serviteur et un mauvais maître : l’argent contribue au bonheur de
celui qui sait l'employer, et fait le malheur de celui qui se laisse dominer par l'avarice ou
la cupidité.
A tout seigneur, tout honneur : se dit en parlant de promesses auxquelles on n'ajoute
pas foi, ou qui ne se sont pas réalisées.
Aux grands maux les grands remèdes : il faut prendre des décisions énergiques contre
les maux graves et dangereux.
Bien faire, et laisser dire (ou laisser braire) : il faut faire son devoir sans se préoccuper
des critiques.
Bien mal acquis ne profite jamais : on ne peut jouir en paix du bien obtenu par des
voies illégitimes.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée : mieux vaut jouir de l'estime
publique que d'être riche. (Ou ne saurait) mentir, qui est d'une noble race n'en saurait être
indigne.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron : à force de s'exercer à une chose, on y
devient habile.
Charité bien ordonnée commence par soi-même : avant de songer aux autres, il faut
songer à soi. on redoute même l'apparence de ce qui vous a déjà nui.
Les chiens aboient, la caravane passe : qui est sûr de sa voie ne s'en laisse pas
détourner par la désapprobation la plus bruyante.
Chose promise, chose due : on est obligé de faire ce qu'on a promis.
Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire : les soupirs que l'on pousse prouvent qu'on
n'est pas satisfait.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs : défions-nous parfois des conseilleurs ; ni leur
personne ni leur bourse ne courent le risque qu'ils conseillent.
Contentement passe richesse : bonheur est préférable à fortune.
Les cordonniers sont les plus mal chaussés : on néglige souvent les avantages qu'on a,
de par sa condition, à sa portée.
De la discussion jaillit la lumière : des opinions discutées contradictoirement, se dégage
la vérité.
Déshabiller saint Pierre pour habiller saint Paul : faire une dette pour en acquitter une
autre ; se tirer d'une difficulté en s'en créant une nouvelle.
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Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es : on juge une personne d'après la société
qu'elle fréquente.
Donner un œuf pour avoir un bœuf : faire un petit présent dans l'espoir d'en recevoir un
plus considérable.
En avril, n'ôte pas un fil ; en mai, fais ce qu'il te plaît : les bonnes intentions ne
suffisent pas si elles ne sont pas réalisées ou n'aboutissent qu'à des résultats fâcheux.
Entre l'arbre et l'écorce il ne faut pas mettre le doigt : il ne faut point intervenir dans
une dispute entre proches.
Faute de grives, on mange des merles : à défaut de mieux, il faut se contenter de ce que
l'on a. Les grandes douleurs sont muettes : l'extrême souffrance morale ne fait entendre
aucune plainte.
Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs : ceux qui se vantent le plus ou
promettent le plus sont ordinairement ceux qui font le moins.
L'habitude est une seconde nature : l'habitude nous fait agir aussi spontanément qu'un
instinct naturel.
Heureux au jeu, malheureux en amour : qui gagne souvent au jeu est rarement heureux
en ménage.
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée : il faut prendre un parti dans un sens ou
dans un autre.
Il faut rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui est à Dieu : avant de
parler, de se prononcer, il faut mûrement réfléchir.
Il n'est pire eau que l'eau qui dort : ce sont souvent des personnes d'apparence
inoffensive dont il faut le plus se méfier.
Il n'est point de sot métier : les reproches vraiment pénibles sont ceux que l'on a
mérités.
Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu'à ses saints : il vaut mieux s'adresser directement
au maitre qu'aux subalternes.
Il y a loin de la coupe aux lèvres : il peut arriver bien des événements entre un désir et
sa réalisation.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : les circonstances varient avec le temps.
Les loups ne se mangent pas entre eux : les méchants ne cherchent pas à se nuire.
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Le mieux est l'ennemi du bien : il vaut mieux, en certains cas, agir tard que ne pas agir
du tout. Morte la bête, mort le venin : dans un entretien confidentiel, il faut se défier de
ce qui vous entoure.
N'éveillez pas le chat qui dort : si le temps est beau à Noël il fera froid à Pâques.
On ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs : on n'arrive pas à un résultat sans peine ni
sacrifices.
On reconnaît l'arbre à ses fruits : c'est à ses actes qu'on connaît la valeur d'un homme.
Petit à petit, l'oiseau fait son nid : à force de persévérance, on vient à bout d'une
entreprise. Petite pluie abat grand vent : on ne s'enrichit pas en changeant souvent
d'état, de pays.
Plaie d'argent n'est pas mortelle : les pertes d'argent peuvent toujours se réparer.
La pluie du matin réjouit le pèlerin : la pluie du matin est souvent la promesse d'une
belle journée.
Qui a bu boira : on ne se corrige jamais d'un défaut devenu une habitude.
Quiconque se sert de l'épée périra par l'épée : celui qui use de violence sera victime de
la violence.
Qui donne aux pauvres prête à Dieu : celui qui fait la charité en sera récompensé dans
la vie future.
Qui dort dîne : le sommeil tient lieu de dîner.
Qui paye ses dettes s'enrichi : celui qui est capable de faire une chose difficile,
coûteuse, etc., peut à plus forte raison faire une chose plus facile, moins coûteuse, etc.
Qui sème le vent récolte la tempête : celui qui produit des causes de désordre ne peut
s'étonner de ce qui en découle.
Qui se ressemble s'assemble : que celui qui se sent en faute s'applique ce que l'on vient
de dire. Qui veut aller loin ménage sa monture : il faut ménager ses forces, ses
ressources, etc., si l'on veut tenir, durer longtemps.
Rome ne s'est pas faite en un jour : se dit à ceux que l'on veut engager à prendre
patience.
Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait : les jeunes manquent d'expérience, les vieillards
de force.
Le soleil luit pour tout le monde : chacun a droit aux choses que la nature a départies à
tous.
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Tout finit par s'user : à force de braver un danger, on finit par y succomber ; à force de
faire la même faute, on finit par en pâtir.
Tous les goûts sont dans la nature : se dit à propos d'une personne qui a des goûts
singuliers. Toute vérité n'est pas bonne à dire : il n'est pas toujours bon de dire ce que
l'on sait, quelque vrai que cela puisse être.
Une hirondelle ne fait pas le printemps : on ne peut rien conclure d'un seul cas, d'un
seul fait. Un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon (ou que le meilleur)
procès : s'entendre, à quelque condition que ce soit, vaut mieux que plaider.
Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras : posséder peu, mais sûrement, vaut mieux
qu'espérer beaucoup, sans certitude.
Le vin est tiré, il faut le boire : l'affaire étant engagée, il faut en accepter les suites,
même fâcheuses.
Les registres ou niveaux de langage définissent la façon dont on s’exprime à l’oral ou à l’écrit.
Le langage courant
Le langage soutenu
Le langage familier
-Le langage courant c’est le langage utilisé plus facilement dans la vie courante, à l’oral ou à
l’écrit. Il est compris par tout le monde.
- Le langage soutenu est un langage recherché, employé surtout à l’écrit avec un vocabulaire
riche. On emploi ce type de langage lorsqu’on écrit une personne qui nous est supérieure et que
l’on ne connait pas.
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- Le langage familier c’est un langage relâché. Il peut comporter des fautes de grammaire et un
vocabulaire d’argot. On l’utilise à l’oral avec des personnes qui nous sont très familières
(camarades de classe, collègues de travail).
Exemple
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