Titre Iii Les Techniques D'Expression
Titre Iii Les Techniques D'Expression
Titre Iii Les Techniques D'Expression
INTRODUCTION
Par nature, l’homme est un être qui aime communiquer, parler, s’exprimer, ce qui est normal. Mais si
à l’oral, le problème ne se pose pas, à l’écrit par contre, il y a des normes, des règles qu’il faut bien
maîtriser : ce sont les composants et les mécanismes de la langue, en l’occurrence celle française que
nous utilisons pour nous exprimer clairement et permettre à nos interlocuteurs de comprendre notre
message.
Pour atteindre cet objectif, nous allons nous intéresser à un certain nombre de chapitres, dont la
finalité est d’avoir une bonne maîtrise de la langue pour bien rédiger et argumenter, bien résumer,
bien commenter et être capable d’assembler des documents par le biais de la synthèse de
documents.
I Les marques du code oral. Quand deux personnes ne sont pas physiquement en situation de
communiquer, elles peuvent faire appel à l’écrit. Mais dans ce cas, le message transmis ne sera pas
identique à celui émis oralement.
En effet, dans la communication orale, les expressions du visage, les gestes, les intonations de la voix
sont autant de signes qui s’ajoutent à ceux du discours prononcé.
II l’orthographe et la ponctuation.
1. L’orthographe distinctive.
Elle permet de dissiper les ambiguïtés que l’oral ne peut pas toujours éviter dans l’expression du
genre et du nombre grammaticaux.
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Exemple : il chante ses louanges // ils chantent ses louanges.
2. Les accents (Aigus, graves, circonflexes et le tréma) ont également leur importance dans la
distinction orthographique : par exemple, pour distinguer « ou », la conjonction de
coordination et « où », adverbe de lieu ou pronom relatif.
3. Les signes de ponctuation
Donnent des indications sur la lecture du message :
2) La virgule : à l’intérieur d’une phrase, la virgule correspond à une légère pause et sert à
détacher un complément circonstanciel, un mot ou un groupe de mots en apposition, un
adjectif ou un participe détaché ; des groupes de mots juxtaposés dans une énumération ;
une proposition incise (courte proposition insérée dans une autre.)
Exemple : l’animal, dit-on, n’est pas raisonnable.
3) Le point-virgule : il sépare deux aspects d’une même idée. Il marque une pause un peu plus
longue que la virgule.
Exemple : le chien, qui sommeillait, s’éveilla en sursautant ; il dressa l’oreille.
4) Le point d’interrogation : il se place à la fin des phrases exprimant une interrogation directe.
Exemple : que voulez-vous ?
5)
6) Le point d’exclamation : il s’écrit après les interjections ou les phrases exprimant un
sentiment vif.
Exemple : attention ! Comme je vous plains !
- Pas encore.
8) Les points de suspension : indiquent que la pensée n’est pas complètement exprimée. Ils
mettent en valeur ce qui suit en marquant aussi une pause.
Exemple : si les élèves savaient ….
9)Les deux points : ils présentent une explication, une citation, une énumération.
10)Les parenthèses : elles indiquent une phrase ou une réflexion secondaire. Elles apportent parfois
des précisions sur la signification d’un mot ou d’une pensée.
Exemple : on m’avait annoncé (ce dont je doutais), que les élèves du lycée étaient
conscients.
A) Règles générales.
Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et en nombre avec le
C.O.D. Du verbe quand ce complément le précède.
Exemple : je me souviens de la scène que j’ai vue.
2) S’il n’a pas de complément d’objet direct (verbes intransitifs et transitifs indirects).
Exemple : ils ont mangé. Ses histoires nous ont plu.
Les nuits qu’ils ont dormi ; les ans qu’il a vécu, les participes passés dormi et vécu sont invariables car
que représente un complément circonstanciel.
Toutefois, des verbes intransitifs comme coûter, valoir, peser, courir, vivre … Peuvent devenir
transitifs au sens figuré et être précédés d’un complément d’objet direct avec lequel ils s’accordent.
Exemple
1)-Avec l’auxiliaire Avoir suivi d’un infinitif, le participe passé reste invariable même s’il est
précédé d’un complément d’objet direct
Exemple : les conseils que vous auriez dû écouter.
2)-Mais quand le sujet de l’infinitif est placé avant le participe passé et fait l’action, celui-ci
s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct.
Exemple : la Cantatrice que j’ai entendue chanter.
Cantatrice est sujet de chanter, fait l’action et précède le participe passé, donc il y
a accord.
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NB Avec les verbes impersonnels, les pronoms en, y et le pronom neutre L’, le participe passé reste
invariable.
Exemples
1)-Règle générale
Les participes passés des verbes pronominaux réfléchis et réciproques conjugués avec Être
s’accordent en genre et en nombre avec le pronom réfléchi ou réciproque (se, me, te, nous, vous), si
celui-ci est complément d’objet direct.
Exemples
(C.a.)
Remarque Si le complément d’objet direct du verbe pronominal réfléchi ou réciproque est placé
avant le participe passé, ce dernier s’accorde avec lui.
III-Le Participe conjugué avec Être avec les verbes pronominaux et pronominaux à sens
passif
Le participe passé des verbes pronominaux proprement dits ou des verbes pronominaux à sens passif
conjugués avec Être, s’accordent en genre et en nombre avec le sujet.
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CHAPITRE 4 LE PRONOM
1-L’EMPLOI NOMINATIF
Dans ce cas, le pronom renvoie à un être, un objet ou un phénomène qui n’est pas encore nommé.
Les pronoms personnels nominaux (je, me, tu, toi, nous et vous…) désignent directement l’un,
l’auteur de l’énoncé, l’autre, le destinataire de l’énoncé.
Certains pronoms indéfinis nominaux renvoient à des êtres ou des choses non exactement identifiés
ou dénombrés avec précision, et qui n’ont pas encore fait l’objet d’un énoncé.
Exemple on a frappé à la porte ; personne n’avait pensé à cette solution ; quelqu’un a crié.
2-L’EMPLOI SUBSTITUF
Ce sont : il ; ils ; elle ; elles ; le ; la ; les ; lui ; leur ; eux. Ils représentent quelqu’un ou quelque chose
qui a déjà été cité nommément.
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EXEMPLE Je l’observe ; je joue avec elle.
Le pronom possessif est l’équivalent d’un groupe nominal déjà annoncé, et se rapportant à l’une des
personnes.
Certains pronoms in définis ont un emploi substitutif : ils renvoient à des noms ou des groupes
nominaux antérieurement exprimés.
-Tous mes amis étaient invités ; quelques- uns ne sont pas venus.
Les pronoms interrogatifs lequel ; auquel ; duquel…ont aussi un emploi substitutif. Ils représentent
quelqu’un ou quelque chose que l’on désigne nommément.
EXEMPLE Tous ces livres sont intéressants. Lequel voulez-vous ? Lequel d’entre vous veut répondre à
ma question ?
Le pronom numéral employé avec un rôle pronominal représente quelqu’un ou quelque chose
désigné nommément.
EXEMPLE J’avais trois bons amis d’enfance. Deux sont toujours au village.
Le pronom relatif est à la fois un pronom et un mot subordonnant qui introduit une proposition
subordonnée.
EXEMPLES L’homme que tu vois est mon conseiller ; c’est lui l’homme dont je vous ai parlé ; voici la
femme avec laquelle j’ai voyagé.
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EXERCICES SUR LE PRONOM
EXERCICE 1
CONSIGNE Dans les phrases suivantes, relevez les pronoms et indiquez quels noms ils représentent.
« La farine de manioc, je l’aime comme dessert, dans un cornet de papier qu’on fait couler dans sa
bouche…M’MAN TINE a le génie de trouver des cachettes et d’y escamoter à boîte à sucre sans que
je m’n aperçoive. Il est vrai que, moi aussi, j’ai le flair assez subtil pour faire échec à sa ruse. Mais ce
n’est pas sans peine que j’y parviens car elle change sans cesse de cachette. Tenez, avant-hier
encore, elle était là, sur cette étagère, la boîte à sucre. Or voilà qu’aujourd’hui elle n’y est plus.
EXERCICE N°2
4-Nous sommes vos nouveaux voisins. Votre enfant veut-il jouer avec…
5-C’est seulement quand ses camarades ont oublié leurs billes que cet égoïste a consenti à sortir…
Commenté [DP1]:
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DEUXIEME PARTIE LA COMMUNICATION ORALE
Elle fait intervenir les mêmes facteurs que la communication écrite. Elle obéit de la même façon aux
six fonctions du langage. Mais la parole orale implique aussi des contraintes spécifiques :
-d’ordre physiologique : il est indispensable d’avoir une bonne maîtrise de la voix, organe de la
communication et du corps.
I- La préparation
Elle se fait en plusieurs étapes.
La prise en considération de ces éléments influe sur la délimitation du sujet, sur le choix du plan et
du langage à adopter.
Pour être convaincant, l’exposé doit témoigner de connaissances sérieuses et d’une réflexion
approfondie. Il se rapproche en cela des travaux écrits tels que la discussion sur un texte ou l’essai
littéraire.
Si le sujet est vaste, il faut développer un point particulier et traiter les autres aspects rapidement,
afin d’éviter les généralités. Il faut justifier ce choix dans l’introduction.
4°) Elaborer le plan Il peut être dynamique ou statique. Dans le premier cas, il dégager une
problématique capable de susciter une argumentation, c’est- à-dire un conflit d’idées progressant
par étapes vers une conclusion.
Dans le second cas, la progression se fera par l’analyse, c’est-à-dire la décomposition d’un élément
complexe en ses constituants. Exemple « le rôle de la fête ».
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1 – Point de vue psychologique 1 – La fête reflet d’une société
L’exposé est un message oral : il ne faut pas rédiger entièrement un texte destiné à être lu. Les notes
écrites constituent un canevas qui doit aider et non gêner la spontanéité de l’expression orale. Pour
cela, on se servira de feuilles de grand format, écrites d’un seul côté et numérotées. On y fera
figurer :
- Les moments où l’on aura recours aux documents (citations, graphiques, photographies…).
- Enfin ou classera les documents dans l’ordre où ils seront utilisés. Il faut vérifier que la durée de
l’exposé n’excède pas le temps imparti.
II- La réalisation
Le succès d’un exposé dépend de l’attention que l’on porte à son auditoire : l’émetteur doit veiller
non seulement au contenu de son message (fonction référentielle), mais aussi à sa bonne réception
en mettent en œuvre toutes les autres fonctions du langage.
1°) La Fonction métalinguistique Le niveau de langage adopté est celui de l’usage commun ou
soutenu, l’usage familier étant exclu. Les termes techniques doivent être définis avec soin.
2°) La Fonction expressive Pour que la communication se fasse de manière satisfaisante, on doit
témoigner d’une certaine convention, veiller particulièrement à :
- La voix Les éléments de variation sont l’intonation (ascendante ou descendante), le débit (un
ralentissement souligne les passages importants), les pauses qui coïncident avec un accent
d’intensité : la multiplication des pauses donne une diction hachée, dramatique, à l’inverse,
un nombre trop réduit de pauses rend le message oral plus difficile à percevoir.
- Le corps Sans tomber dans une gesticulation excessive, on peut appuyer certaines
significations par une mimique du visage ou un geste.
3°) La Fonction impressive Sa mise en œuvre est moins importante dans un exposé que dans un
dialogue, mais elle ne doit pas être négligée : L’auditoire a besoin de se sentir concerné par le
message.
4°) La Fonction de contact Il faut maintenir le contact à la fois physiquement (en évitant les
brusques arrêts, les silences qui se prolongent) et psychologiquement (en faisant en sorte que le
message soit entièrement compris). Pour cela, ou utilise, mais avec modération, certains
expressions vides de contenu schématique (alors, si vous voulez …), mais on veillera surtout à la
répétition didactique du message et à sa redondance.
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5°) La Fonction poétique Elle se remarque surtout dans les exposés de style soutenu, par des
recherches sur les sonorités (assonances, allitérations, paronomases……), sur le rythme (binaire
ou ternaire, par répétition de groupes syntaxiques équivalents), sur les écarts par rapport au
niveau de langue utilisé (emploi de termes métaphoriques).
SUJETS D’EXPOSES
SUJET 4 Rôle des forces de défense et de sécurité dans une société démocratique
2 - L’entretien Un des interlocuteurs est jugé et questionné par l’autre. La difficulté consiste pour
ce dernier à maîtriser l’art des réponses.
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N.B a. Dans le dialogue, les interlocuteurs échangent des idées et sont dans une situation
d’égalité. Il met essentiellement en œuvre :
L’entretien se caractérise par une hiérarchie entre les interlocuteurs : l’un est dans une position
de supériorité, il dirige le dialogue par ses questions et doit porter un jugement sur l’autre qui lui
est subordonné, ce dernier doit suivre l’orientation imposée par les questions et répondre de
façon à produire une impression favorable. Il faut dans ce cas éviter de répondre aux fausses
questions c’est -à -dire des questions exprimées sous la forme interrogative mais qui sont un
jugement de valeur, une critique ou une manifestation de son pouvoir.
c-Quant à l’interview et l’enquête, elles se caractérisent par des rôles spécifiques : l’un pose des
questions, l’autre y répond. L’objectif n’est pas pour le premier d’évaluer la performance du second
comme dans l’entretien, mais d’avoir une information claire.
Elles utilisent surtout la fonction référentielle. Ici le questionnaire doit être chronologique et
logique car visant la clarté de l’information.
Le mot débat, au sens étroit du terme, s’applique à des interventions alternées de deux ou plusieurs
personnes. Ces confrontations n’aboutissent que très rarement à un accord, même partiel.
En fait, chacun des participants vient pour exposer ses idées et critiquer celles de l’autre devant un
public attentif à compter les coups et les points, comme dans un match.
Mais nous pouvons lui donner un sens plus large en considérant qu’il y a débat dès qu’une question
est débattue, discutée, c’est-à-dire dès que des opinions s’affrontent sur des idées ou sur un mode
d’action.
C’est une communication avec échange, où les interlocuteurs sont égaux. Très proche du dialogue, le
débat obéit aux mêmes principes, mais s’en distingue par son organisation matérielle et par les
modalités de son déroulement.
1) Le nombre l’effectif total du groupe ne doit pas dépasser 25 participants pour qu’il y ait
échange entre tous les membres. Un groupe plus important peut être divisé en sous-groupes,
traitant chacun un thème général ou un aspect particulier. Il faut prévoir la présence d’un
coordinateur, d’un président de séance ou d’un animateur.
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2) La disposition spatiale Pour faciliter les échanges entre tous les membres, il est conseillé
d’adopter une disposition en cercle ou en carré. La disposition en (U) favorisant plutôt l’échange
ANIMATEUR / GROUPE.
(X) = animateur
EN CERCLE
3) La durée Elle varie selon les objectifs visés et les moyens mis en œuvre, mais il est raisonnable
de se limiter à une ou deux heures.
2- Il doit favoriser les échanges en distribuant la parole entre les participants, en empêchant les
interruptions, en limitant le temps de parole des bavards, en sollicitant les silencieux.
3- Il doit faire progresser la réflexion en mettant fin aux digressions, en ramenant le groupe aux
questions initialement posées ou au contraire, en relançant le débat par de nouvelles
questions. La clarté du débat sera renforcée, s’il formule de temps à autre des synthèses
partielles.
4- Il conclut le débat à la fin en présentant une synthèse des différentes opinions exprimées, les
solutions apportées et les questions restées sans réponse.
III-LES ENTRETIENS ET NEGOCIATIONS
Dans la vie professionnelle, on est souvent confronté à diverses situations comme par exemple
recevoir un visiteur, échanger sur des questions techniques ou commerciales, ou avoir à négocier
un accord. Ce sont des situations particulières qui nécessitent une préparation.
1-PREPARATION
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2-La conduite de la discussion
a- L’abord Les formules de politesse doivent être de rigueur. Les libertés que l’on peut se
permettre varient selon l’individu, sa nationalité.
B-La souplesse La discussion est une forme de dialogue, donc on ne peut pas dans ce cas avoir
une ligne de conduite continue, rigide comme dans une conférence ou un exposé. Les réponses
parfois inattendues de votre interlocuteur vous feront souvent dévier. Le dialogue suppose donc
une grande souplesse.
C- Les tactiques S’il est imprudent de prévoir un plan rigide de discussion, il est nécessaire
cependant, en matière de négociation, de méditer ses arguments principaux et savoir quand et
comment les utiliser.
En outre, même si on ne doit pas perdre de vue nos intérêts ou ceux de celui qu’on représente, il
reste qu’on peut aussi marquer des points en montant à l’adversaire l’avantage qu’il tire de son
côté en admettant notre solution.
Pour ce faire, il faut le laisser s’exprimer, développer ses idées et sa thèse. Il faut éviter de l’irriter
pour connaître les aspects de sa position, car la négociation ne doit pas tourner au diktat d’une
partie sur une autre. Il est dans ce cas possible de revoir sa position de départ en fonction de
votre partenaire car sa personnalité ou son humeur peut différer de votre attente.
IV-LES RESULTATS Une négociation est un compromis. Chaque partenaire doit faire preuve de
souplesse et lâcher du lest. Il appartient dès lors, pour chaque partie, de savoir à l’avance
jusqu’où il est possible d’aller et de s’arrêter. Mais toute ambiguïté, toute formule vague est
dangereuse pour la suite. Il convient donc d’être clair et précis.
V- LES TRACES
Les résultats de toute négociation doivent être consignés dans un compte rendu ou un procès-
verbal.
Cet écrit constitue un document important pour confirmer la signature d’un contrat ou les clauses
d’un accord oral.
Nous n’écoutons pas toujours avec attention nos interlocuteurs parce que nous sommes distraits,
fatigués, angoissés. Divers facteurs peuvent en effet fausser l’efficacité de notre écoute et, selon les
circonstances, nous pouvons nous reconnaître dans l’un des personnages ci-après :
- L’angoissé Sa capacité d’écoute est amoindrie et il ne retient que des bribes du message.
- L’auditeur vigilant Il écoute tout de manière approfondie ; le bruit peut éventuellement le gêner.
III- Les principales erreurs d’écoute Elles sont nombreuses et variées. Ce sont :
La simulation d’écoute.
L’ignorance du problème.
Le fait d’interrompre le locuteur.
La critique de l’aspect extérieur de l’interlocuteur.
Le fait de perdre le fil de la discussion.
Le fait de ne chercher que les faits.
Le fait de se laisser distraire par les éléments extérieurs.
Le fait de se laisser influencer par un message ou par des paroles trop « Fortes ».
IV- La reformulation
- Il faut enfin lui donner la possibilité d’effectuer une meilleure analyse et de s’exprimer davantage.
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Une bonne écoute nous aide à :
- d’écouter chacun des intervenants sur un point précis, en reformulant éventuellement leurs idées à
la fin de leurs interventions ;
- de faire une synthèse partielle lorsque chaque intervenant a parlé, synthèse qui reprend l’essentiel
des idées sans les modifier.
b) Si l’on est un des participants : -une bonne écoute permet d’intervenir au bon moment ; il faut
donc entendre l’ensemble des arguments avancés pour être efficace afin de pouvoir les réfuter.
- Il est préférable de rappeler les termes de l’interlocuteur afin de mieux les combattre.
- Il faut avoir une bonne écoute des réactions non verbales et les noter comme les gestes….
b) Si l’on est recruteur Il faut pratiquer une écoute attentive avec de fréquentes reformulations qui
vont permettre de déterminer quelle est la personnalité du candidat.
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- Il ne faut pas lui couper la parole en notant les points sur lesquels il sera bon de revenir.
- Il faut analyser les gestes, les mimiques de l’interlocuteur qui sont de précieux renseignements.
a) le correspondant
- de donner au correspondant une image positive : voix souriante, déclinaison du nom de l’entreprise
et de la qualité de celui que décroche, de le satisfaire au mieux :
6) Niveau de la hiérarchie
a) Le supérieur
-Il doit être à l’écoute des plaintes éventuelles que formulent ses employés.
-Il doit être à l’écoute de leurs réactions non verbales qui pourraient indiquer la présence d’un
malaise.
-Une attention quotidienne est un élément très important qui favorise le bon fonctionnement
d’un service.
b) Les employés.
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CHAPITRE IX LA PRISE DE PAROLE
C’est aussi un moment très stressant qu’il faut savoir bien gérer. Selon PIERRETTE DRIVER, « Pour
pouvoir prendre la parole efficacement, quelle que soit la situation, il faut tout d’abord savoir
déterminer à quel degré de communication orale nous nous situons ». P. 138, COMMUNICATION,
op. Cité P. 64. Ainsi, on distingue :
S’entraîner, apprendre à parler à haute voix en articulant bien, sans parler trop vite.
S’enregistrer et savoir se critiquer.
S’exercer à exprimer clairement une idée sans se laisser décontenancer par les interlocuteurs.
Savoir écouter les autres, ce qui permet de répondre positivement.
S’entraîner à utiliser un langage simple, clair, compréhensible par tous.
II-COMMENT INTERVENIR DANS UNE REUNION OU UN DEBAT
Pour bien intervenir dans une réunion ou dans un débat ou poser des questions.
C) Les questions miroirs : Ce sont celles que l’on utilise pour avoir une précision.
D) Les questions relais Une même question est posée successivement à plusieurs personnes.
Exemple M. : « que pensez- vous de l’augmentation des prix des denrées alimentaires, Fatim ? »
E) Questions « à réactions » Lors de réunions, certaines questions sont orientées de manière à faire
réagir l’interlocuteur.
Pour faire découvrir quelque chose à l’interlocuteur Exemple « ce cours te plaît –il ? »
Réponse oui/non.
Pour montrer la méconnaissance de l’interlocuteur sur un sujet.
Exemple Questionner sur un point très précis sur lequel l’interlocuteur ne peut pas répondre.
-Pour faire tacitement reconnaître à quelqu’un un fait dont il n’a pas parlé.
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-Pour faire réagir : Exemple « depuis que vous êtes au service des ventes, les affaires sont
catastrophiques.
2°) En essayant de convaincre Pour convaincre, il faut que l’interlocuteur soit persuadé que les
arguments avancés sont les meilleurs. Mais comment procéder ?
3) En contestant
Participer à un débat, une réunion est toujours enrichissante : échanges d’idées, confrontation de
divers points de vue. La réflexion s’en trouve stimulée ».
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D’en apporter l’explication sous forme de définition, de comparaison, d’exemples ;
D’argumenter si on est le premier ou l’un des premiers à parler : informations nouvelles,
proposition qui permettra de faire avancer le débat ;
De contrecarrer l’interlocuteur si une idée ne nous convient pas en amenant d’autres
arguments.
Il faut toujours être poli, courtois, articuler clairement et distinctement, ne pas parler trop vite ni
trop lentement, regarder les personnes à qui l’on s’adresse.
I -L’argumentation C’est le développement raisonné d’une idée, organisée et mise en forme dans
l’intention de persuader le lecteur, l’auditeur ou l’auditoire. L’idée directrice que l’on veut défendre
est la THESE.
Pour soutenir cette thèse, on apporte des preuves, des raisonnements : ce sont les ARGUMENTS.
Les arguments sont eux-mêmes appuyés le plus souvent sur des exemples qui peuvent être de deux
sortes :
-Ils viennent simplement illustrer le propos en lui donnant plus de vie ou de crédibilité.
C’est de la valeur des arguments et des exemples qu’un exposé d’idées tire sa principale force de
persuasion.
1-L’introduction C’est là qu’apparait la thèse qui va être développée, les problèmes qu’elle pose et
les directions que va suivre la démonstration.
2-Le développement Dans le développement, sont exposés les arguments. C’est le lieu de la
discussion et de la progression de la pensée. A l’intérieur du développement, la transition permet de
passer d’un argument à l’autre, de franchir les étapes de la démonstration. Elle reprend l’idée déjà
exposée et annonce la suivante. En général, la disposition d’un texte ou paragraphes met en
évidence sa composition.
3-La conclusion Elle rassemble les arguments en les résumant et fait le point sur la réflexion
développée.
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III - Les liens logiques
Dans une argumentation, les idées s’enchaînent les unes aux autres par des relations logiques
exprimées au moyen d’outils grammaticaux comme :
-Les conjonctions de coordinations : mais, or, ou, et, car, ni, donc.
A l’écrit, la ponctuation assure, elle aussi, l’articulation du texte, en renforçant les liens logiques
entre les phrases, les propositions et les groupes de mots.
-La concession exprimée par : malgré, sans doute, certes, bien que, quoique, quelque …- que…
L’auteur constate qu’il existe des faits ou des arguments qui s’opposent à sa thèse, mais il maintient
son opinion et poursuit son raisonnement.
-L’opposition exprimée par : mais, au contraire, en revanche, tandis que, alors que …. Ou plus
faiblement par : néanmoins, pourtant, toutefois … l’opposition permet de confronter deux faits ou
deux arguments en soulignant leurs différences.
-L’addition ou la gradation exprimées par : et, de plus, en outre, d’abord, ensuite, enfin, outre que …
un argument nouveau vient s’ajouter aux précédents.
-La cause exprimée par : car, en effet, ainsi, étant donné, parce que, sous prétexte que, puisque
…l’auteur présente l’origine d’un phénomène, l’explication qui est généralement donnée ou qu’il
donne lui-même aux questions posées.
-La conséquence exprimée par : donc, c’est pourquoi, par suite, de là, d’où, de telle sorte que, si bien
que. Elle énonce le résultat, l’aboutissement d’un fait, d’une idée.
3-Les liens implicites arrive que les articulations logiques de la pensée ne soient pas exprimées par
des outils grammaticaux. Le lien logique est alors sous-entendu. C’est à l’auditeur, l’auditoire ou au
lecteur de suppléer à cette absence, ce qui peut être facile dans certains cas :
-Parce que la succession des phrases ou des paragraphes suppose nécessairement une telle relation
entre eux.
-Parce que le point de vue de l’auteur, exprimé antérieurement, conduit logiquement à de telles
déductions.
-Parce que la connaissance que l’on a des thèses abordées, de l’auteur qui les défend, du courant de
pensée qu’il représente, établit une complicité intellectuelle entre le locuteur et le récepteur.
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CHAPITRE X LES APPELS TELEPHONQUES ET L’ACCUEIL
Dans ce chapitre, nous nous sommes largement inspirés des travaux de PIERRETTE DRIVER, avec son
ouvrage COMMUNICATION.
-Un client furieux dépensera beaucoup d’énergie pour raconter ses mésaventures autour de lui.
-un mauvais accueil téléphonique a un effet catastrophique sur l’image de marque de l’entreprise.
b) Les règles d’or de l’accueil téléphonique Pour bien accueillir un client ou toute autre
personne au téléphone, quelques attitudes sont fortement conseillées.
Répondre avant la troisième sonnerie.
La mise en attente d’un correspondant ne doit pas excéder quelques secondes. Si l’attente se
prolonge au – delà, il vaut mieux proposer un autre rendez-vous téléphonique.
Annoncer le nom de la société, celle du service, décliner son identité, avoir un mot de
bienvenue.
Être souriant et chaleureux.
La prise en charge doit être complète.
Les questions doivent être courtoises et bien formulées, la demande identifiée.
L’écoute exprime la disponibilité, la recherche d’une solution, explique la marche à suivre ou
les modalités de la solution.
La réponse, personnalisée, doit être adéquate à la demande.
Le discours doit être clair, positif, commercial.
La conclusion doit être rapide et assortie de remerciements pour l’appel.
L’entretien aboutit à des solutions rassurantes et surtout, il ne fait pas intervenir plus de deux
transferts.
c) Le filtrage Indispensable, mais très délicat, le filtrage expose quelquefois l’assistant au
mécontentement du supérieur et du correspondant. C’est pourquoi, afin de réussir à
communiquer positivement, dans la mesure où le supérieur hiérarchique ne peut ou ne veut
prendre l’appel, il est indispensable de :
Connaître parfaitement tous les dossiers afin de ne pas s’embrouiller ou perdre son sang-
froid.
Ne pas parler sans savoir.
Poser les bonnes questions au bon moment.
Trouver une solution et avoir l’initiative.
Faire preuve de doigté, de psychologie, mais aussi de fermeté pour retrouver une situation à
son avantage.
2) L’émission d’appels téléphoniques :
L’assistant est souvent sollicité pour émettre des appels téléphoniques : prise de rendez-vous,
réservations d’hôtels…c’est pourquoi il est primordial qu’il sache maîtriser sa pratique
téléphonique.
a) Avant de contacter
Préparer la fiche d’entretien téléphonique sur laquelle le plan du message est consigné ainsi
que toutes les informations utilisées.
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Avoir à proximité, papier, crayon et se munir de documents nécessaires au bon déroulement
de l’entretien téléphonique.
S’assurer d’être calme le temps de l’entretien.
b) Lors de l’appel Se présenter et identifier le correspondant.
- Bien articuler.
- Être chaleureux.
Affirmation énonçant une promesse : elle doit énoncer un avantage pour le client.
Question : il s’agit de dire à haute voix la question que se pose intérieurement l’interlocuteur.
Parce que (preuve) = démontrer la vérité des affirmations par une explication simple, concise
qui s’appuie sur des faits aussi irréfutables que possibles.
Donc = Conclusion qui reprend et confirme l’exactitude de l’affirmation première.
a) Le traitement des objections Il y a trois sortes d’objections :
Les objections non sincères et non fondées, les objections sincères non fondées, les
objections sincères et fondées.
Il s’agit de les gérer en laissant l’objecteur s’expliquer, ne pas couper la parole ; l’objection émise
peut en cacher une autre qui va être exprimée à ce moment-là en posant une question, en ne
disant pas à l’interlocuteur qu’il a tort, en répondant brièvement et en enchaînant un autre
argument.
b) Technique à adopter
Reformulation de l’objection sous forme de question en changeant les termes.
Méthode de l’appui (dire que le point faible est en réalité un avantage).
Méthode préventive (antérieure à l’objection au moment opportun pour en diminuer la
force).
Méthode du oui…mais : ne pas contredire, mais rétablir la situation ultérieurement.
Atténuation de l’objection : reformuler en modifiant certains mots trop forts.
Méthode du silence pour les objections de pure forme
Méthode interrogative : série de questions afin de réduire l’objection à sa juste valeur quand
elle est gonflée artificiellement.
Témoignage Faire répondre quelqu’un d’autre à sa place
Appel téléphonique
Concerné ----------------------------
M. : ------------------------------- Tel----------------------------------
Société-------------------------
Vous rappellerez
Message
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----------------------------------
----------------------------------
---------------------------------
Destinataire ---------------------------------------------------------------------------------------------------
Organisme / Service----------------------------------------------------------------------------------------
Service----------------------------- Tel---------------------------------------------------------------------
Motif de l’appel
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Documents à Consulter
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Message Réponse
Suite à donner
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II- L’accueil
Demandez tout de suite au visiteur ce qu’il désire ou faites-lui un signe pour indiquer que
vous l’avez remarqué, si vous êtes occupé à une autre tâche.
Accueillez et prenez congé des visiteurs en utilisant une formule de courtoisie.
Excusez-vous auprès du visiteur si le téléphone sonne et que vous devez répondre.
Soyez aimable, souriez.
Faites en sorte d’aider le visiteur à trouver ce qu’il recherche.
Rangez votre bureau : éliminez papiers inutiles, bouteilles incongrues.
La première image que l’interlocuteur aura de l’entreprise sera celle qu’il conservera de l’accueil
qui lui sera réservé à son arrivée, en général par l’assistant.
I Les marques du code oral. Quand deux personnes ne sont pas physiquement en situation de
communiquer, elles peuvent faire appel à l’écrit. Mais dans ce cas, le message transmis ne sera pas
identique à celui émis oralement.
En effet, dans la communication orale, les expressions du visage, les gestes, les intonations de la voix
sont autant de signes qui s’ajoutent à ceux du discours prononcé.
II l’orthographe et la ponctuation.
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L’orthographe et la ponctuation sont des marques spécifiques du code écrit.
4. L’orthographe distinctive.
Elle permet de dissiper les ambiguïtés que l’oral ne peut pas toujours éviter dans l’expression du
genre et du nombre grammaticaux.
5. Les accents (Aigus, graves, circonflexes et le tréma) ont également leur importance dans la
distinction orthographique : par exemple, pour distinguer « ou », la conjonction de
coordination et « où », adverbe de lieu ou pronom relatif.
10) Le point : il constitue une forte pause et indique la fin de la phrase déclarative.
Exemple : il est fatigué.
11) La virgule : à l’intérieur d’une phrase, la virgule correspond à une légère pause et sert à
détacher un complément circonstanciel, un mot ou un groupe de mots en apposition, un
adjectif ou un participe détaché ; des groupes de mots juxtaposés dans une énumération ;
une proposition incise (courte proposition insérée dans une autre.)
Exemple : l’animal, dit-on, n’est pas raisonnable.
12) Le point-virgule : il sépare deux aspects d’une même idée. Il marque une pause un peu plus
longue que la virgule.
Exemple : le chien, qui sommeillait, s’éveilla en sursautant ; il dressa l’oreille.
13) Le point d’interrogation : il se place à la fin des phrases exprimant une interrogation directe.
Exemple : que voulez-vous ?
14) Le point d’exclamation : il s’écrit après les interjections ou les phrases exprimant un
sentiment vif.
Exemple : attention ! Comme je vous plains !
15) Le tiret : il indique le début d’un dialogue ou le changement d’interlocuteur. Il s’emploie pour
mettre en valeur un mot ou une expression ou dans une énumération.
Exemple : avez-vous fini ?
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- Pas encore.
16) Les points de suspension : indiquent que la pensée n’est pas complètement exprimée. Ils
mettent en valeur ce qui suit en marquant aussi une pause.
Exemple : si les élèves savaient ….
9)Les deux points : ils présentent une explication, une citation, une énumération.
10)Les parenthèses : elles indiquent une phrase ou une réflexion secondaire. Elles apportent parfois
des précisions sur la signification d’un mot ou d’une pensée.
Exemple : on m’avait annoncé (ce dont je doutais), que les élèves du lycée étaient
conscients.
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