Cours Licence 1 TEEO
Cours Licence 1 TEEO
Cours Licence 1 TEEO
Semestre 1
Filière : BTP – ISPD – ISCCA – ESIT
Enseignant : Dr KEKRE Contacts : Voir délégué
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Objectifs pédagogiques :
- Doter les étudiants des outils grammaticaux nécessaires à la compréhension et à
une meilleure aisance rédactionnelle des textes divers par une réappropriation de
l’usage des outils nécessaires à l’orthographe et à la conjugaison des verbes.
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PREMIERE PARTIE :
PERFECTIONNEMENT DE LA LANGUE
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Leçon 1: ORTHOGRAPHE / GRAMMAIRE
Séance 1 : LE VERBE
Présentation
Le verbe est un mot. C’est le noyau de la phrase, il lui donne sens. Le verbe exprime
des actions, des événements et des états – des procès – en les situant dans le temps. Il se
caractérise par sa conjugaison. Il varie en temps, en personne et en nombre.
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Les verbes intransitifs sont des verbes dont l’emploi ne se construit pas avec un
complément d’objet, qu’il soit direct ou indirect.
Ex : Éric pleure.
Cécile dort dans la chambre.
4. Les verbes défectifs
Dans le français courant, un verbe défectif se dit d’un verbe dont la conjugaison est
incomplète. En effet, certaines formes conjuguées, certains temps, certains modes ou
personnes manquent ou sont inusités. D’autres n’existent qu’à l’infinitif. Ce sont
notamment les verbes : accroire, ester, quérir, ravoir, urger, s’ensuivre, incomber, s’agir,
neiger, pleuvoir, grêler, venter, seoir, clore, etc.
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Ex : Je me souviens.
Elle se prépare pour ce soir.
Nos deux amis se regardent.
La tournure pronominale peut se construire de différentes manières.
• Avec des verbes essentiellement pronominaux (se taire, s’évader, s’emparer,
s’enfuir, se blottir, se chamailler, se fier, se souvenir, s’absenter, s’abstenir etc.,)
Ex : L’oncle se méfie désormais de ses neveux.
• Des verbes pronominaux de sens réfléchi
Ex : Annick se mire sans cesse, elle ne doit manquer aucun détail.
Jade se lave les mains
• Les verbes pronominaux de sens réciproques
Ex : Mes parents se consultent beaucoup à mon sujet.
• Des verbes pronominaux de sens passif
Ex : Le pain ordinaire se vend maintenant à 200f chez le détaillant.
b. La tournure impersonnelle
Elle concerne la construction de phrases dans lesquelles le verbe est employé de
manière impersonnelle. Cette construction se fait à la troisième personne du singulier,
avec le pronom neutre « il » pour sujet.
Ex : Il était un petit navire.
Il s’agit bien de lui.
La tournure impersonnelle se construit à partir de :
• Des verbes toujours impersonnels dont falloir, s’agir et les verbes désignant des
phénomènes météorologiques (pleuvoir, venter, neiger, grêler)
Ex : Il pleut. Il neige
• Des verbes construits impersonnellement : paraitre, être, se produire, se passer,
arriver, exister ou encore le verbe faire suivi d’un groupe nominal ou d’un adjectif.
Ex : Il fait chaud. Il s’est produit un grave accident sur le boulevard.
Evaluation formative
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Consigne : Relève dans le texte suivant, les verbes selon qu’ils sont des verbes attributifs
ou transitifs ou intransitifs.
Hier, Marie a arrosé les fleurs du Jardin de roses. Elle paraissait ridicule sous son
chapeau thaïlandais de campagne. Après une journée pleine, elle était épuisée. Jean quant
à lui a oublié de faire ses devoirs. Dans l’heure qui suivra, le devoir battra son plein. Tous
demeurent ahuris après avoir entendu « devoir ».
Maman essuyait les assiettes et papa, lui, les lavait parce que Lucile semblait malade.
On l’avait appelé plusieurs fois en vain. Il faut de temps à autre s’inquiéter pour nos filles
de maisons. Le paysan cultive la terre. Les élèves réfléchissent à leur exposé.
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Leçon 1: ORTHOGRAPHE/ GRAMMAIRE
Séance 2 : L’ACCORD DU VERBE
I. Généralités
L’une des caractéristiques essentielles du verbe porte sur la conjugaison. Il varie en
temps, en personne et en nombre. Lorsque ces aspects sont convoqués, on parle de
l’accord du verbe. En règle générale, pour les formes personnelles, le verbe, à un temps
simple comme à un temps composé s’accorde en genre et en personne avec son sujet.
Autrement dit, si le sujet est au singulier, l’accord du verbe se fait au singulier, si le sujet
est au pluriel, le verbe s’accorde au pluriel.
Ex : Les enfants reviennent des champs.
Nous étions reçues par le PM.
L’ouvrier revenait du chantier tout épuisé.
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Ex : La majorité était absente.
Au son de la sirène, une foule apparut.
Lorsqu’ils sont déterminés par un nom au pluriel, l’accord accepte se fait au pluriel
avec le complément Ex : une foule de spectateurs se déchaînent. Le singulier est aussi
accepté si l’on veut insister sur le nom collectif. Ex : une vingtaine d’adhérents a déjà
répondu.
Tout le monde entraîne toujours un accord au singulier.
Cas particulier : avec la plupart, l’accord se fait avec le complément.
Ex : La plupart des enfants aiment le yaourt.
Par contre, lorsque la plupart est employé sans complément, l’accord du verbe se fait au
masculin pluriel. Ex : La plupart se sont trompés.
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Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Trop de sel nuit gâte la sauce.
Autant de pluie est tombée en un jour que durant tout le mois.
Par contre, lorsqu’ils ont pour complément un nom au pluriel précédé de la
préposition « de », l’accord du verbe se fait au pluriel.
Ex : Assez de personnes sont venues au stade.
Trop de gens t’ont sollicité pourtant.
6. Accord du verbe avec des sujet unis par comme, ainsi que, de même que, autant
que…
L’accord se fait au pluriel lorsque l’expression assure une fonction de coordination.
Ex : Les français comme les anglais ont été colonisateurs du Cameroun.
Le Français ainsi que l’Anglais sont des langues officielles au Cameroun.
La vie à Yamoussoukro autant que celle de San Pedro sont sensiblement chères.
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Toutefois, lorsque l’expression faire apparaitre une valeur de comparaison, l’accord
se fait au singulier.
Ex : Le chien comme le lapin est un mammifère.
Ma sœur, comme ma mère, mange végétarien.
La vie à Yamoussoukro autant qu’à San Pedro est sensiblement chères.
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10. Accord du verbe avec un groupe sujet formant une gradation
L’accord peut se faire avec le dernier nom de la gradation comme si celui-ci
rassemblait tous les autres noms. Toutefois, l’accord au pluriel est aussi accepté.
Ex : Une mélodie, un refrain, une chanson de Roseline Layo fait toujours plaisir.
Ex : Une heure, une journée, une semaine, un mois sans lui me paraissaient un enfer.
Evaluation formative
Exercice 1: Pour chaque phrase proposée, écris correctement le verbe.
1. Beaucoup d’adhérents régler leurs cotisations avec du retard.
2. Mon père et tuteur légal détester les mauvais étudiants.
3. La plupart n’y croire plus.
4. Chacun d’eux recevoir sa part comme convenu.
5. Un grand nombre de tableaux être voler.
6. Notre père qui être aux cieux.
7. Le lait comme le fromage se déguster avec plaisir chez nous.
8. Voici le stade où s’entrainer les joueurs.
9. Tu être celui qui comprendre si vite. Tu étais celui qui comprends vite.
10. Ni votre candidat, ni le mien ne (être nommer).
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II. Le participe passé employé avec l’auxiliaire être
Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre
avec le sujet.
Ex : Elles seront punies.
Nous étions opposés à toute discussion inutile.
Remarques :
- L’auxiliaire être peut lui-même être conjugué à un temps composé. Le participe
passé qui le suit s’accorde toujours avec le sujet :
Ex : La nouvelle avait été annoncée par toutes les radios.
- Si le sujet « nous » et « vous » (vous de politesse) désigne une seule personne, le
participe passé est au singulier.
Ex: Nous sommes convaincu(e)s de votre innocence.
Madame, vous êtes priée de venir.
III. L’accord du participe passé employé avec avoir et suivi d’un infinitif
Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir et suivi d’un infinitif s’accorde sur
si le COD, placé avant le verbe, fait l’action exprimée par l’infinitif.
Ex : Cette civilisation, nous l’avons vue disparaitre.
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Il ne s’accorde pas si le COD placé avant le verbe ne fait pas l’action exprimée par
l’infinitif.
Ex : C’est la méthode que j’ai cherché à suivre.
Évaluation formative
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Exercice 1 : Accordez comme il convient le participe passé.
1-Le travail (entreprendre) doit être (mener) à bien.
2-nos adversaires se sont (parler) mais ne sont pas (arriver) à un accord.
3-Les élèves sont (captiver) par la lecture.
4- Les citernes ont été (vider) afin d’être (nettoyer).
5- Les pêcheurs avaient tous (veiller) et (attraper) plus de milles morues.
6-Les CD que vous avez (acheter) me plaisent beaucoup.
7-Nous avons (courir), nous avons (chanter), nous avons (passer) une bonne journée.
8- nos parents se sont assurer une confortable retraite.
9- Ils se sont rencontrer dans le bus, ils se sont ( sentir) aimer et tout est partir.
10- Les rumeurs se sont taire.
Ces musiciens que, dans toutes les villes, les foules de mélomanes ont
acclamer……………………, ont trouver ……………………..ici un accueil favorable. Nos amis se
sont engager ………………………à maintenir les locaux propres. Les lettres qu’elles ont
recevoir ……………………… sont bien ranger…………………... Que sont
devenir………………….les voitures qui disputaient le rallye de Monte-Carlo en 1950 ? Tous
les gens qu’elle a consulter l’avait avertir des dangers. Les naufragées furent
entraîner……………...jusqu’au rivage. Nicaise et Paul se sont laver ……………..à la rivière.
Exercice 3 : Accordez les participes passés contenus dans les phrases suivantes (s’il y a
lieu).
1. Ces athlètes ont abandonné au milieu du parcours, vaincu par la fatigue.
2. La note ci-joint contient les informations nécessaires.
3. Passé dix-sept heures, nos bureaux sont fermés.
4. J’aime tous les sports, le hockey et la lutte excepté.
5. Il n’achète que des vins d’appellation contrôlé.
6. Étant donné les faits rapporté par les témoins, le juge a condamné Claude à dix jours
de prison.
7. Cette maison a de superbes planchers de bois verni.
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8. Veuillez nous faire parvenir le montant de la facture indiqué ci-dessus.
9. Disposé à nous accorder un prêt, la directrice de la banque veut nous rencontrer cette
semaine.
10. Vous trouverez ci-inclus photocopie des lettres envoyé à ce monsieur.
11. Vu la grande disponibilité de cette candidate, nous avons décidé de l’embaucher.
12. Veuillez trouver ci-joint les rapports des évaluateurs.
Leçon 2 : LA SYNTAXE
Séance 1 : LES ARTICULATIONS LOGIQUES
Présentation
La syntaxe définit l’étude des règles grammaticales d’une langue. Elle porte, aussi
sur les relations qui existent entre les différentes unités linguistiques. On parle, par
exemple, de syntaxe d’une phrase. La syntaxe, dans bien des cas, participe de la
construction du sens d’un énoncé, d’une phrase, d’un texte. Singulièrement pour le texte,
les liens peuvent être marqués explicitement par des mots de liaison de nature
grammaticale diverse (conjonction de coordination, de subordination, d’adverbes…). Ils
peuvent également être implicites et reconnaissables par la forme du texte, les indicateurs
temporels ou spatiaux, les temps verbaux et la ponctuation.
Dans les deux cas, ils permettent de dégager la structure d’un texte et aussi de
suivre le raisonnement de l’auteur.
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2. L’addition ou la gradation
L’addition ou la gradation est une relation logique qui permet d’ajouter un
argument nouveau aux précédents. Elle est introduite par les connecteurs logiques
suivants : et, de plus, en outre, par ailleurs, d’abord, ensuite, enfin, d’une part, d’autre
part, non seulement…mais encore, etc.
3. L’opposition
Elle permet d’opposer deux faits ou deux arguments pour mettre en valeur l’un
d’entre eux. Elle se reconnait par les termes suivants : mais, au contraire, cependant, en
revanche, tandis que, alors que, néanmoins, toutefois, or...
3. La comparaison ou l’analogie
La comparaison permet d’établir le rapprochement ou un parallèle entre deux
faits. Elle est identifiable à travers les termes tels que : de même, de la même manière,
ainsi que, comme…
4. La concession
La concession permet de constater les faits ou des arguments opposés à sa thèse
tout en maintenant sa position. Les expressions suivantes la caractérisent : malgré, sans
doute, en dépit de, bien que, quoique…
5. La cause
La cause permet d’exposer l’origine, la raison d’un fait. On la reconnaît par
l’emploi des termes tels que : car, en effet, parce que, puisque, en raison de, sous prétexte
que, dans la mesure où…
6. La conséquence
La conséquence permet d’énoncer le résultat, l’aboutissement d’un fait, d’une idée.
Les mots qui l’introduisent sont : donc, c’est pourquoi, par la suite, de là, d’où, dès lors,
par conséquent, de sorte que, si bien que…
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1. La disposition typographique du texte
Il s’agit de la structure externe du texte ; c’est-à-dire la disposition des paragraphes.
Ces derniers permettent généralement de suivre l’évolution de la pensée de l’auteur.
Cependant, il faut remarquer que chaque paragraphe ne comporte pas forcément une
seule idée et que dans deux paragraphes, on n’exprime pas toujours deux idées
différentes.
2. La ponctuation (voir cours sur la ponctuation)
Certaines ponctuations notamment le deux-points, le point-virgule peuvent exprimer :
- une cause ou une explication : l’enfant ne bougeait pas : il avait peur.
- une conséquence : il s’ennuyait dans son village ; il voulut le quitter.
3. Les temps verbaux
Le passage d’un temps verbal à un autre est aussi une connexion implicite.
Ex: ils ont été nos bourreaux hier, aujourd’hui nous tentons avec eux d’oublier ce passé
ténébreux dont ils se sont rendus coupables. Cela passe par une prise de conscience de
l’élite contemporaine car l’avenir des leurs en dépend.
- Passé-présent-futur restitue la chronologie.
- Présent-passé correspond à un flash-back (rétrospectif).
4. Les indicateurs spatiaux ou temporels
Les indicateurs spatiaux ou temporels révèlent souvent la progression
chronologique du texte.
Ex : Sous nos cieux, il est devenu fréquent d’entendre que la réussite se trouve là-
bas. Etudiants, salariés et même certains fonctionnaires rêvent des États-Unis, du Canada
ou de la France. Ici sur les routes désertiques du Sahara, ils usent de stratégies pour
s’offrir, Dieu seul sait, un lendemain meilleur.
Evaluation Formative
Exercice 1 : Complétez les trous avec les mots de liaison suivants : cependant, ainsi, et,
aussi, or, puis, en effet.
La brasse apparaît souvent comme une nage peu fatigante. ………. cette idée
couramment répandue est fausse : cette discipline exige le plus gros effort physique.
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……………., le brasseur emploie ses deux bras …………. ses deux jambes pour avancer.
………………, entre deux mouvements, il perd du temps, …………………………….. de
l’énergie. La brasse reste ……………………. la nage la plus populaire, celle des débutants
qui la pratiquent sans immerger la tête. Elle est ……………….. la seule nage qui permet de
transporter facilement des objets afin d’effectuer des sauvetages.
Exercice 2 : Relevez les connecteurs logiques et indiquez les relations logiques qu’ils
introduisent.
1- La culture est en crise. Or l’école transmet la culture. Donc l’école est en crise.
2- Certes, dans le passé, on pouvait connaître quelques accidents dans les études pourtant
on arrivait généralement à leur terme.
3- Hier, les études permettaient d’avoir un emploi fixe et bien rémunéré, aujourd’hui elles
débouchent directement sur le monde du chômage.
4- C’est parce qu’il avait peur de vaincre qu’il a échoué.
5- On prétend souvent que la télévision est néfaste pour les enfants, par contre, elle
enrichit leur culture générale en leur montrant des mondes inconnus.
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Exercice 4
Complétez les trous avec : Ainsi ; Alors ; D’une part ; D’autre part ; En effet ; Mais ;
Par conséquent.
Les images de violence au cinéma et à la télévision ont certainement une influence sur
notre comportement………………, elles encouragent la violence. ………………., les yeux, les
gestes, les paroles des enfants et des adolescents reproduisent souvent la violence et
l’agressivité de tel héros de fiction qui devient pour eux une sorte de modèle. ………………..
si les enfants sont attirés par de telles images, ils ne font que suivre sur ce point les
adultes……………………., si le public adulte n’aimait pas voir les images violentes, les enfants
auraient moins l’occasion d’être influencés par elles. ………………………, ces images
augmentent la peur de la violence. Elle devient ……………… un élément primordial de
notre quotidien. Au lieu d’essayer de contrôler cette violence et la peur qu’elle engendre,
nous les subissons comme si nous étions impuissants, paralysés face à elle. Pris dans le
tourbillon de ces images, nous cherchons au mieux à fuir la violence réelle, alors qu’elle
existe en chacun de nous, alors que nous devions apprendre à la connaître. ………………….,
c’est l’éducation qui seule peut nous permettre de maîtriser la violence en nous aidant à
la comprendre au lieu d’être influencé par elle ou de la subir.
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Leçon 2 : LA SYNTAXE
Séance 2 : LA PONCTUATION
I. Présentation
La ponctuation est un ensemble de signes qui aident à lire et comprendre un texte
écrit, en séparant des groupes de mots ou des propositions. La ponctuation est le système
des signes graphiques qui contribuent à l’organisation d’un texte écrit et qui apportent des
indications prosodiques, marquent des rapports syntaxiques ou véhiculent des
informations sémantiques. Ces signes constituent les articulations sémantiques et logiques
du texte, suppriment les ambiguïtés. Il existe plusieurs types de signes de ponctuation et
chacun avec une valeur précise.
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Exemples : - Les enfants dorment. Les parents, eux, regardent la télévision.
- Elle est très intéressante, cette émission !
5. Le point-virgule ( ; )
Le point-virgule marque une pause plus importante que la simple virgule. Il
indique d’autres aspects d’une même idée, d’une phrase ou d’une action. Il sert à
organiser les énumérations, notamment les énumérations verticales.
Exemples : - Le chanteur entra sur scène ; tous les spectateurs l’applaudirent bruyamment/
Le chien, qui sommeillait, s’éveilla en sursaut ; il dressa l’oreille.
Il sert aussi à séparer des groupes de mots déjà séparés par des virgules.
Ex : le premier soldat s’occupera du secteur ouest ; le second, du sud ; et vous, du secteur
nord.
6. Le deux-points ( : )
Les deux points annoncent une phrase au discours direct.
Ex : Le policier a demandé au conducteur : « Pourquoi ne portez-vous pas votre ceinture
de sécurité ? »
Ils introduisent une énumération.
Ex : Ils avaient tout perdu dans l’incendie : livres, photos, meubles, vêtements, bijoux.
Ils servent, par ailleurs, à remplacer un mot de liaison.
Ex : Elle était toute rouge d’émotion : elle avait gagné la finale à Roland Garros.
Il pleut à verse : il faut rentrer. « donc »
8. Les guillemets (« » )
Les guillemets encadrent une citation ou indiquent des paroles rapportées au discours
direct.
Ex: « Je pense, donc je suis. » (Descartes)
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Elle a demandé : « Qui cherchez-vous ? »
Evaluation formative
Consigne : appliquez à ce texte les signes de ponctuation appropriés
Malgré la baisse du prix le sucre était toujours aux yeux du tonnelier la plus
précieuse des denrées coloniales il valait toujours six francs la livre pour lui l’obligation
de la ménager prise sous l’empire était devenue la plus indélébile de ses habitudes la
fenêtre d’habitude toujours ouverte était désormais fermée
Jacques commença l’histoire de ses amours c’était l’après diner il faisait un temps
lourd son maitre s’endormit la nuit les surprit au milieu des champs les voilà fourvoyés
voilà le maître dans une colère terrible et tombant à grands coups de fouet sur son valet
et le pauvre diable disant à chaque coup celui-là était apparemment encore écrit là-haut
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Leçon 3 : LA SEMANTIQUE
Séance 1 : LES MOTS ET LEURS SENS
I. Présentation
On parle de sémantique lorsqu’on veut évoquer le sens dans un langage donné. En
effet, concerne l’étude des relations de sens des unités linguistique. Aussi, la sémantique
porte sur les différentes relations de sens ou de signification qu’entretiennent les mots
entre eux. Ainsi, dans l’étude des mots et de leurs sens, la sémantique couvre la synonymie
et la paronymie, l’antonymie et l’homonymie. Elle aborde, par ailleurs, la dénotation et la
connotation, le champ lexical et le champ sémantique sans oublier les affixes.
II. Synonymie et paronymie
1. Synonymie
La synonymie est une relation de sens qui unit deux mots de même sens ou de
sens voisins.
Ex : Une promenade une ballade. Sa bru est revenue
Eric prend les nouvelles de son gendre. Ça se voit qu’il aime bien ce beau-fils.
Afin de lever toute équivoque, il serait mieux de présenter une note non ambiguë.
2. Paronymie
La paronymie est un rapport lexical entre deux mots dont le sens diffère mais dont
la graphie et la prononciation sont très proches de sorte qu’ils peuvent être confondus.
Ex : En attendant son avènement quel évènement pouvons-nous organiser pour la nation
sur la même notion.
Illusion comique est une œuvre à laquelle nous faisons allusion.
III. Antonymie et homonymie
1. Les antonymes
L’antonymie est une relation qui unit deux items de sens contraire. Des mots
antonymes sont des mots de signification contraire. On parle d’antonymes contradictoires
(Présent/ absent), antonymes contraires (chaud/ froid) ou encore d’antonymes
réciproques (homme/femme).
2. Les homonymes
L’homonymie est une relation qui unit des mots de prononciations identiques et
de sens différents. On parle de :
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a. Les homonymes homophones : sain ceint sein saint
b. Les homonymes homographes : David a pris le son sur les saints au
sein de son studio.
IV. La dénotation et la connotation
1. La dénotation
La dénotation est le sens littéral d’un mot. C’est le sens premier que l’on peut
définir et trouver dans les dictionnaires usuels.
Ex : rouge : adjectif de couleur. Fait partie des trois couleurs fondamentales.
2. La connotation
La connotation quant à elle, renvoie à un sens ajouté au sens littéral. Il se fonde
sur les expériences personnelles et références culturelles, il est donc contextuel.
Ex : rouge : le sang… la révolution…la douleur ou la souffrance l’amour
V. Le champ lexical et le champ sémantique
1. Le champ lexical
Le champ lexical est une relation de sens. Elle renvoie à l’ensemble des mots qui
se rapporte à une même réalité, une même notion.
Ex : champ lexical de la guerre : fusil
2. Le champ sémantique
Le champ sémantique d’un mot est l’ensemble des significations que prend un même mot
selon le contexte d’emploi.
VI. Les affixes
L’affixe est un morphème () que l’on ajoute au radical d’un mot pour en modifier le
sens ou la valeur grammaticale. Dans la classe des affixes, on distingue trois types à savoir :
les préfixes, les suffixes et les infixes.
1. Les préfixes
Les préfixes se placent avant le radical, ils ne changent pas la nature du mot mais
en changent le sens. Ils peuvent exprimer le contraire : in-, dé-, mé-, a-.
Ex :
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Ils situent dans l'espace ou le temps : in-, épi-, ex-, pré-, anté-, post-, circon-, péri-,
ad-, para-, inter-.
Ex :
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2. Les suffixes
Le suffixe est l’élément que l’on place à la fin du mot de base pour en modifier la
signification ou apporter une nuance de sens.
Ex :
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………………………………………………………………………………………………………………………......
Il peut modifier la classe grammaticale du mot.
Ex : nature – naturel (adjectif) – naturaliste (nom commun) – naturaliser (verbe)
3. Les infixes
Un infixe est une suite de lettres qui se place à l’intérieur d’un mot de base pour
en modifier le sens.
Ex :
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Evaluation formative
Exercice 1 : Remplace faire par un synonyme de la liste suivante : progresser, écrire,
tricoter, construire, mesurer, chausser, prendre, tourner, pratiquer, donner
* faire 2 mètres ……………….. 2 mètres. * faire une fête ……….………….. une fête.
* faire des photos ……………….. des photos. * faire un film ……………….. un film.
* faire une maison ……………….. une maison. * faire des progrès …………………….
* faire un poème …………………….. un poème. * faire du judo ……………….. le judo.
* faire un pull-over ……………….. un pull-over. * faire du 40 ……………….. du 40.
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Exercice 2 : Recopie chaque phrase en remplaçant le mot souligné par son synonyme.
• Ton exercice est plein de fautes ……………….. Mon oncle a une très grande maison
…………………….. Je me suis assis son le divan ……………………. pour regarder la télévision.
• Maman est fatiguée, elle va se reposer ………………………………. un peu. • Sophie se fait
souvent des nattes ………………………... pour aller à l'école. • Un tableau a été dérobé
……………………………. au musée de la ville.
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DEUXIEME PARTIE :
LES ECRITS ADMINISTRATIFS ET PROFESSIONNELS
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Leçon : LE DOSSIER DE DEMANDE D’EMPLOI
Séance 1 : LE CURRICULUM VITAE
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- éviter de frauder ; effraction
- mâcher la besogne du recruteur ;
- Eviter la négation.
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- Mettre les références à la fin de son CV. Il ne s’agit pas d’un livre dans lequel vous
placez une bibliographie.
- Envoyer des photocopies de votre CV.
- Mettre une page de garde avant votre CV.
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Le CV doit obligatoirement commencer par votre état civil en haut à gauche. Cette
rubrique vous identifie, elle doit comporter votre nom (majuscule), prénom (minuscule),
date de naissance et/ou âge, nationalité, situation matrimoniale (marié(e) ou célibataire
avec ou sans enfant), adresse postale et/ou électronique (e-mail).
Si avez un téléphone portable, indiquez-le, les recruteurs savent alors qu’ils
pourront vous joindre à tout moment sans crainte de tomber sur quelqu’un d’autre.
Si vous avez aussi un permis de conduire, il faut le mentionner en précisant sa catégorie
A ou BCDE.
B- L’accroche, le titre ou la fonction
Votre CV doit attirer l’attention du recruteur et vous tracer une voie royale vers
l’entretien d’embauche. Gardez-vous à l’esprit que l’entreprise dans laquelle vous
postulez ne reçoit pas uniquement votre candidature. Avant même de lire votre lettre de
motivation qui normalement explicite la fonction que vous aimeriez avoir, un premier tri
se fera sur votre CV. Pour cela, posez-vous la question : Quel est mon véritable métier ?
Indiquez-le en titre avec une grande police bien visible.
C- Expérience professionnelle
Cette rubrique valorise vos acquis auprès des recruteurs. La règle pratiquée de nos
jours voudrait qu’on indique l’expérience professionnelle de façon anti chronologique
c'est-à-dire partir de nos expériences les plus récentes aux plus anciennes en mentionnant
les mois et/ou années civiles en poste, le nom de l’entreprise et si possible son descriptif
( s’il n’est pas connu) , la nature des taches qui vous ont été confiées. C’est votre dernière
fonction occupée ou celle que vous occupée encore qui est la plus significative. Que ce
soit dans vos stages ou précédents emplois, vous devez faire apparaitre non seulement les
missions accomplies personnellement, mais aussi les projets auxquels vous avez participé
(mise en place d’un système de gestion des clients, d’un nouveau réseau de distribution
de produits, etc.).
Sans vous attribuer des compétences inventées, vous prouvez que vous avez des
aptitudes d’adaptation et que vous pouvez accéder facilement à un poste légèrement
différent de votre fonction précédente.
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Remarque : Il est interdit à tous ceux qui n’ont jamais travaillé ni fait de stage ayant un
rapport avec l’emploi sollicité de faire figurer cette partie dans leur CV.
D. Formations
Dans cette rubrique, le candidat doit présenter son cursus (ses diplômes en coup
d’œil) en commençant par le diplôme le plus récent avec les informations suivantes :
- Les années académiques
- Les diplômes obtenus (à défaut du diplôme le niveau d’étude)
- Les établissements fréquentés sans oublier leur localisation.
• Les rubriques libres
E- Projet professionnel ou domaine de compétence
Le projet professionnel concerne le jeune candidat à la recherche d’un premier emploi
qui évoque son ambition de carrière. Cette partie n’est pas indispensable sur un CV.
Exemples de projets professionnels :
- Recherche d’un premier emploi
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Ainsi, si le candidat fréquente une association ou ONG cela représente un atout
pour lui. Pour cela, il doit préciser :
✓ L’identité de la structure ;
✓ Son siège ;
✓ Son objet ;
✓ La fonction que le candidat y occupe.
- Loisirs : le candidat peut citer quelques-unes de ses activités de distraction : la
lecture, les activités sportives et les jeux de culture sont conseillés.
Les recruteurs aiment avoir des éléments leur permettant de cerner votre personnalité :
alors donnez-leur satisfaction ! Soyez précis dans l’intitulé de vos passions ! Précisez au
maximum des centres d’intérêt.
NB : Evitez d’utiliser la terminologie « divers » à la place de « centre d’intérêt », en ce sens
que l’expression « divers » semble évoquer ce qui n’est pas important.
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37
Leçon : LE DOSSIER DE DEMANDE D’EMPLOI
Séance 2 : LA LETTRE DE MOTIVATION
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• Exemple de lettre de demande spontanée
A
Monsieur le Directeur
de Mara Consulting
Objet : Candidature spontanée
Monsieur,
La dynamique de formation qui caractérise votre structure constitue une double
opportunité d’insertion socio-professionnelle. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles
j’ai l’insigne honneur de solliciter de votre haute bienveillance l’obtention d’un poste
d’assistant volailler au sein de Ferme Mara.
Je suis, en effet, agent de techniques agronomes option production animale. Ma
carrière professionnelle certifie une expérience ponctuée par plusieurs stages de
perfectionnement deux années durant. Ainsi, mon dynamisme d’encadrement et mon
esprit d’équipe, ma capacité d’anticipation, d’adaptation et d’initiative sont autant d’atouts
que j’entends faire profiter votre entreprise.
Motivée et prête à m’investir dans le poste vacant, Je me tiens d’ores et déjà
disponible à m’entretenir avec vous du bien-fondé de ma démarche. Aussi, je vous prie
de recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de mon profond respect.
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• Exemple de lettre de motivation suite à un appel à candidature
41
Leçon : LA COMMUNICATION ORALE
Séance 1 : LA PRISE DE NOTE
I-DEFINITION
La prise de notes désigne la transcription écrite résumée du langage parlé. Elle
sert à garder une trace écrite d’une intervention orale, d’un cours, ou d’une conférence.
Elle permet de noter, bien plus rapidement que sous la dictée, les informations
nécessaires. Son objectif est la mémorisation
Elle consiste à tirer d’un mot ou d’un groupe de mots, un nom de même famille.
Ex: L’amélioration de ses résultats est due au fait qu’il s’est appliqué
Ses progrès sont dus à son application.
2. La suppression de certains mots.
On peut supprimer tout ce qui n’est pas indispensable à la compréhension de certains
mots. Ce sont : les articles, certains verbes (être), adjectifs descriptifs, les digressions, les
commentaires.
3. Les abréviations
Il s’agit d’abréger certains mots suivant quelques conventions : toujours (tjrs) ; c’est
–à-dire (càd) ; cependant (cpdt) ; Exemple (ex) ; souvent (svt) ; quelque chose (qqch) ;
beaucoup (bcp) ; attention (attento) ; etc.
42
. L’utilisation de symboles mathématiques
L’utilisation de symboles mathématiques peut être un excellent moyen de prise de notes
Exemples de signes
Aucun, pas 0
de
Augmentation ↑
, croissance
Corrélation, ↔
interaction
Découle de ←
Décroissance,
diminution
Donc, en →
conséquence
Égal =
Équivalent ~
Est différent ≠
Pourcentage %
Moins -
Plus +
Plus grand >
Plus grand ou ≥
égal
Plus ou moins ±
Plus petit <
Plus petit ou ≤
égal
Parallèlement //
Appartient €
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3. Synthétiser les informations
Rien n’oblige à noter les termes exacts utilisés par l’orateur : il est nécessaire de
synthétiser, de traduire avec ses propres termes ce qu’on entend ou ce qu’on lit.
4. Écrire avec concision et rapidité.
Remarque : Ne pas noter mot par mot ; utiliser les abréviations.
Evaluation formative
Consigne : Prenez note à partir de la lecture du texte suivant
Nous pouvons observer aujourd’hui que la famille change dans plusieurs
directions. On peut remarquer d’abord que la taille de la famille s’est réduite.
Aujourd’hui, le nombre moyen d’enfants par femme est inférieur à deux. On peut noter
ensuite la diminution de la taille de la famille qui s’accompagne d’une modification des
modalités de leur constitution. La baisse des mariages est reliée à l’augmentation des
divorces. Toutefois cela doit être relativisé, le mariage reste aujourd’hui encore le modèle
dominant puisque 85% des couples existants sont mariés. Ces nouveaux comportements
aboutissent aujourd’hui à l’émergence de plusieurs modèles familiaux.
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LEÇON : LA COMMUNICATION ORALE
SEANCE 2 : LA PRISE DE PAROLE EN PUBLIC
I. Généralités sur la notion
L’environnement professionnel, aujourd’hui, reste dominé par la communication.
Elle constitue le principal moyen de se faire accepter ou de se faire rejeter à travers des
stratégies mobilisées dont la prise de parole (en public). Elle se définit comme le fait de
prendre la parole, notamment le cadre l’animation d’une réunion, d’une conférence,
d’une table ronde ou d’une assemblée générale, etc.
Le présent cours tente ici d’identifier quelques ressources pour mieux gérer notre
appréhension, réussir nos interventions et faire bonne impression.
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Il comprendre par cette difficulté, le fait pour une personne de s’habituer à un type
de langage par exemple. Le registre populaire qui ne soucie pas du parler correct. Une
carence en vocabulaire peut justifier la peur de prendre la parole.
46
• Les décontracter progressivement.
• Détendre le visage (muscles entourant la bouche, sourcils, joues).
En cours d’intervention
• Changer de posture si c’est possible (assis-debout).
• Respirer lentement et à fond.
- Se relaxer mentalement
Le principe consiste à projeter sur son écran mental des images associées à des
moments agréables ou à des situations imaginaires, paisibles, rassurantes. Si l’on considère
que le trac est dû aux images angoissantes du type «je vais bafouiller, je ne vais pas savoir
que dire, ... » la relaxation mentale suggère non pas de ces images négatives mais de les
remplacer. Exemple : créer et visualiser son « jardin secret », c’est un jardin agréable à
regarder par ses couleurs, ses fleurs, ses odeurs, les bruits, etc. ; s’y promener par la
pensée.
47
- Éviter toute distraction. Notre regard se dirige vers notre seul interlocuteur.
Se mettre à la place de l’autre. Il s’agit d’essayer de comprendre son point de vue.
Être patient. C’est lui accorder le temps nécessaire, ne pas l’interrompre.
Rester calme. S’énerver ne peut qu’amener à donner de mauvaises significations aux
mots.
- S’abstenir de critiquer. Les critiques risquent d’entraîner des réactions de défense.
- Poser des questions. Il s’agit d’écouter vraiment et d’encourager à continuer, à
développer d’autres points. Et toujours rester attentif à l’autre.
Evaluation formative
Dans le but d’évaluer la capacité des étudiants à prendre la parole devant un
public, les étudiants seront soumis à des devoirs (exposés) sur diverses thématiques qui
font l’actualité.
48
LEÇON : LA COMMUNICATION ORALE
SEANCE 3 : L’EXPOSE ORAL
Généralités
L’exposé ou l’exposé oral consiste en une présentation orale, devant un auditoire,
les résultats d’une recherche, d’une investigation sur un sujet donné. L’exposé oral a pour
finalité ou pour objectif d’instruire un public, d’informer ou encore de le convaincre et
gagner son adhésion à l’objet de l’exposé.
L’exposé oral est assez important dans le développement de la compétence
communicative ou communicationnel de l’apprenant ou de l’étudiant. Il lui permet d’être
autonome. Aussi, l’exposé doit être vécu par l’étudiant ou l’apprenant comme un tremplin
à la prise de parole devant un public donné.
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Elle participe d la réussite matérielle de l’exposé et constitue la finalité de toutes les étapes
précédentes. Ainsi, la présentation de l’exposé doit observer trois principes de base à
savoir :
- Etre audible : bien articuler les mots pendant la lecture ; se faire entendre par son
auditoire. S’exprimer avec « autorité », garder les yeux sur l’auditoire, soutenir
leurs regards. Ainsi il faut s’efforcer à retenir certains mots ou certaines phrases de
l’exposé.
- Etre vivant : afin que l’exposé ne soit pas ennuyeux. Changer le rythme du débit
de la voix, variez le ton tout en ayant à l’esprit de communiquer avec l’auditoire,
de l’intéresser à ce que vous dites.
I. Généralités
La notion de « registre de langue » repose sur celle de « norme », selon laquelle,
les pratiques langagières des locuteurs sont ordonnées de façon hiérarchisée et jugée
positivement ou négativement. La maîtrise d’une langue n’impose pas aux locuteurs de
maîtriser tous les registres qui y sont disponibles, mais elle leur impose au moins la
connaissance de ces registres. Ainsi, étudier les registres de langue.
Nous essayerons de définir et de présenter les caractéristiques de l’ensemble des
registres qui nous paraissent les plus fréquents tels que les registres : « soutenu », « courant
», « familier », le registre populaire. 1
1
Cependant, il faut noter qu’il existe plusieurs autres registres spécifiques, notamment : « solennel », « littéraire
», « technique », « juridique », « technocratique », « administratif », etc.
50
l’école et ordinairement utilisé à l’écrit usuel, il nous servira de repère pour définir les
autres registres. On retrouve le registre « courant » chez les professeurs, chez les
journalistes, dans les correspondances, dans la vie professionnelle, etc.
Le registre « courant » se caractérise par :
• Un vocabulaire correspondant à celui des dictionnaires usuels (des mots compris par
tout le monde et qui paraissent neutres, c’est-à-dire pas trop recherchés).
• Une syntaxe correcte avec des phrases quelquefois complexes, les principales règles de
grammaire sont respectées.
• Les phrases sont bien construites, mais sans recherche stylistique.
Exemple : Il a acheté une belle voiture.
Le registre courant est le registre le moins marqué par la situation de
communication, il ne retient pas l’attention et donne le sentiment du français correct.
51
laquelle pendaient de petits cordons de paille tressée, était pour moi un moment
douloureux. » (Marcel Proust, Du côté de chez Swann). Ce qui lui plû
• Un vocabulaire rare, précis et varié.
Exemple : Le firmament / les cieux / l’azur…
Pour : « Le ciel… »
• Des figures de style recherchées.
Exemple : Déjà la nuit en son parc amassait un grand troupeau d’étoiles vagabondes.
(du Bellay)
Pour : « Déjà la nuit tombait et on apercevait les premières étoiles. » (métaphore)
• L’emploi de l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif aussi bien que le passé simple
et le passé antérieur de l’indicatif.
Exemple : Il aurait aimé que ce bonsoir durât plus longtemps.
• Inversion du sujet dans la forme interrogative directe.
Exemple : Que lui adjoindrais-tu ? terne
Pour : Qu’est-ce que tu lui ajouterais ?
• Inversion du sujet après certains adverbes (aussi, ainsi, peut-être, etc.).
Exemple : Ainsi, ai-je dû écourter mes vacances.
Pour : « Ainsi, j’ai dû écourter mes vacances. »
• Le vouvoiement. Etc.
L’emploi de ce registre dans une situation impressionne où il n’est pas adapté peut
le faire apparaître comme déplacé voire même prétentieux et abusif.
52
• Une syntaxe simplifiée et souvent approximative : « des phrases courtes, parfois
inachevées, ou au contraire, interminables; des phrases nominales, souvent asyntaxiques
(anacoluthes; des interjections fréquentes; un grand usage de l’ellipse; des pléonasmes
abusifs; l’utilisation de la juxtaposition paratactique, etc. »
Exemple : Au bureau, un de mes collègues, sa femme, elle a eu un bébé.
Pour : « La femme d’un collègue du bureau a eu un bébé. »
• De nombreuses abréviations (non lexicalisées).
Exemple : T’es là ? / phone / p’tit dèje / une deuch’…
Pour : « Tu es là ? / téléphone / petit déjeuner / une deux chevaux… »
• Forme interrogative directe simple et sans inversion du sujet :
Exemple : Tu m’appelles d’où ?
Pour : « D’où est-ce que tu m’appelles ? »
• Un vocabulaire relâché.
Exemple : bouffer / auto
• Le tutoiement
• Les répétitions.
• Un moins grand nombre de liaisons.
• Concordance des temps non réalisée.
• Etc.
Le registre familier est plutôt réservé à la langue orale, il comprend beaucoup de
mots ou expressions employés oralement que l’on ne peut utiliser dans un texte écrit
relevant de la langue standard. Cependant, et pour des raisons diverses, on peut
rencontrer ce registre dans certains écrits notamment les romans dits réalistes.
II.4. Le registre populaire
Dans certains cas, le registre familier se transforme à un « registre populaire »
(appelé aussi « relâché ») qui prend une allure totalement écartée de la langue standard,
ce registre est employé généralement dans les milieux moins scolarisés.
Exemple : Ca boume ? / - Ch’ais pas trop…
Pour : « - Ca va ? / - Je (ne) sais pas trop… »
Outre les caractéristiques notées déjà pour le registre familier, le registre populaire se
caractérise par :
53
• Des termes impropres.
• Des termes péjoratifs.
• Des verbes mal conjugués.
• Des mots anglais.
• Des mots tronqués.
• Des phrases brisées.
• Etc.
Lorsque « le registre populaire » est émaillé de mots et d’expressions venus de la
rue et des milieux de délinquance, il peut se transformer en registre :
a) Argotique : qui consiste à transformer et créer des mots plus amusants ou expressifs
que les mots normaux. « Le verlan » en est une variété. Ce dernier, est un jeu de mots qui
consiste à dire les syllabes des mots à l'envers ("verlan" est d'ailleurs le verlan de " l'envers
"!)
Exemple : femme devient meuf. Viens en géman ! j’étais avec le ewu en piss !
b) Vulgaire : à leur tour, les registres populaire et argotique peuvent se transformer au «
registre vulgaire » (appelé aussi « trivial » ou « grossier »), ce dernier, est un registre
socialement inacceptable, il se caractérise par l’emploi de mots et d’expressions choquants
(jurons, gros mots, etc.). Ex : ton maudia !
Exemple : Foutez-moi le camp ! Pour : « partez ! » ou bien « laissez-moi tranquille ».
Evaluation formative
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D). Il réside dans une magnifique demeure……………………………………………………….
Il crèche dans une super baraque……………………………………………………………………..
Il habite dans une très belle maison…………………………………………………………………
E). Ce gars est très chouette…………………………………………………………………………..
L’élément là est enjaillant !……………………………………………………………………………
Ce garçon est très sympathique…………………………………………………………………….
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QUATRIEME PARTIE : EXPRESSION
ECRITE
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Leçon : L’EPREUVE DE TEEO AU BTS
Présentation de l’épreuve
Le résumé consiste à réécrire un texte plus brièvement, en respectant un nombre
imposé de mots, tout en retenant les informations essentielles.
L’intérêt du résumé répond à ce que dans les études et comme dans la vie
professionnelle, toute recherche documentaire passe par un effort de résumé, afin de
retenir l’essentiel.
Le résumé se comprend aussi comme un exercice de culture générale en ce sens
qu’il demande que l’on ait quelques notions relatives au thème. Le résumé est par ailleurs,
un exercice d’intelligence qui exige une bonne compréhension du texte (pour éviter les
contresens), d’être logique et de l’objectif. C’est enfin un exercice d’expression qui
demande une syntaxe claire et rigoureuse, un vocabulaire riche et précis sont nécessaires
pour reformuler des idées en les condensant.
Les textes proposés portent sur des grandes questions de société. Ce sont des
extraits d’essais de sociologues, philosophes, psychiatres, historiens… Ou des articles de
journaux tirés du journal de thèmes abordés : Masculin-Féminin/ Violence et médias/
Crise de l’école, Crise de la famille, La place du corps, L’identité culturelle, Le travail,
L’accélération temporelle.
L’épreuve de TEF au BTS comporte 3 articulations à savoir, les questions de
vocabulaire, le résumé et la discussion.
I. LE VOCABULAIRE
Le vocabulaire est la discipline qui concourt à la maîtrise de la langue. Elle
contribue aussi à l’acquisition du sens et à l’emploi correct des mots. C’est en effet,
l’ensemble des mots, des vocables d'une langue. Il concerne l’ensemble des termes
propres à une science, à une technique, à un groupe, à un milieu, à un auteur. Dans le
cadre de l’épreuve de français au BTS, l’intérêt est porté sur la manipulation du
vocabulaire usuel ; notamment pour ce qui est du sens des mots, des expressions et leur
emploi.
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II. REPONSE AUX QUESTIONS DE VOCABULAIRE
Evaluation formative
Consigne : après une lecture conséquente du texte support 2, répondez aux
questions de vocabulaire
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I. Sélection des idées essentielles
SEQUENCES TITRES IDEES ESSENTIELLES
SELECTIONNEES
Séquence 1
Séquence 2
Séquence 3
Séquence 4
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II. Reformulation des idées essentielles sélectionnées
Le résumé un exercice d’expression qui demande une syntaxe claire et rigoureuse,
un vocabulaire riche et précis sont nécessaires pour reformuler des idées. Reformuler une
phrase, c’est la formuler autrement, la reprendre avec d’autres mots sans changer le sens.
Aussi, une bonne reformulation s’appuie toujours sur une compréhension suffisante de
la phrase ou de l’expression à reformuler.
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I. Présentation de l’exercice
La discussion est une dissertation, une réflexion portant sur un sujet. Cet exercice
exige du candidat une approche organisée, rigoureuse et cohérente dans le
développement de sa réflexion, notamment, en mobilisant une analyse critique. L’objectif
poursuivi est de prouver une vérité, de réfuter une idée ou encore de commenter une
pensée ou citation.
ETAPE 2 :
Cette étape repose sur les différentes idées à mobiliser. Il s’agit de la recherche des
idées Cette étape doit faire abstraction de toute censure. Toutes les idées (même si elles
paraissent un peu trop éloignées du sujet) doivent être notées sur un brouillon; beaucoup
d'idées peuvent déjà se trouver dans le texte; il ne faut pas les négliger. Au contraire, il faut
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les utiliser, les argumenter, y apporter son propre éclairage, les infirmer ou les conformer.
Le travail de discussion consiste à confronter ses propres idées avec celles de l'auteur.
ETAPE 3 :
A partir du précédent brouillon, il conviendra d'opérer un tri pour ne retenir que
les idées qui répondent au sujet et qui nourrissent la discussion. Après un classement, un
plan en parties et sous-parties pourra être élaboré. Comme pour la dissertation, à chaque
argument doit correspondre un exemple pour illustrer, pour prouver.
ETAPE 4:
Rédaction et relecture La rédaction s'effectue à partir du plan détaillé. A ce stade
on ne doit plus apporter de nouvel élément. Il s'agit juste de donner une forme lisible à
son devoir. Une relecture est ensuite vivement conseillée afin de faire disparaître les
dernières fautes d'orthographe.
La discussion est une épreuve qui présente trois articulations ou parties que
sont une introduction, un développement et une conclusion. Rien d'original à ce niveau
par rapport à la dissertation.
✓ L’introduction
Les règles concernant l'introduction sont les mêmes que pour la dissertation. Elle
comprend trois (03) parties qui forment un ensemble compact dont :
- une entrée en matière ou perspective générale, c'est à dire une phrase de
caractère général qui permet d'aborder le sujet. Le candidat peut partir du contexte en
rapport avec le sujet ou partir des considérations sociales, politiques ou économiques.
L’amorce à partir d’une définition est aussi acceptée. La perspective générale aboutit à
l’insertion du sujet qui est intégralement cité s’il est court, sinon reformulé quand il est
long.
- la problématique que soulève le sujet ; ensembles de questions qui aident à mieux
saisir les aboutissants du sujet. Elle se formule sous forme interrogative.
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- l'annonce du plan qui doit être rédigée, claire et concise en présentant les grandes
articulations du développement.
✓ Le développement
C’est le lieu de l’argumentation et le candidat est amené à mobiliser les idées pour
construire un raisonnement cohérent dans le but de résoudre les préoccupations
énoncées dans l’introduction. C’est un travail de démonstration qui est fait d’arguments,
d’explications et d’exemples convaincants. Ce qui implique la culture de références
pertinentes, de l’originalité et un effort d’expression. Le développement doit est
harmonieusement mené avec des paragraphes argumentatifs reliés avec clarté et assortis
de transitions entre les différents niveaux ou axes.
✓ La conclusion
Elle se rédige en un bloc. Son contenu présente successivement les éléments suivants :
- Le bilan de la réflexion, notamment, le bilan du développement ;
- Le jugement critique personnel ou impression personnelle sur le sujet traité. Bien
que personnel, il est conseillé de le formuler par une tournure impersonnelle ;
- L’ouverture qui engage le débat en formulant d’autres préoccupations qui
pourraient découler du sujet traité ou avoir un lien avec le sujet traité.
Evaluation formative
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Références Bibliographiques
- Achi Adopo, Analyse en grammaire française, Harmattan, Paris, 2016.
- Irié Lou Gohi Brigitte, L’Orthographe française au service des francophiles,
Abidjan, Plume Habile Editions, 2021.
- Maurice Grevisse, Le Bon usage, Bruxelles, De Boek & Larcier, 14e édition,
2008.
- Nicolas Laurent, Bénédicte Delaunay, Bescherelle La grammaire pour tous, Paris,
Hatier, 2012.
- Jean Simonet et Renée Simonet, Savoir prendre des notes, Editions EYROLLES,
3ème édition, 2005.
- Dictionnaire Le Petit Robert de la langue française, Paris, Editions 2021.
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