Mines Ponts MP 2001 Maths 2 Corrige
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ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
DEUXIÈME ÉPREUVE
Filière MP
Première partie
{(x, y) ∈ I 2 | |x − y| 6 h} ⊂ {(x, y) ∈ I 2 | |x − y| 6 h0 }
n(2n2 + 1)
D’où λn = 3 ∼ 32 n3.
(t − sin t)(t + sin t)(t2 + sin2 t)
b. α(t) = ∼ 22 .
t4 sin4 t 3t
t 7−→ t3 α(t) est continue sur ]0, π/2] et admet une limite finie, 0, en 0 donc est prolongeable par continuité
à [0, π/2]. La fonction prolongée est bornée car continue sur un compact.
Z nπ/2 Z nπ/2 Z +∞
sin4 u du 2 sin4 u 2 sin4 u
In = (u = nt) = 3 3 n
=n 3
du ∼ n du.
u=0 u /n u=0 u u=0 u3
Z π/2 Z nπ/2 Z +∞
sin4 (nt) sin4 u sin4 u
Jn 6 A2 2 dt = (u = nt) = nA2 2 du 6 nA2 du.
t=0 t Z π u=0 u u=0 u2
c. Kn est une fonction positive donc π 1 (1 + nt)Kn (t) dt > 0 pour tout entier n.
Z π t=0 Z 2π
1 1
Kn (2π − t) = Kn (t) donc π Kn (t) dt = Kn (t) dt = 1.
t=0 2π t=0
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Z π Z π Z π/2 Z +∞
1 n sin4 (nt/2)
sin4 (nθ)4n 4n sin4 u
Enfin, π ntKn(t) dt = t dt = dθ = (I n θ
+J n ) ∼ 6 3 du
t=0 πλn
t=0 sin4 (t/2)
θ=0
4
sin θ πλn πλn Z π u=0 u
car Jn est négligeable devant In quand n tend vers l’infini. La suite de terme général π1 ntKn (t) dt est
t=0
convergente, donc bornée ce qui prouve l’existence de M0 .
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c. {f − P | P ∈ En } = {(f − Q) − P | P ∈ En } d’où ∆n(f) = ∆n(f − Q).
Soit Q ∈ En tel que ∆n−1(f 0 ) = kf 0 − Q0 k :
0 0
on a ∆n(f) = ∆n(f − Q) 6 2M0 ωf −Q n 1 6 2M kf − Q k = 2 M0 ∆ 0
0 n n n−1(f ).
(2M0 )k
d. On a ∆n(f) 6 ∆ (f (k) ) par récurrence sur k si n − k > 2 car I-4-c n’a été établie que
n(n − 1).. .(n − k + 1) n−k
pour n > 3. En fait, la restriction n > 3 est sans objet, et les raisonnements précédents peuvent être conduits
(2M0 )k
pour tout n > 1 d’où ∆n(f) 6 ∆n−k (f (k) ) pour 0 6 k 6 n.
n(n
−1).. .(n − k + 1)
A k fixé, ∆n−k (f (k) ) 6 2M0 ωf (k) n1 −−−−→ 0 d’où ∆ (k)
) = o(1) et ∆n(f) = o 1k .
n−k (f
n→∞ n
Seconde partie
donc par symétrie du résultat, (Φn(P ) | Q) = (Φn (Q) | P ) c’est à dire que Φn est un endomorphisme autoadjoint
de (E0n , ( | )). Il en résulte que ses sous-espaces propres sont deux à deux orthogonaux et la base propre (Q k )26k6n
est une base orthogonale de (E0n , ( | )).
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Z 1
ii. Par hypothèse Qn est de signe constant sur I et est non nul d’où Qn (x) dx 6= 0 ce qui contredit a avec
x=−1
P = 1. Ce cas est donc impossible.
On en déduit que le cas i est le seul possible et p = n − 2, d’où Qn(x) = (x2 − 1)R1(x) et Qn a n racines simples
situées sur le segment I.
1 1 (n+1)
Qn+1(x) = Qn+1(yk ) +(x − yk )Q0n+1 (yk ) + (x − yk )2 Q00n+1 (yk ) + . .. + (x − yk )n+1Qn+1 (yk ),
| {z } 2 (n + 1)!
=0
d’où :
(n+1)
Q00n+1 (yk ) Qn+1 (yk )
Lk (x) = 1 + (x − yk ) 0 + . . . + (x − yk )n .
2Qn+1(yk ) (n + 1)! Q0n+1(yk )
Q00n+1(yk )
En particulier, L0k (yk ) = .
2Q0n+1 (yk )
µ Q (y )
Q00n+1(yk ) = n+1 n+12 k = 0 donc L0k (yk ) = 0 pour 1 6 k 6 n − 1.
1 − yk
On a aussi : µn+1Qn+1 (x) = (1−x2)Q00n+1(x) d’où µn+1Q0n+1 (x) = (1−x2)Q000 00
n+1 (x)−2xQn+1 (x) et pour x = ±1 :
0 00 0 0
µn+1Qn+1 (±1) = ∓2Qn+1(±1) soit : L0 (y0 ) = µn+1 /4 = −n(n + 1)/4 et Ln(yn ) = n(n + 1)/4.
c. On a :
n n
X X n(n + 1)
1 = Hn[1](x) = (1 − 2(x − yk )L0k (yk ))L2k (x) = L2k (x) + ((1 + x)L20 (x) + (1 − x)L2n(x))
2
k=0 k=0
n
P n
P √
donc L2k (x) 6 1 pour x ∈ I car le dernier terme est positif. La majoration : |Lk (x)| 6 n + 1 s’en déduit
k=0 k=0
par application de l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
√ √ 1 1 n−1 √
n+1− n = √ √ 6 √ 6 √ = n−1
n+1+ n 1+ n 1+ n
√ √
d’où 1 + n + 1 6 2 n.
Si f est de classe C 1 on a kf − In [f]k = o √1 d’après I et si f est de classe C ∞ on a kf − In [f]k = o n1α
n
pour tout réel α > 0.
FIN DU PROBLÈME
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