Cours Thermodynamique Des Gaz L2 (2020-2021)
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Cours Thermodynamique Des Gaz L2 (2020-2021)
THERMODYNAMIQUE
DES GAZ
Firmin KOFFI
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
THERMODYNAMIQUE
DES GAZ
Firmin KOFFI
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Les manuels de l’IUA-Licence 2- Ingénierie / Semestre 1
Sommaire
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Développement chronologique :
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Les manuels de l’IUA-Licence 2- Ingénierie / Semestre 1
1860 : Cycle de Lenoir moteur à deux temps avec piston à double effet, la pression
agissant à chaque demi-tour sur l’arbre des faces du piston.
1862 : Cycle de Beau de Rochas. Beau de Rochas propose un moteur à quatre temps et
la même année Otto (Allemagne) réalise le moteur à quatre temps.
1892 : Cycle Diésel. Diésel dépose un brevet sur un moteur à allumage par
compression. A l’origine, il souhaitait brûler de la poussière de charbon dans de l’air
surchauffé et comprimé. Son moteur commencera à fonctionner avec une injection
d’huile lourde.
• Un taux de compression faible pour les moteurs à essence (8 à 10), plus élevé
pour le moteur Diésel
• Une préparation du mélange du combustible (carburant, injection)
• Un allumage du mélange combustible en fin de compression
• Une combustion produisant des polluants NO2, CO2
• Un diamètre du cylindre compris entre quelques mm et 200 mm maximum.
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
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Les manuels de l’IUA-Licence 2- Ingénierie / Semestre 1
1- Introduction
Ce chapitre concerne l’étude des cycles thermodynamiques des machines thermiques motrices
utilisées dans l’aéronautique, la construction navale et l’automobile. L’objectif est de connaître
les différents cycles des moteurs à gaz (air) et le calcul de leur rendement thermique. L’homme
cherche toujours à obtenir une grande efficacité thermique (rendement) des moteurs utilisés
mais l’on ne doit pas non plus oublier l’importance d’autres facteurs notamment :
• Le coût d’achat, qui est directement lié à la complexité et à la taille du moteur ;
• La facilité de maintenance et la fiabilité ;
• Le niveau de vibration engendré ;
• L’impact écologique.
a- Description et représentation
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Le cycle de Lenoir représente le cycle d’un moteur à deux temps, très semblable aux
premières machines à vapeur :
b- Calcul du rendement
▪ En utilisant la transformation
adiabatique 2-3, on trouve la relation
entre les 2 paramètres :
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Finalement on obtient :
▪ Calcul du rendement
Finalement on obtient :
a- Description et représentation
Ce moteur est un moteur à allumage commandé et à 4 temps. C’est le cycle théorique des
moteurs à essence. Ce cycle est composé de deux transformations isentropiques et de deux
transformations isochores.
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
b- Calcul du rendement
Données : Le rapport volumétrique de compression ρ = V1 / V2
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▪ Calcul du rendement
Par définition, le rendement est le rapport du travail total fourni sur l’énergie
consommée au cours du cycle, soit :
1
=1−
−1
Wcycle P2V2 − P1V1
Le taux de travail du moteur est : = = 1+
Wdétente P4V1 − P3V2
a- Description et représentation
Le cycle est composé de 2 isentropiques, d’une isobare et d’une isochore. Voir la
représentation.
b- Calcul du rendement
Le rapport volumétrique de compression ρ = V1 / V2
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
▪ Calcul du rendement
Par définition, le rendement est le rapport du travail total fourni sur l’énergie
consommée au cours du cycle, soit :
a- Description et représentation
C’est un cycle de beau de Rochas combiné avec un cycle Diésel avec une combustion isochore
et une combustion isobare. L’allure dans le diagramme de Clapeyron est la suivante :
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0 → 1 : Admission
1 → 2 : Compression isentropique
2 → 3 : Echauffement réversible à volume constante
3 → 4 : Apport de chaleur à pression constante
4 → 5 : Détente isentropique
5 → 1 : Rejet de chaleur à de façon isochore
1 → 0 : Echappement des gaz
b- Calcul du rendement
Le rapport volumétrique de compression ρ = V1 / V2
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
▪ Calcul du rendement
Par définition, le rendement est le rapport du travail total fourni sur l’énergie
consommée au cours du cycle, soit :
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Les manuels de l’IUA-Licence 2- Ingénierie / Semestre 1
1- Systèmes fermés
Un système fermé est un système d’étude arbitraire dont les frontières sont imperméables à la
masse : un ensemble donné de particules, de masse fixe. Toutes les autres propriétés de cet
ensemble (pression, température, volume, …) peuvent être amenées à changer, mais il s’agit
toujours des mêmes molécules, non mélangées à d’autres.
Pour quantifier les transferts, nous utilisons la convention de signe sur la figure ci-après.
1 1 E
EC = mC 2 ec = C 2 = C
2 2 m
Et
EP = mgz E
e p = gz = P
m
ec et ep sont les énergies cinétique et potentielle spécifiques ou massiques
Em = Ec + E p ou em = ec + e p
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Le premier principe dans le cas d’un système fermé (déjà exprimé) et si les énergies cinétique
et potentielle sont supposées nulles :
U = W + Q Ou u = w + q
1
d (U + mC 2 + mgz) = W + Q
2
1
−𝑑𝑢 + 𝑇𝑑𝑠 = 𝑑 ( 𝐶 2 + 𝑔𝑧) + 𝑃𝑑𝑣 + 𝑇𝛿𝑠𝑐𝑟éé𝑒
2
3- Systèmes ouverts
3-1 Principe
Un système ouvert est un système d’étude arbitraire dont les frontières sont
perméables à la masse. En général, son volume peut changer et il peut posséder
plusieurs entrées et sorties, chacune avec un débit et une pression différents.
• Position du problème
Le fluide contenu dans une zone donnée de l’écoulement (une chambre de
combustion, le voisinage d’une éolienne,...) constitue un système ouvert.
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• Conditions d’étude
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
On en déduit finalement :
δm [(u2 + ec2 + ep2) – (u1 + ec1 + ep1)] = δm (P1 v1 – P2 v2) + δQext + δWu
On a h = u + P v = Enthalpie massique
Wu = δWu / δm et q = δQext / δm
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Remarque : Le débit massique Dm permet aisément de passer d’une énergie massique à une
puissance :
Dm * Wu = Pu
Exemples
• Détendeur
Dans les machines réfrigérantes, le fluide passe au sein d’un détendeur avant de
passer au contact de la source froide.
∆h = 0 ⇒ h1 = h2
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Amont Aval
Pression P1 = 6.106 Pa P2 = 9,5.104 Pa
Enthalpie Massique h1 = 3,28 MJ / kg h2 = 2,67 MJ / kg
Vitesse C1 = 160 m / s C2 = 80 m / s
Débit Massique Dm = 20 kg / s Dm = 20 kg / s
Dans un système fermé, le travail effectué lorsque le fluide évolue lentement est quantifiable en
effectuant l’intégrale suivante
W = − pdv
Dans le cas d’un système ouvert, l’expression est différente. Le travail en évolue lente
correspond à un travail de détente ou de compression réversible et il vaut :
W = vdP
Ceci est valable lors d’un écoulement en régime continu, en évolution réversible et quel que
soit l’apport de chaleur.
On assimile un système à un corps pur quand on peut considérer que ce système est constitué
d’entités chimiques de même nature. Le corps pur est un modèle dans lequel tout corps étranger
est supposé infiniment dilué.
On appelle corps pur simple un corps composé d’une unique entité comme H2 ou O2 et de
corps pur composé dans le cas contraire (H2O, CH4).
On dit qu’un système est diphasé s’il contient un corps pur sous deux phases (Eau liquide et
gaz par exemple).
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Diagramme p-V-T
Diagramme (P,T)
de changement d’état
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Isothermes d’Andrews
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Parcourons une isotherme (appelée isotherme d’Andrews) placée sous le point critique en
augmentant le volume :
• au point L, il y a apparition de la première bulle de gaz,
• au point V, la dernière goutte d’eau se vaporise.
La transformation qui décrit la courbe LV s’effectue à pression constante. Cette pression, qui
est notée ps(T), est la pression de vapeur saturante. Elle augmente avec la température.
• Le lieu des points L lorsque T varie s’appelle la courbe d’ébullition.
• Le lieu des points V lorsque T varie s’appelle la courbe de rosée.
• La réunion des deux s’appelle la courbe de saturation.
• La courbe LV s’appelle un pallier de saturation.
• Entre ces deux points, le système est un composé d’un mélange liquide - gaz. Le gaz est
appelé "vapeur saturante".
• À droite du point V, le gaz est seul, on l’appelle "vapeur sèche".
• On considère, en général, que la vapeur sèche ainsi que la vapeur saturante peuvent être
assimilées à des gaz parfaits (ce n’est pas le cas lorsque la pression est trop élevée).
Fluide supercritique
Lorsque T > TC et que p > pC, on dit alors que le système est à l’état de fluide supercritique : on
passe alors de l’état liquide à l’état gazeux de manière continue.
mv : masse de vapeur dans le mélange V : volume total occupé par les 2 états du
corps pur
mL : masse de liquide dans le mélange Vv : volume massique de vapeur
m = mv + mL : masse totale du corps pur VL : volume massique de liquide
mV
Le titre massique Xv de vapeur est défini par la relation :
xV =
m
mL
Le titre massique XL de vapeur est défini par la relation x L = 1 − xV =
m
Le volume total du mélange est : V = mV .Vv + mL .VL . En divisant cette équation par
m, il vient :
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V − VL Et VV − V
xV = x L = 1 − xV =
VV − VL VV − VL
Sur le diagramme (P,V), les différences de volumes massiques V-VL, VV-V et VV-VL sont
proportionnelles aux longueurs respectives des segments LM, MV, et LV. En conséquence, la
position du point M sur le palier de liquéfaction permet de déterminer les titres massiques des
phases vapeur et liquide du fluide par les relations suivantes qui constituent le Théorème des
moments ou règle des segments
VV − V MV
V − VL LM x L = 1 − xV = =
xV = = Et
VV − VL LV
VV − VL LV
Cette règle des moments peut également s’exprimer en fonction d’autres grandeurs, par
exemple :
h − hL s − sL
xV = Et xV =
hV − hL sV − s L
∆H = mℓv
Pour une transformation élémentaire, la variation d’enthalpie s’écrit :
lv m.lv Lv
De même, la variation d’entropie s’écrit : dS = dmV = dxV = dxV
Tv Tv Tv
.lv
Et la variation d’entropie massique : ds = dxV
Tv
Ainsi, si le fluide parcourt tout le palier LV, alors xv varie de 0 à 1 et mv de 0 à m.
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Exercice d’applications
On considère une table thermodynamique d’un fluide :
L’état d’un corps pur étant divariant, il est possible de représenter les propriétés de cet état dans
un plan en utilisant deux variables. Il est maintenant possible de construire ces diagrammes
pour les corps purs en tenant compte des changements de phase. Les diagrammes les plus
fréquemment utilisés sont les suivants :
– diagramme (P, v) (diagramme de Clapeyron) ;
– diagramme (T, s) (diagramme entropique) ;
– diagramme (h, s) (diagramme de Mollier) ;
– diagramme (logP, h) (diagramme des frigoristes).
Par la suite, nous n’allons étudier que les diagrammes de Clapeyron et entropique
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Dans un tel diagramme, la pression est portée en ordonnée et le volume massique est porté en
abscisse. La courbe de changement de phase liquide-vapeur est une courbe en cloche (figure
sur la règle des moments).
Allure des isoparamétriques
Dans le domaine vapeur
Dans le domaine vapeur, on considère que celle-ci est un gaz parfait et dans ce cas, on peut
écrire :
dT dP dT dV dP nR
dh = C p dT dS = C p −r = Cv +r = −
T P T V dV T
• les isobares sont horizontales,
• les isochores sont verticales,
• les isothermes sont des courbes à allure exponentielle décroissante,
• les isenthalpes sont isothermes,
• les isentropiques sont des courbes à allure exponentielle décroissante, de pente plus grande
que les isothermes.
Dans le domaine liquide
Dans le domaine liquide, on considère que celui-ci est une phase condensée et incompressible ;
on peut écrire :
dT
dh = CdT dS = C
T
Δh = C (T – T0) et Δs = C ln(T/T0)
• les isobares sont horizontales,
• les isochores sont verticales,
• l’isothermes est proche d’une isochore (liquide peu compressible).
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
dh = lv dxv
• De même la variation d’entropie s’écrit :
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
Application1
On considère de l’eau à une pression de 10,6 KPa. L’entropie totale du système est s = 6000
JK-1 kg-1
• Déterminer graphiquement la composition du système
• Que valent les entropies de la vapeur saturée et du liquide saturé à cette
pression ? En déduire par un calcul la composition du système.
• Que vaut l’entropie de vaporisation à cette pression ?
Application2
Soit une transformation isenthalpique faisant passer une masse m′ de liquide saturant de la
pression initiale PI = 13,0bar à la pression finale PF = 5,00bar.
(a) Déterminer la température et la composition du mélange dans l’état final.
(b) Représenter la transformation dans un diagramme (p,v).
(c) Représenter la transformation dans un diagramme (T,s).
Considérons la phase motrice d’un cycle de machine à vapeur pendant laquelle de la vapeur
d’eau se détend dans un cylindre fermé par un piston mobile. On pourra considérer cette
détente suffisamment rapide pour que les transferts thermiques n’aient pas le temps d’être
quantitatifs. Ainsi, la détente pourra être considérée comme adiabatique. Pour simplifier,
supposons qu’elle est également réversible, donc isentropique. L’état initial est constitué de
vapeur juste saturante, à la pression P1 = 20bar et à la température T1 = 485K. Dans l’état final,
l’eau est sous forme de mélange liquide-vapeur et se trouve à la pression P2 = 1,0 bar et à la
température T2 = 373K.
1. Calculons le titre massique en vapeur x2 dans l’état final à partir des données de la table
2. Calculons ce même titre en vapeur à partir des données suivantes :
• enthalpie massique de vaporisation à la température T1 : ℓ1 = 1892kJ.kg−1,
• enthalpie massique de vaporisation à la température T2 : ℓ2 = 2258kJ.kg−1,
• capacité calorifique massique de l’eau liquide, supposée indépendante de la température : c =
4,18kJ.K−1.kg−1.
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• Il est nécessaire soit de recycler l’eau dans la machine (et donc de le refroidir), soit de
trouver une source continue d’eau pure pour la faire fonctionner ;
• Il y a une perte inévitable d’une partie de la chaleur fournie à la machine, au-dessus de
la chaudière.
Pourquoi, alors, s’intéresser au fonctionnement des moteurs à vapeur ? la réponse est que
beaucoup de sources de chaleur ne permettent pas d’apporter de la chaleur directement à
l’intérieur du fluide moteur. En fin de combustion, le charbon, le bois, des déchets ménagers ou
agricoles, par exemple, laissent des résidus importants qu’il est impensable de faire circuler
dans une turbine.
Aussi, les liquides ont une excellente capacité calorifique volumique en comparaison à celle de
l’air (celle de l’eau est environ mille fois supérieure). Il s’agit donc de médiums compacts pour
prélever de la chaleur d’une source externe. Parmi eux, l’eau est la plus abondante et
certainement la moins difficile à manipuler.
Ainsi, la quasi-totalité des moteurs pour lesquels l’apport de chaleur ne peut être fait à
l’intérieur de l’air, fonctionne avec de l’eau. Ces sources de chaleur rendant difficile leur
utilisation dans les transports, il s’agit le plus souvent d’installations statiques utilisées pour
générer du courant électrique.
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a- Description et représentation
Ce cycle comporte :
1. Deux isobares (changement d’état isotherme)
2. Deux adiabatiques réversibles.
En fait c’est un cycle de Carnot appliqué aux vapeurs
condensables. Voici la représentation dans le diagramme
(T,S).
Cycle de Rankine en vapeur humide
Ou cycle de Carnot
Cycle de Rankine
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b- Calcul du rendement
Evaluons les grandeurs énergétiques du cycle (chaleurs et travaux).
Par définition, le rendement est le rapport du travail total fourni sur l’énergie consommée au
cours du cycle, soit :
𝑊 𝑤 𝑤𝑡 + 𝑤𝑝
𝜂=− =− =−
𝑄𝑐ℎ 𝑄𝑐ℎ 𝑄𝑐ℎ
Soit finalement
Par la suite, il suffit de déterminer les enthalpies massiques h3, h1liq, h2vap et h2 pour obtenir la
valeur numérique du rendement.
Le rendement du cycle de Rankine est proche de celui de Carnot mais la détente étant humide,
elle provoque une forte usure des turbines.
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
a- Calcul du rendement
Le rendement est égal :
𝑊 𝑤 𝑤𝑡 + 𝑤𝑝
𝜂=− =− =−
𝑄𝑐ℎ 𝑄𝑐ℎ 𝑄𝑐ℎ + 𝑄𝑠𝑢𝑟𝑐ℎ
On obtient finalement
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THERMODYNAMIQUE DES GAZ
1er Principe : 𝑄1 + 𝑄2 + 𝑤 = 0
𝑄1 𝑄2
2nd Principe : ∆𝑆 = + + ∆𝑆𝑖𝑟 = 0
𝑇1 𝑇2
Remarques :
1. Le facteur de Carnot de l’énergie mécanique est égal à 1 : l’énergie mécanique est une
énergie noble.
2. Le facteur de Carnot d’une source à la température T, θ = (1- T0 / T) dépend de la valeur
de la température de référence T0. Cette température est souvent la température du
milieu ambiant, ou la température du rejet thermique
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