Bouisekkourn
Bouisekkourn
Bouisekkourn
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de 2ème cycle des Etudes Paramédicales
Juillet 2006
2
Résumé
Ce mémoire de fin d’études traite un phénomène très répandu dans nos hôpitaux,
il s’agit de la violence des usagers à l’encontre du personnel infirmier au service des
urgences.
Pour les facteurs liés au personnel infirmier les participants ont soulevé cinq
facteurs essentiels :
MOTS CLES :
Tableau n°2 : Distribution de fréquence des caractéristiques personnelles des infirmiers des
urgences
Tableau n°4: Répartition des réponses des participants à l’étude selon les facteurs liés aux
infirmiers engendrant la violence contre eux
Tableau n°5 : Répartition des réponses des participants à l’étude selon les facteurs
organisationnels engendrant la violence contre le personnel infirmier aux urgences
Tableau n°6 : Les actions proposées pour réduire les facteurs de violence
selon la population à l’étude
7
Introduction
Les auteurs de ces actes peuvent être soit des patients soit des visiteurs ou des
accompagnateurs.
Afin de maîtriser notre sujet d’étude, nous avons scindé ce travail en trois parties :
la première partie composée d’une phase conceptuelle : elle présente le domaine de
recherche, but et la question de recherche qui situe le problème à l’étude dans le
contexte des connaissances actuelles.
La deuxième partie traite le cadre méthodologique de l’enquête. Elle présente les
principaux concepts en relation avec cette étude ainsi que les raisons de choix de
l’instrument de mesure utilisé.
Au Québec,
Selon une enquête de Santé (1998), 2,8 % des hommes et 3,4 % des femmes
souffrent de violence physique dans leur milieu de travail, tandis que 16,8 % des hommes
et 19,6 % des femmes sont victimes d'intimidation.
Les années passées à l’hôpital surtout au niveau des urgences m’ont permis de
vivre et de voir ce phénomène de près qui s’est accru, ce qui ne laisse certes pas les
médias indifférents à ce type phénomène. Nous avons constaté aussi à travers nos
lectures, nos recherches et nos rencontres avec le personnel de service des urgences,
que la violence y était présente, Les infirmiers(es) sont très souvent confrontés à ce
phénomène, à titre d’exemple 49 cas de violence ont été enregistrés durant les mois
d’avril / mai 2004 au centre hospitalier de Beni Mellal ( Belarif, H. 2004), ceci peut être
expliqué par l’exigence de plus en plus importante des usagers en terme de rapidité et de
qualité du service rendu, qui exerce peut être une pression croissante sur les soignants,
souvent génératrice de violence. Les malades quelle que soient leurs pathologies et leurs
modes d’arrivée à l’hôpital sont de plus en plus intolérants à la frustration de l’attente,
voulant être servis immédiatement quelles que soient les difficultés environnementales,
organisationnelles…ce qui les amène souvent à trouver dans la violence un moyen
d’expression de la non-satisfaction.
Des études récentes ont montré que, dans le secteur de la santé, la violence au
travail est devenue un phénomène global : quels que soient les pays, les cultures, les
12
Une autre étude a été faite (2002) dans les urgences de la wilaya du Grand
Casablanca a montré que :
Ce phénomène doit être pris en compte car il interfère avec l’exercice des
missions de soins et peut diminuer l’efficacité du système de soins car les victimes de la
violence pourraient manifester un désintéressement au travail, de la peur, du stress et
une augmentation des conflits relationnels.
harmonieux, respectueux, où les conflits peuvent être réglés sans tarder, dans un climat
de confiance mutuelle.
Enfin, comme raison qui a davantage forcé ce choix est notre constat sur
l’inexistence, d’après notre investigation personnelle, d’études relatives à la description
des facteurs de violence contre le personnel infirmier au niveau des urgences dans
notre contexte hospitalier.
2 - But de l’étude
Explorer les facteurs à l’origine de la violence des usagers contre les infirmiers du
service des urgences de l’hôpital Ibn Sina de Rabat.
3 - Question de recherche
Quels sont les facteurs à l’origine de la violence des usagers contre les infirmiers
du service des urgences de l’hôpital Ibn Sina de Rabat ?
Les recherches qui traitent la violence en milieu hospitalier sont très rares. Cette
rareté est peut être due soit à un délaissement de la part des chercheurs à ce domaine
ou à la complexité du phénomène même pour les étudiants en psychologie et en
sociologie, leurs travaux de recherche n’abordent presque pas ce volet.
Parmi les chercheurs s’étant penchés sur des facteurs individuels associés à
l’émergence de la violence, nous mentionnons Capozzoli et McVey,(1996) qui proposent
les causes suivantes : Troubles de la personnalité, maladie mentale, manque d’habiletés
de résolution de conflit, abus de substances, etc. Folger, Baron, (1996) et Allcorn,( 1994),
quant à eux, mettent l’accent sur la frustration et le sentiment d’être injustement traité
comme des déterminants de l’agression. Ces auteurs reconnaissent cependant que
l’agression est un phénomène multidéterminé.
Soulignons d’emblée que lorsque les auteurs abordent les facteurs sociaux
associés à la violence, peu de distinctions sont faites entre les facteurs associés à
l’émergence de la violence chez l’usager (agresseur) et les facteurs de vulnérabilité
(victime). Nous ne distinguerons donc pas ici les deux types de facteurs. Par ailleurs, bien
que divers facteurs sociaux aient été proposés pour expliquer l’émergence de la violence
au travail, il y en a fort peu qui ont fait l’objet d’études empiriques.
17
Parmi les facteurs sociaux associés à la violence au travail, les auteurs réfèrent,
entre autres, à la violence dans les médias, aux normes et à la sous culture dans divers
milieux, aux modifications importantes des structures sociales, au sexisme ou au
racisme. De plus, nombreux sont les chercheurs qui réfèrent aux facteurs économiques
pour expliquer, du moins en partie, la violence au travail ( Capozzoli et McVey, 1996 ).
Il nous semble important de souligner ici les liens possibles entre les facteurs
associés au stress au travail et ceux associés à la violence au travail car certains
facteurs, notamment les facteurs organisationnels, semblent communs aux deux
phénomènes. Vézina ; Cousineau ; Mergler ; Vinet et Laurende (1988) présentent, par
exemple, les facteurs pouvant affecter la santé mentale au travail.
Ces auteurs font état d’un ensemble de facteurs pouvant être liés au milieu de
travail et aux situations de travail à risque. Ces facteurs s’apparentent aux facteurs
pouvant engendrer également la violence en milieu de travail : travail répétitif ou
monotone, communication déficiente, ambiguïté de rôle, surcharge de travail, travail en
relation d’aide, horaires de travail alternants, travail en situation de danger. Leymann
(1996) souligne également les liens entre l’origine des troubles et des maladies
psychosomatiques au travail et l’apparition de violence au travail.
D’autres auteurs comme Michel ; Thirion (2004) ont expliqué la violence des
usagers au sein d’un hôpital par l’interaction de trois séries de facteurs : ceux qui relèvent
de la pathologie même du malade, ceux qui relèvent de ses défenses face à la situation
de maladie, et ceux qui relèvent des frustrations qu’il subit au sein de l’hôpital.
Berkovits ; Gozlan ; Tillant ; Coffre ; Hoang (2004) classent les facteurs de violence aux
Vétusté des locaux, coexistence de personnes dont les motifs de venue sont
différents (problèmes sociaux, consultations médicales, urgences ressenties par
rapport aux urgences vraies) ;
Absence de circuit autorisant la séparation des malades en fonction de la
gravite, de leurs besoins sanitaires et sociaux ;
Promiscuité et manque de confidentialité ;
Délais d’attente et manque d’information : attente prolongée (Renoleau 2002),
manque d’information sur les causes de l’attente, attente liée à la surcharge de
travail du personnel soignant, délais dus aux avis médicaux(avis des
spécialistes) et aux investigations para cliniques et en aval, manque de lits ;
Prise en charge des populations : en raison du risque sanitaire : les situations à
risque (psychiatrie, éthylisme, toxicomanie, …), même clairement identifiées ne
sont pas toujours prises en considération, en raison de l’aspect culturel des
soins : L’insuffisante prise en charge des situations individuelles ( personnes
âgées ou très âgées..) relations difficiles avec les familles accompagnant les
enfants ou les hommes accompagnant leur femme, …
Importance de la qualification et de la formation des personnels affectés aux
urgences : affectation d’un personnel soignant dont des infirmiers ayant une
expérience et d’un personnel médical en nombre suffisant y compris la nuit,
constitution d’un collectif de travail au sein duquel des postes essentiels comme
ceux d’orientation et de tri doivent être l’objet d’une plus grande attention.
19
5-Cadre de référence :
Le cadre conceptuel suivant met en évidence les différents facteurs qui peuvent
influencer directement ou indirectement sur le déclenchement des différentes formes de
violence contre le personnel infirmier au niveau du service des urgences. Dans ce cadre
conceptuel, on va se limiter seulement à l’étude des facteurs liés aux infirmiers et les
facteurs organisationnels pour la simple raison que nos actions entant que futur
gestionnaire ne peuvent être concrétisées qu’a ce niveau.
20
Figure 1 : Cadre conceptuel illustrant les différents facteurs engendrant la violence aux
urgences contre les infirmiers
Violence :
Faire violence à quelqu'un : agir sur quelqu'un ou le faire agir contre sa volonté, en
employant la force ou l'intimidation. La violence : force brutale pour soumettre quelqu'un.
Une violence : acte violent.
21
Parmi les définitions proposées dans la littérature, celle de Michaud. Elle présente
pour nous l'intérêt d'inclure les diverses situations dans lesquelles la violence peut
s'exercer ainsi que les différentes atteintes qui en résultent. Elle prend ainsi en compte
les trois grandes formes de violence : physique, verbale et psychologique. La notion
d'interaction autour de laquelle elle s'articule nous paraît fondamentale. Elle sous-tend la
triade dont on ne peut faire l'impasse lorsqu'on s'intéresse aux phénomènes violents :
l'auteur, la victime et la situation.
La violence désigne une force brutale, excessive, dirigée vers une personne,
éventuellement détournée sur soi même ou sur des objets, physiquement ou
verbalement, et qui ne tient pas compte de la liberté d’autrui ni de la loi symbolique qui
sépare les individus, la santé, l’intégrité corporelle ou la liberté sont alors menacées
(Achache ; Bayle.1999)
Violence Physique
Violence Verbale
Violence Psychologique
II – Deuxième Partie : Phase
Méthodologique
24
1- Type de l’étude
Dans le but d’apporter des réponses à notre question de recherche préétablie, nous
entreprenons une étude exploratoire descriptive de niveau I qui vise à explorer les
2- Milieu de l’étude
L’HIS de Rabat à été inauguré en 1954 avec 674 lits, il en comprend actuellement
1150 lits. La capacité litière fonctionnelle est de 1028 dont 48 lits de réanimation. Il
s’étend sur 10 hectares et il est constitué de 5 étages et de trois sous-sols. Il dispose de
27 salles d’opération, de 10 services d’explorations fonctionnelles, de radiologie
(conventionnelle, numérisée et nucléaire) de laboratoires et de 25 services cliniques. Il
comprend également plus de 7 services de soins intensifs : réanimation
médicochirurgicale, chirurgie cardio-vasculaire etc.
L’effectif total du personnel est estimé à 2364 dont 25% sont des médecins, 39%
des infirmiers et 36% de personnel administratif, technique et de soutien.
. Organisation et fonctionnement.
• L’unité bleue:
• Le personnel médical
Organisation et fonctionnement.
Le Service des UPM fonctionne de façon permanente 24 heures sur 24, jours
fériés et week-ends, il dispose de :
Un poste de triage.
Une salle de consultation où l'interne de garde assure l'examen des patients.
Une salle de soins réservée aux patients externes.
Une salle de déchocage qui est commune aux deux services d'urgences (UPC et
UPM).
Deux salles d'observation avec 10 lits et une salle d’isolement de 2 lits.
Le personnel.
• Le personnel médical.
• Le personnel infirmier.
12 infirmiers au sein du service qui assurent des gardes par roulement à raison de 12 heures par
équipe.
Un Infirmier chef 01
Un adjoint de l’infirmier chef 01
• Les agents de service : 13.
Le service des urgences de l’HIS de Rabat est choisi comme lieu de l’étude pour
plusieurs raisons :
27
4 - Population de l’étude
Critère d’inclusion
Les infirmiers et infirmières exerçant depuis plus de six mois aux urgences de
l’HIS.
Critère d’exclusion
Les infirmiers et infirmières ayant exercé moins de six mois aux urgences de l’HIS
de Rabat.
6 - Méthode d’échantillonnage.
• Violence physique
Elle comprend les coups (coups de pied, de poing, gifles, etc), l’utilisation des
armes blanches, le fait de bousculer les victimes, les morsures, les pinçages dont
l’infirmier a été victime de la part d’un usager du service des urgences au moment de
l’exercice de son travail au niveau des urgences.
• Violence verbale
• Violence psychologique
• La formation :
• L’expérience :
C’est le nombre d’années que l’infirmier a passé dans le service des urgences en
qualité de soignant (ancienneté dans le service).
29
• Le poste occupé :
C’est le poste où l’infirmier est plus exposé au risque de violence, exemple : poste
d’accueil, poste de nuit ou du jour
• Le délai d’attente :
L’approche adoptée pour mesurer les délais d’attente est essentiellement basée
sur le relevé de l’heure d’appel et par la suite l’heure de réponse effective.
• L’écoute :
• La communication :
• L’information :
• Stress :
• Comportement :
Ce sont les gestes et les propos blessant de l’infirmier qui vexent les usagers des
urgences et engendrent les conflits.
• Conflit :
• La passivité :
Attitude de l’infirmier qui consiste à ne pas déclarer les incidents de violence dont
il a été victime.
• Pénurie en ressources :
• Locaux :
• Circuit individualisé :
• Accueil :
l’accueil est considéré comme un acte de soin et analysé selon trois dimensions
qui conditionnent sa réalisation pratique et efficace à savoir :
Pour aborder les divers aspects relatifs au phénomène de violence sujet de notre étude,
On a jugé que ce moyen de collecte des données est le plus adapté pour cette
recherche car :
Nous mentionnons que ses instruments de collecte de données ont été élaborés
testés et validés auprès de cinq infirmiers au niveau des urgences de l’hôpital Ibn Tofail à
Marrakech avant leur mise en œuvre définitive.
32
Après l’accord de la direction de l’hôpital qui a été facilité par le chef du SSI, on a
pris contact avec les infirmiers chefs des services des urgences. Ces derniers nous
avaient fourni les listes des équipes infirmières de garde. A partir de ces listes nous
avons fait un plan de collecte de donnée afin de toucher tous les infirmiers (es) de ce
service.
intéressés et collectés dans des délais raisonnables avec un taux de réponse de 84%.
Pour des raisons éthiques ces procédures nous ont été nécessaires :
L’analyse des concepts mesurés par la méthode d’enquête s’est déroulée selon
les étapes suivantes :
Interprétation des
résultats -rédaction
Communication des
résultats
Notre étude s’est basée, comme prévu, sur la méthode d’enquête à l’aide d’un
questionnaire comprenant des questions fermées et des questions ouvertes destinées au
personnel infirmier des urgences de l’HIS, avec un taux de réponse de 84%. Elle s’est
basée également sur l’observation de la qualité de l’accueil, les structures du service des
urgences, et les conditions de travail à ce niveau.
14%
48%
33%
10%
24%
35%
L’ancienneté dans ce service semble être en corrélation avec le fait d’être exposé
au risque de violence à cause des effets de l’épuisement professionnel sur le personnel
infirmier des urgences au fur et à mesure qu’il accumule l’expérience à ce niveau au fil
des années.
43%
57%
jour nuit
Les données de ce graphique illustre que 57% des infirmiers au niveau du service des
urgences de l’HIS occupent le poste du jour, tandis que43% occupent le poste de nuit.
On remarque que les infirmiers de nuit sont moins nombreux par rapport à ceux du jour,
ce déséquilibre peut avoir comme résultat une surcharge de travail sur le personnel de
nuit et par la suite l’exposition du personnel infirmier au phénomène du stress qui est
considéré parmi les facteurs favorisant les conflits entre les usagers des urgences et le
personnel soignant.
39
Gaphique n°4
Répartition des réponses des infirmiers selon
si la violence fait partie des urgences ou non
oui non
98% 2% oui
non
A la lumière du graphique n°4 on a obtenu que la violence fait partie des urgences chez
98% des infirmiers de l’HIS de Rabat contre 2% seulement. Cela montre que ce
Graphique n° 5
Répartition des réponses des infirmiers selonn
le type de violence subi
7%
20%
20%
physique
verbale
psychologique
51%
toutes les formes
40
Les données du graphique n°5 montre que 51% des infirmiers des urgences de l’HIS ont
subi la violence verbale puis la violence physique et psychologique avec 20% et 7 % ont
Graphique n°6
Répartition des réponses des infirmiers selon la
fréquence des violences
50
40
30
%
20 39 41,4
10 19,5
0
1fois/semaine plusieurs fois par semaine 1 fois par mois
Il ressort du graphique n°(6) que 41.4% des infirmiers au niveau du service des
urgences de l’HIS de Rabat, ont subi la violence 1 fois par mois, tandis que39% l’ont subi
plusieurs fois par semaine, suivi d’une une fois par semaine pour 19.5%.
A partir de ces données, on peut dire que la violence des usagers à l’encontre du
personnel infirmier peut être considérée comme un risque potentiel au service des
urgences.
41
Graphique n° 7
Répartition des réponses des enquétéss
selon la source de violence
17% 10%
patient
accompagnant
les deux
73%
A la lecture de ce graphique, nous constatons que 73% des infirmiers considèrent que
Graphique n ° 8
Répartition des réponses des infirmiers selon les motifs
de la violence
20
15
Nombre
10
14 16
5 8
4
0
accueil insuffisant insatisfaction dans acces difficile l'attente prolongée
la PEC
A partir de ces données, on remarque que 38 % des infirmiers attribuent les motifs de
violence à l’attente prolongée, tandis que 33 % font allusion à des facteurs liés à
Cela peut être due à des insuffisances en ressources humaines et matérielles , s’ajoute
à cela des problèmes au niveau de l’accueil qui sont dus également à des insuffisances
Graphique n° 9
Répartition des réponses des participants à l' etude
selon le moment de l' exposition des infirmiers au risque de violence
100
90
80
70
60
%
50
90
40
30
20
10
7,1 2,3
0
nuit jour les deux
Il ressort de ce graphique que 90% des infirmiers du service des urgences de l’HIS de
Rabat déclarent que le risque de violence est inhérent aux infirmiers travaillant le jour
Graphique n° 10
Répartition des réponses des enquetés selon les effets de
la violence
l'absenteisme
21% 8% la peur
13%
la méfiance
15% le stress
43% tension entre
collégues
On peut déduire de ce graphique que 43% des infirmiers ont évoqué le stress en
premier lieu comme effet de la violence sur les professionnels, puis en deuxième lieu
vient la tension entre collègues avec21%, suivi par la méfiance 15% et enfin la peur avec
13%.
Si nous examinons les résultats de cette section, on peut dire que certains de ces effets
(stress 43% ; conflits entre collègues 21%) peuvent être l’étincelle pouvant favoriser l’émergence
de la violence aux urgences contre les infirmiers.
Graphique n°11
Répartition des réponses des participants à l'etude selon si le patient est le
seul responsable d'une reaction violente ou non
19%
oui
non
81%
44
Rabat disent que le patient n’est pas le seul responsable d’une réaction violente, tandis
De la première réponse, on peut dire que les infirmiers sont très conscients qu’il existe
d’autres facteurs qui interviennent dans le déclenchement des actes violent contre eux
Graphique n°12
Répartition des réponses des infirmiers selon si les
gestes de l'infirmier peuvent engendrer la violence ou
non
43%
57% oui
non
interrogé déclare que certains de leurs gestes peuvent être un facteur de déclenchement
Graphique n° 13
Répartition des réponses des enquetés selon
la formation en gestion des conflits
10%
oui
non
90%
Ce graphique montre que seulement 10% des infirmiers du service des urgences qui
sont formés en matière de gestion des conflits et les 90% restants n’ont bénéficié
Il ressort également que les infirmiers de ce service ne sont pas préparés à accompagner
l’évolution de ce phénomène qui perturbe les relations entre les soignants et les soignés.
Graphique n°14
Répartition des réponses des infirmiers selon l' infirmier le
plus éxposé au risque de violence
20%
accueil
56% salle de soins
24%
consultation
risque de violence est due à des insuffisances en matière d’accueil chez le personnel du
46
Gaphique n°15
Répartition des réponses des enquétès selon s'il existe une
procedure formelle à suivre en cas de violence ou non
non
86%
oui
non
oui
14%
cette réponse se dégage une chose importante c’est que la culture du signalement des
Graphique n°16
Répartition des réponses des participants à l'
etude selon si l'expérience de l'infirmier est
determinante dans l'amortissement de la violence
Oui
29%
Non
71%
47
Ce graphique montre que 71 % des infirmiers du service des urgences de l’HIS de Rabat
disent que l’expérience de l’infirmier n’est pas déterminante dans l’amortissement d’une
réaction violente.
De cette donnée, on peut dire que les infirmiers deviennent plus vulnérables à
s’impliquer dans une situation de conflit au fur et à mesure qu’il possède l’expérience
au service des urgences à cause des effets de l’épuisement professionnel.
Le tableau n°4 : Répartition des réponses des participants à l’étude selon les
facteurs liés aux infirmiers engendrant la violence contre eux.
Données
Facteurs liés aux infirmiers
Effectif %
- Manque de formation en matière de gestion des conflits 38 90
- Manque d’information ou d’explication 36 85
- L’expérience de l’infirmier au niveau des urgences 30 71
- Certains gestes ou comportements des infirmiers 24 57
- Stress du personnel 22 52
- Conflits entre professionnels 20 47
Total des réponses 170 (**)
Effectif total des infirmiers répondants 42
Il ressort du tableau n°4 que les infirmiers attribuent la violence des usagers contre eux
qu’ils sont presque unanimes vis-à-vis de certains éléments de réponses tels que le
(*) : Certains infirmiers ont coché plus d’une proposition, c’est ce qui explique le nombre élevé des réponses
48
Ces deux premiers facteurs ont suscité des réponses de plus de 80% des
infirmiers enquêtés.
Le tableau n°5 : Répartition des réponses des participants à l’étude selon les
facteurs organisationnels engendrant la violence
Données
Facteurs organisationnels
Effectif %
- Les mauvaises conditions de travail. 36 85
32 76
-Retard de réponse des médecins spécialistes
- La surcharge de travail 28 66
- pénurie en personnel 26 61
- Locaux inadaptés 26 61
-Absence de coordination entre les intervenants 24 57
- insuffisance du matériel pour faire face aux urgences. 22 52
-Absence de circuit séparant les malades en fonction de la gravité 22 52
- L’ambiguïté du rôle avec mauvaise répartition de tâches 18 42
- Le faible support de la hiérarchie 12 28
- Insuffisance en matière de communication, d’orientation et en 8 19
psychologie des patients chez les agents de sécurité.
Total des réponses 254(**)
Effectif total des infirmiers répondants 42
Les données du tableau n°5 montre que les infirmiers incriminent les facteurs
organisationnels suivants qui sont de plusieurs ordres, qui impliquent aussi bien la
(
(*): Certains infirmiers ont coché plus d’une proposition, c’est ce qui explique le nombre élevé des réponses
49
- Ambiguïté du rôle : environ 42 % des sujets affirment accomplir des tâches qui
ne relèvent pas de la profession infirmière. L’exemple cité:
D’après ce tableau, on remarque que les facteurs organisationnels sont nombreux (11
facteurs) et prépondérants (254 réponses) par rapport aux facteurs précédents (facteurs
liés aux infirmiers) qui ont suscité seulement 6 facteurs et 170 réponses.
2-20. Les recommandations des participants à l’étude pour réduire les facteurs
favorisant la violence aux urgences.
Les actions proposées par les répondants afin de réduire les facteurs qui prédisposent à
Le tableau n°6 : Les actions proposées pour réduire les facteurs de violence selon les
participants à l’étude.
Données
Les actions proposées
Effectif %
-L’amélioration des conditions de travail : dotation suffisante en 19 45
moyens
- Coordination entre les différents intervenants au niveau du service 17 40
des urgences.
A partir de ces propositions, on remarque que les infirmiers des urgences sont très
soucieux d’améliorer l’environnement du travail, pour prodiguer des soins de qualité et
offrir un milieu favorable pour diminuer l’intensité des facteurs organisationnels
engendrant les différentes formes de violence contre eux.
On peut dire également suite à ces données que les facteurs organisationnels revêtent
plus d’importance chez la population à l’étude, par rapport aux autres facteurs qui sont
liés aux infirmiers.
Pour cela toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour réduire les éléments
constitutifs de l’environnement physique qui accentuent le stress, les conflits…et qui
interviennent dans le déclenchement de la violence.
Les types les plus mentionnés consistaient en des violences : verbale avec (51 %),
physique avec (20% ), psychologique également avec (20%) et (7% ) ont subi les trois
formes de violence. Plus du tiers des répondants, qui ont été exposés, ont déclaré avoir
fait face à la violence au service des urgences à la fréquence soit d’une fois par mois
pour (41,4 %), une fois par semaine pour (19,5 %) et sur une base presque de plusieurs
de l’accueil avec (56%) puis les infirmiers de la salle de soins avec (24%) et enfin les
A partir de ces données, on peut dire que l’exposition de l’infirmier du poste d’accueil au
Quant aux effets psychologiques, nous citons un sentiment de colère et de stress chez
28% des répondants et 21% des victimes ont soulevé la tension entre les collègues
En examinons ces résultats, il ressort que les infirmières sont plus sensibles que
les infirmiers à l'ampleur des manifestations de violence ainsi qu'à la peur qu'elles
engendrent dans leur vie. Cela n'est pas surprenant si l'on considère comme le révèlent
plusieurs études, que la peur de la violence habite la vie des femmes et influence un
certain nombre de leurs comportements (Leymann, 1996).
La violence constitue donc pour la grande majorité des infirmiers une composante
de leur environnement de soins. Cette donnée rejoint les résultats de l’étude qui a été
faite en 2002 dans les urgences du Grand Casablanca qui a montré que :
comme un élément quotidien de leur pratique, certains ne pouvant même plus chiffrer le
En effet malgré qu’il apparaisse que la majorité des infirmiers reconnaissent être souvent
les victimes de violences, il semble que 86 % d’entre eux disent qu’il n’y a aucune
l’inexistence de chiffres précis pour mesurer d’un point de vue statistique l’ampleur du
De cette situation nous Soulignons que l’absence d’une procédure formelle, rend la
violence au travail sous rapportée par les victimes et les gens qui en sont témoins, soit
parce qu’ils considèrent que la violence aux urgences est tout simplement inhérente à
leurs tâches, soit parce qu’ils ne perçoivent aucun avantage à rapporter un incident et
Pour les facteurs liés aux infirmiers : 57 % des infirmiers interrogés se reconnaissent
personne soignée ou son accompagnant, que ce soit par des gestes ou par des
dans les urgences de Casablanca, qui a montré que l’angoisse des patients peut
d'information ou d'explications qui va amener le malade à voir toutes les solutions à son
angoisse disparaître.
Donc lorsque les infirmiers acceptent de se mettre en cause, là c’est un signe de maturité
qui doit être suivi d’actions efficaces et rapides. La conscience relative à cette
chez 90% des infirmiers répondants à cette question, puisque les résultats obtenus
montrent aussi un manque total de formation chez plus des 2/3 des participants. Ces
doit permettre de développer les connaissances pour les professionnels afin qu’il puissent
53
gestion des risques auprès des infirmiers qui pourra porter sur l’acquisition de gestes et
ou de s’exprimer d’une part et d’autres part jeter un regard sur les autres facteurs
exposant à ce fléau.
Ces résultats sont proches de ceux relevés par ( Renoleau. 2002), qui a soulevé que
l’attente prolongée, manque d’information sur les causes de l’attente, sont considérés
communication, ainsi que l’échange d’information car ces dernières sont des pièces
patients. Elles peuvent diminuer l’angoisse des patients et leurs familles et par
conséquent la réduction des facteurs qui favorisent l’émergence des différentes formes
Cette donnée rejoint également les résultats de l’étude qui a été faite aux urgences
de Casablanca et qui a montré que L'attitude des soignants "sous tension" auront peut
être plus de difficultés à prendre le temps d'expliquer ou à donner les informations au
patient. Cette non information de la gravité de l’état ou de la nature des soins dispensés
peut l'amener à se sentir ignoré de l'équipe ou à majorer son angoisse. Le manque ou
l’insuffisance de l’information plonge le malade dans l'inconnu face aux professionnels
gravitant autour de lui, ce qui diminue encore ses repères.
Cela a été confirmé lors de l’observation, du site de l’étude, réalisée au cours du recueil
des données et on a remarqué que l’absence d’empathie envers les patients et leurs
54
familles est à l’origine des difficultés relationnelles pouvant favoriser l’émergence des
D’autres situations peuvent être à l’origine du stress chez le personnel comme : contacts
avec des usagers agités, la polyvalence nécessaire pour l’accomplissement des taches,
interruption fréquente des tâches, tension due aux risques d’erreur, horaires alternants et
phénomène qui est continue, ce bruit génère une mauvaise communication orale et pose
niveau du service des urgences. Nous avons remarqué que le bruit gène
considérablement le personnel dans l’exécution de son travail, ce qui peut être source de
gestion du stress aux infirmiers des urgences pour le reconnaître et le réduire dans cette
unité, qui peut aider par conséquent à prévenir l’escalade de situations pouvant mener à
l’émergence de la violence relativement liée au stress. L’une des façons pour résoudre
cette situation (stress) dans le service des urgences est de permettre une procédure qui
donne la possibilité aux infirmiers de se faire entendre, de faire connaître leur situation et
de ventiler leurs frustrations plutôt que de les laisser accumuler le stress jusqu’à un seuil
de non-retour.
Parmi les autres facteurs liés aux infirmiers nous citons le climat relativement conflictuel
55
20 infirmiers soit (47%) ont mentionné l’existence des conflits entre professionnels, ceci
également est un facteur qui peut rendre le personnel vulnérable pour s’impliquer dans la survenue
d’actes violents contre eux. Ce climat règne surtout lorsqu’il y a un conflit d’intérêt, une charge de
travail, un manque de temps pour pallier à certains dysfonctionnements ou à un problème de
communication et d’échange, d’où l’intérêt de gérer ce genre de situations pour éviter tout ce qui
peut exposer le personnel à des actes de violence au moment de l’exercice de ses activités.
Un autre facteur qui rend le personnel infirmier vulnérable à s’impliquer dans une
situation de violence est son expérience et son ancienneté dans le service des urgences
Autrement dit, on peut dire que le risque de s’impliquer dans une situation de violence
augmente, chez les infirmiers qui sont anciens et souvent expérimentés dans le service
des urgences, à cause des effets de l’épuisement professionnel sur les infirmiers des
urgences. Ce résultat est loin de ce qui a été rapporté par.Berkovits ; Gozlan ; Tillant ;
Coffre ; Hoang (2004) ,qui ont soulevé que l’ expérience permet de faire face avec plus
Cette situation interpelle à réfléchir sur les conditions de travail des soignants aux
urgences, tant sur le plan médical, infirmier qu’administratif. Il faudra donc solliciter tous
56
les acteurs de soins sans oublier personne, pour que le travail aux urgences soit un lieu
meilleure qualité des soins (accueil, …) pour les patients pris en charge au niveau de ce
service.
Le délai d’attente long ( en moyen 1h30 mn)au service des urgences est un facteur de
déclenchement des violences qui proviennent tant des clients que des accompagnateurs,
Cette attente, selon les participants à l’étude, est due au retard de réponse des médecins
spécialistes pour avis spécialisés, qui connaît aussi des hauts et des bas. Les résultats
obtenus en terme des délais d’attente d’avis spécialisés dégagent un symptôme très
grave, celui de l’indifférence totale vis-à-vis des demandes provenant des urgences
d’après ce qu’on a observé au niveau de ce service. Les patients ont subi un délai moyen
de plus d’une heure. L’interprétation de ces éléments par rapport aux exigences de la
médecine d’urgence montre que les délais enregistrés témoignent d’une insuffisance de
coordonner l’action urgente au niveau des SAU de l’HIS pour éviter le mécontentement
des usagers et par conséquent éviter la survenue d’un acte violent contre le personnel
Cette attente a été rapportée par l’étude de Casablanca, qui a relaté que cette dernière
décalage entre une équipe débordée et les visiteurs qui investissent le lieu pour quelques
heures. Aux urgences de Casablanca, l’attente est en moyenne de 2h30, pour une
C’est à ce niveau que l’infirmier d’accueil et d’orientation joue un rôle prépondérant pour
renseigner les personnes en attente et leur famille, ça nous l’avons remarqué au moment
de notre observation qu’une personne bien informée accepte mieux de supporter une
attente, même si elle est longue d’où la nécessité de bien gérer l’attente.
L’observation de la phase d’accueil au niveau des SAU de l’HIS permet de tirer les
conclusions suivantes :
Des lacunes liées au fonctionnement ont été relevées à savoir : l’unité ne dispose
pas de tous les moyens pour assurer sa mission d’une façon complète.
effective à la prise en charge des urgences. Le brancardage a été assuré par la famille et
Concernant le processus d’accueil certains usagers ont été accueillis par les infirmiers,
quelques patients ont été accueillis par les étudiants et les stagiaires et les autres n’ont
pas bénéficié de cette activité. L’évaluation de la gravité est basée essentiellement sur
la famille pour information n’a été observée chez aucun cas. D’une manière générale, le
fonctionnement actuel de cette unité doit être revu afin de l’adapter aux exigences de la
considéré comme un critère de qualité, ce qui peut constituer un élément essentiel pour
Le service des urgences constitue une plaque tournante dans le système de soins de
58
l’hôpital. C’est un passage obligé pour la majorité des entrants à l’hôpital. C’est un lieu où
l’accueil, l’orientation et les soins revêtent une importance capitale. Toutes ces raisons
conditions.
a - Limites de l’étude
La subjectivité des répondants
De plus comme il s’agit d’une étude rétrospective, elle peut comporter des biais à
cause de la difficulté chez les infirmiers de cette étude de se rappeler de tous les
La contrainte temps.
b- Perspectives de l’étude
L’étude n’a pas abordé les facteurs liés aux patients et leurs accompagnateurs
L’étude n’a pas exploré les facteurs modérateurs de la violence du fait du nombre
Notre étude constitue d’une part un point de départ pour les futurs travaux de
et d’autre part, une motivation pour inciter les responsables à agir et à prendre les
5 -Suggestions
A la lumière des résultats de cette étude, il y’a lieu de proposer des recommandations,
en terme d’actions à caractère managérial, qui peuvent être adoptées, pour réduire les
facteurs favorisant la violence contre le personnel infirmier.
En effet, plusieurs recommandations sont possibles, dans ce chapitre, nous présentons
quelques actions qui pourront diminuer l’ampleur de certains facteurs observés dans le
c’est à ce niveau que le patient ressent de façon intense le niveau de la qualité des
au niveau du service des urgences, en vue d’avoir une base de données sur les
de violence est de pouvoir cerner les points faibles du service des urgences afin
de pouvoir faire une analyse des faits et apporter des solutions adéquates.
Définir avec l’ensemble des intervenants, au niveau des urgences, la liste des
Agir sur les causes de la violence au service des urgences (délai d’attente long,
…)
l’investigation.
61
CONCLUSION
Cette thématique de violence à l’encontre du personnel infirmier que nous avons abordé
dans ce travail de mémoire de fin d’études, a été motivée en premier lieu par notre vécu
deuxième lieu par la perspective de notre futur fonction en tant que surveillant des
services de santé.
En partant de la vision d’un futur gestionnaire, nous avons essayé de réaliser un état des
lieux de quelques facteurs (les facteurs liés aux infirmiers et les facteurs organisationnels)
Nous avons essayé à travers cette étude d’approcher ce phénomène très répandu dans
nos hôpitaux, et d’apporter quelques propositions pour réduire les dits facteurs.
Mais malgré que ce modeste travail a mis en évidence l’existence effective de certains
Il serait donc pertinent de procéder dans des travaux futurs à la recherche d’autres
facteurs liés à ce phénomène, car c’est par ces connaissances qu’on pourrait permettre
aux services des urgences et à d’autres services au niveau de l’hôpital de se doter d’un
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64
65
Annexes
Annexe 1
Code :
…………………………………………………….
Fonction ………………………………………………….
4 - D’après vous, quels sont les motifs qui amènent le patient ou son accompagnant à manifester
un acte de violence ? cochez une seule réponse.
5- D’ après vous à quel moment les infirmiers sont plus exposés au risque de violence ?
la nuit
le jour
les deux
6-Selon vous quels sont les effets de la violence sur les professionnels ?
L ‘absentéisme
La peur
La méfiance
Le stress
Tension entre collègues
Autres à préciser……………
67
………………………………………………………………………………………………………
…
oui non
Oui Non
11- Selon vous quel est l’ infirmier le plus exposé à la violence aux urgences ?
Infirmier d’accueil
Infirmier de la Consultation
Autres à préciser..
.
12 – y’a –il une procédure formelle à suivre en cas de violence au niveau des urgences ?
68
Oui Non
- Le registre de déclaration des cas de violence existe aux urgences ? Oui Non
- Vous déclarez la violence dont vous avez été victime aux urgences ? Oui
Non
-Si non comment se fait la gestion de ce genre de situation au niveau des urgences ?
.
13 - Est-ce que l’expérience de l’infirmier au niveau des urgences est déterminante dans
l’amortissement de certains actes violents ?
Oui Non
Si oui comment ?
Si non pourquoi ?
14- Comment pensez-vous qu’il faut se comporter face à une personne violente envers
15- A quel facteur (s) attribuez-vous la violence des usagers contre les infirmiers ?
• Stress du personnel.
• La surcharge de travail.
• Pénurie en personnel.
• Locaux inadaptés.
• Autre(s) à préciser………………………………………………………………….
Annexe2
Grille d’observation
Des attitudes des infirmiers à l’égard du patient aux urgences
Comportement a observé oui Non Observation
Accueil :
Salué
Sourire
Ecouté
Empathie
Communication :
Accordé la parole
L’échange de l’information
faire comprendre
Respect :
Le reconnaître comme partenaire
Lui accordé l’attention
L’indifférence
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Annexe3
Grille d’observation
De certains aspects organisationnels et fonctionnels au service des urgences