Marketing Industriel Cours
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Marketing Industriel Cours
Redouane BERZI
PLAN DU COURS
Introduction
Conclusion
Introduction
- Avenir de l’industrie marocaine ?
- Importance de l’immatériel : savoir faire et être, créativité, innovation, nouvelles technologie
et le marketing (savoir vendre)
- Rôle central du marketing dans l’industrie : le mkg industriel est associé au processus de
fabrication des produits ou services.
- Il peut être défini comme l’ensemble des études et des décisions d’actions qui aboutissent à la
connaissance des besoins des entreprises et à l’adaptation de l’offre commerciale conformément à la
stratégie générale de l’entreprise.
Y a-t-il une différence entre le marketing B to B et le trade marketing ?
- Pour le trade marketing c’est la relation entre fournisseur et entreprise
- Un B to B est mkg entre une E/se et une autre E/se, qu’elle soit fournisseurs ou distributeur.
Le B to B peut être un trade marketing or le contraire n’est pas toujours valable.
Le MI est celui qui est réalisé par des entreprises qui vendent à d’autres entreprises ou à des
professionnels.
Il emprunte au marketing classique un certain nombre de techniques en les adaptant aux
caractéristiques propres de ce type de marché en utilisant des outils plus spécifiques pour atteindre
les objectifs.
I- Définition des concepts:
Le MI est celui des produits ou services achetés par les entreprises, les collectivités ou les
administrations publiques dans le but de les utiliser directement ou indirectement à la production
d’autres produits ou services.
- La constance de la qualité
- L’entretien, la réparation, l’assistance
- L’adaptation et l’innovation
De plus, certains clients représentent une part importante des résultats du fournisseur.
(Quand c’est un nouveau produit le pouvoir de négociation est détenu entre les mains du Producteur
Phase de croissance : zone de pouvoir : les intermédiaires/ segment central de la filière
Phase de banalisation : zone de pouvoir : distributeur).
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- Dimension technologique
+ Nécessité de commerciaux, d’ingénieurs, de techniciens,…
- Innovation technologique :
+ C’est une zone de risque, car les coûts sont élevés et le résultat n’est pas certain.
+ Certains produits sont constamment en évolution, ce qui nécessite un investissement
considérable.
La décision d’achat implique différents interlocuteurs et des fonctions différentes. L’achat est dans
le cas présent calculé et influencé par de très nombreux intervenants. C’est un achat collectif et
raisonné.
Au sein d’un marché industriel, la demande industrielle est considérée comme inélastique par
rapport au prix.
Coefficient d’élasticité = % de variations des quantités vendues / % de variation des prix.
+ Pour la concurrence indirecte, le produit est différent mais répond à des besoins proches. Par
exemple, les sociétés de construction métallique (hangars) et les loueurs d’entrepôts.
+ Cette concurrence peut être appréciée en fonction du nombre d’offreurs : monopole, oligopole et
marché libre.
I- La segmentation :
+ La diversité des clients industriels pousse l’entreprise à segmenter le marché, càd à le découper en
sous ensemble (segments) homogènes pour lesquels elle définit une stratégie commerciale
spécifique.
+ Afin de rester concurrentielle, l’entreprise va répondre aux exigences de ces différents segments
en adaptant ses produits et ses techniques de commercialisation.
Par ailleurs une autre classification peut être opérée. Elle révèle trois grandes catégories :
- Caractéristiques démographiques du client :
+ Secteur d’activité ;
+ Taille ;
+ Localisation.
Exemple : pour une entreprise qui fabrique des vêtements de travail imperméables, le marché
auquel s’adresse ses produits est vaste et hétérogène, ce qui justifie la mise en place d’une
segmentation.
Méthodologie :
Étape 1 : analyse du marché puis choix d’un critère de segmentation large, secteur d’activité.
Étape 2 : analyse sur des critères de segmentation plus fins, un comportement d’achat plus
spécifique.
Application :
Étape 1 : les secteurs choisis sont le bâtiment et les travaux publics, l’agriculture et les industries
diverses.
Étape 2 et 3 : segmentation en fonction des critères d’achat.
Résultat :
Secteurs d’activité Critères d’achat
BTP Prix (car durée de vie du produit est très courte),
couleur jaune/orange, source
d’approvisionnement : grossistes en fournitures
industrielles
Politique 1
Agriculture Solidité, couleur verte, détails de finition, sources
d’approvisionnement : coopératives
Politique 2
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II- Le ciblage:
Le ciblage est le même que pour le marketing de la grande consommation(Evaluer l’attrait du
segment : étudier les forces et les faiblesses de l’E/Se face aux exigences de la cible, évaluer la
croissance du segment repérer l’intensité concurrentielle, etc). Il existe aussi les trois mêmes
possibilités de couverture du marché (marketing indifférencié, différencié et concentré).
III- Le positionnement:
- Dans le milieu industriel, l’image que l’E/se donne d’elle-même à ses clients est stratégique. C’est
grâce à son image qu’elle lutte contre des concurrents ayant des produits parfois moins chers et de
qualité presque identique.
- Dans le cas où le produit est nouveau et n’a pas encore d’image, l’E/se choisit un positionnement
puis en déduit une gamme de produits cohérente.
- Le positionnement indique la façon dont est perçue l’E/Se (ou sin produit) par son environnement
commercial, en fonction de la concurrence directe ou de substitution. Toute E/se a donc un
positionnement voulu ou subi. Il constitue l’une des clef de voûte du mix marketing.
a ) Le choix du positionnement:
• Avant toute décision, il convient d’analyser la concurrence. L’évolution du CA dans le temps
permet de dégager des taux de croissance. Si le taux de croissance de l’E/Se est inférieur au taux de
croissance du marché, sa situation se dégrade par rapport à la concurrence.
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• Cette analyse des parts de marché et de leur évolution par produit ou segment de clientèle permet
de :
- Caractériser le marché (monopole, oligopole ou parcellisé)
- Hiérarchiser les concurrents entre leaders, suiveurs, concurrents agressifs ou en perte de
vitesse, etc.
- Situer l’E/se dans cette hiérarchie.
• A partir de ces données, l’E/Se peut mener une analyse en termes de forces et de faiblesses pour
dégager :
- La position des différents produits sur le marché ;
- Son image et celle de ses produits sur le marché ;
- Les principales caractéristiques du produit pour lesquelles les clients réagissent
favorablement ;
- La meilleure position possible pour son produit.
• L’axe de différenciation (=dimension du positionnement) des E/ses industrielles étant par nature
objectif :
- Délais de livraison
- Caractéristiques techniques
- Innovation
- Technologie
- Entretien
• Mais le positionnement doit être toujours objectif et rationnel et ce, même pour le consommateur
final. Ex : les sociétés avec ISO.
Le positionnement offre la possibilité de construire une gamme cohérente afin d’éviter une
cannibalisation des produits, c’est à dire, une prise de parts de marché d’un produit de l’E/se sur un
autre de ses produits.
• La gamme des produits d’une E/Se est constituée par l’ensemble des produits qu’elle offre sur le
marché. Au sein d’une gamme, il existe des lignes ou familles de produits.
Par exemple: la gamme des pneus Michelin comprend les familles ou lignes suivantes :
- Pneus pour roues directrices
- Pneus pour remorques ou semi-remorques
- Pneus pour roues motrices des véhicules grands routiers
Possibilité d’organiser la gamme autour de Produits moins connus par la force de vente
produits leaders afin de proposer des produits
complémentaires.
=> Choisir une gamme étroite notamment pour des produits de qualité technique élevée - haut de
gamme.
Avantages Inconvénients
+ Pour préserver la position concurrentielle, l’E/se doit organiser une gestion dynamique de sa
gamme en surveillant l’évolution du marché (et plus particulièrement les produits concurrents et de
substitution), et en innovant régulièrement. C’est l’utilisation de la notion de cycle de vie produit.
+ Ainsi, la gamme peut être étendue vers le haut ou vers le bas, modernisée ou réduite afin de ne
conserver que les produits rentables.
Différents outils peuvent être utilisés pour réaliser un diagnostic :
- La loi de Pareto
- La méthode ABC (A :10% des clients participent à 50% des ventes/ 30%=>40%)
- La méthode BCG
Application:
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Le directeur de l’E/se Health Labs vous remet le tableau suivant et vous demande d’analyser sa
gamme de produits.
Vous avez décidé d’utiliser la méthode ABC
Référe % Quantité Prix CA CA CA % CA
nce du Produit vendue unitaire décroissant croissant cumulé
produit cumulé
1. La démarche qualité:
De plus en plus d’E/ses adoptent une démarche volontariste pour la qualité. Les raisons du
développement d’une telle approche sont à rechercher en premier lieu dans la modification de
l’environnement des E/ses (apparition de nouvelles exigences), en second lieu dans leur souci de
réduire les coûts engendrés par la non qualité.
a) La démarche qualité => politique qui implique tout le personnel de l’E/se
La qualité totale pour une E/se est une politique qui tend à la mobilisation permanente de tous ses
membres pour améliorer la qualité de ses produits et services, la qualité de son fonctionnement et la
qualité de ses objectifs en relation avec l’évolution de son environnement.
• La non qualité:
- En France, selon le Ministère de l’Industrie, «...la non qualité représente près de 10% du CA des
E/ses»
- La non-conformité est, d’après la norme ISO (International Standard Organization) 8402, «la non-
satisfaction à une exigence spécifiée».
- On distingue des non-conformités internes à l’E/se (produits déclassés, rebuts) et des non-
conformités externes à L’e/se (transport, traitement des litiges, service après-vente, maintenance
réalisée par des personnels extérieurs).
Réagir Prévoir
• L’amélioration de la qualité:
E en place un processus permanent pour résoudre les problèmes afin de réduite ou
Il s’agit de mettre
faire disparaître un écart entre deux ou plusieurs composantes, entre un besoin et sa
satisfaction
F Le processus de résolution des problèmes
1 i Observer le problème
2 Comprendre le problème
1 Observer le problème
• Des outils différents sont utilisés lors des 3 phases de l’amélioration de la qualité
Phases Exemples d’outils utilisés
2. L’assurance qualité:
Il ne suffit pas que les produits soient de qualité, il faut de plus, que l’entreprise qui les fabrique ait
confiance en son système d’obtention de la qualité et donne confiance aux clients dans sa manière
de travailler. L’entreprise peut obtenir cette confiance à travers l’assurance qualité.
+ La maîtrise de la qualité (quality control) est l’ensemble des «techniques et activités à caractère
opérationnel utilisées pour satisfaire aux exigences pour la qualité. (ISO 8402)
Ces actions opérationnelles permettent de piloter un processus afin de détecter, d’éliminer les non
conformités et de supprimer les causes de défectuosité tout au long du cycle de vie du produit ou
service. La maîtrise vise la conformité.
3. La certification de produit:
Dans un marché très concurrentiel, la certification-produit permet de l’entreprise de démarquer ses
produits et de répondre aux exigences des clients.
Elle sécurise les consommateurs et constitue un argument commercial particulièrement intéressant
pour l’entreprise.
a) La certification volontaire des produits et services:
La certification de produit est une démarche volontaire. Elle atteste au moyen d’un certificat délivré
par un organisme neutre et officiel appelé «organisme certificateur» qu’un produit industriel ou
service est conforme à un référentiel préétabli (norme ou spécifications de référence).
La norme est un document de référence par lequel sont définies les caractéristiques d’un produit ou
service. L’élaboration des normes est réalisée selon des procédures strictes et homologuées par un
organisme reconnu par l’Etat: l’AFNOR en France, le DIN en Allemagne, le BSI en GB.
b) Le marquage CE :
- Il a été crée dans le cadre de la législation européenne. Il est obligatoire pour les produits relevant
d’une directive européenne dite «nouvelle approche» en particulier en matière de sécurité et de
santé publique.
- Ces nouvelles approches remplacent la majorité des réglementations nationales relatives aux
produits industriels. Ils ne sont ni un label ni une certification.
- Il donne l’autorisation de circulation dans le marché européen sans guider l’acheteur dans son
choix.
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4. La certification de l’entreprise :
C’est la reconnaissance par un organisme tiers et indépendant, de la mise en place d’un système
d’assurance qualité conforme au référentiel, que l’entreprise s’engage à respecter dans le temps. Cet
engagement est vérifiée par un audit de la part de l’organisme.
5. L’audit:
- Pour assurer la qualité, l’entreprise dispose de règles définies par un référentiel destiné à mettre en
conformité son fonctionnement et son organisation
- L’audit permet de vérifier la conformité à un référentiel défini au préalable, voire son
amélioration.
- Lorsque le niveau requis est atteint, l’entreprise a la possibilité de demander la certification
délivrée par un organisme certificateur après vérification par un auditeur agréé.
- L’audit interne est une démarche volontaire qui permet d’améliorer le fonctionnement et
d’accroître la confiance en interne. Il permet de révéler les non-conformités, d’informer et de
motiver les participants sur les actions correctives à apporter.
- L’audit externe peut être réaliser par le client afin de lui procure confiance. S’il est réalisé par une
tierce personne, il ne met pas en relation directe les parties contractantes et vise à démontrer à
l’ensemble des clients nationaux et internationaux qu’ils peuvent avoir confiance.
6. La recherche dans l’industrie :
L'activité de recherche fait de 2 à 3% du PNB donc il faut la gérer de manière rigoureuse. Elle
permet le développement de l’innovation dans l’entreprise et améliore sa compétitivité dans la
compétition industrielle.
La recherche connaît trois approches:
+ Approche technicienne: la recherche innove sans tenir compte du marché ni de l’environnement
(possibilité d’échec sauf si cette recherche donne un truc de nouveau)
+ Approche marché: cette approche répond aux besoins du marché
+ Approche recherche: elle se situe entre ces deux extrêmes. Elle associe les compétences de
l’entreprise et les attentes de ses clients en raisonnant à partir des besoins.
7. La veille industrielle :
a) Le concept de veille industrielle:
- La veille a pour objectif une surveillance étroite du marché ainsi que les résultats et méthodes
d’entreprises identifiées comme des références, qu’elles évoluent ou non dans le même secteur.
Elle consiste à recueillir à l’extérieur, filtrer et diffuser en interne les informations relevant des
domaines scientifiques, technologiques, économiques, juridiques, d'environnement et de sécurité.
Il existe plusieurs types de veille, notamment:
+ Veille technologique: qui s'intéresse aux informations scientifiques et techniques provenant de la
recherche fondamentale et appliquée.
+ Veille commerciale: qui s'intéresse aux fournisseurs et clients présents sur le marché
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؟Le benchmarking s'intègre dans la démarche de management par la qualité totale. Sa est lasuivante:
+ Phase 1: planification:
- Recherche des attentes des clients
- Diagnostic de son propre processus
- Définition des objectifs di benchmarking
- Constitution de l’équipe
+ Phase 2: collecte des informations
- Identification des partenaires potentiels
- Visite des meilleures entreprises
+ Phase 3: analyse et comparaison des performances
- Mise en commun des idées
- Eléments de comparaison
- Ecarts de performance
+ Phase 4: Adaptation
- Elaboration et évolution d’un plan d’actions
- Suivi des actions entreprises
8. L’analyse fonctionnelle:
+ Pour identifier et exprimer les besoins réels du clients, que ce soit pour un produit, service ou
processus, une démarche fonctionnelle impose de formuler le besoin en terme de finalité et non en
terme de solution.
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Pour bien cerner les besoins de sa cible, elle souhaite réaliser une AF.
Étape 1: Recenser les fonctions
+ On réalise un inventaire complet des fonctions
- Recenser les milieux extérieurs: ce sont des éléments en contact avec le système:
> Les élèves
> Les lieux
> Les autres personnes
> L’atelier de l’entreprise
> Les agents de service
> Les normes
> Les affaires des élèves
Par la suite, il faut caractériser les milieux extérieurs
Exemple: les élèves
> Age
> Masculin ou féminin
> Taille
> Poids
> Personnes valides
> Section: technique, sport-études, tertiaire,..
- Définir les fonctions: carré
On définit les fonctions en envisageant toutes les possibilités de liens entre les différents milieux et
le système étudié
F1: le mobilier doit permettre aux élèves de séjourner et de travailler dans le lieu
F2: le mobilier doit permettre aux élèves de profiter et placer leur affaires (scolaires et personnelles)
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F3/ le mobilier doit permettre aux autres personnes d’accéder dans les lieux
F4: le mobilier doit être fabriqué et monté dans l’atelier
F5: le mobilier doit pouvoir être entretenu et réparé par les agents de service
F6: le mobilier doit respecter les normes
- Fonction principale: pour laquelle le produit est créé et qui assure un lien entre deux milieux
extérieurs environnant le produit (F1, F2 et F3 ou encore Fp1, Fp2 et Fp3).
- Fonction de contrainte: qui limite la liberté du concepteur, elle assure une relation entre un
milieu extérieur et le produit (F4, F5 et F6) ou encore (Fc4, Fc5 ou Fc6)
Étape 2: caractériser les fonctions
L’objectif est de définir les critères, niveaux et flexibilité de chaque fonction. Un critère d’une
fonction représente un cadre d’application de cette fonction. Chaque critère est affecté d’un niveau,
le niveau doit être vérifiable. Il correspond à un degré de réalisation.
La flexibilité représente le degré de certitude que l’on a (0 pour impératif, 1
pour négociation serrée, 2 pour Élèves négociable et 3 pour indicatif).
Li
eu
Mobilie
r
Autres i t t
person
Ateliers
F1 - Agréable
+ Couleurs:
> Nombre 3 couleurs maximum 1
> Type Clair, pastel, chaude 1
> Unie Possible 2
+ Forme Arrondie 1
- Confortable
+ Surface de travail >0,5 m2 0
+ Surface collective >4 m2 2
+ Surface personnelle >2 m2 2
+ Intimité du lieu
+ Point d'éclairage Possible 2
Zone de travail, sommeil 0
+ Cette étape permet de définir les liens de dépendance entre les fonctions. On organise une
arborescence en répondant aux questions «pourquoi» et «comment», c’est l’arbre fonctionnel.
F2 F3 F4 F5 F6 Total %
F1 F1 1 F1 1 F1 3 F1 3 F1 2 11 38
F4
F2 F2 2 F2 2 F2 3 F2 1 8 28
F2
F1
F3 F3 1 F3 2 F6 1 3 10
F4 F4 2 F4 2 4 14
F5 F6 2 0 0
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F6 3 10
Total 29 100
Étape 5: Valoriser les fonctions
+ Elle est réaliser lorsqu’on a un produit existant ou voisin, ainsi on peut tracer l’histogramme des
coûts par fonction pour déceler d’éventuels déséquilibres.
+ Il faudra s’intéresser en priorité aux fonctions dont l’écart est important en proposant des
améliorations afin de baisser les coûts relatifs à ces fonctions.
9. La protection des nouveaux produits:
a- La notion de propriété industrielle:
+ La propriété industrielle concerne:
- Les créations techniques et ornementales (brevets, dessins et modèles)
- Les signes distinctifs (marques, dénominations sociales, noms commerciaux,..)
- La protection contre la concurrence déloyale
+ Les droits de propriétés industriels s’acquièrent en principe par le dépôt à OMPIC
+ Tout droit de propriété industriel est un monopole. Ce droit peut être exploité sous autorisation et
conditions fixées par le détenteur. Il est d’une durée limitée, à l’expiration de laquelle il tombe
dans le domaine public.
+ En outre, l’entreprise doit:
- Sensibiliser son personnel au respect du secret sur les projets
- Faire signer au personnel des accords de non-concurrence et de confidentialité
- Contrôler l'accès aux locaux, les visites
- Contrôler l’accès aux réseaux informatiques et à la documentation
- Contrôler les publications
- Etablir des clauses avec les partenaires
b- Les brevets:
- Un brevet est le titre de propriété industrielle qui confère à son titulaire, inventeur ou entreprise,
un droit exclusif sur une invention pour 20 ans
- Sa demande comporte une description précise des moyens techniques mis en oeuvre pour parvenir
à la solution du problème.
c- Autres moyens de protection:
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- L’enveloppe Soleau: enveloppe adressée à l’INPI, dans laquelle sont introduits textes,
dessins, photos,.. permettant d’établir la teneur et la date d’une création. Elle pourra être
introduite et ouverte devant un tribunal
- La mention copyright: la mention copyright, Cop ou sur un document, film ou logiciel
permet de bénéficier de la protection du droits d’auteur
- L’enregistrement des logiciels: l’Agence pour la protection des programmes attribue un
identifiant international IDDN aux oeuvres numériques inscrites à son répertoire, c’est en
quelque sortes la cartes d’identité de l’oeuvre comprenant un générique informatisé
- Le contrat: outil nécessaire lorsqu’on est pas seul à mener un projet. Il est destiné à créer des
rapports obligatoires entre les parties. `
II - Le prix:
Le prix est un élément de réussite sur la marché en cas de forte concurrence pour des produits
banalisés et faible possibilité de différenciation
La présentation des prix est liée à la rédaction d(une offre dans laquelle sont mentionnées les
possibilités de financement et les garantis de paiement qu’offre le client.
1- La stratégie de prix:
a) La problématique de la politique de prix:
En fonction de ses objectifs, de ses contraintes et du marché, l’entreprise est amener à varier son
prix. Elle choisit alors entre les différentes politique: écrémage, pénétration, discriminatoires (profil,
quantité achetée)
b) La contraintes de fixation du prix:
+ Les contraintes du marché:
- La demande du client: sensibilité du client à une variation des prix
- L’intensité de la concurrence: le prix de l’offre est fixé après avoir observé les prix des
concurrents. Plus le nombre des concurrents est élevé, plus la pression sur le prix est forte.
+ Les contraintes légales et réglementaires:
L'ordonnance relative à la liberté des prix et de la concurrence relève les infractions suivantes:
- Ententes illicites: actions entreprises pour freiner l’accès au marché ou le libre exercice de la
concurrence
- Abus de position dominante: exploitation abusive de la position dominante sur le marché,
l’état de dépendance
- Refus de vente: si les demandes n’ont pas de caractères anormales
- Pratiques discriminantes non justifiées: avec un partenaire concernant les délais, les
conditions de manière à créer un avantage.
- Prix imposés: interdiction d’imposer un prix de revente
- Ventes subordonnées: interdiction de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une
quantité imposée ou à l’achat concomitant d’un autre produit
- Vente à perte
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III- La distribution:
L’entreprise a le choix entre la prise en charge directe de la distribution, la passage par le négoce
technique, la mise ne place d’un niveau de franchise ou les accords de partenariats avec d’autres.
- La vente directe: lorsque le nombre de client est restreint, a valeur du produit est élevée , le
produit est complexe techniquement lors de son installation, de son utilisation ou de son
entretien.
1- Le choix des canaux de distribution:
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