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PB Equat Diff

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Les calculatrices sont interdites

N.B. : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, la précision et à la conci-


sion de la rédaction ; si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur
d’énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons
des initiatives qu’il a été amené à prendre.

Dans tout l’énoncé de ce problème, I désigne un intervalle ouvert de IR symétrique par rapport
à l’origine, et ϕ une fonction paire, de classe C ∞ sur I.
Toutes les fonctions considérées dans ce problème prennent leurs valeurs dans IR.
On note (E) l’équation différentielle linéaire homogène du second ordre en la fonction inconnue
y de la variable réelle x suivante :
(E) y 00 (x) + ϕ(x)y(x) = 0.
On note f0 l’unique solution de (E) sur I vérifiant les conditions initiales f0 (0) = 1 et f00 (0) = 0,
et f1 l’unique solution de (E) sur I vérifiant les conditions initiales f1 (0) = 0 et f10 (0) = 1.

PARTIE I

I.1. Montrer que si y est une solution de (E) sur I, alors y est de classe C ∞ sur I.
I.2. Montrer que si y est une solution de (E) sur I, alors la fonction x 7→ y(−x) est aussi solution
de (E) sur I.
I.3. Montrer que f0 est une fonction paire et f1 une fonction impaire.
Exprimer la solution générale de (E) sur I à l’aide de f0 et f1 .
Déterminer parmi les solutions de (E) sur I celles qui sont paires et celles qui sont impaires.
f1
I.4. On suppose que f0 ne s’annule pas sur I, et l’on pose u = .
f0
u00 f00
I.4.1. Montrer que u0 ne s’annule pas sur I, et exprimer en fonction de .
u0 f0
B
I.4.2. En déduire qu’il existe une constante réelle B, que l’on calculera, telle que u0 = .
f02
1
I.4.3. On note u0 la primitive de qui s’annule en x = 0. Exprimer f1 à l’aide de f0 et u0 .
f02

1/4
i π πh
I.5. Dans cette question, on suppose que I = − , + et que la fonction x 7→ cos2 x est solution
2 2
de (E) sur I.
I.5.1. Déterminer ϕ(x) et f0 (x) pour tout x ∈ I.
I.5.2. Déterminer u0 (x) pour tout x ∈ I. On pourra utiliser l’identité :
1 1 + tan2 x
= .
cos4 x cos2 x
et exprimer u0 (x) comme fonction de tan x.
I.5.3. En déduire la valeur de f1 (x) pour tout x ∈ I et expliciter la solution générale de (E)
sur I.

PARTIE II

Dans cette partie on suppose que I = IR et qu’en plus des conditions imposées au début de
l’énoncé, ϕ est 2π-périodique.
On s’intéresse aux éventuelles solutions 2π-périodiques de l’équation (E).

II.1. Soit y une solution de (E) sur IR.


Montrer que la fonction x 7→ y(x + 2π) est solution de (E) sur IR.
II.2. En déduire qu’il existe des constantes réelles w00 , w01 , w10 , w11 , que l’on déterminera en
fonction des valeurs prises par f0 , f00 , f1 , f10 en 2π, telles que pour tout x ∈ IR on ait :
f0 (x + 2π) = w00 f0 (x) + w10 f1 (x),
f1 (x + 2π) = w01 f0 (x) + w11 f1 (x).
 
w00 w01
II.3. Soit W la matrice carrée d’ordre 2 définie par W = .
w10 w11
Montrer que pour que (E) admette sur IR des solutions non identiquement nulles 2π-périodiques,
il faut et il suffit que W admette 1 pour valeur propre. On pourra exprimer une telle solution g
en fonction de f0 et f1 puis utiliser la périodicité de g.
II.4. Montrer que si (E) admet sur IR des solutions non identiquement nulles 2π-périodiques,
alors l’une au moins des deux fonctions f0 et f1 est 2π-périodique. On pourra, g étant une telle
solution, considérer les fonctions x 7→ g(x) + g(−x) et x 7→ g(x) − g(−x).
II.5. On suppose dans cette question que la fonction ϕ est définie par :
∀x ∈ IR, ϕ(x) = a − k 2 sin2 x,
où a et k sont des constantes réelles choisies de telle sorte que la solution f0 sur IR de l’équation :
(E) y 00 (x) + (a − k 2 sin2 x)y(x) = 0
soit 2π-périodique (on ne cherchera pas à démontrer l’existence
Z +π de telles constantes a et k).
Soit F la fonction définie pour tout x ∈ IR par F (x) = ek cos t cos x f0 (t)dt.
−π
On note K la fonction définie pour tout (x, t) ∈ IR2 par K(x, t) = ek cos t cos x .

II.5.1. Montrer que F est de classe C 2 sur IR et paire.

2/4
II.5.2. Vérifier que pour tout couple (x, t) ∈ IR2 on a :

∂2K 2 2 ∂2K
(x, t) + (a − k sin x)K(x, t) = (x, t) + (a − k 2 sin2 t)K(x, t).
∂x2 ∂t2
En déduire que pour tout x ∈ IR on a :
Z +π 2 Z +π
00 2 2 ∂ K
F (x) + (a − k sin x)F (x) = 2
(x, t)f0 (t)dt + (a − k 2 sin2 t)K(x, t)f0 (t)dt,
−π ∂t −π

puis, au moyen d’une double intégration par parties, que F est solution de (E) sur IR.
II.5.3. Déduire de ce qui précède qu’il existe une constante réelle λ telle que pour tout x ∈ IR
on ait : Z +π
ek cos t cos x f0 (t)dt = λf0 (x).
−π

PARTIE III

i π πh
Dans cette partie, on suppose que I = − , + et que ϕ est une fonction constante sur I,
2 2
égale à ω 2 , avec ω > 0.

III.1. Déterminer dans ce cas la solution générale de l’équation (E) sur I, ainsi que ses solutions
f0 et f1 .
III.2. Soit z une fonction de classe C ∞ sur ] − 1, +1[. Montrer que la fonction y définie pour tout
x ∈ I par y(x) = z(sin x) est solution de (E) sur I si et seulement si z est solution sur ] − 1, +1[
de l’équation différentielle :

(E 0 ) (1 − X 2 )z 00 (X) − Xz 0 (X) + ω 2 z(X) = 0.

III.3. Soit z une solution de (E 0 ) sur ] − 1, +1[, admettant sur ] − 1, +1[ un développement en
+∞
X
série entière z(X) = an X n .
n=0

III.3.1. Déterminer une relation de récurrence reliant an+2 à an pour tout n ∈ IN. En déduire
pour tout p ∈ IN∗ les expressions de a2p en fonction de p, ω et a0 , et de a2p+1 en fonction de p, ω
et a1 .
Pour quelles valeurs de ω l’équation (E 0 ) admet-elle des solutions polynomiales non identique-
ment nulles ?
Montrer que quelles que soient les valeurs de a0 , a1 et ω, le rayon de convergence de la série
+∞
X
entière an X n est supérieur ou égal à 1.
n=0

III.3.2. On note z0 la solution de (E 0 ) développable en série entière sur ]−1, +1[ correspondant
au choix a0 = 1, a1 = 0, et z1 la solution de (E 0 ) développable en série entière sur ] − 1, +1[
correspondant au choix a0 = 0, a1 = 1.
Donner une expression, sur I, des fonctions x 7→ cos ωx et x 7→ sin ωx à l’aide des fonctions
z0 , z1 et sin.

3/4
III.3.3. Soit m un nombre entier strictement positif.
i π πh
Exprimer cos 2mx et sin(2m + 1)x, pour tout x ∈ − , + , sous la forme :
2 2
cos 2mx = Pm (sin x), sin(2m + 1)x = Qm (sin x),

où Pm est une fonction polynomiale de degré 2m et Qm une fonction polynomiale de degré 2m + 1.
Ces expressions sont-elles valides sur IR tout entier ?

Fin de l’énoncé

4/4
Corrigé CCP PC maths 2 2007

Partie I
On notera SI l’ensemble des solutions de (E) sur I.
I.1. Soit y une solution de (E) sur I, y est deux fois dérivable donc fortiori de classe C 1 sur I.
Supposons y de classe C n sur I pour un certain n ∈ N∗ . Alors de y 00 = −ϕ.y, comme ϕ est de classe
C ∞ , on déduit que y 00 est de classe C n donc y de classe C n+2 et donc aussi de classe C n+1 sur I.
Par récurrence sur n, y est de classe C n sur I pour tout n ∈ N∗ et donc de classe C ∞ sur I.
I.2. Soit y ∈ SI . Comme I est symétrique par rapport à 0, on peut définir sur I la fonction
z : x 7→ y(−x) et elle est de classe C ∞ sur I car y l’est.
De plus, pour tout x ∈ I, z 0 (x) = −y 0 (−x) et z 00 (x) = y 00 (−x).
De plus, comme ϕ est une fonction paire,
∀x ∈ I z 00 (x) + ϕ(x)z(x) = y 00 (−x) + ϕ(−x).y(−x) = 0
La fonction z est donc solution de (E) sur I.
I.3. Notons g0 la fonction définie sur I par : ∀x ∈ I, g0 (x) = f0 (−x).
On a d’aprs la question précédente : g0 (0) = f0 (0) = 1, g00 (0) = −f00 (0) = 0 et g0 ∈ SI .
D’après le résultat rappelé en préambule, il existe une unique solution de (E) sur I vérifiant ces
conditions initiales : par conséquent g0 = f0 et la fonction f0 est paire .
Soit g1 la fonction définie sur I par g1 (x) = f1 (−x).
D’après I.2, g1 ∈ SI . D’autre part, comme (E) est une équation différentielle linéaire homogène, SI
est un espace vectoriel et −g1 ∈ SI .
De plus, pour tout x ∈ I,
−g1 (0) = −f1 (0) = 0 et (−g1 )0 (0) = f10 (0) = 1.
D’après l’unicité de la solution de (E) vérifiant ces conditions initiales, −g1 = f1 et la fonction f1 est
impaire.
Le théorème utilisé ici est le théorème de Cauchy-Lipschitz pour une équation différentielle linéaire,
résoluble dont les coefficients sont des fonctions continues.
(E) est une équation différentielle linéaire homogène du second ordre, résoluble dont les coefficients
sont des fonctions continues sur I : on sait alors que l’ensemble SI des solutions de (E) sur I est un
espace vectoriel de dimension 2.
(f0 , f1 ) est un système de solutions de (E) sur I, de cardinal 2. De plus il est libre :
Pour tout (α0 , α1 ) ∈ R2 tel que α0 f0 + α1 f1 = 0, en prenant la valeur en 0, α0 = 0 puis comme f1
n’est pas la fonction nulle, α1 = 0.
On en déduit que (f0 , f1 ) est une base de SI . SI = { α0 f0 + α1 f1 | (α0 , α1 ) ∈ R2 }, ce que l’on peut
encore traduire en disant que la solution générale de (E) est :
y = α0 f0 + α1 f1 (α0 , α1 ) ∈ R2.
Soit f = α0 f0 + α1 f1 une solution de (E). Notons g la fonction définie sur I par :
∀x ∈ I g(x) = f (−x).
∀x ∈ I, g(x) = α0 f0 (−x) + α1 f1 (−x) = α0 f0 (x) − α1 f1 (x) en utilisant la parité de f0 et l’imparité
de f1 .
Finalement, g = α0 f0 − α1 f1 . et −g = −α0 f0 + α1 f1
Comme (f0 , f1 ) est une base de SI ,
f = g ⇐⇒ α1 = −α1 ⇐⇒ α1 = 0 et f = −g ⇐⇒ α0 = 0.

Les solutions de (E) paires sont les fonctions α0 f0 où α0 ∈ R et les solutions de (E) impaires
sont les fonctions α1 f1 où α1 ∈ R.
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I.4.
f10 f0 − f00 f1 w
I.4.1. u0 = =
f0 2 f0 2
w est le Wronskien de (f0 , f1 ). Comme (f0 , f1 ) est une base de l’espace vectoriel SI des solutions de
(E) sur I, la fonction w ne s’annule pas sur I.
w0 f00 u00 f00
D’autre part, u00 = −2 avec w0 = f100 f0 − f000 f1 = 0 et 0 = −2
f0 2 f0 3 u f0
On en déduit alors immédiatement que la fonction w est constante de valeur w(0) = 1 sur I et donc
1
que u0 = . Mais ce n’est pas la méthode envisagée par l’énoncé.
f0 2
d
I.4.2. On en déduit que la fonction f02 u0 a pour dérivée (f02 u0 ) = f02 u00 + 2f0 f00 u0 = 0 et donc que
dx
cette fonction est constante sur I. D’autre part, f0 2(0)u0 (0) = u0 (0) = w(0) = 1 D’où
1
u0 =
f0 2

I.4.3. Comme u(0) = 0, u = u0 et f1 = f0 u0

I.5.
π π
I.5.1. Soit f : x 7→ cos 2x sur I =] − , [.
2 2
∀x ∈ I, f 0 (x) = −2 sin x cos x et f 00 (x) = 2(sin 2x − cos 2x).
Comme f ne s’annule pas sur I et qu’elle est solution de (E), on a donc :
f 00 (x)
∀x ∈ I, ϕ(x) = − = 2(1 − tan 2x).
f (x)
On remarque que f (0) = 1 et f 0 (0) = 0. Comme la solution de (E) vérifiant ces conditions initiales
est unique (th de Cauchy-Lipschitz), f0 = f .
∀x ∈ I, f0 (x) = cos 2x et ϕ(x) = 2(1 − tan 2x)

π π
I.5.2. On a pour tout x ∈] − , [,
Z x Z x 2 22 Z x
1 1 + tan t x
(1 + tan2 t)tan0 t dt = tan(t) + 31 tan 3(t) 0

u0 (x) = dt = dt =
0 cos 4t 0 cos 2t 0
1 0 π π
car = 1 + tan 2t = tan (t) sur ] − , [.
cos 2t 2 2

∀x ∈] − π , π [, u0 (x) = tan x + 1 tan 3x


2 2 3
π π
I.5.3. D’après I.4.3, pour tout x ∈ I =] − , [,
2 2
1 1
f1 (x) = u0 (x)f0 (x) = (tan x + tan 3x) cos 2x = tan x(cos 2x + sin 2x)
3 3
f1 (x) = tan x (1 + 2 cos 2x)
3
Comme SI = Vect(f0 , f1 ) = Vect(f0 , 3f1 ), la solution générale de (E) sur I est :

y(x) = α0 cos 2x + α1 tan x(1 + 2 cos 2x) (α0 , α1 ) ∈ R2 .

Partie II
II.1. Soit y une solution de (E) sur R. D’après I.1, y est de classe C ∞ sur R, donc la fonction
ỹ : x 7→ y(x + 2π) est aussi de classe C ∞ sur R et on a pour tout x ∈ R, ỹ 0 (x) = y 0 (x + 2π) et
ỹ 00 (x) = y 00 (x + 2π).
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De plus, pour tout x ∈ R, comme ϕ est 2π-périodique,
ỹ 00 (x) + ϕ(x)ỹ(x) = y 00 (x + 2π) + ϕ(x + 2π)y(x + 2π) = 0.
Si y est solution de (E) sur R, ỹ : x 7→ y(x + 2π) l’est également.

II.3. En particulier les fonctions f˜0 : x 7→ f0 (x + 2π) et f˜1 : x 7→ f1 (x + 2π) sont solutions de (E) sur
R.
Comme (f0 , f1 ) est une base de SI , f˜0 et f˜1 sont combinaisons linéaires de f0 et f1 ce qui assure
l’existence de constantes (wi,j ) pour (i, j) ∈ { 0, 1 }2 telles que :

f˜0 = w00 f0 + w10 f1 f˜1 = w01 f0 + w11 f1


On a alors également : f˜00 = w00 f00 + w10 f10 f˜10 = w01 f00 + w11 f10
En considérant les valeurs de f˜0 , f˜1 , z f˜00 et f˜10 en 0, on obtient finalement :

w00 = f0 (2π) w10 = f00 (2π)


 
f0 (x + 2π) = w00 f0 (x) + w10 f1 (x)
∀x ∈ R, avec
f1 (x + 2π) = w01 f0 (x) + w11 f1 (x) w01 = f1 (2π) w11 = f10 (2π)

II.3. Soit g une solution de (E) et g̃ : x 7→ g(x + 2π). Notons (α, β) les coordonnées de g dans la base
(f0 , f1 ). On a donc g = αf0 + βf1 .
Alors pour tout x ∈ R, on a d’après II.2.
g(x + 2π) = (w0,0 α + w0,1 β)f0 (x) + (w1,0 α + w1,1 β)f1 (x).    
α̃ α
Les coordonnées (α̃, β̃) de g̃ dans la base (f0 , f1 ) vérifient donc =W
 β̃  β
α α
(i) g est 2π-périodique si, et seulement si, g = g̃ c’est-à-dire =W
    β β
α 0
(ii) g n’est pas identiquement nulle si, et seulement si, 6=
β 0
Les conditions (i) et (ii) sont réalisées si, et seulement si, W admet 1 pour valeur propre.
Autre rédaction :
D’après la question II.1, on peut considérer Ψ : SI −→ SI (Ici I = R)
y 7−→ z : x 7→ y(x + 2π)
De plus, Ψ est clairement linéaire. Ψ est donc un endomorphisme de SI dont la matrice dans la base
(f0 , f1 ) de SI est la matrice W .
L’équation (E) admet une solution non nulle 2π-périodique, si et seulement si il existe g ∈ SI telle
que g 6= 0 et Ψ(g) = g, ce qui équivaut à dire que 1 est valeur propre de l’endomorphisme Ψ ou encore
que 1 est valeur propre de la matrice W de Ψ dans la base (f0 , f1 ).

II.4. Soit g une solution de (E) non nulle et 2π-périodique.


D’après la question I.2, la fonction x 7→ g(−x) est encore solution de (E).
De plus comme SI est un R-espace vectoriel les fonctions h : x 7→ g(x) + g(−x) et k : x 7→ g(x) − g(−x)
sont encore solutions de (E).
On constate que h est paire et que k est impaire.
De plus elles sont toutes les deux 2π-périodiques.
1
Comme g = (h + k) et que g 6= 0, h est k ne sont pas toutes les deux identiquement nulles.
2
• Supposons que h 6= 0 :
Comme h est une fonction paire, élément de SI ,d’après I.3 il existe α ∈ R tel que h = α.f0 . De plus
h 6= 0 donc α 6= 0.
1
On a alors f0 = α h . Comme h est 2π-périodique, f0 est 2π-périodique.
 
0 1
Remarque : Dans ce cas, f0 est également 2π périodique et la première colonne de W est .
0
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• Supposons que k 6= 0.
Comme k est une fonction impaire élément de SI , d’après I.3, il existe β ∈ R tel que k = β.f1 . Comme
k est non nulle, β 6= 0.
1
Comme k est 2π-périodique, f1 = k est 2π-périodique.
β
 
0 0
Remarque : Dans ce cas, f1 est également 2π périodique et la deuxième colonne de W est .
1

II.5.
II.5.1. Pour tout x ∈ R, la fonction t 7→ K(x, t)f0 (t) est continue sur [−π, π] donc F est bien définie
sur R. De plus comme pour tout (x, t) ∈ R × [−π, π], K(−x, t) = K(x, t), la fonction F est paire.
Notons f : (x, t) 7→ K(x, t).f0 (t) . pat théorèmes d’opérations et composition, la fonction f est de
classe C ∞ sur R2.

• Pour tout x ∈ R, t 7→ f (x, t) est continue sur [−π, π] donc elle y est intégrable.
∂f ∂2f
• f admet des dérivées partielles et définies par :
 ∂x ∂x2
∂f

 (x, t) = −k cos t sin xek cos t cos x f0 (t)
∂x


∀(x, t) ∈ R2,
 ∂2f (x, t) = k2 cos2 t sin 2xek cos t cos x f0 (t) − k cos t cos xek cos t cos x f0 (t)



∂x2

∂f ∂2f
– ∀x ∈ R, t 7→ (x, t) et t 7→ (x, t) sont continues sur [−π, π] donc elles y sont
∂x ∂x2
intégrables.
∂f ∂2f
– ∀t ∈ [−π, π], x 7→ et x 7→ sont continues sur R.
∂x ∂x2
– Domination :
Pour tout x ∈ R et pour tout t ∈ [−π, π],

∂f ∂2f
| (x, t) | ≤ | k |e| k | | f0 (t) | = h1 (t) | (x, t) | ≤ (k2 + | k |).e| k | .| f0 (t) | = h2 (t).
∂x ∂x2
Les fonctions h1 et h2 sont continues sur les segments [−π, π] donc elles y sont intégrables

On déduit du théorème de dérivation des intégrales à paramètre que la fonction F est de classe C 2 sur
R et que :
Z π
∀x ∈ R, 0
F (x) = − k cos t sin xek cos t cos x f0 (t) dt
−π
Z π
F 00 (x) = (k2 cos2 t sin 2x − k cos t cos x)ek cos t cos x f0 (t) dt
−π

II.5.2. ∀(x, t) ∈ R2,


∂2K
(x, t) + (a − k2 sin2 x)K(x, t) = (k2 cos 2t sin 2x − k cos t cos x + a − k2 sin 2x)K(x, t)
∂x2
= [−k2 sin 2x sin 2t − k cos t cos x + a]K(x, t).
∂K ∂2K
(x, t) = −k cos x sin tK(x, t), (x, t) = (k2 cos 2x sin 2t − k cos x cos t)K(x, t) puis
∂t ∂t2
∂2K
(x, t) + (a − k2 sin 2t)K(x, t) = (k2 cos 2x sin 2t − k cos x cos t + a − k2 sin 2t)K(x, t)
∂t2
= [−k2 sin 2t sin 2x − k cos t cos x + a]K(x, t)
m07pp2ca.tex - page 4
Finalement
∂2K ∂2K
∀(x, t) ∈ R2 (x, t) + (a − k2 sin2 x)K(x, t) = (x, t) + (a − k2 sin 2t)K(x, t)
∂x2 ∂t2
En utilisant l’expression de F 00 trouvée précédemment,
Z π Z π
00 ∂2F
∀x ∈ R, F (x) + (a − k2 sin 2x)F (x) = (x, t).f0 (t) dt + (a − k2 sin 2x) K(x, t)f0 (t) dt
−π ∂x2 −π
Z π
∂2K
= ( (x, t) + (a − k2 sin2 x)K(x, t))f0 (t) dt
−π ∂x2
Z π
∂2K
= ( (x, t) + (a − k2 sin 2t)K(x, t))f0 (t) dt
−π ∂t2
Z π Z π
∂2K
= (x, t)f0 (t) dt + (a − k2 sin 2t)K(x, t))f0 (t) dt
−π ∂t2 −π
∂K
x étant fixé, les fonctions t 7→ (x, t) et f0 sont de classe C 1 sur R et en intégrant par parties avec
∂t
∂2K ∂K
(
u0 = t(x, t) u = (x, t)
∂t2 ∂t , on obtient :
v = f0 (t) v 0 = f00 (t)
Z π iπ Z π
∂2K ∂K ∂K
h
(x, t) f0 (t) dt = (x, t) f0 (t) − (x, t).f00 (t) dt
−π ∂t2 ∂t −π −π ∂t
∂K
Mais t 7→ K(x, t) est 2π périodique donc t 7→ (x, t) l’est également et par hypothèse la fonction
∂t
f0 est 2π-périodique. iπ
∂K ∂K
h
On en déduit que t 7→ (x, t) f0 (t) est 2π-périodique puis que (x, t) f0 (t) = 0.
∂t ∂t −π
Z π Z π
∂2K ∂K
On a donc (x, t) f0 (t) dt = − (x, t).f00 (t) dt
−π ∂t2 −π ∂t
∂K
(
u0 = − (x, t) u = −K(x, t)
On effectue une nouvelle intégration par parties : ∂t :
0
v = f0 (t) v 0 = f000 (t)
Z π Z π
∂2K 0 π
(x, t) f0 (t) dt = [−K(x, t).f0 (t)]−π + K(x, t)f000 (t) dt.
−π ∂t2 −π
x étant fixé la fonction t 7→ −K(x, t)f00 (t) est 2π-périodique en tant que produit de deux fonctions
2π-périodiques et donc [−K(x, t).f00 (t)]π−π = 0.
Finalement, Z π Z π
F 00 (x) + (a − k2 sin 2x)F (x) = K(x, t)f000 (t) dt + (a − k2 sin 2t)K(x, t))f0 (t) dt
Z−π
π
−π

= (f000 (t) + (a − k2 sin 2t)f0 (t))K(x, t) dt


−π
= 0 car f0 est solution de (E).

∀x ∈ R, F 00 (x) + (a − k2 sin 2x)F (x) = 0

II.5.3. La fonction F est paire et solution de (E) sur R. D’après I.3, il existe λ ∈ R tel que F = λf0 ,
ce qui s’écrit encore :
Z π
∃λ ∈ R ∀x ∈ R ek cos t cos x f0 (t) dt = λf0 (x)
−π

Remarque : On aurait pu utiliser les conditions initiales... On note λ = F (0) et on remarque que
F 0 (0) = 0 donc F = λf0 + 0f1 ...

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Partie III
π π
On note toujours SI l’ensemble des solutions de (E) sur I avec ici I =] − , [.
2 2
III.1. (E) y 00 + ω2y = 0 avec ω > 0.
La solution générale de (E) sur I est :
y(x) = A cos ωx + B sin ωx (A, B) ∈ R2
Compte tenu des conditions initiales f0 et f1 sont définies sur I par :
1
∀x ∈ I f0 (x) = cos ωx f1 (x) = ω sin ωx.

π π
III.2. L’application , [ −→ ] − 1, 1 [ est un C ∞ -diffeomorphisme .
Φ : ]−
2 2
x 7−→ sin x
∞ π π
Si z est une fonction de classe C sur ] − 1, 1 [ l’application y définie sur I =] − , [ par:
2 2
y(x) = z(sin x) est de clase C ∞ sur I. De plus,

∀x ∈ I y 0 (x) = z 0 (sin x). cos x y 00 (x) = cos 2xz 00 (x) − sin xz 0 (sin x)

y ∈ SI ⇐⇒ ∀x ∈ I (1 − sin 2x)z 00 (sin x) − sin xz 0 (sin x) + ω2z(sin x) = 0


⇐⇒ ∀X ∈] − 1, 1 [ (1 − X2)z 00 (X) − Xz 0 (X) + ω 2 z(X) = 0 (E 0 )
car Φ est une bijection.

III.3.
III.3.1. z est developpable en série entière sur ] − 1, 1 [ donc de classe C ∞ sur ] − 1, 1 [. De plus, pour
tout X ∈] − 1, 1 [,
+∞
X
z(X) = an X n
n=0
+∞
X +∞
X +∞
X
z 0 (X) = nan X n−1 Xz 0 (X) = nan Xn = nan X n car pour n = 0, nan = 0. z 00 (X) =
n=1 n=1 n=0
+∞
X +∞
X +∞
X
n(n − 1)an X n−2 X2z 00 (X) = n(n − 1)an Xn = n(n − 1)an X n car pour n = 1 et n = 0,
n=2 n=2 n=0
n(n − 1)an = 0.
De plus en effectuant le changement d’indice k = n − 2,
+∞
X +∞
X
z 00 (X) = (k + 2)(k + 1)ak+2 X k = (n + 2)(n + 1)an+2 X n .
k=0 n=0
z est solution de (E 0 ) si et seulement si pour tout X ∈] − 1, 1 [,
+∞
X +∞
X
[(n + 2)(n + 1)an+2 − n(n − 1)an − nan + ω2an ]X n = [(n + 2)(n + 1)an+2 − (n2 − ω2)an ]X n = 0.
n=0 n=0
Par unicité du developpement en série entière de la fonction nulle, cette égalité équivaut à :
∀n ∈ N,
(n + 2)(n + 1)an+2 − (n2 − ω2)an = 0
+∞
X
Comme pour tout n ∈ N, (n + 2)(n + 1) 6= 0, z = an X n est solution de (E 0 ) si et seulement si :
n=0
n2 − ω2
∀n ∈ N, an+2 = an (R)
(n + 2)(n + 1)
Soit (an ) une suite vérifiant (R)
(2p − 2)2 − ω2)
En particulier, pour tout p ∈ N∗ , a2p = a2p−2 , puis par récurrence sur p :
(2p)(2p − 1)
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p−1
∗ a0 Y
∀p ∈ N , a2p = (4k2 − ω2). (1)
(2p)!
k=0
p−1
a0Y −ω2
En effet pour p = 1, (4k2 − ω2) = a0 = a1 .
(2p)! k=0 2
Si l’égalité est vraie pour un certain p ∈ N∗ ,
p−1 p
4p2 − ω2 a0 Y a0 Y
a2p+2 = . (4k2 − ω2) = . (4k2 − ω2).
(2p + 2)(2p + 1) (2p)! k=0 (2p + 2)! k=0
L’égalité est vraie au rang p + 1: la récurrence est établie.
(2p − 1)2 − ω2
De même, pour tout p ∈ N∗ , a2p+1 = a2p−1 . Par récurrence sur p, on a alors
(2p + 1)(2p)
p−1
a1 Y
∀p ∈ N∗ , a2p+1 = . ((2k + 1)2 − ω2) (2)
(2p + 1)!
k=0
Réciproquement, une suite (an ) vérifiant (1) et (2) vérifie (R).
Si (E 0 ) admet une solution polynomiale z non nulle, elle est développable en série entière sur ] − 1, 1 [,
X∞
z(X) = an X n où les coefficients an sont nuls à partir d’un certain rang et non tous nuls. En
n=0
particulier si deg(z) = N , aN 6= 0 et ∀k ≥ N + 1, ak = 0.
Or, pour tout k ∈ N, ak+2 = 0 ⇐⇒ ak = 0 ou ω2 = k2.
Comme ω > 0, ak+2 = 0 ⇐⇒ ak = 0 ou ω = k.
Comme an+2 = 0 et aN 6= 0, necessairement ω = N .
Réciproquement si ω = N ∈ N∗ .
• Si N = 2q:
a0 ∈ R∗ si p = 0


 p−1
a0
 Y
pour tout p ∈ N posons a2p = (4k2 − 4q2) si 1 ≤ p ≤ q et a2p+1 = 0.
 (2p)!

 k=0
0 si p > q
Xq ∞
X
Soit pour tout X ∈ R, z(X) = a2p X 2p = ak X k . z est une fonction polynôme non nulle.
p=0 k=0
La suite (ak )k∈N vérifie les relations de récurrence (R) donc z est solution de l’équation (E 0 ).
On utilise ici, comme dans la question suivante l’équivalence entre z solution de (E 0 ) et les relations
de récurrence (R). Le texte est ambigu car il ne fait établir que l’implication : si z est solution de
(E 0 ) alors (an ) vérifie (R).
(−1)p 4p q (q + p)!
Remarque : pour tout p ∈ N avec p ≤ q, on a encore a2p = a
(2p)! q + p (q − p)! 0
• Si N = 2q + 1 avec q ∈ N∗ .
a1 ∈ R∗ si p = 0


 p−1
a1
 Y
Pour tout p ∈ N, posons a2p = 0 et a2p+1 = ((2k + 1)2 − (2q + 1)2)) si 1 ≤ p ≤ q .
 (2p + 1)! k=0


0 si p > q
X q +∞
X
Soit z définie par ∀X ∈ R, z(X) = a2p+1 X 2p+1 = an X n . z est une fonction polynôme non
p=0 n=0
nulle solution de (E 0 ) car, comme précédemment, la suite (an ) vérifie la relation (R).
4p (−1)p (q + p)!
Remarque Pour tout p ∈ N, on peut écrire a2p+1 = .
(2p + 1)! (q − p)!
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Soit (an ) uneX suite vérifiant les relations (1) et (2). Montrons que le rayon de convergence R de la
série entière an X n est supérieur ou égal à 1.
n≥0
• Si ω ∈ N, d’après ce qui précède , la suite (an ) est stationnaire de valeur 0 donc R = +∞.
• Si ω ∈
/N
X
Etude de a2p X 2p .
p≥0
Si a0 6= 0, ∀p ∈ N, a2p 6= 0 . On a alors pour X 6= 0,
a2p+2 X 2p+2 (2p)2 − ω2 a2p+2 X 2p+2 2p
= X2, lim | a2p X | = | X2 | .
a2p X 2p (2p + 2)(2p + 1) p→+∞
X
D’après le théorème de d’Alembert, si | X | < 1, la série a2p X 2p est absolument convergente, et si
p≥0
X
| X | > 1, elle est grossièrement divergente : le rayon de convergence de a2p X 2p est 1.
p≥0
X
Si a0 = 0 : pour tout p ∈ N, a2p = 0 et la série entière a2p X 2p est la série nulle de rayon de
p≥0
convergence infini : X
Dans tous les cas, si | X | < 1, la série a2p X 2p est absolument convergente
p≥0
X
Etude de a2p+1 X 2p+1 .
p≥0
Si a1 6= 0, ∀p ∈ N, a2p+1 6= 0. On a alors pour tout X 6= 0,
a2p+3 X 2p+3 (2p + 1)2 − ω2 a2p+3 X 2p+3 2p+1
= X2, lim | a2p+1 X | = | X2 | .
a2p+1 X 2p+1 (2p + 3)(2p + 2) p→+∞
X
D’après le théorème de D’alembert, si | X | < 1, la série a2p+1 X 2p+1 est absolument convergente,
p≥0
X
et si | X | > 1, elle est grossièrement divergente : le rayon de convergence de a2p+1 X 2p+1 est 1.
p≥0
X
Si a1 = 0 : pour tout p ∈ N, a2p+1 = 0 et la série entière a2p+1 X 2p+1 est la série nulle de rayon de
p≥0
convergence infini : X
Dans tous les cas, si | X | < 1, la série a2p+1 X 2p+1 est absolument convergente.
p≥0
Pour tout p ∈ N, notons α2p = a2p , α2p+1 = 0, β2p = 0 et β2p+1 = a2p+1 .
X X ∈ R tel
Soit Xque | X | < 1X : X
n
αn X = 2p
a2p X et βn X n = a2p+1 X 2p+1 sont absolument convergentes.
n≥0 p≥0 n≥0 p≥0
X
Comme ∀n ∈ N, | an X n | = | αn X n + βn X n | ≤ | αn X n | + | βn X n |, la série an X n est absolument
n≥0
convergente. X
On en déduit que le rayon de convergence de la série entière an X n est supérieur ou égal à 1.
n≥0

III.3.2. Toujours en utilisant l’équivalence z solution de (E 0 ) et les relations de récurrence (R), on


déduit de ce qui précède que
+∞ p−1 +∞ p−1
X 1 Y 2p
X 1 Y
les fonctions z0 : X 7→ 1+ (4k2−ω2)X et z1 : X 7→ X+ . ((2k+1)2−ω2)
p=1
(2p)! k=0 p=1
(2p + 1)! k=0
sont définies sur ] − 1, 1 [ et solutions de (E 0 ) sur cet intervalle.

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(E 0 ) est une équation différentielle linéaire du second ordre, homogène, sans points singuliers dans
] − 1, 1 [. On sait alors que l’ensemble des solutions de (E 0 ) sur ] − 1, 1 [ est un espace vectoriel de
dimension 2. Comme (z0 , z1 ) est un système libre de solutions de (E 0 ) sur ] − 1, 1 [, c’est une base de
cet espace.
Plus précisément, pour toute solution z de (E 0 ) sur ] − 1, 1 [,
il existe (a0 , a1 ) ∈ R2 tel que z = a0 z0 + a1 z1 .
En évaluant z(0) et z 0 (0), on a :

z = z(0)z0 + z 0 (0)z1

D’après III.2, comme f0 : x 7→ cos ωx est solution de (E), la fonction Z0 : X 7→ cos(ω arcsin X) est
solution de (E 0 ) sur ] − 1, 1 [.
Or Z(0) = 1 et Z 0 (0) = 0 : Z0 = z0 :
∀x ∈ I, cos ωx = z0 (sin x)
De la même faon , on associe à y1 : x 7→ sin ωx la solution de (E 0 ) : Z1 : X 7→ sin(ω arcsin X).
Comme Z1 (0) = 0 et Z10 (0) = ω, Z1 = ωz1
∀x ∈ I, sin ωx = ωz1 (sin x)

III.3.3. Soit m ∈ N∗
m p−1
X 4p Y
Si on considère ω = 2m, d’après la question III.3.1, z0 : X 7→ 1 + (k2 − m2)X 2p
p=1
(2p)! k=0
On a alors en utilisant les égalités précédentes :
m p−1
∀x ∈] − π , π [ cos(2mx) = 1 +
X 4p Y (k2 − m2)(sin x)2p
2 2 (2p)!
p=1 k=0

m p−1
X 4p Y
Soit Pm la fonction polynomiale Pm : t 7→ 1 + (k2 − m2)t2p et gm = Pm ◦ sin (définie sur
p=1
(2p)! k=0
m−1
4m Y
R). deg(Pm ) = 2m car (k2 − m2) 6= 0
(2m)! k=0
π π
Les deux fonctions cm : x 7→ cos(2mx) et gm sont continues sur R et elles concident sur ] − , [ :
2 2
π π
par passage à la limite, elles sont égales sur [− , ].
2 2
De plus ces deux fonctions sont π périodiques : l’égalité cm = gm est valable sur R.
On peut faire la même chose en prenant ω = 2m + 1 :
m p−1
X 1 Y
On a alors z1 : X 7→ X + ((2k + 1)2 − (2m + 1)2))X 2p+1 puis,
p=1
(2p + 1)! k=0

m p−1
∀x ∈] − π , π [ 1
X Y
sin((2m+1)x) = (2m+1) sin x+(2m+1) ((2k+1)2−(2q+1)2))(sin x)2p+1
2 2 (2p + 1)!
p=1 k=0

m p−1
X 2m + 1 Y
Soit Qm la fonction polynomiale : Qm : t 7→ (2m + 1)t + ((2k + 1)2 − (2m + 1)2))t2p+1
p=1
(2p + 1)! k=0
et hm la fonction définie sur R par hm = Qm ◦ sin.
m−1
2m + 1 Y
deg(Qm ) = 2m + 1 car ((2k + 1)2 − (2m + 1)2)) 6= 0.
(2m + 1)! k=0
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Notons sm : x 7→ sin((2m + 1)x).
Les fonctions sm et hm sont continues, π antipériodiques et concident sur l’intervalle ouvert de longueur
π π
π I : Par continuité elles concident sur [− , ] puis en utilisant leur π-antipériodicité, elles concident
2 2
sur R.

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