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Projet D'athletisme

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Plan

▪ Introduction
Historique
Le sprint
Les éléments constitutifs de l’activité
▪ L’enseignement de la course de vitesse :
▪ L’enfant et la course de vitesse
▪ Analyse et traitement didactique
✓ Analyse didactique
✓ Traitement didactique
▪ Règlement de la course de vitesse
▪ Caractéristiques psychologiques et développementales
des élèves
▪ Logique de comportement de l’élève
▪ Sécurité et pratique physique
▪ Profil de l’élève
▪ Projet prévisionnel
✓ Test D’observation + Interprétation des résultats
✓ Fiches des séances
✓ Test de bilan
▪ Conclusion
1
Introduction
Apprendre aux enfants à courir peut paraître
ridicule tant cet acte semble inné. L’enfant qui arrive à
l’école sait marcher, courir, sauter… il se montre
autonome. Cependant, ses mouvements manquent de
précision. C’est pourquoi l’enseignement de la course est
une activité traditionnelle de l’éducation physique et
sportive à l’école primaire.

L’enseignant doit donc l’aider à développer ses


capacités grâce à des situations pédagogiques. Il doit
ainsi l’aider à s’améliorer et lui permettre d’évaluer ses
progrès.

2
Course de vitesse
histoire :
La course humaine a pour origine la capacité acquise depuis au moins
quatre millions et demi d'années par les Australopithèques à marcher debout sur
ses deux jambes dans les arbres (espèces arboricoles plus ou moins bipèdes),
Australopithèques issus peut-être d'un primate primitif lui aussi bipède de 15
millions d'années3. Cette bipédie a été utilisée occasionnellement pour se
déplacer dans les arbres mais de manière permanente pour la marche et la
course.
La théorie proposée considère que la course est issue de la spécialisation
du genre Homo dans la course de fond : le passage de la quadrupédie à la
bipédie ayant fait perdre la possibilité de courir sur une faible distance à la
vitesse la plus rapide possible, le genre Homo a développé la course d'endurance
il y a environ deux millions d'années pour pratiquer le charognage puis la chasse
à l'épuisement. La chasse à l'épuisement étant très coûteuse en énergie, le
charognage préalable a permis à l'homme d'accéder à un régime plus riche en
protéines et en graisses lui apportant suffisamment d'énergie pour pouvoir être
endurant et suivre les proies jusqu'à ce qu'elles soient trop épuisées pour fuir.
Cette aptitude a été permise par vingt-six adaptations morphologiques et
anatomiques telles que le développement du ligament nuchal et des muscles
fessiers, la multiplication de glandes sudoripares sur toute la surface du corps
(contrairement à la plupart des animaux et mammifères), la rotation des épaules
indépendamment de la tête et l'accroissement d'organes absorbant les chocs
(tendon d'Achille, articulations du pied et du genou, disques vertébraux, long
pied avec une grande voûte plantaire mais des orteils plus courts pour résister
aux forces de tension générées par la course), etc.
Les courses à pied de compétition sont nées lors de fêtes
religieuses antiques dans diverses régions telles que la Grèce, l'Égypte, l'Asie et
dans la vallée du Rift en Afrique. Les TailteannGames, festival sportif
en Irlande fondé d'après la légende au xixe siècle av. J.-C. sont l'un des premiers
témoignages de course de compétition.

3
Qu’est ce que la course de vitesse
Le mot athlétisme vient du grec athlosqui signifie combat. C’est une des
plus anciennes pratiques sportives qui remontent à l’Antiquité : en effet, des
courses et des concours de sauts organisés lors des funérailles de Patrocle sont
décrits dans L’Iliade (Homère, IXèmesiècle avant JC). A l’origine, ce sport était
uniquement destiné à développer les qualités physiques des guerriers. De nos
jours, il est devenu le premier sport olympique.
Il se fonde sur les activités les plus naturelles qui soient : courir, sauter,
lancer. Il s’agit là de créer une performance pour réduire le temps, étendre l’espace
et /ou se comparer à des concurrents. C’est une activité codifiée et individuelle.

ATHLETISME
Courses Sauts Lancers

Haies
Longue
/ Vitesse durée Hauteur Longueur Triple Marteau Javelot Disque
Relais

Epreuves combinées
Tableau 1: Schéma de l’athlétisme et de ses différentes disciplines.

Ce sport permet de :
 développer les ressources physiologiques (filières énergétiques : anaérobie
alactique, aérobie) et les capacités physiques (force et souplesse). Elles font
partie de notre patrimoine génétique.
 Développer les habiletés motrices : coordination (principes mécaniques liés à
l'utilisation des segments libres, dissociation train inférieur et train supérieur),
équilibre, ressources informationnelles (réagir à un signal, appréciation des
distances, des vitesses, de l'équilibre, maîtrise du corps dans l'espace...), le rythme,
vitesse
(création, entretien, restitution, continuité)... Ces habiletés sont le résultat
d’apprentissages.
 Développer des stratégies individuelles et collectives.

En athlétisme, quelque soit la discipline pratiquée, la réussite n’est


jamais le fruit du hasard. Elle s’acquiert – ou plutôt se conquiert – au prix
d’une longue patience, celle des nombreuses heures d’entraînement
nécessaires pour progresser, pour repousser sans cesse ses limites.

4
La course de vitesse est une des épreuves reine de l’athlétisme. Elle
consiste à courir le plus rapidement possible sur une courte distance. Elle
représente une succession de foulées.

La « vitesse » fait appel à des notions de vitesse et de résistance. La


première est une aptitude innée, alors que la seconde relève d’un travail
technique et régulier qui permet de maintenir plus longtemps la vitesse
maximale.

Le sprint :
Le sprint regroupe toutes les courses où l'athlète doit parcourir une faible
distance le plus rapidement possible. Contrairement à la course de fond les
talons ne touchent pas le sol. Pour être un bon sprinteur il faut avoir la capacité à
utiliser exclusivement ses fibres rapides (ou muscles) car l'effort demandé est
très violent.
Après le jaillissement des « blocks », le sprinteur doit allonger
progressivement ses foulées. Par ailleurs, il se redresse peu à peu afin d'atteindre
sa vitesse maximale. Il trouve sa position définitive entre la 5e et la 8e foulée.
Une fois à pleine vitesse, il enchaîne environ cinq foulées par seconde. Chaque
foulée, qui dépend du gabarit du sprinter, peut mesurer jusqu'à 2,40 m. La foulée
se décompose en deux phases. Une phase d'appui au sol, qui comprend
l'amortissement, le soutien et l'impulsion, et une phase de suspension permettant
au coureur de maintenir son équilibre et préparer l'action au sol suivante.
Les athlètes qui pratiquent le sprint s'appellent les sprinters. Pour les
athlètes pratiquant la course d'obstacles (100 m haies, 110 m haies, 400 m
haies), on utilise le terme de hurdler.
Les disciplines de sprint qui sont au programme des Jeux olympiques
sont : le 100 m, le 200 m, le 400 m. D'autres disciplines sont concernées par le
sprint mais elles ne figurent pas au programme des Jeux olympiques, il s'agit :
du 50m, du 60m, du 150m, du 300m et du 500m (voire le 600m au Canada). Il
existe également des disciplines où les coureurs se transmettent un témoin, il
s'agit du 4x100m et du 4x400m.
Le 100 m consiste à parcourir, en ligne droite, un sprint explosif couru au
haut niveau en environ 10 secondes pour les hommes et 11 secondes pour les
femmes. Le 100 m est une des épreuves les plus anciennes car on en retrouve la
trace plusieurs siècles avant les premiers Jeux olympiques antiques. De plus
cette épreuve est considérée comme la discipline reine de l'athlétisme après
avoir supplanté le marathon.
Le 200 m est la course la plus rapide de toutes les distances existantes, on
observe des moyennes de vitesse allant jusque 43km/h. Elle correspond à un demi-tour
d'une piste d'athlétisme de 400 m. Son histoire remonte à une course qui portait le nom
de stadion. Le stadion consistait en un tour de piste (qui se courait en ligne droite
à Olympie, sans virage). Ces jeux se pratiquaient uniquement par des hommes (nus).
5
Avant les années 1960, le 200 m était couru en ligne droite aux états-unis. Depuis
1958, le 200 m doit être parcouru sur une piste de 400 m, ce qui implique de courir les
cents premiers mètres en virage.
Le 400 m consiste à parcourir un tour de stade de 400 m. En extérieur, la piste
doit mesurer exactement 400 m et doit comporter deux lignes droites parallèles et deux
virages dont les rayons sont égaux. Chaque athlète dispose d'un couloir séparé d'une
largeur de 1,22m marqué par des lignes blanches d'une largeur de 5cm. Cette épreuve
est considérée comme un sprint long ou sprint d'endurance car elle demande de la
résistance à la douleur, il faut également bien doser son effort car il est
physiologiquement impossible de courir cette distance à pleine vitesse.

Élément constitutifs de l’activité


I. L’échauffement :
Dans toutes activités sportives, l’échauffement est indispensable. En effet, les
élèves vont être sollicités dans l’ensemble de leurs ressources et la recherche de
l’efficacité ne peut faire l’économie d’une mise en train cohérente.
L’échauffement peut se définir comme un « protocole d’exercice ou de
traitement préliminaire à une séance d’activité physique permettant d’amener le
sujet dans des conditions optimales (physique, physiologique et psychologique), en
1
vue de réaliser la performance la plus élevée possible . »
Cet échauffement doit être lent et progressif et ne doit, en aucun cas, fatiguer
le sportif.
Il vise la préparation musculaire et articulaire du corps ainsi que l’activation des
grandes fonctions circulatoire et respiratoire.
Il permet :
- d’élever la température du corps, de favoriser l’efficacité de la contraction et
du relâchement musculaire ;
- d’augmenter l’irrigation sanguine et la ventilation pulmonaire accélérant
ainsi le transport d’oxygène.
- d’améliorer les performances grâce à l’augmentation de la vitesse de
contraction du muscle, de la puissance développée et de la capacité de travail
physique.
L’échauffement a aussi pour but :
- la sécurité physique du sportif. Il évite ainsi les accidents articulaires et
musculaires.
- l’efficacité : le sportif est prêt à accomplir une séance d’entraînement dans de
bonnes conditions physiques.
- une bonne concentration et une motivation qui permettent d’entrer tout de
suite dans la séance avec efficacité.

II. La technique de course :


Il s’agit d’atteindre sa vitesse maximale en un court laps de temps. La durée de
l’effort maximal d’un sprinter pour le 100m est d’environ dix secondes ; l’athlète doit
donc maîtriser son énergie afin de garder assez de puissance pour les derniers
mètres.
6
Pour mener à bien sa course, le coureur doit ainsi concilier la fréquence et
l’amplitude de la foulée.
La course débute par une attitude de déséquilibre propre à un départ accroupi
dans les starting-blocks (les cales de départ adoptées en 1928). Ainsi, les plantes des
pieds prennent un point d’appui solide pour la poussée oblique des jambes. La
technique de départ est très importante : il s’agit de s’éjecter très vite des starting-
blocks et de rechercher d’entrée l’amplitude optimale de la foulée en assurant, grâce
à la jambe d’appui, une bonne poussée.
La vitesse obtenue doit être conservée sans aucun ralentissement jusqu’au
delà de la ligne d’arrivée. Cette vitesse sera donc fonction de l’amplitude et de la
fréquence des foulées (longueur et nombre d’appuis par unité de temps).

1- Le départ.
a – Le départ accroupi

Il est obligatoire pour toutes les courses d’une distance allant jusqu’au 400 mètres
inclus. Il se donne après trois commandements :

"A vos marques !"

Les coureurs, se placent dans  Les mains derrière la ligne de départ.


les starting-block. Les appuis formés par les doigts sont toniques
et la jambe d’appel placée en avant

"Prêts !"

Ils se mettent en position


d’alerte.
 Le corps bascule vers l’avant, à la limite du
déséquilibre, en appui sur les bras tendus. Il y
a alors soulèvement du bassin, avancement
des épaules ;

Signal.

Le signal sonore n’est donné  Ces derniers bondissent vers l’avant en


que si les coureurs sont s’aidant du déséquilibre du corps et de
immobiles. l’impulsion des jambes. L’équilibre du corps
est rétabli grâce à l’action énergique des bras.

Pour les novices, ce type de départ est plutôt désavantageux dans la plupart des cas
car :
7
- il exige du temps avant qu'il n'y ait une réelle fixation des bons acquis
techniques,
- le jeune n'a pas le plus souvent la puissance musculaire nécessaire pour
l'exploiter

2- La réaction à un signal.
La vitesse de réaction à un signal est primordiale en course de vitesse car dans le cas
contraire, il existe alors un moment important entre le signal et le début des actions
motrices, d’où une perte de temps. Ainsi, le coureur doit apprendre et sans cesse
s’entraîner à diminuer son temps de réaction afin d’améliorer sa performance.

3- L’accélération.
A partir d’une première enjambée courte les coureurs allongent
progressivement leurs foulées. De même, ils se redressent pour atteindre leur vitesse
maximale.

4- La course à vitesse maximale.


C’est une partie de la course. Le coureur reproduit un geste cyclique : la foulée, qu’il
tente de maintenir identique. On appelle foulée, le bond compris entre deux contacts
successifs (Gauche – Droit) avec le sol (posé). Celle-ci se compose d’une phase d’appui
et d’une phase de suspension. Le cycle (Gauche – Droit – Gauche) est composé d’une
phase d’appui et d’une phase de retour de la jambe libre. L’évaluation de la foulée
3
peut se faire par niveau, soit 5 niveaux d’habileté en fonction du viseur

a – La phase d’appui
Elle correspond au moment où le coureur pose son pied au sol. Elle est caractérisée
par trois mouvements successifs :

l’amortissement :
D'un point de vue purement mécanique, l'amortissement débute à l'instant où le pied
entre en contact avec le sol et se termine au moment où la projection verticale du
centre de gravité coïncide avec la verticale de l'appui. Elle s'opère sur toute la surface
du pied.

le soutien :
Il correspond au moment où le centre de gravité est à l'aplomb de l'appui au sol.
Pendant ce moment, la force tout entière est utilisée à soutenir le centre de gravité.
Le soutien est un instant privilégié pour l'observation. En effet, il permet de repérer
l'attitude de course (le coureur est haut ou bas ?). Cette phase doit être la plus courte
possible.

la poussée :
D'un point de vue mécanique, la poussée commence au moment du soutien et se
termine au moment où le pied quitte le sol. La composante des forces exercées par le
coureur sur le sol est orientée dans le sens de son déplacement. C'est donc le moment
moteur par excellence.

8
Figure 1 : La poussée (DYSEN)

b – La phase de suspension

La suspension est le résultat objectif des efforts produits lors de la phase d'appui qui
l'a précédée. Elle permet au coureur de réaliser des ajustements segmentaires
favorisant le maintien de son équilibre et la préparation des actions motrices à venir.

La suspension commence au moment où le pied de poussée quitte le sol et se


termine au moment où l'athlète reprend appui. Pendant cette phase aérienne, le
coureur n'a aucun point de contact avec la piste.

5- Le finish.
Il est caractérisé par le comportement que l’athlète doit adopter afin de ne pas
porter atteinte à sa performance du point de vue du chronométrage. Le coureur doit
donc maintenir son effort au-delà de la distance à parcourir.
Or, chez les débutants, il est fréquent de les voir ralentir ou même, dans les cas
les plus extrêmes, s’arrêter avant la ligne d’arrivée. Ce qui pose un problème
d’apprentissage.

9
L’enseignement de la course de
vitesse :
A l’école, cet enseignement est essentiel. Or sa pratique scolaire est en crise et
diminue dans les programmations d’éducation physique et sportive des écoles
pour diverses raisons. Pourtant, ce sport permet un bon développement des
fonctions cardiaques, respiratoires, musculaires et, plus particulièrement, des
compétences motrices telles que :
- partir vite à un signal, - accélérer en ligne droite,
- maintenir une vitesse maximale jusqu’à l’arrivée.
La course de vitesse permet aussi de développer des compétences
transversales telles que :
- capacité pour l’enfant de vérifier et d’identifier ses progrès,
- intégrer des actions élémentaires et des actions complexes,
- gérer ses ressources, - gérer la récupération,
- situer leur course dans le contexte temps,
- intégrer et utiliser un code, - utiliser d’un système d’évaluation.
- tenir un carnet de bord dans le cadre d’un projet interdisciplinaire en
mathématiques, français et EPS.
Son initiation peut être abordée de différentes façons :
l'aspect technique (départ, foulée, attitude,...) ;
La confrontation directe avec des concurrents ;
Le chronomètre (étalonnage direct par rapport à soi-même et éventuellement,
indirectement par rapport à autrui).
Le maître devra, cependant, veiller à ne pas axer uniquement son enseignement
vers la performance (dans le cas présent : le temps). Mais il devra tenir compte de
cet élément essentiel dans la motivation de l’enfant. En effet, la course de vitesse,
Tout comme les autres activités athlétiques, offre une satisfaction immédiate
du résultat : surpassement par rapport à soi-même ou par rapport à ses camarades.
La motivation pourra, également, être engendrée grâce à des situations
aménagées toujours agréables pour l’enfant. Par la pratique, par cette alternance
jeu - compétition et apprentissage, l’enfant pourra acquérir des habitudes
psychomotrices très générales qui participeront à accroître les possibilités d’action
de l’enfant.
Pour améliorer les compétences motrices citées plus haut, l’enseignant peut
proposer des situations de jeux avec des consignes précises et concrètes où
l’enfant peut constater ses progrès, des situations où il peut également s’évaluer
et évaluer ses camarades sous formes d’observations, de points marqués, de temps
chronométrés– individuellement, par deux ou par équipes.
Les séances devront alterner :
- des jeux, - des apprentissages moteurs,
- des prises de performance.
10
L’enfant et la course de vitesse
L’athlétisme répond aux besoins naturels de l’enfant : courir, sauter, lancer. La
course de vitesse, en particulier, est une activité que l’enfant découvre et
expérimente de manière assez spontanée. En effet, selon Keller Jean, les
premières courses apparaissent vers les 15-18 premiers mois de l'enfant. À partir
de cet âge, la vitesse de course va alors continuellement augmenter.

Paoletti René partage cet avis. Pour lui : « L'ébauche de la course se manifeste
vers 18 mois comme une forme de marche accélérée (…). Chez l'enfant actif, le
modèle de course propre à l’adulte peut être observé à partir de l'âge de quatre ans
»5.
Lors de la récréation, l’observation des enfants permet d’affirmer que la course
de vitesse correspond parfaitement aux types d’effort naturellement mis en place
par eux. Effectivement, ces derniers préfèrent les efforts brefs et intenses suivis
de phase de récupération pratiquement complète.
Il sera donc très facile de solliciter leur participation active aux exercices de
vitesse surtout si l’on tient compte de leur attitude mentale vis-à-vis de ce type
d’effort grâce à des formes (compétition, jeux) particulièrement faciles à mettre
en place dans ce type d’activité.
Enfin, la variété des situations pédagogiques qui assure un développement
efficace des différents paramètres de vitesse permet d’éviter toute lassitude de la
part des pratiquants et maintient leur motivation à un niveau élevé, motivation
sans laquelle il n’existe plus de réel apprentissage6.
Sur le plan physiologique, si la durée de l'effort dépasse 10 secondes, la
répétition des exercices provoque un taux d'acide lactique important que les
enfants ne sont pas capables de supporter. Il est donc primordial de respecter un
temps de récupération entre chaque activité, ce qui offre la possibilité à l'enfant
de renouveler son stock d’ATP (Adénosine Tri-Phosphate) nécessaire à
l'accomplissement des efforts répétés et qui permet de poursuivre l'exercice dans
des conditions optimales.
Sur le plan biologique, l'enfant de 9-10 ans présente un rendement cardio-
pulmonaire médiocre du fait d'une cage thoracique encore exiguë. Lors d'un effort
physique soutenu ou intense, l'organisme de l'enfant est alors brusquement
sollicité et provoque une élévation du rythme cardiaque. Par contre, le rendement
musculaire ainsi que la contractilité et l'élasticité sont bonnes.
Sur le plan psychologique, l'enfant a besoin de justice, d'égalité au sein du
groupe. À cet âge, il apparaît chez l'enfant,un désir de compétition.

11
Analyse et traitement didactique
de course vitesse
I. DEFINITION :
• Obtention de la plus grande vitesse possible sur une distance à parcourir
• Vitesse de déplacement à intensité maximal
• Sollicite de façon privilégiée le processus anaérobie alactique.
• En compétition officielle : 60m en salle, 100m en extérieur, et 200m.
• La vitesse peut être comprise comme la faculté d’effectuer une ou plusieurs
actions motrices en un minimum de temps

➔ La vitesse de course :

Elle est composée de trois éléments fondamentaux relativement indépendants :


1. La période de latence de la réaction motrice ou « vitesse de réaction »:
C’est la période comprise entre le signal et la réaction motrice. Faculté d’un
individu à réagir au signal sonore du départ.
2. La vitesse d’un mouvement isolé
Faculté d’exprimer la force maximale en un temps minimal pour exécuter un
mouvement simple, non cyclique = manifestation de la qualité intrinsèque de la
concentration musculaire.
3. La fréquence gestuelle
Egalement appelé « vélocité ». Faculté de répéter le plus grand nombre de cycles
gestuels identiques pendant une seule unité de temps.
➔ La vitesse globale :

Le fait d’associer ces trois éléments fondamentaux de la vitesse à une distance de


course déterminée permet de parler de « vitesse globale » de l’individu. Celle-ci se
subdivise en phase d’élévation et phase de stabilisation. Ainsi, la performance en
course de vitesse dépend à la fois des qualités d’accélération du coureur et de sa
faculté à maintenir une vitesse maximale le plus longtemps possible.

II. LOGIQUE INTERNE :


La course vitesse est la capacité de parcourir une distance donnée (30 ,40 ,60 ,100
m) dans un minimum de temps.
❖ Sur le plan physiologique :

La brièveté de l’effort de vitesse ne permet pas aux muscles de s’alimenter


immédiatement en oxygène, les muscles utilisent leurs propres réserves d’un déficit
importante en oxygènes en raison de l’intensité de l’effort ce qui entraine une dette
d’oxygènes en raison de baisser l’aptitude a l’effort ce qui nécessite une adaptation de
muscle a l’effort maximale
12
❖ Sur le plan technique :

Il y’a 4 étapes dans la course de vitesse :


- le départ
- la mise en action
- la course proprement dite
- l’arrivé
❖ Le départ :
• Bon placement (aux blocs)
• Réagir vite à un signale donnée
• Pousse mise en attention préalable des muscles propulseurs
❖ La mise en action
• Retard dans le redressement du buste
• Accélération progressive
• L’amplitude des foulées
❖ La course proprement dite
• Maintien de la vitesse optimale

❖ L’arrivée
• Résistance à la décélération
• La synchronisation jambes bras, reste un élément important dans le maintien en
équilibre

III. Problèmes fondamentales :


Réaliser le meilleur rapport fréquence-amplitude compatible avec un effort
d’intensité maximale
Le problème magique auquel le coureur est confronté et qui est aussi un
problème de cohérence avec la logique interne de l’APS est celui de la conservation de
la vitesse, de l’accélération et du départ.
Concernant la première et selon le niveau de la pratique et de la puissance
explosive développée par la musculation, le sprinter devrait être capable de
s’organiser dans ses attitudes et sa technique pour maintenir sa vitesse acquise
précédemment.
L’un des points très essentiels dans la réussite en course de vitesse c’est aussi le
relâchement, la répétition par l’affinement des sensations.

13
IV. Principes et règles d’action :
❖ Les principes d’actions fondamentaux :

Utilisation de la filière énergétique ATP-CP (Anaérobie A lactique) qui ne


dépassant pas 14 seconde (en milieu scolaire).
• Mobilisation de la force musculaire, en particulier celle de tissu inférieur.
• Création, conservation et maintien de la vitesse
• Déclenchement d’action
• Transmission de la force acquise au corps
• Principe de coordination des forces
• Placement du corps dans la trajectoire adaptée
• Principe d’intériorisation des référents (formation……)
• Les différents principes opérationnels sont générés par cette activité athlétique
afin de structurer les conduites motrices

Principes d’action Règles d’action

✓ Adaptation des starting-blocks.


DEPART ✓ Placement dans les starting-blocks.
✓ Position de départ

✓ Redressement progressif
✓ Maitrise de l’attitude de la course
MISE EN ACTION
(synchronisation…)
✓ Appui actifs au sol

✓ Courir sans réduire l’amplitude


MAINTENIR LA
✓ Courir dans l’axe
VITESSE ACQUISE
✓ Relâchement du haut

FIN DE LA COURSE ✓ Ne par perdre la vitesse


(ARRIVE) ✓ Terminer en pleine vitesse

14
V. Enjeu de formation :
Activité motrice sociale compétitive et réglementé, elle se pratique dans un
milieu terrestre standardisé et qui s’exprime par des technique gestuelles de type
incertitude.
Il vise a travers en enseignement, le développement maximum des potentialités
physique, psychiques et morales de l’élève au de l’athlète et la réalisation de celui-ci de
performance chiffrable dans le temps et l’espace afin de permettre des comparaisons
vis-à-vis de lui-même et des autres
❖ Sur le plan psychomoteur
• Développer les habiletés motrices
• Intégration des rapports espace-temps
• Développement des capacités organique(vitesse-résistance)
• Sollicitation des grandes fonctions
❖ Sur le plan cognitif
• Connaissance de ses possibilités d’action
• Etablir des rapports inter-action
• Connaissance du règlement
• Réactualisation et enrichissement des connaissances en relation avec l’activité
❖ Sur le plan socio-affectif
• Affirmation de sa personnalité
• Dépassement de soi
• Provoquer une activation émotionnelle dynamisant
• Accepter d’être acteur et observateur (corriger un camarade au départ, en
course

15
VI. Traitement didactique :
Les niveaux d’apprentissage

Niveaux Départ Attitude de course Travail des bras jambes

-position - Course en zigzag - - Les bras ne sont pas dans


incorrecte ralenti avant l’arrivée l’axe
réaction lente - La tête bouge
-redressement incorrect

-Position correcte mais la -Tête fixe ; mais le -Foulées trop longues ou bien
réaction est lente corps est encore trop courtes.
perché -Les mains montent jusqu'à
l’épaule.

-Redressement sur 5 -Les genoux monte en haut


appuis -Corps droit -les foulées sont longues et a
-bras lancés en avant et -tête droite la fois rapides
en haut

-le bassin est fixe par -les coudes sont tirés en


-explosif rapport au tronc arrière mais devant les yeux.

16
Les Thèmes, Critères de réussite et situations de références

Thèmes d’étude Critère de réussite Situation de référence

prise d’information s’échapper le plus vite de son Développement des signaux


visuelle auditive à la adversaire (en cas de jeux) arrivée auditifs visuels et perspectifs
perception du départ le premier en cas de course par les jeux.

Travail des séries de courtes


Courir sans interruption Essayer de régulariser le rythme distances intercalées par des
sur une distance donnée dans toutes les séries effectuées périodes de repos (20m ; 40m ;
60m)

_Savoir utiliser les filières


_Les foulées doivent être longues
énergétiques (de type Travail des séries de 80m pour
et rapides.
résistance) _savoir les garçons et 60m pour les
_attitude correcte de la tête et du
enchaîner plusieurs filles.
bassin
courses a vitesse maximale

17
Règlement de course vitesse

I. La piste :
Ayant la forme d’un anneau elle mesure 400m elle est composer de 8 couloires
ayant 1,22 m de large
* La mesure de la largeur d’un couloire se fait du bord intérieur de la ligne intérieure
au bord extérieur de la ligne externe c à d que le coureur n’a pas le droit de poser son
pied sur la ligne qui est à gauche ce qui entraînerait sa disqualification mais peut le poser
son pied sur la ligne qui est à sa droite
* la longueur de la course est mesurée en comprenant la ligne de départ et en excluant
la ligne d’arrivée, ceci à pour conséquence évidente que tous les départs son donnés à
partir du moment ou le coureur n’empiète pas d’une façon ou d’une autre sur la ligne
du départ

II. Le départ :
Il peut prendre deux forme : le départ accroupi (en starting blocks) et le départ
debout

Le départ accroupi

Il est obligatoire pour toutes les course d’une distance allant jusqu’au 400m inclus il
se donne après 3 commandements :
À vos marques : les coureurs debout derrière les blocs, s’installent dans ces blocs de
départ

18
Prêt : ils gardent les deux mains au sol et soulèvent le bassin
Coup de feu : le coup de feu est tiré lorsque les concurrents sont immobiles à (claquoir,
partez !) leurs marques
.
Le départ debout

Il ne peut se prendre que pour des distances supérieur à400m il se donne grâce à
deux commandement :
A vos marque : les coureurs debout derrière la ligne de départ viennent se placer avec
précision derrière cette ligne
Coup de feu : le coup de feu est tiré lorsque les concurrents sont immobiles (claquoir,
partez)

III. Le Faux départ :


À la position prêt si un concurrent fait quoi que ce soit qui gène les autres coureurs
partir avant le signal produire des bruits …) il fait un faux départ en ce cas il reçois un
avertissement au deuxième faux départ il est disqualifié et doit se retirer
Couloirs
Pour les courses allant jusqu'à 400 m inclusivement, chaque concurrent doit se tenir
dans la limite du couloir qui lui est assigné pendant toute la course.
-Il y a 8 couloirs: - le couloir mesure 1,22m
Arrivée
Les concurrents sont classés dans l'ordre dans lequel leur torse, à l'exclusion de
toute autre partie du corps, atteint la ligne d'arrivée.

IV. Les juges aux arrivées :


leur but est de classer les athlètes .Ils se répartissent les rôles (A prend 1et 2, B
prend 2et 3, C 3 et 4 etc.).Ils se placent sur un coté de la piste dans le prolongement
de la ligne d'arrivée.
Ils jugent l'athlète au passage de son buste.

V. Le chronométrage :
On considère que les signaux qui marquent les limites du temps d’une course sont
d’une part la fumée qui sort du pistolet du starter (et non pas le son perçu par le
chronométreur) et d’autre part le franchissement de la ligne d’arrivée par la poitrine
du coureur à l’exclusion de toute autre partie au premier signal le chronométreur
déclenche son chronomètre au second il l’arrête une règle doit être impérativement
respecter le vainqueur doit être chronométrer par trois chronomètre différents
On ne chronomètre pas par couloire mais par ordre d’arrivée

19
Caractéristiques psychologiques et
développementales des élèves
L’élève de la 2éme année collège se caractérise par :
- Activité motrice inadaptée
- Manque de confiance en soi
- manque d'expérience
- Existe un conflit entre passé et avenir : tout est en train de se faire
- Age des oppositions et des contradictions : s'affranchir de la famille, être libre,
opposition aux parents et aux adultes
- inquiétude et instabilité au niveau émotionnel
- manque de responsabilité
- Réactions de prestance (fou-rire) Donc on considère que :
1. "Il n’y a pas deux apprenants qui progressent à la même vitesse.
2. Il n’y a pas deux apprenants qui soient prêts à apprendre en même temps.
3. Il n’y a pas deux apprenants qui utilisent les mêmes techniques d’étude.
4. Il n’y a pas deux apprenants qui résolvent les problèmes exactement de la même
manière.
5. Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même répertoire de comportements.
6. Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même profil d’intérêt.
7. Il n’y a pas deux apprenants qui sont motivés pour atteindre les mêmes buts. *"
selon Burns 1971

Logique de comportement de l’élève


Le comportement d’un sujet dans une activité donnée dans notre cas la course
de vitesse ce n’est qu’un reflet de l’état de l’individu dans les 3 plans qui forment sa
personnalité humaine, tel que le domaine psychomoteur, cognitif et psycho-socio-
affectif.
La course de vitesse comme toutes les activités athlétiques est un jeu pratiqué
par des individus de tout âge et de valeur physique plus au moins élevée ; il est bien
évident que la course de vitesse pratiquée par les jeunes garçons pour la première fois,
n’a pas ma même allure que celle pratiqué par des confirmés pour cela on doit poser
la question de (niveau de pratique)
Dans la course de vitesse on va structurer la logique du comportement de
l’enfant en se référant aux principes d’action de l’activité course de vitesse c’est d’après
les représentations des élèves que nous pouvons établir les niveaux pratiques.il faut
partir de ce que l’élève soit faire pour lui proposer par la suite ce qu’il être capable de
faire pour progresser.

20
Sécurité et pratique physique
Seuls les exercices proposés par le professeur, doivent être travaillés.

Avant la course :

- S’échauffer correctement pour ne pas se blesser (chevilles, mollets, ischio jambiers,


quadriceps, adducteurs, tronc.)

- Veiller à rester chaud entre les passages pour éviter les blessures (sautiller, faire
quelques flexions extensions,…)

Pendant la course :

- Respecter les couloirs de courses : ne pas changer de couloir, ne jamais sortir


de son couloir pour ne pas gêner ou bousculer un camarade.

Après la course :

- Ne pas s'arrêter brusquement après avoir franchi la ligne d'arrivée

- Rester dans son couloir pour ne pas couper la route à un camarade qui arrive
derrière vous à pleine vitesse, vous risqueriez de le percuter violemment

- Ne pas traverser la piste sans regarder

- Ne pas jeter ou jouer avec le chronomètre

21
Projet
prévisionnel

22
Module d’enseignement Famille d’APS APS support
mobilisation des ressources individuelles pour renforcer le projet
Athlétisme Course de vitesse
du groupe
L’élève de la 3eme année collège doit pouvoir ajuster les éléments de l'acte moteur et l'adaptation aux différentes situations en fonction de ses
Objectif terminal d’intégration exigences organisationnelles et réglementaires, et s'exercer sur la pratique des droits et devoirs pour réaliser un projet sportif individuel ou
collectif.
Compétence visée l'application des règles du jeu et le respect des décisions de l'arbitre.
L’élève de 2eme année doit pouvoir organiser les mouvements du corps et adapter les efforts pour consolider les habiletés et améliorer un
Objectif terminal de cycle
niveau de performance.
Connaissances conceptuelles Connaissances procédurales Connaissances comportementales
✓ Connaitre les concepts clés de ✓ Réaliser correctement un départ réglementaire
l’APS. ✓ Réagir au signal à temps ✓ Etre autonome et responsable
✓ Connaissance le règlement de ✓ Créer sa vitesse maximale ✓ Respecter les autres
l’APS ✓ Maintenir la vitesse jusqu’au finish
Bilan des paliers et
Séquences d’enseignement Séances Buts
mode d’évaluation

1 Détecter le niveau des élèves en course de vitesse sur le plan de la technique et de la performance
❖ C.conceptuelles /3
2 Séance théorique Rapprocher les élèves et les enrichir des connaissances conceptuelles de base de l’APS.
3 Réagir rapidement au signal de départ dans plusieurs positions du corps ❖ C. Procédurales /
14
4 Réagir rapidement aux signaux visuels et auditifs après un départ réglementaire (Performance/6 +
Séquence 1 :Réaction / signal / Au signal, pouvoir créer une vitesse maximale après un départ explosif et un redressement progressif du Processus/7)
5
cration de la signal corps, sur une distance de 15 ♀ /20 ♂ mètres
6 Au signal, créer sa vitesse maximale et parcourir une distance de 30 ♀ /40 ♂ mètres ❖ C.
Comportementale
7 Créer sa vitesse maximale sur une distance de 40 mètres
s /4

8 Sur une distance de 60m, arriver à maintenir sa vitesse jusqu’au finish.


Séquence 2 : Maintient de la vitesse
Après un départ réglementaire, créer sa vitesse maximale et arriver à la maintenir dans les derniers 40
9
mètres.

10 Evaluer les acquisitions des élèves sur le plan procédural (Produit, Processus)

23
Module d’enseignement Famille d’APS APS support Niveau scolaire N⁰ de la séance Matériel
mobilisation des ressources individuelles pour Chronomètres
Athlétisme Course de vitesse 3éme AC T.O
renforcer le projet du groupe Claquoir, Plots, SB
L’élève de la 3eme année collège doit pouvoir ajuster les éléments de l'acte moteur et l'adaptation aux différentes situations en fonction de ses
Objectif terminal d’intégration
exigences organisationnelles et réglementaires, et s'exercer sur la pratique des droits et devoirs pour réaliser un projet sportif individuel ou collectif.
Compétence visée Réaliser les meilleures performances possibles - savoir s’échauffer en athlétisme - s’avoir coopérer avec des camarades
L’élève de 3eme année doit pouvoir gérer l’effort physique pour réaliser des prestations correctes et efficaces suivant ses exigences organisationnelles
Objectif terminal de cycle
et réglementaires et réaliser un niveau de performance individuel et collectif
Objectif de la séance Détecter le niveau des élèves en course vitesse sur le plan de la technique et de la performance
Critères de
Etapes Durée Buts Tâches Dispositif Critères de réalisation
réussite
➢ Aménagement du Matériel. ➢ Engagement
➢ Contrôle des tenus et de l’absence optimal des
Préparatoire

➢ Eveil psychique et ➢ Présentation de l’objectif de la séance. élèves. ➢ Inspirer, expirer,


5 à 10 moteur ➢ Echauffement Général (course légère) ➢ Augmentation s’étirer à fond
min ➢ Présentation de ➢ Echauffement spécifique (Elévations de genoux ; talents de la fréquence ➢ Bonne exécution
l’objectif de la séance fesses ; des accélérations ; …) cardiaque et des mouvements
respiratoire

Situations de test : ➢ Remplir les fiches


❖ Situation 1 :Le groupe classe se devise en trois groupes : d’observation avec
• Groupe 1 : Organisateurs (marqueurs, chronométreurs, ➢ Fiches
objectivité.
d’observation
Fondamentale

départ) ➢ Respect les


➢ Courir une distance • Groupe 2 : Observateurs Dép remplies
organisateurs
40 à 45 de 60 mètres dans le • Groupe 3 : Passage (par deux) 60m correctement
➢ Les
min minimum de temps. Les organisateurs s’occupent du signal de départ à l’aide d’un chronométreurs
Claquoir, et de la prise des performances à l’aide des chronomètres et ➢ Relever les
doivent êtres
des fiches dont les noms sont inscrits. performances de
attentifs au
Les observateurs observent les coureurs par une fiche d’observation tous les élèves
avec deux critères (Départ, Course). déclanchement de
❖ Situation de référence :40m la course.

➢ Course légère et étirements passifs.


➢ Retour au calme ➢ Participation des ➢ Implication
Finale

5 ➢ Ramassage du matériel.
➢ Récupération élèves mentale des
min ➢ Bilan de la séance
complète ➢ Pas d’accidents élèves
➢ Feedback sur le niveau des élèves

24
Interprétation des résultats
Du test d'observation
Cycle de Trajet de Fin de Perfr
Départ jambe la course La course sur
60/80m
Debout Flèch Avant Arriè Axé Désaxé Maintien Décélère
e re
pourcentages

Accueil des données :


Réaction au signal Redressement Course Fin de
La course
En A temps En retard brusque progressif axée désaxée
avant Maintien Décélère
7/39= 21/39 = 11/39 = 30/39 = 09/39 = 4/39 = 35/39 = 15/39= 24/39=
17,94% 53,84% 28,2% 76,92% 23,07% 10,25% 89,74% 38,46% 61,53%

➢ En se basant sur les résultats résumés dans le tableau situé ci-dessus, on constate
que :

▪ Pour la réaction au signal (départ) il y a (53,84%) de la classe qui fait un


départ à temps.
▪ Pour le redressement, la majorité des élèves (79,92%) font un redressement
brusque.
▪ En ce qui concerne la course, en général les élèves courent dans leur propre
couloir (10,25% des élèves ont réalisé une course axée).

➢ En se basant sur le test diagnostique pour la classe 3AC en à pus observé


les comportements suivant pour les élèves
▪ Pour la réaction au signal (départ), peut dans la classe qui font un
départ à temps.
▪ Pour le redressement, la majorité des élèves font un redressement
brusque

25
2. arriver à optimiser le rendement des élèves.
▪ En ce qui concerne la course, en général les élèves courent dans leur
propre couloir a l’aide des plots , cars la piste un pas dans une bonne
santé pour travailler
1/ Création de la vitesse :
D’après les résultats obtenus au niveau de la première phase de la
course (création de la vitesse), nous avons constaté que presque la moitié de
la classe a pu réaliser un départ à temps, tandis que l’autre a fait un départ
plus au moins en retard, cela est dû aux problèmes résidants chez les
élèves, car ils connaissent mal les trois commandements de la course, ainsi
que leur faiblesse au niveau des membres inférieurs générateurs de la
force explosive. Donc vraiment cela nous ramène à prouver que les élèves
ont des difficultés dans cette phase de course.
2/ La Conservation de la vitesse :
Généralement la conservation de la vitesse ne constitue pas un grand
problème pour tous les élèves parce que la majorité fait une course axée.
3/ Le Maintien de la vitesse :
La majorité des élèves n’arrive pas a maintenir leurs vitesse
maximal, a cause de la piste qui n’est pas plats et aussi la décélération
D’après ces résultats, les élèves ont des problèmes dans la réaction
au signal et le redressement, maintient de la vitesse. Alors, durant ce
cycle de la course de vitesse nous allons travailler sur ces deux
paramètres, en plus la conservation de la vitesse et le maintien, tout
en espérant leur donner de notre mieux dans cette APS.
▪ Décisions prises
▪ Sur le plan psychomoteur
1. réaliser correctement le départ réglementaire.
2. créer une vitesse explosive.
3. conserver sa vitesse pendant 30m.
4. maintenir sa vitesse jusqu’à la fin de 60m.
▪ Sur le plan cognitif
1. connaître le règlement de la course de vitesse.
2. connaître les termes spécifiques et généraux de l’activité.

▪ Sur le plan socio affectif


1. développer le sens de la responsabilité.

26
Module d’enseignement Famille d’APS APS support Niveau scolaire N⁰ de la séance Matériel
mobilisation des ressources individuelles pour Chronomètre,
renforcer le projet du groupe Athlétisme Course de vitesse 3éme AC T.B
Claquoir, sifflet,
L’élève de la 3eme année collège doit pouvoir ajuster les éléments de l'acte moteur et l'adaptation aux différentes situations en fonction de ses
Objectif terminal d’intégration exigences organisationnelles et réglementaires, et s'exercer sur la pratique des droits et devoirs pour réaliser un projet sportif individuel ou
collectif.
Compétence visée Réaliser les meilleures performances possibles - savoir s’échauffer en athlétisme - s’avoir coopérer avec des camarades
L’élève de 3eme année doit pouvoir gérer l’effort physique pour réaliser des prestations correctes et efficaces suivant ses exigences
Objectif terminal de cycle
organisationnelles et réglementaires et réaliser un niveau de performance individuel et collectif
Objectif de la séance Evaluer les acquisitions des élèves sur le plan procédural (Produit, Processus)
Critères de Critères de
Etapes Durée Buts Tâches Dispositif
réussite réalisation

➢ Aménagement du Matériel. ➢ Engagement ➢ Inspirer,


Préparatoire

➢ Eveil psychique et ➢ Contrôle des tenus et de l’absence optimal des élèves. expirer, s’étirer
10 à 15 moteur ➢ Présentation de l’objectif de la séance. ➢ Augmentation de à fond
min ➢ Présentation de ➢ Echauffement Général (course légère) la fréquence ➢ Bonne
l’objectif de la séance ➢ Echauffement spécifique (Elévations de genoux ; talents cardiaque et exécution des
fesses ; des accélérations ; …) respiratoire mouvements.

➢ Réaction de
Situations de test : départ à temps
Le groupe classe se devise en deux groupes : ➢ Redressement
progressif
Fondamentale

➢ Courir une distance • Groupe 1 : Organisateurs (marqueurs, chronométreurs, ➢ 2 passages pour


➢ Création d’une
de 60 mètres dans le départ,…) chaque élève
30 à 35 vitesse maximale
minimum de temps • Groupe 2 : Passage (par deux) ➢ T ˂ T2 (TO)
min Dép pendant les
➢ Application des
60m premiers mètres
Les organisateurs s’occupent du signal de départ à l’aide d’un techniquesacquise
➢ Conserver sa
Claquoir, et de la prise des performances à l’aide des chronomètres s pendant les
et des fiches vitesse dans la
séances
deuxième moitié
d’apprentissage.
de la distance.

➢ Retour au calme ➢ Course légère et étirements passifs. ➢ Participation des ➢ Implication


Finale

5 min ➢ Récupération ➢ Ramassage du matériel. élèves mentale des


complète ➢ Bilan du cycle ➢ Pas d’accidents élèves

27
Analyse des données du Test Bilan

L’évaluation est une opération pédagogique dont le but est de vérifier les acquis des élèves
et de leur attribuer une note…etc.

Pour l’évaluation en course de vitesse, elle ne sort pas de l’ordinaire elle est similaire
aux autres APS.

Les outils utilisés lors du test bilan sont des fiches qui combinent entre le processus et le
produit ;
• Processus technique du produit
• Produit performance

▪ Pour favoriser l’intégration et la participation des élèves au déroulement du test, on a


désigné 8 comme chronométreurs mesurant le temps de passage (passage par 2
élèves) de chaque élève sur 15m, 30m, 45m et 60m.

▪ Alors que l’enseignant s’est chargé de l’observation des critères suivants :

Départ Redressement Course


En avant A temps En retard Brusque Progressif axée désaxée

1/ La création de la vitesse
On a calculé la moyenne des performances (T1) sur les premières 15 mètres, qui est 3.05 et
la moyenne des performances (T5) qui est 2.40. Donc la moyenne de la création de la
vitesse des élèves (T1 – T5) est de 0.65.

2/ La conservation de la vitesse

28
La moyenne des performances sur les 30 m lancé (T4) est de 4.60, celle des performances
(T2 : entre 15 et 45m) est de 4.25. Alors la moyenne de la conservation de la coure est de :
4.60 – 4.25 = 0.35.

3/ Le Maintien de la vitesse
La moyenne des performances (T3) misent pour courir les derniers 15m du 60m est de
2.13, celle des performances (T5) mis pour courir les 15m du 30m lancée du test
d’observation) (c’est à dire le temps T4 /2) est de 2.35. Donc la moyenne du maintien de la
vitesse est de 0.22.

• Comparaison des résultats entre le TO et le TB :

1,2

0,8

0,6 test d'observation


test bilan
0,4

0,2

0
la création la conservation le maintien

• Le progrès des élèves entre le TO et le TB (au cours du cycle) :

29
Performances 60m
progrès (s)
(s)
N° Noms
T.O T.B
01 M 10.76 00
02 A 10.78 00
03 10.75 10.89 -0.14
04 9.76 10.12 -0.36
05 8.82 8.46 0.36
06 11.47 11.47 00
07 11.47 11.20 0.27
08 8.10 8.28 -0.18
09 8.82 8.59 0.23
10 8.73 8.86 -0.13
11 8.19 8.91 -0.72
12 10.71 10.02 0.69
13 9.85 10.47 -0.62
14 absent 8.69 00
15 7.74 7.86 -0.39
16 10.30 9.76 0.54
17 11.37 12.78 -1.41
18 8.10 8.20 -0.1
19 10.80 10.48 0.32
20 12.55 13.60 -1.05
21 10.71 10.75 -0.04
22 8.73 8.91 -0.18
23 M 9.04 00
24 absent 8.95 00
25 11.79 12.10 -0.31
26 10.39 10.80 -0.41
2727 9.94 10.03 -0.09
28 7.74 7.87 -0.13
29 9.36 9.18 0.45
30 8.73 8.69 0.04
31 12.10 11.83 0.27
32 8.18 8.28 -0.10
33 9.63 8.06 1.57
34 11.61 11.70 -0.09

30
• Méthodologie de la notation :
Selon les orientations pédagogiques (2000), la notation des élèves pour les activités athlétiques se réparti
sur trois plans :

Note totale sur 20 pts

Produit / 10pts Assiduité / 3pts Processus / 7

✓ Le processus / 7pts :
On a choisi 3 observables :

1. le départ : 3pts
• départ à temps : 3pts
• départ en retard : 2pts
• départ an avant : 1pt
2. la course : 2pts
• course axée : 2pts
• course désaxée : 1pt
3. le redressement : 2pts
• redressement progressif : 2pts
• redressement brusque : 1pt

✓ Le produit / 10pts :
Pour attribuer la note du produit (10), on va opter pour le nomogramme ; qui comporte trois axes :
1. un axe central : contient la note, et gradué de 0 à 10 (du bas vers le haut).
2. un axe à gauche : contient les performances du plus faible vers le meilleur.
3. un axe à droite : représente le progrès des élèves, du faible vers le meilleur. On a consacré 20%
de la note pour le progrès ce qui va influencer le placement des axes.

Perf (s) note/ 10 Progrès (s)


7.83 10 1.57
Nomogramme

13.60 0 -1.41

31
Note individuelle :

Départ/3 Course/2 Redressement/2 note/7

3 2 2 7
2 1 2 5
3 2 1 6
3 2 2 7
3 1 2 6
2 2 2 6
3 1 2 6
3 2 2 7
3 1 2 6
3 1 2 6
2 2 2 6
3 2 2 7
3 2 2 7
3 2 2 7
3 2 2 7
2 2 2 6
2 2 2 6
3 2 2 7
3 2 2 7
3 1 2 6
3 1 2 6
2 2 2 6
3 2 2 7
2 2 2 6
3 2 1 6
3 1 2 6
3 2 2 7
3 2 2 7
3 1 2 6
2 2 2 6
3 2 2 7
2 2 2 6
3 1 2 6
3 1 2 6

32
Note finale :
note note assiduité/3 note / 20
collective/ 10 individuelle / 7
4.8 7 1.15 12.95
4.8 5 1.89 11.69
4.6 6 2.63 13.23
5.5 7 2.26 14.76
8.8 6 3 17.8
3.9 6 2.63 12.53
5.5 6 3 14.5
8 7 3 18
7.9 6 3 16.9
7.2 6 2.63 15.83
6.7 6 2.63 15.33
5.2 7 3 15.2
335 7 3 13.5
7.5 7 1.52 16.02
8.4 7 3 18.4
6.6 6 3 15.6
1.2 6 3 10.2
8 7 1.52 16.52
5.5 7 3 15.5
1 6 3 10
5 6 3 14
7.2 6 3 16.2
7 7 2.26 16.26
7.2 6 0.78 13.98
3 6 3 12
4.5 6 2.63 13.13
6.8 7 2.63 16.43
7.6 7 1.52 16.12
7.4 6 2.63 16.03
7.5 6 2.26 15.76
3.6 7 1.89 12.49
4.5 6 3 13.5
8 6 3 17
4.5 6 2.26 12.76
33
Apprendre à courir aux élèves n’est donc pas si « ridicule » que ça vu la complexité de cette
action sur le plan biomécanique, psychologique et physiologique.

En effet, à l'issue de cette réflexion, on remarque que l'unité d'apprentissage a permis à une
grande majorité d’enfants d’améliorer leurs habiletés motrices, leurs savoirs et leur savoir-être.
Grâce à des jeux différenciés, ils ont été amenés à changer leur comportement afin de mener à
bien la course de vitesse. Ils ont ainsi pu prendre conscience des aptitudes à adopter et de l'effort
à fournir.

La motivation du maître et des élèves, le plaisir pris par ces derniers, les diverses situations
mises en place ont également joué un rôle majeur dans l’amélioration de leur savoir-faire. Nos
connaissances dans le domaine de l'athlétisme, plus particulièrement dans la course de vitesse
nous ont permis d'anticiper les problèmes auxquels les enfants allaient être confrontés et de
proposer des activités diverses, motivantes et adaptées à leur niveau.

L'analyse des résultats, en terme de performance et de niveaux d'habileté, a permis de


constater des progrès dans les comportements moteurs des enfants. On comprend bien qu’une
unité d'apprentissage menée sur trois semaines n'est pas suffisante.

Il est donc toujours possible de pratiquer une activité sportive, en l'occurrence ici
l'athlétisme, dans une école manquant de moyens matériels. Ce sport est tout aussi motivant pour
les enfants que les sports populaires tel que le football ou le basket si l'enseignant se donne la
peine de proposer des situations motivantes. De plus, cette activité est facilement évaluable
autant pour l'enseignant que pour les enfants et elle permet une transformation de leur course
en éliminant les gestes parasites.

34

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