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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE KONGO
U.K

B.P: 202 / Mbanza-Ngungu

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

RAPPORT DE STAGE

Présenté par :

KALEMBA MINGIEDI

Promotion : Deuxième licence

2023-2024
2

REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier l’Université Kongo, et particulièrement le doyen de la
faculté des sciences économies et de gestion, en la personne du professeur MANIKA
Jean-Papy pour ce stage académique bloqué.
Je tiens à remercier nos deux intervenants, notamment la Direction Générale des
Impôts et la Rawbank, pour l’encadrement et le temps consenti
Je tiens à remercier aussi mes parents, monsieur KALEMBA Joseph et madame
KIMWESA Fatou, ainsi que mes frères, amis et connaissances pour leur soutien.
3

INTRODUCTION
Les Etudiants ayant acquis des connaissances générales théoriques dans leur
établissement ont besoin d’effectuer des stages pratiques dans des entreprises leur
permettant de parfaire leur formation et d’acquérir une expérience professionnelle pour
pouvoir intégrer facilement la vie active.
Cependant, l’Université Kongo nous a proposé un stage bloqué, qui consiste à faire
venir les entreprises dans ses enceintes pour que ses étudiants puissent bénéficier de
l’expertise des experts.
Ainsi, au cours de ce stage, nous avons eu à nous enrichir des connaissances auprès de
deux organisations, à savoir : la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Rawbank.
Afin de permettre à nos lecteurs de mieux suivre le déroulement de ce stage, nous
avons mis à cet effet le présent rapport.
Outre l’introduction et la conclusion, le présent rapport va comporter deux chapitres, le
premier chapitre où nous allons présenter les deux sociétés susmentionnées, et le
deuxième sera consacré au déroulement de ce stage.
4

1ÈRE CHAPITRE : PRÉSENTATION DES ORGANISATIONS


Dans cette partie, nous allons présenter les organisations suivantes : la Direction
Générale des Impôts et la Rawbank.
Section 1. Présentation de la Direction Générale des Impôts (DGI)
La Direction Générale des Impôts est le service public dont la mission est de percevoir
les impôts qui sont des prestations pécuniaires exigées des contribuables sans
contrepartie au profit du trésor public.
1.1. Brève historique
Vers les 1960 l’organisation par type d’impôt qui existait dans l’administration des
finances avait pour mission la récolte de contribution de chaque citoyen. Sur
proposition du commissaire aux finances, d’une administration fiscale et d’une
autonomie administrative et financière créée le 10 mars 1988 par une ordonnance n°
88/039 du 10 mars 1988. La création de la direction générale des contributions
répondait à un souci d’accroissement de la mobilisation des recettes fiscales.
Suite à cette réforme la DGC organisait des concours afin de la transformation de la
jeune administration fiscale, car il s’était avéré indispensable de former des élites et
des techniciens de l’impôt. Malheureusement ce processus n’a pas duré longtemps, le
gouvernement en a mis un frein vers 1991.
A partir de 1997, la Direction Générale des Contributions développa des nouvelles
stratégies en vue d’améliorer les relations entre l’administration fiscale et le monde des
opérateurs économiques. Le but poursuivi était d’informer l’opérateur économique sur
ses droits et obligations.
En 1998, par sa lettre n°2938/CAB/MIN/FIN/98 du 18 août 1998, le Ministre des
Finances et Budget a apporté quelques modifications au cadre organique de la
Direction Générale des Contributions. Cette révision du cadre organique répondait à la
nécessité d’adapter la structure organisationnelle de l’administration fiscale aux
innovations introduites dans le système fiscal congolais.
A compter de 1999, le même pouvoir public a mis en place une stratégie de gestion
décentralisée avec un objectif principal : le rapprochement de l’administration fiscale
des contribuables par la déconcentration de la gestion de l’impôt qui s’est traduite par
la création des ressorts fiscaux.

Direction générale des contributions à la Direction générale des impôts


Décret n° 017/2003 du 2 mars 2003
Soulignons ici si la réforme de 1988 a abouti à la création d’une véritable
administration fiscale dotée d’une autonomie administrative et financière, la Direction
5

Générale des Contributions, elle doit au Décret n° 017/2003 du 2 mars 2003 sa forme
actuelle. Il ne s’agit pas d’un simple changement d’appellation par le remplacement du
vocable Contribution par Impôt mais d’une véritable restructuration et une nouvelle
organisation axée « usagers ».
En effet, avec la mise en place de la Direction des Grandes Entreprises (DGE), il est
apparu nécessaire de redéfinir les missions de l’administration centrale tout en la
renforçant en tant qu’organe d’impulsion.
1.2. Organisation
La DGI comprend une administration Centrale, une Direction des Grandes Entreprises,
une Direction Urbaine dans la Ville de Kinshasa ainsi qu’une Direction Provinciale
dans chaque province.
Elle dispose notamment d’une inspection des services placée sous l’autorité directe du
Directeur Général.
L’Administration Centrale est composée de la Direction Générale et des Directions
Centrales.
1.2.1. Organigramme

Source : Dgi.gouv.cd
6

1) La Direction Générale : comprend un Directeur Général et deux Directeurs


Généraux Adjoints.
2) Les Directions Centrales
Elles sont composées :
- La Direction des ressources Humaines ;
- La Direction de la Gestion Budgétaire et des Services Généraux ;
- La Direction de l’informatique ;
- La Direction des Etudes, Statistiques et Communication ;
- La Direction de la Législation ;
- La Direction de l’Assiette Fiscale ;
- La Direction de la Recherche et des Regroupements ; la Direction du
Recouvrement.
3) La Direction des Grandes Entreprises
4) La Direction Urbaine de Kinshasa et les Directions Provinciales.
La Direction Urbaine de Kinshasa et les Directions Provinciales des Impôts disposent
en leur sein des services opérationnels dénommés :
- Centres des Impôts (CDI) ;
- Centres d’Impôts Synthétiques (CIS).
En l’absence des CDI dans certaines Provinces, il y a les Sièges Modélisés et
Modernisés (SMM) des Directions Provinciales qui jouent le rôle des CDI.
5) L’inspection des Services
La Direction Générale des Impôts dispose d’une Inspection des Services placée sous
l’autorité directe du Directeur Général.
Les Directions Urbaines et Provinciales des Impôts disposent, chacune, d’une
inspection des Services.
7

Section 2. Présentation de la Rawbank


La Rawbank est une banque commerciale de la RDC, qui occupe une place
significative dans le secteur bancaire congolais par son total actif, son total des dépôts
et son total des crédits.
1.1. Statut juridique
Lors de sa création, la Rawbank fut une société par action à responsabilité
limitée (SARL), autorisée à exercer l'activité bancaire par décret présidentiel
N°40\2001 du 08 août 2001 avec la ratification par la RDC du traité OHADA, la
Rawbank s'est transformée en Société Anonyme avec conseil d'administration suivant :
les dispositions de l'Acte Uniforme sur les sociétés Commerciales et Groupement
d'intérêt Économique (AUSGIE).
1.2. Situation géographique
Le siège est situé sur atruim 66, avenue Lukusa dans la commune de la Gombe à
Kinshasa. Suivant la disposition statutaire régissant ses activités, la banque peut sur
décisions du conseil d'administration transférer son siège social à tout autre endroit de
la RDC. Elle étend actuellement son réseau d'agences dans la ville de Kinshasa et aussi
à travers le pays et provinces.
1.3. Historique
La famille rawji investit au Congo depuis quatre générations déjà, et cette
connaissance approfondie du marché et de multiples besoins des opérations
économiques les ont incités à investir dans le secteur bancaire. C'est ainsi qu'est né en
2002 la Rawbank Raw de la famille Rawji et bank pour banque, au terme d'une
réflexion menée dès 1988 mais dont l'aboutissement fut retardé par les secousses dont
on souffert le pays dans les années 90.
Depuis son entrée dans le marché bancaire congolais, la Rawbank n'a cessé de croitre
grâce à sa ligne novatrice de produits et services, couplée de ses techniques modernes
de management.
La Rawbank est progressivement devenue un acteur financier plan en République
démocratique du Congo. Ce développement s'inscrit dans le cadre d'une organisation
précise et contrôle conformément aux prescrits légaux et réglementaires en vigueur et
aux normes d'éthique de déontologie et de complaisance les plus stricts. En effet, la
Rawbank offre un paquet complet de divers produits et services financiers pour les
entreprises et les particuliers. Première banque congolais à avoir intégré le réseau
international SWIFT, pionnière dans la distribution des cartes de crédit MasterCard en
République démocratique du Congo. Grâce à la disposition d'expansion, la Rawbank a
déjà ouvert dans presque toute l'étendue du pays, toutes les grandes villes du pays. Elle
met ainsi en œuvre pour faciliter les activités financières de sa clientèle.
8

1.4. Objectifs
La Rawbank a pour objectif :
1. Mettre à la disposition de ses clients en République démocratique du Congo
les techniques les plus modernes et les produits les plus récents dans les efforts
pour être en permermance à la pointe du progrès, au service du client qui est
au cœur de toute démarche marketing. Elle veut que chacun de ses clients
s'approprie les services de la Rawbank, dans le sens bien compris de son
slogan "Rawbank is My bank". La Rawbank a pour emblème le léopard et son
nom, on retrouve ces trois traits qui marquent le respect, la rigueur et la
rapidité.
2. Faciliter et renforcer les échanges commerciaux entre les grandes entreprises.
3. Collecter les dépôts de ses clients, leur octroyer du crédit et gérer leurs
moyens de paiement.
1.5. Missions
La Rawbank a pour mission principales:
1. Jouer le rôle d'intermédiaire entre les agents à capacité de financement
(épargnants) et les agents à besoin de financement, c'est-à-dire qu'elle collecte
l'épargne et octroie du crédit et,
2. Mettre à la disposition de ses clients des moyens de paiement (carte, chèque,
ordre de paiement);
3. Effectuer toutes les opérations de bourse, finance, trésorerie, commissions sur
l'or et les métaux précieux ;
4. Représenter à titre de commission, de mandataire ou d'agent, de toutes
personnes physiques ou morales ;
5. Effectuer tout acte ou toute opération pour les tierces, acquisitions,
constructions ou location de tout immeuble nécessaire à son fonctionnement
ou à la réalisation de son objet social;
6. Placer l'achat, la gestion, la garde et les ventes des valeurs mobilières et tout
actif financier : la participation par voie de création de société nouvelle, de
souscription ou d'achat DZ titres ou droits sociaux, de fusion, de prise de
location gérance ou autrement ;
7. Conseiller en matière de question financière ainsi que tous les services
destinés à faciliter la création et le développement des entreprises.
1.6. Structure et Organisation
La Rawbank en tant que société commerciale du point de vue classique a pour
organes sociaux ou statutaires:
1. L'Assemblée générale des actionnaires : elle est constituée des actionnaires de
la société, ceux qui ont réuni des fonds (capital social) pour la création de la
9

société. Ils détiennent le titre propriété sur la société. La Rawbank a deux


actionnaires :
 Raw holding, actionnaire majoritaire avec 95% d'actions
 Minzoto holding 5% d'actions
2. Le conseil d'administration : le conseil d'administration est l'organe collégial
qui dispose des pouvoirs les plus étendus pour la bonne gestion de la banque,
il est composé des administrateurs de la société. C'est l'organe de conception et
de contrôle de la gestion. Il détermine les orientations de l'activité de la banque
veille à leur mise en œuvre. La Rawbank a neufs administrateurs, à savoir
quatre administrateurs exécutifs et cinq non exécutifs dont indépendants.
3. La direction générale : Elle est composée du Directeur Général et du Directeur
Général Adjoint qui sont les représentants de la société à l'égard des tiers. Ils
ont tous reçus mandat d'assurer la gestion courant de la société, le second à
l'absence du premier.
4. Commissaire aux comptes : expert-comptable chargé de certifier que les
comptes présentes sont conformes aux normes et que ceux - ci reflète l'image
fidèle de la société. Il peut s'agir d'une personne physique ou morale inscrite
sur la liste des cabinets agréés par la banque centrale du Congo. La Rawbank a
pour commissaire aux comptes privé water housse coopers RDC nous pouvons
voir plus clairement sur l'organigramme qui suit comment se présente la
structure fonctionnelle de la Rawbank. (Sur la page qui suivra il y aura
l'organigramme) la structure est renforcée par des entités, par des supports
rattachés au directeur général, telles que l'audit, le conseil juridique. Le
développement et analyse stratégique, le capital humain et le marketing et
communication. Hormis les organes sociaux statutaires, la Rawbank a un
comité d'audit, un comité de direction et des comités spécifiques.
5. Le comité d'audit: le comité d'audit assiste le conseil d'administration. Au nom
de ce dernier, il contrôle l'intégrité et l'efficacité des mesures de contrôle
interne et de la gestion des risques pratiquées par la banque.
Ils sont désignés sur base de leurs connaissances financières et/ou qualifications
professionnelles. Le président du comité est nommé par le conseil d'administration.
Hormis les organes sociaux statutaires et le comité d'audit, la Rawbank a des comités
du siège et comités des entités supports. Ces comités à la période de notre stage,
étaient au nombre de vingt-cinq. Ils ont pour objet d'assurer un fonctionnement
optimal de tous les services et départements de la banque, dans une démarche de
qualité et de sécurité au profit de toutes les parties prenantes. Les comités du siège
sont:
1. Comité de direction ;
2. Comité commercial ;
3. Comité budgétaire ;
10

4. Comité conformité ;
5. Comité crédit ;
6. Comité trésorerie et placement ;
7. Comité des ressources humaines ;
8. Comité marketing et communication ;
9. Comité maitrise des risques opérationnels :
10. Comité sécurité du système d'informations ;
11. Comité recouvrement ;
12. Comité Alco ;
13. Comité petits crédits ;
14. Comité suivi des dépassements ;
15. Comité credits full business \ business one.
Et les comités support internes sont:
1. Comité service et support interne ;
2. Comité opération ;
3. Comité logistique et immobilier ;
4. Comité informatique ;
5. Comité organisation ;
6. Comité optimisation du réseau Gab et TPE ;
7. Comité développement réseau ;
8. Comité sécurité des biens et des personnes ;
9. Comité veille technologique ;
10. Comité achat ;
 Le comité de direction
C'est l'organe décisionnel placé sous la responsabilité du Directeur Général et du
Directeur général adjoint entourés de sept directeurs. Le DGA présidé le comité de
Direction en l'absence du DG. Son rôle est de proposer au conseil d'administration les
grandes lignes de la stratégie de la banque, d’exécuter cette stratégie conformément
aux options prises par le conseil d'administration. Le Directeur Général est chargé de
la gestion courante de la banque et de sa représentation. Le comité de direction assise
celui-ci dans la préparation des propositions à soumettre au conseil d'administration
dans la supervision des activités opérationnelles de la banque et de l'analyse des
performances de cette dernière. Les sept directeurs, membres du comité de Direction
sont: le Secrétaire Général, le Directeur des risques, Directeur Commercial, Directeur
financier, Directeur de l'informatique, et Directeur des opérations et sécurité, Directeur
de l'organisation.
 Comités Spécifiques
Les comités spécifiques sont rattachés au comité de direction qui en accord
avec le conseil d'administration, en définit l’organisation, les objectifs et les modalités
11

de fonctionnement. Ces comités sont au nombre de vingt. Ils ont pour objet d'assurer
un fonctionnement optimal de tous les services et départements de la banque, dans une
démarche de qualité et de sécurité au profit de toutes les parties prenantes. Ces comités
se réunissent régulièrement, chacun selon le rythme préétabli. Des réunions de service
sont également organisées selon les procédures et un rythme bien définis afin
d'optimiser le fonctionnement de tous les rouages de la banque. Ces réunions des
comités sont également mises en place au sein des principales agences de la banque.
L'organisation de la banque est subdivisée en deux:
1. Le cœur du métier (front office, middle-office, et back office) : constitue la
base de l'activité bancaire.
 Le front office regroupe toutes les entités qui sont en relation avec la clientèle
d'une manière globale, avec un suivi centralisé des clients ayant une relation
multi-agence multi-agence avec la banque. Elles réceptionnent les instructions
de la clientèle (commercial, les opérations front office, etc.);
 Le middle-office : intermédiaire entre le front et le back office ;
 Le back-office traite les demandes des clients (opérations, crédits, etc.)
collaborateurs en charge de la gestion quotidienne des opérations bancaires
courantes et du traitement des instructions de paiement.
2. Les métiers supports : ne traitement pas les demandes des clients mais
viennent en appui à l'activité bancaire entant que telle (Secrétariat Général,
informatique, Finances, Ressources Humaines, Département Juridiques, Les
risques, Les moyens, etc.)

1.7. Fonctionnement
La banque dispose des moyens humains, financiers et matériels qui lui
permettent de réaliser son objet social. La banque dispose d'une politique de
recrutement locale, la majorité du personnel est constituée des nationaux. On
dénombre moins de 8% de son personnel sont constitués d'expatriés travaillant dans les
différentes agences.
1.7.1. Les moyens matériels et financiers
La banque dispose d'un parc automobile affecté notamment au convoyage des
fonds. La banque utilise des fonds générés par les activités pour financier des dépenses
courantes, les actionnaires et les propriétaires de banque. Les véhicules de la banque
sont principalement des jeeps et des camionnettes blindées pour le transport des fonds.
1.7.2. Les systèmes informatiques
Toutes opérations de la banque sont gérées par un logiciel bancaire appelé "Delta
Bank" qui est en voie de devenir la "version 10 d'amplitude". En plus ce logiciel de la
banque utilise également le package Microsoft (système d'exploitation et logiciel
12

bureautique). Le système amplitude V10 permet la synchronisation, la sécurisation et


la centralisation de toutes les opérations de la banque (siège et succursale).

2ième CHAPITRE : DEROULEMENT DU STAGE


Dans cette partie, nous allons parler des connaissances acquises à travers ce stage.
Ainsi, sera tour à tour présenter les notions indispensables au fonctionnement de la
DGI et de la Rawbank.
Section 1. Notions sur l’impôt
1.1. Définition de l’impôt
L’impôt peut être défini comme une prestation pécuniaire requise par voie d’autorité à
titre définitif auprès des contribuables sans contrepartie directe en vue de la couverture
des charges publiques et à des fins interventionnismes. Cette définition met en exergue
les concepts suivants :
- Prestation pécuniaire (pecunia) du fait que l’impôt est payable en argent.
- Voie d’autorité, ici on voit des lois qui règlemente la perception des impôts.
- Titre définitif, l’impôt est non remboursable.
- Sans contrepartie directe.
- Couverture des charges publiques.
1.2. Type d’impôt
La DGI perçoit deux catégories d’impôts, les impôts directs et les impôts indirects.
a. Les impôts directs
Sont des impôts qui frappent directement le revenu ou le patrimoine du contribuable.
Dans cette catégorie d’impôt, on retrouve deux sous-groupes d’impôts, les impôts réels
et les impôts cédulaires sur les revenus. On retrouve dans le premier sous-groupe,
l’impôt foncier, impôt sur les véhicules, impôt sur la superficie des concessions
minières et hydrocarbures. Quant au second, comprend impôt sur les revenus locatifs,
impôt sur les revenus mobiliers, impôt sur les revenus professionnels et impôt
exceptionnel sur les rémunérations des expatriés.
- Impôt foncier :
Concerne les propriétés bâties et non bâties suivant la nature des immeubles et le rang
des localités. Il est actuellement taxé sur base d’une superficie, et relève de la
compétence exclusive des provinces.
- Impôt sur les véhicules
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Frappe les engins à moteur servant de transport aérien, terrestre et par eau. Le taux de
cet impôt est fixé en fonction du poids et de la puissance de chaque type de véhicule.
- impôt sur la superficie des concessions minières et hydrocarbures
Concerne les superficies de concessions accordées soit pour l’exploitation, soit pour la
recherche à titre exclusif.
- impôt sur les revenus locatifs
Sont ceux provenant de la location ou sous location des bâtiments et terrains sis au
Congo.
- Impôt mobilier
C’est un impôt qui est prélevé sur : les revenus d’actions ou parts, les revenus
d’obligations, les revenus des capitaux empruntés à des fins professionnelles, les
tantièmes, les montants nets des redevances, etc.
- Impôt sur les bénéfices et profits
C’est un impôt qui assis d’une part, sur le bénéfice de toutes les entreprises
industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou immobilières, y compris les
libéralités et avantages quelconques, d’autre part, sur les profits, quelle que soit leur
dénomination, des professions libérales, charges offices ou de toute autre occupation.
- Impôt professionnel sur les rémunérations
L’IPR est un impôt qui est assis sur, les rémunérations des personnes rétribuées par un
tiers, de droit public ou privé, sans être liées par un contrat d’entreprise ainsi que celles
des associés actifs dans les sociétés autre que par action ; les rémunérations que
l’exploitant d’une entreprise individuelle s’attribue ou attribue aux membres de sa
famille pour leur travail ; les pensions, les rémunérations diverses des administrateurs,
gérants, commissaires, liquidateurs de sociétés et de toutes personnes exerçant des
fonctions analogues.
Sont aussi considérés comme personnes rétribuées par un tiers et assujetties à l’IPR : le
personnel politique, les mandataires public, l’engagé local des missions diplomatiques
et travailleur occasionnel.
- impôt sur les revenus professionnels et impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés
L’I.E.R.E est un impôt assis sur les rémunérations perçues par le personnel expatrié.
b. Les impôts indirects
Sont des impôts qui frappent la consommation et les dépenses du contribuable.
14

Dans cette catégorie, on retrouve les différentes taxes sur la valeur ajoutée (TVA),
entre autre, TVA/Importation (DGDA), TVA/Intervention (DGI) et la
TVA/Exportation.

1.3. Système fiscal congolais


Le fisc congolais comprend quatre caractéristiques, à savoir :
- Déclaratif
Le système fiscal congolais est, pour l’essentiel, fondé sur la déclaration. Autrement
dit, le contribuable, dont la bonne foi est présumée, souscrit librement sa déclaration
réputée sincère et complète, et doit être en mesure de justifier les éléments déclarés. Le
contrôle fiscal fait par l’administration est la conséquence logique du système
déclaratif car il vise à vérifier la sincérité et l’exactitude de la déclaration souscrite par
le contribuable.
- Auto-liquidatif
Par ce système, le contribuable détermine librement les bases imposables, en calcule
lui-même l’impôt dû dont il en effectue le paiement au moment du dépôt de sa
déclaration au fisc. Bref, la déclaration est suivie immédiatement de son paiement.
- Territorialité
La notion de territorialité de l’impôt voudrait que ne soient imposés en RDC, que les
revenus qui y sont réalisés, même lorsque le domicile, la résidence de la personne
physique ou le siège social de la personne morale assujettie est situé hors des limites
territoriales de la République Démocratique du Congo. Ainsi, toute opération réalisée
en dehors de la République Démocratique du Congo n’est pas visée par l’impôt au
Congo.
- Cédulaire
Ce système qui ne concerne que les revenus, veut que les revenus générés dans le pays
soient classifiés en cédules et imposés séparément.
15

Section 2. Notions sur les Banques


2.1. Définition
Une banque est une institution financière qui offre une gamme de services et de
produits financiers aux particuliers, entreprises et autres organisations.
2.2. Principales fonctions
- Dépôts : les banques permettent aux clients de déposer de l’argent en ouvrant
des comptes courants, des comptes d’épargne et des comptes à terme.
- Prêts : les banques prêtent de l’argent sous forme de prêts personnels, prêts
hypothécaires, prêts commerciaux et lignes de crédit.
- Services de paiement : les banques facilitent les transactions financières par le
biais de chèques, cartes de débit et de crédit, virements bancaires, et services de
paiement électronique.
- Gestion de patrimoine : les banques offrent des services de gestion de
patrimoine, tels que la gestion d’actifs, les conseils en investissements et les
plans de retraite.
- Change de devises : les banques fournissent des services de change de devises
pour les clients voyageant à l’étranger ou effectuant des transactions
internationales.
- Services bancaires en ligne : les banques offrent des services en ligne et
mobiles, permettant aux clients de gérer leurs comptes, effectuer des paiements
et transférer des fonds à distance.

2.3. Types de banques


On distingue les banques suivantes :
a. Banque centrale : supervisant le système bancaire d’un pays, régule la politique
monétaire et assure la stabilité financière.
b. Banques commerciales : fournissent des services bancaires de base aux
particuliers et aux entreprises.
c. Banques d’investissement : se spécialisent dans la souscription de nouvelles
émissions de titres, le conseil en fusions et acquisitions, et la gestion de
placements pour des clients institutionnels.
16

d. Banques coopératives et caisses d’épargne : appartiennent à leurs membres et


offrent des services bancaires similaires aux banques commerciales, souvent
avec un accent local ou communautaire.

2.4. Rôles des banques


Les banques jouent différents rôles, à savoir :
a. Intermédiation financière : les banques jouent un rôle crucial en collectant les
dépôts des épargnants et en les prêtant aux emprunteurs, facilitant ainsi le flux
de capitaux dans l’économie.
b. Gestion des risques : les banques aident à gérer les risques financiers par le
biais de produits d’assurance, de dérivés financiers et de conseils en gestion des
risques.
c. Stabilité économique : en tant que prêteur de dernier recours et régulateur de la
politique monétaire, la banque centrale aide à maintenir la stabilité économique
et financière.
Les banques sont essentielles pour le fonctionnement de l’économie moderne,
fournissant les services financiers nécessaires pour soutenir les activités économiques
quotidiennes et la croissance à long terme.
2.5. Produits de la banque
2.5.1. Produits/service de l'entreprise
La Rawbank déploie une offre de produit et services adaptés aux nécessités et
contraintes du marché local. La banque accompagne ainsi le développement industriel
et commercial des opérations économiques de la RDC.
 Financement des importations et Exportations ;
 Ouverture de crédit documentaire ;
 Négociation des remises documents ;
 Avance sur produit et aval d'effets ;
 Émissions des cautionnements de marché et lettre de garantie bancaire ;
 Transferts nationaux et internationaux ;
 Dépôts à vue et à terme ;
 Rawbank online (banque via internet) ;
 Mise à disposition de liquidité en USD et CDF ;
 Illico cash.
2.5.2. Produits/services du particulier
La Rawbank offre à ses clients une gamme complète se services et produits
aux nécessité quotidiennes, à ses souhaits d'épargne et à ses besoins de financement. Il
s'agit entre autre de :
17

 Compte courant classique ou compte à vue classique, qui est un compte


classique destiné à tous les clients Détail et Private, leur permettant d'effectuer
toutes les opérations courantes, versements, retraits, domiciliation, salaires,
transferts, rapatriement.
 Compte épargne renaissance : a pour finalité de constituer à la demande du
client une épargne dont il a peut disposer seul, au terme de ses prestations
professionnelles (capital à vie), ou dont il peut disposer ses ayants droits si
l'épargnant décède avant le terme courant (capital décès). La durée du
placement peut excéder.
 Compte academia : est un compte simplement conçu pour le jeune de moins
de 28ans.
 Compte aux conditions attractives et avantageuses : il a pour but d'attirer le
plus tôt possible les jeunes afin de les initier aux produits bancaires et de les
accompagner avec des produits adéquats dans chaque étape de leur vie.
 Dépôt à terme: permet de placer une somme qui sera bloqué dans un compte
dont le but est de produire des intérêts sur une période donnée.
 Compte épargne fidélité Kimbanguiste: est un compte fidélité classique,
disponible en dollar et dont les intérêts sont calculés mensuellement et repartis
entre église et fidèle.
 Compte épargne Vita club: a l'instar du compte ci -dessus, celui ci est un
compte fidélité en USD et les intérêts sont calculés mensuellement et repartis
entre le club et le supporter.
COMMENT DEMANDER UN CREDIT ?
La demande du crédit est contrainte des trois éléments principaux pouvant permettre la
constitution du dossier de client demandeur, il s'agit du :
- Doc en bref
Est une Demande d'ouverture de crédit. Dans un document, le commercial fait le
feedback ou ce que doit ressembler le crédit. Ce document reprend l'avis du
commercial et renseigne la direction sur les nécessités du client.

- La lettre de recommandation
C'est une correspondance que l'employeur adresse au département. Sur cette lettre,
l'employeur énumère un certain nombre d'éléments concernant l'employé, c'est le cas
notamment de la date d'engagement de l'employé, du type de son contrat, de sa
fonction dans l'entreprise, de sa rémunération fixe et de son décompte final.
- La lettre de motivation
La lettre de motivation est souvent écrite en manuscrite par le client lui-même,
reprenant la raison fondamentale du consentement de crédit. Une fois les trois
18

documents sont réunis à l'agence ils sont dès lors envoyés au département des crédits
pour vérification, l'analyse et l'évaluation.
 Vérification
Ici, on vérifie d'abord la signature de l'agent Rawbank ayant signé les documents du
client s'il est réellement habilité de le faire ; ensuite, la domiciliation du compte de
client (les différents mouvements effectués par ce dernier) ; enfin sa date de naissance
pour risque de retraite.
 L'analyse
L'obtention d'un crédit au service Retail est contrainte de l'agreement par la banque de
l'entreprise où le client est engagé, de niveau d'âge repris dans le contrat et de la durée
d'ancienneté au sein de l'entreprise.
 L'évaluation
L'évaluation est un document qui reprend les éléments concernant le client ci-après: le
nom, le numéro de compte, la date de naissance, la date du début de l'emploi (Cfr.
lettre de recommandation), le type du contrat de travail, la fonction qu'occupe le client
dans l'entreprise, le montant du salaire viré actuellement dans son compte et son
décompte final.
On évalue également le montant sollicité par le client, le délai de remboursement, la
date valeur de la libération du crédit et la date à laquelle interviendra la première
échéance. Une fois la procédure est terminée, le chargé du service Retail déclare oui
ou non à la demande suivant l'importance accordée aux différents dossiers de chaque
client.
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CONCLUSION
Le stage est une pratique indispensable à la conciliation de la formation universitaire à
une profession. Il permet aux apprenants (étudiants) d’apprendre le métier, d’enrichir
leur connaissance beaucoup plus sur le savoir-faire, d’avoir de l’expérience, en tout, de
s’adapter et/ou se familiariser au monde professionnel.
Grâce au stage bloqué que nous a fait bénéficier l’université et qu’à durer quatre jours
dont on a eu comme intervenant les hommes du fisc, expert en la matière, nous nous
sommes enrichis sur les notions fiscales, le fisc congolais, donc le travail que fait la
DGI sur toute l’étendue nationale ; et les banquiers, en l’occurrence de la Rawbank,
ceux-ci nous ont appris, primo ce que c’est la banque, sa mission, le rôle qu’elle joue
dans une économie, donc sa pertinence, secundo les opérations bancaires, c’est-à-dire
le travail de banquier, afin de nous faire bénéficier de leur expérience.
Le monde professionnel n’est que l’application et le continuum du monde
universitaire, en tous cas, c’est ce que nous avons vécu auprès des experts à travers ce
stage.
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Table des matières


Remerciements…………………………………………………………………………….…………….2
Introduction……………………..……………………………………………….………………………3
1ÈRE CHAPITRE : PRÉSENTATION DES ORGANISATIONS…………………..…………………..4
Section 1. Présentation de la Direction Générale des Impôts (DGI)…………………………………...4
1.1. Brève historique…………………………………………………………………………………….4
1.2. Organisation………………………………………………………………………………………...5
1.2.1. Organigramme……………………………………………………………………………………5
Section 2. Présentation de la Rawbank………………………………………………………………….7
2.1. Statut juridique……………………………………………………………………………………...7
2.2. Situation
géographique……………………………………………………………………………...7
2.3. Historique…………………………………………………………………………………………...7
2.4. Objectifs…………………………………………………………………………………………….8
2.5. Missions…………………………………………………………………………………………….8
2.6.
Fonctionnement……………………………………………………………………………………..8
2.7. Les systèmes
informatiques………………………………………………………………………..11
2ième CHAPITRE : DEROULEMENT DU STAGE……………………………………………………12
Section 1. Notions sur l’impôt…………………………………………………………………………12
1.1. Définition de l’impôt………………………………………………………………………………
12
1.2. Types d’impôt……………………………………………………………………………………..12
a. Les impôts directs……………………………………………………………………………………
12
b. Les impôts indirects…………………………………………………………………………………13
1.3. Système fiscal congolais………………………………………………………………………….14
- Déclaratif……………………………………………………………………………………………..14
- Auto-liquidatif………………………………………………………………………………………..14
- Territorialité…………………………………………………………………………………………..14
- Cédulaire……………………………………………………………………………………………...14
Section 2. Notions sur les Banques…………………………………………………………………….15
2.1. Définition………………………………………………………………………………………….15
2.2. Principales fonctions………………………………………………………………………………15
2.3. Types de banques………………………………………………………………………………….15
- Banque centrale………………………………………………………………………………………15
- Banques commerciales……………………………………………………………………………….15
- Banques d’investissement……………………………………………………………………………
15
- Banques coopératives et caisses d’épargne…………………………………………………………..15
2.4. Rôles des banques…………………………………………………………………………………15
2.5. Produits de la banque……………………………………………………………………………...16
2.5.1. Produits/service de l'entreprise………………………………………………………………….16
2.5.2. Produits/services du particulier…………………………………………………………………16
Comment demander un crédit ?..............................................................................................................17
Conclusion……………………………………………………………………….…………………….19
21

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