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PLAN

INTRODUCTION
I- GENESE DU SOUS DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE

II- RAISONS D’ORDRE EXTERNE DU SOUS DEVELOPPEMENT EN


AFRIQUE

III- RAISONS D’ORDRE INTERNE DU SOUS DEVELOPPEMENT EN


AFRIQUE

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

WEBOGRAPHIE
INTRODUCTION
Le sous-développement est considéré comme un retard qui résulte d'une
mauvaise politique économique (Serge Latouche,). L’Afrique est un continent qui
rencontre des problèmes de développement. Pourtant, l’Afrique possède d’énormes
potentiels de développement et de nombreux atouts. Malgré ces potentiels, le
continent africain fait face à une problématique de développement qui nous interpelle à
rechercher les mécanismes générateurs du sous-développement en Afrique.
I- GENESE DU SOUS DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE
Selon NGONDO(1991), Les pays en Afrique ont subi les effets de la
colonisation pendant une longue période : cette colonisation a favorisé les équilibres
anciens et désintégré les structures et les valeurs traditionnelles en leur juxtaposant des
secteurs d’économies modernes et en modifiant le volume, la structure, le contenu et la
direction des échanges. C’est ainsi que se justifie le caractère extraverti des économies
dans celui des communications telles que les industries à privilégier, tracé de chemins
de fer, installations des ports… en fonction des besoins de l’exportation vers les
économies dominantes.
Grâce au phénomène d’échange inégal, nous pouvons actuellement dire et non
sans raison que le développement se nourrit du sous-développement. Quels sont les
facteurs exogènes expliquant le sous-développement du continent africain ?
II- RAISONS D’ORDRE EXTERNE DU SOUS DEVELOPPEMENT
EN AFRIQUE
1- La lourdeur de la dette extérieure

L’Afrique est la région la plus tributaire de l’aide, mais la plus endettée : la


dette extérieure du continent est passée de 9911 millions de dollars en 1970 à 247607
millions en 1990, soit une augmentation annuelle de 2,4 % (BAD, 1991). Ce fardeau
est évalué à hauteur de 200 milliards de dollars environ pour l’Afrique subsaharienne
dont le remboursement absorbe la majeure partie des richesses créées et des
exportations (les Echos, 2002). Une telle dette ne pourrait justifier que si les fonds
étaient consacrés aux activités rentables ou productrices d’emploi.
2- Le recul des aides au développement
Nous assistons à un désengagement des bailleurs de fonds en Afrique et
surtout en Afrique Subsaharienne, qui risque de s’accentuer avec l’ouverture vers
l’Europe de l’Est dont la capacité de solvabilité est plus grande. Dans la perspective
des accords internationaux de libre échange des produits agricoles,
l’approfondissement et de l’éloignement du marché commun européen, des
conséquences des inflations du pétrole et la déflation soutenue des matières premières,
le futur semble s’annoncer bien difficile pour les Etats africains.
A ceci, nous pouvons ajouter les retombées des PAS (Programmes d’ajustement
structurels) imposés au continent africain par la Banque Mondiale (1991) et le Fond
monétaire international, lourdes conséquences sur la situation sociale des populations :
l’équilibre de la balance des paiements qui se réalise aux prix de sacrifices sociaux
pour les couches les plus vulnérables. Cependant, les obstacles au développement
n’émanent seulement des pays développés, beaucoup de responsabilités pèsent sur
l’Afrique elle-même

III- RAISONS D’ORDRE INTERNE DU SOUS DEVELOPPEMENT


EN AFRIQUE
1- La situation sociale et sanitaire
L’Afrique est un continent qui souffre d’instabilité sociale .La pauvreté est en effet
très présente en Afrique subsaharienne en particulier : Environ 35% de la population
de l’Afrique subsaharienne vit dans l’extrême pauvreté avec moins de 1,90 dollar par
jour en 2015.Selon les Echos, le niveau de santé est très bas : dans la plupart des pays
africains, l’espérance de vie n’atteint pas 50 ans. A travers le continent, plus de 24,4
millions de personnes vivent avec le virus du sida. Ce qui se traduit par un
appauvrissement des familles concernées, une perte de capital humain et une baisse de
productivité.
2- La situation politique
La permanence des conflits armés qui stipule qu’un africain sur cinq vit dans en
proie de graves conflits qui accaparent une partie de la richesse. C’est le cas des
conflits armés de grande ampleur qui, actuellement, se déroulent au Burkina Faso, au
Cameroun, au Soudan du sud… (BBC News Afrique)
A cela, il faut ajouter la mauvaise gouvernance : elle traduit aux gaspillages de toutes
sortes et la mauvaise gestion des deniers publics depuis les indépendances. Cinq sur
dix Etats les plus corrompus sont africains selon le classement de l’ONG Transparency
International
CONCLUSION
Le déclin continu des économies africaines et l’aggravation des fractures
appellent à construire une vision alternative et crédible. Pour sortir de la pauvreté et du
sous-développement. L’intégration régionale s’impose donc comme une piste de
solutions incontournable face à la forte marginalisation des petits Etats
économiquement et politiquement viables.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 S. LATOUCHE, 1986, Faut-il refuser le développement? Édition PUF,


p.72.
 NGONDO a PITSHANDENGE I., A propos des théories des
populations à paraitre dans Development Economic : An African
Perspectives, Association des Universités Africaines.
 BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT, 1991, Rapport sur le
développement en Afrique, 104 p.
 BANQUE MONDIALE, 1989, Rapport sur le développement dans le
Monde, tabl. 1, 192 p

WEBOGRAPHIE
 https://www.lesechos.fr »2002.
 https://www.bbc.cm » article du 19 novembre 2023.

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