Mécanismes de La Lymphopénie Radioinduite Et Implications Thérapeutiques
Mécanismes de La Lymphopénie Radioinduite Et Implications Thérapeutiques
Mécanismes de La Lymphopénie Radioinduite Et Implications Thérapeutiques
com/science/article/pii/S0007455120302265
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Résumé
La lymphopénie radioinduite est fréquente et peut être profonde et durable. Bien que les
lymphocytes soient connus depuis longtemps comme des cellules très radiosensibles, la lymphopénie
radique est mal caractérisée. La lymphopénie radioinduite semble affecter différemment les sous-
populations de lymphocytes et semble être influencée par les modalités de radiation. La profondeur
et la durée de la lymphopénie sont variables selon la localisation de l’irradiation et les volumes de
traitement. La lymphopénie radioinduite a été associée à un pronostic plus défavorable dans
plusieurs types de tumeurs. Une connaissance plus approfondie de la lymphopénie radioinduite
pourrait amener à repenser les modalités de la radiothérapie et à des approches pour restaurer le
taux de lymphocytes. Mots clés : radiothérapie, lymphopénie, radiosensibilité, immunothérapie,
pronostic
Abstract
Radiation induced lymphopenia is frequent and can be severe and durable. Although lymphocytes
have long been known as highly radiosensitive cells, it is little characterized. Radiation-induced
lymphopenia seems to affect lymphocyte subpopulations differently and seem to be influenced by
radiation modalities. The depth and duration of lymphopenia depends on the location of the
irradiation and the volumes of treatment. Importantly, radiation-induced lymphopenia has been
associated with poorer prognosis in several tumor types. The knowledge about radiation-induced
lymphopenia might lead to a rethinking of the modalities of radiotherapy and approaches to restore
lymphocytes counts.
Keywords: radiation therapy, lymphopenia, immunotherapy, prognosis
Introduction
La radiothérapie est un des piliers des traitements contre le cancer. En marge de son activité
antitumorale, elle induit également des effets sur les tissus sains présents dans la zone
d’irradiation. De plus, bien que la radiothérapie ait été présentée historiquement comme
n’ayant des effets que localement dans une région anatomique correspondant aux champs
d’irradiation, des effets systémiques ont aussi été rapportés. La radiothérapie peut avoir des
1
dépôt de dose, fractionnement de la dose, etc) peuvent influencer les mécanismes pro ou anti-
radiothérapie et immunothérapie.
les lymphocytes T naïfs migrent depuis les organes lymphoïdes secondaires (ganglions et
rate) vers la circulation générale via le système lymphatique. Grâce à leur récepteur spécifique
(T cell receptor, TCR), les lymphocytes T sont capables de reconnaître des antigènes
(CMH) à la surface des cellules présentatrices d’Ag dans les organes lymphoïdes secondaires.
cytokines spécifiques et reconnaissent des antigènes présentés par les molécules du CMH de
classe II exprimés par les cellules présentatrices d’antigènes professionnelles telles que les
CD8 cytotoxiques qui reconnaissent des antigènes présentés par les molécules du CMH de
classe I. Une fois activés par l’antigène et en présence de signaux de costimulation, les
de ces cellules persiste et acquiert des propriétés de cellules mémoires. Les lymphocytes T
CD8 cytotoxiques ont un rôle prépondérant en détruisant les cellules tumorales. Leur activité
est soutenue et amplifiée par les lymphocytes T CD4 au travers de la production des cytokines
2
IL-2 et IL-21. À l’inverse, une autre population de lymphocytes T CD4, celle des
joue un rôle de frein dans la réponse antitumorale via des mécanismes d’immunosuppression.
La durée de vie des lymphocytes T est encore mal documentée mais certaines études
suggèrent que les lymphocytes T naïfs persistent plusieurs années et les lymphocytes T
mémoires quelques mois (1,2). La survie des lymphocytes T naïfs dépend à la fois
d’interactions avec les molécules du CMH et de l’interleukine 7 (IL-7) produite par les
cellules stromales des organes lymphoïdes. L’homéostasie des lymphocytes T mémoires est
régulée par l’ IL-7 et IL-15 qui est produite par les cellules dendritiques (3).
(4,5). Les lymphocytes sont plus sensibles à l’apoptose radioinduite que les cellules souches
mitochondrial sont détectés dès 24 heures et augmentent avec le temps et la dose (7). Après
lymphocytaire est réduite de 10 %, la dose létale 50 (DL50, dose pour réduire la population de
(8). Cependant, la DL90 est similaire pour les lymphocytes T et les fibroblastes (principaux
modèles cellulaires utilisés pour les études de radiosensibilité interindividuelle des patients)
avec une DL90 de 3,58 Gy +/- 0,21 Gy pour les lymphocytes T et de 3,19 Gy +/- 0,37 Gy
pour les fibroblastes (9). D’après une revue de la radiosensibilité de 694 lignées cellulaires
3
humaines irradiées in vitro, les lymphocytes présentent une fraction survivante à 2 Gy (SF2)
est de 38 % pour les cellules épithéliales, 40 % pour les cellules épithéliales glandulaires de la
mammaires et 67 % pour des cellules du rein. La DL50 est de 1,82 Gy pour les cellules
épithéliales, 2,60 Gy pour les cellules épithéliales glandulaires mammaires, 1,97 Gy pour les
rein (10). Les lymphocytes ont une radiosensibilité comparable aux principaux types
cellulaires et notamment aux fibroblastes (11). Ainsi, les données de cellules irradiées ex vivo
contrastent avec les observations cliniques de patients irradiés suggérant une radiosensibilité
particulière des lymphocytes par rapport aux autres types cellulaires. En clinique, cette
de sous type TH17 sont plus résistants à l’apoptose radio-induite que d’autres lymphocytes T
CD4+ et présentent une mort cellulaire par sénescence (13). La lymphopénie observée dans
l’irradiation adjuvante postopératoire des cancers du sein est plus profonde et plus durable
pour les lymphocytes T que pour les lymphocytes B (14). Une irradiation parasternale,
impliquant le thymus, pourrait expliquer un recouvrement retardé (>1 an) des lymphocytes T.
patients atteints de séminome (4). Dans les cancers ORL et du col de l’utérus, la lymphopénie
4
s’installe dans les premières semaines post-irradiation et concerne à la fois les lymphocytes B
partiellement à 60 mois contre 12 mois pour la lymphopénie B (12). Que ce soit après un
traitement par irradiation ou chimiothérapie, la cinétique de récupération est plus rapide pour
les lymphocytes T CD8+ que pour des lymphocytes T CD4+ (4,12). D’autre part, le retour à
des taux antérieurs à l’irradiation est plus tardive pour les lymphocytes T mémoires que les
lymphocytes T naïfs et ce d’autant que les sujets sont jeunes (avec un seuil autour de 50 ans)
(12). L’âge avancé des patients influence négativement la reconstitution des lymphocytes T
lymphocytes circulants dans le sang. Comme cela a été suggéré dans un modèle un animal de
l’étalement (durée totale du premier au dernier jour de l’irradiation) pourraient alors avoir un
impact sur le taux de lymphocytes circulants irradiés. Ainsi, d’après le modèle in silico de
irradié délivre une dose de 0,5 Gy à 5 % du total des lymphocytes circulants de l’organisme
et, après 30 fractions, 99 % des lymphocytes sont exposés à une dose de 0,5 Gy (17). Le
lymphopénie. Des traitements à dose totale élevée (> 65 Gy) mais à fractionnement faible
dans un temps court (< 25 jours) induisent des lymphopénies moins profondes que des
traitements à dose totale plus faible (entre 50 et 65 Gy) mais très fractionnés et plus étendus
(entre 25 et 45 jours) (18). Dans les études portant sur les patients atteints de diverses tumeurs
diminution du volume cérébral irradié dans le traitement des glioblastomes est associée à la
lymphocytaire circulant qui passe dans le volume irradié explique que les irradiations
normofractionnées, étalées sur plusieurs semaines, entraînent plus de lymphopénies que des
irradiations hypofractionnées, étalées sur quelques jours (22). S’agissant d’un modèle, il serait
lymphocytes, comme ceux qui sont dans le centre germinatif des ganglions lymphatiques, ne
circulent pas dans le sang et 50 à 60 % de l’ensemble des lymphocytes sont localisés dans les
cancer du col de l’utérus ou cervicaux dans les cancers ORL que dans les irradiations de
localisations dépourvues d’organes lymphoïdes (tumeurs cérébrales) (12). Chez les patients
ORL traités par irradiation cervicale bilatérale, la lymphopénie est plus fréquente comparée à
(respectivement 15 % de grade 4 contre aucun) (24). Chez les patients traités par radiothérapie
pour un cancer de la prostate, la lymphopénie est plus fréquente lorsque l’irradiation est
étendue aux aires ganglionnaires pelviennes (25) avec un taux de 61,1 % de lymphopénie
Dans le cancer du sein, une lymphopénie est observée après irradiation parasternale post-
opératoire lorsque le thymus est dans la zone irradiée (26). Chez les patients traités par
radiothérapie pour un cancer du pancréas, des plus grands volumes de rate irradiés sont
6
associés à une lymphopénie plus profonde (27). Le volume d’irradiation de sites contenant un
Ce paramètre (le « volume lymphoïde », pourrait expliquer les lymphopénies profondes, qui
peuvent durer plusieurs mois à plusieurs années (1,2). Ce phénomène est particulièrement
observé dans les irradiations prophylactiques ganglionnaires des cancers ORL (12,24,28,29).
chez certains patients, comme le suggère une étude sur les taux d’IL-7 qui n’augmentent pas
de façon significative en réaction à la lymphopénie radioinduite chez des patients traités pour
tumeurs, il peut être organisé sous forme d’« organe lymphoïde tertiaire ». Il peut constituer
l’immunothérapie (31). Il a été montré dans un modèle murin de tumeur pulmonaire induit par
mutation génétique que la radiothérapie induit une déplétion transitoire des lymphocytes au
sein des organes lymphoïdes tertiaires que sont les tumeurs irradiées (32).
Une lymphopénie est décrite après radiothérapie, que celle-ci soit associée ou non à une
phénomène soit moins documenté qu’en chimiothérapie mais on dispose de certaines études
7
montrant l’impact d’une radiothérapie seule sur la survenue d’une lymphopénie (4,25,26). Il
concomitant (33), entraînant une lymphopénie plus profonde que la radiothérapie seule (18).
La chimiothérapie pourrait avoir un effet additif ou synergique, par un mécanisme qui reste
âge, y compris chez les enfants (34). La lymphopénie post-radiothérapie est maximale entre
La lymphopénie radique peut être profonde, de grade 3 ou 4 (19). Chez des patients ORL en
observées chez 61 % de ces patients avec une durée d’un an après l’irradiation (28). Dans les
avec un taux médian post irradiation également d’environ 500 cellules/mm3 chez environ
50 % des patients (33). La chute du taux de lymphocytes totaux à un taux médian ou moyen
inférieur à 500/mm3 est fréquente quel que soit le site traité par radiothérapie (ORL, col de
photons est modulée pour réaliser des gradients de dose abrupte et préserver les organes à
8
risque adjacents à la tumeur des doses fortes et intermédiaires (> 40 Gy). La contrepartie de la
RCMI est la délivrance des doses certes faibles à des organes sains mais dans de grands
volumes (Figure 1). L’irradiation de grands volumes peut impacter les lymphocytes
circulants ou, selon la localisation (prostate, col, endomètre, œsophage, ORL, peau, poumon,
tumeurs cérébrales primitives) ceux contenus dans les organes lymphoïdes primaires (la
fractions et est adaptée à l’irradiation de tumeurs de relative petite taille. Une diminution du
taux de lymphocytes T est constatée après SBRT hépatique (35). Dans le cas des tumeurs du
pancréas, la lymphopénie induite par SBRT est moindre que celle d’une irradiation par RCMI
(36).
La protonthérapie
La protonthérapie comparée à l’irradiation en photons (RCMI/SBRT) permet de diminuer les
volumes irradiés de tissus sains. Chez des patients atteints de carcinome œsophagien traités
par radiochimiothérapie, la protonthérapie est associée à une survenue deux fois moins
protons) (37–40). On connaît peu les différences d’effet entre l’irradiation par photons X et
par protons en dehors du fait que les mécanismes de mort lymphocytaire semblent différents
avec davantage de nécrose observée que d’apoptose lors de l’irradiation par protons (41) Ces
Bragg des protons). Les protons ont une efficacité biologique relative (EBR) de 1,1 celle des
photons X et peuvent entraîner une mort cellulaire plus importante dans des modèles
9
cellulaires (42). Des études d’irradiation de lymphocytes relèvent une EBR en protons (à des
énergies de 4,9 et 8,7 MeV) entre 1,1 et 1,2, par rapport à l’irradiation en photons X (à une
énergie de 220 et 250 KeV) (43). Ces énergies d’irradiation par protons et par photons
utilisées sont cependant assez éloignées des énergies utilisées habituellement en thérapeutique
(de l’ordre de 65 à 250 MeV pour les protons et 6 à 18 MeV pour les photons). On retrouve
une EBR (évaluée sur le taux d’apoptose) de l’irradiation par protons à une énergie de 185
MeV (énergie potentiellement utilisée en thérapeutique) située entre 0,7 et 0,9 pour les
lymphocytes T CD8+ et entre 0,9 et 1,4 pour les lymphocytes T CD4+ comparée à une
irradiation par photons X à une énergie de 300 KeV (44). Ces comparaisons doivent être
D’un point de vue physique dosimétrique, l’irradiation par protons permettrait une épargne du
système immunitaire par ses propriétés balistiques en irradiant moins de tissus sains contenant
montre que la délivrance de dose en irradiation par protons est moindre que l’irradiation en X
patients atteints de cancers solides tels que les glioblastomes, les cancers ORL, les cancers
lymphopénie radioinduite est également associée à une moins bonne survie sans progression
dans différents cancers et notamment dans les cancers de la sphère ORL (28).
10
Les taux de réponses des immunothérapies par inhibiteurs de check points (ICI) sont de
pulmonaires, cancers du rein, 13 % dans les cancers ORL. Une étude de Dielh et al décrit que
la réponse à l’immunothérapie anti PD-1 est moins efficace chez des patients atteints de
cancers solides présentant une lymphopénie persistante induite par de précédents traitements
(48). Un taux de lymphocytes inférieur à 600/mm3 est significativement associé à une moins
bonne survie sans progression chez les patients atteints de cancer ORL traités par
immunothérapie anti PD-1 (49). La lymphopénie induite par la radiothérapie chez des patients
atteints de cancer solide métastatique traités par immunothérapie anti PD-1 est associée à une
moins bonne survie sans progression et une moins bonne survie globale (50). Cependant, cette
relation entre lymphopénie et réponse à l’immunothérapie est encore débattue et des études
et l’efficacité de l’immunothérapie (51). La lymphopénie radique n’est donc pas une contre-
indication à l’immunothérapie chez un patient atteint d’un cancer solide. Des études
sites riches en lymphocytes tels que la moelle osseuse, le thymus, ou les ganglions
lymphatiques. La SBRT par ses gradients de dose abrupts et, plus encore, la protonthérapie
(37) par ses propriétés balistiques permettent ainsi une épargne lymphocytaire relative par
11
Des traitements radioamplificateurs par des nanoparticules, qui n’augmentent l’effet de
l’irradiation qu’au sein de la tumeur, sans toxicité en dehors de la zone irradiée (52) peuvent
être intéressants en permettant de diminuer la dose délivrée dans les tissus sains.
essai clinique chez les patients atteints de mélanome ou de cancer rénal (NCT01884961).
L’administration d’IL-7 et d’IL-15 lors de la radiothérapie pourrait s’avérer une option afin de
déterminer la toxicité chez des patients atteints de cancer rénal ou de mélanome (53). A notre
Conclusion
La radiothérapie induit des variations significatives et durables des populations
lymphocytaires, avec des spécificités selon les types lymphocytaires et les modalités
d’irradiation. Elle peut avoir des effets délétères sur la réponse immunitaire en réduisant le
circulation générale. Le rôle des lymphocytes étant crucial dans le contrôle tumoral, et une
lymphopénie ayant été montrée délétère dans plusieurs modèles tumoraux, il apparaît
peut permettre de réduire le risque de lymphopénie dans le cadre des traitements oncologiques
12
conventionnels ou d’immunothérapie afin de favoriser de meilleures réponses antitumorales
chez les patients. D’autre part, il pourrait être intéressant de développer de nouvelles
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Figure 1: représentation schématique des caractéristiques (distribution de dose et fractionnement) des principales modalités
de radiothérapie actuelles
Légende : SBRT : radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée ; RCMI: RadioThérapie conformationnelle avec modulation d’
intensité statique ou rotationnelle normofractionnée; PT: protonthérapie normofractionnée
Figure 2 : Exemple de cinétique de la lymphopénie radio induite chez un patient ORL traité par radiothérapie (RT) à la dose de
70 Gy en 35 fractions de 2 Gy.
Type de Schéma d’irradiation Traitement Localisation de Site à contenu Délai Nadir ALC et délai Ref
tumeur systémique l’irradiation lymphocytaire d’apparit d’apparition après
en irradié ion de la premier jour
association lymphop d’irradiation
avec la RT énie
ORL - 70 Gy en 35 fr de 2 Gy Platines Sphère ORL Ganglions 15 j à 3 ALC médian à 320 (12,
sur 7 semaines (cisplatine/ Région cervicale lymphatiques semaines cellules/mm3 à 2 24,
- 66 Gy en 33 fr de 2 Gy carboplatine cervicaux et sus mois pour HPV+ 28,
en post opératoire sur claviculaires 29)
7 semaines Moelle osseuse ALC médian à 550
cervicale cellules/mm3 pour
HPV-
(28)
Moyenne inférieure à
500 cellules/mm3 à 3
semaines (24)
1
Ganglions
médiastino-hilaires
Canal thoracique
Gros vaisseaux
(Aorte
descendante)
Cœur
Glioblasto - 60 Gy en 30 fr de 3 Gy Témozolomi Localisation volume sanguin 6 Entre 15,5% pour RT à (21)
me sur 6 semaines de cérébrale du cérébral semaines volume limitée et
corticoïdes glioblastome Moelle du crane 33,8% de grade 3-4 à 3
mois
Séminome 26 Gy en 13 fr de 2 Gy Aucun Aire ganglionnaire Ganglions 11 j ALC moyen de 462 (4)
testiculaire sur 3 semaines lomboaortique lomboaortiques cellules/mm3 à 21
Moelle osseuse jours
rachidienne
lombaire
Pancréas CRT 50,4 Gy en 28 fr de 5 Fu Pancréas et aires Ganglions ALC médian à 358 (36)
1,8 Gy sur 6 semaines Gemcitabine ganglionnaires mésentériques et cellules/mm3 à 1
SBRT à 33 Gy en 5 fr de mésentériques et cœliaques mois pour CRT
6.6 × Gy cœliaques Gros vaisseaux
Aucun avec (aorte abdominale)
SBRT ALC médian à 690
cellules/mm3 à 1
mois pour SBRT
Col de 50 Gy en 25 fr de 2 Gy Platines Utérus, aires Ganglions iliaques 20 j ALC médian à 300 (12)
l’utétus sur 5 semaines (cisplatine/ ganglionnaires Moelle osseuse du cellules/mm3 à 5
carboplatine iliaques bassin semaines (12)