Tpa 1F2 Version 2022-2023
Tpa 1F2 Version 2022-2023
Tpa 1F2 Version 2022-2023
INTRODUCTION :
La conception réussie d’une carte électronique suit plusieurs étapes indispensables.
Voici les 6 étapes clés de la conception d’une carte électronique en partant du cahier des charges vers
la production série :
Pour le construire, le concepteur liste tous les besoins. Chacun d’entre eux sont décrit en une ou deux
phrases très explicites. Ils sont ensuite associés à un numéro unique permettant de vérifier la
conformité de la carte électronique par rapport au cahier des charges tout au long du processus de
conception.
Par la suite, le cahier des charges est le document sur lequel les concepteurs se basent pour concevoir
la carte. Il peut cependant être modifié en cours de conception en cas de difficultés ou nouveaux
besoins.
Une maquette est ensuite réalisée afin de valider le schéma électrique. Elle consiste en un assemblage
de composants et/ou de cartes de démonstration sur une carte de prototypage (le breadbord ou la platine
d’essais encore appelée plaquette SK10).
La conception : Les différents étapes TPA 1ère F2
La conception du circuit imprimé se fait en 3 étapes : Saisie du schéma électrique, placement des
composants sur la carte, routage des pistes entre composants.
La conception : Les différents étapes TPA 1ère F2
Les prototypes sont ensuite testés. Tous les éléments du cahier des charges initial sont vérifiés. Des
adaptations sont éventuellement réalisées sur la carte ou dans le programme du microcontrôleur.
Des tests électriques peuvent être également prévus avant livraison afin de garantir le bon
fonctionnement des cartes électroniques produites.
CONCLUSION :
Le respect de ces étapes nous amène à la réalisation d’un objet technique électronique fiable et
normalisé.
Exercice d’application :
Conception et réalisation d'une alimentation stabilisée symétrique avec diode Zener et
transistor
Cahier de charge
On se propose de fabriquer une alimentation stabilisée symétrique dont les caractéristiques sont
: VS = ±12V ; ÎS = 2A
Travail à faire
1. Ressortir le schéma synoptique de l'alimentation.
2. Ressortir le schéma électronique du montage
3. Donner la démarche ou la méthodologie.
4. Justifiez le choix des composants.
5. Etablir la liste des composants sous forme de tableau.
6. Ressortir le devis du montage.
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
I. Généralité :
Un circuit électronique est un ensemble constitué de composants (résistances,
condensateurs, transistors, circuits intégrés, …) reliés électriquement entre eux par des
conducteurs de cuivre.
Un circuit imprimé (ou PCB de l'anglais printed circuit board) est un support, en général
une plaque, permettant de maintenir et de relier électriquement un ensemble de composants
électroniques entre eux, dans le but de réaliser un circuit électronique complexe. On le
désigne aussi par le terme de carte électronique.
Pour réaliser un circuit imprimé, on utilise un support isolant (résine époxy, bakélite, …) sur lequel
semble collé des bandes de cuivre. En pratique, une feuille de cuivre (épaisseur courante : 35 µm ou
70 µm) est collée sur la totalité de la surface du support. Les pistes sont dessinées en éliminant le
cuivre superflu, soit par détourage à l'aide d'une fraise, soit par réaction chimique d'un « acide » (par
exemple, le perchlorure de fer).
La première technique est principalement utilisée pour concevoir des prototypes. La seconde
nous intéresse davantage car elle est facilement reproductible.
II. Le typon en électronique :
En électronique, le typon désigne le masque transparent sur lequel sont imprimées les pis
tes, dans une encre opaque afin de permettre la gravure d'un circuit imprimé.
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
1. Le transfert direct
C'est un procédé amateur, ne permettant d'obtenir qu'un seul exemplaire. Il consiste à apposer
directement sur la feuille de cuivre (préalablement nettoyée) des pastilles et des rubans prédécoupés
et autocollants. Ce procédé est long, fastidieux et délicat à mettre en œuvre.
a. Préliminaire :
Bien entendu, il faut toujours avoir sous les yeux le schéma de principe (câblage) du montage à
réaliser et sa nomenclature. La première étape consiste à :
# Répertorier les composants qui prendront effectivement place sur le circuit imprimé. En règle
générale, on ne met pas sur le circuit les transformateurs (sauf les modèles de taille réduite),
les potentiomètres de commande, les interrupteurs, les voyants, transistors et résistances de
puissance susceptibles de chauffer fortement.
# Inventorier les points de branchement (alimentation, signal de sortie, raccordement vers les
composants situés hors de la carte ...).
Deux points capitaux ne doivent pas être oubliés : l'espacement entre les pistes et la largeur des pistes.
Deux conducteurs trop proches peuvent entraîner un arc électrique (en particulier si leur différence
de potentiel est élevée). D'autre part, si la largeur des pistes (ou des pastilles) n'est pas suffisante, cela
peut provoquer un échauffement anormal pouvant entraîner la destruction du circuit. Les prescriptions
des tableaux suivant doivent absolument être respectées.
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
Lorsqu'il n'est pas possible de tracer une piste sans créer d'intersections avec d'autres
pistes (contournement impossible) on pourra utiliser un fil de câblage (strap). La piste sera
coupée et munies d'une pastille à chaque extrémité, le strap sera implanté coté composant.
Il faut utiliser tout l'espace disponible sur la carte (ne pas concentrer les composants),
aligner les composants (pour des raisons esthétiques et pour faciliter le dépannage) et dans
la mesure du possible dans la même direction (soit horizontalement, soit verticalement).
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
Remarque :
Si on manque de place sur la carte pour faire passer certaines pistes assez larges (intensité du
courant qui les parcourt élevée) alors il convient de choisir un support avec une couche de
cuivre plus importante.
Attention :
Éviter de frotter la plaque avec le doigt. La laque
est assez fragile, risques de microcoupures.
Après la gravure, la pellicule photosensible restante doit être éliminée des pistes. Pour cela il suffit
d'imbiber un morceau de papier absorbant de nettoyant spécifique ou d'alcool à brûler et de le passer
sur la plaque.
Pour améliorer la longévité du circuit, le cuivre peut être protégé contre l'oxydation en déposant
une fine pellicule d'étain. Cette opération s'appelle l'étamage et facilite le soudage des composants
par la suite.
Avant l'implantation des composants, il convient de vérifier les pistes avec un testeur (ohmmètre)
pour détecter d'éventuelles microcoupures.
L’impression du PCB se fait toujours grâce au logiciel sur une imprimante laser. Servez-vous de
papier glacé pour l’impression et assurez-vous que celle-ci soit réalisée en miroir. Surtout, ne touchez
pas à l’encre du typon après l’impression. Vous risqueriez sinon de l’effacer.
b. La pose du typon :
À présent, vous devez mettre le recto du typon sur la face cuivrée de la carte (bien nettoyée).
Veillez à ce qu’il y ait un alignement entre les deux pièces. Puis, allumez votre fer électrique et
positionnez-le sur son support en attendant qu’il chauffe suffisamment.
L’étape suivante dans la conception de circuit imprimé est de démarrer le transfert du circuit. Il
faudra donc poser votre fer à repasser bien chauffé sur le typon.
Vous devez maintenant vous apprêter à refroidir la carte. Pour cela, il faut d’abord mettre
délicatement le fer de côté. Puis, il faut prendre la carte et aller au robinet le plus proche de vous.
Attention ! Le papier chaud sera toujours pressé contre la carte et il ne faudra pas le retirer à ce
moment-là.
Une fois que vous atteignez et ouvrez le robinet, positionnez la carte sous le filet d’eau. Vous pouvez
encore, si vous préférez, plonger la plaque ainsi que le papier dans un récipient contenant de l’eau
chaude. Mais n’allez pas au-delà de 10 minutes.
f. Le retrait du typon :
Pour retirer le typon, vous n’aurez qu’à le décoller entièrement. Puisque l’eau aura largement agi en
amont, cette opération vous sera très facile. N’hésitez pas à tremper un peu plus longtemps les endroits
qui résistent. À l’issue de l’enlèvement du typon, vous disposerez d’une plaque en cuivre sur laquelle
se trouve imprimé en noir le circuit !
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
À cette étape de conception de circuit imprimé, il s’agira de sécher la carte. À l’aide d’une serviette,
essuyez-la soigneusement. Vous pouvez aussi opter pour une autre technique, celle consistant à
l’incliner afin d’enlever les gouttes d’eau. Il ne vous faut pas plus de trente secondes pour terminer le
séchage de la carte. Soyez méticuleux afin que le circuit ne s’efface pas.
4. La gravure :
L’avant-dernière étape pour fabriquer un circuit imprimé est celle de la gravure. Elle consistera en
l’élimination du cuivre inutile afin de n’avoir que les pistes de connexion qui vous seront utiles. La
gravure pourra se faire avec de l’acide ou au moyen d’une insoleuse UV. L’acide le plus souvent utilisé
est le chlorure ferrique. Mais vous pouvez également porter votre choix sur le persulfate d’ammonium
tout comme d’autres substances chimiques.
V. La finition de la carte :
Après la gravure, il ne vous reste plus qu’à procéder à la finition de votre carte :
Dans un premier temps, vous devrez percer les trous de montage. Il existe des machines
spécifiquement conçues à cet effet. Mais, vous pouvez toujours vous rabattre sur une perceuse
classique, si vous voulez ;
Dans un second temps, vous pourrez alors monter sur la carte les composants électroniques, puis
les souder.
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
Pour que le soudage soit efficace, il faut que tous les composants se ressemblant soient orientés
de la même façon ;
Pour ce qui concerne l’organisation, sachez que les composants montés sur la surface doivent
être placés sur le même côté. Par ailleurs, pensez à disposer les composants traversants sur la
partie supérieure afin de gagner du temps ;
Enfin, tenez-vous-en à cette simple règle en matière de positionnement : ne montez pas de
composants sur la face de la carte comprenant des composants traversants.
La carte électronique est un circuit formé de composants et de conducteurs qu’on intègre à une
structure mécanique. Elle est présente dans presque tous les appareils électroniques couramment
utilisés. Et la conception de circuit imprimé se fait en suivant des étapes bien déterminées. De même,
cela demande de maîtriser et d’appliquer des règles précises notamment lors du montage des
différents composants.
Pour réaliser une bonne soudure, il faut respecter plusieurs règles pour que la soudure se
mélange au cuivre de la piste d'une part et se mélange à la broche du composant d'autre part ;
on parle alors de mouillage. Pour que cette opération se déroule correctement, une matière
chimique (le flux) est ajoutée à la soudure et permet d'enlever les impuretés et les oxydes des
parties à souder.
Les fers à souder pour l'électronique sont disponibles sous plusieurs tensions (12, 24, 230 V), leur
puissance est généralement comprise entre 12 et 40 W. Un fer plus puissant ne permet pas forcément
de monter plus haut en température mais il permet de chauffer des masses thermiques plus
importantes. Par conséquent un fer de forte puissance est inutile pour souder des circuits intégrés
alors qu'il est indispensable pour souder des composants de puissance.
3. La technique de soudage :
La plupart des composants électroniques sont délicats et peuvent être endommagés par une
exposition à des températures élevées. Il est donc essentiel de préparer l'opération de soudage pour
qu'elle soit la plus courte possible (temps maxi : 2 secondes).
# Tout d'abord, il convient d'étamer le fer, c'est à dire de déposer de la soudure sur la panne
chaude sur environ deux centimètres puis d'enlever l'excès de soudure à l'aide d'une éponge
humide. Avant d'effectuer une soudure, il faut toujours débarrasser la panne de l'étain oxydé
(aspect terne) : rajouter de la soudure sur le fer, le secouer et le nettoyer à l'aide d'une éponge
(ou d'un chiffon) humide. La panne redevient comme neuve.
# Appliquer l'extrémité de la panne à la fois
contre la pastille cuivrée et la base de la
patte du composant afin de les chauffer
simultanément. Attention il ne faut pas
appuyer sur la pastille, sinon en chauffant
elle pourrait se décoller du support.
# Appliquer la soudure d'étain de l'autre côté de
la panne. Il y a fusion au contact du cuivre
puis jusqu'à la panne. Retirer alors le fil de
soudure puis le fer.
Si le fer n'a pas chauffé les deux parties à souder, vous obtiendrez une soudure «sèche» qui causera à
coup sûr une panne.
La conception : Réalisation TPA 1ère F2
5. Vérification et essais :
Après la réalisation, il faut procéder à la vérification du fonctionnement du montage, au dépannage
et au réglage du montage. Pour faciliter cette vérification, il convient de placer des points de test lors
de sa conception.
REALISATION D’ALIMENTATIONS
STABILISEES CONTINUES
I. Définition :
Un capteur est un dispositif de prélèvement d’informations qui élabore, à partir d’une grandeur
physique, une autre grandeur physique de nature différente (généralement électrique) image de la
grandeur prélevée, et utilisable à des fins de mesure.
C’est à partir du moment où l’on a su capter une grandeur physique et exploiter ses caractéristique,
que l’on a pu réaliser des systèmes automatiques et intelligents qui s’auto contrôlent sans
l’intervention de l’homme.
La définition se simplifiée comme suit pour les capteurs électriques : Un capteur électrique est un
dispositif qui transforme une grandeur physique en une grandeur électrique (courant, tension ou
résistance).
Les détecteurs font partie de la famille des capteurs, leur fonction est transformer la grandeur physique
d’entrée (à mesurer) à une grandeur logique, l’information en sortie d’un détecteur est donc de type
tous ou rien (0 ou 1 logique).
1. Grandeur physique :
C’est la grandeur d’entrée du capteur (position, déplacement, température, pression, gaz, etc.) qui
fournit par son état (état actuel de mesure) ou par ses variations une information utile l’unité
d’acquisition et de traitement.
Analogique :
La grandeur de sortie est une grandeur continue dans le temps (la sortie peut prendre plusieurs valeurs)
Logique :
Les signaux de sortie d’un capteur sont généralement petits, il est donc nécessaire de les amplifier en
utilisant des amplificateurs d’instrumentation (gain important, faible bruit et à haute précision). Les
capteurs sont naturellement exposés aux perturbations externes (autres équipements, rayonnement
électromagnétique, …) d’où l’importance d’utiliser une technique pour l’optimisation du système en
bruit.
Cette succession d’opération en électronique mixte (analogique, numérique) sont effectuées dans
l’unité de traitement.
IV. Classification des capteurs :
Dans cette section on va illustrer quelques grandeurs physiques les plus utilisées dans les systèmes
électroniques de mesure, ils sont classés dans le tableau ci-dessous. La suite de la section sera destinée
pour la classification des capteurs.
1. Capteurs passifs :
Ils ont besoin dans la plupart des cas d’apport d’énergie extérieure pour fonctionner (thermistance,
photorésistance, potentiomètre, jauge de contrainte) Ce sont des capteurs modélisables par une
impédance électrique complexe. Une variation du phénomène physique étudié (mesuré) engendre une
variation de l’impédance.
Pour résumé, les capteurs passifs font intervenir une impédance dont la valeur varie avec la grandeur
physique ; il faut donc intégrer un capteur passif dans un circuit avec une alimentation.
a. Capteurs résistifs :
Exemples :
Mesure de température par résistance à fil de platine (sonde Pt100), thermistance (CTN, CTP)
Mesure d’effort par jauge de contrainte
Mesure d’intensité lumineuse par photorésistance
b. Capteurs inductifs :
Exemples :
Exemples :
2. Capteurs actifs :
On parle de capteur actif lorsque le phénomène physique qui est utilisé pour la détermination du
mesurande effectue directement la transformation en grandeur électrique.
C’est la loi physique elle-même qui relie mesurande et grandeur électrique de sortie. Un capteur actif
fonctionne assez souvent en électromoteur et dans ce cas, la grandeur de sortie est une différence de
potentiel. Le nombre des lois physiques permettant une telle transformation est évidemment limité, on
peut donc recenser facilement les capteurs actifs (dont le nombre est fini).
Toutefois, les domaines d’application sont eux très étendus. En résumé, la grandeur d’entrée
(mesurande) ou ses variations génère directement une énergie électrique (tension, courant, charge
électrique). Cette énergie étant généralement faible, les capteurs nécessitent tout de même l’utilisation
d’une chaine de mesure.
3. Catégories des capteurs actifs :
a. Capteurs à effet photoélectrique ou photovoltaïque :
Basés sur la libération de charges électriques dans la matière sous l’influence d’un rayonnement
lumineux, ou plus généralement d’une onde électromagnétique.
Basés sur la création d’une tension à la jonction de deux matériaux soumis à une différence de
température.
L’application d’une contrainte mécanique à certains matériaux dits piézoélectriques (le quartz par
exemple) entraîne l’apparition d’une tension entre leurs faces opposées.
La variation du flux d’induction magnétique dans un circuit électrique induit une tension électrique
aux bornes de ce circuit.
Exemple : Détection de passage d’un objet métallique (détecteur inductif, capteur d’ABS pour
automobile)
Un champ magnétique B et un courant électrique I créent dans le matériau une tension proportionnelle
à B et à I.
I. Indicateur de température :
Dès que la température mesurée excède le niveau défini par l’utilisateur, le comparateur
relève sa sortie jusqu’à environ 2,2 V, ce qui polarise instantanément le transistor T1, mais
entraîne aussi T2 en conduction pour alimenter suffisamment l’oscillateur et le faire démarrer.
Le 555 est en mode astable et commande directement un vibreur piézoélectrique, Bz1, qui
donne un puissant signal d’alerte. Ce sont les composants R7, R8 et C4 qui déterminent le
rythme des pulsations sonores.
On peut utiliser le circuit d’émetteur de T1 (TP1) pour former une commande transistorisée
de relais. De même, il est possible de remplacer l’avertisseur piézo
II. Détecteur de lumière avec NE555 :
Il s'agit d'un circuit détecteur de lumière. Ce circuit va générer des sons lorsque la lumière
tombe sur CdS.
La lumière qui frappe la cellule, la partie inférieure de la résistance. Même si ce n’est pas exact,
même une simple cellule CdS peut avoir une large gamme de résistances de moins de 100 Ω en
pleine lumière à plus de 10 MΩ dans l'obscurité. Plusieurs cellules de CD disponibles dans le
commerce ont une sensibilité maximale de 500 nm - 600nm dans la région. Les cellules sont
également capables de réagir à une vaste gamme de fréquences, y compris les infrarouges (IR), la
lumière visible et ultraviolette (UV). On les trouve souvent sur les lampadaires comme automatique
marche/arrêt des commutateurs. Une fois encore, ils étaient utilisés dans la recherche de la chaleur
des missiles à sens pour cibles.
5. Interrupteur clap-inter :
Voici un interrupteur clap. Vous pouvez transformer n’importe quel appareil ménager marche/arrêt
avec un claquement. Personnellement, j’ai conçu le circuit pour une meilleure précision et
personnalisés de filtration. Vous pouvez voir le fonctionnement de l’interrupteur dans la vidéo jointe.
Q0, Q1, Q2 sont les sorties des compteurs de la décennie. Si vous consultez la fiche technique du
4017. Première horloge est donnée à 4017, il donne puissance sur Q0, prochaine horloge,
déplacements de sortie Q1, et ainsi de suite.
Le meilleur moyen est celui dans lequel je l’ai fait. Vous n’avez pas besoin de dépenser de l’argent ou
temps sur la préparation des dessins et modèles et PCB impression pour le circuit.,
ou vous pouvez concevoir votre propre PCB et souder les composants sur elle.
Happy:) de brasage
J’espère que vous profiterez de la génération du projet, des suggestions ou questions sont plus
accueillies.
Deuxième chose, vous devez garder à l’esprit est que vous devez définir POT2 telle qu’initialement la
LED1 (basse tension LED) doit être sur off. Elle doit être fine étalonnage. Ce n’est pas difficile de le
faire. La chose est qu’au début il faut donner près de 0,7 Volt à la base du premier transistor. et nous
pouvons le faire en ajustant POT2. POT1 est facile à calibrer. D’abord Réglez le POT2 que LED1 est
éteint, puis faire un coup près du micro et remarquez la lueur de la LED1. MAINTENANT, modifiez
la valeur de POT1, réglez le POT2 encore que LED1 est désactivé, puis faire un clap et remarquez la
lueur de DEL1. vous remarquerez la différence à la lueur de DEL1. vous devez définir la POT1 et
POT2 telle que la lueur est plus élevée dans le son le plus bas. (POT1 doit être supérieure à 5 kilo-
ohms). Une fois que vous avez terminé avec l’incandescence de LED1, maintenant vous devez aller à
LED2 avec POT3. POT3 définit la tension de référence à comparer à la tension après amplification de
transistor (LED 1). ici vous pouvez régler la sensibilité de l’appareil, qui, sur quel volume devrait
l’interrupteur fonctionne. la sortie peut être vu sur LED2. vous aurez la meilleure idée lorsque vous
ajusterez il une couple de fois. une chose est que vous ne devrez jamais étalonner les pots tous dans le
même temps, c'est-à-dire vous devez tout d’abord modifier la valeur d’une portion du circuit et notez
le changement, puis modifier la calibration de l’autre partie.
III. Montages à réaliser :
1. Interrupteur crépusculaire :
INTRODUCTION
Ce paragraphe explique comment transformer une alimentation de PC ATX (utilisée dans les PC de type Pentium II et
postérieur) en alimentation d'atelier pouvant délivrer différentes intensités de courant (dépendant de l'âge de l'alim) :
3,3V, 5V, 7V, 10V, 12V, 17V et 24V.
Attention : les manipulations décrites dans ce tutoriel impliquent l'utilisation de courant électrique. Les
précautions d'usage sont donc à prendre pour éviter tout risques d'électrocution et/ou de décès. Par exemple
:
- ...
I. Alimentation ATX
C’est un type d’alimentation utilisé dans les unités centrales des ordinateurs de bureau
Sur chaque alimentation ATX (que l'on reconnait grâce à son connecteur
ATX) devrait se trouver une étiquette indiquant tout un tas d'informations
intéressantes parmi lesquels les tensions et intensités des sorties.
Cela permet par exemple de voir que la première alimentation sur la photo
(de marque LiteOn) possède une sortie à -5V car elle est assez ancienne.
Alors que la seconde (de marque FSP Group Inc.) et qui est plus récente
n'en possède pas. De plus la seconde alimentation possède 2 sorties différentes en +12V, une à 8A et une autre à 14A.
Les fils des alimentations ATX respectent généralement un code couleur standardisé.
Il arrive cependant que certains constructeurs se torchent avec ce code couleur comme on peut le voir le voir sur la
photo ci-contre.
A choisir, il est préférable de prendre une alim respectant les standards afin d'éviter les mauvaises surprises.
2. Vérification du fonctionnement de l'alimentation :
Sur la prise ATX, réaliser un shunt entre la borne d'alimentation principale (normalement avec un fil vert) et une
borne de masse (normalement avec un fil noir).
Si l’alimentation fonctionne correctement son ventilateur devrait alors démarrer et du courant devrait alimenter les
différentes prises.
Une fois la prise ATX shuntée l'alimentation peut déjà être utilisée comme alimentation d'atelier en se branchant par
exemple sur une des prises Molex :
- pour du 12V : se brancher sur un fil jaune (+12V) et un fil noir (masse)
- pour du 5V : se brancher sur un fil rouge (+5V) et un fil noir (masse)
Attention : les alimentations n'aiment pas forcement tourner à vide ou être sous sollicitées, d’où l’intérêt de les
modifier comme décris ci-dessous afin d’améliorer la stabilité du courant et prolonger leurs durées de vie.
4. Fabrication de l'alimentation d'atelier
- 1 alimentation de PC ATX
- 1 résistance de puissance bobinée de 10W et 22O (ou 10W et 5O pour les vielles alim.)
- des fiches bananes
- des cosses à œil
- de la gaine thermo rétractable ou du scotch d'électricien
- 1 interrupteur On/Off
- 2 leds (1 verte et une rouge par exemple) et des résistances pour les leds (genre 1/4W 150O ou 175O)
En fonction des boutiques choisies la facture tournera autour de 15 à 20€ (hors alimentation).
Remarque : cette liste n'est pas figée et est à adapter en fonction des besoins et/ou du matériel déjà à disposition.
Attention : pour éviter les mauvaises surprises attendre 24H après avoir débranché l’alim avant de commencer à
travailler dessus!
Attention : dans l'alimentation se trouve 2 gros condensateurs qui délivrent du 220V. Par conséquent la décharge peut
être létale et il ne faut surtout pas les toucher!
C'est afin de s'assurer que ces condensateurs soient déchargés, qu'il est préférable d'attendre 24H avant de travailler
sur l'alim.
Il s'agit maintenant de déterminer où pourront venir se loger le fiches bananes, l'interrupteur et les LED puis de
réaliser les perçages en conséquence.
Attention : Bien protéger les circuits imprimés afin d'éviter que de la limaille ne tombe dessus lors du perçage ou lors
de la découpe des capots de l'alimentation.
Dans mon cas je me suis fabriqué une petite platine que je viendrai visser sur l'alim après avoir découpé un espace
dans le capot supérieur. Les fiches bananes que j'ai choisi ne sont d'ailleurs pas les plus adaptées pour ce projet car
elles prennent énormément de place dans l'alimentation.
Les fiches bananes et les autres éléments peuvent aussi être montés sur un boitier extérieur en cas de manque de place
dans l'alim.
La longueur des fils pourra être réajustée par la suite en fonction des besoins.
Dans le cas d'une vielle alim (possédant une sortie -5v (fil blanc)), relier la résistance de puissance (10W - 5O) avec
un fil rouge (+5V et un fil noir).
Dans le cas d'une alim récente (ne possédant pas de sortie -5v (fil blanc)), relier la résistance de puissance (10W -
22O) avec un fil jaune (+12V) et un fil noir.
Attention à bien isoler toutes les connections avec de la gaine thermo rétractable ou du scotch d'électricien!
Souder l'interrupteur avec le fil vert ("Power on") et un des fils noirs. Encore une fois attention à bien isoler les
connections.
Remarque : Il n'est pas obligatoire de mettre un interrupteur mais le fil vert doit alors être connecté directement à un
fil noir pour que l'alim puisse tout de même fonctionner.
Le fil marron (+3,3V sense) permet de maintenir la stabilité des sorties +3,3V (orange). Il doit donc être relié à un des
fils oranges.
Connecter une première led avec le fil violet "Standby") et un fil noir sans oublier la résistance.
Connecter ensuite la seconde led avec le fil gris ("Power good") et un fil noir sans oublier la résistance
Remarque : ces leds ne sont pas obligatoires et les fils violet et gris peuvent alors simplement être coupés et isolés.
Regrouper les fils restants en grappes de fils de même couleur et les sertir avec une cosse à œil.
Les fils non utilisés peuvent être coupés assez court pour gagner de la place dans l'alim. Attention toutefois à bien les
isoler.
Il ne reste plus qu'à connecter les grappes de fils sur les fiches bananes correspondantes, refermer l'alim et faire de
jolies étiquettes pour bien identifier chacune des sorties.
Attention : contrôler l'absence visuelle de court-circuit entre les différentes connections avant et (si possible) après
avoir refermé l'alim.
Et voilà !
Avec cette configuration : la led "Standby" s'allume lorsque l'alim est branchée sur le secteur et la
led "Power good" s'allume lorsque le nouvel interrupteur est basculé. Les sorties sont alors alimentées
et peuvent être utilisées.
Remarque : certaines alim dispose déjà d'un interrupteur qui permet de couper l'arrivé secteur, il aura
le même effet que lorsque la prise est débranchée (les 2 leds sont éteintes).
Il est donc possible de en panachant les connections d'obtenir tout un panel de tension : +3,3V (+3,3V
/ 0V), +5V (+5V / 0V), +7V (+12V / +5V), +10V (+5V / -5V), +12V (+12V / 0V), 17V (+5V / -12V)
et +24V (+12V / -12V). Ça c'est pour la théorie, car dans la pratique certaines alim disposent de
sécurités empêchant certains de ces panachages...
Standby
Power good
Et voilà ツ
Pour info, il existe des platines toutes prêtes avec plusieurs sorties sur fiches bananes où il suffit de
brancher le connecteur ATX de l'alim.
Ces platines sont disponibles pour moins de 10€ dans de nombreux magasins en ligne et peuvent être
trouvées sur internet en tapant les mots clefs "ATX Benchtop Power Board" ou "carte d'alimentation
de paillasse ATX" dans un moteur de recherche.
Mais bon, c'est quand même plus rigolo de se fabriquer soi-même son alimentation d'atelier!
Ou pas....
DEPANNAGE DES ALIMENTATIONS
ELECTRIQUES
INTRODUCTION :
Tout appareil électrique ou électronique a besoin d’une alimentation qui délivre une ou
plusieurs tensions continues. Plusieurs technologies sont apparues pour réaliser cette
fonction alimentation
Alimentation par transformateur directement sur secteur
Alimentation très faible puissance à travers une résistance ou une capacité
Alimentation à découpage
Avantage :
• Aucune limitation de puissance
• Souplesse de génération de tensions plus faibles ou plus élevées que le secteur.
• Possibilité d’adapter le système en fonction de la tension secteur (115V ou 230V)
• Isolation galvanique entre secteur et secondaire
• Moins de composants qu’une alimentation à découpage
Inconvénients :
• Poids, pour des fortes puissances le transformateur peut peser plusieurs
kilogrammes.
• Filtrage plus difficile à réaliser: ronflette dans les amplis.
• Le rendement, surtout pour les fortes puissances, est moins bon que pour
une alimentation à découpage
1. Principe:
Un transformateur permet de transformer l’énergie électrique en énergie magnétique puis de
nouveau en énergie électrique avec des caractéristiques très différentes en sortie et en entrée.
2. Schéma type redressement double alternance par pont de diodes :
6. Les pannes :
La panne principale provient des condensateurs électrochimiques de filtrage qui
sont de forte valeur qui vieillissent, cela ne provoque pas toujours de panne
franche.
Très rarement les diodes ou pont de diodes peuvent griller.
Pratiquement aucune panne ne provient du transformateur.
Avantage :
• Très économique
• Compact
• Protection automatique contre les court-circuits
Inconvénients :
• Risque d’électrisation
• Courant de sortie limité à 50mA
1. Alimentation très faible puissance à travers une résistance :
La chute de tension est dissipée dans la résistance qui peut fortement chauffer en
fonction du courant nécessaire. Par exemple pour un courant utile de 50mA et
une tension de 12V, la tension aux bornes de la résistance sera 230V-12V=218V,
ce qui générera une puissance dissipée de 10,9W!!!! Alors que la puissance utile
ne sera que de 12V*0,05A=0,6W, le rendement est très mauvais : 11%
Schéma type :
Schéma type :
3. Utilisation :
On trouve encore des alimentations de ce type dans les fours, les radiateurs
électriques de chauffage, dans certains appareils électroniques bas de gamme.
Ce type d’alimentation ne présente pas d’isolation galvanique entre la partie basse
tension et les phases du secteur, risque d’électrisation!
4. Les pannes :
La panne la plus fréquente concerne le condensateur de chute de tension qui
en vieillissant perd de sa capacité ce qui limite de plus en plus le courant et donc
la performance de l’alimentation.
1. Principe :
On utilise une self (ou inductance) ou transformateur, un interrupteur constitué par
un transistor, une diode, et un condensateur.
1. Charge de la self pendant la conduction du Transistor
transistor passant
3. Les pannes :
Les pannes les plus fréquentes sont le transistor de découpage ou le circuit qui
assure la fonction découpage, nota: dans les petites alimentations le circuit de
commande intègre également le transistor de découpage.