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Histoire Du Droit

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Introduction en histoire du droit :

Propos liminaire:

Jusqu'à époque récente; histoire du droit est une matière fondamentale comme droit civil et
public ( agrégation histoire du droit)

I. Les vertus de l’histoire du droit

- Rétablir le sens de la durée ( conscience de la durée) défaire de l’illusion de vivre


dan sla pure actu ( qui tend à s’aligner de nos désir et sur nos frustrations.Nous
inscrivons dans des sociétés deter par l’histoire et donc l’HD nous invite à combattre
ce préjugé de l’individualisme qui domine nos représentations ( des êtres purement
autonome, libre d'être nous même nous avons liberté et revendiquons au nom de
l’individualisme ) Si nous radicalisant perspective, le passé est quantité négligeable
et apparaît comme entrave à l'émancipation ( passé obsta²cle à l'émancipation indi) Il
y a tentation jeter regard moralisons sur l’histoire ( repentir - modalité comprenons le
passé ( détourner de conception édifiante) Nous pouvons frapper discrédit au nom
du progrès et de l’émancipation.

Ce préjugé est décrit par Alexi de Tocqueville qui a écrit “De la démocratie en Amérique” ,
individualisme déploie dans le nouveau monde ( point de vue poli) “ par opposition à
l'égoïsme, l’individu est d’origine démocratique”. Il précise sa pensée: nous pouvons nous
libérer de cet enfermement et avoir liberté des peuple, explorer profondeur d’une civilisation
et vaincre fatalisme que port individualisme qui enferme l’homme dans la solitude de son
propre cœur. En réprimant les préjugés qu’on peut saisir l’esprit des lois, Montesquieu.

Mieux appréhender l'esprit des lois et des institutions qui travaillent de notre conscience que
nous en avons. Mise en garde de Montesquieu qui adresse au juriste ( allié objectif de HD)-
“ plusieurs choses gouvernent les hommes; le climat, la religion,les choses passés, les
moeurs, les manières, les lois et maximes du gouvernement ( droit constit) “ et se formes
ainsi un esprit général et c’est cet esprit général qui contrôle les hommes. Il y a d’autres
éléments, “ de cet esprit, nous pouvons nous approcher à condition d’un détour historique,
de ces lois seuls l’histoire est capable de découvrir l’esprit” Le juriste ne peut plus réduire la
vie de la société puisque plusieurs choses contrôlent les hommes.

L’histoire, la vie des sociétés n' est pas dans les codes et le juriste ne peut pas réduire la vie
des peuple a la matérialité positive de ces lois voté dans des assemblées représentatives.

Quand on fait valoir des droits, on renonce à la violence ( lois fixent un nombre de règles qui
orientent la vie collective et donc pacification des rapports sociaux) - négation du droit=
viens au moins donc ( droit= passificatif). On doit se soumettre au droit commun. Mérite de
l’histoire de mettre en lumière les conflits de valeurs qui profite aux collectifs. Ces conflits se
retrouvent dans les def de la science du droit ( neutralité astrologique )
Exemple: def loi ( DDHC) expression volonté générale ( Rousseau-contrat social) insiste sur
le caractère généralité et double généralité ( application et dans la perspective à la source)
Généralité = principe constitutif de la loi ( qui est general, contraignante et impersonnel)
Def; discussion a priorie ( orienté contre l’ancienne france, model absolutif, conflit de valeur )
nous pouvons concevoir loi qui récusent le principe de généralité. Si on sent tient à la def de
89 il faut retenir la généralité, pourtant dans la culture poli de l’ancienne france, nécessité de
prendre en compte un type de loi qui exclut cette idée de généralité : Privilège ( ref à la loi )
c’est une loi particulière lex quivata et ne peuvent se def avec la généralité ( deter le statut
groupe dif qui dans l'ancien régime constitu un ordre ) ancien regime= ordre et privilège
Avec les lumières, le privilège va prendre ces distances et va prendre atteinte à la loi avec
cette généralité. Privilège= antithèse de la loi ( les citoyens doivent vivre dans la loi
commune - plus d’ordre et de privilège) loi plus que le privilège doit cette loi
Privilège dans l’ancien régime doit se comprendre comme liberté complète ( parti pris
individualiste que va prendre rédacteur DDHC)

La France a été confronté bouleversement 1789, france ancien régime # france révolution-
les def sont réceptacle du conflit de valeur.

Exemple 2: Constitution qui contribue et doit encore contri à cette réflexion;


La science du droit tributaire de l’idée consti - approfondit par hommes revol dans la
déclaration 1789 - def de la consti ( art 16 de 1789) association d’idée entre consti et granit
des droits et séparation des pouvoirs. Dans ces conditions, on peut accorder à l’ancien
régime bénéficie d’une consti ( cette def est dirigé contre ancien régime que nous pouvons
def : ce régime qui n’a point de consti ) Notre droit consti va s’attacher à cette idée revo de
cette consti car avant de donner des éléments de science du droit ( pacificatrice) c’est une
critique radical de l’ancien régime à la fois comme type de gouvernement ( absolutif avec
concentration des pouvoirs) et critique ancien régime - renoncer à l’ordre et le privilège (
citoyen= nation= attribue de l’ordre de la société)

II. Le modèle politique de l’Etat-Nation

Ce n’est pas Histoire et le droit considérer séparément et tire son unité d’une combinaison
de l’histoire et le droit dans une perspective conceptuelle ( prend concepts et notions de
droit). Notion de droit: conflit de valeur qui oriente conflit poli de la France.

Notion d’Etat:

C’est le fil directeur et trace perspective générale, il faut s’accorder sur une def de l’etat.

3 Caractère de l’Etat:

A. L’élément humain

La société poli et il s’agit de donner forme poli à la popu ( considérer ces popu qui constitue
l'élément humain) sans lequel on ne peut avoir une def satisfaisante de l’Etat. La notion
associée de l’Etat est celle de nation. Cette popu ( vocation qui s'inscrit commu de destin) se
donne une identité nationale - on parle état naturel ( comme si on redouble def de l’etat pour
insister sur la nation).

Cette def de nation fait apparaître conflit de valeur. En 1789, la nation prend une def
particulière; c’est une nation qui réunit des citoyen ( pas des sujets - distribué dans un
espace social poli qui est ordonné à une shema dernière - société d’ordre), le citoyen
appartient à la nation, égaux devant la loi– la nation c’est la législation commune.
Loi commune qui ne peut tolérer société d’ordre et de privilège
Au 19S débats de def une nation et on se pose question de l’identité national car France est
meurtri de la défaite 1870 ( chute du second empire - défaite de soudant par Napoléon) -
proclamation de l’empire allemand et l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine → traumatisme
du coup on se pose def de la nation. On a pu dégager 2 conception concurrente de la
nation:
- objective de la nation; regroupe des individus qui ont des caractères déter ( origine
commu ) qui déterminerait l’origine de la nation - elle a pu inspirer principe nationalité
( chaque nation correspond à un état- scratch dès continent et les traits communs
doivent se constituer poli dans une même état ) et entrave une décomposition des
grands empires.

- conception subjective;ref a la volonté commune, volonté de vivre dans un même état.


On invoque Ernest Renan ( conference 82; qu’est ce qu’une nation) ( diff
volontarisme de la nation méconnaît pas valeur de l'héritage) compromis entre 2
conception de la nation mais la France ne correspond pas vraiment au subjectivisme
mais plutôt compromis. La nation France n’est pas simplement inscrite dans une
réalité politique, militaire et institutionnelle. Colette Bown- existence dans les esprits
et dans les cœurs ( force de l’imagination qui s’affirme dans l’histoire si bien que
cette histoire de ce point de vue, moins l’ensemble des fait et des éven conçu dans
leur matérialité positive qu’un récit. Ce que nous perdons est la force de l’imagination
donc pour la mesurer il faut revenir à cette asso d’idée- un récit ordonner à un parti
pris historiographique qui le donne poli. Ce récit d’une histoire soumis
historiographique militante, un lieux d’identification et cette histoire du droit affirment
conscience de soi au-delà matérialité des faits au fondement de l’identité national -
etat expression institutionnelle.

Grande oppo; la revo française ( monarchie # république à partir revo ) conscience social
tributaire et a fortiori de notre droit. Soumia divisio ( france ancien regime) france nouvelle,
régénérer par la revo française.
Dans notre devel autre oppo qui nous distingue des autre nation euro: entre gallo romain et
les francs. Nous retrouvons dans cette franc du 18s dérive absolutif ( partie de la noblesse
dise qu'elle tire une partie de ces droits de la conquête). La noblesse, conquérant francs a la
suite de la décomposition romain et donc le tiers descendant des gaulois.

IIIe répu il est question encore cette formule qui est parfois mal comprise “nos ancêtres les
gaulois” : réminiscence du conflit originaire - fin 19s est prolongé conflit historiographique.
Noblesse qui n’admet pas dérive absolutiste du pouvoir. Patriotisme qui appliq élevé-
Vercingétorix - insiste amour de la liberté puisque les gaulois se réunissent pour repousser
l'envahisseur et marque rejet oppo entre noble et roturier ( ancêtre comm) formule - dérision
mettre nous en valeur pas nous majesté ( conflit gaulois et gallo romain raisonne encore
même si c’est ce grand conflit entre france ancien régime et révo )

Conclusion: - histoire de dévelop poli comme rapport entre etat et nation, france et pas
nation, précise - vieille nation
- le passé n’est pas matière morte mais nous pouvons investire affirmer conscience de
nous même et nous reconnaître commu de vie et d’invention et c’est le sens formule
“ il ne s'agit pas de dire qu'on est tous descendant des gaulois mais exalter la nation
que nous appartenons comme 3 repu qui valorait vercingétorix vénérait qualité moral
en détournant l'histoire de ces successions des règles )
- 1789 revo- rupture avec l’ancien régime - conflit entre monarchie tradi et la répu
- Conflit entre gallo romain et les francs - civili romaine identifié à l’etat = condition
histo de la disparition de l’Etat

B. Élément territorial

assise territoriale du pouvoir que détermine l' État. Commu humaine est donc établi sur un
territoire et autorité politique s’exerce dans les limites du territoire. En proijnice, etat impose
respect territorial et c’est un principe fondamental du droit inter.
Le mot de frontière: connotation militaire - front face à l'ennemi et mettre à la frontière tt ceux
qui sont considérer comme ennemi et connotation politique. Elle est protectrice, elle rendra
possible la reconduction de l'ennemi qui menace la sécurité intérieure. Remise en cause
frontière avec la mondialisation éco et qui devient le symbole, entrave à la libre circulation
personne, marchandise, capitaux, on perds idée poli de protection au prix d’une défense
sans nuance de la libre circulation et dans cette perspective, associés protection poli au
protectionnisme qu’il faut combattre.

Ce territoire ce n’est pas seulement réalité géo objective qui serait dépouillé de tout charge
affective. MAIS le lieu de commu de vie, entre vie et mort, notion de patria ( patrie- la terre
des pères) donc cette terre à une valeure spé ( vivre bonne intelligence avec ceux qui nous
ont précédés) exalter la patria ( ubi bene ubi patria - la patrie c’est la ou l’on se sens bien).
Les théologiens vont réfléchir à la patria - doctrine ( amor patriae - amour de la patrie) donc
charger de force émotive et il ne peut se concevoir sans ces émotions. Il faut aimer la patrie,
il faut protéger, sacrifier pour, la baie mort- mort patria - pour la patrie. Embellir le territoire -
monument ( tombeau vivant à l'égard des morts) rappelle au vivant de préserver cette
communauté de vie. Au MA, 14e s les légistes, juristes vont parler royaume et couronne ou
tête des couronnes ( ajouter quelque chose au corps physique du roi= corps naturel et corps
métaphysique - légiste associé été à la couronne ou le royaume a la couronne) → tentative
pour exprimer quelque chose pas inclu dans idée de roi ou de royaume. Éliminer l' aspect
géo du regnum - territoire politique, il faut donc voir le caractère poli qui comprend la valeur
affective de la patria. Pour les juristes: “la couronne du royaume c’est la patria commune”

C. Element institutionnelle

Distinction entre gouvernants et gouvernés: les gouvernants exercent autorité politique et


l’etat - organisation politique qui procède à l'institutionnalisation de cette relation des
gouvernants et des gouvernés.
Identité titulaire des gouvernants politiques, considère formation consti, il faut seulement la
question de légitimité. Et le doute sur les gouvernants peut entraîner conséquences qui
pourraient être en dernière analyse décomposition politique, destruction état, basculement
de guerre civil ( peuple antique= mal absolu). Nous rencontrerons des auteurs et doctrines
qui sur la légitimité develop des propos contradictoires.
Ces doctrines sont celles du droit divin des rois. Auto poli trouve origine dans la divinité et
ceux qui gouvernent sont investis du mission divine, providentielle et donc on un pouvoir
légitime. Ce droit divin soutient le pouvoir légitime et sont donc mis à l'abri de toute
contestation. Aujourd’hui rompu avec ces doctrines pourtant légitimité conserve pertinence
et nous on s’attache principe démo ( ensemble citoyen appelé concurrir a la forma de a loi
ou par leur représentant ( députés, sénateurs)

Ce cours vise à croître les conditions historiques de la formation de l'état qui n’est plus
produit constitue stabilisation, plus abstraction au service du science du droit ( besoin def
clair), cet état est le résultat d’un long processus séculaire dont il faudra présenter les
étapes.

III. Les repères historiques

A. Romanisation de la Gaule ( repérer à la fin du Ie siècle - conquête Gaule par les


Romain)

Les gaulois qui sont la branche des septs qui est indépendante. Les gaulois adoptent une
civilisation basée sur la culture et l'élevage. L'industrie est marginale. Par ailleurs, religion
basée sur élément naturel ( fleuve, astre… forme divinisé) Le prêtre, druide cueille le gui sur
le chêne.

Tant immémoriaux, civilisation gauloise a disparu, les selte sont encore un peu parmis nous,
mais elle a pas laissé d’empreinte comme celle roamain. Littérature qui compose avec le
fantastique, paganisme modifier et faut laisser parole historien sans rajouter dérive
folklorique qui n’est pas au sens.

Couper en tribue, pas de gouvernement et coexister. On en compte une 60e tribue


indépendante. Chaque tribu est dirigée par un chef et certaines d’entre elles par un roi (
termine par le suffix de rix ( rex= roi). Les relations sont conflictuelles et vont être mise
nécessité de s’unir face à la menace extérieure. Ces tribus gauloises vont faire appelle à
Rome et c’est ainsi que romain à la demande de ces tribus vont progressivement s’établir
sur ce territoire mais il faut attendre César pour que les romains s’engagent dans un
conquête militaire et politique de la Gaule.

Conquête Romaine: César a de grandes ambitions poli- il veut dominer Rome et il lui faut un
succès militaire, il veut revenir avec la gloire du général triomphant. Cette campagne va de
58 à 52 avant J-C et prend l’appel des gaulois au même comme commencement, il se porte
au secours d’une tribu face à une autre. En 52 av JC, César regagne Rome MAIS échec car
Pompe remporte ( consul en -52av JC) et quand cesser franchi les alpes la résistance c'est
organiser et tribus coalisées sous un jeune chef Vercingétorix ( le grand roi des guerriers).
Vercingétorix victorieux à Gergovie mais à Alésia il fait part d’une défaite. Au 19s, il y a eu
impulsion et étude histo sous 2 Répu pour savoir la localisation d’Alésia. Emprisonner et
croupira 7 ans dans un cachot et en 45 av JC on le tire de son cavchiot et l est attaché au
char de cesare lors de son triomphe à Rome ( cérémonie ou général victorieux défilé à rome
avec son armé - souligner homme de guerre, il tire de son cachot l'ennemi et il meurt
étranglé)
A la suite de cette conquête, on entreprend une romanisation qui s'opère au cours 1s au 3es
après JC. C’est une période de paix relative au cours duquel l ' histoire de la Gaule se
confond avec l ' histoire de Romaine. Gaulle province et instaure autorité avec un
gouverneur ( pas de manière brutale, les provinces on des libertés et ils finissent par tt
s'intégrer par insti des Romains. Fond devienne popu gallo romaine. L’unité linguistique au
profit du lation se substitue au dialecte local et les romains vont éradiquer des croyances,
pratiques et liens entre druidisme et opposition romain ( archaïque ) occu roamain favorise
eco de la Gaule et fait son unité du latin. La culture s'intensifie, monnaie , voie romaine qui
était de base militaire s'accroît et facilité commerce ( voie commerciale ), les aqueducs et
amphi théâtre.

Accompagne progrès matériel technique, peuple administrateurs, ont la conquête n'est pas
seulement fracas des armes mais contribuer fonction eco et culturelle.L es romains sont
pacificateurs et au 3s ils imposent la paix et une locution latine s’impose “pax romana” - il n’y
a ni guerre ni invasion mais cette paix se maintient vis à vis d'un empire solide. L'
affaiblissement de l' empire a ruiné pax romana. On parle “d’invasion barbare” qui va 3s au
5s et coïncide à une crise morale, poli, les impôts rentrent mal, armées fait et défait
empereur sous rythme soutenu, effondrement geo, pénurie de manoeuvre, monnaie ne
circule plus facilement et surtout progrès du christaianisme ( pourtant battu pour les romains
car met en cause la culte de l’empereur) - semble tourner le dos a tt civisme, alors que le
religions sont tournés vers le culte de l’empereur. Christianisme- religion esclave mais elite
va s’y convertir et contenu crise moral l'empire finit par être divisé 395 les fils de l’empereur
Théodos ce partage empire ( Orient- Constantinople/ Occident - Rome)
Occident souffre de cette division, occident pas moyen maintenir ordre poli (= plus moyen
matériel car affaiblissement)
Crise constantinople 453 chute empire orient - mettre interme MA et on pense événement
qui fait la chute empire romain oriant

B. Effondrement de l’empire romain d’occident

Vague successive barbare- pousser par des peuple qui redoute venant d’asie - les Huns et
distinguer par leur cruauté ( chef - Attila; là où son cheval passe l’herbe ne repousse plus)
donc popu fuit et vont pénétrer dans l’empire. Et peuple barbare vont sommier peuple gallo -
romaine - homme de guerre- germain. Nombre de ces barbare du 5s vont même adopter la
religion chrétienne MAIS dans sa forme eritique, reconnaitre doctrine ariane ( arianisme -
forme religion chrétienne erietique) Cette doctrine repose sur la négation de la divinité du
christ et les cato vont réunir council Nicée de 325 que doctrine sera condamné. Barbare va
se poser sur l’empire mais diff vague vont succéder avec les go , visigo, ostrogoth,
burbongue, lombard et les francs. Ces installations sont d’abord fait pacifiquement car
empire affaibli ne peut plus repousser, traité signer pour le avoir sous l’empire, terre
concéder et conserver leur coutume, organisation. Peuple fédéré et exerce une domination
poli de concert avec les autorités romaines.

Les barbares= peuple fédérés car à cœur de s'intégrer et à déposséder politique. Les
romains leur concèdent des libertés. Décadence de l’empire modifie et se conduit par la
suite en mettre donc coexistence conflictuelle. Les barbares ont parfois contribué au confort
de guerre; La bataille des champs catalaunique de 451 et elle s’est déroulée en champagne
autour ville de troie. Général Aetius doit repousser les Huns dirigé par Attila qui prenne Metz
et qui s'apprête à marcher sur Paris. Il faut organiser la résistance d’autant plus que ces
peuples sont d’une grande détermination pour repousser les uns. IL conçoit coalition sous
commandement- diff peuple barbare insta en gaule qui vont emporter, les Huns sont battu.
Danger immédiat neutraliser MAIS paradoxalement si cette date est un tournant car cette
victoire ne pourra empêcher cette accélération de la décadence de l’empire, cette victoire
contribue à accélérer decompo de l’empire car Aetius revient Italie et veut fiancer fils et la
fille de l’empereur alors qu’il n’est que le représentant de l’empereur. Cet empereur voit d’un
mauvais œil général et le fait assassiné et sera lui-même égorgé par les fide Aetius. Cette
victoire est un élément qui marque la décadence inexorable de l’empire et marque déclin
des 2 puissances concurrentes des Huns et des Romains. Sous Aetius, un franc Mérové
commence par la monté des francs, désormais histoire celle des francs car grandes
puissances se perdent.
Le lendemain de la victoire, l’empire se voit decompo s'accélérer, anarchie règne et en 476
l’empereur qui n’était qu’un enfant est destitué ( empereur d'occident) - Romulus Augustus -
ref fondateur de rome et celui de l’empire( le petit auguste) un enfant manipulé par une
faction et le roi barbare va prendre le trône; Odoacre ( roi des Ellules) chute de l’empire
romain d’occident.

En Gaule, le dernier qui peutrepresentrer roamain general Syagrius et régénère etat enclavé
( les francs, allament, burgonde) et la seule puissance qui a pu échapper à ces troubles
c’est l’église catho - christianisme qui va présider la Gaule. Et c’est comme ça que le
christianisme s'est rapproché de l’empire. Empereur Constantin 312 se convertit et 313 edit
de milan est elev christianisme au rend de l’empire, religion chrétienne qui devient celle de
l’empire. La plupart peuple barbare recluse catho et se tourne vers hérésie arienne que
l’eglise veut combattre. Dans le peuple non converti, germain, il y a les francs qui sont restés
paien ( particularité et se distingue des autres peuples barbares qui ont embrassé l'hérésie
arienne) et donc l'église recherche alliance vers les francs qui sont rester sourt a la
préconisation arienne.

Ils vivent entre le Rhin et la mer du nords et il existe 2 tribus francs: les tribus francs
ripuaires qui se regroupe le long du rhin ( sont + nombreux) Sariens sont soumis auto d’un
roi et ancêtre des rois francs , c’est pharamond - perso légendaire , mérovée qui a pris une
part décisive dans le champs cataclonique ( auxiliaire militaire sous Aetius) et le fils de
mérovée chimérique qui meurt en 981 et ceux qui succédera et celui qui va marquer notre
histoire Clodovique- Clovis ( ref combativité, rigueur guerrière et sera latinisé) et Clovis
donnera Ludovic, qui sera regardé comme fondateur première dynastie et de la France et
l’église va se rapprocher de Clovis et va accompagner oeuvre bonification de la France,
ancienne Gaulle qui va devenir royaume de Francs donc bon nation france. Apparition de la
monarchie.

Effondrement empire = caractériser disparition de l’Etat paradoxe de l’histoire de france


trouve premier jalon dans décadence de l’empire, etat auquelle s’identifie romain et ce cours
vise a decrire condition histo de cette reconstitution de l’etat et diff état processus histo
auquelle affir puissance état avec puissance national que gagne popu diverse pour soutenir
idée commu de vie ordonner à la monarchie féodal qui devient état monarchique puis sous
ancien régime monarchie absolue avec résistance - conflit inter historiographie avec les
lumière au 18s - comment la monarchie francs puis la monarchie capétienne ont elles
triompher de la féodalité, on t elle surmonter situation absence etat, monarchie a t elle pu
triompher pour donner corps à état nation.

Féodalité= modèle poli et période 10 au 12s

Première Partie. Les Francs ( Ve siècle- IXème siècle)

La période qui nous intéresse est celle du MA ( invasion barbare au 5s jusqu'à la


renaissance 15s) et donc c’est une période intermédiaire. Prise en c’est deux âges que sont
l’antiquité et la renaissance, les temps moderne. Cette période présente unité et civilisation.
Les mots ont connotation péjorative ( ex: barbares → maîtrise pas la langue de la civilisation
qui est le latin) mais ces tribus barbares, adj gothiques - connotation péjorative ( en peinture
- connaît aucun regel # classicisme )

La féodalité est souvent associée anarchie car absence d'état et ne peut conduire qu'à
l'anarchie. MAIS la féo système poli qui repose sur principe, présuppose tranche avec celle
de l'état mais elle constitue modèle organisation poli et feo est une insti qui prétend régler
rapport de pouvoir. Interdire de figurer MA sous terme de barbare qui ne peuvent pas
renoncer à la violence ( # romain garant pax romana ou renaissance ami des beaux art )

MA constitué autour de la chrétienté et cette époque caractérisée par l'essor papauté qui
dirige chrétienne, on retrouve une combinaison entre vigueur guerrière ( propre germain) et
de vie chrétienne. Elle prends même une combinaison entre vitalité guerrier ( époque
conquête) et force mystique ( vitalité chrétienne) Importance vérité homatique catho et singu
de civilisation du moyen âge est cathédrale gothique ( construction dématérialisé) contemple
vérité du ciel et dans cathédrale il éprouve mieux ces vérités qui transporte au coeur
civilisation chrétienne
Chapitre I. Mérovingiens et Carolingiens

Section I. Les Mérovingiens

I. Clovis

Forme dynastie qui se rapporte à l’époque franc ( monarchie franc). Le personnage


principal est Clovis (481-511), grand orga du royaume franc. Il est celui qui mène conquête
terri ( va étendre royaume de son père au détriment des romains)- bataille de soison 486,
Clovis étend sa domination et son rend maître des popu barbare 496 tolbiac ( constitue
tournant), bataille ( wisigoth ) 507. Il choisit la capitale de l’ancienne Lutèce qui va devenir
Paris. A sa mort en 511, maître de toute la Gaule sauf burgonde ( bourgogne). Partisan
d’alliance avec l'Église - Clovis a épousé princesse chrétienne, Clotilde et sous l’influence de
st Rémy, il se convertira sous certaines circonstances. Grégoire de Tour ( 6es) et peut être
vu comme père histoire nationale des francs. Ces écrits sont la principale source pour
connaître la monarchie franc. “ Histoire des francs” - victoire de Clovis en 496. Attaquer il
aurait vu une croix dans le ciel et voulait se faire convertir si il ressortait vainqueur- “ JC
donne du secours à ceux qui sont en danger et accorde la victoire à ceux qui croit en toi” “ si
tu m'accordes la victoire sur mes ennemis alors je croirais en toi et me ferai baptiser en ton
nom” Les dieux ne lui venant pas en secours, il se tourne vers le dieu de Clotilde. A la suite
de ses paroles, l’ennemi le supplie d'arrêter le carnage. Il obtient la victoire grâce au Christ
et à son nom, l’ambition du Clovis est poli et militaire, il voit l ‘espoir d’arracher la victoire et
non de suivre les commandements évangéliques.
St Rémy le baptisera et abandonne ces idoles. Clovis est pris d’un doute et il dit “ le peuple
qui lui obéit ne peut pas abandonner ces dieux” - tout le peuple s’écria d’oublier les dieux
pour se tourner vers la conversion de JC ( intervention de la puissance de dieu). Clovis sera
désigné comme le nouveau constantin → conversion et doit être un homme nouveau (
transformation de son être). JC exige renoncement à adorer les idoles donc il doit se
parfaire et changer de nature dans le sillage de cette conversion. Le nom de “Constantin”
qui se convertit en 312 et origine de l’édit de Milan 313 et qui élève christiannisme en
religion offi. Cette conversion va se doubler conversion massive de ses hommes.

A l'issue de la bataille de Tolbiac, cette conversion est un acte politique ( préoccupation


politique qui anime Clovis pour se convertir). La sincérité est secondaire vis-à -vis de la
portée politique. La domination des francs sur les gallo romains, Clovis est un roi catho donc
peut exercer son autorité sur ces peuples gallo romains. Relais vis-à -vis des évêques et
grâce à eux peu occuper des territoires sans prendre la force des armes. Il peut s’appuyer
sur une église puissante et qui résiste au monde romain et invasion barbare et apporte un
appui à Clovis. Il faut voir que le baptême est un événement inaugurale et il sera
rétrospectivement comme le fondateur de la monarchie française ( premier roi catho)

Manuscrit du 13es → “ premier roi Clovis, second roi Clotaire” - on accepte qualification dès
le 13s siècle dès l’époque de Saint Louis. Conflit de fondateur au détriment de pharamond (
dynastie des mérovingiens.
Clovis devient protecteur officiel de l’Eglise catho, gagne sympathie des popu ( hérésie
arienne). L’église représente dans ce monde l’ordre et l’autorité et explicitement on en vient
à dire qu’elle est les défenseurs de la liberté.
En 30 ans de règne, il a étendu le royaume mais Clovis et ses successeurs ont une
conception dangereuse du pouvoir, le roi considère le royaume comme leur propriété. Ainsi,
il ne songe pas à l'idée que le royaume est sa propriété. Cependant, elle tolère une pratique
( coutume germanique) des partages, le royaume francs sera divisé en 4 pour ses 4 fils (
héritage). Cette pratique est admise car se distingue pas d’un propriétaire. A sa mort, le
royaume est partagé et 3 fils meurt et le 4e Clotaire réunis tout l’héritage ( contingence
neutralisé héritage de la coutume du partage). Il reconstitute le royaume en 558 et à sa mort
le royaume est divisé et on peut isolé 4 régions: neustrie ( Some à la Loire - Paris, Rouen,
Tours - élément gallo-romain domine, austrasie ( est- Reins et de Metz - les francs sont
dominants ) la burgondie et l'Aquitaine ( Poitier, Bordeaux, Toulouse) propriété collective,
non divisé et les francs austra et neustrie multiplie les pillages dans une rivalités incessante
( guerre fratricide) → diff maintenir le royaume tel Clovis
Extrême fragilité du royaume de Clovis

II. Ses successeurs

Les rois eux même ne songent en rien à remettre en cause cette conception du royaume (
propriétaire du royaume) et donc voué à être divisé. Dans les successeurs de Clovis on
remarque une grande impuissance ( pas de génie poli et ne pourront maintenir cette poli et
étendre domination de manière passifique). A la mort de Dagobert 539, divisé en 2 Austrasie
et neustrie, les rois sont dépouillé de leur pouvoir et désignés de manière peu flatteuse mais
révélatrice impuissance dans lequel basculer: “ les rois fainéants” → décadence des
mérovingiens. Elle est en évidence aussi la montée des merivale ( principaux ministres de
ces rois et donc glissement du pouvoir - de roi à ministre qui sont les maires du palais et
rend fonction héréditaire) constitue dynastie rivale de maire des palais et qui prend
prérogatives progressivement de leur pouvoir. Dynastie s’empare du pouvoir et cherche à
transformer de fait en droit. Changement de dynastie s'opère invasion arabe - conséquence
de moment qui prône la guerre sainte. C’est le maire du palais qui parvient à mettre court
arret à la conquête arabe - événement capital → 732 bataille de Poitier
Ce maire du palais se couvre d’une gloire universelle - armée victorieuse Charles Martel
maire du palais d'austrasie ( martel = marteau) donc une maniere de dire qu’il eclate les
troupes musulmanes ( prier échec de l’islam) et sauveur de la chrétiennement et l’église
reste en arrière ( pour faire une armée, il n’a pas hésité à s’approprier au bien, richesse de
l’église qui ont été distribués aux hommes, a ces fidèles pour les avoir sous son
commandement.
Section II. Les Carolingiens

I. Pépin le Bref

Le fils de Charle Martel - liquider contentieux avec l’église et qui se montre soucieux d'être
reconnu en qualité de roi ( couronné roi - dynastie à l’autre ) donc Pépin le Bref - dynastie
carolingienne.

Nous parlons de ces rois carolingiens: ce terme renvoie Carolus ( Charles et surtout
Charlemagne ) Le fondateur est Pépin et c’est la raison pour laquelle on ne peut pas en faire
d’un carolingien. Pépinide - descendant pépin de landen mort en 640

Son génie politique est d'œuvrer à la réconciliation avec l’église ( recoller les morceaux suite
au gouvernement de son père) sauveur de la chrétienté mais eglise montre un écart. Il voit
l'utilité d'être en commun avec l’église ( soutien de l’église pour prendre le pouvoir et aura à
cœur de justifier cette prise de pouvoir et Pépin comprend que même si les rois méro ont
perdu leur pouvoir réel les peuples restent attachés au pouvoir royale.
Il apporte de voir ce préjugé et donc recouvre à cette autorité spirituelle et se rapproche de
l’église et liquide contentieux avec l’église par son père en 732. L’église réclame restitution
de ses biens, ce qui est impossible car Pépin susciterait une contestation - peut consentir de
remettre en cause les biens donnés à ses hommes. Solution retenue est de consti usufruit (
démembrement de droit de propriété) à titre précaire ( à la mort du bénéficiaire, l’église est
censé retrouver ses biens usurpés) mais en même temps l’église accepte sous l’autorité du
roi. Les concessions de terres sont révocables mais en échange les possesseurs doivent
service militaire, service en nature ou en argent. Compromis qui constitue origine bénéfice (
concession de terre, que le roi concède à des fidèles ), ces bénéfices annoncent les fiefs qui
nous ramènent à l’époque féodale.

Cette solution répond au 2 parti, Pépin a pu se réconcilier avec l’église qui elle couvrira coup
d’Etat opéré par Pépin. Celui-ci est sur le point de prendre le pouvoir et contenu de ses
rapirts avec le pape il emploie des hémisphères, hommes de confiance chargés de poser au
pape une question. Il consulte en 750 le pape Zacharie et envoie 2 hommes de confiance: “
En France, les rois n’exercent plus le pouvoir royal, est-ce un bien ou est-ce un mal ?” - le
pape affirme “ il vaut mieux appeler roi celui qui exerce effectivement le pouvoir”.
Delginatre ( vis de charlemagne) cette famille n’avait plus de pouvoir mais les membres
avait encore le titre “ vain du pouvoir royale”
lex presents ( roi qui gouverne ) vs roi inutile ( pas accomplir mission qu’on lui impose)
Le roi est fait pour gouverner et le pouvoir ( fonction ou service de quelque chose que le
dépasse et il ne pourrait renoncer en ce pouvoir sans perdre sa légitimité)

A l'effet de ce soutien, Pépin se fait élire roi selon la coutume des francs novembre 751 et se
fait hisser ( usage chez les mérovingien) sur le pavoi ( bouclier- chef de guerre) et cette
cérémonie réunit des évêques, convoqués en 751. Cependant, Pépin ne s’en tient pas à la
coutume des francs car il se fait sacrer ( première) à Soisson 761 St Boniface et une 2 fois
Etienne 2 764 avec ces deux fils. Le sacre= moyen de le laver de cette soudure, de cette
usurpation.
Le dernier roi mérovingien sera destitué , déposé, tondu et enfermé dans un monastère
Childeric III. La chevelure abondante est un signe de pouvoir et c’est une manière
d’exprimer ce pouvoir ( dégrader politiquement)

II. Charlemagne

Politique de conquête et il devient le personnage le plus éminent de son temps.


Charlemagne ( Carolus magnus- Charles le grand) Il est associé mouvement renaissance
intellectuelle, on parle de “renaissance carolingienne” pour évoquer cette volonté de
remettre à l’honneur la culture antique.

- Cette renaissance est d'abord celle de l’enseignement ( invention de l’école). Il faut


souligner à quel point cet éclat de la renaissance à pu se maintenir dans nos
représentation les plus naïve ( chanson charlemagne). Il déplorait l’ignorance de
l’église franc - fonder des écoles autour des églises → promotion des études dans un
grand projet poli - conduire le peuple au salut par les connaissances et précepte
divins ( séance d’écriture). Il attire le moine alcuin ( fut l’abbé de st martin de Tours -
lettré qui seconde charlemagne et représente l’esprit - historien, poète prof),

- renaissance littéraire ( lettré écrit en latin et se réunisse dans l’académie du palais -


Delginatre, paul diacre. Normalisation de l’écriture, expression graphique et apparaît
la minuscule caroline ( forme complexe) concevoir des lettres qui sont encore les
nôtres et on a conservé des lettres particulières tels que le “e” et montre cette
complexité qu’on rompu les lettrés de l’époque ( normalisation graphique).
Charlemagne est un législateur et l’écrit montre une légitimité de l’empereur.

- Enfin, Renaissance artistique prépare l’éclosion de l’art romain ( œuvre caro s’inspire
de l’antiquité et conçoit des coupoles, mosaïques) effervescence artistique.
Charlemagne est sans doute incapable de comprendre se mouvement et Eginatre (
cours des astres et écrits ).

Charlemagne est celui qui renoue avec l’empire qui s’impose à l’esprit des lettrés soucieux
de renouer avec la civilisation antique et en l'an 800, l’empire est rétabli au profit de
Charlemagne. Pape Léon qui pose la couronne et Charlemagne sera appelé “Empereur
Auguste” lieu nativité du seigneur ( noël - 25 décembre de l’an 800).
Cependant, cette empire ne pourra se maintenir ( apogée an 800), a sa mort son fils Louis le
Pieu, Louis le débonnaire et aura des diff à préserver cet empire. Ces propres fils ( petits fils
de Charlemagne) n'hésitent pas à diviser l’empire au mépris du principe individualité et unité
de l’empire que les empereurs romains avaient imposé.

Conclusion: continuité et ces deux dynasties s’inscrivent dans la même époque malgré la
renaissance carolingienne. Nous pouvons donc parler de période, monarchie francs.
Conception du pouvoirs de ces rois francs puis l'organisation du royaume
Chapitre 2: La conception du pouvoir

Il faut revenir à la notion d’Etat; les romains avaient une idée élevée de l’Etat. Le terme de “
république” est un mot romain. L’étymologie: chose publique - res publica donc c’est encore
l’Etat. Les romains étaient soucieux de défendre la république et ils la célèbrent; Octave
conservera façade repu alors que les insti vont devenir impérial. Conserver le pouvoir des
rois - Octave se garde de se dire roi et se dit empereur ( mot militaire) et à travers la notion
d’Etat il pouvait accéder à la continuité du pouvoir. La notion d’Etat implique affirmation de la
continuité, reconnaissance d’une entité qui dépasse non seulement la pers physique des
rois et empereurs mais leurs intérêts particuliers → fondement de l’autorité impérial ( un
ministre: c’est au sens premier est un serviteur) l’empereur à Rome doit se concevoir
comme le serviteur et représentant de l’Etat et au nom de la république qui est l’expression
insti de cette commu de vie. Il doit gouverner dans l'intérêt de tous ( commu de vie, de
destin). La dignité de l’empereur découle de l’universalisme de Rome, il réunit tous les
peuples de l'empire et agit dans l'intérêt de la chose publique, de l’Etat.

Sous les mérovingiens ( guerriers), cette idée d'État a perdu intelligibilité - principe inconnu
car pas d’empereur sous le modèle des romains mais un roi donc confusion entre le pouvoir
et le roi lui-même ( peuvent pas atteindre niveau abstraction comme les romains). Le roi ne
saurait régler son action sur la défense d’un intérêt public quelconque ( chose public lui est
étrangère). Le pouvoir est celui qu’il détient et qu’il a contre ses rivaux ( rapport de force). Il
ne peut se concevoir comme serviteur de quelque chose qui le dépasse; diff de concevoir
principe de continuité. Le trait caractéristique de la royauté mérovingienne, il exerce son
pouvoir car il est le plus puissant, on parle de rapport de force pour vouloir ses intérêts.
Pouvoir de fait qui n’est guère associé à des pouvoirs publics ( pouvoir= sa chose). Cette
conception oppo a la tradi romaine qui met en avant res publica et qui veut discerner dans
l’empereur un personnage publique. Cependant, la tradi romaine n’a pas été effacé car les
lettrés son fasciner et on constate une certain survivance qui sont à mettre du compte de la
tradi romaine

Section I: La royauté mérovingienne

I. La conception barbare du pouvoir

Le roi est à la tête d’un clan, tribu, roi des francs et s’impose comme un chef militaire ( dirige
troupe de guerrier) et il contrôle un terri ( regnum) qui est constitué de conquêtes et prend
un caractère patrimonial. Ce roi méro qui exerce un pouvoir perso et également comparable
à un grand proprio. Le pouvoir est personnel et patrimonial. On ne peut guère en faire un
chef d’Etat au sens romain, moderne du mot.

A. Le caractère personnel

- Un Roi guerrier- le roi mérovingien est chef de guerre:


Tient son pouvoir de ses guerriers, conquêtes et ce qui compte est la relation avec ces
hommes de guerre et il est fondamentalement le chef d’une troupe guerrier ( compagnon
d’arme). Ces compagnons s'attachent à lui et ils constituent une suite “ la truste” - confiance
dans laquelle les hommes doivent mettre dans le chef. Autorités personnelles ( pas un roi
mais un chef ). Autorité royale précaire car dépend de la fortune guerrière sinon ces
compagnons se détournent de lui. Le seul moyen de resserrer les liens - distribution de
biens faits ( en distribuant il s'appauvrit) et quand il cesse son autorité tend à avoir des
résistances. Ce caractère militaire affirmé et marqué par le fait que la lance est le symbole
du pouvoir. Ce roi, lorsqu'il est désigné, est levé sur le pavoi ( bouclier) et montre se prestige
militaire et montre ses qualités militaires. Symboliquement, le guerrier désigne le chef. Sujet
= fidèle qui forme une clientèle - serment qui met en évidence subordination et importance
de fidélité le “leudesamiun” et un “leude” est un guerrier fidèle et à prêter ce serment
d'allégeance et qui se montre fidèle à l’égard du chef. Cette fidélité dépend du roi
mérovingien. Ce serment d’origine germanique et a tt les hommes libres qui peut porter des
armes et se renouvelle quand il doute de la fidélité de ces hommes → entraînant mort, exil
ou confiscation des biens.
Les sujets deviennent fidèles et promettent obéissance au roi et qui lui leur doit une
protection en tant que chef de guerre et père de famille.

- Un roi patriarche- Roi exerce un pouvoir patriarcale

Le roi est un chef de tribu comparable à un chef de famille. Patriarche qui exige obéissance
et en contrepartie il protège les sujets. Ce pouvoir est désigné de “ mundium” ou “maintour” -
autorité que le roi exerce sur ces sujets ( protection spé accordé par le roi) et se rattache
“mund” et se manifeste par la parole. Il s’applique sur le pouvoir du roi sur ces sujets ou du
mari sur sa femme ou du pere sur dces enfants ( type d’autorité sont considérérs de même
nature). Ce mundium est général ( s’entend à tous les sujets) mais tend à devenir spécial (
acté de pers visé et classer sous la protection du roi). Les pers concernés sont ceux qui
n’ont pas les moyens ( veuve, orphelins, homme d’église), es autres se font justice eux
même d'où les vans d'état et guerre privée → absence poli autour d’un état
Idée de commandement pas absente désignée par le “ban” ( pouvoir ordonner, interdire et
s’exerce sans limite) il n’est pas juridiquement constitué et le roi peut punir celui qui ne
respecte pas ses ordres. C’est un pouvoir judiciaire ou réglementaire. En cas de refus des
ordres, la pers sera mis hors la loi ( donc hors du ban = forban) Il est mis au ban de la
communauté, ex communication civile et à la merci de toutes pers qui ne respecte pas
autorité du roi et quiconque attente à cette homme ne sera pas forcément aquiéter par le roi.
Le bannissement est celui qui doit s’éloigner ( n’appartient plus à la commu poli et plus
classés sous l’autorité du roi). Le forban est celui qui agit sans commission d’aucun
gouvernement

B. Le caractère patrimonial

Les biens, territoires, pays conquis deviennent la propriété du droit. Le royaume est donc un
bien que le roi peut disposer librement. Le roi administre librement son domaine et ses droits
sont illimités ( comme un proprio sur ces biens) il décide guerre et paix, se lance dans les
conquêtes et partage les biens avec les guerriers et donc vérifie leur fidélité.

Le Vase de Soisson: à la suite de l'effondrement de l’empire, un territoire gouvernés par


Serairus et Clovis veut conquérir ce territoire, en 486 et défaite, disparition du dernier État
libre. La ville de Soisson a été pillée et les francs sous Clovis, font main basse sur les
trésors qui sont réunis et partagés. St Rémy envoi un messager auprès de Clovis, on
retrouve un vase sacré, St Rémy très attaché et voudrait récupérer le vas ( règle: tirée au
sort) Clovis s'adresse à ses hommes et leur demande que ce vase lui soit donné en plus
que la part que le sort lui réservera. La plupart des guerriers d’accord sauf un qui s’avance
et lui apostrophe “ tu n’auras que ta part” et donne un coup de hache au vase et celui-ci a
été brisé et Clovis ne peut que contenir sa colère. Il fit donner ce qui reste du vase à St
Rémy. L’année suivante, Clovis va faire une nouvelle campagne militaire et reconnaît
l’homme qui avait abîmé le vase de St Rémy, il examine les armes qu’il jette à terre et lui
reproche de ne pas entretenir ces armes, le guerrier se baisse pour ramasser et Clovis lève
sa francisque et lui fracasse le crâne “ Souviens toi du vase de Soisson”.
→ cet anecdote est révélatrice des rapports entre roi et guerrier et il faut distinguer le temps
de paix et de guerre

Le temps de paix: principe égalitaire qui domine ( tirage au sort), on admet l'égalité entre
guerriers, hommes libres. Le roi est un guerrier comme les autres ( ne dispose d’aucun droit
ou autorité particulière). La saison de paix est inaugurée par le partage du butin. Clovis n’est
donc qu’un simple guerrier et en demandant à ses hommes pour le vase que Clovis fait une
entorse à la coutume germanique et contrarie esprit égalitaire ( alors que nous sommes en
période de paix). Le franc qui s’y oppose est dans son bon droit et ne fait que rappeler
Clovis à la coutume germanique et il ne peut donc que subir l’affront.

Le temps de guerre: le roi est le chef de guerre et il dispose d’un pouvoir en conséquence à
sa qualité de chef de guerre dispose de la vie et de la mort de ces guerriers et eut donc
mettre à mort un guerrier qui aurait fait une faute même légère ( ex: entretien des armes).

La consistance du pouvoir du roi franc est soumise à variation si on est en temps de guerre
ou de paix. Nous comprenons l'intérêt du baptême de Clovis car il faut échapper le pouvoir
et son exercice à cette dialectique de la paix et de la guerre. A travers le catholicisme Clovis
vint la dialectique et établir sa prééminence- souverain, un roi qui peut compter sur le
secours de dieu et à ce titre le baptême fonde prééminence à Clovis et donc à son peuple.
496- Baptême de Clovis et donc peut surmonter la discontinuité du pouvoir et devient roi de
droit divin et établit prééminence sur ces hommes, guerriers et ensemble de ses sujets.

Les ressources du roi: source publique - notion d'impôt s’efface et pour prélever l' impôt il
faut organisation qui n'a pas le roi franc donc revenu du roi prennent caractère patrimonial
donc on peut plus parler de finance publique. Les rois francs ont une difficulté à imposer
l’impots ( impots est une sorte de vol). Ressource venant de la conquête. S’impose les
impôts directs ( péage locaux), on prend une part sur les biens qui circule à défaut d’un
principe fiscal comme les romains.

La question successorale; on peut vendre, aliéner, consolider les droits - à sa mort le


royaume est considéré comme un bien transmissible. descendant du roi défunt qui succède
mais cette succession se règle de droit privée et le pouvoir royal se transmet au fils du roi
défunt. Les femmes sont exclues de la succession par le droit privée - loi Salique = loi francs
sallien ( Clovis y est issu).
La loi Salique contient essentiellement tarif pécuniaire ( caractère pénal) et précise que les
femmes sont exclues de la succession de terre des ancêtres mais dispo de droit privée.
Mais on va finalement la tourner en dispo de droit public et va devenir une loi fondamentale.
Il n'y a pas de droit denes, nullement appelle donc fils qui se partage le royaume à part
égale comme il le ferait avec le butin et garde le titre de rex. Ce partage est arbitraire pour la
succession au trône, on tient compte de la valeur matérielle du territoire, on néglige éthique,
donnée géo. Donc des royaumes instables et incohérents - qui se traduit par des guerres
fratricides qui dévastent le royaume.
A la mort de Clovis 511, ces fils se partagent, 2 font alliances et récupère les terri des 2
autres et bascule dans une guerre fratricide et Clautert reconstitue royaume Francs et 561, à
sa mort, c'est des guerres fratricides qui éclatent et volonté réunification compromise à
chaque succession. Royauté méro est fortement marqué par des mentalités germaniques.
Les influences chrétienne ou romaine sont secondaires.

II. L’empreinte de la romanité et du christianisme

Même si l’empire romain occid, rome est encore présent dans les esprits. L’histoire des
nations euro est celle de l'ombre de Rome. Si cette influence est réduite, Rome exerce une
fascination et esprit mérovingien sont pas insensible à la force de séduction de la romanité
et se manifeste dans l'organisation et voca

L'organisation: le roi peut s'appuyer sur chancellerie ( admin qui rédige des acte et dirigé par
un personnel, lettrés qui sont des gallo-romains- certains traditions romaines persistes et
d’autres parts royaumes en circonscriptions “pagi” ou “pagus” qui sont la reprises des
romains qui sont délimité sous l’empire. Délimité par des comtes qui sont d'origine
germanique ( mélange entre circonscription et comte). Il est nommé par le roi et compagnon
du roi. Le roi francs s’entoure de conseillers gallo-romains, quelque traits de l’empire
maintenu, organisation du gouvernement met en évidence les insti et esprits. Cette influence
romaine manifeste de la vocabulaire.

Le vocabulaire: il vient à l'appui principe de légitimité et naturellement barbare puise dans le


voca romain sans retrouver signification des romains eux-même - 507 bataille de Vouillé
Clovis se fait donner le titre de consul par l'empereur d’orient et se fait appeler consul et
Auguste. Influence germanique mais empreint tradi romaine ( signe exter des pouvoirs)

Ce roi francs a les cheveux longs ( empereur romain= cheveux courts) qui était signe de
pouvoir à l’époque francs et cette chevelure est le signe germanique de royauté et perdre
ses cheveux est donc perdre le pouvoir. Le dernier roi Childéric III ( destitué par pépin le
bref) sera tondu est déposé le roi illégitime en 751.
En même temps, le roi porte un manteau de couleur pourpre et ce manteau avec cette
couleur ramene à l’empire romain qui est le signe distinctif de l’empereur romain (
assimilable à une cape) désigne “ paladamentum” ( pourpre associé fonction régalienne-
quand on rendait un jugement, arret de reglement, il portrait l’ettofe pour marquer
l’importance de cette séance et le caractère régalien pour un arret de règlement”

Clovis s’est converti mais pas sacré à proprement parler. Le baptême est le point de départ
de ce rapprochement entre Eglise et monarchie. Clergé sur le plan politique et intellectuel,
les évêque sont proches du roi qui va nommer les évêques, ce qui entraînera une baisse
qualité du recrutement. Cette médiocrité relative -déchristianisation. L’église regroupe
personnalité imminente et les évêques soutiennent le roi qui avec le baptême apparaît
comme le protecteur du clergé et il peut même trouver des conseillers dans le clergé- Eloy
orfèvre ( fin du 6eme siècle - 1660) et le roi Clotaire II lui commande un trône d’or avec des
pierres précieuses et lui fournit une grandes quantités de métaux précieux. Il achève la
fabrication mais il reste une grande quantité d’or et il fabrique un second siège et à ce
moment de livrer, il remet 2 trônes à la surprise du roi. Le roi va être impressionné de
l'honnête et du partisan et va devenir conseiller puis conseiller de Dagobert ( dernier grand
roi mérovingien). Eloy incarne la vertue du chrétien et il est soucieux de suivre la
prescription évangélique. A la mort de Dagobert, Eloy rentre dans le clergé et sera sacré en
la cathédrale de Rouen et reconnu saint.

Sur le plan intellectuel, l’église est un élément de stabilité. L’effondrement de l’empire romain
476 est la fin d’un monde mais l’église se maintient et les rapports sont décisifs et la guerre
est omniprésente. L’église apparaît comme élément stable dans le monde germanique et
perpétue la tradition romaine. Elle s’appuie sur la hiérarchie, circonscription et conservation
procédure du droit romain. L’église a pu encourager le monachisme ( vie monastique) à
partir du 7eme siècle. De Gaulle méro va se couvrir de monastère ou les moines réunissent
les textes issues de l’antiquité qui vont recopiées et étudier ( moine benectidtin de l'abbaye
berruer ) - lieu de conservation de la civilisation antique. Les moines se consacrent à l’étude
et disposent de bibliothèques ( mémoire civilisation antique conserver).
Il faut compter sur les évêques puis les moines qui vont dominer sur le plan intellectuelle

La monarchie mérovingienne peut être une période de régression avec influence


germanique mais il faut nuancer avec ces idées, les romains avaient perdu la notion de res
publica, la conception du pouvoir dans les 2 derniers siècle de Rome s'était altérer. Il ne fait
pas négliger une romanisation malgré qu’elle soit superficielle. La conception germanique
s'oppose à la romanité mais l’idée de res publica obscurcie sur les derniers empereurs
romains.

Section II. La “renaissance carolingienne”

Comment a pu se traduire la renaissance dans un registre politique et institutionnelle ?

Grâce à l’appui de l’église, Pépin le bref réussit son coup d’Etat et Charlemagne restaure
empire romain d’occident avec bénédiction de l’église ( pape va lui poser la couronne ).
Union étroite entre royauté et église.
Ce rapprochement transforme l'idée du pouvoir, on assiste à un retour de notion d’Etat.

I. L’ébauche d’une théocratie royale

Celle-ci tient au sacre. Pépin usurpateur et doit renforcer légitimité et se fera sacrer pour se
rapprocher de l’église. Pour les roi caro, se rapprocher de Clovis qui a été le premier à se
faire sacrer. Le sacre a été emprunté à l’ancien testament ( roi juive sacré) et en étant sacré
Pépin rennou avec une pratique de ces rois juifs.
A. Le recours au sacre

La cérémonie commence par “exelio” proclamation puis le roi est oint donc reçoit goutte
d’huile sainte. ( les rois de France sont les oints des seigneurs), reçoit l’onction sainte, une
couronne est déposée et reçoit le manteau royal. En l'an 800 Charlemagne est couronné
mais il est déjà sacré. Ce sacré donne à la royauté du caractère sacré et quasiment
acergotable et donne au pouvoir une direction théocratique. Le roi tient ce pouvoir de dieu.
La cérémonie enrichit la conception du pouvoir et le roi doit être reconnu par la grâce de
dieu. La sacré devient le fondement même du pouvoir. Le roi est un personnage sacré et a
un caractère religieux “ sacerdoce” ; elle revêt un caractère religieux par la vertu qu’elle a (
assimilable au prêtre, martyre…) n'appartient plus au monde du laïque et sera qualifié
d'évêque d’or.

Les rapports entre roi et l’église: pouvoir temporelle et spirituelle


St Augustin sépare cité terroriste et cité céleste et donne lieu à des interprétations
contradictoires et qui vont aboutir à des doctrines qui vont être désigné “ sacerdotalisme” →
mettre accent sur sacerdoce - mission royale imminent, vertu du dévouement qu’elle rétame

B. Le sacerdotalisme

Le sacerdotalisme médiéval → interpenetration pouvoir temporelle au pouvoir spirituelle (


pouvoir caro et l’église). Pensée Augustinienne
Le gouvernement est pour dieu et se propose un équilibre entre les deux pouvoirs
Le roi sacré ne peut être guidé par ces intérêts immédiats, il change de nature et il doit
accepter d’exercer le pouvoir temporel en bonne intelligence avec le pape détenteur du
pouvoir spirituelle. Cette convergence entre les 2 pouvoirs par une théorie des deux glaives
( courant du 12ème siècle) St Bernard de Clairvaux qui propose une allégorie et parle d’une
glaive ( pouvoir spiro) et l’autre glaive ( pouvoir tempo) et les 2 glaives appartient à l'église et
le spiri doit être tiré par l’eglise à la main du glaive alors que la glaive matérielle doit être tiré
à la l’église avec la main du chevalier ( empereur qu’il est question)
A partir du 11 eme siecle, le pape prend ascendant et on parle de cette théocratie porticical.

Au-delà des conflits, le sacerdotalisme transforme la conception du pouvoir, tenant et


aboutissant du pouvoir. Et ce principe de la théocratie royale, avec Charlemagne;, principe
formulé par un lettre, Jonas D’orléans sous Louis le Pieux ( fils de Charlemagne) - réflexion
poli qui montre rupture de la conception barbare du pouvoir ( plus chef de guerre, agir dans
ces intérêts immédiat, exerce mission royale et qui prend allure sacerdoce.
Texte- Minister royale “de institutione regia” - fonction du roi ? La fonction est de gouverner,
régir le peuple de gueu insiste justice ( paix et concorde)

Le roi doit être défenseur de l’eglise, serviteur de dieux ( misère veuve, orphelin…)
empêcher injustice
Il faut retenir 3 points essentiels:
- Royauté d’ordre institutionnel “de institutione regia”: royauté établie par la loi de dieu
et s'attache au principe de transcendance et revêt un caractère religieux. Royauté ne
saurait dépendre de la volonté ou des intérêts du roi. Il faut mériter le nom de roi, titre
royal. Ce qui compte est l’idée de service
- Royauté soumet le roi a une exigence ministérielle: le roi n’est pas simplement un
chef de guerre mais également un serviteur ( ministre= serviteur, celui qui sert la
chose publique ) et la royauté qui exige une détermination ministérielle et le roi doit
s’y soumettre et doit s comprendre comme serviteur ( fonction royale proche de
l’institution à celui qui exerce) Une approche téléologique ( telos= but, finalité), le
pouvoir ne peut se concevoir d’une fin. La finalité ou doit tendre le pouvoir c’est
équité la justice ( assurer la concorde ) promouvoir la justice ( approche téléo) -
élément de la pensée d’aristote - idée dégénérescence du pouvoir - décadence du
pouvoir
Appelle le roi a une élévation d'âme → marque gouvernement des hommes
- le roi a le sens des responsabilité: intègre la question du salut “ rendre des compte
au jour terrible du jugement”. Unité du peuple de dieu, conduire ce peuple au salut
→ autorité légitime : caractère constitutionnel avec une finalité, c’est une mission.
Ce peuple de dieu= peuple chrétien sans distinction de race et a une vocation à
l’universalité par delà les races et divisions ethniques.

Ces idées au début du 9e s vont soutenir progrès rétablissement impérial

II. Le rétablissement de la dignité impériale

Charlemagne établit capital à Aix-la-chapelle et exploite l'idée impériale. L’idée d’empire


présente un caractère théocratique fondée sur la force du sentiment religieux ( prolonge
royauté sacrée des carolingiens). Il faut reconnaitre escatologique ( l’empire se comprend à
la lumières des questions de fin dernière ( cité céleste)- il établit un ordre où s'opère une
union parfaite à dieu.
Charlemagne doit réaliser l' unité du peuple et préparer le retour du Christ. Ce retour de
l’empire va soutenir cette res publica ( réalité juridique supérieure). Le système impérial
recluse cette approche patrimoniale du pouvoir. Ce système met l’accent sur la défense et
l'intérêt de la chose publique ( l’empereur doit s’y attarder en tant que représentant de l’Etat).
Le gouvernement doit viser un intérêt commun. Développement de l’activité législative (
empereur= législateur). Les actes de l’empereur se développent dans tout l'empire et se
présentent sous petit chapitre “capitula” ( donne capitulaire - acte législatif de l’empereur).
L’empire ne se partage pas ( réalité juridique et politique ), cette universalité rentre en
contradiction avec conception patrimoniale des germains ( coutumes des germains). Les
lettrés ont à l'esprit des choses que le peuple n’a pas. Cette contradiction ne sera pas
toujours surmonter. Dans un document qui remonte au règne de Louis le pieu, règlement
successoral qui est révélateur de la volonté de concilier les deux valeur ( unité vs valeur des
partages)- “ordinatio imperii” date de 817 et il prévoit que le fils aîné, Clotaire sera le seul
empereur à la mort de Louis le pieu. Quant au deux jeunes fils, ils seront à la tête du
royaume subordonné, Louis et Charles, l’un aura l’Aquitaine et l’autre Bavière. Cette
ordination propose un compromis car parvient à préserver unité impériale MAIS en même
temps il fait droit à la pratique des partages. Ce règlement heurte les mentalités de l’époque
et ne sera pas pris car les mœurs font impact et sera laissé lettre morte par les fils de Louis
le Pieu.

III. La prédominance de l’esprit germanique


Les rites francs restent hermétiques et conçoit le rapport politique comme un rapport
personnel. Rendre hommage à Charlemagne et surtout hommage personnel. Charlemagne
se révèle comme souverain des francs et appelle à assimiler les catégories romaines. L'État
est accessible à une petite population lettrée et l’élite ne peut pas avoir une connaissance
parfaite de l'État. Ils obéissent à un chef sans être une institution. Renoue avec la pratique
du serment de fidélité qui était tombé en désuétude au 8e si ( roi feignant - haut du cours ).
L'autorité reste fondée sur des biens personnels, soumission des sujets avait un caractère
contractuel et Charlemagne ne pouvait assimiler cette institution. Les ssuccesseur de
Charlemengan seront incapable de maintanair cette unité politique. Le pouvoir conserve un
caractère patrimonial ( distribution terre et pouvoir régalien) appauvrit la monarchie. En 806
charlemagne prévoit un partage de royaume mais 1 seul survivra et donc l’unité impériale
est maintenue. En 843, pour que se face le partage entre les fils de Louis le Pieu, les frères
cadets s'unissent contre l’aine - traité de verdun qui prévoit le partage de l’empire ( l’ouest-
Charles le chauve ( francia occidentaliste), a l’est du rhin- Louis dit le germanique ( francia
orientaliste) et au centre - Lothaire qui conserve le titre impériale ) et relie Rome et
Aix-la-chapelle. L’empire cesse d'être expression de l’unité de la chrétienté. Naissance de
l’empire moderne avec traité de verdun.

Les serments de strasbourg en 842, s'aident alliance militaire entre Charles et Louis qui
s’unissent pour contrer les ambitions impériales de Lothaire. Ces serments ( du point de vue
de l'histoire linguistique) sont les premiers documents que nous avons conservés en langue
romane ( ancêtre du français) pour être compris par les hommes de son frère ( secourir son
frère selon équité et réciprocité). Les troupes de Charles promettent à leur tour et Charles
prononcent le serment dans un dialecte toudest ( germanique). Il sont vainqueurs de
Lothaire et le traité de Strasbourg abaisse la volonté impériale. Dans les ruines de l’empire,
se forme dès nationalité dont les différentes langues sont un signe. La chrétienté survit à
l’empire carolingien qui lui donne expression institutionnelle maintenant unité du peuple de
dieu.

Les intellectuels autour de l'empereur ne pouvaient se reconnaître ( distinction personne


physique de l’empereur et principe qui est au fondement de l'autorité de l'empereur) et doit
réunir sur sa loi protectrice le peuple de dieu. L’idée rejoint l'idée d’empire chrétien qui serait
l'expression institutionnelle et politique de la chrétienté. Il serait éphémère et on parle échec
politique carolingien en 843 ( les deux frères cadets s’unissent et contre les ambitions
impériales)
Chapitre III. L’organisation du royaume franc

On considere le gouvernement central # du palais ( palacium) - ensemble des conseillers qui


suivent le roi dans ses déplacements et ajoute les antrustions ( guerriers élites qui ont prêté
serment de fidélité et lié au roi).

Section I. Le gouvernement central

I. Palais

Le palais comporte 3 caté de personnage: les conseillers, garde du corps, les officiers. Il est
révélateur de la difficulté de révéler les deux plans de l’entourage et de la résidence.
L’entourage-endroit où s’exerce le pouvoir.

A. Les antrustions

Les officiers du roi sont des serviteurs et il n’y a pas de fonction nette entre fonction
domestique et charge publique si bien que ce sont des serviteurs domestiques du roi et par
extension il exerce de hautes fonctions administratives donc responsabilité politique.
La garde du roi jure au roi une fidélité particulière et se distingue des leudes sont les sujets
du roi ( serment ordinaire) alors que la garde doit se sacrifier à un formalisme précis ( mettre
les mains entre celles du roi) donc par les mains pour montrer leur proximité. Ils jouent le
rôle de garde et en contrepartie il bénéficie de protection remplacer. Progressivement, cette
pratique va se perdre dans la vassalité.

B. Les officiers du palais

Les officiers du palais: marqué par ambivalence, domestique et assure haute fonction
administrative ( domestique et ministre). Ils suivent le roi dans les déplacements. Il y a le
maire du palais, major d’homme ( chef domesticité de la maison du roi) - remuer des agents
royaux et peut être assimilé à un premier ministre ( il commande la corps et a une fonction
héréditaire), sous les mérovingiens sa puissance cesse d'accroître. Premier acte de pépin
est supprimé fonction de maire du palais ( ancien maire du palais) car marchepied du
pouvoir, chancellerie ( produit les actes) et la rédactions des actes est fait de personne
instruite- officier de la maison royale, le comte du palais ( attribution judiciar) assiste le roi
dans sa justice personnelle, le connétable “ le compte de l’écurie royale” et s’occupe des
cheveux mais par extension est le chef de l'armée royale, le chapelet ( chapelier) veille à
l'entretien du palais et assure garde du trésor royal ( vêtement royaux entreposer dans un
chambre caméra donc veille), le senechale qui se charge sur la direction des domestique (
maître autel). Extension naturelle que ces domestiques se voient confier des responsabilités
administratives et politiques.

II. Les assemblées politiques


Homme libre en âge de porter des armes→ “Concilium” germanique
Cette assemblée va se prononcer sur les questions sur les affaires importantes ( question
de la paix ou de la guerre). Nous retrouvons l'esprit égalitaire des germains ( toute homme
libre peut prendre la parole). Ce concilium survit sous forme d’assemblée populaire qui vont
progressivement se transformer ( aristocratique). Le roi convoque les guerriers et passe une
revue militaire qu’on appelle champ de mars qui décide de la guerre et de la paix.

A. Les champs de mars

Revue militaire et non assemblée délibérante. Sous caro devient champ de mai → car les
caro ont développé une cavalerie ce qui crée nécessité de modifier le calendrier ( cheveux
puisse manger de l’herbe) - influence cavalerie arabe.

B. Les plaids généraux

Assemblée de justice. Au 18e s= plaidoirie


Réuni vassaux, conte, principaux évêque du royaume. Caro - cette assemblée a donc un
caractère aristocratique. Le roi réunit les grands du royaume laïque ou ecclisisatique et sous
charlemagne 2 réunions prévues ( présente les affaires, compétence judiciaire et cette
réunion aboutit au réunion des capitulaires). Les puissances de ces plaids dominés par les
grands augmentent à mesure que les caro s’affaiblissent. A l'origine, l' assemblée était
consultative. Sous louis le pieux, le roi ne peut plus rien faire sans le conseil des grands (
qui ont une influence qui s'accroît), charle le chauve, monter des conseils 877- année
capitulaire de quierzy sur oise= règne du charle le chauve et charles s'engagent en 77 a
prendre aucune décision sans le conseil des grands. L’aristocratie domine la royauté.

Section II. L’administration locale

I. Le comte

A la tête de s'inscription “pagus” très étendu.

A. Le statut

Le comte est nommé librement par le roi. Il le choisit parmi ses compagnons et attend un
dénouement et une fidélité parfaite. Sur un document qui contribue à un modèle d’acte de
dénouement du comte - formulaire de MARCULF ( seconde moitié 7es et début 8e s), il est
un modèle d’acte de nomination du comte et donc il précise les critères pour cette
nomination ( distingue leur mérite et vigilance). Le roi confie charge de comté à cette
personne qui a pu prouver sa foi ( régir tous les peuples habitant la et doit être administré
sous le gouvernement du compte - regir de droit chemin selon leur loi et coutume ) - grand
défenseur des veuves et orphelins. Peut être accompagné de vie compte qui les nomme et
révoque ( le roi n’a de relation qu’avec le comte). Il peut retenir une partie des amendes
perçu par le roi et peut lui conserver une partie du domaine et l'exploiter en titre de bénéfice.
Cette concession est révocable comme fonction du comte. Ce bénéfice va devenir viager et
héréditaire.
B. Les attributions

Plan politico-administratif: autorité sur l'ensemble des habitants sur le territoire confié mais
peuvent se constituer des immunités ( privilèges accordés à un grand personnage qui
pourra administrer lui même son royaume et placer sous le pouvoir royale direct) en vertu de
ce privilège immuniste est soustrait à l'immunité du comte et rattaché au roi. Sous caro,
donner au ecclisisatique. Le compte doit assurer la paix à ses administrés, maintien ordre
public et reçoit ordre fidélité, publie capitulaire et fait en sorte de les appliquer et exécuter
décision rendu pour les tribunaux royaux et personne vulnérable à protéger.

Plan militaire: guerre incessante. Le roi décide de la paix ou de la guerre et envoie au comte
le devoir de lever l'armée et réunit les hommes d’armes. Il punit le ban et tous les hommes
en âges a porté les armes se réunissent à l'endroit indiqué. Comte= chef militaire

Plan judiciaire: préside tribunal itinérant “mallus” → se tient différent endroits selon la
coutume et parfois une colline “le malberg”. Les hommes libres sont tenus à assister au
tribunal, devoir de plaids. Il s’entoure de juré “rachimbourgs” ( mais c’est lui qui a la décision
finale) notable qui assiste le comte qui préside le tribunal (homme âgés, fortuné et respecté )
et connaît le droit qui s’applique au groupe etnhique auquel il appartient - “personnalité des
droits”. Origine prise en compte pour connaître le droit applicable.

Le comte a des pouvoirs étendus et les rapports entre le roi et le comte sont de droit privée (
droit personnel), tout repose sur les qualités personnelles du comte. Cette fidélité dépend de
cette concession de terre par le roi

II. Le contrôle de l’administration comtales

Le roi s’efforce d'encadrer des contrer dans des circonscriptions plus vastes ( au frontière)
“duché”. Le roi leur confie un duché ( titre) et donc une autorité sur leur voisin. Le but est
d’avoir une hiérarchie. Les caro vont concevoir 2 moyens de contrôles:

A. Les missi-dominici

Institution - envoyé du seigneurs ( envoyés en mission) agents qui jouent un rôle de


décentralisation et veille coalition de l’empire ( lien organique entre administration local et
pouvoir central. Ils vont par deux un laïque et un ecclésiastiques et chaque année désigné
par l'empereur ( renouvelé car dure 1 année) et sont envoyés dans tout l’empire et dresse
un rapport pour informer le pouvoir central. Pendant la tournée, il représente l’empereur
donc on un pouvoir, autorité immense. Cette institution va tomber, dégrade avec la faiblesse
des successeurs de Charlemagne et en 843, année du traité de verdun , les tournés ne sont
plus réguliers et le roi parviendra plus à voir le recrutement. Ils en viennent à être controler
par des hommes qui ont la même chose.

B. Le développement

Recours à la vassalité: rapport personnel ( lien personnel) - résulte d’un contrat sur le
contrat de vasselage qui unit deux personnes libres et créer des obligations réciproques→
synallagmatique (implique des obligations réciproques) l’une des parties ce mets au service
de l’autre et l’autre lui promet sa protection. L’origine mérovingienne où l’on parlait de
“commendatio” - recommandation. Relation personnelle ( il se choisisse) Commendatio-
contrat pour toute leur vie
signification politique: vassalité n’est plus un contrat de vie mais institution ( s'appuie le roi).
Le moment décisif est la lutte contre les arabes sous Martel ( attaché par un lien de
vassalité) il faut des moyens pour équiper et donc Martel concède des terres d'où va prendre
les biens de l'église. Attitude entraîne élévation des vassaux et donc constitue fondement de
l’ordre productif . Caro- moyen de contrôle de comte et se transforme donc en vassaux (
plus dévoué et plus fidèle au roi)

Conclusion. L’échec carolingien

Continuité entre méro et caro, ils n'ont peut mettre en place un gouvernement fondé sur les
moment impersonnelle de droit publique. Caro développe la vassalité sur les liens
personnels. ( photo)
Echec carolingien par les facteurs économiques et le ralentissement de l’éco a des
conséquences poli ( monnai ne circule plus, plus d'impôt et donc on peut pas mettre en
place une administration)
Disparition eco - monnaie disparaît -> appauvrissement général
qui sera interprété d' un point de vue religieux. Le moine fait vœu de pauvreté → figure
importe - idéal de pauvreté qui se répand dans l’empire = préoccupation du salut et de s'unir
à dieu. L’église interdit le prêt à interim. Ce déclin est lié à la saisie dans le monde
méditerranéen coupé en 2 ( mare nostrum - notre mer = rapport des peuples désireuse de
s’enrichir par le commerce): sud- arabo islamique et nord la chrétienté. Les mentalités
donnent explication de cette effondrement de l’empire car réfractaire idée de l’empire, les
populations et élites germaniques n’ont pas assimilé notion état ( pratique des partages se
perpétue), le roi distribue des terres pour avoir des agents ( système de bénéfice) trahissant
système patrimonial du pouvoir. Les biens perso se renforce à l’époque caro, Charlemengen
va exploiter la vassalité et à défaut de concevoir l'Etat, le pouvoir va s'appuyer sur les
rapports perso. Le roi voit un moyen de contrôler les contes donc exige serment de fidélité (
mero mais abandonner)- servir le roi et s'abstenir de lui faire tort. Charlemagne va tirer cette
pratique vers un engagement perso marquer - le serment vassalien. Va se multiplier
clientèles qui vont échapper au roi et l’autorité royale sera atteinte car vassaux obéissent
davantage au seigneur qu’au roi lui-même. Ce met en place ecrans entre vassaux et le roi
qui n’a pas de moyen de s’imposer car soumis à leur seigneur. La vassalité sera un facteur
de dislocation même si on utilise vassalité. Le fondement du pouvoir se trouve modifié, le
pouvoir résulte de bien bilatéraux, base contractuelle, bien vassalique qui sont décisifs, le roi
se trouve en position d’obliger. La base du pouvoir est plus une chose publique ou idée de
représentation d’un principe supérieur, elle est contractuelle et fragile. Le roi perds autorité
vers ces arrières vassaux qui vivent dans l’idée qui sont soumis à l'autorité du seigneur
direct au détriment du roi. Le seigneur va se considérer comme véritable chef des vassaux.
On assiste à un phénomène de médiatisation du pouvoir ( écran se forme à chaque degré
de la pyramide) rendu par un adage, le vassale de mon vassale n’est pas mon vassale (
autorité indirecte).

Dès l’instant que le roi ne contrôle plus ses vassaux- perte d’autorité sur ces sujets=
dissociation. 2 grandes étapes: 877 date charnière
Traité de verdun 843-877: cette période est marquée par la désagrégation du pouvoir par la
révolte des contes. Charles contesté par les contes qui se révoltent et Charles ne parvient
pas à les réduire à l'obéissance. Puis, on parle d’invasion des normands ( hommes du nord)
qui viennent des pays scandinaves pillent des villes et abbays, ravagent des terii surtout
sous le règne de Charles. Enfin, désintégration administrative, institutions disparaissent. Des
grands commandements se constituent. Le roi cherche de mettre en place des hommes de
confiance pour gérer mais ces chefs vont affirmer indépendance et va constituer principauté
terri qui vont échapper au roi
Le 16 juin 877, capitulaire de Quierzy sur oise: le roi caro Charles, réunit les contes et veut
les entraîner dans une opération militaire et veut aller en italie pour secourir le pape menacé
par les sarrasins. Cependant, les contes montrent une réticence car déliquescence du
royaume , autorité du roi affaibli et doivent faire face au menace et ne souhaitent pas quitter
leur tête qui doivent défendre. Le roi sera conduit à négocier avec les contes. Accepte un
gouvernement par conseil des grands- plus gouverner sans accord des grands.
Le principe hérédité des charges pontales: capitulaire est un tournant car préfigure hérédité
charge pontales. Si un conte meurt c’est son fils qui sera chargé d’administrer le comté.
Cependant, c’est un signe d’une évolution qui sera marquée par cette hérédité de la fonction
pontale. Quand le roi désignera un autre homme que le fils de l’homme défunt, le fils sera
enclin à prendre les armes pour reprendre ce qui considerer comme son bien. Cette hérédité
montre une domination des grands. Les grands ( aristocrates francs) sera en mesure
d’imposer ses vues ou l’un des siens à la tête du royaume. Louis le bègue, fils de Charle,
est politiquement limité et négocie avec les grands, renouvelle charges pontales et en
échange de concession les grands vont l’élire comme le roi même si il est le fils du roi
défunt. L’élection des roi francs purement symbolique devient symbole, réalité politique et la
fonction royale redevient éclectique alors que la fonction royale veut devenir héréditaire.
→ changement radical de rapport de force entre les grands et le roi ( hérédité= stabilité,
réalité du pouvoir)

877-888: faire face à ces invasions et dans les grands doivent s’organiser pour repousser
l'envahisseur. Normands assiègent paris et c'est le fils de Robert le fort qui organise la
résistance et c’est un succès ( dispose d’une armée et les grands vont élire Eude, le fils de
Robert le fort) échec poli des caro mais pour autant les grands vont élire par la suite des
représentant de la dynastie caro. A partir de 88, élection de Eude ( pas carolingien), on
assiste à l' alternance des carolingiens et robertiens. Robert le fort, Eude, etc… sont les
ancêtres de Hugue de carter - dynastie des capétiens. Cette alternance va jusqu'à 987 pour
voir un changement de dynastie et Hugue pourra imposer son fils.

Partie 2 féodalité:

Dynastie nouvelles des capétiens, anarchie, désordre, domination des grands au niveau
local tout d’abord car c’est les grands qui repoussent invasion normandes, si bien que ces
populations se rapprochent des grands qui sont les protecteurs et pour y faire face, ils
multiplient le nombre de leur vassaux. Rémunération des services des chevaliers; prélever
sur leur patrimoine pour composer des fiefs concédés par un seigneur et donner au vassaux
- militarisation de la société, des élites. Les seigneurs installent des points fortifiés pour
protéger leur territoire ( d'origine, construction en bas pour bâtir les châteaux). Le château
fort est un moyen de protéger les populations. Le donjon le plus ancien de France est celui
du donjon de montbazon. Le donjon de luche ( cité royale) ensemble de rempart avec un
donjon construit au début du 11e siècle par Fouquenera. Ces donjons sont révélateurs de la
militarisation et de l' incertitude des temps. Au lendemain des guerres de religion ( 17 es) le
roi ordonne l' abandon du donjon car le temps d’une époque incompétente. Les grands
dominent les institutions royales.

Le carolingien qui le précède Louis 5 meurt accidentellement à la chasse et n’a pas de


descendant, les grands se tournent vers Hugue pour éviter anarchie et car Hugue Capet ne
mettra pas en cause preponderance politique ( convaincu de pouvoir le contrôler).
Cependant, cela marque l'installation des capétiens ( gouverne pendant 8es). Les caro issu
de Louis le germanique règne en Allemagne et disparaît des 911 et 4 grands duchés ce
constitués. En France, Hugue a ce mérite de rétablir hérédité fonction royale. Cependant, le
pouvoir des premiers rois capétiens sera réduit ( malgré un certain prestige), le roi n’a pas
les moyens de réduire la puissance des grands.

Le système féodal se met en place, caractérise par démembrement de la puissance


publique et par morcellement territorial.

La féodalité est une période qui va du 10 au 12e s et est également une organisation
politique et ce système met en avant une notion de vassalité et sur la notion de fief (
rapproche au mot de féodalité) -> système féodo-vassalique.
# à l'État monarchique et à partir du 15e s on met en place d’un Etat et on n peut plus parler
d’un point de vue politique ( mais restera jusqu’en 1789 sur un point de vue morale et
juridique)- décret pour abolir régime féodale ( société d’ordre et de privilège).
La féodalité en tant que système politique: caractérisé par démembrement puissance
publique et par le morcellement territorial. La monarchie triomphe de la féodalité au 15e
siecle.

Démembrement de la puissance publique: lié par l’éclatement territorial et se forme la


seigneurie qui sera banale. Les grandes étapes sont:
- émancipation principauté terri qui intervient au cours du 9 et debut du 10 siècle avec
les commandements de Charles le chauve ( révolte des contes) à sa mort ces
hommes se montrent soucieux de leur indépendance et se mettent à la tête
principauté. La royauté affaiblie contrôle plus chefs territoriaux qui sont des chefs qui
contrôlent des territoires, une autorité qui était celle du roi. Ce sont eux qui
s’imposent politiquement. Le noms peuvent mettre en évidence comme Guillaume
longue épée ( concentrer essentiel du pouvoir contrairement au roi qui peuvent plus
s’imposer.
- Ces principaux vont se disloquer et former des comtés autonomes et devenir une
autorité politique dès le milieu 10es siècle. Unité du comté se brise et le conte perd
son pouvoir- Châtelain devient chef et constitu propre équipe de vassaux. On
parlera de seigneurie et on aura un pouvoir “ban”. Cette seigneurie devint unité
politique et on la qualifia de banale. Et on voit une multiplication qui marque stade
ultime de dislocation territoriale. Un petit territoire qui prend une autorité politique car
il peut se protéger ( unité politique et économique). Ils exercent le droit de la
puissance publique.
Les droits seigneuriaux s’exercent sur les habitants de la seigneurie ( ceux qui vivent sur le
territoire contrôlé par le seigneur - Poeste ( sous la puissance et autorité du seigneur),
artisan, cerfs, vilains( pas de qualité noble)..Ces droits sont le droits que le seigneurs
exercent sur les roturiers, les manants et non les vassaux car ce sont des nobles. Les
manants sont soumis au seigneur car il réside sur le domaine. Ces droits sont caractérisés
par une origine régalienne et domaniale ( seigneur exerce en tant que propriétaire, en
qualité de chef d’Etat). La féodalité semble réfractaire à la séparation nette du droit public et
du droit privé. A l’époque féodale, cette séparation a perdu netteté car ces droits sont à la
fois régaliens et domaniaux ( droit privé).

On peut regrouper en 3 catégories:

- Droit d'ordre judiciaire- juridiction: la justice est grande prérogative régalienne. Droit
lucratif car profil de la justice sont un ressource essentiel. Ce sont les seigneurs qui
exercent les droits d’ordres judiciaires.

Le premier caractère est territorial de ce droit de juridiction ( s’étend à toutes les causes qui
prennent naissance sur le sol de la seigneurie)
Justice seigneurial ( assise territoriale) # Justice féodale ( on met en avant le fief - relation
entre le seigneur et ses vassaux et fonder sur le contrat de vassalité donc une justice
personnelle).
On doit distinguer 2 niveaux de justice: haute niveau de justice ( haut justicier) - la justice du
sang, la justice qui se rapporte aux causes les plus graves et qui peuvent entraîner la mort (
peine de mort) - le seigneur peut prévoir à la confiscation des biens du condamner. A cette
haute justice s’ajoute la basse justice qui concerne les mineurs avec une simple amende.
Mais tous les seigneurs ne sont pas haut justicier ( seigneur sup)

Le deuxième est un caractère régressif: justice essentiellement pénale, punir des crimes et
des délits et questions civils sont secondaires. Les instruments utilisés pour rendre la justice
mettent en évidence caractère répressif comme le pilorie, GB, les fourches patibulaires (
signe de la haute justice).

Le troisième caractère est un substrat archaïque: ignore les modes de preuve issus des
droits savants comme le droit romain ou canonique. La preuve utilisée jusqu'au 12e s
Ordalie: épreuve destinée pour justifier ou confondre un condamné. Grande faveur au
premier siècle du moyen âge et disparaît vis à vis de l’église et évolution féodale ( on
attends une intervention divine - dieu doit porter secours à l'innocent)
ex: plonger le bras dans un liquide chaud ou jeter l’accuser dans un court d’eau pour voir
comment il se comporte
Derrière ses épreuves, il faut interpréter les signes de la volonté de dieu ( monoteiste à
rendu possible cette épreuve car il est un dieu juge contrairement politeiste)
Les preuves sont une manière d'introduire la volonté divine dans la vie judiciaire. Expression
qui est révélatrice de cet esprit qui préside cette pratique judiciaire “ je n’en mettrais pas ma
main a couper, j’en mettrais ma main au feu”.
Ce caractère se formalise intransigeant dans les rites ( les accusés, parties doivent
comparaître) on ne peut concevoir l’idée de représentation; Tous les détails doivent être
respectés. La guerre n’y échappe pas (ex: Clovis) Ce combat doit être à la loyal. Existence
de ce caractère, de respecter les formes révèle une justice archaïque
Enfin, on observe une absence d’appel ( pas possible de former un appel ). Cette absence
peut s’expliquer par la présence de dieu dans la vie judiciaire ( ordalie- jugement de dieu
donc infaillible) et si dieu se prononce on ne peut faire appel. Pas de hiérarchie entre justice
donc on ne peut faire appel. Il y a un appel qui pourrait être formé ( déni de justice) le
plaideur peut s’adresser au seigneur sup.
La nature même invoquée pour provoquer les jugements- seigneur possède un droit de
juridiction étendu et a un pouvoir réglementaire ( pouvoir de faire des bans ou
établissement), il revient au tribunal d'appliquer ces bans ou établissement. Dans les faits,
roi, seigneur renonce au pouvoir législatif, cette prérogative bute sur la réalité politique (
créée par morcellement terri)- prescription général s’efface des esprits. Les situations
juridiques à défauts d’être régler par le roi sont saisi par la coutume ( féodalité caractériser
par le dévelop de la coutume= manifeste féodalisation du droit)

Coutume= usage juridique oral ( consacrer par le temps et acceptée par la population d’un
territoire déterminé) Féodalité montre pluralisme juridique par territorialisation du droit. 0
l'époque francs, personnalisation du droit applicable soit personnalité des rois. Ce n’est pas
la loi d’un État qui se pose sur un territoire donc pluralisme juridique dans le cadre de la
territorialisation du droit. Se pose la question de la preuve - recours au témoignage (
coutume doit être notoire) pour qu’elle puisse être opposée. Cet usage doit être immémorial
( on a perdu l’origine, pas le souvenir d’un usage contraire ). Cet usage doit être accepté par
la population et donc donne un caractère obligatoire y compris pour le seigneur. Ces
habitants acceptent cet usage que détermine la coutume. Acceptation qui faut mettre en
avant car quand la coutume cesse d'être accepter cette coutume ne peut plus s’accepter et
tombe en désuétude - “consuetudo” = con ( ensemble ) → ensemble usage qui rend un
caractère normatif pour l’ensemble des personnes vivant sur un territoire donné. IL y aurait
donc un consensus sinon cela tombe en désuétude. Cette force normative s’affirme dans
l'immanence des volonté collective et à distance prise constitutionnelle avec cette
différenciation entre gouvernant et gouvernés donc pas nécessaire d’avoir un centre
politique pour régler les rapports humains dans la mesure où existe la coutume ( car
immanente) - cette usage doit être constitué positivement - estimacio communis ( estime
commune. La coutume vient manifester la féodalisation du droit et prend personnalité des
droits “ suse et coutumes d’un pays”. Le droit personnel devait être territorial ( en passe
personnalité à territorialité) coutume= signe tangible.

- Ordre militaire: les roturiers doivent le service militaire au seigneur qui est le
protecteur. Le seigneur compte sur une assistance militaire des vassaux ( noble) qui
combattaient à cheval → chevaliers qui forment un groupe vassalique. Le militaire
est un domaine noble. Les roturiers non pas le privilège de monter à cheval, ils
combattent à pied - lapiétale. En cas de guerre, les roturiers se réfugient au château
avec des contreparties → corvées, soumis à des requin sitions ( vivres) ou service
de gué aux remparts
- Matière fiscale et économique: les finances seigneuriaux ont un caractère
patrimonial. Les ressources sont des revenus du seigneur dont il peut disposer
n’importe quand. Les impôts sont d’abord direct → droit fiscal
Le chevage est un impôt qui concerne les cerfs - glaive donc fief donc il ne peut pas bouger
alors que l’esclave est un bien mobile ( tenu de verser une redevance perso qui est
annuelle) et perdra une part de sa substance mais les cerfs seront toujours soumis car
manifestement le statut servile et symboliquement représente la dépendance à l’égard du
seigneur.
La taille ( impôt en argent levé par les seigneurs qui sont placés sous l’indépendance ) la
contrepartie de la protection. Cet impôt est levé selon les besoins.
La corvée est un impôt en demande dépendant du seigneur, demande de fournir un travail
pour le compte du seigneur ( entretenir les chemins, ponts, bâtiments) cette corvée
dépendant du besoin du seigneur “ être taillable et corvéable à merci” → souligner la libre
appréciation du seigneur, arbitraire. Les paysans, les cerfs sont soumis à cette corvée
jusqu'à ce que le seigneur les remercie. Cette expression montre aujourd’hui le manque de
reconnaissance.

Les impôts indirects: système des banalités disposent sur des principes contraires de celles
de nos sociétés qui relève du libéralisme, droit d’ordre éco qui relève un droit de contrôle. Il
est question du ban qui vise droit eco du contrôle par le seigneur. Les banalités sont des
droits en vertu desquelles certains seigneurs obligent leurs paysans à utiliser des
équipements et en contrepartie les paysans versent une redevance dû au droit de ban. Un
monopole d’exploitation, les paysans sont obligés d’utiliser ces moyens comme le four, le
moulin qui sont contrôlés par le seigneur. Ces outils seront qualifiés de banals. Les
équipements ne sont pas mis en même temps à une même personne car le paysan n’est
pas propriétaire, il doit attendre son tour → “ on ne peut pas être au four et au moulin” (
proverbe qui vient au droit féodal ) Et un monopole de vente, pour un temps donné le
seigneur peut vendre son vin et en tirer un bon prix sans être menacé par la concurrence on
parle de ban vin. Enfin, un monopole d’achat, le seigneur achète un produit quel et au
meilleur prix, sans être soumis à la moindre concurrence.

L’origine de ses droits est domanial:


- Le droit de main morte: le cerfs de peut transmettre son patrimoine a cause de mort.
La main est considérée comme le symbole de transmission. A la mort, d’un cerf,
c’est le seigneur qui récolte ses biens. Ces biens peuvent être rétrocédé par le droit
de main morte qui devient une taxe successoral. La descendance conserve les biens
mais paye une redevance qui correspond à ce droit
- Le droit de formariage: un cerfs veut épouser une personne libre ou un cerfs d’une
autre compter. Si il se marit avec un personne extérieure, il échappe au seigneur et
donc il convient de réparer ce préjudice, le cerfs doit donc ce droit ( amende qui peut
aller jusqu'à la confiscation des biens du cerfs ) → sanction pécuniaire
Pour l’église, cette union est valable sauf pour le seigneur ( revient à la dépendance
vis-à-vis du seigneur)
- Droit d'aubaine: le seigneur peut confisquer les biens des étrangers ( aubain) qui
meurent dans la seigneurie. Ces étrangers sont frappés par cette mesure.

Les relations féodo vassalique:

Le seigneur par nécessité par morcellement territorial ne vit pas de manière isolée, il doit y
avoir des relations avec d’autres seigneurs ( vassaux ou lui-même vassal d’un seigneur
important). La seigneurie doit avoir des rapports qui s’inscrivent dans une hiérarchie. Cet
enchevêtrement où s’unissent les hommes forment l’élite politico-militaire. Ces biens se
rapportant à des terres qui sont des fiefs qui constituent une assise territoriale exercée par
cette élite.
Ces guerres féodo-vassaliques sont caractérisées par une dualité; lien féodo vassaliques.
Le lien qui unisse le seigneur et son vassal est un lien vassalique ( engagement vassalique)
en vertu d’un contrat de vassalité. Si on parle de relation vassalique on parle d’un lien réel (
la chose ) qui sera concédé par le seigneur pour son vassal → le fief
A l‘origine, ces biens ne sont pas forcément associés, il était concevable de rentrer en
vassalité sans recevoir un fief ( qu’une hypothèse ) rien de systématique. Les vassaux sans
fief → vassal non chasé ( dépourvu de fief)
Les vassaux demandent la protection du seigneur. A l’origine, le fief était une conséquence
d’une éventualité d’entrer dans la vassalité. Dans le milieu du 11 eme siecles, ces éléments
vont se superposer . Les vassaux non chasé vont disparaître et la concession de fief va
devenir la cause essentielle de cet engagement vassalique. Les hommes deviennent le
vassal d’un seigneur en cherchant avant tout la concession du fief. Prédominance du fief
dans ces rapports dans le contrat de vassalité. Déclin de l’engagement perso proprement
dit, ce qui constitue le trait de cette évolution des rapports entre le seigneurs et ces vassaux.

Cet élément personnel: la vassalité naît d’un contrat.

Le contrat de vassalité prolonge l’ancienne commendatio de l’époque mérovingienne ( on se


recommande à un seigneur pour avoir sa protection). On parlera de l’hommage à partir du
11eme siecle. C'est un contrat formaliste oral ( 11es pour l’écrit mais n’est pas décisif). Ce
qui compte est cet engagement oral qui résulte d'un rite qui est destiné à marquer les
esprits. L’hommage s’impose dans le courant du 11 e siècle. L’hommage est une cérémonie
et le vassal s’abandonne à son seigneur. Il devient proprement son homme. L’hommage est
donc l’acte par lequel le vassal se déclare l’homme de son seigneur ( promettant fidélité et
dévouement absolue). L’hommage se fait par les mains et par la bouche. Le vassal se
présente devant son seigneur sans arme, se met à genoux, ses mains rejoignent dans celle
de son seigneur qui serre ses mains et ce geste a une portée symbolique. En serrant ses
mains, le seigneur promet sa protection. Ces gestes sont parfois accompagnés d’un
échange verbal “ je deviens votre homme” - “ je vous reçois comme homme”. Le seigneur
fait signe à son vassal de se relever, le vassal reçoit un baiser de son seigneur ( l’embrasse
par la bouche ). Ce baiser scelle cette alliance du vassal et du seigneur, rapproche du baiser
de paix ( réconciliation ou de bonne intelligence) dans l’église primitive, chrétien donne pour
union. On réserve cette bise à ceux dont on est très proche. Nous retrouvons quelques
survivances du formalisme féodal, sur un mode mineurs encore aujourd’hui. Répond à des
nécessité politique à l’époque féodale, pour affirmer une communauté d’attentions et
d'intérêts → baiser féodal “osculum” - signe d’égalité ( seigneur relève son vassal à son
niveau). Il s'agit de Jacque Legoffe- rituel symbolique de la vassalité “ hiérarchie d’égaux”.
Ce baiser viril affirme un renoncement à rendre les armes l’un contre l’autre, égalité de
dignité - dignité qui commande cette appartenance à l’élite ( égalité= parité). Enfin,
manifeste reconnaissance mutuelle ( personne noble). Cet hommage est un engagement
perso ( les parties se choisissent ) ce contrat doit être renouvelé ( dans l’hypothèse de la
mort qui rompt) dès lors que l’identité de l’un ou l’autre change, il faut réitérer l’hommage (
tient libre choix des 2 ). A l’époque caro, on a cherché à renforcer obligation de la vassalité,
l’hommage se double d’un serment de fidélité trahit l'influence de l’église ( exprime des
réserve sur cette pratique hommage germanique - car voit une atteinte à la liberté) l’idée
d’un don absolu heurte la sensibilité des hommes d’églises. L’obéissance ne saurait être
inconditionnelle pour l'Église, il reconnaisse la liberté intérieure qui doit s’employer à faire le
bien. En ajoutant un serment à l’hommage, l’église a voulu imposer ref d’un bien commun.
Associer l’idée de fonction et donc moraliser cette fonction vassalique. Ce serment est prêté
par le vassal qui jure sur des reliques ou sur l’évangile ( jure foie et sûreté) → renforce les
obligations qui découle du serment vassalique car le vassal doit exécuter ses obligations
sinon il devient parjure et en cour des peines ecclésiastiques. Rapprochement du guerrier et
du chrétien, ce rapprochement est achevé dans la figure du chevalier.

Les obligations: ce contrat est synallagmatique, créer des obligations réciproques. Le


seigneur doit protéger son vassal ( venir à son secours si il est attaqué) et doit également
l’entretenir ( le faire vivre en l’accueillant dans sa maison puis lui donner un fief pour en tirer
des ressources). Cette obligation d’entretien se justifie car le seigneur doit faire en sorte que
le vassale lui fournisse le service militaire. Le vassal doit servir le seigneur ( fidélité et
dénouement absolue) Mais la portée des obligations va s'amoindrir, elles vont perdre de la
force contraignante.Le seigneur avait un droit de vie ou de mort. La solidarité féodale était
très solide à quel point qu'elle pouvait l'emporter sur la solidarité familiale → chanson Gest
de Raoul de Cambrai conserne une jeune femme noble qui a eu un fils illégitime et le père
est Ibert de Rigemon - le fils Bernier. Prise de remords la femme décide d’être religieuse et
entre en couvant et confie Bernier à la mère de raoul de Cambrai. Vers l’âge de 15 ans
Bernier devient vassal de Raoul qui ne concède aucun fief à Bernier. Ce lien renforcé
d'amitié. Raoul conçoit le projet de s’approprier les terres de la famille de Rigemon. Cette
ambition suscite l'opposition et une guerre éclate. Bernier à un cas de conscience à partager
entre seigneur et famille. C’est la vassalité qui l’emporte, Bernier suit son seigneur et part
en guerre contre son père et ses oncles. Il assiste au pillage du monastère de son père et
connaît un sort tragique brûler vive sur les ordres de Raoul.Ses reproches exaspérés Raoul
qui ramasse un épieux ( bâtons) et frappe Bernier “ si fort que de la tête que le sang rouge
salit son manteau”. Bernier se trouve libéré de toute obligation, repart vers son père et lors
d’une bataille il retrouve Raoul est le tue. Doit-il venger sa mère ou suivre son seigneur ?
Le lien vassalique prime sur le droit du sang. Ces obligations qui découlent de l’hommage
vont être associées moins à l’hommage qu’à la concession du fief. Cette évolution finit par
l'importance que prend la détention de la terre qui constitue le pouvoir. Le fief devient la
contrepartie du service. Les vassaux sont de plus en plus intéressés et l’élément réel gagne
en importance.

Dégradation de l’élément perso: lettre de Fulbert de Charte qui montre l’importance prise par
le fief. Les obligations positives vont être associées à la concession du fief. Il est difficile de
pénétrer les consciences, l’affaiblissement de l’engagement vassalique avec le
développement de la vassalité publique ( le vassal à plusieurs seigneurs et cette hypothèse
était inconcevable à l’origine), montre que ce vassal n’est pas engagé de manière exclusive
dans un seigneur en particulier. Cette pratique à quand même été admise dans le courant
du 12e siècle → Ébranle hiérarchie féodale. Anarchie que menace ( anarchie féodale) terme
d’une évolution car féodalité est un système politique. L’esprit de l’engagement vassalique a
fini par se perdre donc on assiste à une submersion du modèle féodo vassalique et le risque
est d’aller vers une anarchie. Le droit féodal s’adapte et tente de prévenir cette anarchie:

Système de la clause de réserve de la fidélité: l’hommage est prêté au second seigneur


sous prétexte de pas être un obstacle au premier seigneur. Distinction lige et plain :
allégeance → celui qui prête hommage lige est libre de toute autre lien ( hommage
prioritaire). Si plusieurs seigneurs réclamants service du vassal, celui-ci doit être à
disposition du seigneur lige. L’hommage plain est un hommage secondaire. Dégradation de
l’élément perso, on éprouve le besoin de renforcer sur la fidélité ( serment introduit)
compléter l’hommage proprement dit. Ce serment mesure la force normative de cette notion
d’honneur et de fidélité et qui sont central dans la société féodale. L’ Honneur est une valeur
centrale liée à la fidélité - l’obligation de fidélité est réciproque. Le seigneur qui manque de
fidélité= mauvaise foi alors que le vassal devient parjure ( plus sévère que le péché ). On ne
doit pas méconnaître l’importance du sentiment de l’honneur. Montesquieu qui propose
classification des politiques fait une notion d’honneur et combine la nature et le principe (
passion humaine). Il faut prendre un ressort psycho= principe. La notion d’honneur vient
dans la notion de monarchie.

Civilisation du moyen-âge: l’honneur est sentiment de l’estime de soi, faire en sorte de


mériter l'estime des autres = valeur sociale ( l’homme d’honneur se doit d'accéder à une
exemplarité→ soucieux de montrer l’exemple) entretiens estime de soi même. La réputation
ou la renommer, il se distingue des communs des mortels et peut ainsi fixer les repères de
limitation ( honorer sa mémoire ). Honor- dignitas non moricul guide les autres. Cette forme
de la généralité démocratique. La charge publique, l'honneur est une charge publique
confiée à celui qui a les qualités pour exercer, celui qui est exemplaire, l'esprit de sacrifice
qui appartient à l’élite et qui peut se prévaloir de l’honneur qui agit pour celle-ci. Le
sentiment de l'honneur récluse individualisme.

Le serment de fidélité; introduit à la demande des clercs qui ne pouvait accepter


engagement inconditionnel. Le vassal donne sa foie seul - le contrat synallagmatique= le
seigneur se trouve engagé sans prêter le contrat.

Ces obligations vont perdre de leurs substances ( naisse du serment de fidélité et de


l’engagement vassalique). La lettre de Fulbert de Chartre de 1020 ( homme respecté et c’est
pour raison que le duc d’Aquitaine s’adresse à lui pour des clarification), théologiens et
évêques de chartre, il a une certaine autorité et tire au claire les obligations uo incombe aux
vassales. Dans celle-ci, il définit comme “ l’obligation de ne pas nuire”, le vassal ne doit pas
nuire à son seigneur et du point de vue de la morale, on peut se poser la question de savoir
si cette obligation ne vaut pas pour tous les hommes indépendamment de l’engagement
vassalique. On voit un déclin de la vassalique, remarquable car ces obligations reçoit une
définition négative ( idée de dévouement et protection à cette idée d'empêcher de se nuire
mutuellement). Dans un deuxième temps, il insiste que le vassal doit mériter son fief - il doit
faire le bien ( le positif est rattaché à la concession du fief ) et le fief devient donc l'élément
décisif de créer le bien.

La concession du fief:
Le fief qui remplace le mot de bénéfice dans le courant du 11e s on parle de fief- le fief est
une concession à charge de service noble et cette concession porte sur une choses
concéder qui constitue un élément réel des relations féodo-vassalique. La chose, le bien que
le vassal tient du seigneur, c’est la concession de cette chose au vassal. Ce vassal se
trouve soumis à des obligations et doit en contrepartie rendre des services nobles ( tient
l’élite politico-militaire). Ces formes sont un acte formaliste, il faut observer les rites et c’est
lors de la cérémonie de l’investiture que la chose est concédé - cérémonie de l’hommage.
La concession du fief est alors originellement une conséquence de l’entrée en vassalité.
L’investiture et un recours de symbole et le vassal reçoit des mains du seigneur de manière
symbolique par une botte de terre, bâton ou paille et ils ont une valeur symbolique de
représentation du fief et le seigneur peut entraîner son vassal et faire le tour du fief ( faire le
tour du propriétaire). Il apparaît au 12es lors des inventeurs, à des fins probatoires, c’est le
rite de l’investiture qui doit être observé. Toute chose pouvait être donnée en fief a l’origine,
cette chose avait quelque valeure ( obligation pesant sur le vassal), le 12e siècle la monnaie
est rare, ce qui a de la valeur est la terre donc le fief était généralement constitué en terre
donc identification du fief et de la terre ( l’étendu des terres etaient variable) et à partir du
12es renouveau économique et commercial, le fief vont se constituer en rente ( fief rente-
fief en l'aire) ces fiefs constitués en un revenue annuelle fixe ou capitale qui permet
d’acheter un bien pour avoir de revenues régulière. La durée de la concession, a l'origine le
fief était à vie, le fief suivait le lien personnelle créée par l’engagement vassalique mais
évolution vers hérédité et aliénabilité du fief alienable

Patrimonialité du fief: hérédité et aliénabilité


Cette hérédité admise dans le courant du 10 et 11 est à condition que l'héritier du vassal
s'acquitte d’un droit ( une année tirée du fief qui est un droit de relief ) puis il prête hommage
au seigneur. Le fief ne se transmet pas automatiquement par le décès du vassal, il faut une
nouvelle investiture et un nouvel hommage et payer droit de relief. Le droit personnel se
maintient car doit prêter hommage si il veut disposer du fief. Des précautions ont été prises
pour sauvegarder l'intérêt du seigneur, comme l'exclusion des ascendants car le vassal doit
être relativement jeune, apte au service militaire. La règle qui s’est imposée pour la
protection des engagements du seigneur “fief de remonte” . Le privilège de masculinité, les
femmes étant écartées du service militaire ne peut prétendre à la succession mais à défaut
de mâle, une fille peut y succéder ad défaut que la maris remplit les obligations féodales
même si cela ne lui appartient pas, il est le “ chevalier servant”. Enfin, le droit des
naissances s’impose par le partage des fief de plusieurs héritier complique les choses. Si
me fief devient trop petit, il faut subvenir à l'entretien donc il faut tirer revenu d’un fief et
celui-ci doit être étendu, le droit des nesse ainsi s’impose qui est associé à des
aménagements. L’aine peut être avantageuse, une petite partie du fief partagé et la majorité
revient à l'aîné. Il faut concilier intérêt du seigneur et intérêt des héritiers. L'aîné seul
responsable des services pour l’ensemble des fiefs
L’aliénabilité du fief, on évoque 2 cas de figure: - sous inféodation - le fait de concéder en fief
à un tiers une partie du fief concédé par le seigneur. Participe morcellement féodal et ne met
pas en cause les lois du seigneur. Le vassal reste responsable de la totalité du fief
- L’aliénation proprement dite - tout ou partie du fief donc la vente du fief. La vente
heurte les mœurs de l'époque et va à l’encontre que le seigneur choisisse son
vassale. Si le vassal vend son fief, comment celui-ci peut être choisi par son
seigneur. On remet en cause le fait du seigneur de choisir son vassal. Il faut attendre
le 12e siècle pour que cette opération soit pleinement admise.
Deux précaution ont été prises: - le seigneur doit donner son accord
- le seigneur obtint une contrepartie financière ( 5 e du prix de vente du fief) → on
parle de droit de quint
Le droit féodal montre une attention au droit du seigneur.

Le fief s’est transformé. Le seigneur s'intéresse au profit pécuniaire alors que a l’origine le
fief était une éventualité et désormais c’est la concession du fief qui est recherché et devient
t cause d’engagement don consolidation du vassal sur son fief. Le droit du vassal se
renforce, il possède plus d’un usufruit mais d’un droit réel ( peut aliéner ou transmettre son
fief). Droit réel sans pour retenir la notion de propriété car le seigneur conserve des droits
sur ce fief et la féodalité recluse la conception absolutiste de la propriété. La féodalité
juridiquement admet un phénomène simultané sur un même bien, sur un même fond. Le
fausiste on developpe une théorie du double domaine ( seigneur possède domaine direct ou
imminent et le vassal dispose du domaine utile).

Le vassal doit mériter son fief. Ces obligations positives se résument par l’aide ( oscillum) et
le conseil ( consilium).
L’aide peut être militaire ou pécuniaire. L’aide militaire ( seigneur sont des hommes de
guerres- société aristocratique- hommes d’honneurs qui s’engagent). Les fiefs concédés à
des faits militaires. Le chevalier peut se prévaloir d’une dignité. Il doit servir à cheval et la
troupe vassalique sous l’autorité du seigneur, il constitue l'élément essentiel de l’armée
seigneuriale. Le service d’ost ( ostice= ennemi ) doit accompagner le seigneur avec armes,
cheveux, quand il se décide d’aller en exposition militaire. Quand le vassal est âgé il peut
être l’estage - service de garde (ou pour le vassal non -chasé). Cette aide sera mieux
encadrée. A partir du 12e siècle,cette aide est limitée dans son étendu du fief ( corrélation
entre importance du fief et l'aide ) et elle sera fixée par 40 jours par mois et au-delà le
seigneur devra attribuer son vassal. L'église voulait mieux régler l'habitude belliqueuse des
chevaliers. Au 13es, les moeurs vont s’adoucir, le roi St Louis, lutte contre les guerres
privés et les vassaux vont se dérober et échapper au service militaire mais faut attendre
15es pour voir disparaître le guerres privées où le roi constitue une armée propre royale
permanente qui remplacera l’armée féodale
L'aide pécuniaire est lié au renouveau économique, ce qui importe est le service militaire (
noblesse est dans les armes) Cette aide était illimité mais réduite à 4 cas:
- Le paiement de la rançon si le seigneur est prisonnier, les vassaux doivent contribuer
au paiement de la rançon ( Jean lebon prisonnier bataille de poitier - création d’une
monnaie est le franc à cheval).
- Le financement de l’armure du fils aîné du seigneur doit porter l’armure financer par
ces vassaux ( filiation s’impose et est étrangère à l’esprit de chevalerie)- solidarité
familiale se renforce.
- La dote de la fille aîné du seigneur qui doit faire un mariage à son statut
- Le départ à la croisade engendre des frais et à partir du 11es , les croisades ont des
frais supportés par leurs vassaux.
Donc hypothèse d’une aide pécuniaire secondaire.

Le conseil est le service de cour qui est dû par le vassal, dans la société féodale, le conseil
est essentiel car c’est le groupe qui se prononce, il faut dire que c’est des pairs. Le seigneur
est le premier apprenant de ses pairs. Le vassal siège par mis son seigneur car ils sont pair.
Symbolique de la table ronde de chrétien de III → symbole d'égalité des vassaux sous
l’autorité du seigneur ( tous les chevaliers sont égaux). Ce cours est une administration et
une cour de justice. Admin car les vassaux conseillent les seigneur sur l'administration de la
seigneurie ( également relative aux alliances et la guerre). Cour de justice mais c’est de la
justice féodale et non seigneuriale ( assise territoriale). La justice féodale car réservée aux
vassaux juger par leur pair ( essence contractuelle). Elle tient de l’engagement vassalique (
procédé contrat vassalique). La cour féodale compétente pour juger les causes qui se
rapporte au fief, qualité du vassal, qualification réciproque et sanctionne manquement des
obligations du contrat ou obligation du fief. Les éléments personnels sanctionnés par les
éléments réels. Un seigneur qui manque à ses devoirs, le vassal sera libéré de ces devoirs,
il pourra désavouer son seigneur. Le vassal saisit son seigneur de son seigneur supérieur
suzerain ( juger par ces pairs réuni dans la cour du suzerain). Si la cour donne raison au
vassal, il devient le vassal du suzerain. Si il y a un manquement du vassal qui n’a pas
exécuté ses obligations, il peut être condamné à la saisie temporaire ou directe de son fief,
la confiscation s’appelle le commise. Pour sanctionner, la cour peut prononcer la commise
mais il faut donner un caractère executive obligatoire et en pratique tout dépend des rapport
de force. Le seigneur peut entreprendre le fief mais le vassal résistera. La sanction ne peut
s’opposer que par les armes.

Les obligations du vassal on perdu une partie de leur contenu, le dénouement est encadré.
La fidélité n’a plus qu’un contenu négatif tandis que les obligation positive procédé direct de
la concession du fief. Le fief est devenu la cause du contrat, ce qui signale un changement
d'état d'esprit caractérisé. Les vassaux sont intéressés par un fief et sur celui-ci il consolide
le droit réel qui peut être un élément de leur patrimoine. Signe progrès déterminisme
familial.Déclin de l’idée de dénouement et nouvel état esprit par un sens plus nette de
l'intérêt et la démarche des vassaux est désormais liée au fief.

Section 3

Le système féodal repose sur une double hiérarchie: une hiérarchie des personnes et des
terres. Met en place un système de dépendance entre les hommes et entre les terres.
Chaque homme dépend d’un homme plus puissant et chaque terre dépend d’une terre plus
importante. La mouvance est cet état de dépendance d’un domaine par rapport au fief dont il
relève.

Le régime des Terres:


La Terre est associée au pouvoir, richesse ( seule source de richesse et moyen rétribution
en absence de monnaie) féodalisation des terres se manifeste par intégration dans le
système hiérarchique. Possesseur d’une terre la tient d’un seigneur et relève de ce seigneur.
Les droits sont partagés entre le seigneur et le tenancier. Le seigneur conserve droit
supérieur et le tenancier exploite la terre qui lui est attribuée mais finit par consolider son
droit - droit réel système du double domaine. Deux propriétés qui s'exercent sur cette même
terre. La tenancier TIENT la terre d'un seigneur → tenur - terre concédée par le seigneur.
Certaines terres sont posséder pleinement par un propriétaire donc ne sont pas une tenur
mais un alleux ( surtout dans le sud car impacté par les romains). Le droit de propriété fait
l’objet d’un démembrement est deux types peuvent s’exercer sur une même terre, le
tenancier a des droits mais le seigneur aussi.
Les tenurs nobles → fief
Les tenurs roturières → lopin de terre confié à un seigneur à un homme libre ou un cerfs (
concession à des fins économiques)
Le seigneur se réserve une partie de cette terre, retient dans sa propriété directe
Les tenurs libres → censive - hommes libres ou servile ( cerfs)
→ aliénable et héréditaire
Ces teneurs relèvent du seigneur à un titre différent mais le vassal doit des services nobles
alors que dans l'autre c’est eco.

Statut des personnes:


Société d’ordre divisé en 3 et se distribue dans chaque ordre ( imaginaire féodalisme -
société d’ordre et de privilège ). Omni trinum est perfectum “ tout ce qui va par trois est
parfait” → cet ordre institueur d’un fixisme social ( idée de stabilité) associé l'ordre à
l’harmonie → tripartition fonctionnelle. La société doit reproduire le schéma pour devenir
harmonieux. “ Jamais 2 sans 3”
Il y a un ordre général conformé pour la société et il importe d’opérer une différenciation
fonctionnelle. La société d’ordre fait apparaître comparer fonctionnelle des groupes humains
différenciés:
- Ce qui prient- oratores ( premier rang- sommet de la hiérarchie)
- Ce qui se battent - bellatores ( ont de privilège- libertés concrètes constitutive à un
groupe donné)
- Ce qui travaillent - laboratores ( 3 catégories)
Et fait apparaître hiérarchisation social étrangère à l’éco
L’ordre est une réalité politique et juridique car la société d’ordre ne cesserait de regrouper
des individus libres et égaux en droit. Chacun a sa place et à des fins politiques
“le but de la hiérarchie est l’union à dieu”
Il importe de reconnaître un statut juridique pour ceux qui assume une fonction particulière
et sont intégrés dans cet ensemble harmonieux. C’est une hiérarchie des dignités. Degré de
constitutions
Privilège - plus la personne se détourne intérêt privée plus elle promeut le droit commun et
donc reconnaît un statut qui mesure la distance de la personne à ses intérêts privée (
privilèges) Un privilégié appelle concourir commun profit et doit renoncer à ses intérêt privée
pour tenir son rang dans cette société.

Le clergé: les clercs sont les intermédiaires entre dieu et les hommes;
Le clergé régulier ( moine qui se soumettre à la règle- se retirer dans un monastère) et
séculier ( dans le siette - prêtre qui vit parmis les fidèles). Les clercs ont privilèges de for et
relevé de la justice ecclisiatique ( juger par leur pairs) et peuvent comparaître. Bénéficie
extension d'impôt et service militaire ( porte pas d’arme )

La noblesse: statut juridique constitué par la chevalerie. Chevalier = combattre à cheval


mais aussi affirmation de la dignité donc accepter des règles de conduite
jonction parfaite entre l'homme de guerre et le chrétien. La notion d’arme irréductible à un
instrument de production de la violence. Notion éradique qui manifeste une condition
sociale, qualité et dignité et le chevalier porte ces armes et il pourra être reconnu ( compris
indépendant de la dualité). Le chevalier= cavalier qui appartient à une élite aristocratique qui
possède une dignité. Chevalerie établit également une dignité et ne saurait se ramener au
fait d'être à cheval. Ces règles constituent un code de l’honneur - éthique chevaleresque. Il
est adoubé, il est d’abord écuyer puis intègre l’ordre chevaleresque en remettant les armes
dans une cérémonie religieuse ( orienté cette appartenance par l’eglise dans cette ordre) et
cette intervention transforme cette cérémonie en sacrement. Le nouveau chevalier prête
serment pour protéger la veuve et l’orphelin ainsi que l’église ( orienter l’usage de la violence
que produisent les chevalier) - devient lieu de compromis entre guerrier et chrétien.

Ce code de l'honneur: la vocation guerrière des chevaliers sont appelés à faire des
prouesses ( adjectif: preux) Sous cette idée il faut discerner notion de vaillance ( valeure
militaire). Toute l’éducation du futur chevalier tente de le préparer au combat et il doit faire
cette démonstration de cette aptitude au combat. L’adoubement implique de montrer
publiquement ces capacités cavalières. Sous cette exigence, le chevalier est tenu à un
devoir de loyauté ( prêter serment), il ne serait trahir le foie qui a jurer. Cette loyauté lui crée
cette exigence de renoncer à certaines manœuvres insidieuses. Il pourra accomplir la
prouesse mais doit donner de sa personne ( preux).

Notion de largesse ( qui doit interioriser qui conduit à mépriser ): ce qui peut séparer du
bourgeois car se détourne d’activités lucratives soit improductif ( il se respecte donc
lui-même) et donc peut affirmer sa condition sociale. Il montre sa générosité, insouciance à
cette notion de gaspillage, refuse de faire main basse sur le bouton et cette par cette
largesse qui se distingue ( appelle à la dépense ). La fête = dépense joyeuse ou combat=
dépenser physiquement. Cet esprit nous ramène à l’éthique chevaleresque qui est un fait de
civilisation qui se maintient en état de survivance.

Notion de courtoisie: le chevalier doit être différenciée du simple guerrier qui est incapable
de la moindre délicatesse ( implique de la modération- doit assistance à toutes les femmes
et se comporter de manière courtoise) C’est le signe qui porte en lui de temperer cette
agressivité que le domaine militaire ( éducation militaire) incline. La fin amor - l'amour
courtois ( réf à la courtoisie) idéale de vie, une sorte de code de politesse, galanterie. La fin
amor est un art d’aimer et le chevalier s’adresse à la dame ( qui est inaccessible) mariée au
seigneur ( elle est marquée du sceaux du secret)- amour adultère. Dans ce mot de dame-
commandement de supériorité. Au moyen-âge, titre distingué, réservé au personne de
premier rang et aujourd’hui nous accordons aux femmes d’un certain âge ou identité sociale
comme pour le mariage - survivance chevaleresque - fait de civilisation.
Il faut distinguer une limite à la résistance à cette morale chrétienne vis-à-vis du chevalier.
Conscience divisée à ce conflit de valeur qui travaille cette conscience du chevalier. Le
conflit entre lien du sang et fidélité vassalique ou conflit entre cet art d’aimer et la morale
chrétienne qui condamne le chevalier qui veut attirer le regard de la dame quitte à avoir de
l’adultère et ce sentiment heurte l’église qui fait du mariage un sacrement. Cette civilité qui
avait un caractère distinctif va s’étendre à l’ensemble des populations- chevalerie devient
noblesse intégrer dans la marais d’etat ( se détache de la violence guerrière )
“ Civilisation des mœurs” Norbert Elias 1939- cette éloignement des pulsions animales par
les règles de bienséance. Cette extension tient à la formation de l’Etat qui se donne les
moyens de monopoliser la violence légitime.

Le statut juridique de la noblesse: la chevalerie devient plus fermée ( fils des chevaliers)
caractère héréditaire, transformation de la chevalerie qui laisse entrevoir cette noblesse
héréditaire ( prouesse plus importante que la naissance à l’origine). Privilèges qui sont
judiciaire ( soumis justice féodale), privilège fiscal ( corvéable- paye pas d’impôt ( car porte
les armes- produit violence légitime, on appellera impôt du sang), privilège miliaire ( porte
l’épé →signe condition sociale - “noblesse d’épée”). Noblesse de rob vs Noblesse d'épée (
vieille noblesse liée idéale chevaleresque. Il ne doit pas exercer des activités roturières. Le
fait de gagner de l’argent= signe de dégradation morale. Il ne peut exercer profession viles
sinon emporterait déchéance de noblesse. Les guerres privées sont réglementées dans la
mesure où la chevalerie ne peut se défaire de ce formalisme dans la violence. Les nobles
participent à des tournois ( pratique dangereuse) entre chevalier et en temps de paix
seigneurs et chevaliers chassent ( activité pour les nobles et entraînement pour la guerre).
Le tiers état: regroupe des paysans, ( économie rurale) cette population est essentiellement
paysanne. Fin 11e et 12e siècle renouveau eco qui fait émerger une classe sociale qui
compose radicalement ce groupe: bourgeoisie. Les vilains; vil vs noble → roturiers, homme
libre et peut circuler et changer de seigneur. Puis, les serfs ( opposition entre vilains et serfs)
renvoie au servage ( ancien esclave) le christiannisme a fait reculer l’esclavage en occident
- situation ameliore à partir du 4e siècle. Influence de l’église qui condamne de manière
franche l’esclavage antique. Les raisons économiques: importance à la terre ( on doit
cultiver et mettre en valeurs) c’est le serf qui met en valeur cette terre qui lui sera confié,
attaché à la glaive. Distingue de l’esclave qui peut être vendu et qui n’est pas attachée à la
terre. L’esclave est un bien meuble ( def antique). Étant attaché à la terre, il cesse d'être
assimilé à un bien meuble et reconnu comme personne et l’église est dans ce sens. Tous les
hommes ressortissant de la seigneurie sont soumis à la taille, corvées et mènent le même
genre de vie ( sous domination du seigneur, dans un régime éco anarchique) fin 11e siècle
pour voir l’émergence d’une nouvelle classe sociale.

Ce renouvellement économique va transformer la compo du troisième ordre avec des


distinctions nettes. Les villes se repeuplent, renaissance du commerce et des villes. Au 12e
s, grâce à cet essor du commerce et à la multiplication du marché, nouvelles villes neuves (
Paris, Lyon, Marseille - Antique) . Fonder une ville attire des paysans libres, perçoit de
nouveaux impôts et va former une organisation juridico-politique: les communes vont être
formées- régime communal. Ces villes sont sous la puissance des seigneurs. Le
mouvement communal= émancipation des villes- regroupé corporation pour défendre leurs
intérêts= noyau de l’existence nouvelle. Les bourgeois vont agir pour se soustraire à l'
oppression seigneuriale. Lié par serment origine de la commune jurer et ainsi combattre
l’arbitraire seigneurial. Ils vont exiger des chartes qui fixent leurs droits ainsi que le seigneur.
Charte à prix d’argent.
2 villes: ville de franchise et libre
Franchise= de bourgeoisie- villes neuves qui ont obtenues garantie financière et judiciaire
Libre= possède une indépendance complète, s'administre elle même ( maire et chauvins )
Charte fixe liberté communale mais le sceaux de la commune imposé sur les actes
juridiques, acte de vente. Le symbole de cette indépendance de la commune est le beffroi=
tour fortifié au centre de la ville, salle au se réunit les magistrats et aussi où se trouve
l’instrument qui mesure le temps ( ex: Rouen ) beffroi est important car les bourgeois peut
donner l’heure donc maîtrise de leur temporalité et donc on peut comprendre conflit entre la
vie du bourgeois et la vie communautaire placé sous le contrôle de l’église ( propose un
calendrier et compréhension du temps)- article George Duby. Rythmé par les activités
productives et commerciales “ introduit ce temps du marchand” qui est homogène et
quantifié. Opposé temps liturgique avec l’église et la signification religieuse. Ce nouveau
régime temporel requiert pour tourner les activités lucratives ( commerces) sur la vie
communautaire.
Le destin des communes: administré elle-même théâtre révolution pré-démocratique. Les
rois ont dans l’ensemble favoriser le développement communal, pris appuie sur les
communes pour lutter contre la féodalité - bourgeois du roi pour désavouer leur vassalité se
rattachant au roi et ne plus être sous le seigneur direct. Certaines communes vont être sous
autorité royale. Convergence d'intérêt entre royauté et commune qui se multiplie et qui ont
parfois des garanties et la royauté va tourné en son profit ce mouvement communal et
exerce un contrôle modéré et fait entrer sous son contrôle directe et bienfaisant- bonne ville
du roi. Louis 11 marque cette volonté d’en finir avec la féodalité, encourage habitant de
Tours; en se rattachant au roi devient bonne ville au roi et paye les impôts au roi.Concile
liberté communale et contrôle modéré et les bonnes villes font reculer domination
seigneurial et la reconnaissance de leur privilège du roi s’inscrit dans un résurgence de
l’Etat.

La féodalité s’adapte au circonstance, nécessité politique. Système poli qui règle les rapport
entre le seigneur et leurs vassaux. Les vassaux vont être de plus en plus intéressé et la
concession du fief va être la cause essentiel de l’engagement vassalique et on peut en juger
en relevant ce développement de la causalité multiple ce qui revient à dire qu’un seigneur
peut devenir le vassal de plusieurs seigneurs supérieurs. Distinction entre hommage lige et
pleins. Le vassal consolide ses droits réels sur le fief au point d’en faire un élément de son
patrimoine- patrimonialisation du fief qui se manifeste par une transmission héréditaire du
fief- rupture de l’esprit de la vassalité.

Chapitre II. Le pouvoir royal

9-11e s royauté est considérablement affaibli. Le changement de dynastie annonce une


époque qui sera caractérisée par le redressement du pouvoir royal. Mérite du Hugue Capet
d’imposer hérédité de la fonction royale. C’est un système d'élection qui est pratiqué de 888
à 987 ( Hugue Capet) qui met en évidence la domination de la royauté ( dominé par les
grands). Avantage: garantis unité du royaume, renonce à la pratique des partages ( conduit
au guerre fratricide. Génie poli des capétien est assurer l’hérédité du pouvoir royale, imposer
transmission héréditaire du pouvoir sans remettre en cause l'unité du royaume- naissance
nation France. Recourir association au trône par sacre anticipé - premier capétien (
987-1180) pour assurer hérédité de leur pouvoir ( faire sacrer l’héritier du vivant du roi en
exercice). Rex corontus - rex designatus ( héritier) Idée de transmission du pouvoir royal.
Capet sacré en juin 87 et la même année il sacre son fils Robert, cette pratique sera suivie
jusqu’en 1180- Philippe II Auguste ( le bien aimé), multiplier par 4 domaine royal et donc on
veut le gratifier par une chose qui fait écho. Premier roi capétien qui conçoit sa fonction dans
le territoire en France et sera le dernier roi associé. L’hérédité prend le valeur d’un principe
constitutionnel, au sens matérielle, devenu coutumier et juge inutile d’utiliser le sacre
anticiper.

Identité du fils ( successeur ) de Philippe Auguste ? Louis VIII 1223-1228 ( père de


saint-Louis) - Le lion
Légitimité à la mort de son père. En 1214, son fils Louis est victorieux lors de la bataille de la
Roche au moine près d’anger. Son ambition est de contrôler Poitoux et Gascogne vs Jean
sans terre roi d’angleterre. L’effet d’arme au MA on un substrat organique et le danger est de
dessécher sur un plan spirituelle l’histoire de ces droits. Cette victoire est l'équivalent
fonctionnelle du sacre anticipé soit une élection divine ( système du sacre anticipé) car un
combattant s’affirme (réf tri fonctionnalité car c’est un guerrier arrache la victoire et dieu
peut ainsi répondre à un projet divin ). Disparition du sacre mais nuance avec cette victoire
qui se comprend comme un équivalent du sacre anticipé.
Le caractère religieux de la royauté: le privilège de la consécration royale est chargé par
l'archevêque de Reims ( sacre des rois de France). Reims statut particulier dans les
monarchies. Cette ville renvoie au baptême de Clovis qui est préparé par l'évêque de Reims,
Rémy. Ce baptême est l’anticipation du sacre. Le roi n’est pas purement laïque. Le sacre:
procède à l'élection ( purement symbolique) - caractère d’une coutume, les grands associés
à l'élection et approuve celle-ci. Marqué par l’observation des rites, le plus marquant est le
rites de la onctions avec cette huiles Saint-chrême qui aurait été aparté par une colombe
dans la sainte ampoule pour le baptême de Clovis ( conserver jusqu'à l’ancien régime et
accompagne ces rois jusqu'à la fin de la monarchie - rupture de 1789 et 1793 marqué par le
radicalisme) et cette huile sera encore utiliser par le sacre des rois. La personne du roi se
transforme- transfiguration qui devient ainsi par cette cérémonie un roi thaumaturge (
thaumas= merveille et turge = produit donc produit des miracles) Le roi de France sera
détenteur de produire des mirages comme le christ ( guérir certaines maladies) et pour
exercer ce pouvoir il doit accomplir certains geste toucher des écrouelles ( scrofule), signe
de croix sur le front du malade - exerce son pouvoir au nom de dieu donc le roi est un
médiateur entre dieu et ses hommes. “ Le roi te touche, dieu te guérit”.Ce toucher va se
maintenir mais au 18es siècle, on remettra en cause. Ce pouvoir contribue à faire du roi à
être hors du commun ( prêtre) et cette croyance est très forte. La monarchie tend dans un
merveilleux, le surnaturelle, et donc le roi se distingue des autres seigneurs qui ne peuvent
discuter cette sacralité. Cette pratique du sacre conférer un immense prestige et lors de
celle-ci, les insignes de la royauté seront remis au roi: sceptre ( représente autorité,
puissance), la main de justice ( rappelle le roi à sa fonction- roi justicier ), la couronne et les
grands du royaume lui rends hommage et prête un serment de fidélité. Le roi sort de la
cathédrale et il défile dans les rues de la ville horgée de tapisserie. Le sacre souligne
l'interpénétration entre religion et politique. D’abord spirituelle, caractère sacerdotal de la
royauté et elle est éminemment respectable car exige un grand dévouement pour le bien
commun et le roi s’immole au bien commun. Et ainsi, il doralise la fonction royale, donne un
grand prestige à la dynastie qui peut compter sur l’église ( alliance entre dieu et hotel- dieu
tenant de dieu sur la terre → représentant de Dieu), on ne peut considérer comme simple
laïque, il se distingue du commun des mortel et sa personne est inviolable. Par association
d'idées, on admet infaillibilité politique du roi qui joue dans le sens d'un renforcement du
devoir d’obéissance.

Certains vassaux plus puissants mais le roi est sacré et exerce une fonction dont on admet
ce caractère sacerdotal. Sous les capétiens, le roi est un roi faible. En principe, il est au
sommet de la pyramide et donc loi s'étend à l’ensemble du royaume mais il y a une distance
entre principe et réalité. Le roi ne peut exercer cette réalité car ne dispose pas de moyens
suffisants pour réduire les ressortissants du royaume à l'obéissance. Le roi représente
autorité morale mais politiquement faible et même de sa puissance seigneuriale car cette
puissance est entravé par enchevêtrement de biens vassalique ( pas homogénéité du
royaume), le domaine est exiguë ( attendre 13es Auguste), certains enchâsser dans le
domaines du roi. Dans le reste du royaume ne peut s'appuyer sur aucune administration ,
pas d’agent qui le représente, les pouvoirs des seigneurs concurrents le pouvoir central qui
ne peut s'affirmer et réduire les pouvoirs concurrents. Les chefs sont souvent sous le roi
mais en réalité ils peuvent concurrencer et peuvent dresser selon leurs intérêts. Au début du
11e, dialogue entre Capet et le comte de Périgord ( vassal) “qui t'a fait comte ? - Qui t’a fait
roi?” L’hérédité soubstrer au grands pour le pouvoir mais se pose le rapport entre les grands
dans l’exercice du pouvoir ( baron indépendant et vont négliger de prêter hommage au roi
ou dépourvu d’effet) les princes terri ne sont pas les vassals, le roi est dominé et donc
devient faible. L’église atteinte par le phénomène féodal mais va se ressaisir pour prévenir
assimilation féodale et sera un modèle d’autorité.
L’affirmation de l’église: L’empire caro s’est effondré mais eglise reste institution à part car
elle a pu maintenir sa hiérarchie et représente une puissance éco et contrôle de vaste
domaine et pu accumuler des biens et surtout donne réalité institutionnelle à l’idée de
chrétienté et donne une réalité que l’église n’est plus rivaliser par l’empire germanique.
L’église constitue la seule société universelle à l’époque féodale et à la MA; Principe
fondateur, société euro prise enchevêtrement rapport perso que caractérise. Elle garantit
une certaine unité de foi et formule croyance commune aux hommes, dirige la vie
intellectuelle, et conserve des techniques du droit romain ( droit canonique qui maintenant la
société), la langue avec le latin ( signe universel qui s’oppose au dialecte local qui souligne
ce fractionnement féodal). L’église maintient unité même si elle subit l’influence de la
féodalité et a dû engager une réforme pour combattre les effets indésirables de la féodalité.

L'Église, dominée par les laïques et doit prendre à son compte des nécessités politiques que
la monarchie ne peut assumer, donc supplet la monarchie défaillante ( institution de
remplacement) prend le relai du pouvoir royal pour la paix ( ordre public ). Les guerres
privées se multiplient et l’église va donc organiser la paix et assortir tout manquement de
sanction ( peine ecclistiastique - mise au ban) dès la fin du 10es et en intégrant les
populations. Prends différents systèmes.
La paix de dieu: protection accordée à des biens ou des personnes sur la base d’un concil.
Ces biens sont ceux de l’église mais aussi des biens des gens modestes qui n'ont pas les
moyens de se défendre mais aussi les animaux des labours pour cultiver la terre. Cette
protection s'étend aux personnes les plus vulnérables comme les clercs qui ne portent pas
l'épée ( surexposer) et les femmes et les enfants. Sont classés sous la paix de dieu,
interdiction des les violentés ou des les attaquer et sont mis or d’atteinte de ces guerres
privées et bénéficient de neutralité. Des concils provinciaux déclare cette paix qui concerne
église et clercs et va s’étendre aux personnes vulnérables qui se propage vers le nord et en
1059 le pape proclame le principe général dans le concil de latran.
La trêve de dieu: première moitié du 11es, concerne les hommes d’arme, interdiction de se
battre sur certains jours ou période du calendrier liturgique comme le dimanche ou la
période de l'avent ou du carême. L'Eglise augmente ces périodes et réduit cette violence
des gens de guerre. Ces règles proclamées par le conseil de clermont de 1095, neutralisent
la violence. L’église a pu s'immiscer dans l’adoubement du chevalier et cherche christianisé
le métier des armes et transforme l’image de la chevalerie ( si on montre le chevalier avec
une vitalité guerrière sidérante- texte de tacite avec les mœurs germaniques). La chevalerie
échappe à la brutalité des barbares grâce à l’église avec cette transformation. L’église veut
ramener le chevalier à une morale, code de l’honneur. Dans le courant du 12es courant de
la chevalerie, il ne peut plus être celui qui combat mais idéal éthique et religieux et vont avoir
des ordres religieux et militaires comme les templiers ou encore les chevaliers deudoniques.
Par ailleurs, les croisades canalisèrent la guerre. La première faite par Urbain II 1095 , les
chevaliers épanche vitalité guerrière loin du royaume en allant sur les terres du moyen orient
pour libérer les lieux saints. Mais cette église n’a pu échapper à l’emprise des laïques.

Les chefs politiques vont s'emparer des fonctions avec le recrutement des évêques ( les
grands, les princes qui contrôlent le recrutement des évêques et confient les charges
ecclésiastiques à leurs proches ( sont souvent les cadets sans égard à leur compétence).
Cette emprise des laïques entraîne une dégradation morale, ils accaparent les revenus , les
digues, les églises.
La simonie ( trafic des choses saintes et des fonctions ecclésiastiques) et le nicolaïsme (
relâchement des moeurs du clergé ( certains clercs vivent concubinage et se marient →
abus) les réactions vont se former contre ses abus qui part des monastères tout d’abord.
Les moines vont être rattachés à Rome se soustraire à la juridiction de l'évêque. Cette
volonté va être prise en compte par le papa surtout par Grégoire VII ( pape de 1073 à 1085)
principal artisan de la réforme grégorienne.

Le concil sinattran de 1059, le pape élu par un collège de 40 cardinaux qui va élire le pape
sans interférence laïque et surtout de l’empereur ( Grégoir VII en 1073 accède au trône de
pierre avec ce collège.) Combat nicolaïsme et simonie, exclu les prêtres et évêques mariés
ou concubinage ou acheter leur charge. L'investiture laïque est posée. Pour faire respecter
les mesures, il envoie des léga protefico. Henri IV empereur d'allemagne, protest est un
conflit va éclater entre le pape et l’empereur → querelle des investitures ( rapport de force
qui se crée entre les deux. Le pape excommunie l'empereur, les barons se révoltent et Henri
IV est adouber et en 1117 IL DEMANDE le pardon de Edward VII → aller à canossa (
implorer le pardon). 1122 Worms fin à l’investiture- concordat entre le pape investi les
évêques qui reste investie par le pouvoir temporelle ( compromis) désormais le pape qui à la
main, reprend en main le recrutement des évêques, ce concordat montre la victoire des
grégorien et debut du declin de la puissance impériale. Grégoire VII adopte un texte et jette
les bases théocratie pontificale “dictatus papae”. Ce document met en évidence la montée
du pouvoir pontifical- “seul le pontife romain est dit à juste titre universel, que le pontife
romain peut absoudre les évêques, il peut user seul des insignes impériaux”. Il légiférer pour
toute la chrétienté et le droit de l’église est un droit qui atteint les population car le droit de la
famille par ex relève de l’autorité de l'église ( repose sur un mariage qui est un sacrement
donc l’église détermine ce droit) Au 12es, le droit canoniqu codifie cette matière. Propre
tribunal ecclisistaique de l’église, traduit des fidèles. Le pape affirme autorité sacerdotale sur
le pouvoir royal qui est d'origine divine contrairement royaume- humaine. Pouvoirs politiques
sont subordonnés - princes sous autorités morales du papes qui détient le pouvoir
d’essence religieuse. L’autoritas vs potestas

Cette réforme grégorienne vise à purifier les mœurs ecclésiastiques comme simonie ou
nicolaïsme. Cette réforme vise aussi à émanciper l’église du pouvoir temporel, lutte contre
investiture conforme par les laïques et combattre les trafics de biens, de fonctions
ecclésiastiques, choses saintes. Cette réforme fut un grand succès qui a pu établir
théocratie pontificale et cette affirmation entraîne centralisation de l’église. Le monde
catholique se regroupe autour du pape. Dans cette réforme, l'idée d’autorité dépasse les
morcellements du monde féodal et la réforme grégorienne propose un modèle d’autorité qui
ne peut laisser le roi (faible) indifférent ( il doit affirmer son autorité, prisonnier régente du
monde féodal). Début 13es, le règne de Philippe Auguste, rassemble les terres ( premier roi
capétiens qui conçoit son pouvoir à la mesure du royaume. Cela va atteindre la monarchie
qui cessera de combattre les vassaux récalcitrant qui cherchera à réduire à l’obéissance.
Dans le courant 13es renaissance du droit romain, fin politique exploitant pour soutenir ces
prétentions du roi de France.

La féodalité n’est pas l’anarchie. L’anarchie à l’époque féodale ( époque et système


politique), le féodalité ne peut s'accommoder de cette anarchie et pas de l’anarchie féodale.
Imposition d’un ordre. La féodalité est un système caractériser:
- morcellement territorial: seigneur exerce pouvoirs échapper au roi ou pouvoir
d’origine domanial
- démembrement de la puissance publique: absence de centre politique, le mot de ban
- importance accordée au rapport d’homme à homme, interpersonnelle: la loi produit la
dépersonnalisation des rapports humains. Et comme nous sommes soumis, on
dépend des personnes. Sous ce régime, hiérarchie des personnes et des terres (
prestiges) fiefs et tenur- confié à un homme libre qui sont des tenanciers et donc
classer sous la dépendance d’un supérieur +La cérémonie de l’hommage montre
cette profusion, importance accorder à l’engagement personnel
La féodalité est l’absence d’Etat, l’Etat étant regrde comme institution par excellence
“institution des institutions”, expression de l’unité politique à laquelle s'élèvent les
populations vivant sur un territoire donné. Ces populations se soumettent au
commandement ou loi imposé par l’Etat qui est souverain.
3 institution qui pallier à l’absence d’Etat qui ordre la vie sociale sous autorité
- La famille qui se renforce à travers hérédité du fief et sous le modèle de la
monarchie → chevalerie évolue constitue sous noblesse héréditaire
- La chevalerie regroupant les hommes d’honneurs impose éthique aux guerriers et
détourne brutalité primitive et peut être sans peur et sans reproche
- Eglise qui suite réforme grégorienne force chrétienté
MA traversée par ces conflits de valeurs. L’Eglise impose le principe d’ordre par la faiblesse
du pouvoir royal. Les rois qui vont tournés les circonstances d’une manière favorable au
redressement de l’autorité royale ( au 12es ). Le roi s’affirme comme chef féodal et puis
revendique la suprématie et droit de souveraineté et l’idée de prééminence s’impose avant
le titre de souverain créant l’Etat. La monarchie reconstitue un État et elle va s’appuyer sur
les principes mêmes de la féodalité et le personnage qui impose la supériorité au qualité de
suzerain est la bais de Saint Denis ( Richelieu est le nouveau sugaire). Érigé non plus le
suzerain mais en titulaire des droits de la souveraineté.

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