Analyse Le Mal Rimbaud
Analyse Le Mal Rimbaud
Analyse Le Mal Rimbaud
Intro : contexte de la guerre franco-prusse ds laquelle Napoléon III a engagé la France. Il méprise le
nationalisme de ses contemporains et est révolté par la mort des soldats. Le poème est un sonnet en
alexandrins dont les rimes ne respectent pas le schéma traditionnel ( elles sont croisées et non
embrassées ds quatrains et il y aune inversion ds tercets ) Rimbaud évoque l’horreur de la guerre
avec les morts et le deuil et la place de la religion. ( dans une seule phrase)
v5 anaphore insiste sur événements simultanés. Terme « folie » connote inhumanité, absence de
raison. La guerre apparaît alors bestiale. Adj « épouvantable » est péjoratif et montre révolte de
Rimbaud devant horreur. Le verbe « broie » suggère activité mécanique, comme une machine qui
tue les hommes. Chiffre utilisé v6 est impressionnant, massacre humain. Expression « tas fumant »
indique la perte d’humanité et par l’odorat suggère odeur des corps.
Le mal est donc l’horreur de la guerre, par ses combats, ses morts et l’attitude des dirigeants.
Mouvement 2 : l’adresse à la nature
Rimbaud exprime sa pitié pour les soldats dans l’exclamative « pauvres morts ! » puis
l’énumération de termes positifs sert à évoquer la nature ( la guerre se déroule durant l’été 1870) la
guerre est une aberration pour Rimbaud.
La nature est personnifiée , emploi pronom deuxième personne ( « toi ») et divinisée ( « ô »
interjection d’invocation utilisée ds prières + « adverbe « saintement »)
Ccl : synthèse de l’analyse à faire + recherche poème ds Cahiers de Douai pour faire un
rapprochement.
Dans le poème « le mal » Rimbaud dénonce les horreurs de la guerre elle est pour lui un massacre
auquel les dirigeants restent indifférents. Elle provoque de la souffrance, celle des mères et
Rimbaud s’indigne du rôle de la religion. Il voit Dieu comme quelqu’un d’avide et indifférent. Pour
lui, le vrai dieu est la nature qui offre aux hommes un cadre de vie joyeux.
Autre dénonciation de la guerre : « le dormeur du val » poème décrivant jeune soldat mort étendu
dans l’herbe.